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Une fin qui doit aussi servir de leçon à Montréal et au Québec

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Wes Short Jr. (Christian Petersen/ Getty Images)

Après la fête du Travail, ces dernières années, c’était le Championnat de Montréal devenu celui de Québec qui suivait au calendrier sportif.

Si on parle au passé, c’est que cette étape jadis permanente de la PGA et du golf majeur au Québec n’est pas de retour.

Tom Lehman, Bernhard Langer, Mark Calcavecchia, Kenny Perry et bien d’autres ont fait passer de très bons moments aux amateurs au Fontainebleau, à La Vallée du Richelieu et à La Tempête. Fred Couples aussi quoique plus de fidélité dans ses présences aurait fait que le Championnat existerait possiblement encore cette semaine.

Le promoteur Synchro Sports ne s’est pas égaré dans les explications sur son désistement, mais on peut très bien comprendre par le même fait qu’il ne nageait pas dans l’argent quand même malgré l’aide des divers paliers gouvernementaux.

C’est à regret qu’on voit l’industrie du golf perdre une bonne tête comme David Skitt qui va réussir sous d’autres cieux; Guillaume Béland, aussi, va faire sa niche ailleurs.

Au plan de l’aspect sportif, le Championnat signifiait un apport économique important avec les visiteurs dans la région, sans compter la vitrine qu’il projetait sur le reste du monde avec la diffusion dans 200 pays via Golf Channel.

Cette fin très hâtive doit servir pour passer un message.

Quoique le temps file vite pour ramener l’Omnium canadien RBC de 2017 à Montréal, l’organisation étant accordée des années à l’avance, il n’est pas trop tard.

Depuis Jean Drapeau et ses J.O., jamais Montréal n’a eu un maire capable de s’intéresser et de parler autant de sports que Denis Coderre.

Retour des Expos, Formule E (électrique) et un toit au stade Uniprix pour le tennis sont des sujets qu’il évoque en tout temps.

Avant que Montréal et Québec ne disparaissent des grands événements de la planète du golf, quelqu’un chez les autorités doit parler à Denis. Pas vrai que la PGA à Montréal en 2017 irait bien avec les fêtes du 375e?

LA TOURNÉE EN ASIE DE BROOKE SE JOUE… EN FRANCE

Brooke Henderson a besoin d’une méga performance à Évian-les-Bains, en France, cette semaine lors du cinquième tournoi majeur de l’année si elle ne veut pas chômer le prochain mois.

Parce que la LPGA refuse ses 600 000$ et plus amassés en gains avant de l’accepter comme membre régulière, Brooke risque de rater la série en Asie cet automne, les participations étant attribuées selon les gains officiels qui se situent à 41 000$ pour la jeune phénomène qui aura 18 ans jeudi.

Il y a toujours la possibilité que les Asiatiques, qui connaissent mieux que quiconque le golf féminin, aient une invitation spéciale mais vaut toujours prendre soi-même le contrôle des choses au golf comme dans tout.

Sachez que Brooke en est très bien capable avec deux cinquièmes places au Championnat de la PGA féminine et à l’Omnium des États-Unis cet été et sa victoire à Portland à la fin août.

SURPRISE!

L’annonce de Bernard Vaillancourt à l’effet qu’il ne reviendrait pas au club Le Cerf l’an prochain et qu’il réorienterait sa carrière dans un autre milieu à la fin de son contrat le 31 décembre a beaucoup surpris l’industrie du golf. Lire la suite ici.

JOYEUX 25e

C’est l’anniversaire que célèbrera le Grand Portneuf avec une journée spéciale le 25.

PARCOURS RECHERCHÉ

À moins que cela ne soit réglé ces deniers jours, Golf Canada n’a pas encore trouvé de façon officielle un club au Québec pour la tenue du Championnat canadien mid-amateur masculin de 2016 réunissant les 25 ans et plus.

Tel qu’annoncé dans ces lignes, le championnat national chez les amateurs aura lieu club Royal Ottawa localisé à Gatineau malgré son nom.

RECORD ÉGALÉ

Dans les Cantons-de-l’Est, l’ami André Rousseau nous apprend dans son blogue « Les coulisses du sport » que le professionnel Yves Robillard a égalé la marque de Gerry Leblanc jouant 64 (-8) au club Venise.

Le plus bas compte compétitif à cet endroit de 66 est co-détenu par Steven Brosseau et Stéphane Talbot.

L’énigme du numéro mondial 

À la question légitime à savoir pourquoi Jordan Spieth peut redevenir numéro au monde devant Rory McIlroy alors qu’il a été mis de côté à mi-chemin une deuxième fin de semaine de suite, la réponse est que les points sont calculés sur la période d’un an et non un tournoi ce qui provoque parfois des algorithmes de la sorte.

Cela dit, pas vrai que quiconque peut faire la différence entre une balle de golf et une de ping-pong sait que Jason Day est le vrai numéro un de la planète!