Le bâton retrouvé
Quoi de plus ennuyeux, au terme d’une partie de golf, que de s’apercevoir qu’on a oubliéson fer préféré sur le terrain? On n’a vraiment pas envie, après avoir marché tout ce parcours, de refaire le chemin en sens inverse pour fouiller dans l’herbe haute, au bord des allées, au fond des fosses de sable dans l’espoir de le retrouver. Surtout que quelqu’un l’a peut-être déjà ramassé!
C’est justement là qu’intervient le nouveau Système d’identification de l’équipement de Golf Canada, une initiative lancée en 2015 afin d’aider les golfeurs à retrouver leurs bâtons et autres accessoires égarés. Grâce à de simples étiquettes pouvant s’apposer sur n’importe quel article – des bâtons de golf aux portables, en passant par les télémètres et les casquettes – Golf Canada peut vous permettre de retrouver les objets perdus ou oubliés sur le parcours.
Les étiquettes, assez petites pour s’enrouler autour de la tige d’un bâton, affichent deux informations : votre numéro unique, à dix chiffres, de membre de Golf Canada, ainsi qu’une adresse de site Web accessible par téléphone intelligent, pour y signaler les objets trouvés. Cela permet de retracer le propriétaire et de l’aviser que l’article a été retrouvé, tout en protégeant les renseignements confidentiels de chacun. Ainsi, quand vous trouvez un bâton oublié sur le parcours pendant que vous jouez, vous n’avez qu’à prendre votre téléphone, accéder au site Web, composer le numéro de membre de l’étiquette et indiquer où est le bâton; une alerte est immédiatement transmise au propriétaire du bâton.
« Ça signifie que vous pouvez recevoir le message en temps réel, sur le parcours », explique Karen Hewson, directrice générale des Services aux membres et du patrimoine à Golf Canada. « Ça répond à ce dilemme : que faire d’un objet trouvé sur le terrain? Si je le ramasse, je vais le mettre dans ma voiturette et le golfeur qui l’a égaré, lui, risque de finir sa partie avant que je le rapporte à la boutique et il reviendra peut-être sur le terrain pour le chercher. Bien sûr, si votre bâton est ramené à la boutique, le personnel saura ainsi comment vous contacter pour vous dire où le récupérer. »
Le fait qu’il soit entièrement numérique est un autre avantage de ce programme. En cette époque où on ne se sépare jamais de son téléphone (malgré les règles strictes de certains clubs), le Système d’identification de l’équipement de Golf Canada tire parti de la technologie. Le signalement par portable d’un objet trouvé déclenche automatiquement l’envoi d’un courriel à son propriétaire, sans doute dans son propre téléphone intelligent. C’est bien plus facile que de courir après tous ceux qui vous précèdent sur le parcours de golf!
« Vous pouvez être n’importe où dans le monde et, si la personne qui trouve votre casquette va sur le site golfcanada.ca/id et compose votre numéro de membre, vous recevez aussitôt un message à l’adresse courriel de votre compte chez Golf Canada, » ajoute Hewson.
Le Bon Samaritain n’est pas obligé de divulguer sa propre adresse courriel, mais il peut le faire, tandis que le golfeur qui a perdu un article n’a laissé aucun renseignement personnel sur le parcours. Idéalement, ce dernier peut retrouver l’objet égaré immédiatement au lieu de rentrer à la maison pour se rendre compte qu’il a laissé son cocheur au 7 e vert.
Les étiquettes autocollantes sont livrées en paquet de 20, déjà activées. Si vous achetez votre carte de membre Or en ligne, sur le site Web de Golf Canada, elles vous sont expédiées par la poste avec votre carte de membre et les autres primes d’adhésion. Si vous êtes membre d’un club et êtes inscrit à Golf Canada en tant que membre de ce club, visitez le site golfcanada.ca pour demander votre carte. Celle-ci vous sera livrée avec un paquet d’étiquettes.
Les exploitants de terrains de golf sont très heureux de cette initiative. Il leur arrive en effet très souvent de trouver des articles égarés chez eux, et ils ne savent pas toujours à qui ils appartiennent. Les habitués des parcours apprécient aussi la chose, eux qui aiment notre sport pour son intégrité inhérente.
« Le concept s’appuie sur le fait que les golfeurs peuvent aisément retourner l’équipement à leur propriétaire, conclut Hewson. Si je trouvais un superbe fer Vokey, je pourrais très bien tricher et le mettre dans mon sac, mais nous croyons que la majorité des golfeurs préféreraient redonner son équipement à la personne qui l’a perdu. S’ils ne le font pas toujours, c’est parce ce n’est pas facile. Nous leur avons donc facilité la tâche de faire un bon geste. »
Maintenant, la seule chose que vous risquez vraiment de perdre sur les terrains de golf, c’est votre balle!
Pour signaler un article perdu ou trouvé, allez sur le site du Système d’identification de l’équipement de Golf Canada à golfcanada.ca/ID. Pour commander davantage d’étiquettes d’identification, ouvrez une session dans votre compte Golf Canada à golfcanada.ca/membres/connexion et ouvrez l’onglet « paramètres de compte ».
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Le bâton retrouvé Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |
Règles adaptées pour golfeurs différents
L orsqu’on parle du golf, on doit reconnaître qu’il s’agit réellement d’un sport accessible à tous – c’est le sport d’une vie. Quels que soient leur âge, leur sexe ou leur condition physique, tous ceux qui le désirent, sans exception, devraient avoir la possibilité de profiter des bienfaits et des défis du golf.
Golf Canada, à titre de fédération nationale de sport, cherche continuellement de nouvelles façons d’encourager les gens à jouer au golf. Nous nous efforçons d’éliminer les obstacles à la participation et d’initier au golf des gens de tous les milieux.
C’est pourquoi nous avons mis sur pied cette année un projet pilote de camp d’entraînement et de compétition de neuf trous à l’intention des athlètes d’Olympiques spéciaux Canada, un événement tenu conjointement avec les Championnats Premiers élans CN du Pacifique et du Québec. L’an dernier, Olympiques spéciaux Canada avait demandé à Golf Canada si l’on pouvait trouver un moyen d’augmenter les possibilités de compétition pour leurs athlètes, d’où ce nouveau projet emballant. En 2015, Olympiques spéciaux Canada comptait plus de 1 600 athlètes inscrits, et cinq d’entre eux ont participé aux Jeux mondiaux spéciaux à Los Angeles.
Ce partenariat nous a permis de voir le golf sous un nouvel angle et de réaliser toute l’importance de notre sport pour les golfeurs handicapés.
Dans le cadre de cette nouvelle entente avec Olympiques spéciaux Canada, Golf Canada a récemment adopté la publication officielle du R&A et de la USGA sur les règles du golf à l’intention des golfeurs handicapés. Ce guide intitulé A Modification of the Rules of Golf for Golfers with Disabilities fournit des conseils et des renseignements sur les modifications permises aux règles pour qu’un comité puisse établir des conditions de compétition équitables. Ces règles modifiées permettent aux golfeurs handicapés de surmonter certaines circonstances uniques et souvent problématiques rencontrées sur le parcours.
On a identifié cinq groupes de golfeurs afin d’adapter les règles selon leurs besoins particuliers : golfeurs aveugles, golfeurs amputés, golfeurs se déplaçant avec une canne ou des béquilles, golfeurs en fauteuil roulant et golfeurs avec déficience intellectuelle.
LES GOLFEURS AVEUGLES ont droit à un entraîneur ou guide qui les aide à prendre position et à bien s’aligner avant un coup. Dans les Règles du golf, cet entraîneur aurait le même statut qu’un cadet. Cela dit, si l’entraîneur est incapable de s’acquitter des tâches propres au cadet, il sera permis à un golfeur aveugle d’avoir à la fois un cadet et un entraîneur.
LES GOLFEURS AMPUTÉS (ce qui comprend les golfeurs dont un membre présente une déficience) doivent compenser certaines restrictions physiques. Le comité peut donc décider d’appliquer l’exception 1 à la règle 14-3 concernant un appareil (membre artificiel) destiné à pallier une condition médicale. Si le comité est satisfait qu’un tel appareil ne donne pas au joueur un avantage indu sur les autres joueurs, ce sera permis.
LES GOLFEURS QUI DOIVENT SE DÉPLACER AVEC UNE CANNE, DES BÉQUILLES OU EN FAUTEUIL ROULANT sont obligés d’utiliser de tels équipements pour jouer; cet usage ne contrevient donc pas à l’esprit de la règle 13-3 en ce qui concerne l’aménagement d’un endroit pour prendre position. Cependant, l’exigence de « prendre correctement position » dans le texte de la règle 13-2 interdit toujours à ces golfeurs d’améliorer volontairement la position de la balle, l’espace requis pour prendre position ou l’espace requis pour l’élan ou la ligne de jeu.
L’ANCRAGE DU BÂTON a été ajouté à ces règles du golf modifiées à la suite de l’adoption de la nouvelle règle 14-1b. Pour l’application de cette règle, si un comité détermine qu’un golfeur qui utilise un appareil fonctionnel serait incapable, sans ancrer le bâton, de tenir son bâton et de faire un élan à cause de cet appareil, on permettra au golfeur d’ancrer son bâton pour effectuer un coup.
Il est important de noter que de tels changements aux règles ne peuvent s’appliquer que s’ils ont été adoptés par un comité responsable de la compétition. Aucune de ces modifications n’entre automatiquement en vigueur lorsque des golfeurs handicapés participent à une compétition.
De plus, outre les exceptions concernant des limitations physiques précisées dans A Modification of the Rules of Golf for Golfers with Disabilities, Golf Canada peut considérer et approuver l’usage d’équipement ou d’appareils qui ne sont pas nécessairement conformes aux Règles du golf en fonction de chaque cas particulier.
Ces changements ont pour but de favoriser l’inclusion en établissant des conditions de jeu justes et équitables pour tous les golfeurs.
Pour des renseignements complets sur les Règles du golf consultez le site golfcanada.ca/regles-du-golf.
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Règles adaptées pour golfeurs différents Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |
La USGA peut dire merci à Dustin Johnson de l’avoir sauvé
Tout en reconnaissant ses habilités d’exception, Dustin Johnson n’a jamais appartenu à ma liste des favoris, ce qu’il est devenu dimanche à l’Omnium des États-Unis.
Bien sûr que la victoire a un impact, mais jamais autant que son comportement absolument admirable qui a de quoi rendre fier son beau-père Wayne Gretzky.
Comme si cela était possible au nombre de fois qu’ils ont saboté l’Omnium, les dirigeants de la USGA ont trouvé un autre moyen de tout compliquer.
C’était quoi l’idée de libérer Johnson d’une possible pénalité d’un coup après avoir décidé que la balle n’avait pas bougé sur le 5e vert pour revenir le voir au 12e et lui annoncer qu’il surviendrait une révision à la fin de la partie?
Déjà qu’il devait combattre ses démons de l’an dernier alors qu’il avait commis un triple roulé au 72e trou pour laisser filer la victoire à Jordan Spieth, ce sont les sept derniers trous qu’il a dû disputer dans le doute, alors un moment obligatoire de très haut niveau de concentration.
L’Omnium américain n’est pas un championnat paroissial et on n’a pas le droit de jouer dans la tête d’un compétiteur de la sorte avec les reprises qui existent.
Dustin Johnson a terminé avec un oiselet pour 69 et la victoire par trois coups, mais c’est son maintien du contrôle de ses émotions alors que les autorités les ont échappées qui grandit sa victoire tout en haussant son nom dorénavant parmi vos favoris aussi compte tenu des circonstances.
Par ailleurs, il est à espérer que la USGA va envoyer un courriel à son champion et le remercier de l’avoir sauvé d’une situation pour le moins embarrassante.
COMMENTAIRES, RÉSULTATS DES NÔTRES ET PLUS ENCORE
Une question souvent demandée ces derniers jours est l’évaluation du niveau de jeu de Marc-Étienne Bussières, lequel a littéralement survolé la compétition pour devenir la semaine dernière le nouveau monarque de la PGA du Canada à Victoria.
Un gradué de la NCAA, le nouveau titulaire national possède de solides bases techniques et un bon bagage d’expérience acquis dans les circuits mini-tour en Floride, où il a réussi des places d’honneur.
Cet ancien de Gatineau a été conseillé chez les juniors par Guy Beaulieu avant de revenir s’installer au Québec et d’être repêché il y a deux ans au club LongChamp, à Sherbrooke, par le pro et co-proprio Marc Viens.
Marc-Étienne Bussières a tenté les qualifications automnales de la PGA dans le passé ce qu’il n’est certainement pas trop tard pour recommencer à 29 ans.
Comme c’est souvent le cas, il faudra voir s’il s’organisera un montage financier, ce par quoi tout passe.
MAUDE-AIMÉE LEBLANC POURSUIT SA SÉQUENCE
Les bonnes nouvelles arrivent en double au golf à Sherbrooke avec Maude-Aimée LeBlanc qui y a son adresse bien que native de Windsor.
Toujours est-il que LeBlanc a complété en entier un troisième tournoi consécutif avec des comptes de 70, 69, 73 et 73 pour prendre le 50e échelon de la classique Meijer à Grand Rapids, au Michigan.
Elle connaît sans discussion sa plus productive période puisqu’elle n’en avait terminé que deux depuis le début de l’année en dix sorties!
LeBlanc, qui a empoché 6 481$, pourra prolonger la série à quatre en participant au championnat de l’Arkansas à compter de jeudi.
Aussi au nombre de participantes, Anne-Catherine Tanguay a eu moins de veine avec ses cartes de 73-75 qui n’ont pas suffi.
La meilleure Canadienne n’a pas été étonnamment Brooke Henderson, mais Alena Sharp, d’Hamilton, Ontario, qui a fini 13e à -9, trois coups de mieux que Brooke, 21e.
HUIT EN DIX POUR SARA-MAUDE JUNEAU
Sara-Maude Juneau, du Lac Saint-Joseph, a dû se contenter de pointages de 74, 74 et 75 qui l’ont reléguée au 63e rang du rendez-vous Symetra de South Bend, Indiana.
Sa fiche est huit en dix dans les tournois complétés et elle affiche deux top cinq pour le 25e échelon chez les boursières. Les dix premières dans les gains en fin de calendrier gradueront encore directement à la LPGA en 2017.
Ce sera direction Michigan pour Juneau cette semaine et la prochaine.
TOUR DU CHAPEAU!
L’honneur revient à Réal Salvas, le pro-proprio de Saint-Jean de Matha qui a réussi son troisième trou d’un coup lors d’une récente sortie au club de l’Île de Montréal.
DE RETOUR POUR AIDER LES AUTRES
Le temps d’une journée, Graham DeLaet effectue lundi un retour au circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada au tournoi Dakota Dunes chez lui, en Saskatchewan pour une excellente cause.
Les profits de cette première vont à la Fondation de Graham et son épouse Ruby.
Cet ancien gagnant de l’Omnium de Montréal a décidé de faite l’impasse sur les qualifications de l’Omnium des États-Unis ayant des spasmes dans les mains sur les coups retenus.
Auteur de deux qualifications en trois tournoi à la série canadienne, Max Gilbert est au nombre des inscrits en Saskatchewan.
D’AUTRES RÉSULTATS DES NÔTRES D’AILLEURS…
Tous deux membres du club Pinegrove, Étienne Papineau et Vincent Blanchette reviennent de Calgary, Alberta, où ils ont pris les 7e et 12e places à la Coupe Glencoe reconnue parmi les rendez-vous les plus relevés au pays chez les amateurs.
Gagnant du titre national chez les juniors l’an dernier, Charles-Éric Bélanger rentre du Japon, où il a défendu les couleurs d’Équipe Canada au championnat mondial Toyota. L’espoir de Royal Québec a terminé 47e à sa première expérience.
JOJO TOUJOURS ACTIVE
Cela aurait constitué une grave erreur de penser que notre grande dame du golf Jocelyne Bourassa allait cesser l’enseignement parce qu’elle a décidé de retourner vivre dans sa Mauricie natale.
Elle était présente comme toujours la semaine passée au Mirage afin de partager ses trucs aux cliniques féminines structurées par Debbie Savoy-Morel afin de continuer de supporter son sport.
BRAVO DEUX MILLIONS DE FOIS!
Les félicitations vont aux organisateurs de même qu’aux donateurs au tournoi de golf de la Fondation du centre hospitalier universitaire Sherbrooke, qui a permis d’amasser rien de moins que deux millions de dollars.
Le montant est considérable partout lorsqu’on connaît les besoins, mais l’effort est plus méritoire en région où les sièges sociaux ne sont pas aussi nombreux que Montréal, Toronto ou Vancouver.
George S. Lyon : un homme aux multiples talents
A lors qu’on devrait l’honorer comme étant l’un des plus grands héros sportifs du Canada, George Seymour Lyon est méconnu au pays, et c’est bien triste.
Mais cela devrait changer cet été lors des Jeux olympiques de Rio de Janeiro, où l’on reconnaîtra enfin son titre de champion olympique, remporté en 1904 aux derniers Jeux d’été où le golf fut disputé dans cette arène.
Mais malgré toute cette attention médiatique, y aura-t-il quelqu’un pour raconter son histoire? Sait-on vraiment qui était cet homme et comment il devint l’athlète formidable qui, après s’être mis au golf dans la trentaine seulement, allait remporter la médaille d’or olympique à 46 ans face à une étoile montante qui n’avait même pas la moitié de son âge? Qui se souvient que, quatre ans après son exploit, Lyon allait être un des premiers sportifs de l’histoire olympique à refuser une médaille d’or, sous prétexte qu’il ne l’avait pas méritée?
« Ce qu’a fait George S. Lyon à 46 ans, et tous les autres accomplissements de sa vie, c’est une histoire fabuleuse, déclare Scott Simmons, chef de la direction de Golf Canada. Il ne fait aucun doute pour moi que, si ses exploits en tant qu’athlète polyvalent, il les réalisait aujourd’hui, sur la scène sportive moderne et dans le paysage médiatique contemporain, plutôt qu’à la fin du XIXe siècle et au début du XXe , nous serions en train de célébrer une des idoles sportives les plus remarquables du Canada. Son histoire est probablement l’une des plus fascinantes des annales du sport. »
George Seymour Lyon est né en 1858 à Richmond, Ontario, non loin d’Ottawa. Il était né pour marquer l’histoire, semble-t-il. Son grand-oncle Robert Lyon a été le dernier à perdre un duel au Canada. Son grand-père George Lyon fut blessé à la bataille de Chippewa durant la Guerre de 1812; une bataille mémorable car c’était la première fois que des soldats de l’armée des États-Unis défaisaient des soldats britanniques sur le champ de bataille.
La famille Lyon déménagea à Toronto où le jeune George allait faire preuve de remarquables talents d’athlète. Quel que soit le sport qu’il pratiquait – athlétisme, baseball, cricket, hockey, tennis, curling –, il y excellait.
À 18 ans, il établit un nouveau record canadien de saut à la perche. Lyon était aussi reconnu comme étant l’un des meilleurs, sinon le meilleur batteur de cricket au Canada, à une époque où ce sport était encore très prisé au pays.
En 1894, lors d’un match opposant son équipe de Toronto à celle de Peterborough, Ontario, il a porté la batte sans coup férir pour 238 points, un record qui a tenu 40 ans. Il était régulièrement nommé capitaine des équipes canadiennes lors de compétitions internationales.

George S. Lyon, assis au centre de son équipe de cricket Canadian International Eleven en 1894. (Archives de Golf Canada)
Lyon était aussi un assez bon joueur de curling pour faire partie de plusieurs équipes et il fut l’assistant capitaine d’un équipe qui remporta la « chope » d’Ontario.
Le golf est arrivé tard dans la vie de Lyon. Il était trop occupé à jouer au cricket, l’été, pour s’y intéresser et considérait même le golf avec un certain dédain.
À 38 ans, selon ce qu’on raconte, il attendait que débute un entraînement de cricket quand son ami John Dick l’a invité à essayer le golf sur le parcours adjacent au terrain de cricket. Après quelques élans, Lyon avait attrapé la piqûre du golf, comme tant d’autres avant et après lui.
Faisant fi du style de jeu de l’époque, il cognait avec toute la puissance dont il était capable, comme s’il frappait une balle de cricket avec sa batte. Son élan, peu orthodoxe sans doute, donnait des distances prodigieuses. S’ajoutant à son habileté d’athlète né, c’est ce qui lui a permis de maîtriser rapidement le golf, si rapidement d’ailleurs que seulement deux ans plus tard, il remportait le premier de ses huit titres – un record – de Champion amateur du Canada.
En septembre 1904, Lyon prenait le train pour se rendre à St. Louis, Missouri, afin de participer aux Jeux olympiques d’été, en compagnie de deux autres golfeurs du Lambton Golf and Country Club qu’il avait aidé à fonder et à aménager dans ce qui était alors une banlieue de Toronto.
À 46 ans, Lyon se qualifie pour la finale en partie par trous, où il doit affronter Chandler Egan, 20 ans, étoile montante du golf américain qui, plus tôt cet été-là, est devenu Champion amateur de l’Ouest et aussi des États-Unis.
Lors de la finale d’une journée sur 36 trous, joués en partie sous une pluie diluvienne, Lyon a gagné par une marge de 3 et 2 pour mériter la médaille d’or olympique (aujourd’hui égarée depuis longtemps) et le majestueux trophée de championnat qui trône au Musée et Temple de la renommée du golf canadien, à Glen Abbey.
Egan, invoquant l’épuisement, s’est retiré à son hôtel tandis que Lyon, dont la presse locale s’était moqué pour son âge et son surpoids, traversait la salle de banquet en marchant sur les mains pour aller recevoir son trophée.
Quatre ans plus tard, Lyon est allé à Londres, en Angleterre, pour défendre son titre olympique. À son arrivée, les organisateurs des Jeux d’été 1908 l’informèrent que le golf avait été annulé en raison d’une dispute autour des règles définissant le statut d’amateur. On lui offrit la médaille d’or par défaut, mais Lyon refusa, disant qu’il ne l’avait pas méritée.
George S. Lyon allait continuer de participer à des compétitions de golf pendant de nombreuses années et siégea comme administrateur de l’Association Royale de Golf du Canada (aujourd’hui Golf Canada) dont il fut président en 1923.
Il est décédé en 1938, à 79 ans.
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George S. Lyon Cet article a été publié dans l’édition de mai 2016 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |
Brooke Henderson a réalisé l’exploit par excellence du weekend
Malgré l’importance du Grand Prix de formule un qui fait rayonner Montréal sur la scène internationale et de la conquête de la coupe Stanley par les Penguins de Pittsburgh, l’événement par excellence de la fin de semaine dernière dans le sport demeure la formidable victoire de la phénoménale Brooke Henderson au championnat de la LPGA disputé dans l’État de Washington.
À 18 ans, la petite Mozart de Smiths Falls, en Ontario, devient conséquemment la plus jeune gagnante de ce titre majeur à la suite d’un duel absolument prenant avec la numéro un au monde, Lydia Ko.
Un coup roulé sur la distance de trois pieds lui a valu un oiselet au premier trou supplémentaire et lui a conféré le magot de 525 000 $, comparativement à 321 675 $ pour la Néo-Zélandaise.
Brooke était en mission. Elle s’est donnée à fond en ronde finale, comme en témoigne son spectaculaire 65 qui constituait le score le plus bas non seulement de la journée, mais également de la semaine!
Telle une artiste, elle a peint le tableau de sa victoire en réussissant un aigle au 11e trou, une normale 5, où elle a réussi un long coup roulé à partir du tablier du vert. Puis, que dire de plus au sujet de son oiselet sur la normale 3 du 17e, qui lui a permis de terminer le neuf de retour avec une score de 31 et de force la tenue d’une prolongation avec la fin de la très belle histoire que l’on sait.
Rien d’étonnant…
Brooke Henderson s’avère être tout, sauf une surprise. Elle va bientôt devenir la sportive la plus populaire au Canada si ce n’est pas déjà fait.
De fait, on l’a déjà choisie parmi les favorites pour ravir l’or aux Jeux olympiques de Rio.
Jack se souvient…
Pour enchaîner avec d’autres propos élogieux, mentionnons que les témoignages entendus à la suite du décès de Gordie Howe ont été évidemment très nombreux. Howe était aussi un bon golfeur. Après sa carrière dans la LNH et la défunte AMH, il était surtout très présent et actif dans les tournois organisés pour des œuvres caritatives.
Jack Nicklaus lui a adressé un très beau message sur Facebook.
« J’ai eu l’occasion de côtoyer Gordie souvent. Il était un homme d’exception. On le surnommait « Monsieur Hockey ». J’ai toujours préféré l’appeler « La Légende », a écrit Nicklaus qui est de cette même catégorie de grandes exceptions.
Des hauts et des bas pour Maude-Aimée LeBlanc
Pour ce qui est de la performance de Maude-Aimée LeBlanc au Championnat de la LPGA, commençons avec le côté positif : c’était la première fois cette année que pour une deuxième semaine de suite, elle se qualifiait pour les quatre jours de la compétition.
LeBlanc a joué 74, 75, 71 et 76 lui valant une fiche de +12 au terme de ce tournoi majeur disputé sur un parcours aux allées serrées et difficiles.
La nouvelle la moins heureuse, c’est qu’elle a complété le tournoi avec une carte de 40 (+5) et, surtout, quatre coups au-dessus de la normale sur ses cinq derniers trous.
Elle a ainsi glissé de 37e à 58e. Sa dernière heure de jeu lui aura été particulièrement dispendieuse. Elle a encaissé un chèque de 8 921$ versus 17 964$ si elle avait égalé la normale.
Grand Rapids, au Michigan, sera le prochain arrêt de LeBlanc dès jeudi. Aux dernières informations, Anne-Catherine Tanguay n’avait toujours pas encore sécurisé sa place à ce tournoi.
Un aigle malgré une pénalité!
Voilà ce qu’a réussi, vendredi, Stephan Jeager lors du tournoi Rust-Oleum du circuit Web.com. Après avoir frappé son coup de départ dans un plan d’eau au 9e trou (son dernier de la journée), Jeager a utilisé un fer 5 pour effectuer son troisième coup.
« Disons que j’étais pas très fier », a-t-il admis.
Ces propos sont ceux avant que la balle franchisse 218 verges à perfection, tombe sur le vert et roule avant de disparaître dans le fond de la coupe pour l’aigle et une carte finale de 69.
Gilbert : un coup de trop!
Après s’être qualifié pour les quatre jours des deux premiers tournois du circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada en Colombie-Britannique, Max Gilbert a raté de peu sa participation au Championnat BCGolf la semaine passée.
Le golfeur de Saint-Georges-de-Beauce aurait souhaité un peu plus d’opportunisme en toute fin, son total de -2 n’a pas été suffisant.
C’est d’autant plus désolant du fait que Gilbert avait joué 66, jeudi. Mais à la suite de bogeys aux 15e et 17e trous, il s’est contenté d’un 74, un score qui lui a fait rater sa qualification par un seul coup.
Ce circuit est en congé cette semaine. Par la suite, on poursuivra avec des rendez-vous dans les Prairies, avec le tournoi Dakota, en Saskatchewan, auquel est maintenant associé le héros local, Graham DeLaet.
Brousseau vous dit « Malaho »
Des nouvelles de Claude Brousseau, le plus international de nos enseignants de golf avec des écoles à Hawaii et en France où il est présentement.
Ses conseils ont défrayé la première page d’un grand magazine encore récemment.
Aussi membre du groupe d’experts que l’on voit à l’émission « Golf Academy » présenté à la chaîne Golf Channel, il annonce qu’il sera de passage à Montréal les 11 et 12 juillet lors de son retour vers Hawaii.
Il profite du moment pour dire malaho (merci beaucoup en hawaïen) pour le support qu’il reçoit au Québec.
Claude Brousseau est natif de St-Eugène-de-Guigues en Abitibi.
Le juge se montre clément
Un juge s’est montré indulgent et humain envers l’ancienne directrice du pavillon du club Kamloops, C.-B., elle qui était poursuivie en justice parce qu’elle avait dérobé 52 000 $, entre 2011 et 2013, ce qui lui avait déjà coûté son emploi et sa maison.
Cette personne était soutien financier de son mari et de leurs trois enfants qui avaient tous des problèmes. La situation s’est compliquée lorsque l’administration du club a été forcé de scinder son salaire horaire de 23$ à 15$, mais en augmentant ses tâches du triple, a allégué la défense.
Des examens médicaux ont démontré que la coupable est bi-polaire et elle a accepté de se faire soigner.
« Mes activités m’ont coûté ma deuxième famille », de regretter la dame qui est impliquée dans le golf depuis l’âge de 14 ans.
Le juge a donné une sentence conditionnelle d’un an en tenant compte de l’ensemble de la situation.
« Pour une fois qu’une personne accepte de reconnaître avoir des problèmes, ce qui est rare… », a-t-il déclaré.
Un décès…
Un très triste événement est survenu en fin de semaine au club Venise, dans les Cantons-de-l’Est.
Monsieur Eugène Rancourt est décédé samedi après-midi, après avoir frappé son coup départ au 5e trou. Il avait 75 ans, nous apprend André Rousseau.
Il mentionne que Paul Brouillard, proprio des 36 trous de Venise, et de Roger H. Legault, co-président de l’Omnium canadien ont été secoués.
Nos condoléances à la famille.
L’étoile locale de la semaine
Josée Doyon a droit à un vote unanime : sa très belle victoire à la Coupe Porter (voir autre texte sur le site) s’avérant la plus prestigieuse de sa vie.
22 heures en direct!
Voilà le nombre d’heures que Michel Lacroix et Carlo Blanchard passeront à l’antenne de RDS, principalement, et de RDS 2 pendant l’Omnium des États-Unis en provenance du très sélect club Oakmont, près de Pittsburgh.
Peut-être y verra-t-on la coupe Stanley, puisque Mario Lemieux y est membre. Mais comme on sait, ce n’est pas vraiment son style de pavaner…
Le couronnement du champion est prévu dimanche, vers 19h15… à moins qu’il y ait une prolongation.
Hugo Bernard ─ Un nom à retenir
Si quelqu’un mentionne Hugo Bernard et que vous demandez « Hugo Qui? », c’est que vous avez perdu le fil de l’avenir du golf canadien.
Pour être tout à fait franc, tel était mon cas il y a quelques semaines.
Aujourd’hui, je suis mieux informé, et vous devriez l’être aussi.
Des membres de son entourage prétendent qu’il deviendra peut-être le meilleur golfeur de l’histoire du Québec. C’est un grand compliment, compte tenu de la tradition d’excellence golfique de cette province.
Bernard, 21 ans, « a souvent volé sous le radar », affirme Derek Ingram, entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine de Golf Canada.
Cela a de quoi surprendre. En effet, le gaucher de Mont-St-Hilaire n’a-t-il pas décroché cette année le titre individuel du Championnat de la NCAA, Division II? Ce fut le point d’orgue d’une impressionnante saison pour cet étudiant de 1re année à l’Université Saint Leo de la Floride où il a aussi gagné le tournoi Argonaut Invitational de la NCAA en plus de revendiquer deux top 4 en huit tournois. Pour récompenser ses efforts, il a mérité le prix Phil Mickelson de la Golf Coaches Association of America (Division II), attribué à l’étudiant-golfeur de 1re année, et a été sélectionné au sein de la première équipe All-American.
Nous aurions dû le prévoir.
En 2015, il a terminé deuxième ex æquo des championnats amateurs canadien et québécois. En 2013, il avait été couronné champion junior du Québec, haut fait d’une carrière junior exceptionnelle.
Contrairement à nous, Bernard l’avait prévu.
« J’ai toujours cru que j’avais l’étoffe nécessaire pour jouer au plus haut niveau, dit-il. Mon objectif à ma première année à l’université était de remporter au moins un titre. J’en ai décroché deux, y compris le plus important. De plus, j’ai réussi à me placer dans une situation où la victoire était à ma portée. Si je continue comme ça, d’autres victoires suivront. »
À 6 pi 3 po et 200 livres, Bernard a le gabarit, la force et le talent pour rivaliser avec les meilleurs du golf professionnel moderne.
Mais, prévient Ingram, « les minicircuits sont pleins de joueurs talentueux au physique imposant. Pour parvenir au sommet, il faut aussi trimer dur ».
Le 15e bâton dans le sac de Bernard, affirme son entraîneur, est cet attribut qui ne s’apprend presque pas : l’effort.
« Les coups de départ d’Hugo sont longs et précis. Il maîtrise bien ses fers et tente constamment d’améliorer son petit jeu. Mais ce qui le distingue, c’est son engagement total, son désir de s’améliorer. Il veut apprendre et il apprend vite.
« Je suis dans le métier depuis longtemps et je suis en mesure d’identifier les bons joueurs, les pros comme les amateurs d’élite. J’ai toujours dit à Hugo qu’il avait les atouts pour faire partie de l’élite mondiale amateur. Il commence maintenant à y croire. »
Nous devrions aussi faire de même.
(Hugo Bernard et d’autres Canadiens participent cette semaine au Monroe Invitational, un tournoi légendaire disputé au Monroe Golf Club de Pittsford, dans l’État de New York. www.monroeinvitational.com.)
Soutien de 105 000 $ à Anne-Catherine Tanguay grâce à Patrick Roy et les donateurs
Parler d’un franc succès du cocktail-bénéfice co-présidé par Patrick Roy à Québec la semaine dernière afin de soutenir Anne-Catherine Tanguay dans son expérience à la LPGA est tout à fait juste.
C’est une somme 105 000 $ qui a été remise à la golfeuse de Québec dans un grand hôtel.
Puisqu’elle estime à 75 000 $ la facture des dépenses annuelles au grand circuit, la recrue de 25 ans ayant joint les rangs professionnels après ses études complétées à l’Université d’Oklahoma avec haute distinction peut se concentrer pleinement sur sa carrière sportive.
Force est d’admettre que le budget soulage des déplacements partout aux États-Unis avec maman, l’an dernier, ce qui a quand même coûté 40 000 $, selon ses calculs.
L’ancienne championne du Québec dans les rangs amateurs et juniors a réussi sa plus reluisante sortie au New Jersey en vertu de rondes de 71, 70 et 70 pour le 55e rang à -2, lui valant 4 171 $
IL SE SOUVIENT
L’entraîneur-chef du Colorado connaissait Tanguay via le club Royal Québec et avait été impressionné par la force de caractère lors d’une rencontre.
Ils se sont revus l’hiver dernier au fameux Bear Lake, le parcours de Jack Nicklaus où Roy est membre.
«En écoutant Anne-Catherine parler, j’ai reconnu mes propos avant de joindre les pros. Avec sa détermination, elle peut réussir et devenir un modèle», a d’ailleurs déclaré Roy à Richard Boutin, du Journal de Québec au sujet du motif de son implication.
Les remerciements envers la générosité à son égard n’ont pas tardé de la part de Tanguay.
Joueuse remplaçante, elle s’est qualifiée la semaine dernière pour la durée complète du tournoi à son retour de Québec, cela pour une deuxième fois de suite en ajoutant le Michigan la semaine auparavant.
«Je me sens à ma place et réussir les qualifications aident vraiment à augmenter la confiance», mentionne-t-elle.
UN TOP 10 DÈS CETTE ANNÉE?
Accompagnée dans ses déplacements par son cadet, agent et compagnon de vie Jean-Hubert Trahan, lui aussi un ancien de la filière québécoise à la NCAA, Tanguay estime qu’elle recevra une dizaine de laissez-passer à la LPGA pour y rejoindre Maude-Aimée LeBlanc qui y détient sa permanence.
Le reste du temps, elle retourne lorsque nécessaire polir son jeu à la tournée Symetra en compagnie de Sara-Maude Juneau, et la série National Women’s, où elle a obtenu son premier gain professionnel l’hiver dernier.
Les qualifications pour une permanence en 2017 avec les grandes dames suivront en fin d’année à moins de terminer parmi les dix premières boursières Symetra ce qui se complique avec les participations à la LPGA.
«Je me donne de trois à cinq ans, mais tout va plus vite. Finir au top dix (cette année) n’est pas impossible», conclut la protégée de Patrick Roy.
Pourquoi pas!
AUTRE TIR DANS LA BONNE DIRECTION DE MAUDE-AIMÉE LEBLANC
Après la récente obtention de sa sélection à l’Omnium des États-Unis, Maude-Aimée LeBlanc a ajouté un autre signe positif en prenant la 31e place au New Jersey ce qui égale son meilleur résultat de l’année.
Elle a été propulsée dès le départ en inscrivant 66 avant d’enchaîner avec 72 et 70 ainsi qu’un cumulatif de -5, soit un coup de mieux que Brooke Henderson.
LeBlanc avait dû se retirer à son précédent tournoi.
Ce tournoi complété s’avère son premier disputé de fil en fil depuis la mi-mars à la Founders Cup et son troisième de l’ensemble du calendrier.
Auteure de deux oiselets sur les trois derniers trous, LeBlanc a encaissé 9 021$.
Elle est cette semaine dans l’état de Washington étant des inscrites au Championnat de la PGA féminine dotée de 3,5 millions en bourses.
LA NORMALE POUR SARA-MAUDE
Sara-Maude Juneau a mis fin à un séjour de deux tournois dans le nord-est américain en enregistrant des comptes de 72, 68 et 73 au rendez-vous Symetra d’Albany, dans l’État de New York, ce qui lui a valu la 38e position en vertu de la normale au terme des trois jours.
Le circuit se déplace maintenant en Indiana.
Cartographie de l’histoire du golf canadien
OAKVILLE, ON ─ Le riche héritage des parcours de golf canadiens est rassemblé et présenté dans un nouveau site Web interactif qui cartographie les 143 ans d’histoire des parcours canadiens d’un océan à l’autre.
Grâce aux efforts concertés du Musée et Temple de la renommée du golf canadien, de Golf Canada et de la Fondation Golf Canada, le site Web Histoire des parcours de golf canadiens retrace l’odyssée du golf dans notre pays depuis l’inauguration du tout premier parcours, le Royal Montreal Golf Club, établi en 1873.
Le site interactif, présenté de façon chronologique, est à la fois un outil historique et une base de données détaillée des nombreux parcours, passés et présents, qui ont façonné le paysage du golf canadien depuis 143 ans. La fonction Chercher des individus permet aux utilisateurs de découvrir les architectes qui ont bâti le sport du golf au Canada ainsi que les nombreux professionnels de la PGA du Canada qui poursuivent cette mission.
« En plus de constituer une excellente ressource pour la découverte de nos nombreux établissements de golf, le site Web Histoire des parcours cana-diens célèbre les origines du golf et dresse la carte du golf dans des communautés d’un océan à l’autre », a déclaré Karen Hewson, directrice générale, services aux membres et du patrimoine, de Golf Canada. « Cette carte interactive raconte à sa manière l’histoire du golf au pays et fournit un aperçu de l’état de ce sport et de son évolution au fil des 143 dernières années. Cette carte vise avant tout à encourager la participation des golfeurs de tout le Canada. Rétroaction, suggestions de modifications, articles et photos : voilà autant de moyens de promouvoir cette initiative qui ne prendra tout son sens que si les utilisateurs s’engagent à fournir le meilleur contenu possible. Il est certain que de nombreuses personnes trouveront une bonne raison de collaborer à l’élaboration de cette carte. »
Et d’ajouter Hewson : « Un instantané du développement du golf au Canada renforce l’importance des contributions de nombreuses personnes, qu’il s’agisse d’architectes renommés ou de professionnels de grand talent, tout en mettant l’accent sur les repères historiques et les destinations à couper le souffle qui définissent le paysage du golf canadien. Le site Web examine non seulement notre situation présente comme nation golfique, mais aussi notre passé en tenant compte des étapes qui ont été franchies et des personnes qui depuis plus d’un siècle ont participé à l’évolution du golf canadien. »
De nombreux parcours ont été l’hôte de l’Omnium canadien RBC, de l’Omnium féminin Canadien Pacifique, de championnats nationaux amateurs de Golf Canada, de compétitions provinciales ou de la PGA du Canada. Cette base de données historique reconnaît le rôle qu’ont joué ces championnats dans l’histoire du golf canadien.
Si le site Histoire des parcours de golf canadiens constitue une mine d’informations, il est aussi un carrefour social qui favorise l’interaction entre les passionnés de golf. Les profils de parcours permettront aux utilisateurs de partager leurs histoires personnelles, leurs conseils et leurs renseignements. Clubs de golf et individus sont invités à participer à la compilation de l’histoire du golf canadien en soumettant des articles, des photos et des mises à jour des parcours de leur région.
« Cette initiative rehaussera la recherche sur l’histoire du golf canadien grâce à la participation ouverte de la communauté golfique », a déclaré Scott Simmons, chef de la direction de Golf Canada. « Nous invitons les clubs et les individus à enrichir ce carrefour vivant et dynamique du golf canadien en partageant des photos et des articles de leur parcours de prédilection. »
À l’heure de son lancement, le site Histoire des parcours de golf canadiens comprend de l’information sur plus de 1 800 parcours auxquels s’ajoutent chaque jour des faits et des photos. Chaque page de club propose une fonction « Proposer une édition » ainsi qu’un espace où les individus peuvent partager leur histoire et fournir des renseignements pertinents.
Le Temple de la renommée du golf canadien remercie Scott Burke, Dave Daye, Emily White et Laura Di Nicola pour avoir mis leur temps et leurs efforts à la mise sur pied du site Histoire des parcours de golf canadiens.
Pour de plus amples renseignements ou pour contribuer au site Histoire des parcours de golf canadiens, visitez www.golfcanada.ca/histoireparcours.
Dan Halldorson n’a surtout pas volé le trophée à son nom!
Même s’il nous a quitté trop rapidement l’automne dernier des suites d’un AVC, Dan Halldorson, un ami du golf au Québec, va rester associé au golf par ses actions et ses réussites du passé.
Après qu’il eut reçu à la fin de l’an passé le prix Pierre-Nadon choisi par les journalistes et sanctionné par Golf Québec pour souligner sa contribution au golf chez-nous au fil des ans, voilà qu’une des distinctions les plus importantes porte son nom.
Avant le début de son calendrier 2016 à Vancouver cette semaine, le circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada, via son commissaire Jeff Monday, a annoncé que le joueur par excellence de fin d’année au circuit recevrait dorénavant le trophée Dan Halldorson que celui-ci a mérité deux fois avec son brio.
Dan a immensément contribué au jeu et dans la gestion du golf de haut niveau au pays. En plus d’avoir gagné sept fois au Canada, il a occupé sept ans le poste d’adjoint au commissaire de l’époque Rick Janes après sa carrière de joueur.
«Le circuit canadien a été la plus grande de toutes des réalisations de Dan», de déclarer Janes.
«Dan serait très fier de cette reconnaissance, aider les jeunes ayant toujours été une grande qualité chez-lui» de dire Dick Zokol, qui a aussi fait ses débuts au circuit canadien avant la PGA.
Ses victoires incluent celle à l’Omnium Lactantia du Québec en 1980. Lui et Dave Barr étaient de grands fidèles au rendez-vous de Victoriaville et leur ami Jean-Marc Fréchette.
Haldo est le seul au Canada à avoir procuré deux fois la Coupe du monde au Canada en 1980 et 1986 avant d’être intronisé au Panthéon canadien en 2002.
Il a fait vingt ans de carrière aux États-Unis entre 1975 et 2004 et a participé à rien de moins que 440 tournois en s’adjugeant la palme à Pensacola en 1980 et au Deposit en 1985.
Dan Halldorson avait 63 ans lorsqu’il nous a quitté.
ABANDON APRÈS AVOIR ÉTÉ EXCELLENTE 1ère
Quatre jours avoir obtenu la semaine passée sa qualification haut la main à l’Omnium des États-Unis avec des cartes de 71 et 68 lui valant la 1ère place, Maude-Aimée LeBlanc a décidé jeudi de se retirer après la première journée du tournoi Volvik à Ann Arbour, au Michigan, suite à un compte de 76.
En espérant que la situation ne soit que passagère parce le moment du calendrier est important, c’est néanmoins la deuxième fois cette année que Maude-Aimée quitte de la sorte après San Francisco à la fin avril.
Le golf féminin a deux étapes majeures en un mois incluant le championnat de la LPGA dans deux semaines avant l’Omnium américain.
BON DIMANCHE POUR NOS QUÉBÉCOIS
Nos talents québécois évoluant dans les divers circuits à l’extérieur ont gardé leur meilleur jeu pour la fin au cours du week-end.
Au tournoi Symetra de Brockton, près de Boston, Sara-Maude Juneau a bouclé dimanche avec 69 après 73 et 71 pour remonter de la 59e à la 25e position en égalant la normale durant les trois jours.
La joueuse locale Natalie Seary a remporté la victoire en vertu de son cumulatif de -8.
Aussi auteur de 69 en conclusion suite à 75, 69 et 72 au circuit Mackenzie PGA Tour Canada qui lançait son calendrier à Vancouver, Max Gilbert a progressé de la 45e à la 28e place.
L’Américain Tyler McCumber a été le vainqueur à -14.
Au circuit de la LPGA à Ann Arbor, au Michigan, Anne-Catherine Tanguay a scellé avec 71 après 74, 71 et 75 pour passer du 73e au 65e échelon à +3.
La Thaïlandaise Ariya Jutanugarn a enlevé la palme un troisième tournoi consécutif à -15 alors que l’Ontarienne Brooke Henderson a terminé avec 68 et -9 pour le 3e échelon.
OMNIUM À MOITIÉ À L’EAU…
Ils sont plusieurs à croire que la décision d’écourter vendredi un rendez-vous de l’importance de l’Omnium du printemps à neuf trous seulement afin de couronner un champion à Beaconsfield est une première.
DES NOUVELLES DU MEXIQUE
Raoul Ménard ne joue pas de chance au circuit PGA Latinoamerica où des pointages de 73 et 72 lui ont fait manquer la fin de semaine de l’Omnium mexicain de Mazatlan par deux coups.
C’est la deuxième fois de suite que l’ex-champion du Québec chez les juniors et les amateurs rate de si peu.
CLUB DES AS
Michel Robert a ce don d’offrir du golf distrayant à ses partenaires de jeu.
Après avoir joué un formidable neuf de 29 avec l’absence de neige avant les Fêtes, voilà qu’il vient de réaliser un trou d’un coup.
Il a définitivement le compas dans l’œil ayant aussi réalisé deux aigles tout cela au club Longchamp où il a joint l’équipe de Marc Viens comme pro-enseignant.
HISTOIRE DE FAMILLE
Auteur d’une deuxième place au tournoi de Hawkesbury réunissant des juniors interprovinciaux, Jeffrey Lebeau, de Milby, a de qui retenir lorsqu’il est question de talent dans le sport. Son père Stephan est un ancien du Canadien. On dit que le plus jeune frappe aussi loin que le paternel lui-même bon golfeur.
L’ÉLITE DE LA RELÈVE EN BEAUCE
Toujours chez les juniors, le club Beauceville reçoit le week-end prochain le tournoi Premiers élans CN du Québec.
Beauceville est l’alma mater de Josée Doyon, laquelle se dirige vers les rangs professionnels maintenant que ses études sont terminées à Kent State.
ALLEZ LES CARABINS!
Place aussitôt que mardi au championnat universitaire canadien qui est disputé au club Morningstar, en banlieue de Vancouver.
Les filles des Carabins entraînées par Daniel Langevin sont championnes nationales deux fois ces trois dernières années.
Celui-ci possède aussi le double champion NCAA Olivier Bernard sous sa tutelle
OMNIUM DU… DIVORCE
Tel est le nom donné à un tournoi organisé pour les après mariages ou divorces organisé au club Metcalfe, dans la région d’Ottawa.
Si jamais vous y trouvez un intérêt ou future occasion, c’est le 11 juin. Même les célibataires sont invités.
Les trophées Palmer et Mickelson pour Hugo Bernard… en attendant celui de Nicklaus!
Jamais depuis la victoire de Jocelyne Bourassa à La Canadienne en juin 1973 quelqu’un n’aura pris aussitôt au printemps une option aussi déterminante sur le titre de talent de l’année que Hugo Bernard la semaine dernière.
Le championnat universitaire américain NCAA, Division II, la semaine dernière à Denver, s’est avéré littéralement aussi le championnat Hugo Bernard tellement le porte-couleurs d’Équipe Canada a tout balayé autant au volet en équipe avec son institution de Saint Leo que du côté individuel.
Ce titre national grâce au brio de Bernard sans oublier le double apport de Joey Savoie, cela autant sur qu’à l’extérieur du terrain, était le premier dans les annales de Saint Leo, situé dans la région d’Orlando, au golf comme dans les autres sports.
UNE PREMIÈRE N’ATTEND PAS L’AUTRE
Avant d’enlever la finale par la marque de 3 et 2 samedi, Saint Leo, mené par Chris Greenwood, avait établi un record en bouclant les sélections menant aux éliminatoires dix coups devant Chico State avec une fiche de -26 pour 54 trous grâce à qui pensez-vous? Sachez que rien de moins que 19 coups sous la normale ont été retranchés par la paire québécoise.
Un très long frappeur gaucher associé à Laval-sur-le-Lac et encadré par Daniel Langevin, Hugo Bernard avait très bien affiché son calibre les jours précédents en s’adjugeant le titre individuel représentant une autre première à Saint Leo.
On se serait pensé chez les pros de haut niveau plutôt que les universitaires les deux premiers jours avec les cartes successives de 65 et 66 de Bernard en feu. La normale 72 en conclusion lui a valu la palme et une pile de trophées portant les noms de très grandes figures du sport du golf.
Le double champion qui fait 6 pi 4 po et âgé de 21 ans ramènera dans ses valises les trophées Arnold Palmer (voté par les entraîneurs), Phil Mickelson (meilleur joueur de première année) et une sélection à la formation « All American ».
Qu’on ne vienne surtout pas alléguer qu’il s’agit du golf de la Division II. C’est sur le parcours de Green Valley Ranch mesurant 7 327 verges que le gradué d’André-Laurendeau a été impeccable lors des rencontres également avec une fiche de 3-0 devant Wilmington, Lynn et Chico State en finale.
De fait, il serait intéressant voir la tête que fait l’entraîneur de l’université Mississippi. Celui-ci avait recruté Bernard avant d’être obligé de le libérer en raison d’un problème académique dans les reconnaissances des équivalences des cours avec le Québec variant selon les institutions.
C’est à ce moment que Joey Savoie, auteur de la 11e place à -6 en plus d’ajouter deux gains, a apporté sa contribution avec d’autres de l’entourage immédiat et Golf Canada afin de convaincre son ami de le rejoindre à Saint Leo avec ses performances uniques lors de la deuxième session 2015, la NCAA ayant demandé un arrêt de la compétition lors de la première pour cautionner son transfert.
En 2010, Maude-Aimée LeBlanc s’était avérée la chef de file lorsque que Purdue avait décroché les honneurs NCAA, Division 1, mais elle avait terminé 3e au chapitre individuel.
Avant d’entreprendre maintenant la saison des grands tournois chez les amateurs au Canada et aux USA avec une nomination en Coupe du monde comme prochain grand objectif, il y a toujours dans l’air le trophée Jack Nicklaus, lequel sera remis le 2 juin par la légende sur place au meilleur joueur de l’ensemble de l’année de la Division II. Pensez un instant qui est le favori sinon Hugo Bernard?
ADRIEN SUR LA LISTE DES BLESSÉS
Légende du golf au Québec avec environ 120 victoires, Adrien Bigras doit ranger ses bâtons suite à une chute.
« J’en ai pour une trentaine de jours avant de revenir sur les terrains », de dire Adrien à son ami Gilles Terroux en se montrant rassurant.
MENTIONS SPÉCIALES : OMNIUM USA
Dans les très belles réussites de chez-nous, Max Gilbert, de Saint-Georges de Beauce, mérite une étoile dans son cahier pour avoir sécurisé au Rhode Island sa place à la qualification finale de l’Omnium des États-Unis (explications dans un autre texte sur le site) au début juin.
Il en va de même pour Yanick LaForest, des Quatre Domaines, qui a obtenu son ticket dans l’État de New York. Étienne Brault, de Laval-sur-le-Lac, est premier substitut suite à sa tentative au New Jersey.
COURTE CÉLÉBRATION
Tout va vite et très bien dans la vie de Joey Savoie, Après le titre NCAA II, il rentre à Montréal pour défendre son titre à l’Omnium printanier vendredi au club Beaconsfield, où il fut le premier amateur en dix ans à l’emporter.
SEMAINE A OUBLIER, SVP!
La semaine dernière en a été une en deçà des attentes pour nos talents québécois dans les circuits professionnels.
Deux comptes de 74 ont résulté à une élimination à mi-chemin pour Maude-Aimée LeBlanc au championnat de Kingsmill, en Virginie, au circuit de la LPGA. La marge a été de cinq coups.
Deux bogeys sur les trois derniers trous ont obligé Sara-Maude Juneau à être reléguée au rôle de spectatrice lors de la journée finale du tournoi Symetra de Milton, en Georgie.
La série Symetra s’arrête à Brockton, près de Boston, cette semaine.
Au Mexique lors d’une étape du circuit PGA Latinoamérica, Raoul Ménard a joué 74 et 69 tandis que Charles Côté a enregistré 73 et 74 pour être écartés par deux et quatre coups.
Cette semaine marque le début du circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada à Vancouver.
