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A-t-on besoin de la Coupe FedEx?

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Billy Horschel (Sam Greenwood/ Getty Images)

Ce n’est pas encore cette année que je vais devenir un fan des éliminatoires de la Coupe FedEx, ces quatre tournois éliminatoires ajoutés au calendrier déjà trop lourd.

À ces rigueurs, il faut ajouter deux étapes du grand chelem et une autre du championnat du monde qui sont entassés entre la troisième semaine de juillet et la mi-septembre, ce qui est énorme.

« J’ai pris un mois complet de congé après l’Omnium des États-Unis pour faire le plein d’énergie en prévision de cette séquence », a admis Jim Furyk. Phil Mickelson, qui a opté de rentrer à la maison plutôt que disputer les quatre rondes à Denver, a prétexté mettre en priorité sa préparation pour la Coupe Ryder, alors qu’on sait très bien qu’il voulait faire comprendre à Tim Finchem qu’il n’est pas un robot.

La Coupe FedEx, une pure création du commissaire, oblige les étoiles à prendre des décisions d’horaire et qui paie pour ça? Les spectateurs…

Pourquoi les fans de golf de Hartford (Championnat Traveler’s), de la Virginie (Greenbrier), de l’Illinois (John Deere), de la Caroline du Nord (Wyndham) ou du Maryland (le tournoi Quicken Loans National de Tiger Woods), ne pourraient-ils pas voir les meilleurs eux aussi?

L’Omnium canadien est coincé

L’Omnium canadien est inclus dans ce stratagème. Pensez un instant au tableau qu’on a eu au club Royal Montréal.

Heureusement que la RBC rémunère Jim Furyk, Ernie Els, Matt Kuchar, Graeme McDowell, Graham DeLaet et Brandt Snedeker pour faire partie de son équipe…

Il faudrait repenser la Coupe FedEx même si cela ne fera certainement pas sous le règne de Tim Finchem.

Pas de marge de manœuvre

Bon an, mal an, les grandes pointures disputent une vingtaine de tournois.

Ils vont évidemment au Tournoi des Maîtres et à l’Omnium des États-Unis aux deux événements du grand chelem qui s’ajoutent aux deux nommés plus haut. Ils vont aussi au Championnat des joueurs au TPC Sawgrass, aux quatre championnats du monde qui sont aussi une création du commissaire et répondent parfois aux appels qui rendent les tournois des légendes Arnold Palmer et Jack Nicklaus incontournables. C’est sans compter leur participation aux coupes Ryder ou des Présidents et à quelques demandes de leurs commanditaires pour aller ici ou là. Et on ne tient pas compte des obligations, pour les Européens, de retourner parfois chez eux. On voit bien que la marge de manoeuvre est devenue bien mince.

Bref, bien vêtir Pierre en déshabillant Paul n’a jamais été l’idéal. C’est pourtant ce que fait le PGA Tour avec sa Coupe FedEx.

Le défi de Sara-Maude

Mes pensées accompagnent également Sara-Maude Juneau, qui joue son année 2015 à compter de jeudi, à Daytona Beach, site du tournoi final du circuit école Symetra.

Pour la deuxième fois en trois ans, elle pourrait devenir membre à part entière de la LPGA. Il lui faudra boucler sa présente saison parmi les 10 premières boursières de ce circuit.

La golfeuse de Fossambault est tout près de son but, se situant au 11e rang.

Laissons parler les $$$ qui décideront de tout : puisque ses gains sont de 36 538$ en 18 sorties, dont la plus reluisante fut sa 2e place au Kansas, il y a deux semaines. L’écart de 2941$ peut donc être comblé.

Cet important tournoi passe de trois à quatre jours, ce qui favorise l’expérience et la bourse bondit de 100 000$ à 150 000$.

Vérification faite, une place au top 10 sans égalité devrait faire l’affaire pour Sara-Maude qui devra finir à -3 si l’on se fie à ses résultats de l’an dernier.

Classée 21e dans les gains avec 25 229$ en 14 sorties parce qu’elle a fait la navette entre les circuits LPGA et Symetra, Maude-Aimée LeBlanc est presque condamnée à gagner à Daytona pour obtenir son accession automatique au plus puissant circuit féminin au monde.

Il restera toujours les qualifications de la LPGA féminin à compter de la semaine prochaine, mais il est préférable de régler ça tout de suite et le plus tôt est le mieux.

Chanceux vous dites?

On ne répétera jamais assez à quel point Greg Norman a été chanceux d’avoir encore sa main gauche après l’accident qu’il a subi avec sa scie mécanique lorsqu’il abattait des arbres chez lui.

« Pourquoi passer par les autres lorsqu’on peut le faire le travail soi-même? », a-t-il écrit plutôt très fier de son initiative.

Échos du 19e trou

Le club Kanawaki présente lundi le tournoi commémoratif Suzanne-Beauregard, longtemps directrice générale de l’Association de golf féminin du Québec…

Ajoutez Sherbrooke à la liste des terrains où l’on parle de créer un autre projet immobilier.

Quelle sera la suite?

Pas sûr de s’envoyer en l’air!

En plus de l’aider à sceller une troisième place lors de l’Omnium KLM, au Pays-Bas, Andy Sullivan a vu que son trou d’un coup réussi à l’aide d’un fer 9 sur une distance de 163 verges) lui a valu un voyage orbital à 100 kilomètres d’altitude. « Pas sûr que je vais accepter », a affirmé Sullivan, tout pâle.

Il faut savoir qu’il avait récemment été soigné en Suisse pour contenir ses craintes de l’avion!