Rory McIlroy fait tout bien, il ne reste qu’aux victoires à se concrétiser

Rory McIlroy
Rory McIlroy (Tom Dulat/Getty Images)

ORLANDO, Fla.— Rory McIlroy a peu de raisons de se plaindre de la qualité de son jeu sauf ses résultats. En fait, ça ne l’agace pas trop, du moins pas encore.

Derrière le golfeur nord-irlandais, il s’est passé 12 mois depuis son dernier triomphe, au Tournoi Invitation Arnold Palmer. Il défendra ce titre ce week-end face à un groupe de rivaux de renom sur le parcours de Bay Hill, mais qui n’inclut plus Tiger Woods, aux prises avec un cou endolori.

Devant lui se trouve le Tournoi des Maîtres où il tentera, pour la cinquième fois, de rejoindre une prestigieuse liste, celle de golfeurs ayant remporté les quatre tournois majeurs au moins une fois en carrière.

« Je joue bien », a décrit McIlroy, mercredi, après une compétition pro-am jouée par temps froid à Bay Hill.

« Chaque semaine où je suis inscrit à un tournoi, on dirait qu’il y a toujours un ou deux golfeurs qui jouent un peu mieux que moi. Je suis satisfait de la qualité de mon jeu. Je fais tout assez bien et je dois continuer d’aller dans cette direction. Et si je continue de travailler sur ces aspects et que je fais les bonnes choses, un jour ou l’autre, je l’espère, ça va se transformer en victoire. »

McIlroy a amorcé l’année avec quatre top-5 consécutifs, sa plus longue séquence du genre sur le circuit de la PGA. Il a terminé deuxième il y a deux semaines à Mexico, où Dustin Johnson s’est sauvé du peloton pour une victoire par cinq coups. Il s’est classé à trois coups du sommet à Riviera et il évoluait au sein du dernier groupe à Kapalua.

Depuis le début de sa carrière, McIlroy a possiblement connu ses meilleurs moments à la fin de 2011 et au début de 2012, avec deux victoires et 11 top-5 en 12 tournois. Cette série de succès a pris fin au Tournoi des Maîtres où il a dû se contenter d’une 40e place.

McIlroy n’a besoin que du fameux Veston vert pour compléter le Grand Chelem en carrière, un objectif qu’il caresse depuis qu’il a remporté l’Omnium britannique à Royal Liverpool en 2014. Il s’est classé dans le top-10 lors des quatre dernières éditions du tournoi, finissant chaque fois à six coups de la tête. L’an dernier a peut-être été sa performance la plus désolante, signant une carte finale de 74 alors qu’il jouait dans le dernier tandem avec Patrick Reed.

Toutefois, McIlroy ne panique pas encore devant ces revers répétés. Il s’est même permis de faire référence à Abraham Lincoln, qui a perdu plusieurs élections sur une période de trois décennies.

« Il est éventuellement devenu le président des États-Unis, a noté McIlroy. Il me reste encore un peu de temps. »