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Le Tournoi des Maîtres et Équipe Canada

Mike Weir (Jeff Gross/ Getty Images)
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« Augusta » James : un prénom tout indiqué pour l’un des grands espoirs de l’équipe nationale amateur du Canada.

Augusta est née le jour d’ouverture du Tournoi des Maîtres de 1993, ce qui a incité ses parents, deux passionnés de golf, à prénommer ainsi leur fille. Âgée de 20 ans et étudiante de première année à l’Université North Carolina State, Augusta adore son prénom.

« Il me rappelle l’importance du golf dans ma vie et dans celle de ma famille », dit-elle.

Geoff, son père, est professionnel attitré au Loyalist Golf Club de Bath, en Ontario, sa ville natale. Quel est son plus beau souvenir du Tournoi des Maîtres? De l’avoir regardé en famille, dans le confort du salon. Un regret, pourtant : elle doute qu’elle aura le temps de suivre le tournoi de cette année en raison du calendrier d’entraînement de la NCAA.

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Derek Ingram, entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine, se souvient de la victoire de Mike Weir au Tournoi des Maîtres de 2013 comme si c’était hier. Ce Winnipegois avoue même avoir séché une larme ou deux en voyant Weir enfiler le veston vert.
« J’en ai pleuré de bonheur, dit-il en riant. Je suis un patriote invétéré et, à l’évidence, le golf est une partie très importante de ma vie. »

Ingram a assisté à l’exploit de Weir depuis le vestiaire d’un pavillon de golf au Mexique. Il était alors l’entraîneur de l’équipe canadienne qui tentait de se qualifier pour le championnat mondial junior.

«Nous venions tout juste de nous qualifier, et on a joué l’hymne national du Canada en hissant le drapeau. C’est un  moment unique que je n’oublierai jamais. »


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La Québécoise Anne-Catherine Tanguay garde aussi du Tournoi des Maîtres un souvenir émotif. Membre de l’équipe nationale féminine du Canada, elle avait prédit que Bubba Watson remporterait le tournoi de 2012 et sa première victoire dans un championnat majeur.

Aujourd’hui étudiante de dernière année à l’Université de l’Oklahoma, elle en garde un souvenir vivace en raison du comportement de Watson après son triomphe.

« C’était très touchant et rempli d’émotion, dit-elle. C’est difficile d’oublier une telle victoire. »

Âgée de 23 ans, Anne-Catherine aimerait voir Rory McIlroy occuper l’avant-scène après sa défaite décevante en 2011. Elle suivra le tournoi depuis les installations de golf de l’Université de l’Oklahoma.


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Ann Carroll, entraîneure de la formation féminine de développement, se rappelle le légendaire Tournoi des Maîtres de 1986 qui s’était soldé par la victoire de Jack Nicklaus à l’âge de 46 ans.

« J’en ai encore le frisson quand je pense à son score de 30 sur le neuf de retour, affirme Ann Carroll. J’étais dans mon petit appartement de Tallahassee alors que je fréquentais l’Université Florida State. Gary, le fils de Jack, y étudiait lui aussi, ce qui donne une dimension spéciale à mon souvenir. »

Ann préparera une fête du Tournoi des Maîtres en espérant assister à un dénouement dramatique qui tournera à l’avantage d’un second violon.


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Garrett Rank membre de l’équipe nationale amateur masculine, croise les doigts : il souhaite de tout cœur que le Saskatchewannais Graham DeLaet soit dans la course jusqu’à la fin. Âgé de 26 ans, Garrett est lui-même venu à un cheveu de participer au Tournoi des Maîtres de 2012.

Diplômé de l’Université de Waterloo, Rank a perdu le 36e et dernier trou du Championnat mid-amateur des États-Unis et, du coup, son visa pour le Tournoi des Maîtres. Malgré tout, cette expérience reste pour cet Ontarien d’Elmira son plus beau souvenir du Tournoi des Maîtres, lui qui espère un jour avoir une autre chance d’y participer.


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Tristan Mullally, entraîneur-chef de l’équipe nationale féminine, a eu le plaisir de fouler le parcours lors du Tournoi des Maîtres de 2003.

Mullally était sur place pour s’imprégner de l’atmosphère et pour reconnaître le parcours en tant qu’entraîneur de Graeme McDowell, un golfeur renommé. Cette année-là, McDowell a raté sa qualification, si bien que lui et Mullally ont pu fouler le parcours et assister à la victoire de Mike Weir.

« Ce fut une expérience unique, de dire Mullally. Il faut être sur place pour comprendre le coefficient de difficulté d’Augusta. »

Autre souvenir cher : le triomphe de Nick Faldo au Tournoi des Maîtres de 1996 qui a vu l’Anglais combler un déficit de six coups pour vaincre Greg Norman, à court de moyens en fin de parcours.