Même Tiger se surprend et voici pourquoi il doit se choisir pour la Coupe des Présidents

Tiger Woods
Tiger Woods (Ben Jared/PGA TOUR via Getty Images)

Qui a dit que Tiger Woods était fini? Inscrivez donc le nom du principal intéressé à la très longue liste.

Après voir égalé le record de Sam Snead pour le plus grand nombre de victoires à la PGA avec 82 au Japon en fin de semaine, le Tigre a admis avoir eu ses doutes.

«C’est un sacré chiffre et c’est fou à la fois», a-t-il reconnu au sujet de tout ce qui lui arrive avant d’y aller du grand aveu.

À ne pas en douter, le Tigre est descendu très bas plus d’une fois après ses quatre opérations au dos et cinq autres au genou dont la plus récente voilà seulement dix semaines. On va passer si vous le voulez bien sur les problèmes personnels depuis   très longerons médiatisés.

Quoiqu’il en soit, lui aussi est surpris de la très positive situation actuelle.

«J’ai vraiment de la chance de réaliser cela (fiche de dix-neuf sous la normale pour des cartes de 64, 64,66 et 67 avec un festival de 23 oiselets pour effacer trois bogueys de suite au début», poursuit-il.

«Je ne croyais vraiment pas revenir à ce niveau. L’avenir devient tout à coup nettement plus optimiste qu’il ne l’était encore récemment», affirme-t-il aussi avec reconnaissance et humilité qui n’ont pas été souvent ses vertus, comme quoi l’homme a appris et mûri aussi.

Le Tigre légitimisé de nommer… le Tigre

La prochaine étape dans la mire est bien sûr la marque de 18 titres au grand chelem de Jack Nicklaus. Il lui en manque trois. On aura jusqu’au Masters en avril pour spéculer s’il est trop tard ou pas à 43 ans.

Mais restons dans l’immédiat parce qu’il y a beaucoup à jaser de l’impact en double de Tiger au cours du week-end.

En plus de sortir vainqueur en menant de fil en fil pour avoir le dessus par trois coups, voilà qu’il a en même temps très sûrement sécurisé sa place aux rencontres de la Coupe des Présidents à venir en Australie à la mi-décembre.

À titre de capitaine de Team USA, Tiger Woods possède encore quatre cartons d’invitation pour compléter sa formation de douze joueurs et compte tenu que le Japon s’avère mine de rien le troisième succès à ses quatorze derniers tournois, c’est à la fois le rôle et la responsabilité de ses adjoints de le forcer à se choisir.

Comptons sinon sur la PGA et la télé américaine pour faire volontiers le travail nécessaire au nom du spectacle et des cotes d’écoute.