Le Canadien Nick Taylor est habitué à gagner des tournois pendant l’hiver

Nick Taylor Sony Open
Nick Taylor (Getty Images)

Le Canadien Nick Taylor n’a jamais entendu parler de la déprime hivernale.

Taylor a remporté quatre de ses cinq titres en carrière sur le circuit de la PGA au cours des mois d’hiver. Le plus récent a eu lieu à l’Omnium Sony à Hawaï, le 12 janvier, lorsqu’il a battu le Colombien Nico Echavarria en prolongation.

Taylor défendra cette semaine son titre de l’Omnium de Phoenix, qu’il a également remporté en prolongation, contre l’Américaine Charley Hoffman, l’année dernière.

«C’est une combinaison de récupération, de repos, de temps en famille, mais aussi de motivation et de travail sur les choses que je veux améliorer, a déclaré Taylor lors d’une récente vidéoconférence. Je communique avec mon équipe, que ce soit pour mon élan de golf, pour aller à la salle de sport ou pour le côté mental, et je repars avec enthousiasme.»

L’aspect géographique est également un facteur.

Le circuit de la PGA commence son calendrier à Hawaï et sur la côte ouest, restant dans des climats plus chauds pendant l’hiver. Taylor a ainsi gagné le tournoi de Pebble Beach en Californie, en 2020, l’Omnium de Phoenix en Arizona et l’Omnium Sony à Hawaï.

«J’ai grandi sur beaucoup de ces pelouses et j’ai eu de bons résultats tout au long de l’année, a indiqué le golfeur d’Abbotsford, en Colombie-Britannique. Le niveau de confort est également très élevé, donc il y a quelques facteurs à prendre en compte. Ces dernières années, je me suis vraiment motivé tout au long de la saison morte et j’étais prêt à jouer.»

Cinq autres Canadiens se joindront à Taylor sur le parcours Stadium du TPC Scottsdale, en Arizona.

Corey Conners, de Listowel, en Ontario, cherchera à améliorer son 22e rang au classement de la Coupe FedEx, tout comme Adam Hadwin (100e) également d’Abbotsford, Adam Svensson (121e) de Surrey, en Colombie-Britannique, Mackenzie Hughes (124e) de Dundas, en Ontario, et Ben Silverman (168e) de Thornhill, en Ontario.

Taylor a mentionné que les responsabilités d’être le champion en titre à l’Omnium de Phoenix ne sont pas trop lourdes par rapport à l’Omnium canadien, qu’il a gagné en 2023.

«Il faut gérer son temps d’entraînement, a exprimé le golfeur de 36 ans. C’est la plus grande différence. Je pense que ce qui est bien cette semaine, par rapport à l’Omnium canadien de l’année dernière, c’est que c’est le même parcours de golf. C’est un endroit où je suis à l’aise de revenir, que je connais.»