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Coupe Ryder, Mary Lee dans les honneurs en Floride, J.-F. Morand et plus encore

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Derek Sprague and Davis Love III (Hannah Foslien/ Getty Images)

Qui a dit que l’argent achetait tout? L’actualité en cette fin septembre prouve tout à fait le contraire.

Alors que personne ou trop peu de gens ont parlé de la conclusion de la Coupe FedEx le week-end dernier malgré ses dix millions dollars juste en bonis et la double conquête de Rory McIlroy, les amateurs jasent bien davantage de la Coupe Ryder, laquelle offre cette semaine zéro en bourses.

Oui, il arrive parfois dans le sport professionnel que fierté et honneur aient le dessus sur les montagnes de billets verts, ce qui est très heureux pour les valeurs.

Au sujet de la Coupe Ryder à Hazeltine au Minnesota, le premier double bogey va au capitaine Davis Love III avant même que le match inaugural ne soit commencé vendredi prochain.

Même si je n’engagerai jamais Love III comme animateur de party en raison de son style taciturne, j’ai néanmoins apprécié son talent, sa durée (il a gagné à la PGA dépassé la cinquantaine) et sa modestie.

Mais elle était quoi cette idée de déclarer qu’il dirigeait peut-être « la meilleure équipe de l’histoire des États-Unis » ce qui ne se dit pas par respect envers le « Big Three » Jack Nicklaus, Arnold Palmer et Billy Casper. Et que penser de la formidable équipe de 1981 alors que Bruce Lietzke était le seul non vainqueur d’un grand chelem dans les rangs.

En plus de l’offense au passé, il n’était surtout pas nécessaire d’allumer les Européens, qui, on le devine, se sont vite emparés de cet excès.

Pour l’histoire, les Européens ont enlevé six des sept dernières Coupe Ryder, ce qui devrait inciter encore davantage le silence du capitaine.

AUTRE RÉUSSITE D’ICI, EN FLORIDE CETTE FOIS

L’année 2016 semble définitivement être celle de l’Abitibi dans les honneurs.

Après Claude Brousseau, de St-Eugène-de-Guigues, en Abitibi, élu enseignant par excellence par la PGA d’Hawaii une deuxième année de suite, voilà au tour de Mary Lee Cobick de recevoir cet honneur en Floride, nous apprend André Rousseau.

Et cela pas n’importe où, soit dans la partie sud-est de l’État où les parcours sont les plus nombreux en Amérique et dans le monde.

Avant d’obtenir une bourse à Florida State, Cobick a appris son golf à Amos sur le neuf trous de son père Joe.

Elle est associée au club Okeeheelee, dans le secteur de Wet Palm Beach, et enseigne en compagnie de Donna White, une ex-gagnante à la LPGA.

Un gros bravo à Mary Lee Cobick.

UN ANCIEN DU ROUGE ET OR AU TOP DIX MONDIAL

Le 10e meilleur golfeur au Championnat mondial chez les amateurs tenu au Mexique la semaine dernière est un anciens du Rouge et Or au golf universitaire québécois.

Avec son cumulatif de -8, Ugo Coussaud, un Français ayant étudié à l’Université Laval, s’est faufilé au top dix.

Coussaud avait été champion canadien chez les universitaires. D’autres golfeurs-étudiants de la France ont depuis joint le Rouge et Or.

Hugo Bernard allait de façon encourageante pour le Canada après une troisième carte de 66 après 73 et 70. Il a toutefois été disqualifié de la sortie finale.

L’Australie a littéralement survolé les quatre jours dans la chaleur et l’humidité à Riviera Maya. C’est par la ronflante marge de 19 coups qu’elle a enlevé la palme.

Le Canada a pris la 9e place.

DU GOLF AU CURLING

Toujours dans notre section des félicitations cette semaine, il faut ajouter Jean-François Morand, figure populaire au sein du personnel du golf Sainte-Flore, pour la très bonne nouvelle des derniers jours au… curling.

En effet, Jean-François est président du club de curling de Grand-Mère, qui a eu le très bel honneur d’être choisi hôte des championnats canadiens chez les juniors en 2018.

Les Nationaux ont été attribués à Shawinigan, mais les matchs auront lieu au club et à l’aréna de Grand-Mère, qui ont gardé leur nom malgré le jumelage des villes.

« Les seize prochains mois seront occupés et nous voulons présenter un événement dont on se souviendra pendant des années », de dire Jean-François qui a appris l’art du fer droit et du balais de son dévoué papa Dionis, qui a aidé plein de jeunes en Mauricie.

La sélection de Grand-Mère représente une belle victoire de la résilience pour les membres, lesquels ont rebâti l’endroit après un incendie majeur il y a quelques années. Maire de Shawinigan, Michel Angers avait apporté son support.

Plusieurs clubs de golf possédaient leur club de curling jadis afin de maintenir des opérations à l’année. Il en reste quelques-uns, même s’ils sont moins nombreux.

Un autre lien entre le golf et le curling, William Dion qui a été « skip » des champions canadiens chez les juniors en 2008 a été élevé dans un environnement complet de golf. Son père Bob a été longtemps directeur général de Golf Québec et son grand-père pro-fondateur du club Asbestos devenu depuis le Royal Estrie.

ÉCHOS DU 19e TROU…

Ami de tous les golfeurs, Duke Doucet, pro-ambassadeur au club Summerlea, a été opéré avec succès à une hanche ces derniers jours… Parmi les représentantes du Canada cette semaine au Championnat mondial junior féminin à Mississauga, en Ontario, il faut ajouter le nom de Céleste Dao, de Summmerlea… Pour compléter le bloc-notes qui n’est pas commandité par Summerlea, les rumeurs ne se démentent pas à l’effet que Serge Dagenais, un parfait gentilhomme qui a été président du club et champion du Québec chez les seniors, déménagerait à la Vallée du Richelieu.