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Enfin l’année d’une victoire canadienne? Pourquoi pas…

Stephen Ames (Steve Dykes/ Getty Images)

Pour démontrer que l’attente n’est pas d’hier, Michael Jackson venait de décéder, la grippe H1N1 semait encore la crainte sur la planète, le méga succès « Avatar » sortait au cinéma et Gérald Tremblay était réélu maire de la ville de Montréal.

Ces éphémérides remontent à l’année 2009, laquelle coïncide également avec le dernier succès canadien à la PGA.

Vous pensez tous à Mike Weir comme vainqueur, son jeu n’ayant effectivement pas encore entrepris à ce moment sa descente aux enfers, mais il s’agit plutôt de Stephen Ames à Disney, devenu le tournoi Children’s Miracle Network, qui complétait alors les activités.

Bien qu’il soit natif de Trinité-et-Tobago, précisons que Ames, maintenant dans les rangs séniors, a été assermenté citoyen canadien en 2003 pour ne pas s’étendre sur un débat de passeport plutôt que de passer à la bonne nouvelle.

Représentation massive

Tout indique que le golf canadien n’aura pas à piétiner six autres années avant de sortir le champagne.

Cela s’explique par une question de nombres en début d’analyse.

Six Canadiens, soit Graham DeLaet, Brad Fritsch, Adam Hadwin, David Hearn, Nick Taylor et Mike Weir, étaient au départ au premier tournoi 2014-15 à Napa, en Californie, la semaine passée. Ils auraient pu très bien être sept avec Roger Sloan au haut de la liste des substituts.

Un chiffre impressionnant lorsqu’on réalise que Weir (huit victoires, dont celle au Tournoi des Maîtres) et Ames (quatre) ont été seuls à porter le flambeau unifolié à la PGA pendant presque 15 ans.

En fouillant, il faut remonter au milieu des années 80, avec le Montréalais d’origine Jerry Anderson, Dave Barr, Dan Halldorson, Jim Nelford, Ray Stewart et Richard Zokol, qui sont tous passés à Victoriaville lors des vraies années de l’Omnium du Québec, et Dick Todd pour une telle représentation.

Qui surveiller?

À 45 ans et à sa 18e année (pas vrai que le temps file trop vite!), Weir revient de très loin.

Souhaitons-lui qu’il reste sur ses étincelles de sa deuxième place au Byron Nelson, le printemps dernier.

Côté résultats, DeLaet a tout fait sauf gagner depuis deux ans, incluant trois fois 2e et trois fois 3e. Il ne faudrait pas oublier l’honneur de sa qualification à la Coupe des présidents.

Maintenant expérimenté à 32 ans, le titulaire de l’Omnium de Montréal en 2008 est le plus mûr et donc capable pour réussir la percée.

Le talent ne manque pas chez Adam Hadwin, lequel s’avère une recrue digne d’un premier choix au repêchage.

Il avait terminé quatrième à l’Omnium canadien de 2011 devant son monde à Vancouver.

Ses deux titres sur le circuit Web.com cette année montrent qu’il sait gagner et agir en chef de file, ayant bouclé en tête des boursiers à cette série qui demeure la plus productive pépinière de la PGA.

Toujours chez les gradués Web.com, Sloan y compte un succès et Nick Taylor possède un potentiel indéniable, ayant été numéro un au monde à ses années chez les amateurs.

Modèle de régularité, David Hearn peut faire son bout de chemin.

Oui, le calendrier 2015 déjà en cours pourrait représenter la fin de la disette canadienne.

Sinon, il y aura toujours la jeune phénomène Brooke Henderson. La numéro un au monde du volet amateur sera libre de joindre les rangs professionnels l’automne prochain (le 9 octobre) lorsqu’elle célébrera ses 18 ans, si elle ne fait pas le grand saut auparavant.

Stéphane Richer veut vendre

C’est ce que l’ancien du Canadien racontait au chroniqueur Marc Brassard, du quotidien Le Droit concernant ses plans au club Montpellier, dont il est le proprio.

On aura compris que la raison n’est aucunement financière. C’est plutôt l’emploi du temps qui a changé au fil des ans.

Stéphane était encore actif sur les patinoires de la LNH lorsqu’il a acheté son terrain de golf.

Tiger n’est plus le numéro un

La glissade de Tiger Woods se situe au chapitre des gains. Selon Forbes, il est passé deuxième derrière Lebron James avec ses recettes de 36 millions de dollars versus 37 pour l’étoile au basket de la NBA.

On estime que son absence pour causes de blessures et d’une (autre) opération lui a coûté rien de moins de dix millions en bourses.

Du golf en semaine malgré… le mauvais temps

Malgré le match d’ouverture du Canadien à Montréal jeudi et les séries dans les Ligues majeures de baseball, il y a du golf au petit écran cette semaine.

En dépit de la tempête tropicale que les Bermudes viennent de traverser, il y aura du golf mardi et mercredi avec la Coupe du Grand Chelem pour la huitième et dernière année.

Rory McIlroy, Bubba Watson, Martin Kaymer et Jim Furyk (comme quatrième, Rory ayant gagné deux étapes) sont en action.

Incertitude pour le « Grand requin blanc »?

Greg Norman ne joue plus beaucoup au golf. Il n’avait disputé que quatre ou cinq parties en raison de son agenda surchargé dans le monde des affaires avant son accident à une main avec une scie mécanique.

Le « Grand requin blanc » a des nerfs atteints sévèrement. Il faudra voir. Il n’écarte pas la possibilité de ne plus pouvoir ressortir ses bâtons.

Bravo aux cousins

Après le brio de Victor Dubuisson à la Coupe Ryder, voilà qu’Alexander Lévy brille en remportant, deux semaines plus tard, le titre de l’Omnium du Portugal au circuit d’Europe.

Vrai que le tournoi a été écourté à 36 trous suite au mauvais temps, mais le jeune homme à quand même joué 63 et 61.

Et les gagnants sont?

L’Association des professionnels du Québec procédera à la remise de ses prix de l’année, mardi soir, au club Pinegrove. Ne pariez surtout pas contre Dave Lévesque, qui a pris un abonnement annuel sur le titre de joueur de l’année.

Permettez-moi que cette chronique décerne une mention très spéciale à Martine Laparé, toujours là pour aider.

Échos du 19e trou