Lorsque le Mississaugua Golf and Country Club accueillera les meilleures golfeuses du monde pour l’Omnium féminin CPKC en août, y compris la numéro 1 mondiale, Nelly Korda, l’ancienne championne et ambassadrice CPKC, Brooke Henderson, ainsi que bien d’autres, il rejoindra un groupe prestigieux de clubs canadiens ayant accueilli l’Omnium féminin CPKC, l’Omnium canadien RBC, le Championnat canadien amateur féminin et le Championnat canadien amateur masculin.
Cependant, ce club, qui deviendra cet été seulement le huitième au pays à avoir accueilli ce quatuor d’événements majeurs, a déjà été le théâtre de nombreux moments mémorables.
Fondé au début des années 1900, le parcours a subi une première modification en 1919, réalisée par Donald Ross. Ensuite, il fut à nouveau modifié en 1927 par Stanley Thompson, avant d’accueillir l’Omnium canadien en 1931.
Le Mississaugua Golf and Country Club est un témoin de l’histoire du golf depuis près de 100 ans. Alors que le club se tourne vers le prochain siècle, ses membres sont plus enthousiastes que jamais à l’idée de ce que l’avenir leur réserve.
Avant la toute première édition de l’Omnium féminin CPKC au Mississaugua, voici un petit aperçu des moments marquants de ce parcours emblématique.
1931 — Omnium canadien RBC
Quelle entrée en scène comme hôte de l’Omnium canadien! Walter Hagen, l’une des premières grandes vedettes mondiales du golf, a remporté la victoire de façon spectaculaire en prolongation contre Percy Alliss. Il s’agissait de sa deuxième victoire de la saison et de la 38e sur le circuit de la PGA.
1938 – Omnium canadien RBC
Encore une prolongation, cette fois remportée par une autre légende : Sam Snead, qui a battu Harry Cooper, empêchant ce dernier de défendre son titre. C’était la première de ses quatre victoires à l’Omnium canadien.
1942 – Omnium canadien RBC
Craig Wood, double champion majeur (Masters et Omnium des États-Unis en 1941), a remporté le tournoi avec un score cumulatif de -13 (275), un record du tournoi à l’époque et le meilleur score enregistré au Mississaugua pour un Omnium canadien.
1951 – Omnium canadien RBC
L’Australien Jim Ferrier est devenu le troisième joueur de l’histoire à défendre avec succès son titre à l’Omnium canadien. Après avoir remporté l’édition précédente au Royal Montréal en 1950, il a réitéré sa performance au Mississaugua avec un score de -7, terminant deux coups devant les deuxièmes. Ferrier a remporté 18 titres sur le circuit de la PGA, dont le Championnat de la PGA.
1965 – Omnium canadien RBC
Après une absence remarquée, l’Omnium canadien a fait son grand retour au Mississaugua. Cette édition a été marquée par la victoire de Gene Littler, qui avait attendu trois ans pour remporter un titre. Cependant, c’est la seconde place de Jack Nicklaus qui a attiré l’attention. Il s’agissait de sa première d’une série de sept deuxièmes places record à l’Omnium canadien.
1974 – Omnium canadien RBC
Lors de la dernière édition de l’Omnium canadien au Mississaugua, Bobby Nichols a enfin décroché la victoire après avoir terminé deuxième 13 ans auparavant. Il a remporté la victoire par quatre coups d’avance.
2006 — Championnat canadien amateur masculin
À l’époque, Richard Scott faisait partie de l’équipe canadienne. Il a remporté son troisième titre amateur national, consolidant ainsi sa réputation de l’un des meilleurs golfeurs amateurs du pays. À noter qu’il sera intronisé au Temple de la renommée du golf canadien, au Mississaugua, plus tard cet été.
2016 – Championnat mondial junior féminin
Mississaugua a accueilli 48 jeunes golfeuses du monde entier, dont plusieurs étoiles actuelles du circuit de la LPGA : Hae-Ran Ryu (meilleure Sud-Coréenne), Maja Stark (championne de l’Omnium féminin des États-Unis 2025), Esther Henseleit (médaillée olympique) et la gagnante, Yuka Saso.
Saso, qui avait 15 ans au moment des faits, a remporté le tournoi au Mississaugua. Elle a ensuite remporté l’Omnium féminin des États-Unis, qu’elle a également gagné une seconde fois.
L’équipe des Philippines, dont faisait partie Saso, a aussi remporté la compétition par équipe.


