Championnat mondial junior féminin

Le Championnat mondial junior féminin de retour à Ottawa

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OTTAWA ─ Pour la quatrième fois depuis son inauguration, le Championnat mondial junior féminin réunira au Canada l’élite des golfeuses de 18 ans et moins. C’est le Marshes Golf Club d’Ottawa qui, du 24 au 29 septembre, sera à une deuxième reprise l’hôte du tournoi qui comprendra deux volets : compétition par équipes et compétition individuelle.

« Nous sommes enchantés de revenir au Marshes Golf Club à l’occasion du Championnat mondial junior féminin de cette année », a déclaré Mary Beth McKenna, directrice du tournoi. « L’événement revêtira un cachet particulier puisqu’il sera disputé dans la capitale nationale, l’année du 150e anniversaire du Canada. On n’aurait pu trouver meilleure façon de clore la saison des championnats. »

Le Marshes est un parcours unique qui met en valeur plusieurs éléments naturels de la région comme terres humides, prés et forêts de feuillus. Fruit d’une collaboration entre les Robert Trench père et fils, il propose six normales 3, six normales 4 et six normales 5.

Organisé par Golf Canada en partenariat avec Golf Ontario et soutenu par la Fédération internationale de golf et le R&A, le Mondial junior féminin 2017 rassemblera 60 golfeuses d’élite de 18 ans et moins, venues de 19 pays. En sa qualité d’hôte, le Canada aura droit à deux équipes de trois membres.

« Nous sommes emballés de présenter à nouveau le Championnat mondial junior féminin dans la région de la capitale », a indiqué Mike Kelly, directeur général de Golf Ontario. « La compétition se déroulera sur ce site exceptionnel qu’est le Marshes Golf Club. Nous remercions de leur appui nos généreux commanditaires et partenaires qui rendent possible la présentation de ce championnat. Nous sommes convaincus que la communauté golfique d’Ottawa se ralliera autour de ce merveilleux tournoi. »

En 2014, le tout premier Championnat mondial junior féminin s’est déroulé à l’Angus Glen Golf Club de Markham, en Ontario. Mika Liu, de Beverly Hills en Californie, a remporté les honneurs individuels et contribué à la victoire d’Équipe USA. À son dernier tournoi dans les rangs amateurs, Brooke Henderson, de Smiths Falls en Ontario, a pris la 4e place tandis que l’équipe Canada 1 décrochait le bronze.

Le Marshes Golf Club a accueilli la deuxième édition du tournoi. L’équipe de la République de Corée a été couronnée championne après avoir mené le tournoi de bout en bout. L’une de ses représentantes, Hye-jin Choi, a enlevé la compétition individuelle en totalisant moins 12.

En 2016, au Mississaugua Golf Club, la Philippine Yuka Saso a signé une première carte de 66 et l’a facilement emporté par six coups tandis que l’équipe des Philippines triomphait, à plus 2.

En plus de la compétition individuelle et par équipes de 72 trous, le Championnat mondial junior féminin sera une célébration du golf, l’accent étant mis sur le développement du golf junior féminin. Avant le tournoi, la PGA du Canada organisera un sommet des entraîneurs et proposera un cours pratique gratuit destiné aux filles juniors.

« Cette compétition de classe mondiale permet à nos juniors de mesurer leur talent à celui de l’élite mondiale tout en favorisant la collaboration entre les organismes internationaux de régie du golf », a déclaré Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada. « Nous sommes fiers d’organiser à nouveau ce championnat au profit de ces superbes athlètes tout en contribuant à l’essor du golf junior féminin. »

La première ronde de la compétition aura lieu le mardi 26 septembre. Les cérémonies de clôture se dérouleront le vendredi 29 septembre, tout juste après la conclusion du tournoi.

Règles du golf

La question des reprises vidéo

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Décisions sur preuve vidéo, contestations de téléspectateurs : où en sommes-nous?


Dans le cadre du projet de modernisation des règles, les organismes directeurs du golf ont étudié en détail la question des reprises vidéo. Ils avaient même déjà rédigé une version préliminaire du texte concernant la preuve vidéo pour l’inclure dans les changements proposés aux Règles du golf pour la refonte de 2019.

Dans le contexte actuel des technologies qui s’imposent de plus en plus sur la scène sportive, on a choisi d’adopter tout de suite une nouvelle décision relative aux conséquences imprévues qui en découlent.

Ce qui pourrait bien ne pas faire l’affaire des puristes, ardents défenseurs de la tradition d’honneur et d’intégrité du jeu. Personne ne conteste le fait qu’il incombe aux joueurs de connaître les règles, et que les officiels sont là pour les aider à les respecter. Cependant, puisque le golf se joue souvent sans qu’un officiel soit immédiatement présent, les golfeurs ont la responsabilité de rapporter toute infraction aux règles et d’accepter toute pénalité encourue, quelle qu’en soit sa sévérité.

Néanmoins, les controverses soulevées lors de championnats majeurs – Tiger Woods laissant tomber incorrectement une balle au Tournoi des Maîtres en 2013, la balle de Dustin Johnson qui se déplace légèrement à l’Omnium des États-Unis en 2016 ou Lexi Thompson qui replace sa balle au mauvais endroit lors du championnat ANA Inspiration en avril dernier – ont changé la donne. Ces incidents n’étaient vraiment visibles qu’en reprise vidéo, au ralenti ou en gros plan.

La nouvelle décision adoptée par les organismes directeurs du golf pour régler de tels cas impose deux conditions à l’utilisation de la preuve vidéo par les comités. Elle est inadmissible si elle révèle quelque chose que, raisonnablement, l’on n’aurait pas pu voir à l’œil nu et lorsque le joueur a fait preuve de jugement raisonnable pour déterminer un emplacement précis, un point ou une distance en appliquant les règles.

Les organismes directeurs ont aussi mis sur pied un comité de travail formé de représentants des circuits professionnels (LPGA, PGA, PGA européenne, Ladies European Tour et PGA des États-Unis) pour procéder immédiatement à une révision exhaustive des questions générales liées à la vidéo lors de compétitions télévisées, dont les appels de téléspectateurs.

Le devoir des officiels des règles et des comités de tournoi est de garantir une compétition équitable en s’assurant que tous jouent selon les mêmes règles. Mais cette responsabilité exige aussi de protéger les compétiteurs pour éviter que des détails microscopiques viennent déterminer les champions.

Vous pouvez consulter le texte complet de la nouvelle décision 34-3/10 en cliquant ici.


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Cet article a été publié dans l’édition juin 2017 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.

Circuit LPGA

Chun prend les commandes à Portland, Henderson accuse un coup de retard

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(Jonathan Ferrey/Getty Images)

In Gee Chun a remis une carte de 66 (moins-6) pour s’emparer du sommet du classement de la Classique Cambia Portland par un coup, jeudi soir.

La Canadienne Brooke M. Henderson, qui est double championne en titre de l’événement, a conclu la première ronde à égalité au deuxième rang. Elle mène un contingent de six golfeuses à un coup de Chun. Cheyenne Woods, Cindy LaCrosse, Moriya Jutanugarn, Nicole Broch Larsen et Nasa Hataoka ont également joué 67.

Présente à ce tournoi pour une première fois, Chun a réussi sept oiselets et elle a commis un boguey sur le parcours Columbia Edgewater.

La joueuse sud-coréenne a terminé en troisième position la semaine dernière, lors de l’Omnium féminin canadien, et elle a dû se contenter de quatre deuxièmes places cette saison. Ses deux victoires en carrière sur le circuit de la LPGA sont survenues lors d’un tournoi majeur. Elle a remporté l’Omnium féminin des États-Unis en 2015 et le Championnat Evian en 2016.

Henderson a pour sa part réussi six oiselets et elle a commis un boguey. Dix autres golfeuses se retrouvent à égalité au huitième échelon, à moins-4.

La Canadienne Alena Sharp a inscrit un 69 à sa carte et la Québécoise Maude-Aimée Leblanc a joué 70. Les autres représentantes de l’unifolié, Jennifer Ha (75) et Augusta James (79) occupent respectivement les 123e et 141e positions.

Cliquez ici pour le classement complet.

La semaine Adopter une école de Golf Canada retournera en septembre

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Du 18 au 22 septembre, Golf Canada rendra hommage à tous les généreux donateurs du programme Golf en milieu scolaire à l’occasion de la deuxième semaine Adopter une école.

Cette célébration d’un océan à l’autre rendra hommage aux adoptions non seulement de la semaine, mais aussi à celles de toute l’année.

En 2016, 234 nouvelles écoles ont été adoptées, si bien qu’en moyenne 120 élèves par école ont été initiés au golf.

Depuis le lancement du programme en 2009, près de 50 % des 3 200 écoles inscrites au programme Golf en milieu scolaire ont de fait été adoptées. C’est pourquoi Golf Canada, la PGA du Canada, l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf (ANPTG) et les associations provinciales de golf ont conjugué leurs efforts pour souligner la générosité des enthousiastes du golf de tout le pays.

« Tous les partenaires reconnaissent la valeur des adoptions dans le cadre de Golf en milieu scolaire », a déclaré Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada. « Initier la jeunesse canadienne au golf par le truchement du programme scolaire régulier est essentiel à la croissance continue de notre sport au niveau d’entrée. Dans le même temps, les adoptions d’écoles représentent autant d’occasions d’affaires pour les établissements. Un lien est ainsi établi entre les écoles, les élèves et les établissements de golf. Après avoir fait l’expérience du golf à l’école, l’élève sera naturellement porté à se diriger vers un établissement de golf, ce qui augmentera le nombre de jeunes golfeurs et golfeuses. »

Chaque élève devrait vivre la merveilleuse expérience du golf. Avec l’adoption de chaque école, les clubs peuvent contribuer à faire de cette vision une réalité. En adoptant une école, les clubs feront don de la trousse complète du programme qui comprend des bâtons de golf adaptés à l’âge des participants et une ressource d’apprentissage conviviale pour l’enseignant. Mise au point en collaboration avec la PGA du Canada et Éducation physique et santé (EPS) Canada, la ressource d’apprentissage intègre maintenant le volet Compétences de vie, qui met davantage l’accent sur les compétences transférables du parcours à la vie quotidienne et vice versa.

Dans la foulée de la semaine Adopter une école, Golf Canada annoncera les adoptions d’écoles élémentaires, intermédiaires et secondaires qui ont eu lieu en 2017.

Pour en savoir plus ou adopter une école de votre communauté, visitez golfcanada.ca/adopteruneecole

Circuit LPGA

On se calme pour Maude-Aimée LeBlanc

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Le défi, pour Maude-Aimée LeBlanc, n’a jamais été le manque de talent.

La Sherbrookoise sait exploiter l’effet de levier que lui donne sa grande taille (1 m 84) pour propulser un élan qui la classe au 8e rang du Circuit de la LPGA en matière de distance moyenne des coups de départ, à près de 270 verges, soit trois derrière la meneuse Lexi Thompson.

Depuis le début de sa carrière, la golfeuse de 28 ans démontre son habileté, remportant le Championnat canadien junior féminin et le Junior Orange Bowl International en 2006, ainsi que le Championnat par équipes en Division I de la NCAA pour l’Université Purdue en 2010.

Le défi de LeBlanc n’est pas non plus l’éthique de travail.

Avant de prendre le départ au KPMG Women’s PGA Championship de 2016, plantée à l’extrême gauche du terrain d’exercice du Sahalee Country Club pour s’entraîner, elle était entourée de spectateurs venus voir cette grande femme frapper long coup après long coup.

La foule s’est ensuite dispersée pour aller regarder les autres golfeuses jouer leur ronde et, au détour du 9e trou, ils ont pu voir LeBlanc toujours au même endroit, toujours en train de frapper ses longs coups…

LeBlanc possède un immense talent pour le golf, qui s’est manifesté dès l’âge de cinq ans, quand son père Gaston l’a initiée au jeu. Et ce ne sont certes pas la motivation ni la détermination qui manquent chez elle.

Non, le grand défi de la golfeuse et ce, depuis ses tout débuts, c’est son tempérament bouillant et la difficulté qu’elle a à maîtriser le feu qui l’anime. Elle avoue elle-même que c’est son pire ennemi, pire que les obstacles du parcours, la distance au trou ou même ses concurrentes.

Lors du Championnat amateur féminin des États-Unis, en 2009, LeBlanc a déclaré au magazine Golfweek : « Je crois que j’ai le plus mauvais caractère, ici. »

Plus tard, cet été-là, la golfeuse amateur a quitté le parcours en furie à l’Omnium féminin Canadien Pacifique après avoir envoyé sa balle dans l’obstacle d’eau au 36e trou, inscrivant un double bogey et succombant au couperet par un coup de trop. Elle en a perdu le sommeil, ruminant pendant des semaines ce coup dans la flotte du Priddis Greens Golf Club, à Calgary.

L’année suivante, alors qu’elle étudiait à Purdue, on a jugé inacceptable son attitude autodestructrice sur le parcours. LeBlanc était au 6e rang des golfeuses au pays lorsque le coach Devon Brouse l’a renvoyée au pavillon après 11 trous dans la deuxième ronde de la Classique Tiger/Wave, à La Nouvelle-Orléans, à cause de sa conduite antisportive. Elle affichait 11 coups au-dessus de la normale, à ce moment-là. Brouse a plusieurs fois mentionné le « manque de respect » de la golfeuse pour expliquer sa décision.

Deux mois plus tard, LeBlanc menait l’équipe de son université, les Boilermakers, à la victoire au championnat national de la NCAA.

L’athlète québécoise sait bien de quoi il retourne. Elle comprend qu’elle ne maîtrisera pas le jeu tant qu’elle n’apprendra pas à contrôler cette pression qui menace son talent et son éthique de travail.

La pression, sous diverses formes, est un des facteurs déterminants du jeu et de la vie de LeBlanc, ces temps-ci, à bien des égards.

« Je m’impose toujours des normes très rigoureuses et je suis très dure envers moi-même, dit-elle. J’y travaille encore. »

LeBlanc admet que, quand elle n’est pas à la hauteur, elle sent monter la pression et abandonne son plan de match.

« Quand je suis dans une mauvaise passe, si je n’ai pas joué aussi bien que je le voulais cette semaine-là, ajoute la golfeuse, je me mets à douter de ce que je fais. C’est ce qui nuit le plus à mon jeu, tous ces doutes qui m’assaillent, car c’est là que je fais des changements que je ne devrais pas faire. »

LeBlanc travaille avec son entraîneuse actuelle, Diane Lavigne, sur toutes les facettes de son jeu, mais surtout sur la gestion de la pression.

Et elle fait des progrès. Issue du programme d’équipe nationale de Golf Canada, LeBlanc est devenue professionnelle en 2011 et a obtenu sa carte de la LPGA dès son premier essai en Q-School. Après une grave blessure au dos qui a interrompu sa carrière pendant deux saisons, elle a dû refaire ses classes sur le Circuit Symetra en 2015. Là, cinq finales dans le top 5 en 22 tournois lui ont valu un retour au Circuit de la LPGA l’an passé.

Gênée par une blessure à l’épaule gauche au début de la saison 2016, LeBlanc a terminé son année de belle façon, résistant au couperet 13 fois de suite et inscrivant son meilleur résultat en carrière avec une 11e place ex æquo en clôture de la Classique Marathon, ce qui lui a permis de conserver sa carte pour 2017. Elle a aussi démontré une belle constance à l’Omnium féminin Canadien Pacifique l’année dernière en inscrivant 69-69-70-69 pour finir É14 à Priddis Greens, incidemment.

En 2016, LeBlanc a récolté plus de la moitié de ses presque 300 000 $ en carrière – soit 173 443 $ – pour conclure la saison 81e au classement des gains.

Autre statistique éloquente : le 28 mars 2016, LeBlanc était classée 415e au monde. Un an moins un jour plus tard, elle était au 182e rang après une ascension de 233 places.

La clé, pour la golfeuse, a été de mieux gérer la pression, non seulement celle qu’elle s’impose, mais aussi celle de sa prise de bâton. Ses progrès au tableau suivent de près l’amélioration notable de ses coups roulés.

« Ce qui m’a le plus aidée, sur les verts, s’est avéré ce qu’il y avait de plus simple, la pression de ma prise, dit-elle. J’ai tout simplement modifié ma façon d’exercer la pression de certains doigts sur la poignée, et cela fait toute la différence du monde. Ma constance aux coups roulés s’accentue chaque semaine. »

Plus précisément, elle s’est concentrée sur le relâchement des trois derniers doigts de sa main droite, « ce qui les dégage du coup et donne un angle plus franc à la face du bâton », explique-t-elle.

En 2013, LeBlanc se classait 109e rang du Circuit de la PGA aux coups roulés, avec une moyenne de 30,56 roulés par ronde. Montée au 75e rang l’année dernière (29,97), elle est au 59e après avoir retranché un tiers de coup à sa moyenne qui est maintenant de 29,60 roulés.

« Une lumière s’est allumée et depuis, ça va vraiment bien », dit-elle de ses coups améliorés.

Forte de cette révélation, elle a décidé d’appliquer la même technique à son élan complet.

« Je tente de garder une prise légère, avec très peu de pression, et de détendre mes bras, de relâcher la tension durant l’élan, explique LeBlanc. C’est là-dessus que je travaille le plus. C’est plus difficile que ça en a l’air, à l’élan complet. Pour moi, en tout cas. »

« Mais je sens que les choses vont mieux, surtout quand je me fais plus confiance au jeu et cesse de me mettre des bâtons dans les roues, conclut-elle. Il faut que je veille à tous ces petits détails tout en me simplifiant la vie sur le parcours et en tâchant de ne pas trop me mettre de pression sur les épaules, ce qui est sans doute le plus difficile. »

Bref, c’est d’une touche allégée que LeBlanc avait besoin, et en toutes choses.

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Cet article a été publié dans l’édition juin 2017 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.

Il n’y a pas que le golf dans la vie

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Quel est le meilleur moment, pour un enfant, de se spécialiser dans un sport? Bien des gens croient que le plus tôt est le mieux, mais l’est-ce vraiment?


Si votre enfant veut devenir golfeur professionnel, patineur artistique ou athlète d’élite dans quelque discipline sportive, quand devrait-il (ou elle) se spécialiser dans ce sport en particulier?
Cette question provoque de vifs débats chez les entraîneurs et les parents. Trop souvent, dans la plupart des sports, on pousse les enfants à se spécialiser trop tôt.

Trop d’entraîneurs et de parents incitent les enfants à se concentrer sur un sport bien avant le secondaire, car ils croient que ceux-ci vont « manquer le bateau » s’ils tardent à le faire. Ces adultes pensent que les enfants doivent prendre la tête du peloton en consacrant davantage d’heures à leur sport, au détriment de toute autre activité.

Cependant, les recherches tendent à indiquer qu’une spécialisation trop hâtive empêche la plupart des enfants de réaliser leur plein potentiel sportif. Le jeune gagnera peut-être des championnats de hockey pee-wee et bantam, mais ça risque d’être le sommet de sa carrière. Il n’atteindra sans doute pas les ligues d’élite pour briller sur la scène sportive à 19 ans.

Ces résultats étonnent. En quoi la spécialisation pourrait-elle diminuer les chances de succès? Cela tient à ce qu’on appelle la « littératie » physique, à la nécessité d’acquérir une gamme étendue d’habiletés physiques, mentales et affectives au sport.

En examinant les meilleurs athlètes de diverses disciplines, les chercheurs ont remarqué que la plupart d’entre eux se distinguent par leur vaste registre d’habiletés, acquises en pratiquant des sports variés quand ils étaient enfants. Ce genre de polyvalence athlétique ne peut se développer chez les enfants qui se spécialisent dans un seul sport à un trop jeune âge.

(Veuillez noter que nous n’avons pas parlé du problème des lésions de surmenage aux tendons, aux ligaments et aux cartilages de croissances des os résultant d’une spécialisation prématurée. Il existe assez d’études à ce sujet pour en faire une encyclopédie. Et la spécialisation trop hâtive est aussi liée à l’abandon du sport par bien des enfants.)

La spécialisation précoce est-elle mauvaise dans tous les sports? Pas nécessairement, mais les recherches démontrent que très peu de disciplines en bénéficient. Des activités comme la gymnastique, le patinage artistique, le plongeon et la danse nécessitent généralement la spécialisation à un jeune âge. Pour atteindre les plus hauts niveaux d’excellence, l’enfant doit commencer tôt et consacrer presque tout son temps à la pratique cette activité.

Mais des sports comme le golf, le hockey, le soccer, le basketball, le baseball et le tennis, par contre, n’exigent de spécialisation que plus tard. Pour qu’un enfant excelle au sommet de ces disciplines, les recherches indiquent qu’il devrait aussi jouer à d’autres sports jusqu’à l’âge de 14 ans. C’est ce qu’on appelle l’échantillonnage, ou la diversification précoce.

Avant d’inciter votre enfant à se spécialiser très tôt, pensez à Didier Drogba, qui n’a commencé à jouer sérieusement au soccer qu’à 15 ans. Wayne Gretzky, lui, a joué tôt au hockey, mais adolescent, il pratiquait également le baseball, la crosse et le tennis.

Spécialisation précoce ou pratique de plusieurs sports? Voilà une des questions essentielles qu’aborde le Guide du développement à long terme du joueur pour le golf canadien, accessible à golfcanada.ca/dltj.


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Cet article a été publié dans l’édition juin 2017 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.

C’est reparti chez nos universitaires

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(Paul Bennett/Golf Canada)

Il n’y a pas que les cours qui reprennent chez nos universitaires. Il en va de même pour les calendriers sportifs.

C’est le cas notamment avec le circuit de golf provincial, lequel amorce sa saison aussitôt que mardi et mercredi avec la présentation de la première des deux étapes régulières au club Royal Laurentien avant la finale.

Un autre rendez-vous suivra à Milby, dans l’Estrie, les 9 et 10 septembre.

La qualité des parcours est à souligner puisqu’un endroit du prestige de Beaconsfield a accepté de recevoir la finale d’une durée de trois jours du 1er au 3 octobre.

Il faut admettre que le calibre est en hausse. Il n’y a pas qu’au football que nos universités font bien malgré toute la place qu’occupe ce sport.

Le Rouge et Or a de nouveau été couronné champion canadien l’an dernier du côté masculin comme l’avait été l’équipe féminine des Carabins auparavant.

Après un répit, les circuits Symetra aux États-Unis et Mackenzie-PGA TOUR Canada reprennent cette semaine le sprint final jusqu’au début octobre.

Anne-Catherine Tanguay (elle est 8e et les dix premières gradueront à la LPGA) sera au Dakota et Max Gilbert en Nouvelle-Écosse.

Allez!

À VOTRE TOUR CETTTE FOIS…

En effet, c’est à votre tour maintenant de vous retrouver dans la peau d’un compétiteur comme Dustin, Rory, Jordan et Brooke.

Comme le veut la tradition, la fin de semaine qui vient sera beaucoup celle des championnats de club au Québec avec les administrations qui profitent du dernier long congé pour tout boucler.

Les capitaines ont toute ma confiance et ma bénédiction afin de ne pas rendre les terrains impossibles, ces championnats n’étant pas seulement ceux de la classe A.

Bref, amusons-vous.

Pierre Archambault entre dans l’histoire par la très grande porte

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(Golf Quebec)

Il y a-t-il un comptable dans la salle?

Voilà LA vraie question jeudi dernier au club centenaire Kanawaki, où le très actif Panthéon de golf du Québec intronisait Pierre Archambault en vertu de son palmarès d’exception, lequel compte trois championnats provinciaux chez les amateurs, treize victoires au Métropolitain et Phoenix et 14 sélections aux équipes du Québec.

Que notre expert des chiffres ne serre pas sa calculette trop vite puisqu’il il faut ajouter 28 championnats de clubs (en incluant les juniors et les seniors) à Kanawaki et Laval-sur-le-Lac en 65 ans de golf.

La salle de réception était bondée à Kanawaki pour l’entrée dans l’histoire du Québec.

Président de Golf Canada, Roland Deveau a fait le déplacement de la Nouvelle-Écosse. Il était à la table de Diane Dunlop-Hébert, présidente du Panthéon, Jocelyne Bourassa, Paul Scofield et Dave Ross, tous membres du comité, de même que Charlie Beaulieu, aussi de Golf Canada et Marc Tremblay, ex-efficace président de Golf Québec.

Longtemps pro de Pierre à Laval, André Maltais était présent de même que Roger H. Legault et Michael Richards, ex co-président de l’Omnium canadien à Royal Montréal, Bob Bissonnette, actuel président de Golf Québec, les journalistes André Rousseau et Daniel Caza, l’arbitre Michel Bolduc, des amis-compétiteurs Serge Dagenais et Frank Kay ainsi que des fiers membres locaux dont Michel Lacroix en congé pour une rare fois.

Une mention va à Marc Jubinville à l’animation.

La nouvelle « légende » Pierre Archambault était entourée de son épouse Lise qu’il a longuement remerciée pour « le support », leurs deux enfants, et des membres de la famille.

APPRÉCIÉ COMME GOLFEUR ET COMME GENTILHOMME

Pas surprenant que la soirée organisée par Golf Québec affichait complet parce que c’est autant le golfeur que les valeurs de Pierre Archambault qui ont été célébrées.

Le mot respect était de tous les propos des gens à l’égard de docteur Archambault, qui a mené une double carrière à succès dans la finance après avoir été dentiste.

En plus de sa famille bien sûr, il a remercié Jules Huot, l’ami Maltais, Maurice Dagenais, Ben Champagne, longtemps son partenaire dans les compétitions en équipe, Jacques Barrette, journalistes retraité qui a été aussi multiple champion à Laval, et Graham Cooke, un autre « immortel ».

Voici quelques citations retenues par André Rousseau, dans Les coulisses du sport.

« Il n’y a rien comme le plaisir de se surpasser. »

« J’ai toujours été un adepte pour la tolérance, la patience et le respect d’autrui. »

« Le golf est un grand sport parce qu’il se joue dans un environnement exceptionnel, en pleine nature. Sortez et golfez! C’est le sport de toute une vie. »

D’AUTRES PERFORMANCES ET AILLEURS

Note intéressante, le jeune Archambault effectuait le trajet en train avec ses frères entre Ville Mont-Royal et Laval-sur-le-Lac à ses années juniors.

Aussi un ancien-Carabin, celui-ci a gagné les autres grands tournois au Québec comme le Tunis, Kent et Béliveau-Perreault de même que le « mid-amateur ». Il faut ajouter les grandes rencontres internationales comme la Lesley et Eisenhower Cup, six fois championnats provinciaux au total et rien de moins que 58 années consécutives dans les interclubs, cela dans la classe A.

À ne pas en douter, Pierre Archambault fait son entrée avec les plus grands par la très grande porte.

Le comptable n’a peut-être pas fini de jouer avec les chiffres avec le championnat sénior canadien dans deux semaines… à Kanawaki. Faudra-t-il additionner un autre succès à cette très longue liste déjà?

UN PANTHÉON OCCUPÉ

Cette intronisation s’avérait la troisième du Panthéon très actif avec Diane Dunlop-Hébert à la barre. Plus tôt cette saison, Bob Vokey a été honoré. Debbie Savoy-Morel accèdera au sélect club lors d’une cérémonie au Mirage le 5 octobre prochain.

Enfin, Pierre Archambault devient le troisième membre de Kanawaki à joindre les légendes. Le record appartient aux Huot, toute la famille étant intronisée.

Une simple question de temps pour Brooke

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(Bernard Brault/ Golf Canada)

Avec toutes les très sincères félicitations qui lui reviennent, la nouvelle championne Sung Hyun Park sait très bien et comprend encore mieux qu’elle n’était pas la favorite sentimentale pour remporter l’Omnium féminin Canadien Pacifique.

C’est tout Ottawa et le Canada qui tiraient ensemble dimanche après-midi dans la même direction pour Brooke Henderson.

En tête de liste, inscrivez Jocelyne Bourassa, qui a foutu pendant quatre jours à la télé incluant les pubs afin de s’assurer de ne rien rater. Personne plus que notre grande dame aurait souhaité que Brooke partage avec elle la distinction d’être la seule Canadienne à avoir gagné un titre national depuis sa réalisation en 1973 au club Municipal de Montréal.

Lors du 50e anniversaire de l’Ordre du Canada à Rideau Hall samedi, c’est Brooke qui a fait la fête le matin pas très loin au club Ottawa Hunt.

Son électrisant 63 l’a littéralement propulsée de la 59e et dernière place, à neuf coups de recul, à un retour dans la course des grands honneurs au 6e rang, à trois petits coups en 18 trous.

Du grand golf et encore plus du grand théâtre, écrivait-on.

La conclusion a été moins heureuse considérant les attentes, mais attention.

Vrai qu’on en joue pas 63 tous les jours ce que ne faisait pas non plus Tiger au plus « fou » de son art, mais plus vrai encore on ne se place jamais dans des conditions gagnantes en devant faire du golf de rattrapage avec des bogeys aux 1er et 6e trous et en devant patienter au 12e pour son premier oiselet.

Plutôt que baisser les bras, Brooke s’est « battue ». Elle a fait absolument plaisir à la foule inconditionnelle en se reprenant pour sauver la normale 71 et rester la championne de cœurs malgré son 12e rang à -7.

La titulaire Park a bouclé à -13, mais c’est jeudi et vendredi que la joueuse de Smiths Falls avait gaspillé ses chances avec son 74 en ouverture.

Cela dit, ce n’est pas la victoire effectivement tant souhaitée, mais patience s’il-vous-plaît.

Encore cette semaine, Brooke Henderson a prouvé qu’elle savait et pouvait jouer sous la plus écrasante pression qui est celle d’évoluer devant son monde.

Au golf, son niveau se compare à Connor McDavid, des Oilers, chez les surdoués de 20 ans et moins dans le sport canadien.

Voici un potin hockey : saviez-vous que Brooke était une très bonne gardienne de buts au hockey mineur?

Avec tout son talent à seulement 19 ans, la question n’est plus si elle va s’adjuger le titre canadien, mais plutôt quand avec tout son talent.

Jocelyne Bourassa est aussi parfaitement d’accord et encore bravo à la Coréenne Sung Hyun Park.

DEUX PREMIÈRES ÉTOILES… ET QUÉBEC 

En plus de Brooke, il faut ajouter les organisateurs du club Ottawa Hunt, mais aussi tout Ottawa et les foules qui ont impressionné par leur support.

Je dis et répète que Québec serait une ville idéale pour l’Omnium féminin, en mettant beaucoup moins de temps à aboutir que les… Nordiques ou les Jeux olympiques.

Sung Hyun Park vient de l’arrière et triomphe à l’Omnium féminin canadien

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(Bernard Brault/ Golf Canada)

OTTAWA – Sung Hyun Park a ajouté une victoire à l’Omnium féminin canadien à son titre à l’Omnium féminin des États-Unis, dimanche, venant de l’arrière sur le parcours du Club de golf Ottawa Hunt.

Park a réussi un oiselet au dernier trou et elle a joué 64 (moins-7) pour remporter le tournoi par deux coups devant sa compatriote de la Corée du Sud Mirim Lee. Park a montré un pointage cumulatif de moins-13. Elle avait gagné l’Omnium féminin des États-Unis le mois dernier, pour obtenir un premier triomphe en carrière sur le circuit de la LPGA.

Maintenant, Park retournera à son domicile à Orlando, en Floride, pour relaxer.

« Je ne suis jamais allée à Disney World. Je crois que je n’ai pas le choix d’y aller cette fois, a-t-elle affirmé. Ça fait longtemps que je n’ai pas vu mon chien alors je vais m’amuser avec lui pendant mes vacances. »

Park a amorcé la journée à égalité en 12e position, mais elle n’a commis aucun boguey lors de la ronde finale et elle a réussi sept oiselets. Elle avait déjà mis son empreinte sur le titre avant même que le groupe final s’installe sur le tertre du 18e trou.

« Je suis un peu nerveuse quand je joue dans le dernier groupe, mais pas aujourd’hui, a déclaré Park. Aujourd’hui, je faisais partie d’un groupe qui s’élançait un peu plus tôt et j’étais très à l’aise dans mes coups. »

Nicole Broch Larsen et Mo Martin, qui menaient au terme de la troisième ronde, ont glissé au classement à la suite d’une journée plus difficile. Park accusait d’ailleurs quatre coups de retard sur eux lorsqu’elle s’est élancée du premier tertre de départ, dimanche.

Larsen a remis une carte de 70 et elle a conclu le tournoi à égalité en troisième position avec Cristie Kerr (69), In Gee Chun (70), Shanshan Feng (68) et Marina Alex (68). Martin a quant à elle bouclé le parcours en 72 coups, partageant la huitième place avec Jane Park (65) et Hyo Joo Kim (66).

La favorite locale, la Canadienne Brooke M. Henderson, a joué 71 et elle a terminé à égalité au 12e échelon, à moins-7. La veille, elle avait égalé un record du parcours en vertu d’une ronde de 63. Âgée de 19 ans, Henderson, qui a déjà gagné un tournoi majeur en carrière, est originaire de Smiths Falls, en Ontario.

« Je n’étais pas nerveuse, mais je sentais une certaine tension, a affirmé Henderson. Je voulais tellement gagner que mon jeu a peut-être été légèrement affecté. Quelques-uns de mes roulés sont passés si près de tomber au fond de la coupe. J’ai été un peu découragée. »

Brittany Marchand, l’autre golfeuse canadienne à avoir pris part aux rondes du week-end, a remis une carte de 69 et elle a pris le 30e rang, à moins-3.

« Mon début de ronde a été difficile, mais dans l’ensemble, j’ai bien joué. Après les premiers trous surtout, a observé Marchand. C’était une bonne journée. C’était de cette façon que je voulais terminer le tournoi.