UFV double médaillée d’or au Championnat canadien de golf PING de l’ACSC

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Les Cascades de la University of the Fraser Valley (UFV) ont raflé les deux titres par équipe à l’enjeu au Royal Ashburn Golf Club, vendredi après-midi, à l’issue du Championnat canadien de golf PING 2017 de l’Association canadienne du sport collégial (ACSC). C’est la quatrième fois seulement en 17 ans qu’un même établissement s’impose à la fois chez les hommes et les femmes.

Les Cascades avaient réussi l’exploit en 2013, après les Hawks de Humber en 2007 et 2003.

C’est aussi aux Cascades que revient le titre individuel masculin : après avoir mené la compétition de bout en bout, l’athlète par excellence pancanadien Daniel Campbell termine huit coups devant James Casorso de la University of British Columbia – Okanagan (UBC-O).

« C’est assez excitant [que l’équipe et lui aient remporté l’or], confie Campbell. C’est un bon groupe de gars. C’est agréable de jouer avec eux sur le terrain et de les côtoyer à l’extérieur. Ils ne se prennent pas trop au sérieux et on s’amuse toujours.

Charles-Éric Bélanger de Champlain St. Lawrence complète le podium, à un coup de Casorso. Bélanger s’est faufilé devant Thomas Code de Fanshawe et Zach Olson de UFV, qui ont chacun été nommés étoiles du championnat.

Pour la première fois dans l’histoire de l’ACSC, le titre individuel féminin a dû être décidé en éliminatoire après que Sarah-Ève Rhéaume des Lions de Champlain St. Lawrence et Madison Kapchinsky de UFV aient terminé les quatre rondes à égalité à 23 au-dessus de la normale. Lors du trou éliminatoire, Rhéaume a mis la table avec un coup roulé en descente d’environ 30 verges, puis réussi la normale sur un coup roulé court pour gagner le titre, alors que Kapchinsky signait un boguey après avoir envoyé son coup de départ dans la fosse de sable.

La championne individuelle en titre, Addison Wallwin des Grizzlies de Georgian, a remporté la médaille de bronze, terminant à 14 coups des meneuses et trois coups de Shaye Leidenius de Red Deer.

Pour les deux équipes de UFV, il s’agissait d’un deuxième titre dans l’histoire du programme, le précédent remontant dans les deux cas à 2013.

L’équipe féminine s’est imposée avec un score collectif de 59 au-dessus de la normale, 21 coups devant Georgian et Champlain St. Lawrence, qui terminent ex aequo. Champlain St. Lawrence remportera le bris d’égalité pour la médaille d’argent. Humber finit quatrième, à 11 coups du podium.

Chez les hommes, UFV a signé la meilleure ronde du jour (7 au-dessus de la normale) en route vers la victoire par 16 coups. UBC-O prend la médaille d’argent, une première médaille pour le programme masculin. Humber a devancé Champlain St. Lawrence par trois coups pour le bronze, sa première breloque chez les hommes depuis 2013.

Médaillée d’or par équipe et d’argent en individuel, Kapchinsky était ravie de son expérience au championnat.

« On n’aurait pas pu espérer une meilleure performance collective, se réjouit Kapchinsky. C’est mon premier championnat canadien. Je pense qu’on a toutes super bien joué et je suis fière de nous trois. »

L’équipe hôte, les Lords de Durham, a monté d’un rang lors de la dernière ronde pour terminer sixième. Josh Taylor a percé le top 20 après avoir remis une carte de quatre au-dessus de la moyenne vendredi. Il termine le tournoi avec un score de 23 au-dessus de la normale.

Dans le cadre du Championnat, le comité organisateur de Durham College et le Conroy’s No Frills ont conclu une entente en vertu de laquelle une livre de nourriture est donnée à l’Armée du Salut pour chaque oiselet.

Pour l’ensemble du championnat, ce sont 450 oiselets qui ont été réussis, pour 450 livres de nourriture.

Gardez le contact avec Équipe Canada

Équipe Canada, j’y crois

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(Minas Panagiotakis)

Il y a 11 ans, le développement des joueurs au Canada, qui accusait un retard indu, a (finalement) gagné des adeptes.Humbles débuts? Voyez ça comme l’équivalent d’une franchise d’expansion au sport professionnel. Aucun entraîneur, aucun joueur, aucun mécanisme de soutien ni structure au lancement, mais un nom : Équipe Canada. Dans un pays imbu de hockey, on ne peut pas résister. Et qui pourrait résister au concept de foi? C’est un mot puissant. La foi est au cœur de ce programme, à mon avis. Elle a permis sa mise en œuvre. Quand les premiers adeptes d’Équipe Canada se sont mis à l’ouvrage, abandonnant leurs égos, une chose étrange est arrivée : ils ont trouvé un terrain d’entente. Ils ont fait de la « foi » un fondement du processus de création d’une équipe nationale. Et cette foi, ils l’ont trouvée dans une confiance mutuelle.

« Au début, bien des gens étaient fascinés, mais ils avaient aussi beaucoup de questions, raconte Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada. À quoi ça va vraiment servir? Quel effet cela aura-t- il? Est-ce que ça peut durer? Pouvons-nous travailler tous ensemble? Et ça n’a fait que s’améliorer, année après année, depuis lors. » S’attendait-on à de tels résultats? À ces 29 victoires sur les circuits du monde entier, à tous ces drapeaux canadiens s’affichant dans les classements officiels après une décennie seulement? Improbable, mais ça s’est produit. On a aussi vu des admirateurs se pressant sur dix rangs au bord des allées de l’Ottawa Hunt & Golf Club pour voir Brooke Henderson à l’Omnium féminin CP. On a vu la golfeuse se hisser au 2 e rang mondial avant l’âge de 19 ans. On l’a vue remporter un championnat majeur et trois autres titres de la LPGA, et presque une médaille aux Jeux olympiques.

Et que dire de Mackenzie Hughes? Pouvait-on l’imaginer gagnant sur le PGA TOUR dès sa première saison? Ou espérer que le Circuit Symetra compterait deux championnes canadiennes, Anne-Catherine Tanguay et Brittany Marchand, en 2017? Auriez-vous jamais pensé être si optimiste, si confiant pour le golf canadien? Pas moi. Mon espoir pour cette initiative, il y a 11 ans, se limitait à quelques bonnes choses, pas extraordinaires mais convenables, comme d’aider au développement, pas d’engendrer un déferlement de succès. Je dois sans doute des excuses à ces décideurs, entraîneurs et « croyants » du début. Le programme de développement de Golf Canada est non seulement l’une des plus belles histoires méconnues du sport canadien, c’est aussi une initiative que d’autres pays, partout dans le monde, veulent imiter. « La mission de notre programme est simple, explique Thompson, produire davantage de Brooke Henderson et de Mackenzie Hughes, plus souvent, par dessein, pas par hasard. » La structure est prioritaire. Équipe Canada représente un investissement annuel de 1,5 million de dollars, à plusieurs niveaux, suivant un cheminement clairement défini. Cela commence par la formation de développement qui mène à la formation amateur, puis au soutien, à l’aide et au mentorat de la formation Jeune pro. À compter de 2018, le programme national de développement comprendra un volet académique de 18 semaines. Les joueurs et les coachs séjourneront au Bear Mountain Resort de Victoria, en immersion dans un centre d’excellence de haut niveau. Les jeunes fréquenteront une école secondaire locale. L’entraînement, qui durait de 30 à 35 jours par année, passera à 120 jours. « Quand nous avons vu ce qui se faisait dans le monde, tout ce temps et ces points de contact que d’autres pays offrent à leurs joueurs, nous avons constaté que cette étape manquait chez nous », ajoute Thompson. Parmi tant d’étapes qu’Équipe Canada assure en chemin, pourrais-je conclure.


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Cet article a été publié dans l’édition septembre 2017 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.

UFV domine toujours tous les classements à l’issue de la deuxième ronde

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Emery Bardock (CCAA)

Même si la quasi-totalité des équipes et de leurs membres ont ramené de meilleures cartes de pointage, les Cascades de la University of the Fraser Valley occupent toujours la tête des quatre classements du Championnat canadien de golf PING 2017 de l’ACSC, disputé au Royal Ashburn.

« Nous avions bien joué mardi compte tenu de la difficulté du parcours et du vent, mais je pense que les conditions étaient un peu meilleures aujourd’hui, et que c’était donc plus facile, a souligné l’entraîneur-chef de UFV, Chris Bertram. Dans l’ensemble, je suis satisfait, mais nous pouvons relever la barre. Performance correcte jusqu’ici, mais nous sommes à mi-chemin du tournoi, et nous devons mieux faire. »

Ce n’est qu’au sommet du classement féminin individuel qu’on note un changement. Emery Bardock, meneuse après la première ronde, a glissé au deuxième rang, sa coéquipière Madison Kapchinsky lui ayant damé le pion après avoir ramené la meilleure carte de la journée : elle a joué un coup au-dessus de la normale pour permettre aux Cascades de demeurer aux commandes, à 17 coups au-dessus de la normale. Hannah Dirksen, également des Cascades, vient au quatrième rang à 21 coups au-dessus de la normale; elle est devancée par Bardock et par Sarah-Ève Rhéaume, des Lions de Champlain St. Lawrence, qui sont à 18.

La championne en titre, Addison Wallwin des Grizzlies de Georgian, est à égalité avec Dirksen à 21 coups au-dessus de la normale, tandis que sa coéquipière Emilie Tyndall est sixième à 22.

Dominant les sommets du classement individuel, les golfeuses des Cascades et des Grizzlies permettent aux leurs de conserver les premier et deuxième rangs du classement par équipe. Après deux rondes, Georgian tire de l’arrière par 11 coups. En fait, le classement féminin par équipe est resté intact. Les Hawks de Humber et les Lions de Champlain St. Lawrence occupent toujours les troisième et quatrième places, respectivement à 18 et 20 coups de Fraser Valley.

Le carré d’as du classement masculin par équipe est aussi demeuré inchangé : Fraser Valley conserve la tête, devançant par cinq coups sa rivale de la PACWEST, UBC-Okanagan. Les Hawks de Humber font toujours honneur à  la conférence hôte (OCAA) : troisième à seize coups des Cascades, ils n’ont toutefois qu’une avance de cinq coups sur André-Laurendeau.

Thomas Code, des Falcons de Fanshawe, a réalisé le parcours du jour, à un coup sous la normale, grimpant au sixième rang du classement individuel. Mais cette performance n’a pas suffi à modifier le podium, qui reste le même à mi-tournoi.

Après deux rondes, Daniel Campbell et Zach Olson de Fraser Valley occupent les premier et deuxième rangs, et Olivier Ménard, du Bommerang d’André-Laurendeau, est bon troisième.

James Casorso, de la UBC-Okanagan, a ravi la quatrième place à son coéquipier Nik Federko, qui a joué quatre coups au-dessus de la normale.

L’équipe hôte, les Lords de Durham, ont connu une journée difficile, glissant de la cinquième à la septième position; elle se retrouve maintenant à 25 coups du podium.

Dans le cadre du Championnat, le comité organisateur du Durham College et le Conroy’s No Frills ont conclu une entente en vertu de laquelle une livre de nourriture est donnée à l’Armée du Salut pour chaque oiselet.

Après deux rondes, ce sont 213 oiselets qui ont été réussis, pour 213 livres de nourriture. Après en avoir cumulé 97 le premier jour, les équipes en ont cette fois totalisé 116.

La ronde trois débutera jeudi à 8 h 30 au Royal Ashburn.

Golf Canada dévoile Équipe Canada 2018

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Golf Canada est heureux de dévoiler les noms des 18 athlètes qui représenteront Équipe Canada au sein des formations nationales amateurs et de développement en 2018.

Au total, huit athlètes font partie de la formation nationale amateur d’Équipe Canada, soit quatre hommes et quatre femmes. La formation de développement comprend cinq femmes et cinq hommes.

« Nous sommes très heureux de dévoiler les noms des jeunes golfeurs et golfeuses qui, en raison de leurs performances de cette année, représenteront le Canada dans le cadre de notre programme national », a déclaré Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada. « Ces athlètes talentueux sont redevables à un cercle de soutien qui comprend les entraîneurs personnels, les parents et les programmes provinciaux de haute performance. Ils représenteront fièrement le Canada sur la scène mondiale du golf. »

Voici les athlètes sélectionnés au sein de la formation amateur d’Équipe Canada en 2018 :

FORMATION NATIONALE AMATEUR FÉMININE

Maddie Szeryk, Allen, TX, Golfeurs publics de l’Ontario (21 ans)

Naomi Ko, Victoria, C.-B., Olympic View Golf Club (20)

Jaclyn Lee, Calgary, AB, Glencoe Golf and Country Club (20)

Grace St-Germain, Ottawa, ON, Club de golf Camelot (19)

FORMATION NATIONALE AMATEUR MASCULINE

Hugo Bernard, Mont-St-Hilaire, QC, Club Laval-sur-le-Lac (22 ans)

Josh Whalen, Napanee, ON, Napanee Golf & Country Club (22)

Joey Savoie, La Prairie, QC, Club de golf Pinegrove (23)

Chris Crisologo, Richmond, C.-B., Marine Drive Golf Club (21)

On trouvera ici les notes biographiques sur les membres de la formation nationale amateur.


Voici les athlètes sélectionnés au sein de la formation de développement d’Équipe Canada en 2018 :

FORMATION DE DÉVELOPPEMENT FÉMININE

Céleste Dao, Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, QC, Club de golf Summerlea (16 ans)

Monet Chun, Richmond Hill, ON, Summit Golf and Country Club (16)

Ellie Szeryk, Allen, TX, Golfeurs publics de l’Ontario (16)

Alyssa DiMarcantonio, Maple, ON, Station Creek Golf Club (14)

Euna Han, Coquitlam, C.-B., Morgan Creek Golf Course (15)

FORMATION DE DÉVELOPPEMENT MASCULINE

Christopher Vandette, Beaconsfield, QC, Club de golf Summerlea (16 ans)

Johnny Travale, Stoney Creek, ON, Hamilton Golf & Country Club (16)

Nolan Thoroughgood, Victoria, C.-B., Royal Colwood Golf Club (17)

Peyton Callens, Langton, ON, Delhi Golf and Country Club (17)

Thomas Critch, Cedar Park, TX, Golfeurs publics de l’Ontario (17)

On trouvera ici les notes biographiques sur les membres de la formation de développement.


La formation de développement profitera d’un programme centralisé au Bear Mountain Resort

Pour la première fois en 2018, le programme de la formation nationale de développement sera centralisé au Bear Mountain Resort (Victoria, C.-B.), le centre officiel d’entraînement d’Équipe Canada depuis 2015.

Ce programme prévoit que les athlètes de la formation de développement séjourneront à Bear Mountain de février au début de juin, dans un centre d’excellence où ils seront entourés d’un personnel d’entraîneurs techniques experts et de spécialistes dans les domaines de la performance mentale, la physiothérapie, la biomécanique et la nutrition.

Ce changement structurel et cette volonté ferme de créer un milieu d’entraînement centralisé sur une période de quatre mois et demi visent à mieux encadrer les talents émergents et s’inscrivent dans la stratégie de Golf Canada axée sur la prochaine génération.

Dorénavant, les athlètes de la formation de développement passeront jusqu’à 120 jours dans un milieu d’entraînement haut de gamme, comparativement à 30 jusqu’à présent.

« Nous avons estimé que ce changement s’imposait pour optimiser le développement de ces athlètes de 18 ans et moins à un stade crucial de leur évolution, de dire Thompson. En passant un plus grand nombre de jours au contact de nos entraîneurs de haute performance et de nos spécialistes en science du sport, la prochaine génération d’athlètes baignera dans un milieu donnant la priorité à l’entraînement de pointe. »

En plus d’avoir accès aux installations haut de gamme de Bear Mountain, les athlètes auront à leur disposition un des meilleurs centres d’entraînement du pays, l’Institut canadien du sport – Pacifique, à 10 minutes du centre de villégiature.

Les membres de la formation de développement seront hébergés dans des familles d’accueil de la région où ils trouveront un environnement sécuritaire et stable, aussi bien pour l’entraînement que pour les études. Golf Canada n’acceptera la candidature d’une famille d’accueil qu’au terme d’un processus strict de présélection.

Les athlètes fréquenteront l’école secondaire Belmont (Langford, C.-B.) l’avant-midi, l’après-midi étant consacré à l’entraînement. De plus, ils auront à leur disposition un enseignant du West Shore Distributed Learning Centre pour suivre des cours en ligne et obtenir des crédits pour leur entraînement sportif. Les études constitueront comme toujours une composante essentielle du programme d’Équipe Canada. Les entraîneurs et le personnel d’encadrement de Golf Canada collaboreront étroitement avec le personnel enseignant pour faire du programme un succès, en classe et sur le terrain.

Le Bear Mountain Resort sert depuis 2015 de centre d’entraînement pour l’équipe nationale de Golf Canada. En plus d’offrir un hébergement et des commodités de première classe, la villégiature comprend 36 trous de golf conçus par Jack Nicklaus. S’étendant sur 836 acres, le terrain présente des points de vue spectaculaires sur la montagne ainsi que sur Victoria, la capitale en bord d’océan de la Colombie-Britannique.


 Le personnel d’entraîneurs d’Équipe Canada est annoncé

Golf Canada est également fier de dévoiler le personnel d’entraîneurs des formations amateurs et de développement d’Équipe Canada pour 2018.

Chez les femmes, Tristan Mullally (Waterdown, ON) sera encore cette année l’entraîneur-chef de la formation amateur féminine. Matt Wilson (Newmarket, ON) supervisera la formation de développement féminine. Wilson, qui est également directeur, Performance Prochaine génération chez Golf Canada, prend le relais d’Ann Carroll, entraîneure de longue date de la formation féminine de développement, qui réorientera sa carrière.

Derek Ingram (Winnipeg, MB) restera entraîneur-chef de la formation amateur masculine. Robert Ratcliffe (Comox, C.-B.) dirigera la formation de développement masculine.

« Les athlètes d’Équipe Canada ont connu des succès considérables sous la tutelle de Derek et Tristan, et Robert et Matt joueront un rôle encore plus important dans l’environnement d’entraînement centralisé à Bear Mountain, a ajouté Thompson. Nous remercions sincèrement Ann Carroll pour son immense contribution à la formation féminine de développement au fil des six dernières années. »

Mullally, Ingram, Ratcliffe et Wilson sont des professionnels de classe « A » de la PGA du Canada.

« En plus d’être emballé à l’idée de voir ces jeunes athlètes représenter le Canada en 2018, je me réjouis pour leurs entraîneurs membres de la PGA du Canada », a déclaré Steve Woods, président de la PGA du Canada. « Golf Canada a collaboré de façon exemplaire avec la PGA du Canada à la mise en place de nos programmes de pointe en matière d’enseignement et de certification des entraîneurs. »

La formation Jeune pro de 2018 sera dévoilée en décembre.

Fraser Valley domine tous les classements à l’issue de la première journée du Championnat national de golf

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Emery Bardock (CCAA)

OSHAWA – Un trou d’un coup d’Emery Bardock, athlète par excellence pancanadienne et porte-couleurs de la University of the Fraser Valley, résume bien la ronde d’ouverture de son équipe au Royal Ashburn, qui accueille le Championnat canadien de golf PING 2017 de l’ACSC.

S’aidant d’un fer 7 sur le septième trou, qui fait 121 verges, Bardock a réussi le trou d’un coup, ce qu’elle n’a compris qu’en s’approchant du vert. C’était une première pour elle.

« C’est le moment fort de ma journée parce que je ne jouais pas si bien, souligne Bardock. Les trois derniers trous sont toujours des trous « crème glacée » pour notre équipe, alors l’entraîneur me disait « réussis l’oiselet sur ton coup roulé ». Quand j’ai foulé le vert, j’ai réalisé ce que je venais de faire, c’était fantastique. »

Après les 18 premiers trous, avec un pointage de 82, soit 10 au-dessus de la normale, Bardock détient deux coups d’avance sur Shayne Leidenius, athlète pancanadienne par excellence des Queens de Red Deer, et sur Addison Wallwin, championne canadienne en titre et athlète pancanadienne par excellence des Grizzlies de Georgian.

Bardock a aussi permis à son équipe de s’emparer du premier rang du classement féminin, les Cascades menant par trois sur les Grizzlies de Georgian, les tenantes du titre, grâce à une première ronde de 168.

Les championnes de l’OCAA, les Hawks de Humber, viennent au troisième rang avec 177.

Du côté masculin, les Lords de Durham College, l’équipe hôte, se trouvent au cinquième rang et à six coups d’une place sur le podium, dont les Cascades de UFV occupent la plus haute marche à 301. Le Heat de UBC Okanagan est à neuf coups derrière en deuxième, et les Hawks de Humber suivent à 317.

À 71, Daniel Campbell, des Cascades, est le seul à avoir ramené une carte sous la normale. Son coéquipier Zach Olson a aussi bien fait avec un pointage de 73, soit un coup au-dessus de la normale. Olivier Ménard du Boomerang d’André-Laurendeau et Nik Federko du Heat de la UBC Okanagan arrivent troisième à deux coups au-dessus de la normale.

Peu importe les résultats, le tournoi couronnera un nouveau champion individuel puisque Josiah Dixon des Knights de Niagara, le gagnant en 2016, n’est pas de retour. En fait, le seul médaillé masculin qui est de la cuvée 2017 est Matt Lemay de Georgian, qui avait raflé le bronze au Fox Meadow Golf & Country Club. Il arrive pour l’instant à égalité au 18erang, à huit coups au-dessus de la normale.

Dans le cadre du Championnat, le comité organisateur du Durham College et le Conroy’s No Frills ont conclu une entente en vertu de laquelle une livre de nourriture est donnée à l’Armée du Salut pour chaque oiselet.

Après une ronde, ce sont 91 oiselets qui ont été réussis, pour 91 livres de nourriture.

« C’est un excellent départ, tant pour le tournoi que pour l’initiative, déclare le responsable des sports de Durham College, Ken Babcock. Nous voulons que les athlètes vivent une semaine remarquable sur le terrain, et cette journée a été à la hauteur. En plus de contribuer au succès de leur équipe, les golfeuses et golfeurs nous aident à donner des denrées à la communauté. »

La ronde deux débutera mercredi à 8 h 30 au Royal Ashburn.

Colgan nommé entraîneur de golf de l’année

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Fred Colgan (Chris Tanouye/ CCAA)

Fred Colgan, du Cégep Champlain St. Lawrence, a été nommé entraîneur de golf de l’année de l’Association canadienne du sport collégial (ACSC).

L’entraîneur des Lions a reçu le prix ce soir à l’occasion du banquet du Championnat canadien de golf PING 2017 de l’ACSC, qui se déroule à Durham College à Oshawa, en Ontario.

« Fred a consacré20 ans de sa vie au golf à St. Lawrence et a joué un rôle de premier plan dans le développement du sport dans l’ACSC et au Québec, explique David Munro, vice-président Développement du sport de l’ACSC. C’est un mentor et un modèle pour ses étudiants-athlètes, tant sur le terrain de golf qu’à l’extérieur. »

M. Colgan a mené l’équipe masculine à une fiche parfaite cette saison, dans le RSEQ. Les Lions ont gagné leurs cinq rondes, devançant de 51 coups l’équipe de deuxième place, le Cégep André-Laurendeau.

Les golfeurs de St. Lawrence Charles-Éric Bélanger, David Tweddell et Louis-Alexandre Jobin-Colgan (le fils de Fred) ont raflé les honneurs individuels du RSEQ. Chez les femmes, Sarah-Ève Rhéaume a reçu le titre de championne individuelle du RSEQ grâce à une moyenne de 72 sur quatre rondes.

Cette année, l’équipe masculine a fait preuve d’une plus grande constance que lors des saisons précédentes grâce à l’éthique de travail remarquable de M. Colgan et de l’importance qu’il accorde au développement de l’aspect psychologique du sport chez ses joueurs.

Son dévouement envers le programme de St. Lawrence au cours des 20 dernières années et envers le développement du sport est sans pareil au Québec. Véritable mentor pour ses joueurs dans toutes les facettes de leur vie, il a à cœur le développement complet de chacun d’entre eux.

Fred, qui a déjà été nommé entraîneur de golf de l’année de l’ACSC en 2012, est également à la barre de l’équipe du Québec.

L’entraîneur de l’année reçoit une bague personnalisée de l’ACSC de la part de Jostens Canada, fournisseur officiel des bagues du banquet d’honneur de l’ACSC.

Athlètes par excellence pan-canadiennes 2017 de l’ACSC en golf féminin

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(Chris Tanouye/CCAA)

L’Association canadienne du sport collégial (ACSC) est fière d’annoncer ses athlètes par excellence pancanadiens en golf pour 2017.

Sélectionnés par leur conférence pour leur performance et leur contribution au sport et à leur équipe, les étudiants-athlètes ont été honorés à l’occasion du banquet du Championnat canadien de golf PING 2017 de l’ACSC, organisé par Durham College à Oshawa, en Ontario :

2017 de l’ACSC en golf feminin 2017 de l’ACSC en golf masculin
Emery Bardock, UFV Cascades (PACWEST)
À sa première saison chez les Cascades, Bardock a remporté deux des quatre tournois de PACWEST, en route vers le titre individuel de la conférence, en plus de mener UFV au titre par équipe. Bardock a fait un retour cette saison sur la scène du golf collégial, après un passage il y a quelques années au sein du Clan de SFU. Sa présence chez les Cascades s’est révélée très positive.
Daniel Campbell, UFV Cascades (PACWEST)
À sa première saison chez les Cascades, Campbell a remporté deux des quatre tournois de PACWEST, en route vers le titre individuel de la conférence. En plus de ses victoires aux tournois sur invitation de VIU et UFV, il a permis à l’équipe de UFV d’être sacrée championne de PACWEST. Campbell s’est joint aux Cascades cette saison après un passage à Skagit Valley College et s’est parfaitement intégré à l’équipe.
Hannah Dirksen, UFV Cascades (PACWEST)
Dirksen a remporté le Tournoi sur invitation de Camosun, ce qui lui a permis de terminer deuxième au classement individuel global PACWEST. Elle a également mené, à titre de capitaine, les Cascades au titre de la conférence par équipe, le tout en dominant la compétition. Dirksen est désormais triple étudiante-athlète par excellence pancanadienne. Celle qui, après quatre ans à UFV, est considérée comme une vétérane donne à ses coéquipières un exemple probant en matière d’éthique de travail.
Ben Whiton, UFV Cascades (PACWEST)
Comme recrue, Whiton a connu une saison mémorable, remportant la médaille d’argent individuelle de PACWEST, en plus de finir respectivement deuxième et troisième aux tournois sur invitation de UFV et de Camosun. Il a aussi aidé l’équipe masculine des Cascades à remporter le titre de PACWEST. Il fait preuve d’un grand dynamisme est s’est révélé jusqu’à présent un excellent atout pour l’équipe.
Shaye Leidenius, Red Deer Queens (ACAC)
Leidenius a remporté le titre individuel au Championnat de l’ACAC ainsi que la victoire au Tournoi régional du sud. À titre de cocapitaine des Queens, elle a mené Red Deer à la médaille de bronze au championnat de la conférence. Elle est sans contredit une joueuse d’équipe qui prêche par l’exemple, en plus d’être une compétitrice féroce faisant preuve d’un haut degré d’intégrité, d’honnêteté et d’esprit sportif.
Braden Clarkson, Augustana Vikings (ACAC)
En plus d’être l’un des membres de l’équipe des Vikings qui a décroché une médaille d’argent au Championnat de l’ACAC, Clarkson a terminé la saison au quatrième rang du classement individuel provincial de l’Alberta. Au cours de ses trois années passées à Augustana, il a su améliorer son jeu de manière remarquable et devenir un leader. Clarkson a également été adjoint à l’entraînement et au développement à l’académie de golf Our Lady of Mount Pleasant School, située à Camrose, en Alberta.
Elizabeth Stewart, MacEwan Griffins (ACAC)
Stewart a mené les Griffins au titre par équipe au Championnat de l’ACAC. Il faut dire que MacEwan a remporté quatre bannières de l’ACAC au cours des cinq saisons où Stewart a fait partie de l’équipe. Stewart a remporté la victoire au Tournoi régional du sud, le tout avec une ronde de 74, un record dans l’histoire des Griffins. La capitaine de l’équipe est athlète par excellence pancanadienne pour une deuxième année. Elle est une leader qui se fait entendre sur le terrain comme ailleurs, en plus d’être une excellente mentore pour les étudiantes-athlètes plus jeunes.
Michael Harrison, Augustana Vikings (ACAC)
Harrison, qui est athlète par excellence pancanadien pour la deuxième fois, a remporté la médaille d’or individuelle au Championnat de l’ACAC, en plus d’avoir mené les Vikings au deuxième rang de l’épreuve par équipe. Il a aussi remporté le Tournoi régional du sud de l’ACAC et obtenu le deuxième rang ex æquo au Tournoi régional du nord. Son dévouement et sa volonté de s’améliorer l’ont hissé au sommet du classement de l’ACAC. Il a également agi à titre d’adjoint dans une académie de golf au niveau secondaire.
Sheila McKeen, Humber Hawks (OCAA)
McKeen a remporté la médaille d’or par équipe et la médaille d’argent individuelle au Championnat de l’OCAA. Forte de quatre années d’expérience, elle est l’une des golfeuses les plus constantes de l’histoire de Humber, se hissant à maintes reprises sur le podium d’épreuves individuelles et contribuant à maints succès par équipe, dont la médaille d’or au Championnat canadien de l’ACSC en 2015 et la médaille d’argent l’année dernière. McKeen est digne du respect des entraîneurs, de ses coéquipières et de ses concurrentes.
Conner Watt, Humber Hawks (OCAA)
Watt a décroché la médaille d’or individuelle au Championnat de l’OCAA ainsi que le premier rang aux tournois de Mercyhurst et Georgian. Il a également mené les Hawks au titre de la conférence par équipe. Ce golfeur, qui en est à sa troisième saison, est l’un des plus courtois et respectés sur les parcours; ce qui ne l’empêche pas de jouer avec une passion qui le pousse à toujours livrer sa meilleure performance pour son équipe ou lui-même.
Emilie Tyndall, Georgian Grizzlies (OCAA)
Tyndall a réalisé un trou d’un coup lors de la deuxième ronde du Championnat de l’OCAA, en route vers la médaille d’or individuelle. Dans le cadre de sa cinquième et dernière année à Georgian, elle a mené son équipe à des victoires aux tournois sur invitation de Fanshawe, Lakehead et Niagara. Athlète par excellence pancanadienne pour une deuxième année, Tyndall est une étudiante-athlète modèle. Son esprit sportif, son dévouement et son attitude positive sont inégalés.
Cameron Brennan, Humber Hawks (OCAA)
À sa deuxième saison, Brennan, qui évolue avec les Hawks, a décroché une médaille d’argent individuelle au Championnat de l’OCAA, preuve que son jeu continue de s’améliorer. Son pointage à l’issue de chacune des trois rondes du championnat de la conférence a grandement contribué à la victoire par équipe de Humber. Au Championnat de l’OCAA, par temps très venteux, il s’est frayé un chemin jusqu’au podium en jouant de manière intelligente et en faisant appel à tout son savoir technique.
Sarah-Eve Rheaume, St. Lawrence Lions (RSEQ)
La recrue des Lions a été sacrée championne individuelle du RSEQ en concluant les cinq rondes avec une moyenne de 72. Elle a également mené Champlain St. Lawrence au titre de la conférence par équipe. Elle a terminé troisième au Championnat provincial de golf junior du Québec, en plus d’être l’une des membres de l’équipe gagnante des Jeux du Canada. Son calme et son enthousiasme sont ses plus belles qualités.
Charles Eric Bélanger, St. Lawrence Lions (RSEQ)
Bélanger a été couronné champion individuel du RSEQ, en plus d’avoir mené les Lions au titre de la conférence par équipe. Il a réussi, lors du premier jour du championnat de la conférence, une ronde de 68, sa deuxième meilleure de la saison. Il a aussi remporté le Tournoi sur invitation junior de Graham Cooke. Sa constance s’est grandement améliorée cette saison, tout comme son jeu court, ce qui l’a aidé dans les situations où la pression se fait plus grande.
Audrey Côte, St. Lawrence Lions (RSEQ)
Côte finished fifth in the RSEQ individual standings and paced the Lions to the team title in Quebec. The third-year player fired a season best 74 on Day 1 at the conference championships. Côte’s easygoing attitude was a key component to Champlain St. Lawrence’s success this year. Her positivity is contagious and helps her teammates during difficult times.
David Tweddell, St. Lawrence Lions (RSEQ)
Tweddell a remporté une médaille d’argent individuelle du RSEQ en concluant les cinq rondes avec une moyenne de 71. Il a mené les Lions à cinq victoires de conférence par équipe, le tout avec une marge moyenne de 10 coups. Sur les circuits compétitifs depuis seulement trois ans, Tweddell a démontré à Champlain St. Lawrence qu’il avait beaucoup de potentiel. Parce qu’il a réussi à retrancher cinq coups par ronde cette saison, on peut dire que son jeu a fait des pas de géant.
Darcy Fuller, UNB Varsity Reds (ACAA)
Fuller a terminé deuxième à tous les tournois individuels de l’ACAA, dont le championnat de la conférence. Première femme membre du programme des Varsity Reds, elle poursuit son ascension d’une saison à l’autre. Elle possède une attitude positive et un fort esprit de compétition. Elle ne manque jamais de mots d’encouragement pour ses coéquipières; elle est sans contredit porteuse d’un enthousiasme contagieux.
Corey McMinniman, UNB Varsity Reds (ACAA)
McMinniman a remporté le titre individuel au Championnat de l’ACAA en jouant un total de 151 en deux jours. Il a mené son équipe des Varsity Reds à la victoire lors des trois tournois de l’ACAA, dont le championnat de la conférence. McMinniman affiche toujours une attitude positive, que ce soit sur les parcours ou ailleurs, et donne ainsi l’exemple à ses coéquipiers. Mais cela ne l’empêche pas d’être aussi très compétitif, ce qui lui permet d’exceller sous la pression.
Daria Leidenius, Holland Hurricanes (ACAA)
Au cours de sa deuxième année chez les Hurricanes, Leidenius a remporté le titre individuel au Championnat de l’ACAA, sa cinquième victoire en carrière. En tant que recrue, elle a mené Holland au titre de la conférence par équipe en 2016. Sa plus grande qualité est sa volonté de toujours s’améliorer. Elle aborde son entraînement et son jeu comme une golfeuse professionnelle et ne ménage pas ses efforts pour élever son jeu d’un cran.
Sebastien Peterson, UNB Varsity Reds (ACAA)
Peterson s’est révélé un joueur clé dans le balayage de UNB des épreuves par équipe de l’ACAA, en plus de décrocher le titre de vice-champion individuel au Championnat de l’ACAA. En tant que membre senior des Varsity Reds, Peterson a joué un rôle de leader cette saison au sein de l’équipe. Il prêche par l’exemple sur le terrain comme ailleurs, lui qui fait preuve de la même rigueur à l’école qu’à l’entraînement et en compétition.

Rejouez le 63 d’Hugo en compagnie de l’entraîneur-cadet Daniel Langevin

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Hugo Bernard (Justin Naro/ Golf Canada)

Daniel Langevin propose 18 trous. Pas n’importe lesquels puisqu’il s’agit de la reconstitution du formidable 63 joué par Hugo Bernard vendredi passé en dernière journée du segment inaugural des qualifications du circuit Web.com en prévision de 2018.

Entraîneur d’Hugo, Daniel a accompagné son joueur à Dayton. Plus encore, il était au centre de l’action agissant comme cadet.

Voici la description commentée de son as Hugo. Bonne lecture.

Voici quelques faits saillants du jour 4 :

– Un excellent roulé de 20 pieds approximativement a donné le ton au trou no 1.

– Une approche lobée difficile réussie avec succès au 3e pour faire l’oiselet et passer à -2 (objectif atteint).

– Au 8e, une normale 5 de 529 verges, il a frappé un bois-3 à la Hugo Bernard avec tellement de puissance qu’il a devancé les deux autres joueurs de 40 verges malgré qu’ils aient utilisé le décocheur. Ensuite il a frappé un fer-9 à 4 pieds du trou pour un aigle rendu « facile ». Du grand Bernard!

– Après un bogey au 9e, il a répondu avec 3 oiselets consécutifs aux 10e, 11e et 12e sur trois roulés réussis entre 4 et 10 pieds.

– Petite erreur de frappe au 15e trou le plaçant à un pied du hors-limites; malgré la mauvaise position de balle, il frappe un « gap wedge » à six pieds de la coupe suivi d’un beau roulé pour le birdie.

Fin de ronde :

– Au 16e, son fer-5 atterrit trop fort dans la fosse de sable au fond du vert dans une position en descente avec le vert et un lac en deçà; donc, très difficile, voir impossible, de placer la balle près du drapeau. Seule option possible : essayer de placer la balle en dedans de 20 pieds du drapeau en la stoppant avant l’eau.

Près du vert, un résident avait installé des chaises sur son parterre en pente, entre 80 et 100 personnes s’y trouvaient.

Hugo passe près de moi avant de s’installer dans la fosse et il y va du traditionnel « Je la feel, check bien ça Dan ».

Il prend son temps et frappe un coup magistral à 10 pieds du trou.

Et comme disent les anglais : « And the crowd goes wild! »

L’ovation monstre qu’il a reçue était quelque chose et il a ensuite calé le roulé de dix pieds pour réanimer la foule.

Il les a salués, m’a rejoint, et autre phrase coutumière « Je te l’avais dit coach que je la feelait, ha ha ha ».

– 17e trou, normale 4 de 478 verges avec une brise côté dos de 4km seulement; il est sur un « high » d’adrénaline, il faut frapper moins de club donc fer-2. Coup bloqué à gauche dans l’herbe longue, mais avec tellement de puissance que ça ne lui laissera qu’un fer 8 au vert. Une bonne normale. Choix judicieux sur le tee.

– 18e trou, normale 5 de 537 verges; il est toujours sous l’effet « high », donc fer-2 encore. La décision sur le tee est d’essayer le record de parcours de 62; pas question de lever le pied dans une bonne journée pour Hugo Bernard. Le fer-2 est encore trop à gauche et dans l’herbe longue, mais très puissant. 2e coup avec fer-7 un peu trop à droite qui finit à égalité du drapeau dans l’herbe longue. Un coup lobé difficile presque parfait à trois pieds du trou pour le dernier birdie. WOW! (Sérieusement Mario, penses-y, fer-2 suivi de fer-7 à 537 verges… ouf!).

« Je me suis laissé emporter par l’émotion du lendemain et j’ai laissé mon calme de côté », tient à mentionner Daniel Langevin.

Pourquoi pas… tout en le remerciant de ce récit.

Du grand Hugo Bernard (63) pour entreprendre le long test Web.Com

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Hugo Bernard (Golf Canada)

Lorsque viendra le temps d’établir le classement des grandes performances de l’année au golf québécois, attendez-vous à retrouver en haut de liste le superbe résultat enregistré par Hugo Bernard la semaine dernière en ouverture des très longues qualifications de la série Web.com.

En déficit de quatre coups et donc dans l’eau très chaude avant la journée finale vendredi, Hugo a définitivement gardé le meilleur pour la fin en scellant avec un spectaculaire compte de 63 à Dayton, dans le Nevada.

Très sérieusement menacé d’être éliminé, le grand gaucher de 22 ans, membre d’Equipe Canada, est remonté à la 7e place au final grâce à son -9 pour la journée et au cumulatif.

Évidemment qu’il s’agissait du plus reluisant pointage de la semaine entière de tous les aspirants.

« Un Hugo Bernard en pleine possession de ses moyens, c’est absolument impressionnant », déclare Daniel Langevin, son entraîneur et témoin privilégié puisqu’il agissait dans le rôle de cadet.

On vous invite à lire son récit détaillé dans un texte voisin.

DES BÂTONS EN FEU

Le champion canadien chez les amateurs et de la NCAA est à sa première tentative à ces qualifications et il avait en effet le dos au mur après ses 71, 71 et 74 les trois jours précédents.

« Les trois premières sorties ont été solides, mais pas idéales avec des départs lents et des petites erreurs ici et là », explique le « coach ».

À ne pas en douter, Hugo Bernard avait aussi tout gardé pour la conclusion.

Le porte-couleurs de Laval-sur-le-Lac a enregistré rien de moins que huit oiselets et un aigle « facile » au 8e trou sur la distance de quatre petits pieds.

Il a très vite effacé la seule tache à sa carte avec un bogey commis au 9e avec une séquence de trois oiselets successifs.

« Ceux qui connaissent Hugo savent qu’il se surpasse lors des enjeux en fin de ronde ou de tournoi », continue Daniel Langevin à propos de son élève.

Ses bois trois rejoignaient les rivaux avec un décocheur en main. En raison de l’altitude, ses coups de fer numéro deux ont souvent atteint les 300 verges.

Le grand jeune homme a aussi été habile autour et sur les verts et on vous invite à lire ci-dessous le récit de son 16e trou.

« Hugo possède un répertoire de coups que peu peuvent réussir », insiste Langevin.

Ce 63 ne représente pas une marque personnelle, ayant inscrit 61 dans un rendez-vous mini-tour en Floride qu’il avait gagné.

EN FLORIDE LE MOIS PROCHAIN?

C’est long les sélections Eeb.com devenues la porte d’entrée de la PGA depuis les dernières années.

Les finales se tiendront en décembre à Chandler, en Arizona, mais pour le moment, c’est l’attente d’une assignation de la PGA pour la deuxième étape.

« Hugo est déjà en Floride afin de poursuivre. La PGA déterminera cette semaine qui joue où et quand. Selon les pointages, il se pourrait que la suite se fasse en Floride du 7 au 10 novembre. Je retournerai le rejoindre le 2 novembre », de préciser Daniel Langevin.

Un incendie cause cinq millions en dégâts au club Le Maître

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Voilà définitivement pas le genre de fin de saison souhaitée au club Le Maître, près du Mont-Tremblant. Le pavillon y a été détruit par incendie la semaine dernière.

L’hebdo local L’Information du Nord évoque des pertes matérielles de l’ordre de cinq millions de dollars. Les opérations donnent de l’emploi à 50 personnes.

« Nous attendrons que la cause soit connue », déclare le pro-directeur Erik Laframboise au journaliste Yves Rouleau.

L’administrateur se réjoui qu’il n’y ait pas de perte de vie. Le dernier employé aurait quitté vers 20h le 12 et le feu serait survenu peu avant 22h.

Les bureaux administratifs (ou ce qui en reste) ont été transportés au garage du personnel d’entretien du parcours.

Le Maître est une propriété de ClubLink.

En plus des équipements de golf et de restauration, ceux des membres seraient à remplacer.

Bien sûr que la fin de la saison approchait dans les Hautes-Laurentides. De fait, on dit qu’elle avait été prolongée de quelques jours en raison du si bel automne.

Le Maître sert à d’autres fonctions comme des réceptions.

À moins d’un miracle, la reconstruction ne sera pas complétée au retour du printemps. La saison de golf 2018 ne sera pas retardée avec l’installation de locaux temporaires, mentionne Erik Laframboise.