Johnson joue 63 et se retrouve en tête du Tournoi des Champions HSBC

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Dustin Johnson (Ross Kinnaird/Getty Images)

SHANGHAI – Dustin Johnson a reçu son nouveau fer droit environ 15 minutes avant son départ et joué 63 (moins-9) vendredi, pour se forger une avance d’un coup devant Brooks Koepka à l’aube du week-end au Tournoi des Champions HSBC.

Johnson a réussi des oiselets sur les quatre derniers verts du parcours Sheshan International, aidé par son nouveau fer droit dont la face a été modifiée. Il se trouvait dans le champ de pratique lorsqu’il a reçu son nouveau bâton, et après avoir effectué quelques coups roulés sur le vert de pratique, il les presque tous calés par la suite.

Johnson, le golfeur no 1 au monde et vainqueur du Tournoi des Champions HSBC il y a quatre ans, affiche un score cumulatif de 131 (moins-13).

Koepka a réussi des oiselets sur les deux premiers trous et deux des trois derniers de sa ronde, en route vers un score de 68.

Justin Rose a également joué 68 pour aboutir à quatre coups derrière.

Adam Hadwin, de Moose Jaw, en Saskatchewan, a connu une ronde plus difficile et s’est contenté de remettre une carte de 74. Il est en 38e position à 143 (moins-1).

Le voyage d’une vie

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Il y a un an, Bob Thompson et sa conjointe Lynn envisageaient un voyage, en 2017, pour célébrer leur 50e anniversaire de mariage. Le couple de Sundre, en Alberta, avait notamment la côte Est du Canada dans sa mire. Pour le pur plaisir de voyager et pour des raisons personnelles, ils souhaitaient depuis longtemps aller à Saint-Jean de Terre-Neuve ainsi qu’à Halifax et Pictou, en Nouvelle-Écosse, entre autres.

Puis, l’automne dernier, Thompson apprend qu’il est l’heureux gagnant du gros lot de la première édition du Grand concours Est-Ouest de Golf Canada, soit un forfait voyage comprenant le transport aérien, la location de voiture et quatre nuitées d’hébergement. Et aussi, bien sûr, du golf.

Son choix de destination était facile, entre le Banff Springs Golf Course à Banff, AB, et les Cabot Links et Cabot Cliffs à Inverness, N.-É. Le Fairmont Banff Springs n’étant qu’à deux heures de route de chez lui, l’informaticien à la retraite avait déjà joué quelques fois ce joyau de Stanley Thompson, et il a donc planifié ses vacances de rêve au bord de l’Atlantique.

« Cabot est si loin d’ici qu’à part l’avoir vu décrit dans le classement des terrains de golf canadiens, je n’avais jamais vraiment pensé à cet endroit », explique Thompson.

Fin août et début septembre, l’escapade des Thompson s’est finalement concrétisée. Comme ils le souhaitaient, ils ont ajouté à leur voyage une escale à Terre-Neuve et exploré la Nouvelle-Écosse, mais le mordu de golf, habitué à jouer trois ou quatre fois par semaine à son club d’attache de Sundre, avait hâte de découvrir les deux perles du cap Breton.

« À couper le souffle, s’exclame Bob. À cause des points de vue, dans certaines allées, j’avais peine à me concentrer sur mon jeu. Le paysage était impressionnant, sans doute parce qu’à Sundre, au cœur du continent, on n’a pas la chance de voir la mer.»

Bien que le grand prix du concours ne comprenait qu’une ronde de golf au Links ou au Cliffs, Thompson n’avait pas traversé le pays pour se contenter d’un seul tracé et comptait bien jouer les deux parcours classés no 1 (Cabot Cliffs) et no 3 (Cabot Links) dans la liste SCOREGolf des 59 meilleurs terrains de golf publics au Canada. Même si le Links est un peu moins bien coté, Thompson l’a trouvé plus exigeant et agréable. Par ailleurs, les panoramas incomparables et le décor époustouflant du Cliffs ont aidé l’homme de 72 ans à faire fi de sa fatigue pour parcourir ses imposantes allées.

Et même dame Nature n’a pas réussi à gâcher l’aventure des Thompson, dont seule la première ronde au Links a été interrompue quelques heures par la pluie. Pour eux, ce fut en effet le plus beau voyage de golf de leur vie, gagné simplement en inscrivant leurs scores sur le site du Centre de scores de Golf Canada. Chaque partie de golf enregistrée cette saison, jusqu’au 31 octobre, donne une chance au tirage de cette année qui aura lieu le 10 novembre 2017.

L’enjeu est un voyage de golf soit au club The Links at Crowbush Cove de Morell, I.-P.-É., soit au Fairmont Chateau Whistler à Whistler, C.-B., au cours de la saison 2018. L’an passé, Thompson n’a eu aucune difficulté à choisir sa destination et il ne regrette nullement sa décision.

« D’avoir vu Peggy’s Cove, ça m’a beaucoup ému, conclut-il. Mais pas autant que ma découverte des parcours Links et Cliffs. Pour un fervent golfeur comme moi, jouer là, c’est quelque chose d’inestimable. »


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Cet article a été publié dans l’édition septembre 2017 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.

Immense merci au nom du golf au Québec, chère Colleen

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Colleen Duffy (Golf Canada)

Même le retour de Tiger, parce que oui le Tigre en prépare un autre à la fin du mois prochain, comme les autres nouvelles d’ailleurs passent en deuxième, puisque cette chronique est très justement consacrée à Colleen Duffy, laquelle prend sa retraite à Golf Canada.

Colleen n’a jamais remporté de tournois, mais voilà depuis longtemps qu’elle a gagné mon admiration et la vôtre à compter de maintenant en vous mentionnant que tout ce qui se fait en français côté communications au sein de l’organisation nationale passait entre ses mains.

Dans l’ensemble du sport et autres domaines aussi, Golf Canada appartient au sélect club des modèles pour la qualité de la traduction que ce soit pour les résultats, les changements de règles, les nominations ou autres informations.

Sachez que c’est beaucoup et considérablement grâce à Colleen, née à Montréal, élevée à Vaudreuil-Dorion, nouvelle mariée à Pointe-Claire avant que l’amour l’amène en Ontario et plus particulièrement à Golf Canada pendant 23 ans.

QUAND RIGUEUR ET DOUCEUR VONT ENSEMBLE

Ses patrons Laurence Applebaum et Dan Pino vont manquer Colleen au retour au bureau lundi. Le golf au Québec aussi.

Que ce soit à l’Omnium canadien à compter de 1994 et plus dernièrement pour le magazine ou le site Internet, j’ai eu le plaisir d’appartenir à l’entourage immédiat de Colleen.

Comme vous le diront d’autres proches collaborateurs tels Jean-Luc Duguay, Gilles Terroux, Denis Dion et plus récemment Bernard Paré en n’oubliant pas le regretté Pierre Nadon, elle est une chef d’orchestre de grande efficacité.

Il en va de même auprès de Jacques Nols, Roger Archambault, Diane Dunlop-Hébert, Diane Barabé, Roger Archambault, Roger H. Legault, Jean-Claude Gagné, Michel Saint-Laurent et autres Québécois qui ont défilé dans les postes clé à Golf Canada.

Que ce soit tôt le matin ou plus tard le soir et cela la semaine comme la fin de semaine, un message de remerciement suivait immanquablement après l’envoi d’un texte.

Colleen est aussi une fille de grand style avec sa façon de tout mener et réussir avec rigueur et dans la plus totale douceur dans son quotidien.

Je sais que Colleen Duffy va rougir de cet hommage, mais avant qu’elle ne devienne très jeune « mammy » à temps plein, elle mérite de la part du golf au Québec nos immenses mercis pour la haute qualité du français à Golf Canada et la place accordée au Québec toutes ces années.

UNE AUTRE GRANDE PROFESSIONNELLE QUITTE

J’apprends aussi le départ de Karen Hewson au sein de Golf Canada.

J’ai œuvré auprès de Karen pendant mon mandat au comité de sélection du Panthéon du golf. La dame est également une grande et complète professionnelle dans l’accomplissent de ses tâches au musée et auprès des membres.

Karen aussi mérite qu’on lui souhaite le bonheur pour le prochain chapitre.

TIGER ET AUTRES NOUVELLES

Tiger, qui a plaidé coupable pour conduite dangereuse, poursuit son entraînement. Son ex-entraîneur Hank Haney s’ajoute à la liste qui s’allonge de ceux qui pensent que la motivation de tout ce travail en secret du Tigre en ce moment est afin de revenir en action à son Challenger Hero à la fin novembre…

Hugo Bernard a obtenu sa confirmation et disputera le deuxième de trois stages au Circuit Web.com à Plantation, en Floride, du 7 au 10 novembre. C’est dans le secteur de Fort Lauderdale, où son entraîneur Daniel Langevin ira le rejoindre vendredi prochain pour la préparation finale…

L’année 2017 sera celle du centenaire à Mount-Bruno.

Circuit DP World

Brooks Koepka joue 64 et se propulse en tête du tournoi HSBC Champions

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Brooks Koepka (Andrew Redington/Getty Images)

SHANGHAI – Brooks Koepka a entamé au tournoi HSBC Champions la première escale de son séjour de quatre semaines en Asie qui comprendra une pause de deux semaines sur les plages du Vietnam et de la Thaïlande ainsi que la défense d’un titre au Japon

Des taches de boue sur son polo ont démontré que cette première journée en Asie n’avait pas été de tout repos sur le parcours Sheshan International.

Koepka a néanmoins si bien joué jeudi que le champion de l’Omnium des États-Unis croit que sa ronde de 64 (moins-8) qui lui a permis de se forger une avance d’un coup en tête aurait pu être encore meilleure. Il a frôlé la coupe à quelques reprises alors qu’il tentait de caler des oiselets, dont un coup roulé de quatre pieds qui s’est transformé en boguey sur le troisième vert.

Il devance d’un coup le Thaïlandais Kiradech Aphibarnrat et le Malaisien Gavin Green, qui ont chacun joué 65. Aphibarnrat a réalisé 10 oiselets, donc sept consécutifs vers le virage.

L’Américain Patrick Reed et le Sud-Africain Haydn Porteous ont suivi à 66, tandis qu’un groupe de golfeurs comprenant l’Américain Matt Kuchar et l’Anglais Justin Rose se trouvait un coup derrière.

Dustin Johnson et Henrik Stenson ont remis des cartes de 68. Johnson, qui a gagné le Championnat du monde de golf en 2013, s’est approché de la tête jusqu’à ce que son coup d’approche au huitième trou ne survole le vert. Son coup suivant a abouti à six pieds de la coupe, et il a dû se contenter d’un boguey.

Le Canadien Adam Hadwin, de Moose Jaw, en Saskatchewan, a bouclé le parcours en 69 coups pour se retrouver dans un groupe de huit golfeurs en 21e position.

Le champion en titre Hideki Matsuyama s’est mis dans le pétrin en jouant 74.

Règles et situations de jeu

Position améliorée : comporte des inconvénients

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JOHANNESBURG, SOUTH AFRICA - JANUARY 10: A muddy ball sits on a muddy crosswalk on a fairway during the resumption of the weather delayed third round of The BMW SA Open at Glendower Golf Club on January 10, 2016 in Johannesburg, South Africa. (Photo by Richard Heathcote/Getty Images)

Au cours d’une saison, les golfeurs canadiens doivent s’adapter à toutes sortes de conditions de jeu : chaleur torride, froid, vent, pluie et même gel au sol. Quand ces conditions se présentent, le surintendant ou le comité du club peut décider de protéger certains endroits sur le parcours, ou même tout le parcours, en adoptant une règle locale de position améliorée. On entend parfois les plus mordus se moquer de cette règle en l’appelant « lever, nettoyer et tricher ».

Les compétitions professionnelles se jouent très rarement sous une telle règle locale. Quand les conditions de jeu sont exécrables, on préfère suspendre le jeu ou annuler la ronde. On nous pose de nombreuses questions au sujet de ces « règles d’hiver », dont la plus courante est celle-ci : les scores réussis dans de telles circonstances sont-ils admissibles pour fins de handicap?

Voyons d’abord ce qu’est la position améliorée (ou règles d’hiver). Il s’agit d’une règle locale adoptée par le comité en charge du parcours lorsque les mauvaises conditions sont si généralisées, sur le terrain, que le fait de déplacer la balle d’une certaine façon permettrait un jeu plus équitable tout en protégeant la pelouse. Les scores réalisés lorsqu’une telle règle est en vigueur doivent compter dans le calcul du handicap, à moins que le comité (de préférence le comité du handicap) n’ait déterminé que les conditions sont trop mauvaises pour que ces scores soient inscrits. Dans ce cas, le comité devrait plutôt songer à fermer le terrain. Soyons clairs, cependant, il n’appartient pas aux golfeurs eux-mêmes de décider si les scores sont admissibles en raison de l’état du parcours.

Il est important de se rappeler que l’adoption de la position améliorée comporte certains inconvénients. Une telle règle locale contrevient au principe fondamental voulant que la balle soit jouée là où elle repose. La position améliorée est parfois adoptée sous prétexte qu’on veut protéger le parcours mais, en pratique, elle peut produire l’effet contraire. La règle permet de déplacer la balle à un endroit où le terrain est en meilleur état et d’où l’on arrache des mottes de gazon, ce qui endommage davantage le parcours. De plus, la position améliorée a tendance à faire baisser les scores et à fausser le facteur de handicap. Pour contrer cet effet, le comité devrait s’assurer que la difficulté habituelle du parcours est maintenue en déplaçant les jalons de départ ou par toute autre méthode du genre.

En somme, si l’usage de la position améliorée peut sembler une bonne idée, à prime abord, pour les joueurs et les parcours, cela peut aller à l’encontre de l’objectif poursuivi. Pour un comité, ce n’est pas une décision à prendre à la légère.


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Cet article a été publié dans l’édition septembre 2017 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.

Gordon et le golf

Fondamentaux du golf et affaires

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Joseph Paris est un auteur, conférencier, mentor et « maître à penser » dans la discipline dite de « l’excellence opérationnelle ». Fondateur de XONITEK, une firme-conseil internationale et le cercle de réflexion de l’« Operational Excellence Society », il est également un golfeur de longue date, s’étant initié à ce sport dans le nord-ouest de l’État de New York avant de s’établir en Allemagne.

L’excellence opérationnelle, dit-il, est « un programme intégré, axé sur l’amélioration continue et délibérée du rendement d’une société et des conditions de travail de ses employés ».

Dans un blogue sur le site Web de sa société (www.xonitek.com), Paris énonce d’une façon divertissante quelques leçons qui, tirées du golf, s’appliquent à l’excellence opérationnelle d’une entreprise. Aux fins du présent article, il a bien voulu fournir quelques exemples des rapports entre les fondamentaux du golf et les affaires.

Prise

« Quand la prise d’un golfeur est trop ferme, celui-ci devient tendu, rigide, et il perd de sa souplesse et de sa fluidité, note Paris. De même, vous devez desserrer votre prise dans la poursuite de l’excellence opérationnelle. Si vous avez embauché les bonnes personnes, vous leur avez donné des instructions claires sur votre stratégie d’ensemble et les tactiques utiles à sa mise en œuvre. La microgestion ne s’avère donc pas nécessaire. Laissez-leur la bride sur le cou. Soutenez-les, mais sans vous mettre en travers de leur chemin. »

Posture

Si le golf requiert une certaine posture physique, les affaires nécessitent une certaine posture ou attitude mentale. « Il faut toujours être prêt à faire face à l’inattendu, de dire Paris. Comme au golf, les affaires – et la vie en général – sont remplies d’imprévu. Sur le parcours, les poses de balle compliquées et les mottes de terre non replacées sont monnaie courante. Ainsi en va-t-il dans les affaires. « Il est peu probable que votre plan se déroule comme prévu, mais il faut s’y résigner. Il faut avoir la souplesse nécessaire pour s’adapter aux circonstances. »

Alignement

Il est de plus en plus fréquent que les golfeurs utilisent sur le terrain d’exercice quelque appareil pour vérifier que les divers éléments de leur élan – épaules, hanches, pieds, face du bâton –  sont bien alignés et pointent vers la cible. Selon Paris, il faut garder cette image à l’esprit autant au bureau que sur le parcours. « La différence entre le succès et le succès relatif, sinon l’échec, c’est l’alignement des activités commerciales sur les stratégies commerciales. »

Concentration

Quand vous vous apprêtez à frapper votre premier coup de départ, vous avez un plan, un objectif, une stratégie. Mais, à l’évidence, il n’y a pas de route directe entre ce premier coup et le dernier roulé au 18e. De dire Paris : « Il y a un vaste espace à négocier entre ces deux points. Il faut, comme en affaires, y aller coup par coup, et décomposer sa stratégie en tout petits morceaux. L’un des plus grands défis du golf et des affaires consiste à filtrer les distractions. Il faut s’entraîner à ignorer le non important. »

Pour ce faire, il préconise l’adoption du « OODA Loop » en affaires. Cette abréviation, qui était utilisée par les pilotes de chasse durant la guerre de Corée, réfère à Observer, Orienter, Décider et Agir. Le OODA Loop vise notamment à fournir une vision claire et une cible précise afin d’augmenter les chances de succès.

Les fondamentaux, encore et toujours

Qu’il s’agisse de l’élan de golf ou d’une situation d’affaires, Paris observe : « Quand rien ne va plus, il faut revenir aux fondamentaux. Quand un golfeur est dans le pétrin ou qu’une situation stressante se présente dans la vie de tous les jours, on est instinctivement porté à se mettre encore plus de pression. C’est une réaction naturelle, mais très mauvaise. » Le résultat, dit-il, c’est la « spirale de la mort », sur le parcours ou dans la salle de conférence.

« Quand on est pris dans la spirale de la mort, c’est l’heure de revenir aux fondamentaux, de ralentir son rythme, d’opter pour des tactiques plus prudentes, de laisser son esprit  prendre le dessus sur ses instincts primaires. Ralentissez, reculez d’un pas. Observez et évaluez la situation, puis recommencez. En affaires, si vous avez le sentiment que vous êtes en train de creuser votre propre tombe, il faut cesser de creuser. »

Selon Paris, la rédaction de son blogue a été une expérience éclairante, car il a découvert un nombre croissant de parallèles entre le golf et les affaires. Il a aussi découvert que « toutes mes expériences commerciales n’ont pas été aussi utiles à mon golf que le golf à mes expériences commerciales ».

Voilà pourquoi vous devriez jouer au golf encore plus souvent, n’est-ce pas?

Frédéric Colgan dans les honneurs nationaux

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Fred Colgan (Chris Tanouye/ CCAA)

Octobre continue d’être fertile au plan de la réussite pour Frédéric Colgan.

Après qu’Anne-Catherine Tanguay soit devenue le deuxième talent de son académie à obtenir sa permanence à la LPGA, il demeure dans les honneurs alors qu’il rentre du Royal Ashburn, de Whitby, en Ontario, avec l’obtention du titre d’entraîneur collégial par excellence au Canada.

L’hommage lui a été décerné la semaine dernière lors du gala des championnats nationaux Ping pour la deuxième fois en ajoutant 2012.

Voilà une belle façon de souligner ses 20 ans dans l’enseignement de haut niveau à son académie, qui compte trois « Golf Lab », dans la région de Québec et à la barre des Lions de Champlain-St. Laurence de Québec, lesquels ont tout balayé au circuit provincial.

Anne-Catherine Tanguay s’avère la deuxième joueuse issue des programmes de Frédéric à graduer dans les « ligues majeures » après Sara-Maude Juneau.

Au fil des ans, 28 de ses talents ont été recrutés dans les rangs universitaires (NCAA) et ceux-ci ont totalisé 16 sélections à Équipe Canada.

SARAH-ÈVE RHÉAUME CHAMPIONNE NATIONALE

Sarah-Ève Rhéaume, des Lions, est aussi revenue de l’Ontario avec un prix dans ses bagages y ayant enlevé le titre individuel au premier trou de prolongation. Son coéquipier Charles-Éric Bélanger a mérité la deuxième position.

Au volet en équipes, les Lions ont terminé deuxième chez les filles et quatrième chez les garçons au cumulatif du championnat dominé par Fraser Valley, l’institution de la Colombie-Britannique.

PAS UN, MAIS DEUX ÉLÈVES DE DANIEL LANGEVIN À ÉQUIPE CANADA

Un autre entraîneur ravi actuellement est Daniel Langevin suite à la toute récente nomination de Joey Savoie à Équipe Canada, où il rejoint son ami Hugo Bernard.

Cela signifie qu’il peut profiter de l’encadrement sportif et donc financier de Golf Canada pour défrayer certaines dépenses de déplacements et séjours dans les grands tournois amateurs.

Savoie complète ses études universitaires à Middle Tennessee cet automne et aura donc à compter de janvier tout son temps à dévouer au golf.

De mémoire, deux Québécois avec l’élite au pays est une première qui rejaillit sur Daniel Langevin, celui-ci encadrant Savoie et Bernard, lequel a atteint la deuxième étape des qualifications du circuit Web.com avec un brillant 63 en conclusion au Nevada la semaine auparavant.

Permettez que l’on profite de l’occasion afin de saluer le groupe des entraîneurs en général.

Quoiqu’il y ait toujours place à amélioration, s’il y a un domaine où une intéressante structure s’est installée au golf québécois, c’est bien dans l’encadrement aux athlètes.

Il faut rendre hommage à Debbie Savoy Morel, Roger Lauzon, Denise Lavigne (elle a enseigné à la Fédération de la Suisse aussi), et Pierre Dugas, qui ont été parmi les premiers à mettre en place un encadrement adapté.

SOLEIL, BRIO ET TEMPS DE JEU IDÉAL À VENISE

Parler d’un franc succès la semaine derrière au pro-am automnal des Cantons-de-l’Est au club Venise est tout à fait juste.

Le professionnel hôte Yves Robillard et son ami Guy Faucher, de Milby, ont très bien fait les choses à l’organisation.

Évidement que la belle température a aidé et le parcours en condition optimale ont contribué, mais le rythme de jeu avec à peine quatre heures pour compléter les 18 trous a également contribué à la réussite.

Ce serait tellement bien que la façon de faire soit reproduite ailleurs, dans l’avenir! Refilez la façon de faire ailleurs!

Le temps rapide n’a pas empêché le brio de Jean Laforce, du Champêtre, du directeur général Mario Brouillard, Fernando Perron et Pierre Robillard, le frère d’Yves, qui sont sortis victorieux avec une fiche collective de -14.

« Je n’ai utilisé mon fer droit que quatre fois », de dire Laforce en saluant l’efficacité sur les verts de ses amateurs qui fait toujours la différence dans les « vegas ».

Âgé de 94 ans, le proprio Paul Brouillard était bien sûr présent pour recevoir les amis en cette fin des activités du 40e anniversaire de son complexe de 36 trous. L’hôte était coiffé de la caquette du Canadien, ce qui va soulager Marc Bergevin de savoir que oui, il reste encore des partisans malgré la déroute du début de saison!

DES NOUVELLES D’AMÉRIQUE DU SUD

Nouveau professionnel, Jean-Michel Paré, a vécu une première expérience internationale en participant à l’Omnium du Pérou au circuit PGA Latinoamérica. Deux cartes de 76 au jeune homme de Victoriaville n’ont toutefois pas suffi pour être des rondes de la fin de semaine.

LE GOLF ET LES ÉLECTIONS MUNICIPALES

Ajoutez le nom de Bruno Harvey parmi les gens de l’industrie du golf qui veulent s’impliquer en politique municipale en se présentant à la mairie de Saint-Bruno dans son cas.

Ses activités à titre de proprio du club Riviera et de directeur général à Beloeil font qu’il est connu dans le secteur.

JOE AURAIT ADORÉ…

Dans un portrait posthume à Joe Dassin, fort bien tourné à l’intéressante émission « Aujourd’hui l’histoire » que Jacques Beauchamp anime à la radio de Radio-Canada, la semaine passée, la journaliste artistique Marie-Christine Blais a évoqué que le très populaire chanteur était aussi… golfeur.

Pas de doute qu’il adorerait notre « Été Indien » qu’il a tant chanté… en se souhaitant que le beau reste le plus longtemps.

Circuit des Champions

Bernhard Langer réalise un aigle au 18e trou et remporte la Classique Dominion

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Bernhard Langer (Matt Sullivan/ Getty Images)

RICHMOND, Va. – Bernhard Langer a réalisé un aigle au 18e trou, dimanche, pour surmonter une ronde médiocre et remporter la Classique Dominion Energy Charity, le premier tournoi des éliminatoires de la Coupe Charles Schwab sur le circuit des Champions.

Langer, qui a joué sur la normale toute la journée avant d’arriver au trou le plus facile du parcours James River du Country Club de Virginie, a battu Scott Verplank par un coup. Verplank, jouant deux groupes avant Langer, a remis une carte de 66 (moins-6) pour effacer un déficit de cinq coups, mais n’a pas réussi des oiselets au 17e et au 18e trou.

Langer a enregistré une ronde de 70 après avoir joué 63 lors de la deuxième ronde, terminant avec un pointage cumulatif de moins-16. Il s’agit de sa sixième victoire cette saison et sa 35e sur le circuit, lui qui est âgé de 60 ans.

Langer, qui convoite une cinquième coupe Schwab en carrière et une quatrième consécutive, domine le classement de la saison.

Billy Mayfair (65), Kenny Perry (65) et Vijay Singh (71) ont terminé à égalité au troisième rang, à moins-12.

Langer est devenu le deuxième joueur du circuit des 50 ans et plus à réalisé un aigle au dernier trou pour l’emporter avec un coup d’avance. Scott McCarron, champion du tournoi l’an dernier, l’avait fait l’an dernier au Championnat Allianz à Boca Raton, en Floride.

Le Canadien Stephen Ames a obtenu le meilleur résultat de l’unifolié en terminant à égalité au 19e rang, après une ronde finale de 68. Rod Spittle (69) et Jim Rutledge (66) ont respectivement terminé aux 25e et 40e rangs.

Circuit LPGA

La Sud Coréenne Eun Hee Ji mène le Championnat de Taïwan par six coups; Sharp E10

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Alena Sharp (Getty Images)

TAIPEI, Taïwan – Eun-Hee Ji a remis une carte de 69 (moins-3) et elle s’est donné une priorité de six coups au terme de la troisième ronde du Championnat de Taïwan de la LPGA, samedi.

Ji, qui partageait la tête avec Jenny Shin, a surmonté un boguey au cinquième trou et elle a réussi quatre oiselets pour montrer un pointage cumulatif de moins-10. La Sud-Coréenne est à la recherche d’une première victoire sur le circuit depuis celle qu’elle a acquise en 2009, à l’Omnium féminin des États-Unis.

Lydia Ko a réussi sept oiselets, mais elle a commis un boguey et un double boguey. Elle a joué 68, ce qui représente le meilleur pointage de la journée. Elle se retrouve à égalité au deuxième rang avec Shin, à moins-4.

Shin a commis trois bogueys et elle a dégringolé en vertu d’une ronde de 75.

L’Américaine Cristie Kerr a inscrit un 70 à sa carte et elle fait partie d’un groupe de six golfeuses à égalité en quatrième position,

à moins-3.

So Yeon Ryu, la joueuse classée au premier échelon mondial, et Sung Hyun Park, la numéro deux et recrue de l’année dans la LPGA, ont éprouvé des difficultés à trouver leur rythme. Ryu a joué 75 et elle partage la 16e place, à égalité avec la normale, tandis que Park (73) est loin derrière, à plus-6.

La Canadienne Alena Sharp est en bonne position après trois rondes. Elle a bouclé le parcours du Club de golf Miramar en 71 coups et elle se retrouve à égalité au 10e rang, à moins-2. Sa compatriote Brooke M. Henderson (71) occupe la 39e place, à plus-4.

Les Américains Justin Thomas et Scott Brown partagent le sommet de la Coupe CJ

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Justin Thomas (Matt Roberts/ Getty Images)

JEJU, Corée, République de – Justin Thomas a conclu la troisième ronde avec une carte de 70 (moins-2) malgré de vents violents et il a partagé la tête de la Coupe CJ avec son compatriote américain Scott Brown, samedi.

Thomas a effacé un boguey et un double boguey en réussissant cinq oiselets pour rentrer au chalet avec un pointage cumulatif de moins-9.

Brown a commis deux bogueys consécutifs, aux 10e et 11e trous, mais il s’est ressaisi en réussissant deux oiselets pour remettre une carte de 71.

Brown et Thomas détiennent deux coups d’avance sur l’Indien Anirban Lahiri et l’Australien Marc Leishman, qui se retrouvent à égalité en troisième place.

Lahiri a réussi quatre oiselets et il a commis un boguey pour finalement boucler le parcours en 69 coups. Leishman a joué 71 en vertu de cinq oiselets et quatre bogueys.

Whee Kim (70) est le Sud-Coréen le mieux classé des 16 présents lors de ce tournoi qui se déroule dans leur pays natal. Kim a grimpé d’un rang pour pointe en cinquième position grâce à une ronde de 72.

Luke List, qui menait après deux rondes, a éprouvé des ennuis avec les conditions climatiques et il a joué 76 pour glisser au huitième échelon, à moins-5. Il a notamment commis trois bogueys sur le premier neuf et deux doubles bogueys sur le neuf de retour.

Le Canadien Nick Taylor est encore dans la course malgré une ronde de 72. Il est à égalité avec cinq autres golfeurs au 10e rang, à moins-4. Son compatriote Adam Hadwin a signé une carte de 76 et il se retrouve en 56e position.