Des signes du printemps plus fiables que la Marmotte, Bubba a songé quitter et plus

Bubba Watson
Bubba Watson (Christian Petersen/Getty Images)

En même temps que le compte à rebours de la fin des Jeux olympiques, voilà que s’amorce aussi la saison des Salons de golf.

Entre deux compétitions et deux textes à Pyeongchang, on «joue» sur internet pour voir et préparer les chroniques de golf qui ne cessent pas sur golfcanada.ca et www.mongolf.ca

LA TRIPLE COURONNE CONDENSÉE

Avis à l’élite du golf québécois, organisez-vous donc tout de suite pour aiguiser votre jeu à sa plus fine pointe en prévision quinze jours (ou presque) qui vous attendent durant la première moitié de juillet.

L’agenda 2018 de Golf Québec condense la triple couronne un peu vite. Un bon amateur avec un emploi doit prendre des vacances ce qui devient moins évident avec une famille.

Ce sera les 3 et 4 juillet le Tunis à Royal Ottawa et son parcours refait par Neil Haworth, le Kent les 10 et 11 à Royal Québec en prélude au Championnat provincial au club Windmill, à l’Île Perrot, du 16 au 19.

Si les habitués du circuit amateur n’ont pas de calendrier à la portée au moment de lire ces lignes, on leur annonce que toutes  les journées compétitives sont en semaine pour la première fois.

Royal Québec devient le dernier à laisser la place aux membres le week-end.

À propos de l’ExpoGolf de la Rive-Sud, ce sera 24 et 25 à l’hôtel  Le Mortagne, à   Boucherville.

Selon le site internet des promoteurs, on dénombre entre une quarantaine et une cinquantaine d’exposants, dont beaucoup de clubs de golf.

D’autres  présentations de la sorte suivront à Gatineau-Ottawa, Montréal et Québec. On vous avisera des dates bien sûr.

À propos de la fin des J.O. en félicitant nos athlètes et le lancement des Salons, pas vrai que voilà deux indicatifs plus fiables que le truc de la marmotte pour la confirmation d’un printemps éventuel surtout avec la pluie et les hausses de météo allant jusqu’à 11 mercredi.

RETROUR À LA SANTÉ DE BUBBA 

On dit que les meilleures décisions sont parfois celles que l’on ne prend pas, ce qui est le cas de Bubba Watson, gagnant de l’Omnium Genenis à Los Angeles, en fin de semaine.

Avec la maladie et la perte de 20 livres pour chuter à 165 livres, ce qui est beaucoup sur un corps de 6 pieds et 3 pouces, le gaucher a considéré prendre sa retraite à 39 ans.   Il a chuté au 117e rang mondial. Il a considéré tout balancer si la santé ne revenait pas.

Saviez-vous que la moitié des dix victoires de Bubba, auteur de cartes de 68,70 65 et 69 pour moins 12, ont été remportées à deux endroits, soit trois à L.A. et au Tournoi des maitres (2)!

Une paire de 66 en fin de semaine a valu la 6e place au Britanno-Colombien Adam Hadwin, à quatre coups des grands honneurs.

Gardons-le bien à l’oeil ce joueur  de 5 pieds et 8 pouces, celui-ci ayant fini 3e au Challenge Career Builder à Palm Springs précédemment.

À OUBLIER POUR NOS FILLES ! 

Dans un résultat moins intéressant mais heureusement peu fréquent, aucune Canadienne n’était des rondes de la fin de semaine à la LPGA en Australie pour l’Omnium national.

L’insuccès inclut Brooke Henderson (72-76), Alena Sharp 74-76) et Anne-Catherine Tanguay (76-78).

Brooke et Alena ont poursuivi la route vers la Thaïlande alors qu’Anne-Catherine devait rentrer à moins d’avoir décidé de faire le voyage pour se soumettre aux qualifications, ce qui est toujours compliqué avec le nombre effarant de joueuses en Asie.

LE TIGRE ET LES «SNOWBIRDS»

Malgré la  déception de son élimination au tournoi Genesis de Los Angeles, Tiger Woods (72-76) surprend en s’inscrivant à la classique Honda au PGA National à Palm Beach, laquelle lance la séquence des rendez-vous de la PGA en Floride.

Vrai que Tiger est un voisin, mais il joue si rarement deux semaines de suite.

Huit des dix vingt premiers au monde sont inscrits. dont Rickie Fowler, champion en titre, Justin Thomas, Sergio Garcia et Rory McIlroy sont aussi sur la liste des têtes d’affiche.

On va voir s’il y a des Québécois aux qualifications. Yvan Beauchemin a jadis mérité sa place à la classique via ces préliminaires.

CITATION

«Avec tout ce qui survient autour de Tiger avec la foule, jouer en sa compagnie équivaut à concéder un demi coup par ronde au reste du peloton en partant».

– Rory McIlroy

Bubba Watson met un terme à sa séquence sans victoire et l’emporte à Riviera

Bubba Watson
Bubba Watson (Dylan Buell/Getty Images)

LOS ANGELES — Bubba Watson a mis un terme à sa séquence de deux ans sans victoire en remportant l’Omnium Genesis pour la troisième fois de sa carrière, dimanche.

Watson a réussi un oiselet au 14e trou et a terminé sa ronde finale avec une carte de 69 (moins-2), deux coups devant Kevin Na et Tony Finau.

Il s’agissait de sa première victoire en deux ans sur le circuit. Sa dernière victoire avait également été sur les allées du Riviera County Club.

Grâce à cette victoire, Watson se hisse dans le top 50 et sera éligible pour le Championnat du monde de golf qui aura lieu la semaine prochaine au Mexique.

Après avoir remis des cartes de 70 et 74 lors des deux premières rondes, le Canadien Adam Hadwin a inscrit un 66 à sa carte pour terminer à égalité avec Phil Mickelson et Cameron Smith au sixième rang.

Les autres représentants de l’unifolié, Nick Taylor (68) et Ben Silverman (73) ont terminé respectivement aux 41e et 53e rangs.

Jin Young Ko poursuit sa domination à l’Omnium féminin d’Australie

Jin Young Ko
Jin Young Ko (Daniel Kalisz/Getty Images)

ADELAIDE, Australie – Jin Young Ko a poursuivi sa domination à l’Omnium féminin d’Australie, remettant une carte de 71 (moins-1), samedi, pour augmenter son avance à quatre coups après trois rondes.

La Sud-Coréenne, qui a mené chacune des deux premières rondes de ce tournoi du circuit de la LPGA, a montré un pointage cumulatif de moins-11 sur le parcours du Club de golf Kooyonga.

La golfeuse australienne Hannah Green s’est hissée au deuxième échelon après avoir connu une ronde de 66, la meilleure de la journée.

Âgée de 21 ans, Green tente de devenir la première joueuse australienne à gagner cet événement depuis Karrie Webb, en 2014. Webb, qui participe à temps partiel à la saison 2018, n’a pu éviter le couperet vendredi.

Green a réussi un oiselet à ses trois premiers trous et elle en a inscrit un autre aux huitième et neuvième fanions. Elle a réussi deux autres oiselets sur le neuf de retour, mais elle a commis un boguey au 17e trou.

La Sud-Coréenne Hyejin Choi (70) se retrouve à égalité au troisième rang avec Sun Young Yoo, à cinq coups de la tête. L’Australienne la mieux classée du circuit, Minjee Lee (69), occupe la cinquième position à égalité avec la Japonaise Nasa Hataoka (72).

Lydia Ko, l’ancienne numéro un au monde, a joué 71 et elle accuse un retard de huit coups sur la meneuse, à égalité au 12e échelon.

En 1936, le meneur à L.A. était… Jules Huot. Et place aussi à l’actualité !

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Jules Huot (Golf Canada)

En cette semaine du tournoi Genesis, le nom commercial de l’Omnium de Los Angeles, saviez-vous qu’un Québécois se situait au sommet du classement à mi-chemin… en 1936. Il s’agit de Jules Huot.

Dans un très intéressant retour dans le temps, André Maltais rappelle que Monsieur Huot était, oui mesdames et messieurs, le co-meneur après 36 trous.

« Son 66 de la 2e journée l’avait placé sur un pied d’égalité, à 139, avec Art Bell et Harry Cooper, une vedette de l’époque », mentionne l’ami André, qui sait tout de la carrière du seul vainqueur de la province en PGA à l’Omnium General Brock en 1937.

André a été adjoint et plus tard le successeur de Monsieur Huot à titre de professionnel en titre à Laval-sur-le-Lac. Il est le biographe officiel de la légende dans son livre écrit en 2016.

«Monsieur Huot avait, finalement, terminé en 12e position. Il avait joué les deux dernières rondes avec le jeune Sam Snead. Cooper avait remporté la compétition avec un 274», poursuit notre historien.

« La bourse totale était de 8 000 $ et Cooper avait récolté 2 500 $, une somme énorme à l’époque. Je pense que Monsieur Huot avait gagné 40 $ », continue André Maltais, que l’on remercie pour les souvenirs… 82 ans plus tard, ce qui rend le récit encore plus précieux.

LE MULLIGAN… DE LA VIE 

L’expression est absolument vraie et propice à Bill Haas, impliqué dans un accident tragique survenu avant l’Omnium Genesis.

Le conducteur du véhicule Ferrari dans lequel il prenait place en retournant chez celui où il résidait, n’a eu aucune chance. Il est décédé sous l’impact.

Haas s’est retiré du tournoi Genesis. Il est retourné chez-lui en Caroline du Sud. Il a subi un choc certes, mais pas de fractures ce qui est un Mulligan et un miracle de la vie à la fois.

UN AS POUR LANCER LES 30 ANS DU VERSANT 

Le 30e anniversaire que le Centre de golf Le Versant célèbre cette année commence plus tôt pour une excellente raison.

Diane Di Menna, épouse du proprio Pascal qui a été très impliquée dans les opérations et le succès, a réussi un trou d’un coup au club Ospreys Point dans le secteur de Boca Raton, en Floride.

Bravo, d’autant plus qu’il s’agissait de son premier as.

À la barre de l’ensemble du complexe de 72 trous et tout le reste qu’elle dirige fort bien, leur fille Nadia mentionne que la date du 13 juillet sera celle d’une célébration spéciale dans le cadre des activités du 30e.

Pour poursuivre avec le volet des anniversaires, Mike Veilleux, professionnel émérite et très apprécié à la Vallée du Richelieu, s’est offert le jour de ses 71 ans une carte de… 71 à Titusville, aussi en Floride.

APPELLEZ-LE MONSIEUR LE PRÉSIDENT 

Ajoutez un titre au CV de Jordan Spieth. Suite à un vote, il est devenu le nouveau président du conseil des joueurs de la PGA, qui compte seize dirigeants. Billy Hurley III sollicitait aussi le poste.

Spieth succède à Davis Love III.

NOUVELLE DE… PYEONCHANG 

En cette deuxième semaine des Jeux, Max Oxford, longtemps Monsieur Titleist au Canada après avoir été à Milby et capitaine de la PGA du Québec, a un intérêt accru envers les Olympiques.

C’est que son fils est à PyeongChang. Lui et son groupe y ont invités par Sports Canada  et Air Canada.

Tim est le batteur du populaire groupe rock The Arkells, lequel joint Équipe Canada pour une série de spectacles destinés aux athlètes canadiens.

Ce n’est pas leur premier événement de l’année. Leur musique a été entendue au Super Bowl.

The Arkells est aussi en nomination dans trois catégories aux prix Juno.

Est-ce nécessaire de dire que Max Oxford, toujours actif sur les parcours des Cantons, est un papa très fier.

La période d’inscription du Championnat de Golf Canada est maintenant ouverte

Golf Canada flag
Parksville, BC — 03 June 2016 — Golf Canada branding at the Canadian University/College Championship at Morningstar Golf Club in Parksville, BC. (Photo: Chuck Russell/Golf Canada)

Revoilà la PGA du Quebec, version 2.0

PGA of Canada

Depuis longtemps attendue, la nouvelle s’avère on ne peut plus officielle puisqu’elle provient de Steve Wood, président de la PGA du Canada.

L’annonce aux professionnels du Québec a été faite via un message signé de la main du président.

Dans un spectaculaire rebondissement et à la totale stupéfaction des membres croyant que leur organisme était en santé, PGA Québec avait cessé ses opérations abruptement et en catastrophes en 2016 dans une situation immensément tendue qui a mené très peu après à la faillite.

Depuis ce temps, le volet québécois relevait de l’Association nationale et les questions et l’impatience ne faisaient qu’augmenter dans la province.

UN GROUPE DE SAGES

Dans son communiqué, le président Steve Wood affirme savoir que les membres du Québec forment un groupe très passionné qui attend justement avec impatience que les opérations de leur «zone» soient rétablies.

Après une absence d’informations, PGA Canada semble cette fois décidé à mettre l’accent davantage sur les communications.

À propos des délais, il évoque une période de six mois avant d’obtenir un règlement de la faillite devant les tribunaux et aussi le temps nécessaire pour tout repenser.

La restructuration de la PGA Québec est en cours.

Un groupe de «penseurs» est en place. Dave Lévesque et Constant Priondolo,   respectivement directeur et ex-président de la PGA du Québec, Debbie Savoie-Morel, Gary Lagden, David Tremblay et Steven Brousseau sont sur les rangs en compagnie de Steeve Woods et les autres administrateurs de PGA Canada.

Ils sont déjà à la besogne.

LES PRINCIPAUX TRAVAUX À VENIR 

Un objectif en haut de liste la PGA du Québec 2.0, il y a le processus d’embauche d’une personne à la direction générale. Avril est mentionné pour l’entrée en fonction, donc à temps en prévision DE la prochaine saison dans un monde idéal.

Un nouveau bureau de direction sera aussi être mis en place.

Ces deux volontés mises ensemble signifient que tout bouge.

Deux grandes assemblées, une à Montréal et l’autre à Québec, seront prochainement   convoquées.

Selon les mots du président Steve Woods, ces séances aideraient les membres à comprendre tout en répondant à leurs questions et à leurs préoccupations afin de maintenir leur passion envers leur sport.

Fore! Un grand coup est frappé pour la relance tant attendue de la PGA du Québec comme le méritent les membres.

ANNE-CATHERINE CHEZ LES KANGOUROUS 

Anne-Catherine Tanguay a fait le voyage en Australie, plus précisément à l’Omnium national ISPS Handa, lequel commence mercredi soir à notre heure, mais pas Maude-Aimée LeBlanc. Elle possède un nombre limité de participations à la LPGA malgré son exemption médicale.

Brooke Henderson, maintenant 14e au monde, et Alena Sharp sont aussi des inscrites chez les Canadiennes.

En passant, c’est la 14e semaine de suite que la Chinoise Shanshan Feng coiffe le classement.

PAUSE D’UN MOIS

Ne cherchez pas les résultats au circuit web.com de sitôt. La série entre en congé pour un mois ce qui est toujours ainsi après le passage en Amérique du Sud.

Le Britanno-Colombien Adam Swenson se situe 2e au classement général en vertu  d’une victoire aux Bahamas et ses gains de 136 803$

UN EX-CHAMPION DE MONTRÉAL DANS LES HONNEURS

Aussi dans les autres nouvelles de nos Canadiens dans les grands circuits, Graham DeLaet, ex-gagnant de l’Omnium de Montréal, est récemment élu au Panthéon de Boise State…

REVOILÀ LE TIGRE

Aussi dans l’actualité en plus des Olympiques bien sûr, il y a la deuxième sortie de Tiger Woods à son tournoi Genesis, à Los  Angeles après avoir fait plus tôt 23e au tournoi Farmers Insurance à San Diego.

Quand on dit que c’est son événement, cela va pour tout.

Sa compagnie fait la gestion de la présentation. En plus, Las Vegas a lancé un pari sur le temps qu’occupera Tiger à la télé.

Un récent résultat donne le pointage suivant: le Tigre 50% et le reste des inscrits 50%.

Gardez le contact avec Équipe Canada

Retour à Équipe Canada de Sara-Maude Juneau à titre d’adjointe pour la formation de Développement et pour le programme Prochaine génération

Ellie Szeryk, Sara-Maude Juneau, Céleste Dao
(Ellie Szeryk, Sara-Maude Juneau, Céleste Dao)

Golf Canada est heureuse d’annoncer que la golfeuse professionnelle canadienne – et ex-membre d’Équipe Canada – Sara-Maude Juneau de Fossambault-sur-le-Lac, Québec, se joint à l’organisation à titre d’adjointe pour la formation de Développement et pour le programme Prochaine génération.

Juneau, qui a évolué sur les circuits Symetra et de la LPGA durant sa carrière, travaillera de près avec les dix athlètes de la formation de Développement (cinq garçons et cinq filles), ainsi qu’avec les entraîneurs de l’équipe nationale et les conseillers en science sportive de Golf Canada dans le but de réaliser les initiatives du programme Prochaine génération. Ce dernier vise à solidifier le programme d’Équipe Canada.

« Sara-Maude apporte une combinaison unique de talent et d’expérience sur le terrain que nous croyons cruciale en ce qui a trait au développement de nos espoirs de premier plan », affirme Jeff Thompson, le directeur en chef du sport de Golf Canada. « Elle fut aussi membre de notre formation amateur pendant deux ans, ce qui procure un point de vue précieux à nos entraîneurs. »

Juneau collaborera à la nouvelle direction centralisée de la formation de Développement au Centre d’entraînement officiel d’Équipe Canada, au Bear Mountain Resort de Victoria, C.-B.  Le programme envoie des athlètes de la formation de Développement à Bear Mountain de février jusqu’au début juin afin d’être plongés dans un environnement favorisant l’excellence. En plus d’être hébergés et de fréquenter l’école localement, les athlètes sont entourés d’un personnel d’entraîneurs de classe mondiale et d’experts dans les domaines de la performance mentale, de la physiothérapie, de la biomécanique et de la nutrition.

« En tant que membre du circuit professionnel, Sara-Maude est familière avec la vie sur la route, ce qui l’aidera à guider nos jeunes athlètes au niveau de l’entraînement et de l’établissement d’horaires de compétition » de dire Thompson. « Nous sommes aussi confiants que son exemple contribuera à créer un climat idéal pour l’entraînement de notre formation de Développement. »

Cette diplômée d’Équipe Canada compte 16 résultats parmi les 10 premières sur le circuit Symetra en complément à une saison complète sur le circuit de la LPGA en 2013. Avant de devenir professionnelle, Juneau a évolué pour l’équipe de golf de l’Université de Louisville, où elle fut couronnée Joueuse de l’année 2010 de la Conférence universitaire Big East. Elle a également remporté de titre de Joueuse amateure par excellence au Québec cette même année.

L’Australie bouge encore pour «moderniser» la manière de faire et autres nouvelles

2018 ISPS HANDA World Super 6
(Paul Kane/Getty Images)

L’Australie s’avère vraiment une intéressante curiosité au golf mondial présentement.

Au tournoi ISPS Handa World Super 6 en cours et somme toute encore une nouveauté   quoiqu’à sa deuxième année avec une autre présentation en Europe, les organisateurs poussent un peu plus loin la note originalité.

Les joueurs (lire les gros noms étant huit du top cent) sont munis au jeu d’un mini-micro pour capter leurs réactions.

Attendez-vous donc à quelques «bip-bip» en direct, mais c’est néanmoins «go»!

«L’idée de voir de grands coups ne suffit plus. Les gens veulent aussi vivre les  réactions des joueurs », justifie la PGA d’Australie.

En vertu de la formule hybride de 54 trous au jeu par coups afin de garder 24 joueurs le dimanche pour cinq mini-rondes de six trous en duels (jeux par coups) avant de couronner le  champion, l’événement possède ses ardents partisans.

«J’ai toujours apprécié les deux formules autant en Coupe Ryder. Les réunir ensemble   obligen à se montrer plus agressif de façons à réussir les longs coups et les roulés plus vite», de dire Lee Westwood, un des huit du top cent à Perth.

Les Australiens sont efficaces et audacieux ne craignant pas d’oser au mon de la créativité.

À Victoria, la semaine passée, leur Oates Vic Open a eu cette la particularité d’être mixte.

Ils étaient 144  gars sur un terrain et 144 filles sur un autre avec les top 35 de chaque coté réunis ensemble pour les 36 derniers trous.

Eh oui les bourses, étaient égales à 625 000$ par chacun des groupes.

Avec tout le respect envers la tradition il faut savoir donner une chance.

D’ailleurs, permettez-moi une question en relation avec le hockey: qui abolirait aujourd’hui les tirs de barrage dans la LNH au nom du spectacle?

AU TOUR DE DUSTIN JOHNSON DE JOINDRE ÉQUIPE-RBC

L’acquisition de la semaine dans le golf et le sport en général est certes celle associant maintenant Dustin Johnson et RBC. Le numéro un au monde porte dorénavant le logo de l’institution financière canadienne sur le devant de son sac et sur une manche de ses  chandails.

Instituée en 2009, Équipe RBC compte 14 membres tous de réputation, dont Brooke Henderson.

700 000 PERSONNES  ET PLUS…

Ce chiffre représente le nombre de spectateurs la semaine passée à l’Omnium Waste Management de Phoenix.

Bien sûr qu’il s’agit d’un record de la foule à la PGA… et ailleurs incluant des événements de prestige et de masse comme l’Indy 500, le derby du Kentucky et le mémorable spectacle du ténor Luciano Pavarotti au Central Park à New York.

Entre nous, j’aimerais avoir ces recettes de Phoenix pour les redonner au financement de Golf  Canada qui a aligne un super groupe de jeunes talents.

TOUT UN DÉBUT D’ANNÉE!

Le moment fort la semaine passée a été la présence de trois Canadiens parmi les dix premiers au circuit web.com qui s’arrêtait au Panama.Dans l’ordre, il s’agit de Roger Sloan (4e), Ryan Yio (5e) et Adam Svensson (7e).

Comme quoi tout va rondement, rappelons que Swensson avait gagné le rendez-vous des Bahamas une semaine plus tôt.

Tout ce talentueux monde est à Bogota cette semaine afin de participer à l’Omnium de la Colombie.

SUR NOS VERTS… CONGELÉS

Dans le journal Le Quotidien, la journaliste Johanne Saint-Pierre nous apprend que  onathan Moreau, pro au club Chicoutimi, et André Tremblay, proprio du centre des congrès et de l’hôtel La Saguenéenne, s’associent une troisième année pour opérer une école de golf en salles dans l’établissement de ce dernier. Le programme golf-études s’y installe et André Nols est aussi un des professeurs… Au circuit floridien Minor League Tour, Max Gilbert a terminé 14e en vertu de ses cartes de 66 et 74… Dave Ross nous rappelle que Nancy Harvey est une autre gagnante à la LPGA qui a été des visiteuses au pro-am exclusivement t féminin de l’Estérel.

Enfin, espérons que Luc Boisvert et le club Ki-8-eb vont s’entendre avant que le temps file trop vite au désavantage des deux côtés, le vrai défi au golf étant de travailler ensemble.

Gordon et le golf Règles et situations de jeu

Les parcours sont-ils trop courts?

Golf Course
(Michael Schroeder/ Golf Canada)

Dans le monde du golf, on entend de plus en plus parler de « bifurcation », mot qui signifie la division d’une chose en deux parties. Mais ne vous laissez pas tromper par cette simple définition, car il s’agit, au golf, d’un concept de plus en plus controversé qui touche au cœur même du sport tel que nous le connaissons.

Le premier volet du débat actuel sur la bifurcation a trait aux Règles du golf. Devait-il y avoir un ensemble de règles pour les golfeurs du dimanche et un autre pour les amateurs d’élite et les professionnels?

La deuxième pomme de discorde, qui a semé la panique chez plusieurs de mes collègues des médias golfiques et certains administrateurs du golf, est cette question : les parcours de golf sont-ils trop courts? Devrait-on les allonger à 8 000 verges? Devrait-on ralentir les progrès constants des technologies de balles et de bâtons?

Non. Et non.

Wally Uihlein, qui vient de prendre sa retraite de la direction d’Acushnet, fabricant des bâtons et balles Titleist, est le porte-étendard du mouvement en faveur de l’unification.

Dans un blogue publié en 2013, il s’était déjà attaqué au concept des deux ensembles de règles distinctes. Uihlein y réfutait les trois principaux arguments avancés par les défenseurs de la bifurcation :

Le golf professionnel d’aujourd’hui ne reflète pas le golf amateur d’aujourd’hui; la participation au golf a évolué et l’adoption de règles différentes permettrait au sport de renouveler le bassin de nouveaux participants; les golfeurs veulent simplement s’amuser, ils ne jouent pas selon les règles et l’adoption officielle d’ensembles de règles différents ne ferait que valider une réalité déjà existante.

À cela, sa réponse se résume en quelques mots, à savoir que les amateurs s’amusent à essayer d’imiter leurs idoles professionnelles, peu importent les écarts d’habiletés, les fluctuations de la participation au golf sont davantage attribuables à la démographie qu’aux règles, et « si les golfeurs ne respectent pas l’ensemble de règles qui existe aujourd’hui, pourquoi aurait-on besoin de deux ensembles de règles? »

Pour ce qui est du deuxième volet de ce débat sur la bifurcation – l’impact de la technologie – Uihlein en a parlé l’automne dernier, cette fois en réaction aux commentaires voulant que la technologie rende le golf plus onéreux pour tous car elle oblige les parcours à s’allonger de plus en plus pour résister aux assauts sur la normale. Dans une lettre publiée en novembre dans le Wall Street Journal il posait cette question : « Existe-t-il des preuves à l’appui de ce ragot, de cette affirmation qu’un effet d’entraînement s’exerce sur les coûts. Où sont les preuves que les coûts d’exploitation des terrains de golf sont partout à la hausse à cause des progrès technologiques de l’équipement? »

On ne peut pas nier que les pros de circuit frappent leurs balles plus loin chaque année, quoique marginalement, mais cela n’a pas provoqué de crise chez les golfeurs du dimanche. Qui donc, parmi nous, s’est déjà exclamé « Voyons! Je frappe mes balles bien trop loin de ce temps-ci! »?

Cela dit, cet argument trompeur a refait surface quand Dustin Johnson a frappé un coup de départ de 433 verges jusqu’à quelques pouces de la coupe sur une normale 4 à Hawaii il y a quelques semaines. (Bien que Johnson affiche une moyenne de 333 verges par coup de départ mesuré, il faut souligner que ce jour-là, il avait un vent de dos de 48 km/h pour un trou situé en contrebas, au bout d’une allée ferme et rapide.)

Le golfeur classé au premier rang mondial a même minimisé la prétendue crise : « Ce n’est pas comme si nous dominions les parcours de golf, a-t-il dit. Je ne comprends vraiment pas pourquoi il y a un tel débat, car peu importe la distance atteinte, le but est de mettre la balle dans le trou. »

En effet, même si la technologie a son importance, de nombreux autres facteurs comme la forme physique et les conditions de parcours influencent la longueur de coup des golfeurs d’élite. Malgré cette évidence, il y en a qui, dans les hautes sphères golfiques, estiment qu’une balle normalisée, à distance réduite, devrait être imposée à tous les tournois du PGA TOUR parce que certains des parcours classiques ont été rendus « caducs » par les longs cogneurs du circuit. Bien que cela protégerait effectivement le concept artificiel de « normale », la valeur du divertissement qu’offre le golf professionnel en serait grandement diminuée. Qui n’a pas été ébloui par le coup de 433 verges de DJ?

Adam Helmer est directeur des règles, des compétitions et du statut d’amateur à Golf Canada. Son opinion est que la bifurcation « n’est pas la bonne réponse, à ce moment-ci; le monde du golf doit continuer d’évaluer les tendances et d’évoluer avec les progrès dans notre sport. » Il fait remarquer par exemple qu’à compter du 1er janvier 2019, des changements profonds aux Règles du golf prendront effet. De plus, les appareils de mesure des distances sont autorisés aux plus hauts niveaux du golf amateur, mais ne sont pas permis sur la plupart des circuits professionnels. Et les comités de tournois ont le droit d’établir des conditions de compétition particulières et d’instaurer des règles locales pour rendre les tournois plus équitables.

Moins de 0,1 % des 61 millions de golfeurs de la planète sont des professionnels. Que ces derniers soient les déclencheurs de cette tornade autour de la bifurcation, c’est à mon avis un cas de très petite queue remuant un très gros chien.

Cliquez ici pour en savoir plus sur les changements à venir aux Règles du golf.

Gary Woodland bat Chez Reavie au 1er trou supplémentaire à l’Omnium de Phoenix

Gary Woodland (2018 Phoenix Open)
Gary Woodland (Robert Laberge/Getty Images)

SCOTTSDALE, Ariz. – Gary Woodland a mis la main sur le titre de l’Omnium de Phoenix, dimanche, en ayant le meilleur sur Chez Reavie au premier trou supplémentaire.

Woodland a réussi trois oiselets lors des quatre derniers trous et a remis une carte de 64 (moins-7) pour terminer avec un pointage cumulatif de moins-18 sur les verts à Scottsdale.

Reavie a disputé une ronde de 66. Après avoir commis un boguey au 16e trou, il a réussi un oiselet au trou suivant et a réussi un coup de 20 pieds au 18e trou pour forcer la présentation d’une prolongation.

En prolongation, au 18e trou, une normale-4, Woodland a envoyé sa balle à court du vert alors qu’il s’élançait de la trappe de sable à la gauche de l’allée et a fait une approche qui a laissé la balle à deux pieds de la coupe pour mettre en scène sa troisième victoire sur le circuit de la PGA. Reavie a raté de peu le vert et n’a pas été en mesure de réussir un coup de 11 pieds.

Les Américains Ollie Schniederjans et Brendan Steele se sont partagé la troisième position, en vertu de rondes de 65 et 67, respectivement.

Adam Hadwin (71), d’Abbotsford, en Colombie-Britannique, a terminé au 43e rang, tandis que Ben Silverman (72), de Thornhill, en Ontario et Nick Taylor, d’Abbotsford ont respectivement pris les 48e et 52e rangs.