Championnat canadien mid-amateur masculin

Fitzsimmons prend la tête du Championnat canadien mid-amateur masculin après 18 trous

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(Golf Canada)

REGINA, SK ─ Charles Fitzsimmons a rendu mardi une carte de 65, moins 6, pour prendre la tête du Championnat canadien mid-amateur masculin après la ronde initiale au Wascana Country Club.

Âgé de 30 ans, cet Ontarien de London, qui a pris le départ au 10e trou, n’a commis aucun bogey et a réussi quatre de ses six oiselets sur les quatre derniers trous.

Daniel Brown (Grand Folks, C.-B.) a joué 66, moins 5, et se trouve à un coup du meneur. Il devance d’un coup trois golfeurs ex æquo en 3e place : Kevin Carrigan (Victoria, C.-B.), Kevin Fawcett (Toronto, ON) et Steven Diack (Coquitlam, C.-B.) qui ont signé une carte de 67.

Le tenant du titre, Garrett Rank, et triple champion de ce tournoi, se trouve à moins 3 après un score initial de 68 malgré deux doubles bogeys aux 1er et 10e trous.

Brad Phelps (Saskatoon, SK) a également joué 68 et mène la division mid-maître pour les plus de 40 ans. Âgé de 52 ans, il devance d’un coup Chris Henri, un Québécois de Beaconsfield.

Équipe Ontario, la tenante du titre, est en tête de la compétition interprovinciale qui se déroule concurremment aux deux premières rondes du championnat. Fitzsimmons, Dave Bunker et David Lang se retrouvent à moins 3, un coup de mieux que les représentants du Manitoba et de la Saskatchewan.

Le champion obtiendra un laissez-passer pour l’Omnium canadien RBC 2018 qui aura lieu au Glen Abbey Golf Club d’Oakville, en Ontario.

Cliquez ici pour les résultats complets.

Championnat canadien sénior féminin

Marie-Thérèse Torti prend les devants au championnat canadien mid-mateur et sénior féminini

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(Golf Canada)

Marie-Thérèse Torti, de Candiac, a ramené une carte de 73, un coup au-dessus de la normale en première ronde du Championnat canadien mid-amateur et sénior féminin au Humber Valley Resort et détient une avance de deux coups devant Jackie Little, de Procter, C.-B., et Terrill Samuel, d’Etobicoke, en Ontario.

Dans des conditions venteuses, Torti a réussi deux oiselets dont le dernier au 18e trou à normale cinq. Elle est parvenue à garder le rythme grâce à son jeu solide sur les verts.

« Un long roulé m’a permis de sauvegarder la normale au 13e trou, a dit Torti. J’ai essayé de jouer de façon prudete dans le vent et je suis très satisfaite de ma ronde. »

La golfeuse de 54 ans s’est présentée à Humber Valley gonflée à bloc à la suite de sa victoire au Championnat amateur sénior du Québec, le mois dernier, au Dufferin Heights Country Club.

« Le parcours de Dufferin Height ressemble beaucoup au Humber Valley, a ajouté Torti. Je me suis aussitôt sentie confortable en amorçant ce tournoi. »

Championne de ce tournoi en 2007 et 2008, Little s’est bien défendue contre le vent pour signer une carte de 73 (plus 3) lui permettant de partager le deuxième rang avec Samuel.

À 59 ans, Little est excitée de se retrouver en quête d’un autre Championnat canadien sénior féminin.

« À l’approche de la soixantaine, ce serai super d’ajouter un autre titre national à mon palmarès », a dit Little.

Samuel, championne canadienne sénior de 2015, a elle aussi remis une carte de 75 ponctuée de trois oiselets. Elle détient une priorité de quatre coups sur l’Australienne Sue Wooster, au premier rang de la division mid-maître.

Marlène Desbiens, de Clermont, au Québec, a joué 76 et occupe le quatrième échelon de la division sénior. Membre du Temple de la renommée du golf canadien, Mary Ann Hayward (St. Thomas, ON) est ex æquo au cinquième rang avec Diane Dolan (Gatineau) à plus 5.

Au sommet du classement de la division super sénior, Dolan devance par trois coups la tenante du titre Holly Horwood, de Vancouver, C.-B.

Grâce aux solides prestations de Torti et Dolan, le Québec s’est installé au premier rang de la compétition interprovinciale par équipes avec un pointage combiné de plus 5. La Colombie-Britannique est deuxième à plus 11, suivie de l’Alberta, à plus 13.

Lauren Greenlief, de Ashburn, en Virginie, a joué la meilleure ronde de la journée, un 68 (moins 4) et elle s’est forgé une avance de sept coups devant Samuel dans la division mid-amateur des 25 ans et plus.

Greenlief a récemment terminé à égalité au 15e rang au Championnat canadien amateur féminin de 2017.

 Veuillez cliquer ici pour des renseignements sur le Championnat canadien mid-amateur et sénior féminin.

NOTE AUX MÉDIAS: Cliquez ici pour télécharger des photos de la première ronde du Championnat canadien mid-amateur et sénior féminin. (Veuillez créditer Golf Canada)

Veuillez cliquez ici pour les résultats complets.

CHAMPIONNAT CANADIEN MID-AMATEUR ET SÉNIOR FÉMININ 2017 – DIVISION SÉNIOR

1. Marie-Thérèse Torti, Candiac, QC, *36-37-73 +1
2. Terrill Samuel, Etobicoke, ON, *37-38-75 +3
2. Jackie Little, Procter, BC, *39-36-75 +3
4. Marlène Desbiens, Clermont, QC, *37-39-76 +4
5. Diane Dolan, Gatineau, QC, *40-37-77 +5
5. Mary Ann Hayward, St. Thomas, ON, *40-37-77 +5
7. Lin Culver, Palm Coast, FL, *41-37-78 +6
7. Kim Carrington, Calgary, AB, *41-37-78 +6
9. Josée Deslauriers, Parksville, BC, *42-37-79 +7
9. Sue Wooster, Australia, *41-38-79 +7
9. Lynn Kuehn, Lacombe, AB, *40-39-79 +7
9. Rhonda Orr, Winnipeg, MB, *42-37-79 +7

CHAMPIONNAT CANADIEN MID-AMATEUR ET SÉNIOR FÉMININ 2017 – DIVISION MID-AMATEUR

1. Lauren Greenlief, Ashburn, VA, *35-33-68 -4
2. Terrill Samuel, Etobicoke, ON, *37-38-75 +3
3. Bri-Ann Tokariwski, Winnipeg, MB, *39-38-77 +5
4. Sue Wooster, Australia, *41-38-79 +7
5. Leanne Richardson, Indian Mountain, NB, *42-38-80 +8

CHAMPIONNAT CANADIEN MID-AMATEUR ET SÉNIOR FÉMININ 2017 – DIVISION MID-MAÎTRE

1. Terrill Samuel, Etobicoke, ON, *37-38-75 +3
2. Sue Wooster, Australia, *41-38-79 +7
3. Leanne Richardson, Indian Mountain, NB, *42-38-80 +8
4. Barbara Flaman, Sherwood Park, AB, *45-39-84 +12
5. Kelly Koselek, Toronto, ON, *45-41-86 +14
5. Karen Kloske, Lake Cowichan, BC, *44-42-86 +14
5. Sandra Mumford, Dartmouth, NS, *43-43-86 +14

CHAMPIONNAT CANADIEN MID-AMATEUR ET SÉNIOR FÉMININ 2017 – DIVISION SUPER SÉNIOR

1. Diane Dolan, Gatineau, QC, *40-37-77 +5
2. Holly Horwood, Vancouver, BC, *41-39-80 +8
3. Joey Bush, St. Thomas, ON, *42-40-82 +10

CHAMPIONNAT CANADIEN MID-AMATEUR ET SÉNIOR FÉMININ 2017 – COMPÉTITION INTERPROVINCIALE PAR ÉQUIPES

1. QUÉ – Marie-Thérèse Torti, Hélène Chartrand, Marlène Desbiens, *73-76-149 +5
2. C.-B. – Karen Pultz, Holly Horwood, Jackie Little, *80-75-155 +11
3. ALB – Kim Carrington, Lynn Kuehn, Joan Wilson, *81-76-157 +13
4. ON – Judith Kyrinis, Mary Ann Hayward, Marion Reid, *82-76-158 +14
5. MAN – Rhonda Orr, Matty Leung, Kimberly Ross, *87-76-163 +19
6. N.-B. – Leanne Richardson, Kathy Grebenc, Paula Napke-Flanagan, *87-79-166 +22
7. SASK. – Jo-Anne Schiller, Tammy Bezaire , Sue Skinner, *90-86-176 +32
8. N.-É. – Debbie Arsenault, Susan Tumblin, Joanie McCarville, *90-87-177 +33
9. I.-P.-É. – Sherry White, Susan Allen, Brenda Ann McIlwaine, *94-86-180 +36
10. T.-N-L. – Judy Gillam, Janet Mills, Gale Roberts, *98-94-192 +48

Trucs qui pourraient être utiles cette semaine à Brooke et… Brittany

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(Bernard Brault/ Golf Canada)

Non, non, il n’y a pas d’erreur. Si la semaine en cours au club Ottawa Hunt et dans le sport en général au Canada est tout à fait celle de Brooke Henderson à l’Omnium féminin CP, lequel regroupe 92 des 100 meilleures joueuses au monde, le moment est aussi celui de la grande sœur.

De cinq ans l’aînée de la surdouée de la famille qui n’en a que 19, Brittany se retrouve également très à l’avant-scène comme « cadet ».

Brit, qui a fait son apprentissage junior au Québec en passant, possède l’expérience ayant mis sa carrière de compétitrice de côté depuis trois ans afin d’appuyer sa sœurette sur la planète-golf, ce que les deux accomplissent admirablement.

Ensemble, elles ont triomphé trois fois au grand circuit, dont un premier titre grand chelem au Championnat de la LPGA en 2016 avant de remporter cette année la classique Meijer et de terminer deuxième à l’Omnium américain plus tôt cet été.

Pas de souci donc pour payer la coiffeuse et la manucure de la blonde et coquette Brooke avec le million (1 038 689 $ très exactement) déjà en banque en ce moment après les commandites nettement plus lucratives.

COMME JOCELYNE JADIS…

Tout ceci bien compris, sachez que c’est une semaine unique et spéciale qui commence pour Brooke et Brittany.

Avec un immense respect envers Lexi Thompson, Cristie Kerr, Michelle Wie, Lydia Ko, la meneuse So Yeon Ryu (1 733 008 $) et toutes les Asiatiques, cet Omnium est celui de… Brooke.

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En plus d’être membre au Ottawa Hunt, celle-ci est née et a été élevée à Smiths Falls, dans la région immédiate.

Le scénario actuel nous ramène tellement à Jocelyne Bourassa au tournoi La Canadienne en 1973, lequel elle avait gagné au club Municipal de Montréal (aujourd’hui le parc Maisonneuve) devant son monde, et à l’immense bonheur de celui-ci.

En moins joli que Brittany avant que les mauvaises langues le disent avec raison, Jocelyne m’avait fait le privilège de me demander comme cadet pour devenir un témoin au plus fort de l’action.

À ce moment, les réflecteurs n’étaient pas non plus dirigés vers Judy Rankin, Sandra Haynie, JoAnne Carner, Kathy Whitworth, toutes au Panthéon, mais vers la chérie de Shawinigan-Sud.

La victoire avait été la grosse affaire, mais le support du public aussi.

Un moment donné, c’est tout Montréal et Québec qui s’élançaient et frappaient avec sa championne tellement les gens poussaient fort.

SUGGESTIONS DE TRAVAIL

C’est évidemment Brooke qui va frapper la balle, mais voici quelques suggestions à Brittany à ses côtés.

* Aller voir mon ami Bill Paul, directeur de l’Omnium, afin de s’assurer que les quatre meilleurs surveillants soient assignés au trio de Brooke. Cela pas tant pour sécurité sévère dès l’accès au site, mais pour lui laisser tout l’air nécessaire.

Mike Weir vous le dira. Il avait manqué d’espace devant Vijay Singh à l’Omnium canadien de 2004 perdu en prolongation. Pas sûr qu’il ne se soit jamais remis de sa blessure suite à une bonne claque à l’épaule donnée par trop d’enthousiasme à tout le moins.

À Montréal, j’avais déniché les efficaces frères Calabro. Je vous assure que cela devenait tranquille lorsqu’ils criaient « Attention! La p’tite Bourassa va frapper ». On aurait dit des statues!

* Au début, les bâtons de Brooke doivent peser une tonne avec toute la pression, de là l’importance de maximiser le calme dans le mouvement et les pensées positives.

* La patience s’avère une condition essentielle. Même si les choses prennent un peu de temps à démarrer au début, il faut toujours se rappeler que l’Omnium est d’une durée de quatre jours et non quatre trous.

Brooke déborde trop de talent pour que la machine ne s’enclenche pas. Rien de mieux qu’une séquence de birdies pour transformer la pression en formidable vague de support et qui va jusqu’à l’amour.

* Et au-dessus de tout, donnez-vous donc du gros plaisir ce qui est la clé de tout.

C’est l’état de grâce que je vous espère, Brooke et Brittany. Le reste suivra les filles, en vous souhaitant d’en reparler à votre tour 44 ans plus tard comme cela m’arrive encore avec Jocelyne.

Ayez du plaisir.

À LA MÉMOIRE DE DAWN ET PLUS ENCORE

Dans le vestiaire des joueuses aux Ottawa Hunt, il y a un grand bol débordant de rubans jaunes portant les lettres DCJ.

On demande aux joueuses d’en porter un à la mémoire de Dawn Coe-Jones, une chef de file du golf canadien emportée trop vite (56 ans) d’un cancer des os.

Je n’ai jamais été un intime de la triple gagnante à la LPGA, mais elle était une brave fille à chaque rencontre.

***

Si vous ne pouvez vous rendre à Ottawa, il faudra syntoniser Golf Channel qui a acheté l’exclusivité des droits.

***

Outre Maude-Aimée LeBlanc, Anne-Catherine Tanguay est aussi au nombre des inscrites.

***

Faisons notre deuil de l’Omnium féminin une autre année. La présentation 2018 a été octroyée au club Wascana, en Saskatchewan.

 

Avis aux amis du Royal Québec, de La Tempête et Cap-Rouge, je dis et répète que Québec représenterait un marché idéal.

Henderson prête à jouer chez elle

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(Bernard Brault/ Golf Canada)

Brooke Henderson abeaucoup voyagé depuis le début de la saison 2017, des Bahamas à la Thaïlande, en passant  par l’Australie et les États-Unis. Mais où qu’elle soit, quelles que soient les circonstances du tournoi auquel elle participe, les pensées de la golfeuse de 19 ans originaire de Smiths Falls, en Ontario, se tournent vers son prochain retour en sol natal, à l’Ottawa Hunt & Golf Club, pour l’Omnium féminin CP qui s’y déroulera du 21 au 27 août prochain.

Pour Henderson, son calendrier de compétition 2017 représente une longue répétition en vue de cette semaine tant attendue, une des plus importantes de sa jeune carrière.

Et ce n’est pas rien pour une golfeuse qui a déjà quatre victoires à son actif sur le Circuit de la LPGA, dont un titre majeur, et qui a représenté le Canada aux Jeux olympiques.

« Je pense à l’Omnium féminin CP presque chaque semaine, je l’ai tout le temps en tête, dit la jeune femme. Quand je sens la pression monter, quand je vois les grosses foules de spectateurs et les caméras télé, je me dis que ce sera comme ça chez nous. J’aborde chaque semaine comme une sorte de tremplin, d’étape qui m’y mène, et je me prépare à la pression qu’il va y avoir là. Les attentes vont sûrement être élevées et je ne veux pas décevoir. Je veux leur donner un bon spectacle. »

Henderson et sa sœur Brittany, elle-même bonne golfeuse qui agit depuis deux ans comme cadette, confidente et chauffeuse de Brooke, reçoivent des appuis partout où elles vont. Au cœur de l’hiver, lors du premier tournoi majeur de l’année, l’ANA Inspiration à Rancho Mirage, en Californie, elles ont attiré la plus grosse foule d’admirateurs, gonflée par des Canadiens migrateurs.

Quand on suit le clan Henderson autour du monde, on voit souvent des chandails de hockey d’Équipe Canada, des casquettes des Blue Jays de Toronto et des blousons des Roughriders de la Saskatchewan.

Ce genre de soutien populaire atteindra sûrement des proportions astronomiques à l’Omnium féminin CP car ses admirateurs de Smiths Falls, à une heure de route d’Ottawa, et de la vallée de l’Outaouais pourront voir Henderson jouer chez elle, surtout que Brooke et Brittany ont toutes deux été admises comme membres honoraires de l’Ottawa Hunt & Golf Club l’an passé. Et le tournoi s’inscrira dans le cadre des événements grandioses célébrant le 150e anniversaire du Canada dans notre Capitale nationale.

« Le simple fait d’être entourée de ma famille et de mes amis, de tous ces gens de la vallée de l’Outaouais qui viendront m’encourager, ce sera formidable, dit Henderson. Je suis très excitée. »

L’effervescence entourant l’Omnium féminin CP a pris de l’ampleur en mai, avec le lancement de la campagne publicitaire multimédia où Henderson invite ses fans à venir l’applaudir à Ottawa.

Lorsque le championnat national s’est tenu sur ce parcours en 2008, 68 950 spectateurs y ont assisté, un record pour ce tournoi à l’époque. Cet été, avec la star canadienne sur un tableau réunissant traditionnellement l’élite du golf féminin mondial, on s’attend à ce que la vente de billets dépasse ce chiffre. Et si Henderson s’approche de la tête du tableau, le record de plus de 70 000 spectateurs établi en 2012 au Vancouver Golf Club pourrait bien être battu.

« On espère accueillir plus de 70 000 personnes, déclare le directeur général et chef des opérations du Hunt Club, Boris Uvakov. S’il fait beau, évidemment. Après le printemps qu’on vient d’avoir, ça nous est dû. Si Brooke se classe dans les deux premières pages du tableau, la place va être bondée. »

Jusqu’ici, les chiffres sont prometteurs. Uvakov dit que les ventes de billets d’entreprise vont bon train et qu’il reste peu de place dans les loges et au chalet.

Lors du championnat de l’année dernière, au Priddis Greens Golf and Country Club de Calgary, 97 des 100 meilleurs golfeuses au classement Rolex du golf féminin mondial avaient pris le départ. Ce devrait être à peu près la même chose à Ottawa cette année.

« C’est super de voir l’Omnium féminin revenir à Ottawa pour une quatrième fois, surtout en cette année de célébration du 150e anniversaire du Canada, souligne le maire d’Ottawa, Jim Watson. Des mordus de golf de partout au pays vont se donner rendez-vous dans la Capitale nationale pour assister aux exploits des vedettes du Circuit de la LPGA et vivre une semaine d’émotions fortes en compagnie des meilleures golfeuses au monde, en plus de participer aux festivités entourant cette grande année dans la capitale canadienne. »

Allan Bullock, président du Hunt Club en 2015 lorsque le club a obtenu le droit de présenter l’Omnium féminin CP 2017, déclare : « Je me rappelle l’enthousiasme avec lequel la ville a accueilli le tournoi en 2008 et je m’attends à ce qu’une même ferveur entoure le championnat féminin ouvert du Canada cette année encore. »

Pour Henderson, ce sera une semaine très exigeante. Il est déjà assez difficile d’essayer de gagner un tournoi, davantage quand c’est notre propre championnat national, et dans notre région natale, en plus, imaginez la pression! Sans compter les demandes des commanditaires et des médias sur la jeune femme considérée comme étant l’hôte honoraire de la semaine.

L’équipe de Henderson en est consciente et a établi un plan de match pour suivre la situation et se concentrer sur l’objectif de la semaine : la victoire.

« C’est facile de se laisser dominer par les émotions quand on est si profondément engagé dans un tel événement, dé-clare Brittany. Ce n’est pas comme aller jouer au golf n’importe où. Ici, on est avec nos supporters et les gens qu’on aime. C’est pourquoi il nous faut maîtriser nos émotions. Et Brooke fait très bien ça. »

Il faut dire que les deux jeunes femmes ont l’expérience des projecteurs et savent ce que c’est, de vivre de grands moments. Par exemple, lors de la prolongation en finale du Championnat KPMG Women’s PGA au Sahalee Country Club, l’année dernière, contre Lydia Ko, avec un coup ascendant à frapper vers le 18e vert. Brittany dit que Brooke était alors très consciente d’elle-même et se rendait compte à quel point l’adrénaline risquait d’affecter la distance de son coup.

« Je lui ai donné la mesure, la distance à l’avant du vert, ainsi que le conditions de surface, raconte Brittany. Elle m’a répondu : “Je me sens sur le point d’exploser. Je devrais normalement choisir mon fer 6, parce que c’est en pente ascendante, mais je pense que je vais prendre le 7.” Je lui ai dit : “OK, bonne décision.” »

Et devinez quoi. Henderson a frappé la balle à trois pieds de la coupe et réussi son roulé pour remporter son premier titre majeur!

L’Omnium féminin CP risque d’être rempli d’émotions fortes comme celles-là pendant quatre jours.

Les deux victoires de Henderson en 2016 (elle a défendu avec succès son titre à la Classique Cambia de Portland),  plus ses huit finales consécutives dans les top 10 et un classement mondial qui a culminé au deuxième rang, ont haussé la barre des attentes à son égard.

La golfeuse canadienne n’a pas connu un début de saison 2017 éclatant, mais on pouvait s’y attendre, après la fatigue émotive d’une saison 2016 excessivement chargée et la tension des Olympiques où Henderson a terminé à deux coups du podium. Début juin 2017, elle était au 15e rang mondial, puis elle est revenue dans le cercle victorieux en remportant la Classique Meijer de la LPGA au Michigan.

La jeune femme dit qu’elle a acquis beaucoup d’expérience, apprenant à marquer des points même quand elle ne se sent pas au sommet de sa forme et découvrant les bienfaits de se faire discrète quand ça compte.

« C’est tout un boulot, et quand la qualité de jeu n’est pas au rendez-vous, il faut persévérer », a déclaré Henderson en mai lors d’une brève pause, à son premier retour à la maison depuis Noël. « Il faut de la patience, et c’est là où j’en suis, en ce moment. »

Elle a toujours pour objectif de se classer no 1 sur la scène mondiale.

« Ça va être très difficile de devenir golfeuse no 1 au monde, mais il y a bien des gens qui ne pensaient pas que j’arriverais au no 2, alors ça me motive beaucoup », dit-elle.

Grosse semaine en perspective pour Henderson, en août, mais une semaine qui pourrait bien la rapprocher de son but.

« Je m’y prépare, petit à petit, répond-elle. Je serai prête. »


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Cet article a été publié dans l’édition juin 2017 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.

Un hommage à la regrettée Dawn Coe-Jones, une légende canadienne

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London, Ontario, August 9, 2006 Canadian Women's Open at the Pro Am

Quand vous verrez des golfeuses arborant cette semaine un ruban jaune pendant l’Omnium féminin CP, ayez une pensée pour « DCJ ».

Ce sont les initiales de Dawn Coe-Jones, l’une des plus remarquables golfeuses canadiennes de l’histoire, qui a succombé en novembre dernier à un cancer des os à l’âge de 56 ans. Ces rubans honoreront sa mémoire tout en nous rappelant les ravages causés par cette terrible maladie.

Née à Lake Cowichan, en Colombie-Britannique, Coe-Jones a remporté le championnat junior de sa province en 1978 et 1979, avant d’être couronnée championne amateur de la C.-B. en 1982. En 1983, elle a défendu avec succès son titre amateur provincial et clôturé la saison en enlevant le titre amateur canadien. Après que la NCAA l’eut sélectionnée All-American, cette étudiante de l’Université Lamar, au Texas, a obtenu sa carte du Circuit de la LPGA où elle signera trois victoires, y compris au Tournoi des Championnes de 1995.

À son apogée, les dotations étaient loin d’être aussi généreuses que de nos jours, mais Coe-Jones est la Canadienne qui, à ce jour, a totalisé les gains les plus importants à l’Omnium féminin CP. À 13 reprises, elle a été, seule ou à égalité, la meilleure Canadienne de ce tournoi, son meilleur résultat ayant été une troisième place en 1993. Elle a transmis ses gènes golfiques à son fils Jimmy qui, plus tôt ce mois-ci, a participé au Championnat canadien amateur masculin.

En octobre dernier, la première Classique Dawn Coe-Jones a été présentée en Floride pour collecter des fonds pour la recherche sur le sarcome. « Dawn a touché tellement de personnes », se rappelle Gail Graham, Britanno-Colombienne elle aussi, qui fut sa coéquipière à Lamar et sa rivale sur le Circuit de la LPGA. « Elle ne pensait qu’aux autres. »

Toujours en octobre, le Circuit des Légendes, le circuit sénior officiel de la LPGA, lui a rendu un hommage posthume en lui décernant le prix Colleen Walker Spirit, remise à la golfeuse qui représente le mieux l’esprit, le courage et l’amour du golf qu’avait démontrés Walker, ex-membre du Circuit de la LPGA, morte du cancer en 2012.

La nouvelle génération des golfeuses canadiennes, dont plusieurs participent au championnat de cette semaine, poursuit la lignée de Coe-Jones.

En tête de liste du contingent canadien se trouve Brooke Henderson, 19 ans, qui, bien qu’à sa deuxième saison seulement sur le Circuit de la LPGA, revendique déjà quatre victoires dont le Championnat de la LPGA KPMG 2016. Née à Smiths Falls, une petite ville ontarienne près d’Ottawa, Henderson a fait de l’Ottawa Hunt and Golf Club son club d’attache, si bien que cette surdouée aura sur ses rivales l’avantage du terrain.

Alena Sharp tentera également de devenir la première Canadienne à remporter le championnat national ouvert féminin du Canada depuis Jocelyne Bourassa en 1973. Cette Ontarienne d’Hamilton, qui a représenté le Canada aux Jeux olympiques de 2016, s’est classée dans le top 5 de l’Omnium féminin CP l’an dernier.

Lorie Kane (Charlottetown, Î.-P.-É.) est, comme Coe-Jones, son amie et rivale de toujours, membre du Temple de la renommée du golf canadien. Elle participera cette semaine à son 27e Omnium canadien féminin, un record.

D’autres professionnelles canadiennes seront du tableau. Mentionnons Jennifer Ha (Calgary, AB), Augusta James (Bath, ON), Maude-Aimée LeBlanc (Sherbrooke, QC), Brittany Marchand (Orangeville, ON), Samantha Richdale (Kelowna, C.-B.), Jaclyn Lee (Calgary, AB), Grace St-Germain (Ottawa), Maddie Szeryk (London, ON) et Hannah Hellyer (Stirling, ON).

À n’en pas douter, chacune a trouvé dans les succès, professionnels et personnels, de Dawn Coe-Jones une source d’inspiration.

Alors, quand vous verrez ces rubans jaunes, prenez un moment pour penser à DCJ et à l’héritage qu’elle a laissé aussi bien au golf qu’à la recherche sur le cancer.

Quatre golfeuses se qualifient pour l’Omnium féminin CP 2017

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(Flagstick.com)

Quatre golfeuses, dont une Canadienne, ont accédé lundi au tableau de l’Omnium féminin CP 2017 à la faveur du tournoi final de qualification au Camelot Golf and Country Club.

Hannah Hellyer, une Ontarienne de Stirling, a rendu une carte de 69, moins 3, pour finir à égalité en tête avec l’Américaine Madeline Sheils. Se sont aussi qualifiées la Sud-Coréenne Ming-g Kim et l’Américaine Alison Walshe, qui se sont classées ex æquo en 3e place grâce à une carte de 70, moins 2.

« Mon jeu sur les verts était à point aujourd’hui et c’est pour moi un rêve que de participer à l’Omnium féminin CP contre l’élite mondiale », a déclaré Hellyer.

Professionnelle adjointe au St. Georges Golf and Country Club de Toronto, Hellyer fera ainsi ses débuts sur le Circuit de la LPGA. En 2014, elle avait raté sa qualification pour l’Omnium féminin CP après avoir perdu au terme d’une prolongation à trois.

Sheils a disputé neuf tournois du Circuit de la LPGA cette année, son meilleur résultat ayant été une égalité en 35e place à la Classique Marathon présentée par Owens Corning et O-I. Kim a participé à cinq tournois de la LPGA en 2017 et Walshe à trois.

Hellyer est la 14e Canadienne au tableau de l’Omnium féminin CP. Chacune tentera de devenir la première Canadienne à gagner un tournoi de la LPGA en sol canadien depuis que Jocelyne Bourassa, membre du Temple de la renommée du golf canadien, a remporté La Canadienne en 1973.

On trouvera sur www.omniumfeminincp.com des renseignements sur les billets et les forfaits hospitalité. Cliquez ici pour consulter la liste des participantes.

Voici les résultats complets du tournoi final de qualification pour l’Omnium féminin CP au Camelot Golf and Country Club :

1. Hannah Hellyer, *34-35-69 -3
1. Madeline Sheils, *35-34-69 -3
3. Ming-g Kim, *35-35-70 -2
3. Alison Walshe, *33-37-70 -2
ÉLIMINÉES
5. Christina Foster, *35-36-71 -1
6. Sarah-Ève Rhéaume (a), *37-35-72 E
7. Briana Mao, *36-37-73 +1
7. Rachel Rohanna, *34-39-73 +1
7. Julieta Granada (a), *38-35-73 +1
10. Anne Van Dam, *34-40-74 +2
10. Jessica Ip (a), *34-40-74 +2
10. Céleste Dao (a), *36-38-74 +2
13. Salimah Mussani, *39-36-75 +3
14. Emily Tubert, *37-39-76 +4
14. Monet Chun (a), *38-38-76 +4
14. Alejandra Llaneza, *37-39-76 +4
17. Cindy Lacrosse, *39-38-77 +5
17. Emily Romancew (a), *39-38-77 +5
17. Brogan McKinnon, *37-40-77 +5
17. Mathilde Denicourt (a), *39-38-77 +5
21. Sylvie Schetagne, *42-36-78 +6
22. Kasumi Kuniyoshi (a), *39-40-79 +7
23. Linda Wang (a), *40-40-80 +8
24. Mackenzie Barrie, *39-42-81 +9
24. Haley Yerxa (a), *43-38-81 +9
26. Aram Choi, *41-41-82 +10
27. Georgia Oboh (a), *41-42-83 +11
28. Alison Timlin, *40-45-85 +13
28. Katherine Gravel-Coursol (a), *42-43-85 +13
30. Audrey Paradis (a), *46-41-87 +15
31. Jasmine Paton, *46-45-91 +19
A ABANDONNÉ
Lory Paradis (a), *

Golf présidentiel en compagnie de Bill au club North Hatley

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(Louis Grenier, North Hatley)

Vous est-il arrivé d’avoir un président américain venir dans votre cour? Voilà l’expérience vécue vendredi alors que Bill Clinton, en vacances au Manoir Hovey avec Hillary, sa fille Chelsea, le mari et les enfants de ceux-ci, est venu jouer au club North Hatley.

Bill a été très bien reçu par Louis Grenier, l’homme-orchestre au pittoresque neuf trous fondé en 1924 en haut du Lac Massawippi. Ce n’est pas moi qui le dit, mais la sécurité.

« Merci de nous avoir rendu la tâche plus facile », ai-je entendu dire le patron des sept ou huit agents du FBI et de la GRC, parce que ces visites sont toujours top-secrètes jusqu’à la toute fin.

D’ailleurs, j’ai su ou plutôt deviné en voyant rôder autour les limos banalisées.

UNE INVITATION QUE LOUIS N’OUBLIERA JAMAIS

Toujours est-il qu’avec la pluie du matin et un lunch plus long au Hovey, où le chef Roland Ménard est un habitué du golf local, ils y sont survenus des délais que Louis a tout arrangés.

Bill a fait un quatuor en compagnie d’un ami de plus de cinquante ans venu de Las Vegas le rejoindre, Louise Penny, l’auteure responsable de cette visite du clan Clinton dans les Cantons, qui en passant est capable de frapper une bonne balle puisqu’elle a joué du départ des hommes, et de… Louis.

« Je n’étais aucunement prévu au groupe jusqu’à ce que l’ami de Monsieur le président me demande avec grande surprise pourquoi ne pas me joindre en installant les sacs sur les voiturettes pour compléter puisqu’ils n’étaient que trois. Je n’ai jamais été nerveux de frapper une balle, mais là… », d’admettre l’hôte qui a égalé la normale jusqu’au 9e.

Et Bill, lui?

« Il a été d’une gentillesse extrême. Il est une bonne personne. Il est simple. Bien sûr qu’il a jasé. Il sait rire. Il est un grand conteur. Pour Monsieur le président, s’appuyer sur son bâton après un coup de départ ou un roulé afin de prendre le temps de raconter telle ou telle anecdote survenue ici et là dans sa remarquable carrière est tout à fait normal », a raconté Louis Grenier.

Pas de problème pour les gens qui suivaient. Sécurité oblige pour les dignitaires, il y avait deux trous libres à part peut-être à la fin pour être franc.

Pour celles et ceux qui veulent toujours tout savoir, Bill a aussi refilé des petits conseils techniques de l’élan à ses amis, mais curieux, il n’a jamais évoqué le nom de… Donald Trump!

LE FAMEUX NEUF TROUS DES AMIS BILL ET JEAN

La partie de Bill, comment va-t-elle en cet été post-élections présidentielles compte tenu que Hillary le garde moins occupé?

« Athlétique et mince, monsieur le président aussi est capable d’atteindre de bonnes distances effectuant de solides impacts. J’ai claqué un long départ au 7e et il n’était pas loin. On voit qu’il a joué. Il a inscrit un petit 43 facile », de mentionner Louis en esquissant un petit sourire avec raison.

Personnellement, c’était la deuxième fois que je voyais Bill en action. Lors d’un sommet économique à Tremblant il y a de cela une bonne douzaine sinon quinzaine d’années avec le temps qui file, Bill et Jean Chrétien, deux amis d’ailleurs, en tournée conférences ensemble cette année, étaient partis après le travail en fin d’après-midi faire ce qui allait devenir un des plus interminables neuf trous de l’histoire.

Au grand désespoir de la sécurité et de mon chef de pupitre au journal qui attendait le récit, ils avaient fini à la brunante.

Sans parler du festival de mulligans, c’était drôle de voir qu’ils avaient plus qu’une balle dans les poches et reprenaient leurs coups quand le cœur leur disait, ce qui était souvent le cas.

Laissez-moi vous confirmer que le style de Bill n’a pas changé du tout.

LE GOLF SELON BILL

La famille Clinton a été absolument charmante au cours de la semaine à North Hatley, où Bill et Hillary ont pris un bain de foule pour visiter les commerces du village avec tout ce cela comporte. Au golf, il a apprécié la qualité du terrain supervisé par Tony Card.

Comme le font les amis André, Nicole, Hélène, Yvan, Pauline, Marc, Marie-Pier Robert et Christiane, Bill est allé au 19e après sa ronde et a accepté des selfies avec les membres.

Il a fait plus que prendre un Gatorade. Il a conversé une bonne quarantaine de minutes assis à la grande table ronde proche de la télé à Golf Channel.

« Voilà un bon indicatif que Monsieur le président a quand même apprécié sa visite, le pavillon n’ayant pas été prévu à l’horaire », de spécifier Louis.

Même s’il avait une surveillance très étroite, les gens ont pu circuler et même prendre des photos en plus des officielles signées Charles-Antoine Millette et doctorant en sciences politiques à l’UQAM et aussi de la Chaire Raoul-Dandurant avec spécialisation en études américaines ce qui tombe pile.

En passant, Bill Clinton est allé fêter samedi au golf du club extrêmement sélect et encore plus privé Memphrémagog. Hé oui, il a eu 71 ans le 19.

Avant de quitter sous escorte, Bill a eu cette phrase qui réjouit tout Hatley et son président Georges Marceau. « Un très joli parcours et de la très agréable compagnie, c’est ça le vrai bonheur au golf! », ont été ses mots en serrant la main à Louis Grenier.

Mon petit mon doigt me dit que cette pensée est là pour servir et rester …

SACHEZ BIEN QUE …

Non, Bill Clinton n’a pas payé son golf, ni les voiturettes pas plus que son Gatorade et les deux casquettes et serviettes à l’effigie du club qui risquent de se retrouver à Augusta, Pebble Beach et qui sait où ailleurs puisqu’il fréquente les plus grands endroits.

So what? Avez-vous une petite idée aussi tout ce que vaut cette visite présidentielle côté publicité?

Et bien sûr que oui, il fait son par en passant derrière ma cabane.

« Ramasse-ça. Je te donne ton roulé, mon Bill », ai-je demandé aux chevreuils d’aller lui dire avant qu’il ne s’exécute sur la distance d’une douzaine de pieds.

Après tout, il faut recevoir la visite lorsqu’on en a et qu’on veut en avoir de nouveau.

Quatre Canadiens en séries et autres échos du 19e

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Adam Hadwin, Mackenzie Hughes, Graham DeLaet et Nick Taylor s’avèrent les quatre Canadiens qui ont mérité leur place en éliminatoires de la Coupe FedEx. David Hearn et Brad Fritsch devront probablement repasser par les qualifications Web.com.

DeLaet et son cadet Julien Trudeau vont-ils se faire pousser la barbe pour la circonstance?

C’EST BIEN ENTREPRIS POUR RAOUL

Raoul Ménard avait bien entrepris le tournoi de la Capitale nationale en support aux forces canadiennes à Ottawa (club Hyland), avec 67 et 64 ce qui lui valaient la tête du classement de cette étape du Circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada avant de compléter avec 74 et 70 pour le 27e rang à -9.

Bref, c’est le métier qui rentre pour la recrue qui prouve avoir sa place à cette série.

 HOMMAGE À PIERRE ARCHAMBAULT

C’est jeudi que Pierre Archambault sera intronisé au Panthéon du golf du Québec.

La cérémonie aura lieu au club Kanawaki, auquel appartient l’ex-champion de la province et des principaux tournois, cela plusieurs fois plutôt qu’une.

Le comité de sélection avec Diane Dunlop-Hébert à la barre est d’efficacité sans pareil.

Pierre est le deuxième des trois nouveaux membres cette année après Bob Vokey et avant Debbie Savoy-Morel, laquelle sera honorée à l’automne au Mirage.

SALUT JERRY!

Décédé en fin de semaine à l’âge de 91 ans, Jerry Lewis a été un géant de l’humour, de l’humanisme avec sa Fondation et un… golfeur.

En 1953, un de ses 50 films en carrière avait été « Amour, délices et golf » alors qu’il jouait le rôle de cadet auprès de Dean Martin, son plus proche collaborateur en carrière.

14h38

Telle heure est la pointe de l’éclipse lundi après-midi. Les spécialistes recommandent des lunettes spéciales.

Jocelyne Bourassa aux bleuets afin de ne pas «rajouter» à la pression de Brooke

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Jocelyne Bourassa (Bernard Brault/ Golf Canada)

La grande dame du golf ne fera pas le voyage à Ottawa qu’elle connaît pourtant si bien.

«J’irai aux bleuets qui commencent et aux framboises… », mentionne-t-elle.

Non, Jocelyne ne lance pas dans les… confitures quoiqu’elle en soit capable. Elle restera chez-elle, à Saint-Élie de Caxton, me disait-elle à la Coupe Rogers.

Si elle était au tennis à Montréal il y deux semaines, pourquoi ne pas aller au golf qui a été sa vie avec la LPGA à peine deux heures plus loin?

Après tout, ce rendez-vous de la LPGA est le sien plus que personne d’autre pour en être sortie victorieuse, ici, à Montréal, en 1973 avant d’en devenir par la suite la patronne pendant presque 25 ans.

«Je ne veux tellement pas la déranger», me fournissait-elle de nouveau comme argument ces derniers jours.

LES BONNES INTENTIONS

Ne vous trompez pas. Jocelyne Bourassa déborde de très bonnes intentions et de support envers Brooke Henderson.

La décision en est une avant tout d’expérience et de sensibilité.

Comme le montre ses quatre titres au grand circuit à 19 ans seulement, Brooke est une jeune fille avec un immense talent et encore plus de cran puisqu’il faut considérablement des deux pour pour devenir si excellente si jeune, mais elle en aura beaucoup et énormément d’attentes à remplir du public devant son monde qui va littéralement vider son Smiths Falls natal en plus des gens du Ottawa Hunt.

Comme Jocelyne est la seule à avoir gagné au Canada malgré tout ce que Sandra Post, la regrettée Dawn Coe-Jones ou Lorie Kane ont réussi selon les générations, elle préfère ne être dans la paysage pour «rajouter à la pression» comme elle me l’explique.

«Gord Holder (du Ottawa Citizen) m’a demandé ce qui avait le plus contribué à ma victoire à Montréal et je lui ai spécifié la foule, mon entourage immédiat, ma famille dont Gilles que j’étais allé voir caché derrière au 18e trou et toi qui avait su me garder bien calme», de poursuivre notre grande dame du golf.

JOJO DEVANT LE PETIT ÉCRAN

Bref, pas question pour Jocelyne Bourassa d’aller à Ottawa toujours afin de gonfler davantage la tension au nom de l’expérience.

En 2000 au club voisin Royal Ottawa, Lorie Kane, aussi fan de Brooke, avait la victoire au bout de ses bâtons après ses cartes de 72, 67 et 71 avant celle de 76 au final pour glisser 4e à quatre coups de Meg Mallon qui avait remonté la Canadienne de sept coups avec son 69  en conclusion.

Même en Mauricie, Jocelyne  Bourassa aura l’esprit à Ottawa. Oui, elle croît aux chances de Brooke Henderson.

«Je vais tout suivre à la télé. J’apprécie le jeu de Brooke sur les verts et aussi le travail de sa sœur (Brittany) comme «caddy», indique Jocelyne Bourassa qui s’y connait dans les atouts.

Allez, Brooke!

Circuit LPGA

Les Américaines conservent la Coupe Solheim, l’emportant 16{ 11{

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(Stuart Franklin/Getty Images)

WEST DES MOINES, Iowa – Cristie Kerr et Paula Creamer ont prévalu lors des matches une contre une, dimanche, aidant les Américaines à remporter la Coupe Solheim devant l’Europe, 16{ – 11{.

Kerr et Creamer ont signé leurs victoires en début de journée.

Lizette Salas a assuré les États-Unis de la victoire en l’emportant par un trou contre Jodi Ewart Shadoff.

Gerina Piller a dominé Florentyna Parker quatre et deux, puis Danielle Kang a mis la touche finale en s’imposant trois et deux face à Emily Pedersen.

« Les filles ont tissé des liens forts, a dit la capitaine Juli Inkster. Elles croyaient en l’une et en l’autre. Elles se sont épaulées et ont joué du golf formidable. »

Également championnes en 2015, les États-Unis ont remporté l’événement 10 fois sur 15.

Kerr a défait Mel Reid par deux trous avec un trou à disputer, tandis que Creamer a vaincu Georgia Hall par un trou. Hall s’est inclinée en ratant un roulé de quatre pieds au dernier trou.

Lexi Thompson a fait match nul contre Anna Nordqvist, comblant quatre trous d’écart aux dépens de la Suédoise.

« Je me disais juste qu’il fallait y aller à fond », a dit Thompson.

Angel Yin et Karine Icher ont aussi conclu leur affrontement sans qu’il y ait de gagnante.

Les victoires européennes: Caroline Masson a eu le dessus quatre et deux contre Michelle Wie; Catriona Matthew a battu Stacy Lewis par un trou; Carlota Ciganda a défait Brittany Lincicome quatre et trois; Madeleine Sagstrom a vaincu Austin Ernst trois et deux, et Charley Hull a gagné par un trou devant Brittany lang.

« Les Américaines ont mieux joué que nous, ça ne fait aucun doute, a dit la capitaine européenne, Annika Sorenstam. Elles ont offert du golf superbe, mais je suis très fière de la ténacité que nous avons montrée. »