En ce début de saison fort occupé sur la scène compétitive, Yohann Benson et Sonny Michard partagent la tête du classement à l’Invitation Bromont au terme de la première journée de cet événement doté de 34 000$.

Benson est le champion en titre et provient de Laval-sur-le-Lac alors que Michaud est un Abitibien associé au club La Tempête, à Québec.

Les deux ont joué 65, sept sous la normale.

Mentionnons la troisième position à 66 de Vincent Dumouchel, de Candiac, qui reprend du service dans les tournois.

Lydia St-Pierre, de Royal Québec, coiffe le tableau féminin avec 72, un coup en deçà de la normale. Titulaire l’an dernier, Noémie Paré, de Vicoriaville, a de la grosse besogne pour racheter son 79 en ouverture.

Nouvelles de la Colombie-Britannique

À la deuxième étape de la série de remplacement Canada Vie sur le parcours Bear Mountain de Victoria, en Colombie-Britannique, aussi d’une durée de deux jours avec 50 000$ en jeu, Raoul Ménard, de Pinegrove, se situe 5^e à 69 à moins deux et à deux coups des co-meneurs.

Raoul avait terminé 3^e au classement final au même endroit la semaine dernière.

À son premier rendez-vous de l’année au Canada après une tournée au Dakota Tour et la «quatorzième» qui va avec, Joey Savoie, aussi de Pinegrove, a inscrit 72 pour son  26^e anniversaire lui valant le 23^e échelon.

Cette année en est une de vraiment exceptionnelle, c’est le moins qu’on puisse dire, mais l’un des résultats positifs de cette longue pause dans l’organisation d’évènements est le fait que Golf Canada a pu accélérer la mise en œuvre d’initiatives importantes au profit de l’avenir du sport.

Le programme Coaching au féminin de Golf Canada qui commence cette semaine est une de ces initiatives, issue d’un partenariat électrisant entre Golf Canada et la PGA du Canada, qui mettra notre sport sur la voie d’un plus grand équilibre entre les sexes à un haut niveau dans le domaine de l’entraînement.

« Golf Canada a tout intérêt à développer le bassin d’entraîneurs pour répondre à la future demande d’entraîneurs des équipes nationales, et nous voulons nous assurer qu’à l’avenir, notre personnel d’entraînement et d’encadrement reflète mieux la composition de nos équipes d’athlètes et de la communauté golfique », souligne Emily Phoenix, gestionnaire du sport d’élite et codirectrice du programme Coaching au féminin.

« Il y a des femmes qui sont membres de la PGA du Canada et qui ont investi dans le développement de leurs compétences d’entraîneur, et nous voulons leur fournir des outils supplémentaires, de concert avec nos partenaires de la PGA du Canada, pour aider ces coaches existantes à progresser encore davantage. »

Au début de 2019, Sport Canada a demandé à toutes les organisations nationales de sport de lui soumettre des programmes ou des projets qu’elles voulaient mettre sur pied, mais n’avaient peut-être pas les moyens de lancer. L’idée du programme Coaching au féminin, inspirée de Level Par, une initiative comparable en Irlande, répondait aux paramètres du Fonds pour le sport sécuritaire et l’égalité des genres.

Phoenix explique que Golf Canada a fait plusieurs demandes de financement qui lui permettront non seulement d’offrir un programme de mentorat de coach, mais aussi d’autres initiatives excitantes s’étalant sur deux ans – 2020 et 2021 – dans le domaine du sport sécuritaire ou de l’égalité des genres.

Le déploiement de ce programme particulier s’inscrit bien dans le cadre de l’engagement de Golf Canada envers la Charte des femmes du R&A.

La Charte des femmes du R&A dont Golf Canada est signataire vise entre autres à « inspirer un engagement de la part de l’ensemble de l’industrie à développer une culture golfique plus inclusive dans le monde entier pour permettre à un plus grand nombre de femmes et de filles de s’épanouir et de réaliser leur potentiel à tous les niveaux du sport. »

Tristan Mullally, entraîneur en chef de l’équipe nationale féminine de Golf Canada, sera codirecteur du programme aux côtés de Phoenix. Pour lui, c’est formidable à chaque fois de pouvoir soutenir des personnes qui veulent apprendre, tant avec un programme fonctionnel qu’en offrant une aide financière.

« Les bons entraîneurs avouent qu’ils doivent investir beaucoup d’argent pour eux-mêmes », soutient le membre de Classe « A » de la PGA du Canada.

Mullally entraîne également l’équipe féminine Jeune pro, et il a guidé Brooke Henderson et Alena Sharp aux Jeux olympiques de 2016 à Rio.

Il dit qu’en dépit du fait que les possibilités de travail à plein temps soient limitées pour les entraîneurs, quel que soit leur genre, cette initiative est l’occasion pour Golf Canada d’aider à niveler le terrain de jeu.

« Il y a un grand nombre d’excellents entraîneurs féminins partout au Canada, mais elles sont généralement plus isolées et nous voyons là une façon de rassembler leurs compétences, ajoute Mullally. Des femmes coaches de même esprit pourront ainsi se rencontrer pour créer des liens et apprendre les meilleures pratiques de notre programme d’équipe nationale. »

Dans le cadre de la mission du programme, Golf Canada travaillera en étroite collaboration avec des professionnelles de la PGA du Canada qui souhaitent poursuivre une carrière d’entraîneur.

Le programme Coaching au féminin comprend quatre éléments principaux, dont des conférences, de la formation sur le terrain, des travaux pratiques et des exercices d’autoévaluation. Chaque candidate retenue recevra une bourse de 2 500 $ de Golf Canada.

« Il était grand temps qu’on instaure un programme de ce genre, déclare Matt Allen, chef de l’innovation à la PGA du Canada. Je crois que notre raisonnement pour ce faire se fondait sur le fait que nous avons beaucoup de professionnelles qui font un superbe travail et qui assurent un leadership au niveau des clubs, et nous y avons vu une opportunité pour élargir le bassin d’entraîneurs de haute performance au Canada. »

« Le programme Coaching au féminin s’inscrit bien dans le courant du développement soutenu du Championnat féminin DCM de la PGA du Canada et dans le sillage du lancement de la Coupe féminine de la PGA du Canada en 2019, fait remarquer Allen. Un tel programme aide à la visibilité et, je l’espère, à la croissance du golf. »

Et d’ajouter Allen : « Il y a de nombreuses jeunes femmes qui s’adonnent au golf ou qui viennent de l’adopter. Si elles ne voient pas une coach féminine réputée ou bien connue au golf, elles risquent de ne pas voir le cheminement professionnel qu’offre notre sport. Quand on ne le voit pas, on n’y croit pas. Le temps était venu pour nous de dire à ces jeunes filles et femmes qui s’initient au golf aujourd’hui qu’elles peuvent avoir une carrière d’avenir en haute performance. »

Les professionnelles de la PGA du Canada qu’intéresse le programme Coaching au féminin peuvent cliquer ici pour faire une demande.

Les demandes devront nous parvenir avant 17 h (HE) le lundi 7 septembre.

Dans tous les changements provoqués par la Covid-19, et le ciel sait si bien qu’ils ont été plus nombreux ces derniers mois tout en y demeurant encore, une mention particulièrement spéciale va à l’Invitation Bromont, de retour programme en cette première moitié de semaine. C’est au Château de lundi à mercredi.

Rien ou si peu a changé.

Si les dates ont été décalées du début juillet au deuxième segment d’août, tout le reste est identique comme la formule mixte (femmes et hommes) et hybride (pros, amateurs et aussi juniors).

Autre mention importante, la bourse annoncée à 30 000$ le demeure toujours. Les champions en titre Noémie Paré et Yohann Benson sont de retour sur les rangs montrant que la fidélité est réciproque.

Directeur général au golf du Château et instigateur de l’Invitation à sa troisième présentation, Martin Ducharme mérite un coup de chapeau. En plus de maintenir l’événement, il prépare le Championnat provincial chez les garçons qui suivra toujours au Château.

Les camions d’alimentation pour sécuriser la relance

Bien sûr que c’est trop tard pour récupérer les considérables pertes causées par toutes annulations des tournois sociaux, mais on me dit que Laval-sur-le-Lac a tenu ces derniers jours avec succès et ingéniosité un événement non-membres de 120 personnes de l’extérieur, cela sans pénétrer dans le pavillon pour le strict respect des règles sanitaires.

Brooke et Tiger présents

Il faut savoir qu’on a eu la très bonne idée de faire appel à des camions d’alimentation (food trucks) du centre-ville de Montréal, ou ce qui en reste, pour restaurer les gens.

Dans les retours à surveiller, il y a Brooke Henderson à l’Omnium féminin de la Grande-Bretagne. Elle avait préféré demeurer à la maison à Smiths Falls, lors des rendez-vous de la reprise à la LPGA.

Tiger Woods revient aussi au tournoi Northern Trust lançant les éliminatoires de la Coupe FedEx, C’est à Boston.

«Big Break!», version locale

Directeur général au club Le Portage, Dany Rousseau ne manque pas d’idées non plus lorsqu’il s’agit d’animer son monde.

Pour entreprendre la fin de semaine dernière, une compétition style «Big Break!» comme à Golf Channel à été organisée sur le site de l’Assomption.

Kanawaki perd un membre cher

Décédé ces derniers jours, le Grand Chef Joe Norton était un golfeur actif à Kanawaki. Michel Lacroix se souvient d’une partie joue en compagnie du disparu.

Vérifications faites, la direction n’a toujours pas comblé le poste de professionnel vacant depuis le début de la saison suite au départ de John Murray.

Arrêter pour mieux repartir

Joey Savoie ne perd pas de temps. Après sa «quatorzaine» terminée, laquelle est sa deuxième cette année suite à ses participations au circuit Dakota Tour, le voilà de nouveau dans les valises. Il est déjà reparti à Victoria, en Colombie-Britannique, pour participer à la deuxième étape de la série de remplacement Canada Vie de lundi à mercredi.

Parmi les Québécois sur les rangs, mentionnons Raoul Ménard et Étienne Brault qui sont de Pinegrove, à l’instar de Joey.

Le compas dans l’œil

Ajoutez le nom de Marc-Étienne Bussières, du club LongChamp à Sherbrooke., à la liste des trous d’un coup.

Il est déjà membre du club des as, celui-ci s’avérant son sixième.

Birdies à plusieurs cette semaine

Très exceptionnellement, il y en a trois d’un coup, soit à Mary-Lee Cobick, Duke Doucet et Alexander Dennistoun, le trio de nouveaux élus du Panthéon du Québec.

Un texte complet est déjà en ligne au 19e.ca.

Yes!

À l’ex-numéro un au monde Stacy Lewis, laquelle va sur twitter à l’Omnium d’Écosse pour critiquer le jeu trop lent de ses consœurs.

Émotions plus fortes que les dollars

Si jamais vous pensez que le golf n’est qu’une question de $$$, il faut voir la vidéo de Zach Johnson lorsque la famille Payne Stewart lui annonce qu’il est le titulaire 2020 du trophée pour ses bonnes valeurs transmises à son sport.

Le gars est complément KO.

Les plus récentes nouvelles d’Hugo et Josée

Toujours pas plus commode la vie ou plutôt la survie dans les circuits mini tour. Malgré des cartes de 68, 70, 67 et 68 pour un cumulatif de quinze sous la normale, Hugo Bernard est relégué dimanche 17^e au classement final au Dakota.

Le gaucher associé à Laval-sur-le-Lac va rentrer d’une longue tournée aux USA avec quatre top dix, dont un deuxième rang.

Il comptait passer sa «quatorzaine» chez sa tante en Gaspésie.

Dans un autre résultat québécois, des comptes de 74 et 76 n’ont pas suffi à Josée Doyon, de Beauceville, pour faire sa place en conclusion à Mesa, en Arizona, au circuit Symetra, porte d’entrée de la LPGA.

En plus du sport bien sûr, c’est  aussi le monde économique et politique au Québec, incluant le Premier ministre François Legault, qui a été golfeur lorsqu’il en avait le temps, qui doivent célébrer tous ensemble la si heureuse annonce du retour de la Coupe des Présidents en 2024 après le succès de 2007.

Bravo à Michael Richards, avocat et immense chef de file pour Royal Montréal, et le golf en général, pour avoir aussi bien piloté la mise en candidature.

La  confirmation faite par Jay Monahan, commissaire de la PGA., est énorme.

Nos élus, en incluant évidemment la mairesse Valérie Plante, doivent se réjouir que Montréal devienne seulement le deuxième endroit dans le monde à recevoir la Coupe après Melbourne.

La compétition était très relevée.

Vancouver avait déposé une demande officielle, mais la plus frénétique compétition venait d’Asie, notamment Tokyo pour une deuxième vie à ses onéreuses installations des Jeux olympiques.

La victoire de Montréal est tellement plus que sportive.

Avec la pandémie, toutes les grandes villes de la planète souffrent des restrictions et fermetures des frontières qui affectent et paralysent un moteur économique.

Oui, la Coupe des Présidents est plus que du golf. Voilà un événement international tant si désiré ailleurs pour relancer le tourisme si essentiel à l’économie. À nous de procéder.

La pandémie force l’annulation de votre voyage à l’étranger? Sachez que Julien Sale, le champion du Québec 2019 chez les amateurs, permet, via ses déplacements pour les tournois, de visiter plein de pays en Europe, où la compétition a repris.

On vous jasait de la 3^e place en Allemagne et sa 2^e en Autriche dans des rendez-vous d’élite dans les rangs amateurs.

Or, le joueur par excellence au Québec l’an dernier ne décolle plus du podium, son plus récent étant son 2^e rang au Championnat de la République tchèque en vertu des trois cartes de 68 après son 71 en ouverture.

Natif de l’Île de la Réunion, Julien a été associé au club Rivermead, dans l’Outaouais, ces dernières années avant d’être rapatrié par l’équipe nationale de France.

Des nouvelles de nos ex champions

Dans  la série où sont-ils passés, saviez-vous que des ex titulaires du Québec et au Canada dans la deuxième moitié des années 1970 et début 1980, Robbie Jackson, de Royal Montréal, et Greg Olson, du club Chaudière, vivent à Seattle, nous apprend Scott McLeod, de Flagstick.

C’était à l’époque d’un frisé roux. On disait qu’il allait devenir très bon: Daniel Talbot (Beloeil), le seul des trois élu depuis au Panthéon.

Pour savoir où on va, il est d’abord essentiel se souvenir d’où on vient.

À cet égard, le Panthéon du golf au Québec continue d’assumer sa responsabilité de perpétuer la mémoire avec Marc Tremblay à la présidence du comité en remplacement de Diane Dunlop-Hébert ayant complété son mandat.

Les délibérations sont terminées et sachez que la reconnaissance prend de l’expansion cette année.

«En cette année centenaire de Golf Québec, on passe à trois noms au lieu de deux qui seront célébrés», annonce Marc Tremblay.

L’idée est de faire une place posthume à Alexander Dennistoun, un marchand britannique qui été président-fondateur du premier club de golf institué en Amérique.

Il été a co-fondateur avec sept autres gens d’affaires du Royal Montréal en 1873 au pied du Mont-Royal.

La sélection a été réalisée bien avant la nouvelle de la PGA cette semaine.

«La nouvelle tombe bien avec l’annonce du retour de la Coupe des Présidents au club Royal Montréal en 2024», reconnaît Marc Tremblay.

Ils ont marqué leur sport

Les deux autres élus sont Mary-Lee Cobick et Doran «Duke» Doucet.

Mary-Lee Cobick a appris son golf au club l’Oiselet d’Amos ayant longtemps appartenu à son père Joe. Après ses études, cette ex-membre d’Équipe Canada a fait carrière en Floride, plus précisément à Okeeheelee, à West Palm Beach, l’alma mater de Brooks Koepka. La LPGA l’a déjà nommée professionnelle par excellence de l’ensemble de son organisation.

La preuve que les grands terrains ne forment pas nécessairement les plus grands talents, Duke Doucet est aussi issu d’un neuf trous, celui de Windsor.

Pro émérite à Summerlea, Duke a été un compétiteur d’élite ayant évolué partout au Canada et en Afrique du Sud.

Une année au Québec, il a gagné tous les tournois sauf un y terminant 2^e.

Un système s’installe

Il faudra toutefois voir pour la cérémonie d’intronisation avec la pandémie. On aura le temps. Rien n’étant prévu avant le début octobre.

Chose certaine, le Panthéon fonctionne très bien.

«Le comité a très bien travaillé en remontant dans le passé en révisant la liste de mises en candidature. Un système de points a été mis en place», de préciser Marc Tremblay en remerciant son monde.

Vive la mémoire, les candidats ne manquant pas.

Le début de semaine a été très occupé avec la suite des Championnats du Québec.

Les seniors (femmes et hommes) étaient au Grand Portneuf et les enfants (bantam, pee-wee et moustique), à Drummondville.

Au Grand Portneuf, les orages ont obligé de réduire la compétition de 36 à 27 trous.

Chez les vétérans, François Bissonnette, du Blainvillier, a joué 69-39, lundi et mardi, pour  conserver son titre en scellant deux coups devant Michel Gariépy, du Boisé de Joly.

Terry De Luis, de Brockville, a aussi été couronnée par deux coups devant Marie-Thérèse Torti, de la Vallée du Richelieu, en vertu de ses cartes 76-39.

La  relève a évolué dans la canicule à Drummond. Émile Lebrun, de l’ÎIe de Montréal, y a été auréolé le nouveau titulaire bantam grâce à son dernier effort de 66, dont 31 au neuf de retour pour boucler les deux jours à plus un, ce qui est très prometteur à son bas âge.

Le garçon a fait la finale consolation du championnat au jeu par trou des juniors chez les 18 ans alors qu’il n’en a que 13.

Les autres vainqueurs chez les garçons sont Louis-Olivier St-PIerre, des Saules, chez les mosquitos, et Andy Mac, de Pinegrove, dans le groupe pee wee.

Léonie Tavares, de Glendale, a eu le dernier mot de la catégorie pee-wee en prolongation devant Charlotte Boudreau, aussi de l’Île de Montréal. Ann- Sophie Bourgault, du club Le Maître, est la gagnante bantam.

À venir au mois d’août

Dans les championnats provinciaux, il reste en août les garçons juniors au Château Bromont, les 22 et 23, le «mid amateur» (25 ans et plus) suivra du 24 au 27 à Elm Ridge.

Golf Canada et la Fondation Golf Canada ont créé le FONDS D’ENTRAIDE COVID-19 POUR LE GOLF dans le but d’aider les clubs de golf à garder leurs employés et leurs golfeurs en toute sécurité, à remercier les travailleurs de première ligne à vivre l’expérience du golf plus souvent et à accueillir plus de jeunes golfeurs sur les parcours.

Pendant la pandémie, le golf a connu un spectaculaire regain de popularité comme étant l’une des activités récréatives les plus sécuritaires qui soient pour les Canadiens et Canadiennes, en plus des nombreux avantages mentaux et physiques qu’il propose.

Développé en consultation avec les principales parties prenantes de l’industrie, le FONDS D’ENTRAIDE se concentre sur deux secteurs principaux :

1) SÉCURITÉ : Pour aider à maintenir l’élan dont jouit l’industrie golfique, le FONDS D’ENTRAIDE subventionnera l’achat d’équipement de protection individuelle (ÉPI) non médical ainsi que les dépenses de désinfection, d’hygiène et de matériel de protection.

2) PLAISIR : Afin de remercier les travailleurs de première ligne et d’aider les jeunes à augmenter leurs interactions sociales dans le cadre d’activités de plein air, le FONDS D’ENTRAIDE subventionnera des rondes jouées par ces deux groupes pour qu’ils puissent profiter des bienfaits physiques et psychologiques du golf.

Les clubs membres de Golf Canada qui effectueront une demande dans le cadre du FONDS D’ENTRAIDE pourront obtenir jusqu’à 1 000 $ de financement par club de golf. Les demandes seront acceptées à partir du 12 août, selon la formule du premier arrivé, premier servi.

« Nous vivons actuellement une période surprenante et spéciale pour le golf et désirons démontrer toute notre appréciation envers les clubs qui offrent une expérience de golf sécuritaire, ainsi qu’à tous nos concitoyens qui se présentent sur les parcours. Nous voulons aussi dire merci à nos incroyables travailleurs de première ligne qui mènent la lutte face à une adversité sans précédent, » a déclaré le chef de la direction de Golf Canada, Laurence Applebaum. « Nous sommes sensibles à la pandémie qui sévit et, malgré ses effets écrasants, le golf en est un point positif. Cette année a également été difficile pour bien des jeunes qui ont vu leur été perturbé et nous avons voulu soutenir nos clubs membres en offrant à ces jeunes un débouché sain grâce au golf. »

Le FONDS D’ENTRAIDE sera lancé publiquement le 28 juillet sur le réseau numérique de Golf Canada, dans les clubs membres de Golf Canada, les plateformes de marketing d’Ascend Fundraising Solutions et les associations provinciales de golf.

En plus de l’appel aux dons, la communication dirigera les golfeurs et les amateurs de golf à travers le pays (hors Québec) vers un concours numérique d’une durée de quatre semaines qui propose des prix golfiques offerts à travers le Canada et les États-Unis en 2021.

« Le défi posé par la pandémie nous a forcés à réorienter nos efforts en matière de dons afin de créer un point de ralliement pour la communauté canadienne du golf, » a déclaré Martin Barnard, directeur général de la Fondation Golf Canada. « Le golf a toujours été un moteur pour ce qui est des dons caritatifs importants et l’annulation de tant d’événements de collecte de fonds en raison de la pandémie a été difficile. La création d’un fonds d’aide spécifique au golf pour soutenir les travailleurs de première ligne, favoriser la pratique du sport chez les juniors et soutenir les personnes sur les parcours en leur offrant une expérience de golf en toute sécurité a exercé un effet positif sur nos efforts de collecte de fonds. »

Le grand prix consiste en une expérience VIP à l’Omnium canadien RBC de 2021 au St. Georges Golf et Country Club, tandis qu’un prix lève-tôt consistant en un séjour golfique au spectaculaire Cabot Links and Cliffs sera décerné dès le 12 août. On peut se procurer des billets jusqu’au 27 août en visitant www.golfcanadasweeps.com (site en anglais).

Comptant déjà près de 345 000 $ en cagnotte avant même son lancement public, le FONDS D’ENTRAIDE est fièrement soutenu par le R&A, l’USGA, le PGA TOUR, la PGA du Canada, Bear Mountain Resort, Cabot Cape Breton et TPC Toronto.

Le golfeur vedette de la PGA et ex-membre d’Équipe Canada, Adam Hadwin, a manifesté son appui personnel au FONDS D’ENTRAIDE dès l’annonce de l’annulation de l’Omnium canadien RBC plus tôt cette année.

Ryan Palmer, ambassadeur de RBC et triple vainqueur du PGA TOUR, a également fait un don au FONDS D’ENTRAIDE par le biais d’un défi de collecte de fonds spécialement créé pour aider les organisations caritatives des tournois qui ont été annulés en raison de la pandémie.

Les dons au FONDS D’ENTRAIDE seront acceptés tout au long de la saison de golf et d’autres contributions seront annoncées au cours de la campagne à mesure que les partenaires et les donateurs se joindront à la cause.

Le golfeur canadien Mackenzie Hughes aura de nouveau la chance de participer à l’Omnium des États-Unis après avoir connu une autre excellente performance sur le circuit de la PGA.

Hughes, originaire de Dundas, en Ontario, a conclu le tournoi Memorial au sixième rang dimanche, se qualifiant pour l’un des tournois majeurs du circuit.

En septembre, il rejoindra ses compatriotes Corey Conners, de Listowel, en Ontario, et Adam Hadwin, d’Abbotsford, en Colombie-Britannique.

Hughes, qui avait également participé au prestigieux tournoi en 2013 et en 2018, a réalisé trois oiselets et a commis trois bogueys pour inscrire un score de 72 à sa carte dimanche, concluant la ronde finale à moins-3.

Hughes et Ryan Palmer, qui a terminé au second rang derrière Jon Rahm, ont décroché leur laissez-passer après avoir terminé au sein du top-10.

Grâce à son résultat du week-end, l’Ontarien passera du 97e au 75e rang mondial.

Le mois dernier, il a remis une carte de 60 lors du premier tour du Championnat Travelers, terminant au troisième rang. Il a par la suite conclu la Classique Honda en deuxième place en mars, avant que la pandémie de COVID-19 ne force la PGA à prendre une longue pause.

Hughes a terminé dans le top-10 de 11 tournois en 2020 après avoir récolté que trois places dans le top-10 en 54 tournois entre 2018 et 2019.

L’Omnium des États-Unis a été repoussé en raison de la pandémie. Le tournoi se déroulera sur les allées du Winged Foot Golf Club du 17 au 20 septembre.

Comment va votre saison? Sachez que la période continue de s’avérer excellente dans les clubs du coté participation.

Le succès est tel que des données ont commencé à non seulement tomber, mais exploser aussi.

C’est le cas au centre des pointages de Golf Canada où 1 428 506 parties jouées ont été traitées en juin versus 1 271 782 l’an dernier valant une hausse de 17%, ce qui représente beaucoup.

«Félicitations aux joueurs et aux clubs surtout que ces résultats surviennent dans le plus grand respect des règles de sécurité et allons Canada en juillet», dit Laurence Applebaum, chef de direction de Golf Canada.

Autre mois, mais même achalandage

À l’instar de la température, le golf au Québec est très chaud.

En ce deuxième mois anniversaire du déconfinement remontant au 20 mai, le départ canon ne se dément pas.

«Les chiffres ne dérougissent pas. Dans mes entretiens avec les directeurs généraux, partout les parcours atteignent presque tous les jours plus de 250 parties sur les 18 trous et 500 et plus sur les 36 trous partout», mentionne David Skitt, directeur général de l’Association des clubs de golf du Québec.

Lors d’un précédent bilan, le nombre de sorties au golf pendant le mois numéro un avait été estimé à 1,5 million avec grande réjouissance.

«Merci entre autre à la météo partout, il est permis de multiplier le nombre par deux», raconte le gestionnaire.

Grâce à la collaboration de Dame Nature, saviez-vous que nous avons reçu 60% moins de pluie jusqu’ici.

La réussite est contagieuse. Tant mieux!

«Il survient une pénurie dans les équipements avec certains modèles et d’accessoires», reconnaît Claude Gamache, président de Pro-Golf.

La coopérative d’achats spécialisée créée au Québec par René Noel et Gilles Gareau et maintenant aussi ontarienne et de plus en plus pancanadienne affiche un chiffre de ventes de 65 millions de dollars annuellement.

Des généralistes comme Sports Experts ont redonné une vitrine au golf.

Nouvelles façons de faire des vacances favorables… au golf

Bien que tout le monde ou presque ait été mis en pause dès la mi-mars, les vraies vacances commencent pour la durée de deux semaines et les nouvelles sont positives deux fois plutôt qu’une à propos de la disponibilité de la clientèle.

Selon un sondage CAA-Québec, nous sommes huit personnes sur dix versus six l’an dernier qui avons décidé de passer le congé au Québec.

La durée sera extensionnée aussi puisque nous sommes aussi 55% à déplacer nos dates en août, septembre et même début octobre dans l’espoir d’un relâchement dans les règles et aux douanes, ce qui moins sûr, mais bon…

Malgré les annulations de tournois, banquets et noces qui coûtent une fortune aux clubs, il y a de l’espoir.

«Une saison au Québec, c’est habituellement sept millions de parties. Si la tendance se maintient, nous atteindrons huit millions et possiblement davantage», de révéler David Skitt.

«Fore!»