Le trio Céleste, Brigitte et Étienne invités aux championnats américains
La fermeture des frontières Canada-USA extensionnées jusqu’au 21 août n’empêche pas nos talents de recevoir des invitations de chez nos voisins.
C’est le cas de Céleste Dao, de Summerlea, et Brigitte Thibault, de Rosemère, qui ont chacune obtenu leur place au championnat amateur des États-Unis à venir très bientôt au club Woodmount, à Rockville, au Maryland.
Puisque les dates sont celles du 3 au 9 août, il survient un conflit d’horaires avec le championnat féminin du Québec du 1er au 3 août à Lachute en même temps que les hommes.
Puisque que les qualifications ont été abolies pour les raisons sanitaires, la USGA procède conséquemment selon des critères de sélection dans les circonstances.
C’est ainsi que Céleste a obtenu sa sélection en vertu de sa participation l’an dernier, à 17 ans seulement, avec les plus grandes dames, et Brigitte compte tenu de son 111e rang au plus récent classement mondial.
Golfeuse-étudiante à Fresno State, Brigitte est déjà en territoire américain pour une série de tournois préparatoires. Elle était à Pinehurst ces derniers jours. C’était pour participer au rendez-vous North and South, où ses pointages de 77 et 81 ont été insuffisants pour jointe les 32 premières retenues pour le volet éliminatoire au jeu par trous.
Céleste possède une adresse américaine à titre de membre de la formation de l’université Georgia à la NCAA, ce qui devrait aider aux douanes.
Début août occupé
Toujours dans les invitations de la USGA, ajoutons le nom d’Étienne Papineau, de Pinegrove et West Virginia, qui a été retenu pour le US amateur masculin.
Ce sera du 10 au 16 août à Bandon Dunes, en Oregon.
43e victoire signée Laforce, la très belle visite d’Adrien et un héros obscur
Jean Laforce, qui décrit sa carrière «en pause» ne pouvant voyager à l’international, gagne néanmoins des tournois ici.
Une carte de 67, mardi, à L’Épiphanie, lui a permis de remporter le Championnat Cobra Puma Golf lançant la saison compétitive à la PGA du Québec dans les mesures sanitaires les plus strictes.
Homme orchestre à l’Épiphanie, Denis Girard avait réuni 16 bénévoles, donc un par groupe, pour la manutention des fanions et l’entretien des fosses de sable.
«Des tournois du circuit canadien ne possèdent pas des équipes de la sorte», de mentionner Dominic Racine, directeur général de la PGA du Québec, en félicitant le dévouement.
Pas d’Omnium britannique, mais…
En temps normal qui ne l’est plus, Laforce se préparait à aller participer à la qualification de l’Omnium britannique chez les seniors.
Cette victoire représente la 43e à 61 ans du représentant du club Montcalm.
Lors d’une journée ensoleillée, mais venteuse, le vainqueur y est allé de six oiselets contre un bogey pour encaisser le premier chèque de 1 500$ tiré d’une bourse globale de 10 000$.
Martin Plante, du Balmoral, et Billy Houle, du club voisin Le Portage, ont suivi avec 69 et 71.
Chez les favoris, Dave Lévesque, Yohann Benson et Pierre-Alexandre Bédard, ont dû se contenter de 73, 74 et 75.
Adrien 2e
Une présence très appréciée a été celle d’Adrien Bigras, membre des Panthéons du golf et du Sports au Québec.
Son trio avec Laforce et Bédard a terminé 2e de la catégorie en équipe remportée par Houle, Ghyslain Allard et Louis-Alexandre Pitre.
À 82 ans, Adrien a inscrit 39 au premier neuf des tertres de départ de championnat à l’arrière malgré l’allègement suggéré», raconte Dominic Racine, comme quoi la flamme compétitive est toujours vivante.
Nouvelle carrière…
C’est aussi à cet événement à l’Épiphanie que Denis Morel, arbitre de 1200 matchs et plus dans la LNH, a fait ses débuts comme officiel au golf avec son mentor Jacques Sévigny. Sa gentillesse dans ses fonctions a été vantée.
Il y a un héros obscur de cette présentation. Vous comprendrez qu’on ne dévoile pas le nom en pareilles circonstances, mais pour protéger ses collègues d’une contamination possible, sachez qu’un pro s’est retiré le matin, une personne très proche de son entourage ayant ressenti les heures précédentes des symptômes de ce qui pourraient s’avérer la Covid-19.
Les prochaines étapes suivront à Knowlton et Drummondville avant le Championnat en toute fin à Montcalm.
Deux fois millionnaire en dons, le tournoi Claude Raymond déjà confirmé pour le … 50e
Dans le lot d’annulations cette année, une qui fait un pincement est celui du tournoi Claude Raymond joué au club Saint-Jean pour sa générosité et son côté historique.
La journée de golf en hommage à l’ancien lanceur des Ligues majeures apparaissait au calendrier depuis tant d’années.
À une époque de tournois avec des personnalités, il y en existait partout.
On peut parler des tournois Béliveau-Perreault et du Gilles Marotte à Victoriaville, l’Omnium Michel Bergeron au Ki-8-Eb, Carbo à Chicoutimi, Pierre Mondou aux Dunes, Pat Burns, à Gatineau, Patrick Roy à Summerlea, Toe Blake à Cedarbrook, et les autres dont le Désourdy-Rousseau à Saint-Hyacinthe qui fut l’un des premiers.
Même s’il n’a jamais aimé le golf, Guy Lafleur a également eu son tournoi à New Glasgow.
On pourrait ajouter les noms de Pierre Lalonde, Jean Lapointe, Willie Lamothe, Tex Lecor et tant d’autres chez les artistes.
Les Expos y étaient toujours
Toujours est-il que le tournoi Claude Raymond, capable de frapper une bonne balle à 83 ans, a reçu la visite de Gary Carter, Larry Parrish, Tim Wallach, Steve Rogers et compagnie comme participants aux années des Expos, parce sa mission s’est toujours avérée une source importants de financement pour la jeunesse de Saint-Jean et la région. On pense aux deux millions de dollars versés en dons ce qui est effectivement beaucoup.
La très bonne nouvelle est qu’il s’agit d’une pause et non une fin. Merci aux bénévoles, le retour est déjà confirmé pour un grand moment. Il s’agira alors de la 50e présentation.
REVOICI ADRIEN BIGRAS!
Il y a vraiment de la grande visite aujourd’hui (mardi) lors du premier tournoi provincial, qui est le Championnat Cobra Puma au circuit de la PGA du Québec disputé au club L’Epiphanie.
Adrien Bigras est au nombre des participants.
L’homme de 82 ans a définitivement marqué la scène compétitive avec ses cent victoires et plus ce qui lui a valu sa place aux Panthéons du golf et l’ensemble du sport au Québec.
Adrien est resté un compétiteur dans l’âme.
«Monsieur Bigras qui nous a téléphoné pour se proposer comme joueur si jamais nous devions avoir un remplacement à faire ou encore une place à combler», explique Dominic Racine, directeur général de la PGA du Québec.
Est-ce nécessaire de dire qu’on lui a fait vite une invitation.
«C’est un honneur d’avoir une personnalité de son ampleur dans nos rangs d’autant plus que ça coïncide avec notre volonté de réunir davantage de seniors à nos évènements», ajoute le dg.
Jusqu’à son opération au cœur l’an dernier, Adrien jouait des comptes bien largement en bas de son âge quoique que sa présence soit davantage symbolique.
Un trio fort intéressant sera l’actuel numéro un Yohann Benson en compagnie de l’octogénaire qui a longtemps coiffé ce classement.
Pas de soucis pour se faire raconter l’histoire de la journée, notre Jean-Sébastien Légaré complétant le groupe.
Une bourse de 10 000$ est offerte pour une trentaine d’inscrits lors de cette étape initiale. Il faut dire que les pros sont pas mal débordés dans leur club, l’achalandage ne dérougissant pas depuis le déconfinement, ce qui est tant mieux.
Un nom connu à L’Épiphanie est Denis Morel. L’arbitre plus de 1200 matchs dans la LNH est maintenant officiel certifié au golf et fera la paire avec son prof Jacques Savigny.
Après les genoux et les poings, une affirmation très forte serait de ramener Lee Elder au… Masters
Alors que c’est Tiger par-ci et Tiger par-là avec son retour cette semaine au tournoi Memorial de son ami Jack Nicklaus à la semaine numéro six de la reprise des rendez-vous officiels de la PGA, un autre golfeur afro-américain doit retenir l’attention: Lee Elder.
Il y a des idées géniales et c’est le cas de celle de Jerry Tarde, de Golf Digest, que j’ai lu entre deux orages en fin de semaine.
Pour remplacer Arnold Palmer, qui ne l’a jamais été depuis son décès en 2016, au départ protocolaire du Tournoi des maîtres auprès de Jack Nicklaus et Gary Player, pourquoi pas Elder, premier Noir participant.
C’était en 1975. Principal organisateur et seul décideur de tout incluant sa mort par suicide, Clifford Roberts n’avait pas le choix. Tous les vainqueurs à la PGA étaient invités ce qu’il avait finalement été fait avec Elder étant gagnant l’automne précédant à Pensacola.
Cela fera donc 45 ans de cet événement lors du prochain Masters déménagé en novembre.
Mais au delà des chiffres, des dates et des anniversaires, il y a surtout des moments où la société doit s’affirmer.
Avec le mouvement «Black Lives Matter», il y a des genoux au sol ou des poings levés ailleurs, ici et partout avant et après George Floyd pour cesser les inégalités, l’oppression et la violence.
En ramenant Lee Elder à Augusta, le golf a l’occasion de faire une affirmation forte de sa position et merci Jerry Tarde de la formidable suggestion.
Joey Savoie à un seul coup de la prolongation
La semaine passée au Dakota Tour aura été celle du Québec.
Après la 7e place d’Hugo Bernard en début semaine au tournoi Fox Run, Joey Savoie a pris l’excellente 4e position, samedi, à Sioux Center dans l’Iowa.
Aidé par deux aigles réussis aux 1er et 14e trous, Joey a scellé avec un deuxième 65, avec un 67 entre les deux, pour une fiche de quinze sous la normale pour la durée des trois jours.
Deux birdies aux 13e et 15e lui ont donné une séquence de moins quatre en trois trous en route vers le sprint final.
C’est par un seul coup qu’il a raté la prolongation à trois joueurs.
Aussi membre d’Équipe Canada à l’instar d’Hugo et Joey, l’Albertain Jared duToit a égalé la normale 71 en conclusion pour finir 11e à moins treize dans un classement très serré.
Hugo n’y était pas
Malgré deux décents pointages de 69, Hugo n’était de la ronde finale samedi, seuls les vingt premiers pouvant poursuivre. Il manquait trois coups.
Après deux rendez-vous en six jours, ce qui fait beaucoup de golf en peu de temps, tout le monde pourra souffler un peu, le prochain rendez-vous, à Mocassin Creek, ne commerçant que vendredi.
Joey Savoie est inscrit, mais pas Hugo Bernard pour le moment
La PGA à huis clos, une pensée spéciale pour nos surintendants et autres échos du 19e
S’il y a un emploi compliqué au golf et dans le sport ces temps-ci, c’est bien surintendant de parcours.
Avec déjà trois canicules en poche en vingt jours à 30 Celcius et plus, le défi est de taille pour garder le gazon en santé.
Avec jusqu’à 40 et 50% moins de pluie en mai et juin, il faut absolument être tolérant envers les conditions.
Les pronostics de la météo à long terme prévoyaient un très beau, chaud et long mois de juillet. Félicitations aux équipes de mai.
C’est terminé le public sur place cette année
Après avoir été limités à 8500 personnes chaque jour par le Gouverneur de l’Ohio et le département de la sécurité sanitaire, c’est finalement aussi sans spectateurs que se déroule cette semaine le tournoi Memorial de Jack Nicklaus.
D’ailleurs, la PGA s’apprête à annoncer que ses neuf derniers rendez-vous se tiendront tous à huis clos.
Comme dans votre… bain
À savoir qu’elle sera la différence entre le parcours Muirfield cette semaine avec 17 des vingt premiers au monde dont Tiger et la présentation de la classique Workday Charity, les départs tout à l’arrière seront utilisés, l’herbe longue sera plus sévère et les verts plus rapides pouvant aller jusqu’à 13 à la mesure Stimpmeter.
Pour vous donnez une idée, c’est glissant comme dans votre… bain.
Question-quiz
Quels ont été les pointages du Tigre lors de sa précédente sortie officielle à la PGA remontant à la mi-février au tournoi Genesis, à Los Angeles ?
A: une paire de 68
B: la normale deux fois.
C: au-dessus de la normale.
Bon sang ne saurait mentir…
Couronné de l’étape du Domaine Saint-Jean, à Saint-Prime, au circuit régional Saguenay-Lac Saint-Jean, Pascal Fortin-Simard est le frère du golfeur professionnel Keven.
Pascal a souvent servi de cadet à son aîné, notamment lors des qualifications dans les grands circuits.
Pro recherché
Même si c’est tôt à la mi-juillet, telle est la situation au club Kanawaki suite à la rupture d’entente entre la direction et son professionnel John Murray après de très nombreuses années.
Les informations sont une autre preuve que juillet n’est pas chaud qu’au thermomètre au club Venise, où les choses ne se calment pas.
Selon le journaliste André Rousseau, très bien informé, le proprio Gilles Beaucage aurait deux semaines pour répondre à une offre d’achat.
À suivre…
Citation
«J’ai le dessus (au golf) sur mon fils Charlie… pour le moment.
– Tiger Woods
Record de 64 égalé
Si les festivités à Lorette du 100e anniversaire, dont le Championnat junior féminin du Canada, sont reportées d’un an pour les incontournables raisons que l’on vit, un feu d’artifices signé William Forgues a néanmoins eu lieu dernièrement.
Un élève de l’entraîneur Frédéric Colgan chez les Cougars du Collège St. Lawrence, le jeune homme a égalé le record du terrain de 64 (huit sous la normale) en vertu de sept oiselets et un aigle au 10e.
Bravo!
LA RÉPONSE EST…
C – les comptes ont été de 76 et 77 les deux derniers jours.
O CANADA!
Cinq des six Canadiens à la PGA en Ohio la semaine dernière ont complété les quatre jours. Il s’agit de Roger Sloane (27e), Adam Hadwin (35e), Corey Conners (39e), de même que Mackenzie Hughes et Nick Taylour (les deux 48e).
Au circuit Korn Ferry, au Colorado, Taylor Pendrith a terminé 2e (à quatre coups du gagnant) David Lipsky) et Adam Svennson (8e).
Les deux sont d’Équipe Canada.
La PGA du Québec relance ses compétitions
Dans la catégorie des retours, place à celui de la reprise des activités au circuit de la PGA du Québec avec la présentation du tournoi Cobra-Puma, mardi, au club L’Épiphanie dirigé par Denis Girard.
Joueur numéro l’an dernier, Yohann Benson est au nombre des inscrits pour la bourse globale de 10 000$, ce qui est bon pour le niveau de jeu et la publicité, celui-ci étant un total «Monsieur réseaux sociaux».
Même si Cobra Puma n’enverra pas son joueur étoile Bryson DeChambeau bien sûr, il y aura la participation d’une très intéressante personnalité.
Lire mardi matin les billets quotidiens «Le 9 et 1/2 de Mario» sur le site 19e.ca pour la suite.
Voici pourquoi l’ajustement de vos bâtons est important
Au golf, le prêt-à-porter pour tous n’existe pas.
C’est pourquoi il existe différents jalons de départ pour accommoder tous les types de golfeurs et golfeuses. Et c’est une bonne chose.
C’est aussi pourquoi il y a tant d’options en matière d’équipement. Ça pourrait être une bonne chose, mais pour la grande majorité de ceux qui lisent ceci, ça ne l’est pas. Et c’est votre faute.
Et c’est n’est pas seulement mon opinion, non plus.
Visitez la page des Ajustements personnalisés sur le site Web de Golf Town : c’est affiché bien franchement.
« 90 % des golfeurs jouent avec le mauvais équipement. »
(Consternation et confusion.)
Attendez! On y lit aussi :
« 92 % des golfeurs qui font ajuster leurs bâtons observent des résultats immédiats. »
(La consternation se dissipe. La confusion diminue, mais s’attarde. Permettez-moi de vous éclairer.)
Vous pensez probablement que vous n’êtes pas assez bon pour faire ajuster vos bâtons de golf. Il est intéressant de noter que c’est aussi l’excuse la plus courante de ceux qui n’ont pas d’indice de handicap. Et dans les deux cas, c’est faux.
Ce n’est pas une question de niveau d’habileté, selon Rick Young. Cela tient plutôt au niveau d’engagement.
« Ça ne fait aucun sens d’acheter des bâtons de golf sans ajustement », déclare Young, spécialiste chevronné de l’équipement chez SCOREGolf. Il met le golfeur moyen en garde contre l’achat de bâtons directement du présentoir, ainsi que contre l’achat en ligne de bâtons neufs ou d’occasion.
Tous les experts en ce domaine disent la même chose. Nombre d’entre eux comparent même l’achat d’un jeu complet de bâtons à l’achat de vêtements. La comparaison est peut-être un peu banale, elle n’en demeure pas moins exacte.
L’homme canadien moyen mesure 5 pi. 8 po (1,73 m) et pèse 182 lb (82 kg). La femme moyenne fait environ 153 lb (69 kg) à un peu plus de 5 pi. 3 po (1,60 m). Il y a de bonnes chances que cela ne vous décrit pas, alors les chances sont aussi bonnes que les vêtements qui vont à ces Canadiens « moyens » ne vous iraient pas, non plus.
Dans ce cas, pourquoi donc jouer avec leurs bâtons de golf? C’est essentiellement ce que vous faites quand vous achetez des bâtons standard directement du présentoir.
Je mesure 6 pi. 2 po (1,88 m) et pèse 220 lb (100 kg), pas du tout dans la moyenne. Mes bâtons sont donc un peu plus longs que les bâtons « prêts-à-porter », l’angle au sol est légèrement redressé et les poignées sont un peu plus grosses. En vieillissant, j’ai choisi des tiges de fers ordinaires pour remplacer la version plus rigide que j’employais depuis des années. Et ne croyez surtout pas que ma femme de 5 pi. 4 po (1,62 m) s’est fait ajuster les mêmes bâtons que notre fille de 6 pi. 1 po (1,85 m). Dieu merci, elle a hérité de la beauté de ma femme et de ma grandeur, pas l’inverse!
Tout comme notre taille et notre âge, nos indices de handicap diffèrent, mais nous avons tous trois jugé que l’ajustement de nos bâtons constituait un investissement dans notre plaisir de jouer au golf, pas comme une dépense. Le fait de jouer avec les mauvais bâtons peut s’avérer décourageant et frustrant, voir dissuader quelqu’un de continuer de pratiquer ce sport merveilleux.
« Voulez-vous mieux jouer au golf? Faites ajuster vos bâtons, même si vous êtes mauvais sur le parcours », soutient Tony Covey, directeur de la rédaction de My Golf Spy, site indépendant d’analyse et d’évaluation de tout ce qui a trait au golf.
« Pas besoin de dépenser beaucoup d’argent d’entrée de jeu. À mesure que vous vous améliorez et que vos scores descendent, vous pouvez vous réajuster, soit en faisant modifier vos bâtons, soit en investissant dans un nouvel ensemble. Vous pouvez vendre vos anciens bâtons ou les échanger à l’achat des nouveaux. »
Covey met aussi en garde contre certaines fausses idées qui peuvent influencer les choix d’équipement.
« Ne vous laissez pas entraîner par des préjugés relatifs aux marques et tous les mythes qui circulent. Faites votre propre recherche, trouvez un spécialiste réputé et écoutez-le. »
Ian Fraser est fondateur et chef de la direction de TxG (Tour Experience Golf) établi à Toronto et bientôt à Mississauga, ON. Fort d’une longue expérience en ajustement de bâtons de golf, il a travaillé avec des débutants aussi bien qu’avec des superstars du sport comme Colin Montgomerie, Gary Woodland et Eduardo Molinari avant de venir s’installer au Canada pour mettre sur pied Modern Golf, une entreprise d’ajustement de bâtons à la fine pointe. En 2015, il a quitté Modern Golf pour fonder TxG.
Reconnaissant les compétences de Fraser, GOLF Magazine a classé TxG au deuxième rang des meilleurs ajusteurs de bâtons d’Amérique du Nord en 2020.
L’expert fait remarquer que la multiplication des technologies de conception et de fabrication des bâtons de golf fait en sorte qu’il est plus important que jamais de s’assurer d’un bon ajustement. Il existe plus de 30 000 combinaisons possibles pour élaborer « l’ordonnance » convenant le mieux au client qui souhaite posséder un jeu complet de 14 bâtons optimaux qui maximiseront son plaisir de jouer et abaisseront ses scores.
Une séance d’ajustement pour un sac de golf complet (du bois de départ au fer droit) prend 4 heures et demie. Une bonne partie de ce temps est consacrée aux discussions, analyses et conseils. Rassurez-vous: ce n’est pas un marathon de frappe de balles.
On n’est pas surpris de constater que cette philosophie est partagée par l’ancienne boîte de Fraser, Modern Golf, qui possède des succursales à Mississauga et Vaughan en Ontario, deux à Calgary et une à Vancouver.
Chez Modern Golf, TxG et les autres centres d’ajustement perfectionnés, la technologie employée telle que l’appareil ForeSight et autres dispositifs sophistiqués, est à la hauteur de l’expertise des êtres humains qui mettent la main à l’ajustement matériel des bâtons. Modern Golf, par exemple, applique le concept « guider/construire », où un entraîneur et un ajusteur accompagnent le client dans la salle d’ajustement, le premier pour analyser l’élan du client et le guider, le second pour construire chaque bâton à sa mesure. C’est sûr qu’une telle combinaison n’est pas bon marché, mais n’oubliez pas qu’il s’agit d’un investissement à long terme.
Chez Modern Golf, les frais d’ajustement de 400 $ pour un sac de golf complet sont supprimés si vous achetez tout un jeu de bâtons. Il en va de même pour chaque option d’ajustement offerte par l’établissement, allant d’un seul bâton comme le bois de départ ou le fer droit, aux ensembles de fers et de cocheurs.
Une fois prise votre décision de faire ajuster vos bâtons, Young recommande d’y aller à fond, sans lésiner.
« Une des choses que les gens ne réalisent pas, c’est le fait que 42 % des coups se jouent sur le vert, ajoute Young. Mais il y en a qui vont entrer dans une boutique de golf, faire l’essai de deux ou trois fers droits en frappant deux ou trois coups roulés, puis dépenser deux ou trois cents dollars pour un fer droit qui ne sera sans doute pas celui qui leur convient. Avez-vous besoin d’un fer droit large (mallet) ou étroit (blade)? Équilibré à la pointe ou sur la face? Quel angle d’ouverture vous convient? Quelle longueur? Quelle poignée? Quel est votre style de coup roulé? Voilà autant de questions nécessitant l’avis d’un expert. »
Et le spécialiste de poursuivre : « Et que dire de vos cocheurs? Quel est pour vous le bon écart entre chacun? Les angles de face sont-ils appropriés? Et qu’en est-il de l’angle de rebond de la semelle? »
Young croit qu’à défaut d’un bon ajustement personnalisé, bien des golfeurs débutants qui veulent aimer le jeu, mais qui sont mal équipés, se découragent. Si, par exemple, l’angle d’ouverture de face de ces fers que vous avez achetés pour une chanson est trop vertical, vous frapperez sans doute des crochets intérieurs. Ou si l’angle est correct, mais la tige trop rigide, habituez-vous à frapper des tas de fusées rase-mottes vers la droite.
« La pire erreur à faire, à tout niveau d’habileté, est d’acheter des bâtons qui “travaillent contre vous” », souligne Matthew Sim, le directeur des opérations de Modern Golf.
Si vous ne pouvez vous rendre aisément à l’un des centres d’ajustement mentionnés ci-dessus, il existe une foule d’autres options. Pour les golfeurs habitant loin des grands centres, sachez que les principaux fabricants offrent des applications d’ajustement en ligne pour tout l’équipement, allant des bâtons aux balles.
Il est aussi possible d’organiser une séance avec un membre de la PGA du Canada offrant des services d’ajustement. Il y en a un peu partout au pays. Si vous décidez d’acheter de nouveaux bâtons, les frais d’ajustement sont la plupart du temps éliminés.
Et puis, de nombreux clubs de golf offrent des journées de démonstration durant la saison de golf, où un ou plusieurs fabricants installent un kiosque sur le terrain d’exercice. « C’est une des meilleures façons pour les novices d’obtenir gratuitement les éléments de base d’un ajustement s’ils ne savent pas exactement ce qu’ils veulent », précise Young.
Tout comme il existe des options d’ajustement pour tous les budgets, il y a aussi des choix de bâtons pour toutes les bourses, même dans les centres haut de gamme comme TxG.
« Si, par exemple, le client arrive avec un budget de 900 $, nous allons lui donner le meilleur rapport qualité-prix pour ce budget, dit Fraser. Nous traitons tous nos clients avec la même considération, qu’il soit débutant ou pro. Il va de notre intérêt de nous assurer non seulement qu’il s’améliore, mais aussi qu’il ait plus de plaisir à jouer. »
Page de ressources sur la COVID-19
Déclaration de Nous sommes golf au sujet de la COVID-19
Nous sommes golf (L’Alliance nationale des associations de golf/NAGA) s’engage à assurer la santé et la sécurité de ses membres, golfeurs, employés, bénévoles et autres intervenants de l’industrie, ainsi que de tous les Canadiens et toutes les Canadiennes et des collectivités où ils vivent, travaillent et se divertissent.
La crise de la COVID-19 est une épreuve sans précédent pour les Canadiens. Nous sommes golf appuie pleinement les recommandations et les lignes directrices émises par Santé Canada, par l’Organisation mondiale de la santé et par les experts régionaux de la santé publique afin de freiner la propagation du virus. En tant que chefs de file d’une industrie qui, d’un océan à l’autre, emploie plus de 300 000 Canadiens et sert près de six millions de golfeurs, notre priorité demeure avant tout la santé et la sécurité de nos gens et de nos collectivités.
Les exploitants d’établissements situés là où le gouvernement n’a pas encore ordonné la fermeture temporaire des terrains de golf doivent prendre toutes les précautions possibles en matière de santé et de sécurité. Nous sommes golf prône aussi que, tout en prenant toutes les précautions de santé et de sécurité requises, il est impératif d’entretenir les terrains de golf pendant toute fermeture temporaire afin d’assurer leur bon fonctionnement en temps et lieu.
Nous attendons fébrilement des jours meilleurs, lorsque le moment sera venu pour les Canadiens et les Canadiennes de revenir à leur vie normale récréative, alors que les clubs et les parcours seront prêts à accueillir de nouveau les golfeurs dans leurs allées.