La semaine Adopter une école résulte en 70 adoptions pour le Golf en milieu scolaire

Golf in Schools
(Golf Canada)

Dans la foulée de la Semaine Adopter une école, Golf Canada est fière d’annoncer que 70 adoptions ont été réalisées durant cette période, grâce aux efforts des partenaires de l’industrie et des fervents du golf d’un bout à l’autre du pays.

Au total, ce sont 8 400 élèves des niveaux élémentaire, intermédiaire et secondaire qui seront ainsi initiés au golf par le truchement de Golf en milieu scolaire, un volet du programme Premiers élans, commandité par Acura.

La campagne nationale a reçu un appui de taille des partenaires de l’industrie du golf ─ les associations provinciales, la PGA du Canada et l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf (ANPTG).

Golf en milieu scolaire

Aussi, grâce à la contribution importante de l’Association canadienne de golf sénior (CSGA), qui continue de soutenir le programme Adopter une école. Ces derniers ont effectivement parrainé une école supplémentaire pour les 30 premières adoptions effectuées durant cette semaine. En trois ans d’existence, cette initiative de la CSGA a permis d’adopter 78 écoles additionnelles à travers le pays.

Golf Town, le détaillant officiel de Premiers élans, commandité par Acura, continuera d’amasser des fonds dans ses magasins de détail à travers le pays jusqu’au 30 juin.

Depuis le lancement du programme en 2009, les adoptions comptent pour près de 50 % des quelque 3 500 écoles impliquées dans Golf en milieu scolaire. Selon Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada, ce chiffre représente une occasion rêvée de bâtir des rapports avec la communauté.

« Nous espérons que les adoptions dans le cadre de Golf en milieu scolaire contribueront à établir un lien entre les établissements de golf et les écoles des diverses communautés canadiennes, a-t-il dit. Ces rapports entre ces deux parties faciliteront l’exécution du programme tout en permettant aux établissements d’augmenter le nombre de leurs membres à moyen terme. »

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Johnson regagne le 1er rang mondial grâce à une victoire à la Classique St. Jude

Dustin Johnson
Dustin Johnson(Photo by Andy Lyons/Getty Images)

MEMPHIS, Tenn. – Dustin Johnson a catégoriquement repris le premier rang mondial, dimanche, en concluant sa ronde finale avec un aigle de 170 verges au dernier trou pour s’emparer du titre de la Classique St. Jude avec une avance de six coups.

Johnson a remis une carte de 66 (moins-4) pour mettre la main sur son deuxième titre du circuit de la PGA cette année et son 18e en carrière, afin de regagner le premier rang mondial qu’il avait détenu durant 64 semaines consécutives avant de le perdre le mois dernier. Le champion a terminé sa ronde finale avec un aigle, trois oiselets et un boguey, affichant un pointage cumulatif de moins-19.

Andrew Putnam a amorcé la dernière ronde du tournoi à égalité au sommet du classement pour la première fois de sa carrière. Il a remis une carte de 72 pour terminer à moins-13.

Se préparant pour l’Omnium des États-Unis, Johnson s’est forgé une avance dès le premier trou, alors que son plus coriace adversaire, Putnam, a commis un double-boguey.

Le Canadien Nick Taylor, d’Abbotsford, C.-B., a connu sa meilleure journée du week-end, terminant au 30e rang en vertu d’une ronde de 66. Ben Silverman (75), de Thornhill, Ont., et Corey Conners (76), de Listowel, Ont., ont été relégués respectivement au 67e et au 68e rang.

Circuit LPGA

Annie Park remporte son tout premier titre en LPGA à la Classique ShopRite

Annie Park
GALLOWAY, NJ - JUNE 10: Annie Park pretends to take a selfie with the trophy after winning the ShopRite LPGA Classic Presented by Acer on the Bay Course at Stockton Seaview Hotel and Golf Club on June 10, 2018 in Galloway, New Jersey. (Photo by Michael Cohen/Getty Images)

GALLOWAY, N.J. – Annie Park a disputé une ronde finale de 63 (moins-8) pour mettre la main sur le titre de la Classique ShopRite du circuit de la LPGA, dimanche.

Il s’agissait de se premier titre au sein du circuit professionnel féminin. La New-Yorkaise a devancé par un coup sa plus proche rivale Sakura Yokomine.

Âgée de 23 ans, Park a réussi un aigle et six oiselets sur les verts du Stockton Seaview pour terminer le tournoi avec un pointage cumulatif de moins-16, à un coup du record du tournoi.

Yokomine, vainqueure de 23 événements au sein du circuit japonais de la LPGA, tentait de compléter son parcours avec un score de 59, mais a connu quelques ennuis au 18e trou, une normale-5, et a inscrit un 61 à sa carte.

Originaire du New Jersey, Marina Alex (64) a pointé au troisième rang après avoir réussi un trou d’un coup au 17e trou, une normale-3. Sei Young Kim, qui a battu le record du tournoi dimanche matin lorsqu’elle a complété sa deuxième ronde avec deux oiselets consécutifs pour un score de 61, a disputé une ronde finale de 70, terminant au quatrième rang, à moins-13.

Brooke Henderson a obtenu le meilleur résultat canadien, pointant au 28e rang grâce à une ronde de 69. Sa compatriote Anne-Catherine Tanguay a été reléguée huit rang en dessous, malgré un pointage de 67.

Circuit LPGA

Nordqvist, Diaz et Herbin se partagent la tête à la Classique ShopRite

Anna Nordqvist
Anna Nordqvist(Photo by Michael Cohen/Getty Images)

GALLOWAY, N.J. – La double championne Anna Nordqvist a remis une carte de 66 (moins-5), vendredi, pour se hisser en tête du classement, à égalité avec Laura Diaz et Celine Herbin, à la Classique ShopRite du circuit de la LPGA.

Nordqvist avait mis la main sur le titre du tournoi en 2015 et en 2016, sur les verts du Stockton Seaview’s Bay et a terminé au deuxième rang l’an dernier. La Suédoise de 30 ans a conclu sa ronde sans boguey avec un oiselet sur une normale-5.

Âgée de 43 ans, Diaz a profité du temps un peu plus clément, et d’une accalmie du vent pour se tailler une place au premier rang.

Herbin a quant à elle réalisé deux oiselets sur les deux derniers trous.

Lydia Ko, In-Gee Chun et la gagnante du tournoi ANA Inspiration Pernilla Lindberg, ont terminé à un coup de la tête, de même que Sandra Gal, Su Oh, Beatriz Recari, Amy Yang et Marina Alex. La championne en titre In-Kyung Kim, a disputé une ronde de 68.

Britanny Marchand a obtenu le meilleur résultat canadien, terminant à égalité au 28e rang en vertu d’un score de 69. Maude-Aimée Leblanc (70), Anne-Catherine Tanguay (71) et Brooke Henderson (71), les autres représentantes de l’unifolié, pointent respectivement au 49e et au 66e rang.

Dustin Johnson joue 63 et prend les commandes à la Classique St. Jude

Dustin Johnson
Dustin Johnson(Photo by Andy Lyons/Getty Images)

MEMPHIS, Tenn.Dustin Johnson a remis une carte de 63 (moins-7), son plus bas pointage de l’année, et il a pris les devants par un coup après 36 trous à la Classique St. Jude, vendredi.

Une victoire au TPC Southwind permettrait à Johnson de retrouver le premier échelon de l’échelle mondiale avant l’Omnium des États-Unis. Il a inscrit quatre de ses sept oiselets et un aigle sur le neuf de retour, qu’il a complété en 29 coups. Il se retrouve à moins-10.

Ryan Blaum et Andrew Putnam ont joué des rondes de 64 et partagent le deuxième rang à moins-9, devant C.T. Pan (65) et Wesley Bryan (66) à moins-8.

Brandt Snedeker a aussi joué sa meilleure ronde de l’année avec un 62, soit un coup de plus que le record du parcours. Il se retrouve à moins-7.

Seamus Power occupait le premier rang avant la deuxième ronde. Il s’est contenté d’un score de 69 et est passé à moins-6.

Le double champion en titre Daniel Berger (71) n’a pas respecté le seuil de qualification pour les rondes du week-end.

Ben Silverman, de Thornhill, Ont., a inscrit un pointage de 69 pour grimper à égalité au 40e rang à moins-1, tandis que Corey Conners, de Listowel, Ont., et Nick Taylor, d’Abbotsford, C.-B., ont tout juste accédé aux rondes du week-end grâce à des rondes respectives de 72 et 70. Mackenzie Hughes (75), de Dundas, Ont., et David Hearn (69), de Brantford, Ont., ont vu leur tournoi prendre fin.

Ikejiani, George et Romancew prennent les commandes après le Jour 1 du Championnat du Québec Premiers Élans, commandité par Acura

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C’est au Club de golf de Lachute que débutait aujourd’hui le Championnat du Québec 2018 Premiers élans, commandité par Acura.

Un peloton complet attendait les organisateurs, puisque 87 garçons et 33 filles ont pris le départ par une superbe journée printanière dans les Basses-Laurentides.

Dans la division masculine, c’est Michael Ikejiani de Minesing, Ontario, qui a pris la tête en réalisant un score de 70, à deux coups sous la normale, en espaçant bien quatre oiselets et deux bogueys. Il fut rejoint en fin de ronde par Daniel George, de Richmond Hill en Ontario, qui a inscrit une marque de 71 après avoir calé l’oiselet au 18etrou. Il entamera donc la deuxième ronde à égalité en tête.

« J’ai frappé la balle très solidement et j’ai réussi quelques bons coups roulés. J’ai dû me démener quelque peu sur certains trous mais, en général, ç’a vraiment bien été, » confie Ikejiani, rencontré quelques secondes après qu’il eut remis sa carte de pointage aux officiels.

Un groupe de 6 golfeurs partageait le troisième rang après avoir joué la normale 72. Il s’agit de Rémi Chartier de Naples, Floride, Olivier Ménard de Salaberry-de-Valleyfield, Québec, Frédéric Rousseau de Longueuil, Québec, William Duquette de Laval, Québec Thomas Latter de Mississauga, Ontario et Brandon White, de Bourget, Ontario.

William-Philippe St-Pierre a réussi un trou d’un coup au 16e, une normale 3. Il s’agissait d’un premier as en carrière pour lui.

Du côté des filles, on assiste aussi à une chaude lutte derrière la meneuse Emily Romancew, native de Pierrefonds, Québec, qui a offert une solide performance de -2  aujourd’hui pour prendre les devants, en vertu d’un score de 70.

« Je suis vraiment contente de ma ronde aujourd’hui, avec les gros vents qui soufflaient. J’ai fait quelques bons putts et ça fait toujours du bien quand il y a des putts qui entrent dans la coupe. Je suis contente aussi d’avoir sauvé la normale au 16e, après avoir mis mon coup de départ dans le bois. J’ai hâte de jouer demain ! »

Au second rang, on retrouve Élizabeth Labbé, de Lévis, Québec, qui a inscrit une marque d’un coup au-dessus de la normale et réalisé un score de 73. Deux jeunes golfeuses partagent la troisième position, résultats de scores identiques de 75, soit trois coups au-dessus de la normale. Haley Yerxa d’Ottawa et Heather McLean de Port Williams, Nouvelle-Écosse, amorceront donc la journée de samedi à cinq coups de la meneuse. McLean, qui a dû faire un détour par Ottawa après avoir raté son vol d’Halifax hier, s’est donc bien tiré d’affaire malgré tout.

Les six premiers au classement de la division junior masculine obtiendront une exemption pour Championnat canadien junior masculin de 2018, qui aura lieu du 30 juillet au 2 août, au Medicine Hat Golf & Country Club de Medicine Hat, Alberta. Dans la division junior féminine, les six premières obtiendront un laissez-passer pour le Championnat canadien junior féminin de 2018, qui aura lieu du 31 juillet au 3 août, au Beach Grove Golf Club de Tsawwassen, C.-B.

Cliquez ici pour les résultats de la première ronde du Championnat du Québec Premiers élans, commandité par Acura.

Classique St. Jude: l’Irlandais Seamus Power est en avance par un coup ; Hughes E2

Mackenzie Hughes
Mackenzie Hughes (Andy Lyons/Getty Images)

MEMPHIS, Tenn. – Seamus Power a signé un oiselet au dernier trou et a joué 65, cinq coups sous la normale, jeudi, prenant ainsi un coup d’avance en tête, à la Classique St. Jude.

Onze golfeurs ont un seul coup de retard dont Phil Mickelson, Steve Stricker, Brooks Koepka et Mackenzie Hughes, l’un des cinq Canadiens en lice.

Power a obtenu six oiselets et a commis un boguey. L’Irlandais de 31 ans a joué son golf universitaire avec East Tennessee State University.

Classé 345e au monde, Power a conclu sa ronde avec une séquence de deux oiselets en trois trous.

Mickelson a brillé avec un aigle au troisième trou.

« On ne gagne pas un tournoi le jeudi, a dit ‘Lefty’. Mais ça se prend bien de ne pas être trop loin derrière. Si je réussis une autre bonne ronde, je devrais être en bonne position pour le week-end. »

Koepka est le champion en titre de l’Omnium des États-Unis, qui sera présenté la semaine prochaine, à Long Island.

Le double champion en titre Daniel Berger a joué 70, avec cinq oiselets et autant de bogueys. Il a commis trois bogueys à ses cinq premiers trous.

Les autres Canadiens à Memphis sont Corey Conners (68), Nick Taylor (70), Ben Silverman (70) et David Hearn (72).

Notes de Golf Canada

Cam Cole, l’éminente carrière d’un grand journaliste de golf

Leslie Dunning & Cam Cole
Leslie Dunning & Cam Cole (Chuck Russell/ Golf Canada)

Cam Cole semble avoir maîtrisé l’art de la retraite.

« Je joue beaucoup plus souvent que je ne l’ai jamais fait, dit-il entre deux parties à son nouveau club d’attache The Harvest, à Kelowna. Je golfe sans doute trois ou quatre fois par semaine. Depuis ma retraite, le sport n’a pas pris moins de place dans ma vie, bien au contraire, et j’adore ça. »

Pendant de nombreuses années, les Canadiens férus de golf ont savouré les articles finement ciselés de Cole sur les grands championnats du sport. L’auteur estime avoir couvert 66 tournois majeurs, sept éditions de la Coupe Ryder et six de la Coupe des Présidents, neuf de l’Omnium canadien et, à plusieurs reprises, l’Omnium féminin du Canada, avant de prendre sa retraite en décembre 2016 au terme d’une carrière exemplaire de 41 ans comme journaliste sportif parmi les plus estimés du pays.

Le 4 juin, au Bear Mountain Golf Club de Victoria, Cole reçoit le Prix de reconnaissance pour services exceptionnels de Golf Canada, en hommage à sa contribution au sport du golf. La cérémonie sera suivie d’une ronde de golf, ce qui fera sûrement plaisir au lauréat.

« Je n’ai pas l’impression de m’améliorer, mais j’aime toujours autant jouer », soutient Cole, un gaucher qui se vante d’un handicap de huit malgré le fait qu’il joue encore avec ses fers Ping Eye 2 vieux de 30 ans. « The Harvest a la réputation d’être un parcours très ouvert, facile à jouer. Mais j’ai toujours de la difficulté à faire de bons scores ici. J’ai joué quelques rondes près de la normale, mais j’en ai aussi eu quelques-unes autour de 84, 85. Ça dépend, quand on rate son coup au mauvais endroit, on peine beaucoup à s’en sortir. Et les verts sont très pentus, durs à jouer. Mais je me plais bien ici, il y a une belle bande de gars avec qui jouer et l’ambiance est très amicale. »

À titre de journaliste sportif, Cole a aussi, bien sûr, traité d’autres sports que le golf. Toujours présent aux séries de la coupe Stanley, il a couvert de nombreux championnats mondiaux de patinage artistique, des Super Bowls et des coupes Grey, en plus des 16 Jeux olympiques auxquels il a assisté. Mais le golf était son affectation préférée, en partie pour des raisons égoïstes.

« J’aimais mieux le golf parce qu’on n’y joue pas tard le soir, avoue-t-il. Comme vous le savez, l’heure de tombée est le pire aspect du boulot. C’est tellement plus facile, pour le cerveau, quand on a quelques minutes de répit pour penser avant d’être obligé de livrer l’article aux presses. Je crois qu’en général, on écrit mieux quand on a le temps d’y penser avant de produire une ligne ou un paragraphe sans avoir à se précipiter. »

Son collègue Michael Farber, qui a souvent œuvré aux côtés de Cole lors de grands évènements sportifs, a offert à son vieil ami le plus beau compliment en entrevue à partir de son domicile montréalais.

« J’aime mieux lire un article sur le golf écrit par Cam Cole qu’un texte d’un autre auteur sur n’importe quel autre sport, affirme Farber, collaborateur spécial de Sports Illustrated et essayiste pour TSN. Il possède un talent polyvalent et il a très bien écrit au sujet de nombreux sports, mais je crois que ce qui a fait de lui un si bon journaliste de golf, c’est qu’il s’avère un excellent golfeur, selon nos critères de simples mortels. Son QI golfique dépasse de loin celui de la plupart des autres personnes qui écrivent à ce sujet. »

Cole garde de bons souvenirs des nombreux tournois majeurs auxquels il a assisté, mais la première et la dernière victoire majeure de Tiger Woods sont parmi ses plus mémorables.

« Je crois que j’en étais à mon quatrième ou cinquième Tournoi des Maîtres quand Tiger a balayé le tableau en 1997, raconte Cole. Si je me souviens bien, le premier jour, il avait d’abord joué 40 sur le neuf d’aller, et tout le monde était déçu. Puis, au retour, le voilà qui inscrit 30 ou quelque chose du genre, et à partir de là, il a mené jusqu’à la fin. Et puis il y a eu son dernier tournoi majeur – j’espère que ce n’est pas le dernier de sa carrière, mais ça se pourrait – qu’il a gagné à Torrey Pines, en 2008, malgré sa jambe éclopée. Ces deux hauts faits de sa carrière étaient exceptionnels à voir. »

Cam Cole

Cole souligne également le dernier Omnium britannique qu’il a couvert, en 2016, quand Henrik Stenson et Phil Mickelson se sont affrontés en un duel épique au Royal Troon, en Écosse.

« Je pense que c’est le meilleur duel de golf que j’ai jamais vu », dit-il, avant d’ajouter que son plus beau souvenir de golf lui vient de Kelowna, où il habite maintenant, et de son bref rôle de cadet pour Jack Nicklaus lors de l’inauguration du Bear Course à l’Okanagan Golf Club. « Ça, c’était vraiment spécial! »

Tout aussi spécial est le fait que Cole a eu l’occasion de jouer plusieurs parcours hôtes des tournois majeurs qu’il couvrait. Son nom a été tiré à trois reprises, parmi les journalistes, pour la ronde du lundi matin suivant le Masters à Augusta.

Cole ne s’ennuie pas autant de l’écriture qu’il le craignait. « Ça m’étonne un peu, dit-il, mais je crois qu’après deux ou trois ans de coupures de personnel à la rédaction, le plaisir de travailler à la presse écrite s’était beaucoup dissipé vers la fin. On m’a offert quelques occasions d’écrire, ici et là, mais je n’en avais plus envie. »

Et ça n’a pas été aussi difficile qu’il pensait de regarder les tournois majeurs à la télé. « Il m’arrive parfois de m’ennuyer de l’action, reconnaît Cole. L’an passé, j’aurais adoré être sur place pour voir Sergio Garcia triompher au Tournoi des Maîtres, parce que son histoire, au fil des ans, est fascinante. J’aime regarder le golf, mais honnêtement, quand on assiste à un majeur en tant que journaliste, on passe la moitié de son temps assis devant un écran de télé et un clavier, à écrire son papier. Je trouve ça assez sympathique de relaxer dans mon salon avec ma bière, devant mon propre écran, pour regarder les tournois de golf. »

Mais Cole aurait bien aimé aller à Carnoustie pour assister à l’Omnium britannique cet été, sauf que ce sera trop tard. Sa femme et lui ont en effet prévu une grande virée automobile à travers l’Irlande du Nord, la République d’Irlande, le Pays de Galles, l’Angleterre et l’Écosse en juin, avec un peu de golf au fil du chemin et un détour à Carnoustie pour rendre visite à un ami.

Cole compte jouer entre autres le parcours de l’ancien club d’attache de Rory McIlroy, Holywood, en Irlande du Nord. « Je souhaite jouer sur des terrains où, pour la plupart, je n’ai jamais frappé une balle », précise Cole qui, selon ses estimations, a joué sur au moins 100 parcours en Grande-Bretagne.

Les honneurs n’ont pas manqué, dans la vie de Cole, pour reconnaître la qualité de son œuvre. L’automne dernier, le Temple de la renommée du hockey l’a intronisé dans son aile médias et à deux reprises, Sport Media Canada lui a décerné son prix de Journalisme exceptionnel. Cole a pourtant l’impression de ne pas tout à fait mériter ces louanges.

« Quand on est un généraliste du journalisme sportif, on reçoit ce genre de nomination pour un sport en particulier et on ne sent pas qu’on le mérite vraiment. Un hommage pour le golf me rend perplexe. Qu’ai-je fait pour le golf? Je retire davantage du golf que j’en donne. Ce sport a été bon pour moi. Mais en même temps, c’est une belle surprise et un grand honneur. »

Notes de Golf Canada

Le golf prend son élan sur la colline du Parlement

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Aujourd’hui, à l’occasion de la première Journée nationale du golf au pays, les Canadiens sont invités à s’élancer sur la Colline du Parlement pour participer aux activités interactives Nous sommes golf. Des professionnels de la PGA du Canada seront sur place pour donner des conseils de golf aux intéressés et partager avec des élèves de la région d’Ottawa leur enthousiasme à l’égard du sport.

L’événement annuel vise à sensibiliser le public et les décideurs du gouvernement aux nombreux impacts positifs de l’industrie du golf pour la santé, l’économie, la société, l’environnement et la bienfaisance partout au Canada.

« Le golf est un sport pour tous. Non seulement y a-t-il plus de Canadiens qui jouent au golf qu’à tout autre sport de participation, mais notre industrie est un puissant moteur économique, créateur d’emploi et collecteur de fonds caritatifs, souligne Jeff Calderwood, président de Nous sommes golf. En cette Journée nationale du golf, nous voulons célébrer notre beau sport en compagnie de tous les Canadiens qui se joindront à nous sur la Colline du Parlement pour s’élancer dans le golf! »

La conversation traitera des bienfaits pour la santé du golf : une ronde typique de 18 trous représente huit à dix kilomètres de marche brûlant 2 000 calories. L’intendance environnementale du golf est importante, aussi, car plus de 175 000 hectares d’espaces verts, dont 30 000 d’habitats sauvages vierges, sont sous la tutelle des administrateurs de plus de 2 300 terrains de golf.

La Journée nationale du golf mettra également l’accent sur le golf junior, un sport qui aide les enfants de tout âge à acquérir d’importantes compétences de vie. Des programmes comme Adopter une école et Amenez un enfant au terrain de golf seront mis en évidence sur la pelouse de la Colline du Parlement durant la journée. De plus, 37 % des 126 000 Canadiens qu’emploie l’industrie golfique sont de jeunes étudiants.

Plus qu’un sport formidable, le golf est une industrie hautement développée dont l’impact économique est considérable, en tête de tous les sports de participation au Canada. Le golf injecte 14,3 milliards $ dans le PIB canadien chaque année et le tourisme en profite pour une bonne part, les golfeurs canadiens effectuant plus d’un million de voyages avec séjour annuellement et dépensant 2,5 milliards $ en voyages de golf au pays. Les golfeurs étrangers, eux, y ajoutent un autre 1,6 milliard $ l’an en tourisme associé au golf.

« Nous avons bien hâte d’accueillir les mordus de golf, les élèves de la région et la population en général aux activités Nous sommes golf sur pelouse du Parlement. Ils y verront à quel point l’expérience golfique est un atout majeur pour le Canada, a ajouté le chef de la direction de Golf Canada Laurence Applebaum. Notre sport apporte tellement, et de tant de façons, aux collectivités d’un océan à l’autre, que ce sera un réel bonheur d’échanger à ce sujet en cette Journée nationale du golf. »

Les activités de golf se dérouleront sur la pelouse du Parlement de 9 à 17 heures mardi le 29 mai 2018.

Brooke Henderson Circuit LPGA

Reposée, Brooke Henderson vise un 2e titre majeur à l’Omnium des États Unis

Brooke Henderson
Brooke Henderson (Darren Carroll/Getty Images)

Brooke Henderson a disputé plus de tournois au circuit de la LPGA que n’importe qui d’autre ces deux dernières années. Il était donc étonnant de la voir rater un tournoi en plein milieu de la saison la semaine dernière.

Mais avec l’Omnium féminin des États-Unis qui se met en branle jeudi au club de golf Shoal Creek de Birmingham, en Alabama, la jeune Canadienne voulait s’assurer d’être aussi bien préparée que possible pour ce qui est généralement le test le plus difficile du circuit.

« Les tournois majeurs apportent un petit plus, a déclaré la golfeuse originaire de Smiths Falls, en Ontario, qui a fait une pause au lieu de disputer le tournoi Volvik à Ann Arbor, au Michigan.

« C’est une atmosphère complètement différente et c’est une sensation unique au monde de savoir que vous y participez et que vous avez une opportunité de remporter un titre majeur. Ma victoire en 2016 a été la chose la plus formidable. J’ai vraiment hâte au jour où je pourrais mettre la main sur un autre trophée majeur. »

Henderson, âgée de 20 ans, a gagné son seul titre majeur au Championnat de la LPGA en 2016, quand elle a eu raison de la no 1 mondiale Lydia Ko en prolongation. Elle a mérité six autres vicitoires au circuit de la LPGA, y compris une fois cette année au championnat Lotte en avril.

Henderson est retournée chez elle à Naples, en Floride, la semaine dernière afin de s’habituer au type de gazon différent sur lequel elle va jouer cette semaine, avec la chaleur du début de juin.

En 2013, alors qu’elle n’avait que 15 ans, Henderson s’est qualifiée pour l’Omnium féminin des États-Unis et elle est parvenue

à accéder aux deux dernières rondes pour la première fois au circuit de la LPGA. Son meilleur résultat demeure une égalité à la cinquième place, survenu en 2015.

« L’Omnium des États-Unis a toujours été spécial pour moi, a déclaré Henderson. Certains tournois représentent un petit quelque chose de plus et votre confiance en est rehaussée. C’est ce que je ressens à ce tournoi. »

Défi supplémentaire

Le club Shoal Creek a l’habitude de tenir de grands événements, notamment les championnats de la PGA en 1984 et 1990. Mais Shannon Rouillard, la directrice de l’Omnium féminin des États-Unis, affirme que le tournoi de cette semaine sera unique.

Elle a expliqué que l’Association de golf des États-Unis a délibérément resserré certaines allées et a également ajouté quelques zones où le gazon est coupé plus court autour des verts.

Mme Rouillard, qui a également dirigé le championnat féminin amateur des États-Unis, se souvient d’avoir observé Henderson alors âgée de 14 ans et elle affirme que c’est une incroyable golfeuse. Elle estime néanmoins qu’elle aura besoin d’être à son mieux cette semaine.

« Elle frappe la balle avec puissance, et elle est habile sur les verts… mais elle devra toutefois réussir ses coups, réfléchir aux particularités du parcours et gérer son jeu en conséquence », a analysé Rouillard.