Le golf est un sport d’histoire et de tradition qui, pendant des siècles, était associé aux allées, aux verts et aux heures de départ. Depuis 2020, le golf traditionnel connaît une vague de popularité sans précédent, mais les endroits où jouent les Canadiens connaissent une expansion encore plus grande. Le golf est maintenant pratiqué au cœur des villes, dans des centres commerciaux et des entrepôts convertis, et même, de plus en plus, dans des sous-sols et des garages.
Dans le monde entier, et tout particulièrement au Canada, les formules de golf hors parcours – allant des salles d’exercice sur plateforme technologique aux petits simulateurs maison et salons de golf et de rencontres – font tomber les obstacles au jeu, élargissant le public cible et redéfinissant le sens du mot golfeur ou golfeuse.
« Nous serons toujours les défenseurs du golf sur parcours, qui est la forme la plus pure du jeu, mais nous tentons d’envoyer un message aux consommateurs : où, quand et comment vous vous y adonnez, c’est super, c’est du golf, affirme le directeur en chef du marketing de Golf Canada, Tim McLaughlin. Si vous n’avez jamais manié un bâton de golf sur un parcours et que vous ne jouez que sur des simulateurs, vous ne vous voyez pas comme un golfeur, mais ce que nous essayons de vous dire, c’est que vous l’êtes. »
Le golf hors parcours offre aux Canadiens un heureux mélange de commodité et de divertissement. Les installations d’exercice de coups de départ ont beaucoup évolué et ne se limitent plus à des rangées de tapis alignés ; ce sont de véritables centres de haute technologie foisonnants de données sur le jeu où les joueurs et joueuses de tous niveaux d’habileté peuvent suivre leurs statistiques pour s’améliorer ou compétitionner avec leurs amis et amies. Les simulateurs intérieurs sont apparus à toutes sortes d’endroits, de sorte qu’il est maintenant possible de jouer 18 trous pendant l’heure du lunch. Soirées de sortie, fêtes d’anniversaire ou week-ends d’hiver au chaud peuvent tous se tenir sur le thème du golf.
« Si vous n’êtes pas golfeur, le golf hors parcours est probablement la meilleure façon pour vous de vous adonner au jeu : c’est accessible près de chez vous, plus abordable, moins chronophage et moins intimidant », ajoute McLaughlin.
En appui à cette porte d’entrée au golf qui s’ouvre de plus en plus, Golf Canada a lancé sa campagne Vas-y, swing visant à encourager la pratique du golf à longueur d’année. Le jeu hors parcours est clairement en trait de devenir une voie d’accès de plus en plus populaire au sport. En 2022, environ 23 % des golfeurs canadiens pratiquaient le golf sur simulateur; aujourd’hui, cette proportion est passée à 41 %. Aux États-Unis, fait remarquer McLaughlin, il y a plus de gens qui jouent au golf hors parcours que sur les terrains de golf.
Bien que ce ne soit pas tous les adeptes du golf hors parcours qui vont passer au golf en plein air, nombre d’entre eux le feront. Golf Canada continue de collaborer avec les associations provinciales, les partenaires de l’industrie et le R&A qui voient tous une belle occasion de faire croître la pratique du golf grâce à cette participation hors parcours.
« Dans l’industrie golfique, on a l’impression qu’il n’y a pas eu assez de promotion de ce qu’est le golf hors parcours et des façons de s’y adonner, explique McLaughlin. Le golf hors parcours présente un immense potentiel pour ouvrir de nouvelles possibilités de participation aux gens. »
Golf Canada reconnaît également que le marché des simulateurs se répartit en deux groupes distincts. Des établissements commerciaux se multiplient rapidement dans les plazas, les centres commerciaux et les immeubles de bureaux. En même temps, plusieurs clubs de golf ont installé des simulateurs dans leurs salles de banquet, sur leurs pistes de curling ou dans des bâtiments attenants pour offrir des expériences toute l’année à leurs membres. Golf Canada constate que des activités hors parcours se déroulent déjà dans son réseau de clubs existant et que le nombre d’installations indépendantes continue d’augmenter.
Le golf hors parcours n’est pas là pour remplacer la pratique du sport sur parcours traditionnel, c’est un complément qui aide à faire tomber les préconceptions, initie de nouveaux publics au sport et, surtout, montre aux Canadiens et Canadiennes qu’ils et elles peuvent profiter des plaisirs du golf comme ils l’entendent, d’une façon qui convient à leur mode de vie.
L’avenir est riche de potentiel pour le golf hors parcours. Verra-t-on un jour des championnats de haut niveau en salle? Une ligue d’élite sur simulateurs? Un Omnium canadien à l’intérieur? À mesure que davantage de Canadiens et de Canadiennes s’emparent d’un bâton de golf pour un swing, où ils et elles veulent, quand ils et elles veulent, les possibilités ne cessent d’augmenter.
« Notre stratégie d’adhésion vise à renforcer la connectivité entre le golf hors parcours et le jeu sur terrain, dit McLaughlin. La plupart de ces installations hors parcours souhaitent tisser des liens avec le monde du golf traditionnel, et en lançant cette stratégie, c’est exactement ce que nous espérons réaliser. »
« Tout golf est du golf, et nous devons envoyer ce signal au marché. »

