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Marc Gélinas toujours prêt à relever les défis

Qui a dit que l’hiver était une saison de repos au golf québécois? Il ne s’agit très certainement pas de Marc Gélinas, directeur général au club Rosemère.

Comme si la mise en place en ce début d’année du processus de vente de 530 000 pieds carrés de terrain avec l’intention d’investir jusqu’à cinq millions de dollars dans la modernisation des Basses-Laurentides en plus de payer la dette et créer un fond de réserve ne suffisait pas, voilà que notre homme-orchestre a trouvé le moyen et surtout le temps d’accepter la présidence de son association provinciale, lors de l’assemblée annuelle juste avant les Fêtes.

« J’ai l’appui total de mon président Réjean Berthiaume et du conseil d’administration qui estiment important que Rosemère s’implique », déclare Marc Gélinas.

Tant mieux puisque les prochains mois s’annoncent très occupés.

Si le démontage toujours délicat est chose réglée et bien casée avec la municipalité, il reste néanmoins beaucoup à accomplir.

« Nous nous préparons en ce moment à recevoir nos premiers appels d’offres des promoteurs intéressés à acheter », mentionne l’administrateur.

On parle de la transformation d’une normale cinq et des espaces avoisinants. Les prix peuvent aller de 20$ à 25$ le pied carré selon les prévisions, les terrains longeant l’achalandé boulevard Labelle étant rares.

Il y a aussi la construction à bien étudier parce qu’il faudra reconfigurer en partie le parcours en plus de moderniser le site datant de 1922.

« Nous avons déjà commandé un plan à Yannick Pilon qui donne une bonne base de travail. Il faudra voir le nombre de trous à construire ou remodeler. L’objectif est de faire de Rosemère une normale 71 de 6500 verges. D’autres architectes pourront apporter leurs idées aussi», précise Gélinas.

Dans un monde idéal, les travaux débuteraient en 2017 ce qui n’est pas énorme avec tous les préparatifs que cela implique.

APPEL AU RASSEMBLEMENT DES FORCES

Toujours dans la catégorie agenda serré, Gélinas présidera la semaine prochaine sa première réunion des DG au cours de laquelle un hommage sera rendu à son prédécesseur Bernard Vaillancourt, qui quitte Le Cerf et le golf s’étant dirigé dans le secteur de l’automobile.

À la question à savoir, ou il rouge le temps, il déclare : « Je me sens super entouré avec Louis-Philippe Desjardins (Mont-Bruno) à la vice- présidence de même que Patrice Forcier (Vallée du Richelieu) et Alain Danault (Victoriaville) comme trésorier et secrétaire. Mario Bouchard (Royal Québec), Martin Ducharme (Château Bromont), Pascale Robillard (Domaine Rouville) et Louise Côté (Knowlton) sont aussi très solides et dédiés comme directeurs ».

Il faut spécifier que Michel Lafrenière reste en fonction à la gestion des opérations.

« Je suis quelqu’un qui a toujours fait de la communication une priorité. Bien s’entendre et se comprendre permet d’être plus efficace et sauver du temps en bout le ligne lorsqu’il s’agit de réaliser ceci ou cela », raconte-t-il à propos de son approche ou philosophie au travail.

Suite au premier Sommet du golf au début décembre, il veut intensifier encore davantage le rapprochement entre les diverses associations.

« Je comprends que tout le monde (pros, proprios, surintendants et gestionnaires) a ses besoins différents selon nos fonctions, mais cela n’empêche pas d’œuvrer davantage ensemble pour faire avancer les projets », affirme-t-il.

ANCIEN CADET AU KI-8-EB

Originaire de Trois-Rivières et au dernier droit de la cinquantaine, Gélinas est né ou presque sur un terrain de golf.

« Notre maison était située en face du club Ki-8-Eb, où enfant, j’y ai été cadet, notamment pour le professionnel en titre d’alors George Arnold, avant que celui-ci me propose d’aller travailler dans son arrière-boutique. L’adjoint-pro dans le temps était mon cousin Michel Comeau », précise-t-il à propos de son alma mater du golf.

Durant sa première carrière, le nouveau président a servi dans la Gendarmerie royale du Canada, notamment au Nouveau-Brunswick, avant de revenir dans le golf depuis sa retraite.

« J’ai eu mes cartes de pro pendant ce temps », dit celui qui est toujours resté associé au golf et qui risque fort maintenant de manquer de temps pour jouer.

« Je pense bien que je vais sauter la Floride cet hiver! », admet-il avec le sourire étant emballé par les défis devant lui.