Blog Notes de Golf Canada

Hymne au golf

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(Josh Schaefer/ Golf Canada)

Depuis 112 ans, l’exploit olympique du golf canadien s’inscrivait presque en marge de l’histoire. Cela va changer cet été, à Rio de Janeiro, lorsqu’on célèbrera la renaissance du golf olympique.

Le projecteur olympique est le plus brillant de la scène sportive mondiale. Les Jeux d’été – où 10 000 athlètes de 206 pays s’affrontent en compétition dans 306 disciplines durant 17 jours – sont réellement le summum du sport, et le fait que le golf soit présenté dans cette arène prestigieuse aura une influence sur notre sport à l’échelle planétaire.

Pour les 60 golfeurs et 60 golfeuses qui se joindront à leurs compatriotes au Brésil, il n’y aura aucun prix en argent, ni couperet, ni classement sur le circuit, ni prochaine fois. Ils et elles joueront pour leur drapeau – occasion unique, dans la vie d’un athlète, de monter sur le podium, au-dessus de ses concurrents, et de ressentir toute l’émotion de recevoir les honneurs aux accords de son hymne national.

Le succès des golfeurs professionnels se mesure trop souvent à leurs gains et à leur classement en tournois majeurs. Le golf olympique transcende tout ça. Les meilleurs joueurs de la planète se disputent des douzaines de majeurs en carrière, accumulant des millions de dollars. Le golf ne connaît pas cette culture de compétition sans lendemain, où le joueur est plongé dans une bulle avec les meilleurs athlètes au monde, sous l’immense pression d’avoir à livrer sa meilleure performance sur la plus grande scène de la planète.

Imaginez une finale où sept groupes de compétiteurs se présentent au 72 e trou du parcours olympique pour se disputer les médailles d’or, d’argent et de bronze. L’excitation, en cas de bris d’égalité, serait inimaginable. Les vainqueurs seront évidemment à la hauteur de l’occasion, et les autres se demanderont comment ils ont pu laisser échapper leur moment olympique. Imaginez nos quatre golfeurs et golfeuses arborant fièrement la feuille d’érable canadienne pour défendre notre titre olympique remporté par George S. Lyon en 1904. Tous les clubs de golf du pays, d’un océan à l’autre, partageront à ce moment-là l’esprit olympique.

Le mouvement Olympique est en effet bien plus qu’un théâtre sportif sur la plus grande scène qui soit, c’est la célébration suprême de valeurs fondamentales au golf : excellence, inclusion, équité, plaisir, intégrité, durabilité, accès au sport avec tout ce que cela représente de bien-être physique, psychologique et social. Pendant deux semaines en août, les Jeux rassembleront des milliards d’êtres humains autour d’une expérience sportive aussi intense qu’émotive.

Je crois au pouvoir des héros. Ces moments passés à admirer les athlètes olympiques en action allument notre amour du sport, stimulent nos passions. Des téléspectateurs, autour du globe, qui ne connaissent peut-être rien au golf, seront soudain gagnés par la fièvre en voyant leurs porte-couleurs claquer des balles pour leur pays; des enfants fascinés par ce qu’ils voient demanderont à leurs parents s’ils peuvent s’initier au golf. Voilà le réel pouvoir de ce retour du golf aux Olympiques.

Pour les fans canadiens du golf – dont moi-même, bien sûr – la seule chose plus gratifiante qu’un bon moment sur le parcours, cet été, serait d’entendre notre hymne national retentir à Rio après le dernier roulé.


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Hymne au golf

Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

Blog

La moitié de la saison se joue à compter de maintenant

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(Stuart Franklin/Getty Images)

Un gros mois vous dites? Le golf mondial entreprend cette semaine la plus intense, déterminante et cruciale séquence dans l’histoire des grands chelems.

Fore! En raison des Jeux olympiques à Rio, le calendrier est rapproché et même compressé comme jamais.

Alors qu’il existe historiquement une pause de deux mois entre le Tournoi de Maîtres et l’Omnium des États-Unis et au moins un mois avant la traversée en Grande-Bretagne, tout se joue en mode rafale cette fois.

Entre le 14 et le 31 juillet, il y a aura l’Omnium britannique, au club Royal Troon, et le Championnat de la PGA, au club Baltusrol. Et coincé entre ces deux événements, il y aura l’Omnium canadien RBC, à Glen Abbey.

Oui, oui, Jason Day a confirmé qu’il serait au premier départ de Glen Abbey le 21.

Tout en n’oubliant pas les Jeux olympiques avec les hommes en ouverture du 11 au 14 le mois prochain. Cette situation est du jamais vu.

Pour le moment, Jason Day est le numéro un au monde et Dustin Johnson va très bien merci ayant été vainqueur à ses deux dernières sorties.

Sans rien minimiser au travail et les résultats depuis le début de l’année, tout est remis en jeu et en question avec la moitié de la saison grand chelem qui va se jouer et se décider, on le rappelle, en si peu de temps, ce qui ramène Rory McIlroy, Jordan Spieth, Bubba Watson et combien d’autres dans la course au titre de joueur par excellence.

Max Gilbert est en feu

C’est rien de moins que 13 oiselets que Max Gilbert a inscrit au cours de la fin de semaine. Il a ainsi ramené des cartes de 66 et 65, après des scores de 69 et 69 lors des deux premiers tours. Ça lui a donné un cumulatif de -16 et la quatrième place lors de la Coupe des joueurs du circuit Mackenzie PGA TOUR Canada, à Winnipeg.

Le Beauceron a joué 30 sur le neuf d’aller, samedi et dimanche. Il est sur une belle lancée ayant terminé 11e à Saskatoon à sa précédente sortie.

Maude-Aimée se surpasse

Maude-Aimée LeBlanc a aussi atteint un sommet personnel durant le week-end en prenant la 26e position à l’Omnium des États-Unis à San Martin, en Californie.

Ses scores de 72, 69, 76 et 72, pour un combiné de +2, surpassent ses 31e rangs aux Bahamas et la classique ShopRite.

Il s’agit aussi du cinquième tournoi de suite auquel Maude-Aimée participait aux quatre jours.

La USGA encore dans l’embarras

Pour la deuxième fois en moins d’un mois, la USGA vole la vedette pour de très mauvaises raisons.

Après la gaffe défavorisant Dustin Johnson lors de l’Omnium américain pour une balle qui a bougé sur un vert, les officiels ont encre mis une éternité à réagir dans une situation pressante.

Les autorités de cette association ont attendu au troisième coup du troisième trou de prolongation pour imposer une pénalité de deux coups à la Suédoise Anna Nordqvist, dont le fer 5 avait touché un grain de sable durant l’amorce de son élan à son deuxième coup sur le 17e trou.

En revanche, la gagnante, Brittany Lang, a été informée de la situation avant son troisième coup du dernier trou, ce qui lui a permis de jouer de prudence et de l’emporter à cause de la pénalité imposée à sa rivale.

Jour J pour les J.O.

Golf Canada procédera plus tard aujourd’hui à l’annonce de son équipe aux Jeux olympiques.

Misez sur la sélection de Brooke Henderson et Alena Sharp, de même qu’à celles de Graham DeLaet et David Hearn, à moins d’un total imprévu.

L’AGP en période trouble

La situation dans laquelle se retrouve l’ancienne PGA du Québec depuis la semaine dernière (elle est devenue Région Québec) est très malheureuse.

Même si la circulation d’informations est limitée, on comprend que la complication est financière et majeure.

Il est absolument dommage que les choses aient dû en arriver-là à cette période de la saison. On espère maintenant qu’on procède à un plan d’aide au plus tôt!

Qui profite des tournois présentés en simultané?

Était-ce vraiment nécessaire que deux présentations de l’importance du tournoi Duc de Kent au Royal Québec et de l’Omnium du Québec Promutuel à La Faune empiètent un sur l’autre, à Québec, en fin de semaine passée?

On veut bien croire que les étés sont courts au Québec, mais un minimum de planification ne nuirait pas.

Gendron revient à Trois-Rivières

Au sujet de Québec, notre collègue André Rousseau nous informe que Jean Guy Gendron, un monument dans le sport (il a été un joueur des As et des Nordiques de Québec avant de devenir entraîneur de cette équipe, ainsi que professionnel de golf au club du Lac Saint-Joseph pendant tant d’années) ira s’installer à Trois-Rivières. Il joindra le club Ki-8-eb.

Jean-Guy sera en pays de connaissance, puisqu’il a fait son hockey junior avec l’équipe locale des Reds dans l’ancienne Ligue provinciale avant de disputer 900 parties dans la LNH avec le Canadien, les Rangers, les Bruins et les Flyers.

Où est le Tigre?

Je ne parle pas du Tigre Bergeron, mais bien de Tiger Woods. En date d’aujourd’hui, il se situe au 605e du classement mondial.

Bernard et Savoie en deuil

Tous deux membres de l’équipe de l’Université Saint Leo, championne cette année de la NCAA division II, Hugo Bernard, gagnant de l’Alexandre de Tunis à Ottawa en début de semaine, et Joey Savoie, sont en deuil de leur coéquipier, Griffin Clark, mort dans un accident d’auto tout près de chez lui en Virginie, où son papa est professionnel de golf.

Auteur du point victorieux ayant donné les grands honneurs nationaux à Saint Leo, à la fin mai à Denver, Clark n’avait que 21 ans.

Noémie Paré ira à Miami

Toujours dans les rangs universitaires américains, Noémie Paré, de Victoriaville, a été acceptée à l’université Barry, dans la région de Miami.

70 000 fois merci!

Le chiffre de 70 000 $ est la somme amassée pour les organismes du Haut-Richelieu lors du tournoi Claude Raymond, toujours aussi populaire et utile après 45 ans d’existence.

L’exemple de Palardy

Bravo à Josée Doyon qui a complété son stage dans les rangs amateurs au Québec en conservant son titre de championne provinciale au club Le Portage.

Des félicitations spéciales vont à Francesca Palardy pour son titre chez les séniors qui s’avère son tout premier puisque la golfeuse du Parcours du Cerf évoluait surtout dans les tournois régionaux.

Espérons que ce succès amènera du sang neuf au golf féminin qui a grand besoin de hausser sa participation.

De quoi être fier à Cowansville

Personne n’est plus fier du Club de golf Cowansville que son président Robert Bélisle, hôte du championnat québécois chez les juniors regroupant 168 espoirs.

« Voilà 53 ans que ça existe ici et le terrain n’a jamais mieux sorti que cette année. Cela va permettre de jouer sans bouger la balle », a-t-il mentionné au quotidien La Voix de l’Est.

Yvan Harwood est à la barre du comité de 50 bénévoles.

Céleste Dao y va pour le tour du chapeau chez les filles.

Un autre succès issu de la NCAA

Francis Berthiaume a poursuivi la séquence victorieuse de la NCAA dans les rendez-vous d’intérêt entreprise par Hugo Bernard et Josée Doyon, lorsqu’il a enlevé le palme du Duc de Kent au cours de la fin de semaine.

Le golfeur de Valleyfield porte les couleurs d’Alabama State et Laval-sur-le-Lac.

Blog Règles et situations de jeu

La classe d’abord

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(Kim Stallknecht/ Golf Canada)

La coutume de répartir les inscriptions à un tournoi en fonction des handicaps des concurrents ne date pas d’hier. Par expérience, vous savez aussi que la détermination des différentes classes peut varier selon les clubs et les événements. Les comités de tournoi s’informent régulièrement, auprès de Golf Canada et des associations provinciales, de la meilleure façon de grouper les participants dans un tournoi avec handicap. Quels sont les critères recommandés?

La seule raison de créer des classes est de permettre à chacun de se mesurer à d’autres golfeurs d’habiletés comparables. C’est le cas dans la plupart des championnats de clubs et autres événements d’importance, comme les tournois locaux, régionaux ou sur invitation. Le Manuel de handicap de Golf Canada couvre maintenant la question des classes par handicap, ce qui constitue une première et un des nombreux changements au code des règles et du handicap pour les années 2016-2017.

Il n’y a pas de méthode parfaite, et tout dépend réellement du niveau des participants. Le manuel présente quelques conseils utiles pour aider les comités à déterminer les miner les classes. L’option qui suit s’applique aux compétitions individuelles en partie par coups.

CLASSE HANDICAP
A 9 ou moins
B 10 à 19
C 20 à 29
D 30 et plus

Une autre option intéressante est d’attendre la fin des inscriptions et de répartir ensuite les concurrents en nombre égal par groupe, selon les écarts les plus naturels entre les handicaps. Par exemple, pour un tournoi regroupant 99 joueurs, on pourrait décider de constituer trois classes de 33 compétiteurs chacune. On pourrait aussi y aller selon les écarts de handicap ou les groupements naturels entre les différents participants. Par exemple, si 40 joueurs inscrits à un tournoi ont 12 et moins de handicap, 29 autres ont de 14 à 24 et que 35 montrent un handicap supérieur à 28, il serait tout naturel d’avoir trois classes selon ces handicaps :

CLASSE HANDICAP CONCURRENTS
A 12 ou moins 40
B 14 à 24 29
C 28 et plus 35

Il appartient au comité de décider si le facteur de handicap ou le handicap de parcours servira à établir les différentes classes, et aussi de déterminer le nombre de classes idéal ou nécessaire pour la compétition en fonction des inscriptions reçues. Même si ce n’est pas mentionné tel quel dans le Manuel de handicap, il est conseillé de ne pas dévoiler le mode de répartition des classes avant la date limite des inscriptions au tournoi. Cela évite de fournir à certains golfeurs l’occasion de se classer eux-mêmes dans le groupe de leur choix. La grande majorité des golfeurs sont intègres et respectueux des règles, mais ce n’est malheureusement pas le cas pour tous. Toutes les mesures possibles doivent être prises pour éviter la tentation. Si quelqu’un veut tricher, il trouvera probablement une façon de le faire, mais il n’y a aucune raison de lui faciliter la tâche. Les classes n’ont pas à être déterminées avant que toutes les inscriptions soient reçues, et c’est une bonne façon d’empêcher certains joueurs de manipuler leur handicap.

Il incombe aussi au comité d’établir au préalable les conditions de la compétition à venir. Ces conditions définissent les règles et les politiques relatives à l’événement, auxquelles tous les participants doivent souscrire lors de leur inscription.

L’importance de ces conditions ne doit pas être surestimée. Chaque année, nous avons de nombreuses discussions concernant des conditions ignorées par les concurrents, mal formulées ou simplement pas respectées par les organisateurs du tournoi eux-mêmes. Cela crée un climat d’incertitude et ouvre la porte à des discussions douloureuses pour résoudre d’éventuels conflits. Après tout, il y a une limite à ce que les Règles du golf peuvent couvrir, et de bonnes conditions de compétition aident à parer à toute éventualité.

Nous recommandons fortement, en particulier en ce qui a trait aux handicaps, d’inclure dans les conditions une clause générale qui stipule que « le comité se réserve le droit de modifier toute condition et tout horaire inscrits aux présentes, y compris le handicap de tout concurrent pour quelque raison que ce soit. Le comité se réserve le droit de refuser l’inscription de tout concurrent, en tout temps et pour toute raison. Toute décision du comité, dans tous les cas, sera considérée finale. »

Même si cela semble exigeant, à première vue, ce peut être fort utile si un problème inattendu survient. Un des éléments les plus importants, pour la tenue d’un bon tournoi, est d’établir des conditions claires et précises, ce qui peut aussi comprendre les détails sur la façon de répartir les classes et le moment où les groupements officiels seront connus.

Une fois que le club a établi des conditions équitables, propres à chacun des événements qui s’y tiennent, celles-ci peuvent devenir un modèle qui ne nécessitera que de légères mises à jour pour les saisons à venir. Prenez le temps qu’il faudra pour établir des conditions claires qui, si elles sont bien respectées, faciliteront la tenue de vos tournois à la satisfaction et au plaisir de tous les concurrents. N’est-ce pas le but premier de toute compétition?

CONSEIL PRATIQUE: Tenez à jour votre facteur de handicap officiel chez Golf Canada en inscrivant votre score après chaque ronde sur le site golfcanada.ca.


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La classe d’abord

Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

19e trou Blog

La passion de Diane Barabé

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Diane Barabé (Bernard Brault/ Golf Canada)

Quand on demande à Diane Barabé si elle aime le monde, elle répond humblement qu’elle est plutôt réservée, qu’elle aime faire son truc sans être dérangée. Elle ne parle que quand on l’interpelle.

Pourtant, sur le terrain de golf, la bénévole de longue date sort de sa coquille. Fière membre de la fraternité réglementaire, Barabé est cordiale et confiante quand elle est dans son élément.

Tout a commencé quand la dame de Granby, au Québec, s’est impliquée dans la gestion de son club de golf local, devenant la première femme élue au Conseil d’administration du Club de golf Miner. Elle s’est alors trouvée propulsée dans un rôle exigeant des échanges constants.

« Ils m’ont confié la discipline, raconte Barabé. Je me suis dit que ce serait bien, que je n’aurais rien à faire, mais je me trompais. Je crois que c’est là que j’ai appris comment aborder les gens et comment interagir avec différentes personnes. J’aime me sentir engagée. Si je participe à quelque chose, ce n’est pas pour rester de mon côté. Quand on est bénévole, c’est un peu par égoïsme : on aime ça. »

Barabé parle avec plaisir de tout ce que lui ont apporté d’enrichissant ses expériences de bénévole. Passant de l’Association canadienne des golfeuses à Golf Québec, puis à Golf Canada, elle a consacré plus de 20 ans de sa vie à donner son temps à notre sport, nouant d’innombrables amitiés en cours de route. Son dévouement et ses années de service ont été récompensés en 2014 quand Golf Canada lui a décerné le prix de Bénévole de l’année.

« Il y a tellement de gens dévoués dans ce domaine, dit-elle. Il y a tant d’officiels des règles qui méritent cet honneur, de vrais experts qui donnent tellement de temps au golf. D’être choisie parmi tous ces gens, d’un bout à l’autre du Canada, pour recevoir un tel honneur, ça m’a tellement émue, c’est indicible. Je n’arrive pas à exprimer ce que j’ai ressenti. »

Officielle certifiée de Niveau 4, Barabé consacre deux ou trois mois chaque été aux tournois, où elle a présidé toutes les classes de compétition, dont cinq des circuits de la PGA et de la LPGA. Mais pour cette administratrice de collège à la retraite, c’est le rôle plus actif exigé d’elle aux tournois juniors qu’elle aime le plus.

« On les aide à comprendre les règles et à devenir de meilleurs golfeurs », souligne cette passionnée qui estime avoir lu le manuel des Règles du golf au moins 60 fois. « On les éduque et c’est ce que j’aime faire. J’adore aider les autres. »

L’affinité de Barabé pour les étudiants, dans les allées comme dans les corridors d’école, l’a obligée à faire des prouesses d’équilibre. Pendant des années, elle manquait les deux premières semaines de cours afin de faire du bénévolat pour Golf Québec. Mais ses absences étaient approuvées, et même encouragées, car elles témoignaient de son désintéressement et de son engagement.

Adam Helmer, directeur des règles, compétitions et statut d’amateur à Golf Canada, dit qu’elle est une « équipière » par excellence, et cela fait neuf ans qu’il voit de près sa passion se déployer sur les parcours.

« Elle s’implique tellement, elle est toujours très focalisée, explique Helmer. Je ne crois pas qu’elle a raté une séance de formation sur les règles depuis que je la connais, ni qu’elle ait jamais officié à moins de huit ou dix événements par année. Elle étudie constamment le manuel et entretient d’excellents rapports avec les autres officiels, non seulement au Canada, mais internationalement, aussi. Après avoir travaillé avec elle, ils ont toujours de bons commentaires, très positifs, à son sujet. »

Les honneurs ne s’arrêteront pas là, pour Barabé. Membre du Comité des règles et du statut d’amateur de Golf Canada, elle deviendra en 2017 la première femme à accéder au poste de présidente de ce comité. Ses études à la R&A Tournament Administration and Referee School, suivies avec distinction il y a trois ans, la qualifient amplement pour ce nouveau rôle, haut fait de sa carrière.

« J’ai la chair de poule quand je pense à mon voyage en Écosse, avoue-t-elle. Tout le stress pour me préparer à y aller, puis le stage à l’école des arbitres et, la cerise sur le gâteau, j’ai eu le plaisir de jouer le fameux Old Course! »

Cette visite à St. Andrews fut une merveilleuse surprise pour Barabé. Golf Canada l’avait choisie pour vivre cette expérience d’une vie en 2012, mais comme elle avait promis à sa fille qu’elle garderait son petit-fils cette semaine-là, elle avait dû refuser. Heureusement pour elle, une nouvelle offre s’est présentée l’année suivante.

Ce n’est là qu’un des nombreux cadeaux pour lesquels la bénévole est toujours reconnaissante, malgré tout ce temps et cette énergie qu’elle consacre au golf. Ils s’ajoutent aux rencontres qu’elle a faites au fil des ans, à toutes ces amitiés qui lui redonnent au centuple.

« Ça m’a rendue plus extravertie et sociable, ça m’a aidée à mieux communiquer avec les autres. J’ai tellement appris et j’ai fait la connaissance de tant de gens formidables, je me suis fait tellement d’amis! Tous ces cadeaux, alors que je ne fais qu’aller sur les parcours pour faire quelque chose que j’aime. »


PARCOURS DE BÉNÉVOLE

CLUB DE GOLF MINER

  • Capitaine des dames – 1992-95
  • Membre du Conseil d’administration – 1992-95

ASSOCIATION CANADIENNE DES GOLFEUSES – SECTION QUÉBEC

  • Capitaine des dames et règles – 1992-99
  • Membre du Comité des règles – 1992-99
  • Comité exécutif – 1992-99
  • Membre du Conseil d’administration – 1992-99
  • Présidente du Comité des règles – 2002-04

GOLF QUÉBEC

  • Membre du Comité des règles – 2004-15
  • Présidente du Comité des règles – 2007-11

GOLF CANADA

  • Membre du Comité des règles – DEPUIS 2011
  • Membre du Conseil des gouverneurs – DEPUIS 2015

CERTIFICATIONS

GOLF CANADA

  • Certification de NIVEAU 4 – 2004, 2008, 2009, 2011, 2012, 2014
  • Séminaire sur les règles et l’administration de tournois – 2015

USGA

  • Atelier – 2014

R&A

  • Tournament Administration & Referee’s School – 2013

ENSEIGNEMENT

FORMATIONS SUR LES RÈGLES DU GOLF, NIVEAU 4

  • Français – 2010-12, 2014-15
  • Anglais – 2016

DISTINCTIONS

GOLF QUÉBEC

  • Bénévole de l’année – 2011

GOLF CANADA

  • Bénévole de l’année – 2014

ÉGALE ACTION

  • Prix reconnaissance, Gala Femmes d’influence – 2015

TOURNOIS

GOLF QUÉBEC

  • Omnium printanier
  • Tournois amateurs masculins et féminins
  • Championnats junior et sénior

GOLF CANADA

  • Premiers élans CN DEPUIS – 2005
  • Tournois amateurs canadiens, masculins et féminins – DEPUIS 2005
  • Tournois juniors canadiens, garçons et filles – DEPUIS 2005
  • Tournois séniors canadiens, masculins et féminins – DEPUIS 2005
  • Circuit féminin canadien – 2005-2015
  • Omnium canadien RBC – DEPUIS 2014
  • Jeux panaméricains – 2015

USGA

  • Omnium féminin des États-Unis – DEPUIS 2013

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La passion de Diane Barabé

Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

Blog De nos archives

Histoire du golf Olympique

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Le retour du golf aux Jeux olympiques cet été marquera la fin d’une absence de plus d’un siècle, soit depuis les Jeux de St. Louis en 1904. Même les observateurs les plus sporadiques du sport le savent.

Mais l’histoire olympique de notre vénérable sport est méconnue de la plupart des gens et mérite d’être racontée.

Les Jeux de la deuxième Olympiade des temps modernes, à Paris en 1900, comportaient des compétitions de golf masculin et féminin.

Organisés et publicisés de manière plutôt informelle, sans cérémonies d’ouverture ou de clôture, ces Jeux se tenaient dans le cadre de l’Exposition universelle de Paris. La plupart des vainqueurs reçurent des trophées au lieu de médailles.

Charles Sands, des États-Unis, fut à cette occasion le champion de golf masculin après avoir battu le Britannique Walter Rutherford. Margaret Ives Abbott, une étudiante en art de Chicago, remporta pour sa part le tournoi féminin de neuf trous. Elle est morte en 1955 sans avoir jamais su qu’elle était la première femme des États-Unis à remporter une victoire olympique.

Aux Jeux de la troisième Olympiade, à St. Louis en 1904, le tournoi individuel de golf masculin fut remporté par le Canadien George S. Lyon, mais il n’y eut pas de compétition féminine, celle-ci ayant été remplacée par un tournoi masculin en équipes dont le Canada était absent. Seuls les États-Unis y participaient et ils remportèrent évidemment l’or, l’argent et le bronze.

Lyon s’est embarqué pour Londres en 1908 afin d’y défendre son titre de champion olympique, mais les débats entourant le site de compétition et les règlements firent en sorte que le golf olympique fut annulé à la dernière minute.

Les organisateurs des Jeux lui offrirent la médaille d’or comme « prix de présence », mais il refusa, disant qu’il ne l’avait pas méritée.

Les Jeux de 1912 se disputèrent à Stockholm, en Suède, mais le golf émergeait à peine dans ce pays nordique et il n’y fut pas présenté.

Même si, au fil des ans, on a beaucoup parlé de ramener le golf aux Olympiques, notamment aux Jeux d’Atlanta en 1996 et de Beijing en 2008, il n’y avait pas vraiment de vague de fond pour soutenir le golf, jusqu’à ce que Ty Votaw et Peter Dawson de la Fédération internationale de golf, accompagnés de Padraig Harrington, Michelle Wie, Suzann Pettersen et Matteo Manassero, se présentent à une réunion du Comité international olympique en 2009 avec le trophée olympique de Lyon et convainquent l’assemblée que le moment était venu pour le retour du golf aux Jeux.


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Histoire du golf Olympique

Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

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Claude Raymond : un tournoi pour plus que la moitié de sa vie

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Claude Raymond

À une époque pas si lointaine, plusieurs personnalités du monde du sport, surtout des joueurs de hockey de la LNH, avaient leur propre tournoi de golf. Ils prêtaient leur nom et donnaient leur temps bénévolement pour aider divers organismes à amasser des fonds.

L’ancien lanceur des Expos, Claude Raymond, est du nombre et ce qui le différencie des autres, c’est que le sien existe encore!

Cette semaine, le 7 juillet pour être plus précis, sera la 45e présentation. Ce tournoi, qui devrait servir d’exemple de succès, a toujours lieu au Club de golf Saint-Jean.

Maintenant âgé de 79 ans, Claude Raymond a donc consacré son temps et son énergie en marge de cet événement pendant plus que la moitié de sa vie. Les profits qui en découlent servent à financer des regroupements d’entraide et des athlètes de la région du Richelieu. Il est toutefois le premier à reconnaître que le succès de son tournoi est le résultat du travail de l’équipe qui l’entoure.

Côté golf, on peut dire qu’aujourd’hui, Claude Raymond frappe encore la longue balle, en plus d’être un partenaire de jeu toujours agréable.

LES ANCIENS CANADIENS SUR LES VERTS

Toujours au calendrier cette semaine, Robert Rousseau est l’hôte du tournoi des Anciens Canadiens sur le parcours du Club de golf Grand-Mère.

L’an dernier, la journée avait eu lieu au golf du regretté Dickie Moore à Arundel.

MAUDE-AIMÉE LEBLANC REVIENT POUR L’OMNIUM DES USA

Pourtant du contingent des inscrites, Maude-Aimée LeBlanc n’a pas pris le départ à la Classique de Portland la semaine dernière.

Venant de disputer toutes les rondes d’un tournoi pour la quatrième fois consécutive, elle s’est accordée un petit repos. Il faut se rappeler qu’elle avait évité la coupure dans seulement deux de ses 10 premières sorties.

Il n’y a toutefois pas à s’inquiéter pour LeBlanc. Elle est actuellement 114e au classement des boursières, avec des gains de 42 861$ au sein de la LPGA. Soyez assurés qu’elle sera des participantes lors de l’Omnium des États-Unis, à CordeValle, en Californie. Vérification faite, son nom apparaît à la liste des départs qu’elle prendra à 14h41 jeudi.

RÉSULTATS DES AUTRES QUÉBÉCOISES

Anne-Catherine Tanguay était des participantes au tournoi de Portland, mais ses cartes de 76 et 74 l’ont empêché d’accéder aux rondes finales.

Sur le Circuit Symetra, qui s’arrêtait à Canadian Lakes au Michigan, Sara-Maude Juneau a pris le 35e échelon, ayant rapporté des cartes de 72, 73 et 71 qui lui ont valu un cumulatif de -1.

LES DAMES DONNENT LE COUP D’ENVOI

Comme le veut la tradition, l’honneur de lancer la série de championnats provinciaux revient encore aux femmes cette année, alors qu’elles disputent le Championnat provincial féminin de mercredi à vendredi au club de golf Le Portage.

Gagnante le mois dernier de la prestigieuse Coupe Porter destinée à l’élite américaine, Josée Doyon défendra son titre provincial une dernière fois.

La porte-couleurs d’Équipe Canada et membre du club Beauceville a déjà décidé de tenter l’aventure des rangs professionnels à l’automne.

La semaine dernière, Doyon et Katherine Gravel-Coursol, du club Le Blainvillier, ont vu leurs espoirs de participer du Championnat féminin des États-Unis leur échapper par un coup lors des qualifications. Valérie Tanguay, de Saint-Hyacinthe, a fini un coup plus loin.

PUIS, ON VISITE L’ESTRIE, LAVAL ET LA MAURICIE

Poursuivons nos recherches dans le calendrier des championnats provinciaux. Les juniors seront à Cowansville, où le président Roger Bélisle les attend. Le Championnat provincial masculin aura lieu, quant à lui, du 25 au 28 juillet, au club Islesmère à Laval. Et enfin, les seniors vont couronner leur champion en août, au club Ki-8-Eb.

PAS GROS, MAIS MARTEAU!

Voilà la plus juste description de Justin Thomas, un grand sec de 5 pi 10 po et 145 livres, qui a frappé un impressionnant coup de départ de 413 verges au 16e trou (normale 5 667 verges) lors du Championnat Bridgestone. Il a ensuite signé le premier aigle depuis 2008 sur ce trou signature.

Bien qu’aidé par le sol très sec, la distance atteinte représente presque trois fois le poids de notre long cogneur.

SKITT CONFIRME JOHN DALY

Recruté pour diriger le tournoi de Victoria à l’horaire du Circuit des Champions de la PGA, le Montréalais David Skitt vient de réussir un bon coup de marketing en s’assurant la présence de John Daly à ce rendez-vous qui aura lieu au début de septembre.

Quoiqu’on pourrait s’attendre à davantage côté résultats depuis son passage chez les vétérans en mai, Daly demeure un bon vendeur de billets auprès du grand public.

Rappelons que Skitt avait occupé les mêmes fonctions durant le Championnat de Montréal, qui a malheureusement quitté la scène du circuit canadien.

IL ÉTAIT TEMPS!

Face à la pression immense à deux semaines de la présentation de l’Omnium britannique, les membres du Club de golf Royal Troon ont enfin voté pour l’acceptation des femmes voulant devenir membres.

Après 138 ans, il était plus que temps.

Parmi les clubs en rotation pour présenter l’Omnium britannique, seul Muirfield demeure un bastion masculin. Par contre, on prétend qu’il ne devrait pas tarder à tomber.

CE QU’IL A DIT

« Je veux être plus rapide et, aussi, moins négatif sur les parcours. »

-Jordan Spieth

LE 19e TROU

  • Capitaine de l’équipe américaine de la Coupe Ryder, Davis Love III, doit subir une opération au dos ces jours-ci
  • Après une semaine de congé, Max Gibert reprend l’action dès jeudi au sein du circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada qui présente, à Winnipeg, la Coupe des joueurs
  • Le tournoi de la Fondation des frères Stall suivra à Thunder Bay la semaine prochaine
  • En raison des inondations mortelles en Virginie, les autorités du PGA TOUR ont pris une bonne décision quand ils ont annoncé l’annulation de l’escale prévue au Greenbrier
  • Avec le temps libéré à l’antenne, RDS en profitera pour présenter – bonne nouvelle – l’Omnium féminin des États-Unis et les phénoménales Brooke Henderson et Lydia Ko.

DATE À RETENIR

Le 11 juillet sera le jour des annonces finales en vue des Jeux olympiques de Rio. On saura alors qui participera ou pas au retour du golf dans la grande famille olympique au mois d’août.

Ne vous inquiétez pas : Brooke Henderson y sera pour représenter le Canada.

L’ÉTOILE DE LA SEMAINE

Qui d’autre que Brooke Henderson qui a défendu avec succès son titre acquis l’an dernier lors de la Classique de Portland.

Quel retour en force pour celle qui avait été éliminée à mi-chemin du tournoi la semaine précédente!

Ce fut une victoire convaincante pour elle puisqu’elle a conclu avec une fiche de -14 et une victoire par quatre coups.

Soit dit en passant, elle a mené le tournoi de bout en bout!

Blog Gardez le contact avec Équipe Canada

Progrès de la formation jeune pro

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Taylor Pendrith, Corey Conners and Albin Choi (Golf Canada Archive)

Ce n’est un secret pour personne, le chemin qui mène aux circuits de la PGA et de la LPGA est long et ardu, étroit, cahoteux et épuisant. C’est pourquoi si peu de golfeurs vont jusqu’au bout.

Il y a trois ans, Golf Canada a entrepris d’éliminer autant d’obstacles que possible sur cette route en mettant sur pied la Formation Jeune Pro, une branche de son programme Équipe Canada destinée à renforcer le soutien que reçoivent les athlètes quand ils deviennent professionnels.

« L’objectif est d’aider les joueurs durant leurs premières trois à cinq années de golf professionnel pour les mettre sur la bonne voie alors qu’ils commencent à gagner leur vie », explique Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada. Ils peuvent ensuite investir dans leur carrière tout en sachant reconnaître ce qui les a aidés en cours de route. Ils peuvent continuer à nous demander de les aider, mais ce sont eux, alors, qui paient pour cet appui, pas nous. »

La Formation Jeune Pro est administrée par Golf Canada et financée par la Fondation Golf Canada, ainsi que par ses partenaires fondateurs Canadien Pacifique et RBC, et ses partenaires de soutien Citi Canada et le Fonds destiné aux femmes de la Fondation Golf Canada. Depuis sa création, le programme a connu plusieurs changements positifs. L’appui financier, par exemple, a augmenté de plus de 56 % depuis la première année : alors qu’en 2014, la formation pouvait se partager environ 205 000 $ de ressources pour les entraîneurs et camps d’entraînement, les services de sciences du sport et les voyages, ce chiffre est passé à 304 000 $ en 2015, et son budget devrait être de 320 000 $ cette année. Cela signifie entre 40 000 $ et 50 000 $ par athlète, environ.

Martin Barnard, chef de la direction de la Fondation Golf Canada, précise qu’il ne suffit pas de lancer un paquet d’argent à des jeunes hommes et jeunes femmes.

« Il y a des athlètes qui ont reçu plein d’argent au fil des ans et ça n’a pas marché, dit-il. Ils n’ont pas encore réussi parce qu’ils ont 20 ans, ou même moins, et qu’on ne sait pas nécessairement, à cet âge-là, comment embaucher le meilleur entraîneur, comment réunir une équipe de soutien. Il y a des parents et des familles qui ont les meilleures intentions du monde, mais qui ne savent pas aider leurs jeunes à démarrer une carrière professionnelle. Nous leur fournissons l’expertise pour les guider. »

Les sciences du sport constituent un des principaux éléments que l’on a améliorés. Au départ, il y avait un groupe de spécialistes triés sur le volet pour aider tous les jeunes pros, mais on s’est rendu compte que chaque athlète avait des besoins particuliers.

« Il ne fallait pas essayer de former tout le monde dans le même moule, explique Thompson. Ce n’était pas la manière la plus efficace d’utiliser ces ressources. »

Le personnel d’encadrement et les entraîneurs travaillent avec chaque joueur désigné au début de l’année pour faire une analyse des lacunes – ils collaborent afin de cerner le meilleur usage des ressources pour chacun, en psychologie, nutrition, physiologie, biomécanique ou autrement. Golf Canada déniche ensuite les spécialistes qui peuvent le mieux répondre aux besoins de chaque athlète dans le cadre de son entraînement de base, ce qui ne se faisait pas auparavant. À l’origine, les spécialistes étaient regroupés en un endroit et les membres de la formation ne pouvaient pas tous en profiter.

16-06-28 - Young Pro Story

Sue Kim (Herb Fung/ Golf Canada)

Le processus de sélection des membres de la formation s’est également perfectionné. On a établi des critères d’évaluation des candidats méritants, surtout axés sur des points de repère tirés du classement mondial. L’objectif est de transformer des jeunes bourrés de talent, mais peu dégrossis, en golfeurs du top 100.

« À la première année du programme, c’était difficile parce qu’il nous fallait choisir entre des joueurs qui en étaient à leur première ou deuxième année comme professionnels, et des amateurs qui arrivaient à ce niveau, rappelle Thompson. Je crois que nous avons évolué de ce côté-là. Nous allons surtout choisir des amateurs en transition. »

« Nous avons étudié une foule de données sur ce que devrait être la progression d’un golfeur pour atteindre le top 100 mondial, à partir de son entrée dans les rangs professionnels jusqu’à la cinquième ou sixième année de sa carrière, ajoute Thompson. Il y a toujours des exceptions, bien sûr, mais nous avons identifié des repères chez les joueurs de l’élite mondiale, des jalons indiquant le niveau souhaité pour l’athlète à la première année, à la deuxième et ainsi de suite, de manière à ce qu’il soit sur la bonne voie pour éventuellement se classer au top 100. »

Chez Golf Canada, on pense que la réussite de la Formation Jeune Pro percolera jusqu’à la base et aura un effet d’entraînement sur la relève. Plus l’on voit de golfeurs et golfeuses à la télé et dans les autres médias, mieux c’est.

« J’estime que c’est essentiel, affirme Thompson. Je pense que c’est ça qui inspire les enfants à essayer un nouveau sport. Une jeune battante comme Brooke Henderson inspire des tas de filles à s’initier au golf. »

À ce stade, la disponibilité des ressources limite la croissance de l’initiative Jeune Pro. Avec ses capacités actuelles, la formation peut soutenir six athlètes, mais les responsables souhaitent aider des groupes de 15 golfeurs et golfeuses à l’avenir. La clé, pour atteindre ce but, est l’entrée d’argent à la Fondation. Cela permettrait des engagements sur plusieurs années avec des équipiers motivés qui gardent le cap, et à mesure que ceux-ci seront autosuffisants, de nouveaux jeunes pros les remplaceront au sein de la formation.

Le chemin qui mène au golf d’élite est exigeant, mais Golf Canada espère que sa Formation Jeune Pro aidera à paver la voie pour les prochaines générations.

EN SAVOIR PLUS: Pour soutenir la Formation Jeune Pro et contribuer au développement du prochain contingent de stars canadiennes du golf, allez à golfcanada.ca/fondation.


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Progrès de la formation jeune pro

Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

Blog

Pro squad progression

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Taylor Pendrith, Corey Conners and Albin Choi (Golf Canada Archive)

It’s no secret the road to the PGA and LPGA tours is a long one. It’s also bumpy, narrow and exhausting too, which is why few golfers actually make it to the end.

But three years ago, Golf Canada set out to clear as many obstacles on that road as possible. It unveiled its Young Pro Squad, an extension of the National Team program designed to strengthen the support athletes receive after turning professional.

“The goal is to support players in the first three to five years of professional golf to get them on track and hopefully starting to make a living,” explains Jeff Thompson, Golf Canada’s chief sport officer. “They can then reinvest in themselves and recognize the things that have helped them along the way. They may continue to look for our support and services but at that time they can pay for it instead of us.”

Administered by Golf Canada and funded by the Golf Canada Foundation along with founding partners CP and RBC and supporting partners Citi Canada and the Golf Canada Foundation Women’s Fund, there have been plenty of positive changes since the program’s inception. Financial support, for example, has increased over 56 per cent since Year One. Members of the 2014 squad shared approximately $205,000 in resources towards coaching, training camps, sports science and travel expenses. That number was elevated to $304,000 in 2015, and is up to a projected budget of $320,000 this year. That works out to a value of about $40,000 to $50,000 per player.

Martin Barnard, Golf Canada Foundation CEO, says the key to the program is that it isn’t just throwing a bunch of cash at young men and women.

“There are players who have received money in the past and still struggled to climb the ladder despite their talent level,” adds Barnard. “They didn’t necessarily know how to hire the best coach or put a support staff together. You’ve got well-intentioned parents and well-intentioned families but they don’t necessarily know how to embark on a pro career either. What we’re doing is giving that expertise to help guide them.”

Sports science is one of the major components of the program that has been revamped thus far. Initially a group of specialists were selected to assist the players but it was revealed that each individual varied in the areas they needed to address.

“Trying to paint everybody with the same brush was not the most effective way of using the resources,” says Thompson.

The staff and coaches are now working with each designated player at the beginning of the year to conduct a gap analysis — essentially collaborating to identify the best use of resources for each athlete, be it mental, nutritional, physiological, biomechanical or something else. Golf Canada then seeks out specialists who can service those needs around each player’s primary training base, something that wasn’t done previously. Originally the program had dedicated specialists in one location, which all players weren’t able to take advantage of.

16-06-28 - Young Pro Story

Sue Kim (Herb Fung/ Golf Canada)

Refining the selection process of the squad has been another improvement. Criteria have been identified to grade deserving candidates, mostly centred on world ranking benchmarks that need to be achieved. The goal is to convert talented, unpolished kids into top-100 players.

“In Year One of the program it was difficult because we had to make decisions between players who were in their first or second year as a professional and then players who were graduating amateurs,” Thompson says. “I think where we’ve evolved is that the players we will pick up for the most part are going to be graduating amateurs.

“We’ve done a fair amount of data mining on what the progression of a top-100 world player should be from when they turn professional through the first four to six years of their career,” Thompson adds. “There are always outliers in terms of how fast they get there but we have benchmark world rankings of where we’d like our players to be at — Year One, Year Two, Year Three, Year Four if they’re going to be on track to be a potential top-100 player.”

Golf Canada believes the effectiveness of the Young Pro Squad will create a valuable trickle-down effect to the grassroots levels of the game. The more players are seen on TV and in other forms of media, the better.

“I think it is critically important,” says Thompson. “I think that’s what actually inspires kids to go out and try a sport and having someone like Brooke Henderson is inspiring a lot of girls to go out and try the game.”

At this time, a finite amount of resources is limiting the growth of the Young Pro initiative. With a current capacity to support six athletes, officials see the system backing around 15 players in the future. Key to that is an influx of dollars to the Foundation. There would be multiple-year commitments if team members were doing all the right things and new professionals would replace those who attain self-sustainable status.

The current road to elite golf is a challenging journey, but Golf Canada is hoping its Young Pro initiative will pave the way for future generations.

LEARN MORE: To support the Young Pro Squad and contribute to the development of Canada’s next crop of golf stars, visit golfcanadafoundation.com.


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Pro squad progression

This article was originally published in the May 2016 edition of Golf Canada Magazine. To view the full magazine, click the image to the left.

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« C’est le temps des vacances » était… celui du golf pour Pierre Lalonde

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Pierre Lalonde

Alors que sa chanson « C’est le temps des vacances » résonne comme étant devenu l’hymne à l’été  depuis cinquante ans,  voilà que Pierre Lalonde nous quitte.

Le chanteur et animateur immensément connu a beaucoup profité de ses vacances pour jouer au golf.

Longtemps résidant de Hudson, il  était membre du club Whitlock. Jusqu’à ce que la maladie de Parkinson qui l’a emporté mardi dernier à 75 ans l’oblige à ralentir en 2010, il était très actif sur les allées et les verts.

Un de ses partenaires était  l’ex-entraîneur du Canadien Jacques Demers, à qui on souhaite bon courage avec son défi personnel de santé.

IL A EU SON TOURNOI

Pierre Lalonde a même accepté de donner   son nom à au tournoi-bénéfices du Téléthon des étoiles à Joliette pour amasser davantage de fonds au profit des enfants malades.

« C’était un super tournoi organisé par les frères Millaire et Jean-Louis Marinier. Mario Lemieux a été un des participants. Serge Savard aussi de même que Carol Vadnais, Gilles Meloche et d’autres », mentionne Jean Laforce qui a vécu l’expérience  étant pro à Joliette durant cette période.

Il faut ajouter parmi les invités une jeune Mitsou, laquelle avait volé la vedette au spectacle-chorale que donnait Pierre Lalonde en ce sens que les gens connaissaient les chansons et chantaient du début à la fin.

GENTILHOMME ET PERFECTIONNISTE 

Jean Laforce se souvient aussi d’avoir foulé les allées en compagnie de Pierre Lalonde, ce qu’il considère un « grand plaisir » encore à ce jour.

Comme avec sa voix au micro, notre crooner  avait une solide technique avec un bâton de golf entre les mains.

« Monsieur Lalonde était un excellent golfeur (environ 10 de marge d’erreur) et surtout un fin connaisseur », se rappelle Laforce, qui sera mardi  à Cape Cod afin de  participer à la qualification de l’Omnium des États-Unis chez les séniors.

Le milieu artistique a vanté les valeurs humaines du disparu. Lorsqu’il donnait des entrevues, il était toujours généreux et intéressé.

« Pierre Lalonde était un parfait gentilhomme et était toujours à l’écoute étant aussi un perfectionniste », termine Jean Laforce, associé au club le Champêtre depuis deux ans.

Un message à retenir

En plus de l’animation à « Jeunesse d’aujourd’hui », « Star d’un soir » et sans oublier les nombreux quiz télévisés, Pierre Lalonde a enregistré 70 quarante-cinq tours qui se sont vendus à trois millions d’exemplaires. Il faut ajouter 600 000 albums à son succès.

Dans sa longue discographie, il y a un titre à succès transportant un message qui prend toute sa force suite à son décès. Qui ne se rappelle pas de son tube (un autre!) : « Attention, la vie est courte… »

Nous adressons à la famille nos plus sincères condoléances.

UN NOM PAS FACILE À RETENIR     

Au Circuit Symetra en visite à Harris, au Michigan, Sara-Maude Juneau a été limitée à un rôle de figurante, ses résultats de 73, 74 et 72 la situant au 30e rang à plus trois au combiné. La série demeure au Michigan une deuxième semaine de suite avec un tournoi à Canadian Lakes cette fois.

Sue Kim a mené la délégation unifoliée à moins un pour finir 11e.

Sherman Santiwiwatthanaphong a ravi les honneurs. Afin de vous éviter de sortir la calculatrice, sachez que le nom de famille de la gagnante thaïlandaise fait… 20 lettres!

Un record du nord

Les gens au Club de golf Chibougamau sont heureux d’annoncer – et avec raison – que Pierre-Alexandre Bédard, a établi un record de parcours en inscrivant un spectaculaire 64, malgré le temps particulièrement venteux et un court roulé raté.

Bédard est une fierté locale appartenant à l’élite du Québec. Il a inscrit six oiselets et un aigle sur sa carte de pointage. C’est ce qu’on appelle du bon travail….

De la belle visite au Fontainebleau

Deux joueuses des ligues majeures de la scène féminine, la Française Karine Icher et l’Ontarienne Jennifer Kirby, ont fait une visite-éclair lundi au club Le Fontainebleau.

L’idée était de promouvoir le tournoi ManuVie, une des deux étapes canadiennes du Circuit de la LPGA, qui a été reporté de juin au début septembre. Le tournoi aura lieu à Cambridge, en Ontario.

Direction Toronto

Le circuit du Québec est devenu le Circuit Canada Pro Tour avec Jean Trudeau toujours à la barre des opérations reliées aux tournois.

Cette semaine, un tournoi est disputé en banlieue de Toronto, plus précisément au club Wyndance.

Il y aura quatre arrêts en Ontario cette saison.

Soixante-huit des 95 inscrits sont des Ontariens et, oui, le nouveau champion de la PGA du Canada, Marc-Étienne Bussières, effectuera le déplacement.

Soit dit en passant, celui-ci a bondi d’une soixantaine de rangs au classement canadien à la suite de son vif succès à Victoria, la semaine dernière, pour se retrouver 8e.

Au 19E

Jocelyne Bourassa sera en Estrie, mercredi. Elle partagera ses immenses connaissances lors de la clinique féminine de Josée Pérusse au club Venise.

Louis Larose œuvre depuis le début de la saison au sein de l’équipe du Ki-8-Eb à titre d’administrateur.

La semaine dernière, des cartes respectives de 68 et 69 ont valu à Marc-Étienne Bussières et Nicolas Fortin la palme et les premiers chèques de 1000$ au tournoi Hadassah Wizo, une tradition au club Hillsdale. Bussières est associé au club LongChamp, en Estrie, et Fortin au centre Lévis B2/GOLF.

Ajoutez les noms de Ben Boudreau (Le Cerf) et Marc Hurtubise (Chambly) à celui de Jean Laforce sur la liste des participants à la qualification de l’Omnium sénior des États-Unis, mardi, à Cape Cod. Seuls les deux premiers parmi les quelque 60 aspirants mériteront leur laissez-passer pour jouer dans le prestigieux tournoi.

Cette qualification a lieu sur le parcours Dennis Pines, un endroit connu des vacanciers du Québec fréquentant cette région.

Blog De nos archives

Un trophée unique

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Olympic trophy (Graig Abel/ Golf Canada)

Le trophée olympique de golf connaît en ce moment une renaissance historique. Le retour du golf aux Jeux olympiques cet été a en effet projeté la splendide coupe en argent sterling sous les feux de la rampe où elle brille de mille éclats, alors qu’elle était restée quasiment dans l’ombre pendant des décennies.

Le réseau Golf Channel a présenté le trophée aux téléspectateurs plus tôt cette année à l’émission Morning Drive. Il est apparu en public à diverses occasions pour faire valoir le golf olympique, notamment à l’Omnium canadien RBC et au Tournoi sur invitation WGC-Bridgestone l’an dernier, ainsi qu’au PGA Merchandise Show d’Orlando, en Floride, cet hiver. Et son agenda est bien chargé pour les prochaines semaines (voir ci-dessus) : on devrait le voir au Royal Troon Golf Club, en Écosse, pour l’Omnium britannique, avant son retour la semaine suivante à Glen Abbey pour l’Omnium canadien RBC, puis il sera probablement à Rio de Janeiro du 5 au 21 août, à l’occasion des compétitions masculines et féminines de golf olympique.

Remis au Torontois George S. Lyon en 1904 à St. Louis, Missouri, le trophée n’a jamais autant brillé qu’aujourd’hui, même s’il était jusqu’ici exposé en permanence au Musée et Temple de la renommée du golf canadien, sur le terrain du Glen Abbey Golf Club d’Oakville, en Ontario. Ce retour sur la scène mondiale lui a redonné sa place parmi les plus prestigieux trophées de golf.

« Ayant souvent participé à l’Omnium canadien disputé à Glen Abbey, j’ai eu plusieurs fois l’occasion d’admirer le trophée olympique remporté par George Lyon en compétition individuelle », souligne Ben Crenshaw, deux fois champion du Tournoi des Maîtres et historien de golf réputé. « M. Lyon était l’un des plus grands golfeurs amateurs de l’histoire canadienne. Il jouait très bien, et sa victoire olympique de 1904 en éliminant Chandler Egan fut sans contredit le couronnement de sa carrière. C’est malheureux qu’il n’ait pas eu la chance de défendre son titre, puisqu’à compter de 1908, le golf était exclu des Jeux olympiques. »

Quelques compatriotes de Lyon reprennent le flambeau plus d’un siècle après son exploit : cet été, l’équipe de golf olympique du Canada ira au Brésil pour défendre notre médaille d’or. Le trophée est un puissant symbole pour nous rappeler cette victoire qui, au tableau des grands accomplissements golfiques canadiens, figure aux côtés de celle de Mike Weir au Tournoi des Maîtres en 2003.

« Il y a une sorte d’aura qui entoure ce trophée », déclare Nick Taylor, un des pros canadiens qui se sont illustrés sur le PGA TOUR et qui tentent de se tailler une place au sein de l’équipe olympique masculine. « Quand on s’en approche, on le ressent. C’est spécial. »

Le journaliste chevronné Lorne Rubenstein partage cette impression. Un de ses premiers boulots au golf fut d’être conservateur du Musée et Temple de la renommée du golf canadien dans la grande salle du rez-de-chaussée de l’ancien monastère jésuite de Glen Abbey. Aujourd’hui membre du Temple de la renommée lui-même, il se souvient avec plaisir des moments qu’il a passés à proximité de cette icône de l’histoire golfique.

« Le trophée olympique était exposé à la place d’honneur, sur son propre piédestal au centre du musée, se rappelle Rubinstein. Chaque jour, je me faisais un devoir d’aller voir cette coupe majestueuse, richement ornementée, qui semblait monter la garde dans cette salle où la lumière pénétrait à travers les fenêtres serties de plomb. Elle me semblait presque mystique. Le trophée appartenait au Canada et à tous les golfeurs. Je me suis longtemps demandé si on verrait un jour le golf revenir aux Jeux olympiques et si des golfeurs de partout dans le monde se disputeraient ce trophée emblématique, absolument unique parmi tous les trophées de golf. »

La coupe, faite d’argent sterling 26 points comme tous les trophées et médailles de golf olympique des Jeux de St. Louis en 1904, avait été commandée par le club hôte des compétitions, le Glen Echo Country Club. C’est une entreprise de l’endroit, J. Bolland Jeweller Co., qui avait dessiné et fabriqué le trophée orné sur un côté d’une gravure représentant le grandiose pavillon de Glen Echo.

Fred Lyon, le fils de George S. Lyon, a fait don du trophée, ainsi que des bâtons utilisés par son père aux Jeux olympiques, lorsqu’il était au Conseil des gouverneurs de l’Association Royale de Golf du Canada (RCGA, aujourd’hui Golf Canada), à la fin des années 1950.

« Dans les années 1950, la RCGA avait commencé à collectionner des documents historiques et des objets souvenirs dans le but de créer une bibliothèque et un musée », explique Meggan Gardner, conservatrice actuelle du Musée et Temple de la renommée du golf canadien. « C’était généreux pour la famille Lyon d’offrir en don ces précieux morceaux de leur héritage. C’est sans contredit le joyau de notre couronne. »

Comme le souligne Rubenstein, le joyau de la couronne golfique canadienne est sur le point de briller à l’échelle mondiale.

« Il n’y a jamais eu rien de tel, dit-il. Dans mon esprit, je vois toujours le trophée trônant au centre du musée, m’attirant comme il a attiré tant de visiteurs, et comme il attirera l’attention du monde entier cet été lors des Jeux olympiques de Rio de Janeiro. »


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Un trophée unique

Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.