Coupe Ryder

Coupe Ryder: ne jamais confondre meilleurs joueurs et meilleure équipe

temp fix empty alt images for attachment
(Scott Halleran/Getty Images)

Qu’est-ce qui fait 17 pouces en hauteur, neuf de large d’une anse à l’autre et pèse quatre livres et sera l’événement de la semaine au golf et dans le sport? 

Bienvenue à la Coupe Ryder USA-Europe à Whistling Straits, le long du lac Michigan après un an de délai on sait tous pourquoi.

Les rencontres se tiennent vendredi et samedi en deux sessions du matin et de l’après-midi avant la «finale» de douze matches en solo en conclusion dimanche.

Avec neuf des onze premiers joueurs au classement mondial dans ses rangs pas de doute que le capitaine américain Stricker compte de loin la plus forte représentation versus l’Europe avec le numéro un Jon Rham avant de redescendre à Victor Hovland, 13e, et Rory McIlroy, en glissade en 15e place, chez les suivants. 

Cela dit, le sport ne se joue pas devant un ordinateur.

Et c’est le cas de la Coupe  Ryder qui s’avère particulièrement cette année une confrontation entre l’inexpérience et les connaissances acquises dans ces grands rendez-vous internationaux.

Alors que Stricker doit composer avec six recrues et un gros total de douze apparitions, son vis-à-vis Padraig Harington peut placer toute sa confiance sur un vétéran, Lee Westwood, affichant 38 matchs à son palmarès.

N’oublions pas non plus Sergio Garcia et Ian Poulter chez les vieilles barbes très capables de produire devant une foule  hostile. 

Une très grande vérité en Coupe Ryder est que ce sont pas les meilleurs joueurs, mais la meilleure équipe qui fait la différence, ce qui n’est pas du tout pareil comme les Européens l’ont montré en s’adjugeant sept des neuf Coupes biennales. 

Qui va gagner?

Le public devant la télé pour le spectacle et l’Europe sur le terrain.

Solution

À savoir maintenant ce que devrait faire Steve Stricker avec Brooks Koepka  et Bryson DeChambeau en chicane verbale, ce qui n’est pas l’idéal pour l’esprit de groupe, voici cette suggestion :

Il devrait réunir ensemble ses coqs dès le premier match du matin dans la rosée avec le message très clair de gagner «big time» parce que sinon, il vont rester cloués au banc jusqu’à dimanche ce qui est long. Vous allez voir qu’ils vont tirer fort ensemble pour éviter la réprimande.

Rappel

En 2024, ce sera à Montréal à fin septembre comme en ce moment avec le retour confirmé de la Coupe des Présidents entre les États-Unis le reste du monde sans  l’Europe à Royal Montréal.