L’industrie canadienne du golf lance la « Journée nationale du golf »
OTTAWA – Les associations nationales de golf du Canada ont annoncé aujourd’hui la première Journée nationale du golf, un événement annuel visant à sensibiliser le public et les décideurs du gouvernement aux nombreux impacts positifs de l’industrie du golf.
« Les Canadiens jouent au golf plus qu’à n’importe quel autre sport de participation et notre industrie vient au premier rang comme moteur économique, créateur d’emploi et collecteur de fonds pour des œuvres de bienfaisance, souligne Jeff Calderwood, président de l’alliance nationale des associations de golf et “Nous sommes golf”. Et cela s’ajoute à la diversité du golf, à ses bienfaits pour la santé et à son intendance de l’environnement pour créer ce message vraiment positif que nous souhaitons communiquer. »
La Journée nationale du golf, qui aura lieu pour la toute première fois au Canada le 29 mai prochain, sera l’occasion pour les leaders de l’industrie de discuter des divers bienfaits du sport avec les députés, les sénateurs et les conseillers politiques à Ottawa. La veille, une réception sera donnée en soirée à l’édifice du Parlement, et la journée d’activités de golf interactives qui suivra, organisée par “Nous sommes golf” sur la pelouse devant le Parlement, permettra aux députés et visiteurs de se familiariser avec l’expérience golfique. Cette journée d’activités comportera un volet axé sur le golf chez les jeunes.
« Nous avons bien hâte à cette journée sur la Colline du Parlement et nous croyons que les membres de tous les partis seront impressionnés de voir l’impact positif qu’a le golf dans presque toutes les circonscriptions au Canada, ajoute le chef de la direction de Golf Canada Laurence Applebaum. Le golf apporte tellement aux collectivités d’un océan à l’autre, ce sera formidable de partager cette vision lors de la Journée nationale du golf. »
Pour plus de renseignements sur Nous sommes golf, rendez-vous à www.noussommesgolf.ca.
La Golf Mentor Academy honorée du titre d’Établissement de l’année Premiers élans
WINNIPEG – Golf Canada est ravie d’annoncer que la Golf Mentor Academy a reçu le titre d’Établissement de l’année Premiers élans commandité par Acura pour la saison 2017.
La Golf Mentor Academy, située juste au sud de Winnipeg, remporte l’honneur en raison du grand succès de sa programmation de Premiers élans — le programme de golf junior du Canada. Sous la direction des professionnels Glen Sirkis et Adam Boge de la PGA du Canada, la Golf Mentor Academy a démontré son excellence dans la livraison de la programmation de Premiers élans.
« C’est avec grand plaisir que Golf Canada souligne les réalisations impressionnantes du personnel de la Golf Mentor Academy en ce qui a trait au golf junior, » a déclaré Jeff Thompson, le directeur en chef du sport de Golf Canada. « Glen et Adam ont démontré leur excellence quant au programme Premiers élans et nous sommes fiers de célébrer leur réalisation d’être l’un des meilleurs établissements de golf junior au pays. »
Plus de 2 000 golfeurs et golfeuses juniors ont participé à l’un ou l’autre des volets de la programmation de Premiers élans à l’académie, dont le Défi junior d’habiletés, le Club des filles et Apprendre à jouer. Grâce à l’outil de création de rapports en ligne, les élèves ont pu obtenir une casquette de couleur Puma gratuite après leur graduation de chacune des quatre étapes du volet Apprendre à jouer du programme.
Une partie des succès du programme repose sur l’organisation de plusieurs initiatives de notre stratégie de « Connectivité », qui permet de mettre en contact les établissements de golf avec des écoles de leurs régions. En 2017, la Golf Mentor Academy a visité huit écoles des environs de Winnipeg et en a accueilli une à domicile. Cela représente un total de neuf des 192 initiatives de « Connectivité » administrée en 2017.
La Golf Mentor Academy est le cinquième établissement de golf canadien qui reçoit le prix d’Établissement de l’année Premiers élans. C’est aussi la deuxième fois que la palme est octroyée à Sirkis, qui avait reçu le titre lors de sa première attribution en 2013.
« Au nom de la PGA du Canada et de ses 3 700 membres, j’aimerais féliciter Glen, Adam et leur personnel d’avoir remporté le prix de l’Établissement de l’année Premiers élans, » affirme Kevin Thistle, le chef de la direction de la PGA du Canada. « Il est important de souligner le travail acharné des professionnels de la PGA du Canada pour faire évoluer le sport du golf au Canada par l’entremise de la programmation Premiers élans. »
En 2017, la programmation de Premiers élans fut administrée dans 548 établissements de golf, auprès de 83 000 élèves inscrits. Depuis 1996, c’est plus de 1,4 million d’enfants qui ont été initiés au golf au moyen du programme de golf junior Premiers élans.
Pour savoir comment participer à Premiers élans, cliquez ici.
La croissance de votre club passe par le golf junior
Si vous souhaitez connaître l’enfant prodige du programme Premiers élans commandité par Acura, de Golf Canada, il vous faudra regarder du côté de Stephanie Sherlock.
Bon, d’accord, c’est certain qu’à près de 31 ans déjà, on ne peut plus vraiment parler d’un « enfant prodige », mais elle demeure en nomination pour le titre pour plusieurs raisons.
Ses premiers souvenirs de golf compétitif remontent à sa participation aux tournois Premiers élans de sa province natale, l’Ontario, et du Québec voisin. C’est là qu’elle a pris son envol vers une carrière junior et amateur jalonnée de succès. Elle fut membre de l’Équipe nationale du Canada entre 2006 et 2010 et gagna deux fois la palme de meilleure golfeuse amateur au pays, remporta le Championnat amateur féminin du Canada en 2007 et fut choisie au sein de l’Équipe amateur internationale du Canada en 2008. Après son séjour à l’Université de Denver, où elle reçoit le titre d’athlète « All-American », elle évolue pendant trois ans sur le circuit de la LPGA avant de déterminer qu’elle n’est pas faite pour la vie de golfeuse professionnelle.
Stephanie revient ainsi dans son patelin de Barrie, Ontario, pour travailler au club de golf où elle a fait ses débuts : le club Simoro Golf Links, propriété de ses parents Dave et Angela.
« Je venais à peine de revenir au club quand j’ai regardé autour de moi et me suis dit, sapristi, il n’y a presque pas de jeunes ici » se souvient-elle. Elle se tourne alors vers certains propriétaires et pros de clubs plus établis, qui ont des programmes de golf junior bien rodés, afin de découvrir leur secret.
Au-delà de leur dévouement commun au développement du golf, il y a un autre atout dans leur jeu : la programmation multifacette de Premiers élans.
La portée et l’envergure du concept Premiers élans est impressionnante et se déploie depuis les très jeunes golfeurs novices jusqu’aux échelons compétitifs amateurs de haut niveau. Depuis sa création en 1996, plus d’un million de jeunes golfeurs ont participé à l’un ou l’autre des volets du programme Premiers élans comme Apprendre à jouer, les cours mobiles, les championnats Premiers élans, le Défi junior d’habiletés, le Club des filles, la Ligue de golf junior de la PGA, ainsi que l’épatante initiative de terrain, Golf en milieu scolaire.
Golf en milieu scolaire est offert dans plus de 3 000 écoles primaires et 350 écoles secondaires à travers le pays. Le programme propose une initiation aux éléments de base du golf par le biais du curriculum d’éducation physique, avec l’aval de l’organisme Éducation physique et santé Canada. Près de la moitié des écoles participantes y sont invitées grâce au projet « Adoptez une école », qui voit un individu, un club de golf ou une entreprise effectuer un don pour faire bénéficier l’école du programme.
(Cliquez ici pour consulter l’étendue de la programmation offerte dans le cadre de Premiers élans commandité par Acura.)
Une partie intégrante des succès de Premiers élans repose sur la stratégie de « Connectivité », qui permet de rapprocher les écoles et les établissements comme les clubs de golf et les terrains d’entraînement.
Sherlock partage ses connaissances avec des écoliers de la 1ère à la 5e année de cinq écoles de la région qui font partie du programme Golf en milieu scolaire. Résultat, dit-elle, le club Simoro a vu la participation des juniors et des familles augmenter de manière considérable.
« Nous devons consacrer plus d’énergie à convaincre les jeunes de jouer au golf, pas seulement parce que nous avons l’avenir du sport à cœur, mais aussi parce que nous devons assurer l’avenir de notre industrie. Nous croyons que ce sera un investissement profitable à long terme. L’appui et le matériel que nous recevons de Premiers élans sont fantastiques ! »
Son message fait écho d’un océan à l’autre.
Wayne Allen, de Corner Brook, Terre-Neuve, s’occupe de trois programmes juniors à moins d’une heure de route de son club, le Blomidon Golf and Country Club. Tout comme Sherlock, il présente le programme Golf en milieu scolaire dans cinq écoles locales chaque hiver et constate son impact positif.
« Il y a six ans, le terrain de neuf trous de Deer Lake n’avait pas de programme pour les juniors, » confie Allen, qui participe au programme Golf en milieu scolaire depuis 10 ans et dont le propre club a remporté l’honneur de l’Établissement par excellence Premiers élans en 2014. « Nous avons lancé le programme avec seulement six jeunes. L’année suivante, il y en avait 20. Cet hiver-là, nous avons visité des écoles pour la première fois et, l’été d’après, nous avions 60 participants dans notre programme junior. »
Un bond de mille pour cent, en à peine deux ans. Impressionnant, dites-vous ?
Et l’impact s’observe au-delà du simple taux de participation chez les jeunes. Une des conséquences positives de l’explosion du golf junior fut le lancement par Blomidon de deux nouvelles catégories d’adhésion au club : une catégorie intermédiaire pour les enfants plus âgés et une catégorie pour les familles. Cette dernière s’est avérée nécessaire, selon Allan « parce que les parents venaient reconduire leurs jeunes au golf puis allaient prendre le lunch sur notre terrasse en attendant que leurs enfants aient terminé. Éventuellement, ils se sont dit, hé, qu’est-ce que je fais ici alors que je pourrais être en train de jouer au golf ! Le niveau d’adhésion a bondi et c’est dû à nos programmes pour les juniors. »
Pour en savoir plus au sujet de Premiers élans commandité par Acura, communiquez avec Adam Hunter en lui écrivant à ahunter@golfcanada.ca ou faites-lui signe sur Twitter.
Zach Johnson et Ryan Moore partagent la tête à l’Omnium du Texas ; Hearn E5
SAN ANTONIO – Zach Johnson a remis une carte de 65 (moins-7), vendredi, et il partage la tête avec Ryan Moore après deux rondes à l’Omnium du Texas.
Deux fois champion du tournoi, Johnson semblait n’aller nulle part avant de réussir une normale difficile au 13e trou, jeudi, puis d’enchaîner avec un aigle, une normale et trois oiselets consécutifs. Il a continué sur sa lancée vendredi avec cinq oiselets en l’espace de six trous sur le neuf de retour, un sixième oiselet au premier trou, puis un aigle au cinquième trou, quand sa sortie de fosse de sable a trouvé le fond de la coupe.
Il a commis une seule bévue lors de la deuxième ronde, un boguey
à son dernier trou.
Pour sa part, Moore a réussi trois oiselets à ses cinq derniers trous pour un score de 67. Il a ainsi rejoint Johnson à moins-9 après 36 trous.
Ils détiennent un coup d’avance sur Grayson Murray (69) et Andrew Landry (67).
Ben Crane (66), Martin Laird (65) et David Hearn (68), de Brantford, Ont., suivent à moins-6.
Corey Conners, de Listowel, Ont., et Ben Silverman, de Thornhill, Ont., font partie du même groupe à égalité au 48e rang à égalité à la normale à la suite de rondes respectives de 74 et 73.
Nick Taylor, d’Abbotsford, C.-B., et Mackenzie Hughes, de Dundas, Ont., n’ont pas respecté le seuil de qualification pour les rondes du week-end.
La croissance du golf passe par l’inclusion et la diversité
Kris Jonasson possède plusieurs facettes. Elles sont toutes positives, quoique je ne peux me prononcer sur ses qualités de golfeur.
Mais sa franchise est sa plus admirable qualité.
Lorsqu’interrogé au sujet du besoin pour le monde du golf de promouvoir l’inclusion, sa réponse est on ne peut plus honnête :
« Il y a longtemps que le golf combat une mauvaise réputation. Et certains aspects sont justifiés. Il faut que notre sport s’adresse à tous, pas seulement aux hommes qui sont blancs et riches. »
Jonasson est à la tête de l’Association de golf amateur de la Colombie-Britannique depuis 1996. En 2004, il a mené, avec succès, une campagne visant à unifier les associations amateurs féminine et masculine de la province.
D’unifier les hommes et les femmes est une chose. Mais la nouvelle réalité de la diversité culturelle, c’est une autre paire de manches.
« Il y a quelques années, nous avons étudié la composition des joueurs qui participent à nos compétitions provinciales. Il y a des athlètes d’ascendance asiatique, moyen-orientale, autochtone… c’est une véritable mosaïque culturelle, » affirme Jonasson.
« Et puis on a regardé notre conseil d’administration. Cette diversité n’était absolument pas représentée. »
Après une période d’ajustement, les dirigeants de l’Association de golf de la Colombie-Britannique ont épousé cette diversité culturelle, comme en témoigne l’élection récente de Patrick Kelly, un autochtone, à titre de président. Leur conseil d’administration compte maintenant un professionnel du golf d’origine coréenne et un responsable des installations d’origine chinoise.
« L’avenir du golf dépendra de notre capacité à partager ce sport avec toutes les communautés, » affirme Jonasson.
Et il croit qu’éventuellement, « ce serait fantastique si, grâce à un effort soutenu, nous voyions des jeunes de toutes origines tomber en amour avec le sport et peut-être même y faire carrière, puis transmettre cet amour du golf à la génération suivante. »
Élue présidente de Golf Canada le mois dernier, Leslie Dunning a fait écho à cette réalité en créant un groupe de travail dans l’industrie du golf. Le groupe a récemment lancé une initiative innovante, la « Politique d’équité, de diversité et d’inclusion ».
Dévoilé en décembre, le préambule au document affirme que l’association « fait sien un environnement où l’équité, la diversité et l’inclusion sont les normes culturelles et où toute personne, quels que soient sa race, son ascendance, son lieu d’origine, sa couleur, ses origines ethniques, sa citoyenneté, ses croyances, son sexe, son orientation sexuelle, son identité de genre, son expression de genre, son âge, son casier judiciaire, son état matrimonial, sa situation familiale ou son incapacité, est respectée et appréciée à sa juste valeur. »
« Golf Canada cherche à créer un environnement accueillant qui encourage et soutient l’engagement dans le sport du golf, de manière à ce que la riche diversité de notre pays soit reflétée dans tous les aspects de notre organisation, » poursuit la présidente.
Dans le groupe de travail de 12 personnes mené par Dunning, il y avait des hommes et des femmes, des bénévoles et des membres du personnel, des représentants de Golf Canada et des associations provinciales, des professionnels de la PGA du Canada, de même que des propriétaires de terrains de golf.
« Les membres ont travaillé en duos qui effectuaient des recherches sur les groupes prioritaires quant auxquels nous souhaitions en savoir plus pour mener des initiatives visant les femmes, les personnes de minorités visibles, les groupes LGBTQ2+, les golfeurs handicapés, ceux provenant de différents groupes sociaux économiques et les juniors, » confie Dunning.
En addition à cette étude, trois de membres clés du groupe, soit Dunning, Liz Hoffman et Sue Vail, ont porté leur attention sur le développement de la Politique d’équité, de diversité et d’inclusion de Golf Canada. Dans le cadre d’un processus rigoureux, elles ont sondé ce qui était en place dans le monde du golf, du sport et dans d’autres organisations.
Souvent de fois, une politique ne vaut guère plus que le papier sur lequel elle est imprimée, une liste de souhaits qui, au pire, un vulgaire brouillon politically correct.
Mais Dunning est bien décidée à ce que cette Politique représente une exception.
« Nous avons exigé que les associations provinciales adoptent, adaptent ou développent une politique semblable. Nous nous en assurerons pendant les mois qui viennent. »
Lorsqu’elle a accepté la présidence de Golf Canada le mois dernier, Dunning a exprimé verbalement son engagement en ce sens.
« Il y a une diversité bien présente dans le monde du golf et il existe de nombreux groupes multiculturels qui se sont constitués pour jouer au golf. Nous voulons connaître ces groupes et nous engager envers eux pour déterminer comment nous pouvons les appuyer et définir des moyens de collaborer.
Au fur et à mesure que nous identifierons ces groupes, nous leur tendrons la main pour nouer des liens et mieux comprendre leurs besoins et leurs intérêts. Notre but est de devenir plus pertinents, pour plus de golfeurs, et leur procurer un environnement des plus accueillants. »
À 20 ans, Henderson est en voie d’établir une nouvelle marque du golf canadien
Brooke Henderson n’est plus qu’à trois victoires de devenir la golfeuse canadienne la plus décorée de l’histoire _ et elle n’a que 20 ans.
Après avoir signé sa sixième victoire en carrière sur le circuit de la LPGA dimanche au Championnat Lotte d’Hawaii, la joueuse originaire de Smiths Falls, en Ontario, est en voie d’éclipser la marque de huit, partagée par Sandra Post, Mike Weir et George Knudson.
« C’est fabuleux, quand j’y pense, d’être déjà aussi près que ça », a reconnu Henderson de Los Angeles, où elle participera à un tournoi cette semaine. J’adorerais obtenir quelques victoires supplémentaires cette saison, et ensuite on verra. »
Post, qui était âgée de 31 ans lorsqu’il a signé sa sixième victoire, a déclaré qu’Henderson s’était bien adaptée à la vie sur le circuit de la LPGA. Les récents succès d’Henderson n’ont pas surpris la joueuse intronisée au Temple de la renommée du golfcanadien.
Henderson dispute sa troisième saison dans les rangs professionnels, mais a indiqué qu’il était de plus en plus difficile de gagner sur le circuit de la LPGA. Aucune golfeuse n’a signé deux victoires jusqu’ici cette saison, contre trois sur le circuit de la PGA.
Même si elle a signé quatre top-10 cette saison, Henderson occupe présentement le 13e rang mondial.
Après le tournoi de cette semaine à Los Angeles, la Canadienne sera en action au cours des deux semaines suivantes à San Francisco et Dallas, avant de prendre une pause d’une semaine afin de rentrer
à Smiths Falls et de participer à un événement caritatif à Ottawa.
Henderson a aussi mentionné qu’elle prendra vraisemblablement une semaine de congé avant l’Omnium féminin des États-Unis, le prochain tournoi majeur au calendrier de la LPGA.
Le sommet de la science du golf
Si cous croyez que le conclave bisannuel du World Scientific Congress of Golf (WSCG) – le Congrès scientifique mondial du golf – n’intéresse que les experts à tête chercheuse, détrompez-vous.
La théorie des « effets de percolation » est peut-être contestable en économie, mais il ne fait aucun doute que les impacts de la recherche de pointe se font sentir à tous les niveaux du sport.
« Une bonne part de ce que nous faisons comme golfeurs – de notre façon d’exécuter notre élan à l’équipement que nous utilisons, en passant par nos habitudes d’entraînement et d’exercice – nous vient d’excellentes recherches », souligne Glenn Cundari.
Cundari, directeur technique de la PGA du Canada, préside le congrès de cette année qui se tiendra du 11 au 13 juillet prochain à l’Université de la Vallée du Fraser à Abbotsford, C.-B. Après avoir participé à son premier WSCG en Australie, en 2014, il a obtenu deux ans plus tard à St. Andrews, en Écosse, la permission de faire venir cette prestigieuse assemblée au Canada pour une première fois.
Le premier WSCG a eu lieu à St. Andrews, en 1990, et son objectif était de réunir « des chercheurs, des professionnels et des golfeurs qui s’intéressent au golfeur, au parcours de golf, à l’équipement et à la technologie du golf », selon le site Web de l’organisation, à www.golfscience.org.
« Les discours, conférences et exposés de recherche, ainsi que les ateliers et panels d’experts réputés ont pour but d’explorer divers sujets liés au golf et de présenter des concepts novateurs. Des conférenciers de partout dans le monde partagent leurs connaissances sur une plateforme de discussion permettant d’approfondir nos connaissances en matière de golf. »
Tout en reconnaissant que la recherche sur toutes les facettes du golf est assez répandue, Cundari parle du WSCG comme étant le Super Bowl de la science golfique. Le comité de sélection des conférenciers a reçu des dizaines de résumés de recherche à évaluer et de ce nombre, les candidats retenus seront bientôt annoncés, de même que l’ordre du jour du prochain congrès.
Cundari est persuadé que l’évènement constituera une extraordinaire occasion d’apprendre, non seulement pour ceux qui font de la recherche sur le golf, mais aussi pour les professionnels de la PGA et de la LPGA, en particulier ceux et celles qui œuvrent à l’enseignement et à l’entraînement. « On y met beaucoup l’accent sur l’enseignement et l’apprentissage, et nous croyons que ce congrès intéressera l’ensemble de la communauté golfique. »
Pour de plus amples renseignements ou pour vous inscrire, veuillez visiter le site Web de l’organisation, à www.golfscience.org, ou communiquer avec Cundari par téléphone au 705-492-2152 ou par courriel à wscg2018@gmail.com.
La Canadienne Brooke Henderson joue 69 et remporte le Championnat Lotte
KAPOLEI, Hawaï – La golfeuse canadienne Brooke Henderson s’est détachée de ses poursuivantes, samedi au club de golf Ko Olina, et a ajouté un sixième titre de la LPGA à son palmarès en remportant le Championnat Lotte.
Âgée de 20 ans, Henderson a remis une carte de 69 (moins-3) pour s’imposer par quatre coups. La golfeuse de Smiths Falls, Ont., n’est plus qu’à deux victoires du record de Sandra Post pour les titres en carrière par une Canadienne sur le circuit de la LPGA.
Détenant une avance d’un coup avant la ronde finale à la suite d’un score de 73 en troisième ronde, vendredi, Henderson a finalement conclu le tournoi à moins-12.
L’Espagnole Azahara Munoz a joué 67, le meilleur pointage du jour, et a terminé en deuxième position à moins-8.
La Chinoise et première golfeuse au classement mondial Shanshan Feng (71), la Sud-Coréenne Inbee Park (72) et la Thaïlandaise Ariya Jutanugarn (69) ont terminé à égalité au troisième rang à moins-7.
Malgré des averses et des bourrasques atteignant près de 50 kilomètres à l’heure, Munoz et Jutanugarn ont orchestré les seules véritables tentatives de remontée lors de la ronde finale. Toutefois, elles ont toutes les deux manqué de trous pour rejoindre Henderson.
Munoz a grimpé de 13 places au classement et n’était plus qu’à deux coups de la tête après avoir inscrit un cinquième oiselet, au 14e trou. Elle a ensuite enchaîné les normales et a tout de même obtenu son meilleur résultat en plus de quatre ans.
Jutanugarn a conclu au sein du top-10 pour une cinquième fois cette saison, mais est arrivée à court d’une huitième victoire en carrière. Elle a inscrit des normales sur chacun des 11 derniers trous.
Henderson a été la seule autre joueuse à boucler sa ronde en moins de 70 coups. Un boguey au 12e trou a resserré le classement, mais elle s’est ressaisie avec deux oiselets lors des quatre trous suivants.
Alena Sharp, de Hamilton, a inscrit un score de 72 pour grimper à égalité au 44e rang à plus-4. Maude-Aimée Leblanc, de Sherbrooke, et Brittany Marchand, d’Orangeville, Ont., ont terminé au sein d’un groupe à égalité au 50e rang à plus-5 à la suite de rondes respectives de 72 et 75.
Brooke Henderson maintient son avance d’un coup en tête au Championnat Lotte
KAPOLEI, Hawaï – Brooke Henderson a maintenu une avance d’un coup en tête après avoir connu sa part d’ennuis sur les verts du Championnat Lotte du circuit de la LPGA, vendredi.
Henderson, qui menait par cinq coups lors du virage, a requis quatre coups roulés au 16e trou, une normale-3, pour enregistrer un double-boguey, puis la Canadienne a commis un boguey sur le 18e vert. Elle a signé une carte de 73 (plus-1) qui l’a reléguée à moins-9 au cumulatif des trois premières rondes.
La golfeuse de 20 ans originaire de Smiths Falls, en Ontario, est
à la recherche d’une sixième victoire en carrière sur le circuit professionnel féminin, après avoir joué 68 et 66 lors des deux premières rondes à Ko Olina.
Mo Martin est deuxième après avoir complété le parcours en 72 coups. La championne de l’Omnium britannique féminin a effacé deux bogueys en réalisant un aigle au 13e vert, une normale-5.
La Japonaise Nasa Hataoka, qui est âgée de 19 ans, a joué 68 pour se retrouver en troisième place avec Inbee Park (71) à moins-7.
La favorite, Shanshan Feng, est à moins-6 en compagnie de Lizette Salas.
Michelle Wie, d’Hawaii, a grimpé de 13 rangs pour se retrouver 18e, après une ronde de 69.
Brittany Marchand, d’Orangeville, en Ontario, occupe le 41e échelon à plus-2 après avoir remis une carte de 74. Alena Sharp, de Hamilton, a elle aussi reculé au classement après avoir complété la ronde en 73 coups pour aboutir à plus-4 au total des 54 premiers trous.
Maude-Aimée Leblanc, de Sherbrooke, a joué 76 et occupe la 64e place à plus-5.
Golf et affaires : un mariage fécond
Si vous êtes golfeur et en affaires depuis un certain temps, alors ce blogue vous rappellera le vieil adage : je prêche à des convertis.
Vous comprenez la valeur inestimable de passer quelques heures presque ininterrompues, dans un décor bucolique, en compagnie de clients précieux, de collègues ou de confrères. L’essentiel est moins de jouer que de développer des relations.
Mais si vous êtes néophyte au golf ou en affaires, ou même les deux, alors vous auriez intérêt à poursuivre votre lecture.
Bien sûr, le golf est un sport, mais ce peut être un outil de travail aussi important qu’un téléphone intelligent. Peut-être même plus important, car il constitue une belle occasion de forger des liens personnels plutôt que virtuels.
Bien qu’il puisse sembler plus intimidant qu’un téléphone, le golf s’accompagne aussi d’un manuel de l’utilisateur. Il s’agit de le trouver. Voici votre « Petit guide du débutant ».
D’abord, oubliez les idées reçues : pas besoin d’être bon golfeur. Tout le monde a été débutant, à un moment ou à un autre. Demandez à un ami golfeur de vous dire où suivre des cours ou contactez un terrain de golf local. Après seulement quelques leçons, vous pourrez vous élancer sur le parcours.
Vous n’avez même pas besoin d’acheter vos propres bâtons, au début, car tous les établissements ou presque louent des équipements. Vous pouvez acheter une bonne paire de souliers de golf et quelques boîtes de balles, toutefois. Informez-vous auprès du professionnel de la PGA du Canada qui vous donne des cours.
(Avant d’aller plus loin, précisons que ceci s’adresse autant aux femmes qu’aux hommes. Il existe plusieurs ouvrages en anglais destinés aux femmes d’affaires qui souhaitent s’adonner au golf, comme Even Par: How Golf Helps Women Gain the Upper Hand in Business et On Course for Business: Women and Golf de Suzanne Woo. Le Réseau des femmes d’affaires du Québec propose aussi des activités golfiques à ses membres, et des classes de golf réservées aux femmes sont offertes dans bien des clubs.)
Rares sont les activités sportives qui, comme le golf, favorisent autant les interactions sociales. Et ceci ne concerne pas seulement le golf que vous pourriez jouer avec des relations d’affaires, mais aussi les liens que l’on tisse en jouant dans ses loisirs. En adhérant à un club, on rencontre d’autres membres, dont certains pourraient bien représenter des occasions d’affaires.
Le golf ne se résume pas à un simple élan du bâton. Si vous avez l’intention de golfer autant pour les affaires que pour vous amuser, vous devriez en connaître les règles de base, les mots et l’étiquette. Le Petit guide de Golf Canada est un excellent point de départ. Une autre source fiable d’information en anglais, accessible en ligne et très complète, est offerte par le journaliste de golf Brent Kelley sur le site de ThoughtCo. à Introduction to golf.
Voilà pour les premières étapes d’un mariage réussi entre le golf et les affaires. Essayez, et vous n’aurez plus peur de participer au tournoi de votre entreprise ni de recevoir vos clients sur le parcours. Et, qui sait? Vous jouerez peut-être pour le plaisir comme nous tous.