Charley Hoffman se donne une priorité de cinq coups au Défi mondial

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Charley Hoffman (Mike Ehrmann/Getty Images)

NASSAU, Bahamas – Charley Hoffman a bien géré les conditions de jeu difficiles et il s’est procuré une avance de cinq coups au Défi mondial de golf, samedi, alors que Tiger Woods a glissé à 10 coups de la tête.

Le vent a été le plus fort qu’il l’a été cette semaine, sur le parcours du Club de golf Albany. Hoffman a remis une carte de 70 (moins-2) et il a égalé le meilleur pointage de la journée, alors que seulement trois golfeurs ont joué sous la normale.

Le vent a aussi enlevé les espoirs de victoire de Woods, qui prenait part à un premier tournoi en 10 mois à la suite d’une quatrième intervention chirurgicale au dos. Woods a joué 75.

Woods a amorcé la ronde en commettant quatre bogueys lors des sept premiers trous. Il n’a pas atteint le vert en coups réglementaires pendant 11 trous consécutifs et il n’a pas réussi un oiselet avant le 14e trou.

« C’est ridicule. J’ai eu besoin de 14 trous pour réussir un oiselet, a déclaré Woods. J’avais joué quatre normales-5 et rien n’allait. C’est une de ces journées. Tout ce que je faisais de bien se retrouvait à un mauvais endroit et tout ce que je faisais de mal, c’était catastrophique. »

Hoffman a connu sa part d’ennuis, envoyant notamment un de ses coups dans les buissons au 10e fanion. Il a accepté une pénalité pour effectuer un allégement et il a dû se contenter d’un double boguey qui a ramené six joueurs dans la course au sommet.

Mais pas pour longtemps.

Hoffman a conclu la ronde avec trois oiselets lors des cinq derniers trous, dont un oiselet au 18e pour une deuxième journée de suite. Il montre un pointage cumulatif de moins-14.

Justin Rose a inscrit un 71 à sa carte pour rejoindre le champion de l’Omnium britannique Jordan Spieth (72) à moins-9.

L’Italien Francesco Molinari (71) accuse six coups de retard sur le meneur.

« Je suis chanceux que certaines balles n’ont pas trouvé les buissons et qu’elles soient restées dans le sable. J’ai été capable de me sortir d’impasse, a avoué Hoffman. Je devrai mieux gérer ma nervosité. »

Il s’agit de la deuxième année consécutive que le meneur après 54 trous se donne un bon coussin en tête. Hideki Matsuyama menait par sept coups l’an dernier et il avait tenu le coup pour battre Henrik Stenson.

Ce serait une belle façon pour Hoffman de couronner une année particulière. Il n’a pas gagné un tournoi depuis l’Omnium du Texas, en mai 2016, mais il était dans la course lors du Tournoi des Maîtres et l’Ominium des États-Unis. Il a aussi pris part à une première Coupe des Présidents en carrière.

« J’espère que je pourrai réussir à remporter ce magnifique tournoi », a-t-il mentionné.

LPGA: Fin de semaine de vérité pour Maude-Aimée

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Maude-Aimée LeBlanc (Bernard Brault/ Golf Canada)

Vous avez une fin de semaine occupée qui vous attend? C’est aussi le cas de Maude-Aimée LeBlanc, et cela pas pour les cadeaux de Noël dans son cas.

De la bonne besogne l’attend avec deux jours à faire à la qualification finale de la LPGA, celle-ci en cours à Daytona Beach. Maude-Aimée est 16e en quintuple égalité en vertu de sa carte de 73 vendredi après 72 et 69 en ouverture. Ce cumulatif de moins deux représente la limite. Les vingt premières à la fin dimanche gradueront à la LPGA en 2018.

Maude-Aimée est membre de la LPGA depuis deux ans, mais une blessure au dos lui a fait perdre deux mois l’été dernier en prévision de 2018. Elle a obtenu le droit de reprendre les tournois, mais l’objectif est de reprendre sa permanence. Anne-Catherine Tanguay a déjà sécurisé sa place l’an prochain en vertu de son 8e échelon chez les boursières à la série Symetra. Maude-Aimée LeBlanc semble la seule à posséder une véritable chance de joindre Brooke Henderson et Alena Sharp.

La Canadienne la plus proche est Brittany Marchand, 88e après ses pointages de 73,74 et 75.

LÉVESQUE TERMINE EN FORCE

Dave Lévesque a fait le passage de novembre à décembre en évoluant cette semaine aux Bermudes. Le représentant de Château Bromont a pris la 5e place. Il a gardé le meilleur pour la fin en scellant avec 65 après de précédents efforts de 73, 66 et 73, ce qui lui vaut 3 625$

Le Britannique Daniel Gaunt a littéralement survolé la compétition. Son cumulatif de moins seize lui a valu le premier chèque de 12 000$ par la ronflante marge de huit coups.

Tiger Woods grimpe temporairement en tête avant d’être devancé par Hoffman

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Tiger Woods (Mike Ehrmann/Getty Images)

NASSAU, Bahamas – Tiger Woods a fait rugir la foule vendredi au Défi mondial de golf quand son nom s’est retrouvé au sommet du tableau des meneurs.

Il n’y est toutefois pas resté très longtemps.

Woods a joué 31 sur le premier neuf au club de golf Albany avant de ralentir la cadence sur le neuf de retour lors d’une ronde de 68 (moins-4). Après 36 trous, il se retrouve à cinq coups du meneur Charley Hoffman, qui a joué une ronde de 63.

Hoffman a réussi 12 oiselets pour se forger une avance de trois coups sur Jordan Spieth (67) et Tommy Fleetwood (69). Sa ronde aurait pu elle aussi faire rugir la foule, si seulement les spectateurs l’avaient regardée.

Participant à un premier tournoi en 10 mois à la suite d’une quatrième opération au dos, Woods se retrouve à égalité au cinquième rang.

Woods a amorcé la deuxième ronde avec trois oiselets en quatre trous. Il a réussi trois normales avant d’inscrire un aigle à sa carte lors du neuvième trou. C’est un magnifique coup de bois-3 qui a mis la table pour son aigle.

« J’ai bien frappé la balle et elle a semblé emportée par le vent », a mentionné Woods.

Pendant que Woods grimpait à moins-8, Hoffman commettait un boguey au huitième trou. Le « Tigre » se retrouvait donc seul au premier échelon et quand les officiels ont changé le tableau des meneurs, plusieurs spectateurs se sont exclamés. Mais Hoffman s’est ressaisi.

Le passé de Woods est suffisant pour lui procurer le statut de légende. Il a remporté 79 victoires sur le circuit de la PGA, comparativement au total de 81 de tous les autres golfeurs présents

à ce tournoi. Woods n’a toutefois pas triomphé depuis plus de quatre ans.

« Tu n’as d’autre choix qu’être nerveux, peu importe la personne et peu importe la façon dont elle a joué par le passé, a affirmé Spieth. C’est exceptionnel pour Tiger de revenir jouer du golf de qualité et de redevenir un aspirant à un titre. »

Woods n’avait pas commis un boguey avant le 12e trou et il a montré toute sa créativité au 17e. Faisant face à un long coup roulé en ascension, il a décidé de tenter un coup d’approche sur le vert. Il s’est ensuite contenté d’une normale.

« J’ai l’impression que j’aurais pu avoir un pointage cumulatif de moins-10 ou mieux, a déclaré Woods. Ça m’aurait placé seulement à un ou deux coups de la tête. Je crois tout de même que je suis en bonne position. Il reste deux jours et le vent soufflera encore plus fort demain. Si c’est le cas, je crois que je pourrai encore offrir une bonne ronde. »

Ça dépendra aussi de Hoffman.

« Je l’ai dit au début de la semaine, j’espère qu’il va gagner, a avoué Hoffman à propos de Woods. C’est bon pour le golf. J’espère tout de même que je pourrai l’empêcher de l’emporter. Chaque fois qu’il est dans la course, ça retient l’attention et c’est ce dont le golf a besoin. »

Tiger Woods connaît une bonne journée à son retour sur les allées

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Tiger Woods (Mike Ehrmann/Getty Images)

NASSAU, Bahamas – Tiger Woods semblait en meilleure forme à son retour sur les allées que lors de sa dernière sortie.

Participant à un premier tournoi depuis sa quatrième opération au dos, Woods a souligné son retour au jeu après une absence de 10 mois en jouant une ronde de 69 (moins-3), jeudi. Il accuse trois coups de retard sur le meneur au Défi mondial de golf, Tommy Fleetwood.

« Je crois avoir très bien fait », a dit Woods en souriant.

Contrairement à l’an dernier, quand Woods avait effectué un retour à la compétition après une absence de 15 mois, il n’a pas semblé manquer d’énergie à la fin de sa ronde. Son seul regret était d’avoir joué plus-1 sur les normales-5 du club de golf d’Albany en vertu de deux bogueys.

Après un oiselet grâce à un roulé de 25 pieds au huitième trou, une normale-3, Woods a envoyé son coup de départ à environ 30 pieds de la coupe au neuvième, une normale-5. Il a toutefois eu besoin de quatre coups pour trouver la coupe – en commençant par une approche coupée qui n’a pas atteint le vert et qui a valu un premier juron suffisamment fort pour être capté par les microphones de la télévision.

« En plus d’avoir enfin joué une première ronde, je suis aussi seulement à trois coups de la tête, a rappelé Woods, qui a réussi cinq oiselets. C’est bien de ressentir un peu d’adrénaline après 10 mois de repos. »

Woods se retrouve à égalité au huitième rang parmi les 18 golfeurs présents à ce tournoi qui compte au classement mondial, mais qui n’est pas affilié à un circuit.

Rickie Fowler et Matt Kuchar se retrouvent à 67, tandis que Dustin Johnson, Jordan Spieth, Justin Rose et Kevin Chappell sont à 68.

Ce tournoi n’attire habituellement pas les grosses foules, mais les spectateurs étaient nombreux jeudi pour suivre Woods.

« Tiger doit être là, a dit Johnson en remarquant la foule autour du vert d’entraînement. Il y a 40 personnes à la place de quatre! »

Woods a été opéré au bas du dos en avril. Il a aussi été arrêté pour conduite en état d’ébriété au cours de l’été, alors que les problèmes de dépendance aux antidouleurs de Woods ont été exposés au grand jour.

Après la tempête? Le calme. Woods a dit avoir apprécié le moment jeudi matin.

« Je pensais à toutes les personnes qui m’ont aidé dans mon retour, qui m’ont permis d’être ici aujourd’hui », a-t-il raconté.

L’Omnium féminin CP couronné meilleur évènement caritatif/communautaire de 2017 sur le circuit de la LPGA

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(Bernard Brault/Golf Canada)

Le succès de l’Omnium féminin CP 2017 a continué de briller la semaine dernière, alors que l’Association des propriétaires de tournois de la LPGA (TOA) remettait à Golf Canada et au Canadien Pacifique (CP) le prix Gold Driver couronnant le meilleur engagement caritatif/communautaire de tous les tournois du Circuit de la LPGA.

La cérémonie annuelle des Gold Drivers se tenait à l’occasion du tournoi de clôture de saison de la LPGA, le CME Group Tour Championship, au Ritz-Carlton Golf Resort de Naples, en Floride. La TOA, fondée en 1990, regroupe les propriétaires et exploitants de tournois du Circuit de la LPGA.

Dans le cadre de sa commandite du championnat national ouvert féminin de golf du Canada et grâce à la campagne CP a du cœur, le Canadien Pacifique a recueilli plus de 2 millions de dollars en appui au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO) afin d’aider à financer la rénovation d’un laboratoire de cathétérisme et d’une salle d’intervention.

« Cette récompense est le fruit d’un beau travail d’équipe et nous le partageons avec nos amis du CHEO et tous ces membres de la collectivité qui nous ont soutenus, ainsi qu’avec le personnel du CP, les partenaires de l’évènement et les golfeuses ambassadrices du CP Brooke Henderson et Lorie Kane, a déclaré le président et chef de la direction du CP Keith Creel. Le CP soutient la cause de la santé cardiaque parce que c’est un enjeu qui touche tellement de Canadiens. De concert avec nos partenaires de Golf Canada et tous ceux qui ont participé à l’Omnium féminin CP, nous sommes fiers d’avoir légué un héritage caritatif durable à Ottawa par le truchement de CP a du cœur en appui au formidable travail du CHEO. »

Cette contribution de bienfaisance cumulait les recettes de plusieurs activités-bénéfices liées à la campagne CP a du cœur. Ainsi, dans le cadre du défi Oiselets pour le cœur CP, le Canadien Pacifique versait 5 000 $ pour chaque oiselet réussi en tournoi par une compétitrice au 15e trou de l’Ottawa Hunt and Golf Club; les 45 oiselets inscrits cette semaine-là ont totalisé 225 000 $ en don. Le CP a en outre doublé tous les dons versés en ligne à cheoheart.com entre le 1er avril 2017 et la fin du tournoi.

Depuis quatre ans que le Canadien Pacifique est commanditaire en titre de l’Omnium féminin CP, plus de 6,5 millions de dollars ont été amassés pour soutenir la santé cardiaque des enfants au Canada.

« C’est très valorisant de voir la campagne CP a du cœur honorée d’un prix Gold Driver par les propriétaires de tournois de la LPGA à titre de meilleur engagement caritatif/communautaire, a déclaré Laurence Applebaum, chef de la direction de Golf Canada. Grâce au formidable appui des amateurs, des joueuses et des partenaires, l’édition 2017 de l’Omnium féminin CP a connu un succès retentissant. La reconnaissance, grâce à ce prix distinctif, de l’impact communautaire positif du CP est des plus méritée. »

L’Omnium féminin CP 2017 s’est conclu par la victoire de la sensationnelle recrue sud-coréenne Sung Hyun Park après une ronde finale de 64, quelques semaines seulement après qu’elle ait remporté le titre de l’Omnium féminin des États-Unis. Park allait terminer sa saison en partageant les honneurs de Golfeuse de l’année Rolex avec sa compatriote So Yeon Ryu et devenant la première joueuse, depuis Nancy Lopez en 1978, à cumuler ce titre avec celui de recrue de l’année en une même saison.

L’édition 2018 de l’Omnium féminin CP marquera la première présence d’un tournoi majeur du Circuit de la LPGA en Saskatchewan, alors que les meilleures golfeuses au monde affronteront le Wascana Country Club de Regina, du 20 au 28 août 2018. Encore une fois, grâce à sa campagne CP a du cœur, le Canadien Pacifique fera un don substantiel à la communauté hôte en appuyant la Fondation du Jim Pattison Children’s Hospital, présentement en construction, dont l’inauguration est prévue pour 2019.

Vous trouverez de plus amples renseignements concernant les billets et l’hospitalité d’entreprise pour l’Omnium féminin CP 2018 à www.cpwomensopen.com.

Gordon et le golf

Bonjour le monde 2.0: Le retour du Tigre

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Tiger Woods (Getty Images)

Cela fait-il vraiment 21 ans que Tiger Woods, à son deuxième départ comme professionnel du PGA TOUR, faisait ses débuts à l’Omnium canadien RBC?

En 1996, à 20 ans, celui qui allait galvaniser le golf est venu à Glen Abbey pour son cinquième départ de la saison. Malgré un échec au couperet du Tournoi des Maîtres, une É82 à l’Omnium des États-Unis, une É22 à l’Omnium britannique et une É60 à l’Omnium Greater Milwaukee, où il joignait les rangs professionnels, les attentes à son égard étaient immenses.

Woods allait terminer 11e à Glen Abbey et se servir de ce résultat comme tremplin pour remporter deux victoires cette saison-là. En fait, le terme « tremplin » est un peu faible. Ce 11e rang s’est plutôt avéré un véritable lance-roquettes qui allait révolutionner le sport.

Tiger a donné de l’envergure au golf. Et il l’a fait sans complexe, avec arrogance, même, diront certains. On se souvient de ses mots, « Bonjour le monde! », à l’annonce de son entrée sur le circuit professionnel à l’Omnium Greater Milwaukee. S’il existe un moment, dans la carrière d’un homme, où l’arrogance est justifiée, c’est bien à cette occasion.

En 1997, moins d’un an après être devenu pro, il était le no 1 du golf mondial, un rang qu’il allait reconquérir à maintes reprises, notamment sur deux périodes de cinq ans, soit de 1999 à 2004 et de 2005 à 2010. Nommé 11 fois Golfeur de l’année par la PGA, un record, le Tigre a remporté 14 tournois majeurs et un total de 79 victoires sur le Circuit de la PGA.

Oui, Tiger Woods a galvanisé, et même révolutionné le golf, rehaussant la visibilité du sport et élargissant ses horizons de manière incommensurable.

Mais à mesure que sa carrière progressait, il polarisait le monde du golf, aussi.

Mentionnez son nom à un groupe de golfeurs et vous entendrez une cacophonie d’opinions disparates. D’un côté, on vous dira que Woods est le meilleur golfeur de tous les temps. De l’autre, vous entendrez des avis soutenant qu’il s’est toujours cru plus grand que le sport, qu’il est un adultère en série, qu’il n’est plus que l’ombre – bourrée de pilules – de ce qu’il fut naguère.

Alors que l’homme de 41 ans s’apprête à revenir au golf de compétition cette semaine, entouré d’un tableau de 18 joueurs d’élite, au Défi mondial Hero qui se dispute aux Bahamas, ces opinions se font de plus en plus retentissantes.

Bien des gens regarderont le tournoi pour les mêmes raisons que les téléspectateurs des courses NASCAR, soit davantage dans l’attente de l’inévitable accident spectaculaire que pour la compétition.

On devrait rappeler à ces gens l’une des nombreuses caractéristiques admirables du sport : son pouvoir de rédemption.

Plusieurs interventions chirurgicales aux genoux et au dos, ainsi que d’autres maux, ont non seulement entravé le Tigre et handicapé son jeu, ils ont rendu le golfeur sujet à une dépendance aux médicaments d’ordonnance. Son humiliation publique en 2009 et le divorce qui s’en est ensuivi, de même que sa récente arrestation pour conduite dangereuse, ont donné bien des munitions à ses détracteurs. (Une liste complète de ses malheurs est affichée)

Mais du côté positif, Woods affirme qu’il ne ressent aucune douleur pour la première fois depuis des années et que son élan est au point, même si celui-ci n’est plus ce qu’il était à son apogée. Cela dit, de nombreux observateurs avertis estiment qu’il est assez bon pour d’autres victoires sur le PGA TOUR. Comme il l’a déjà dit : « Je peux gagner, même avec mon jeu de catégorie C ». Et avouons-le, beaucoup d’argent s’est perdu en mises contre le Tigre.

Qu’on l’aime ou le déteste, nul ne peut nier le fait que Tiger Woods fut un dieu du golf. Mais comme le dit la Bible, ces colosses à la tête d’or ont des pieds d’argile, défaut qui témoigne de leur vulnérabilité bien humaine. Le Tigre, maintenant classé 1193e golfeur au monde, en est la preuve.

Compte tenu de cette vérité indéniable, alors que l’on se prépare à assister au « Bonjour le monde 2.0 » de Tiger Woods, concentrons-nous moins sur l’argile et plus sur l’or.

Et peut-être aurons-nous l’occasion de le voir revivre ses moments de gloire à Glen Abbey lors de l’Omnium canadien RBC 2018. Cela raviverait non seulement des souvenirs du chahut qui l’accompagnait en 1996, mais aussi, et surtout, de son coup de fer 6 pour sortir de la fosse de sable, au 18e trou, qui lui a donné la victoire à l’Omnium canadien RBC 2008.

Verrons-nous la rédemption du Tigre?

Restez à l’écoute.

Le Vieux Lennox devient une piste de ski sanctionée par la FIS

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Connaissez-vous beaucoup de golfeurs qui ont si hâte à la neige? La réponse est oui au club Vieux Lennox, propriété de l’Université Bishop, qui ajoute le ski de fond à ses activités.

Déjà en cours, les travaux y seront complétés avec expertise dès le 30 novembre.

Il existe une belle synergie entre l’institution et les experts.

La boucle de 3,3 km sur le sympathique neuf trous est aménagée de concert avec le club de ski de fond du Mont Orford, ce qui apporte déjà des résultats très positifs à de nombreux égards.

Il faut savoir que le directeur de course René Pomerleau aussi officiel de grade cinq et ingénieur forestier, ce qui est beaucoup.

UNE COURSE NOR-AM DÈS CET HIVER 

Bien que le tracé ne touchera pas ou peu aux allées du golf, on dit que la coupe de bois y sera minimale dans le corridor de 9 mètres en largeur tellement la nature y est bien appropriée à la co-vocation.

En passant, notons que le site du Vieux Lennox appartient à l’histoire du golf dans la région et au Canada ayant été fondé en 1897.

Et ne doutons pas de la qualité du site puisque celui-ci obtiendra sa sanction de la Fédération que le club Orford et ni l’ensemble de la région ne possédait pas pour la distance.

Plus encore, une étape de la Coupe du Québec étiquetée Nor-Am, le plus haut niveau après la Coupe du monde, y attirera entre 300 et 400 fondeurs en février.

Parlant de participation, le club Orford, associé à Bishop dans cette heureuse initiative compte quelque 500 membres et aura bien sûr accès aux installations en plus des étudiants et de la population de Sherbrooke et des environs.

«Voilà un moment exceptionnel qui exprime deux grandes valeurs de Bishop, soit l’excellence et la collaboration», de dire Michael Goldbloom, recteur de Bishop, au journaliste Jérome Gaudreau, de la Tribune.

«Nous avons obtenu en trois mois de discussions avec Bishop ce que nous attendions des années et des années», d’ajouter René Pomerleau à Jean-Guy Rancourt du même journal.

PLUS CRÉATIF QUE DISPENDIEUX 

Bishop est une des deux universités au pays avec UBC à posséder son golf, mais devient la seule à offrir des installations de ski de fond.

Directeur des programmes sportifs, Matt McBrine a parlé de l’ajout du ski de fond au réseau des Gaiters au sport universitaire.

D’autres activités régionales et locales vont se greffer avec le temps.

Bien sûr que  Betrand Collin, efficace administrateur du Vieux Lennox et nouvel élu à Sherbrooke dans le rôle d’échevin, et Gary Labrecque, surintendant du golf, sont mis à contribution.

Le pavillon du golf sera utilisé à l’instar d’une partie de l’équipement pour damer les sentiers, ce qui fait qu’on évoque 30 000$ pour la réalisation.

Dans une prochaine chronique, on reviendra sur le ski de fond pour aider les finances des clubs de golf… surtout avec le nouvel élan à la glisse par le champion du monde Alex Harvey.

Ben Silverman ou comment passer de 116 au top dix de la PGA

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Ben Silverman (Streeter Lecka/Getty Images)

Une très belle histoire de réussite au golf canadien et dans le sport en général en cette fin d’année possède un nom: Benjamin Silverman.

Celui-ci connaît un début canon à titre de recrue à la PGA avec déjà à son calendrier déjà deux top dix en cinq tournois, dont 8e à moins 13 en fin de semaine, en Georgie, ce qui aurait pu et dû être 4e n’eut été d’un boguey au 72e trou.

«Ben qui»?, demandez-vous à propos de cet Ontarien de Thornhill âgé de 30 ans installé à West Palm Beach, ce qui est nullement irrespectueux pour la bonne raison   qu’il arrive via un parcours atypique ce qui le rend très intéressant quoique différent.

Contrairement à Graham DeLaet, qui avait auparavant été couronné au circuit canadien ou Adam Hadwin qui avait déjà fini parmi les meneurs à l’Omnium canadien ou encore Mackenzie Hugues, Corey Conners ou Nick Taylor, lesquels ont brillé encore plus hâtivement étant champions du pays chez les amateurs, Silverman arrive des obscurs mini-tours et plus loin encore.

Il faut savoir qu’à son premier tournoi junior à 16 ans, Silverman, avait joué 116 coups «tous bien comptés», insiste-t-il.

«Au même âge, Jordan Spieth avait enregistré trois rondes dans les soixante à la PGA pour se retrouver parmi les meneurs», rappelait avec justesse Dave Feschuck lors d’une récente chronique dans le «National Post».

Aux jeunes qui demandent en lisant comme on fait pour se retrouver dans les «ligues majeures», sachez que Ben a trimé dur.

Il a tenté l’aventure de la NCAA sans bourse. Pas très grand à 5’10 » et encore moins gros à 160 livres, il a percé grâce à la persévérance.

Pour payer ses cours, il a été employé dans un terrain d’exercice. Il a été aussi vendeur chez «Golf Town».

Un mécène de la Floride est intervenu avec son aide ce qui n’a pas empêché sa blonde Morgan d’agir dans le rôle de cadette jusqu’au quatrième mois et demi de sa grossesse de leur premier bébé, au circuit web.com, où il a gagné à l’été et conséquemment graduer dans les «ligues majeures» en bouclant 18e au classement de l’année   pour ainsi rejoindre Jordan Spieth grâce au… travail!

HUGUES FOURNIER DANS L’OUTAOUAIS POUR Y RESTER

Hugues Fournier ne sera pas revenu de France pour rien et il est dans l’Outaouais, plus exactement à l’Auberge et Golf Héritage, pour y rester.

Après que le groupe Fortin (Tecumseh et Mont-Cascades) qui l’a ramené au pays eut décidé de ne pas y renouveler le contrat de gestion et aussi que la Banque de développement du Canada ait décliné les offres d’achat ou de location, celle-ci lui a demandé de revenir à la barre dans le directeur des opérations, ce qu’il a très bien réussi avec son épouse l’an dernier.

Hugues Fournier connaît très bien la région. Il avait  longtemps été pro au parcours voisin de Montebello avant son expérience en France.

JACK PASSE À LA GÉNÉRATION SUIVANTE  

Dix-huit fois vainqueur au grand chelem et aussi deuxième à dix-neuf autres occasions, ce qu’on a trop tendance à oublier, Jack Nicklaus a depuis longtemps abandonné la compétition à 77 ans, sauf pour un événement qui persiste à son agenda.

Il ne rate toutefois jamais le Challenge père-fils PNC, auquel il participera avec la nouvelle génération de la famille du 13 au 17 décembre au club Ritz Carlton d’Orlando.

Après avoir gagné en compagnie de ses fils Jack et Gary, il évoluera à la prochaine occasion auprès de son petit-fils Gary jr décrit comme un solide gaillard.

«Vous devinez quelle balle nous allons utiliser des tertres de départ», de mentionner le plus grand de tous les temps.

Dans le passé, Arnold Palmer (2 fois) a été le seul «papi» compétiteur.

Sachez que Jack Nicklaus est là pour rester longtemps s’il décide de jouer avec l’ensemble la famille. Pour votre info, son épouse Barbara et lui comptent 22 petits enfants!

Lee Trevino, Greg Norman, Lanny Wadkins et Nick Faldo sont d’autres illustres qui sortiront de la retraite à la mi-décembre.

EXEMPLE À SUIVRE… 

Nous serons tous d’accord que cet événement père-fils n’est pas le Tournoi des maitres, ni l’Omnium des États-Unis, mais la formule a le mérite de faire différent et de donner l’idée de préparer déjà une sortie au golf avec vos petits ou plus grands enfants l’an prochain.

La suggestion est faite!

À L’AN PROCHAIN

Voilà la réalité de Michel Dagenais, le seul Québécois engagé cette année aux qualifications du circuit des Champions chez les vétérans de la PGA.

Les cartes de 76,73, 79 et 76 à Bay Lake, en Floride,  du pro au club Champlain, dans l’Outaouais, ont représenté treize coups de plus que le pointage ayant permis aux trente premiers d’atteindre la finale à venir.

Les Canadiens Danny King et Jim Rutledge, une figure appréciée dans la province,   ont réussi le test haut la main en terminant les deux 4e à Bay Lake et en Californie.

NOS DIRECTEURS GÉNÉRAUX À QUÉBEC

Les visiteurs-clients au Château Bonne Entente doivent s’attendre à y entendre beaucoup jaser de golf.

C’est que l’Association des directeurs généraux de golf au Québec y tient son assemblée générale dès ce lundi jusqu’à dimanche.

La rencontre est organisée par Michel Lafrenière.

Entre autres, il sera intéressant voir la situation à la présidence de l’organisme maintenant que Louis-Philippe Desjardins, prend sa retraite à Mount Bruno.

DES NOUVELLES DE MAUDE-AIMÉE

Maude-Aimée LeBlanc est beaucoup au complexe LPGA International ces temps-ci, m’informe Denise Lavigne.

«Elle va bien aussi», dit-elle à propos du dos de Maude-Aimée qui l’a incommodée à un moment bien mal venu parce qu’elle a été obligée de sacrifier son été.

Circuit LPGA

Jutanugarn vient de l’arrière et surprend Thompson au Championnat du circuit

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Ariya Jutanugarn (Sam Greenwood/Getty Images)

NAPLES, Fla. – La Thaïlandaise Ariya Jutanugarn a réussi des oiselets sur les deux derniers verts et profité d’une bourde de sa rivale Lexi Thompson pour remporter le Championnat du circuit CME Group, dimanche.

Thompson disposait d’une avance d’un coup lorsqu’elle a raté un roulé de deux pieds au 18e trou. Elle s’est ainsi retrouvée en triple égalité en tête, mais Jutanugarn a réussi son roulé d’une distance de 18 pieds sur le dernier vert pour signer une carte de 67 (moins-5) et l’emporter par un coup.

Jutanugarn a présenté un score cumulatif de 273 (moins-15), soit un coup de mieux que l’Américaine, qui devait gagner pour obtenir le titre de golfeuse de l’année sur le circuit de la LPGA.

Brooke Henderson, de Smiths Falls, en Ontario, a joué la normale en ronde finale pour terminer à égalité en 25e position à 282 (moins-6). Sa compatriote, Alena Sharp, de Hamilton, en Ontario, a aussi complété le parcours en 72 coups pour aboutir à égalité en 46e place à 287 (moins-1).

Thompson pourra toutefois se consoler en empochant le chèque de 1 million $US remis à la joueuse qui a remporté la course au globe CME et le trophée Vare octroyé à celle qui a présenté la plus basse moyenne par ronde cette saison sur le circuit de la LPGA. Le titre de golfeuse de l’année sera partagé entre So Yeon Ryu et Sung Hyun Park.

Cook se hisse au sommet avec trois coups d’avance en vue de la ronde finale; Silverman E13

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Ben Silverman (Streeter Lecka/Getty Images)

La recrue Austin Cook a remis une carte de 66 (moins-4), samedi, ce qui lui a pris de prendre les commandes avec trois coups d’avance en vue de la ronde finale à la Classique RSM du circuit de la PGA.

Cook, qui détenait un coup d’avance après une deuxième ronde de 62, a réussi cinq oiselets et a commis un boguey _ son premier de la semaine _ afin d’atteindre un pointage cumulatif de moins-18 sur les parcours Seaside du club de golf Sea Island.

Chris Kirk a pris le deuxième rang en jouant une ronde de 64.

Brian Gay se retrouve à moins-14, un coup derrière Kirk, après avoir remis une carte de 69. J.J. Spaun (62) le suit de près à moins-13.

Cook s’est qualifié pour les rondes du week-end pour la quatrième fois cette saison.

Ben Silverman, de Thornhill, en Ontario, a joué 69 et se trouve à égalité au 13e rang. David Hearn (69), de Brantford, en Ontario, et Corey Conners (68), de Listowel, en Ontario, se disputent la 43e position.