Un peu de respect envers Arnie, messieurs
Est-ce que les « étrangers » possèdent davantage le respect ainsi que la reconnaissance de l’histoire, de la tradition et des icônes des États-Unis que les Américains eux-mêmes?
La question se pose et s’impose lorsqu’on considère que les internationaux Rory McIlroy, Henrik Stenson, Adam Scott, Justin Rose et l’éventuel champion Jason Day étaient tous au tournoi Arnold Palmer à Orlando en fin de semaine passée.
Chez les Américains, ils étaient le gros total de zéro présent au top dix sur le site du club Bay Hill ce qui inclut Jordan Spieth, Bubba Watson, Dustin Johnson, Rickie Fowler et Patrick Reed.
Mentionnons que Watson a eu la courtoisie d’aller voir Arnold avec son fils Caleb pour s’excuser en personne de son absence suite à une blessure remontant à Doral en promettant son retour dans un an.
Évidemment que l’on comprend que les étoiles en demande partout ne peuvent être en action toutes les semaines. Mais justement, la semaine du tournoi d’Arnie n’en est pas une comme les autres.
Ce n’est pas un hasard si Arnold est surnommé le King.
Pour donner un cours 101 aux têtes d’affiche qui semblent avoir la mémoire trop courte, c’est grâce à Arnie si vous êtes tous des multi millionnaires, que vous avez pu installer vos familles dans des châteaux et que vous voyagez en jet privé ou nolisé.
Avec tout le respect pour Jack Nicklaus et aussi Tiger qui a rendu tout le monde plus riche, c’est Arnie qui a commercialisé le golf à la télé, mais aussi auprès des plus riches gens d’affaires comme commanditaires, les stars d’Hollywood et tous les présidents américains entre Eisenhower et Obama sans exception.
Tiger n’a pas toujours été parfait dans ses agissements, mais le Tigre s’est toutefois toujours fait un devoir de participer à Bay Hill lorsqu’en santé afin de rendre ses hommages.
Arnold Palmer vieillit. Pour la première fois le mois prochain, il se rendra au Tournoi des maîtres qu’il a remporté quatre fois quand même sans ses bâtons laissant dorénavant les jeunots Gary Player et Jack Nicklaus frapper le coup de départ protocolaire.
La preuve que le temps file est qu’Arnold Palmer aura 87 ans le 10 septembre C’est l’ensemble de l’élite du golf américain qui doit à l’instant décider de se rendre à Orlando l’an prochain pour dire « Thank you very, very much Monsieur Palmer d’avoir créé ce paradis pour nous! »
Pour monter l’immense impact d’Arnie sur le golf, les gains de sa longue carrière à la PGA ont totalisé 1 861 857 $. Ils sont rien de moins que 47 à avoir surpassé ce magot seulement l’an dernier!
QUI FAIT QUOI À L’ÉTRANGER?
D’abord des nouvelles du Panama, où ils étaient trois du Québec à participer à cette étape du circuit PGA latinoamérica.
Charles Côté et Max Gilbert, chacun à plus cinq, de même que Raoul Ménard, à plus dix, ont été écartés après 36 trous.
En Floride, Jean-Philip Cornellier a subi le même sort à plus deux à l’Omnium d’Ocala.
MALTAIS PÈRE ET FILS…
Habituellement, les entreprises sont connues comme XYZ et fils sauf dans le cas des Maltais.
Figure bien connue et appréciée du golf, André Maltais revient à 73 dans le grand marché de Montréal après de nombreuses années dans les Cantons-de-l’Est.
L’ancien pro de Laval-sur-le-Lac va se joindre deux jours semaine à son fils Éric Maltais, responsable de l’enseignement au club de l’Île de Montréal.
MICHEL ROBERT (MONSIEUR 29) CHANGE D’ADRESSE
Il est ici question de Michel Robert, qui s’ajoute à l’équipe du pro-coproprio Marc Viens au club de LongChamp à titre d’enseignant à l’académie.
Michel est pédagogue, sa formation étant celle de prof d’éducation physique en plus de spécialisation au golf.
Il est aussi très bon golfeur. Profitant du beau temps, il a joué un compte de 29 au club Marbelton, dans l’Estrie, en compagnie de son ami André Maltais, qu’il remplace à LongChamp. Son 29 est d’autant plus méritoire qu’il a été enregistré le 26 décembre.
UN PEU DE PATIENCE
Plusieurs dirigeants prêts à lancer leur saison ou sur le point de le faire ont mis un peu le pied sur le frein en attente du long congé de Pâques.
La météo prévoit du temps plutôt frisquet cette semaine.
Dans la région de Québec, patience est encore davantage le mot d’ordre.
« Nos terrains (36) sont toujours recouverts de trois pieds de neige », mentionnait Mario Bouchard, le directeur général du Royal Québec lors d’un entretien.
Bref, tout indique que la première sortie des golfeurs et golfeuses de la région aura donc lieu au Salon du golf de Québec les 8 et 9 avril. Attention! La présentation se tient au Centre de congrès et d’expositions de Lévis ce printemps.
Nos golfs sauvés par la cloche?
Quel sera l’état ou la condition de nos parcours au début de la prochaine saison qui approche?
Après tout, on change l’heure la fin de semaine prochaine et le printemps arrive le lundi suivant.
Sachez que les hausses des températures que prévoit MétéoMédia dès cette semaine pourraient très bien éviter beaucoup de maux de tête, des dégâts et des coûts onéreux pour les réparations.
Avez-vous imaginé ce que coûtent en revenus des verts «brûlés» jusqu’au début juillet?
S’il n’y a pas eu de froids sibériens ces derniers mois, l’hiver n’a pas été parfait non plus, quoique doux.
«Il y a de la glace au sol sur les terrains», de mentionner Doug Meyer, le surintendant de Beaconsfield très respecté par ses collègues d’ici et d’ailleurs.
Les clubs majeurs du nord-est américain le consultent souvent en cas d’urgences hivernales.
Il y a presque pas de neige à Montréal ainsi qu’en Montérégie et en Estrie, où les cocktails pluie-verglas et grésil ont gagné la partie en l’absence d’une bonne tempête qui sert de couche protectrice.
La très bonne nouvelle est que les hausses substantielles au thermomètre qu’annoncent MétéoMédia pourraient sauver nos parcours par la cloche.
«Le gazon de type «poa» devient à risques après 60 jours sous la glace. Le «bent» peut résister 80 jours», explique Meyer.
Bien qu’il y avait encore des clubs où on jouait au golf à Noël ou juste avant, on a atteint la période des 60 jours ou encore approche celle des 80 jours, soit la date fatidique.
Or, MétéoMédia n’affiche aucune journée en deçà du point de congélation dans ses prévisions des deux prochaines semaines et même quelques journées de 10 degrés et plus dont mercredi.
Ajoutez à cela la pluie au menu et il n’existe pas mieux pour la fonte de la glace.
«Ce n’est jamais facile le printemps dans nos golfs au Québec», de déclarer Doug Meyer aussi philosophe à ses heures.
TOUT SAUF FACILE AU CHAMPIONNAT MONDIAL À NORMALES TROIS
Les pros de la PGA du Canada participent de vendredi à dimanche à venir au championnat mondial Grey Goose à normales trois aux Bermudes. Quelques anciens du circuit d’Europe et des Américains sont au nombre des inscrits.
Deux anciens de la Coupe Ryder, Barry Lane et Chip Beck, un des six à avoir joué sous la barre de 60, ont confirmé leur présence. Il en est de même pour Charlie Rymer, de Golf Channel, Bill Joe Tolliver, ancien quart des Saints de la Nouvelle-Orléans dans la LNF, et Mark Mouland, champion en 2014.
Une bourse de 75 000$ est mise à l’enjeu, dont 20 00$ iront au gagnant.
Deux habitués de ce tournoi, Jean Laforce, du club Le Champêtre, avait terminé 10e l’an dernier alors que Dave Lévesque, de la Vallée du Richelieu, avait fait 6e il y a deux ans.
N’allez pas croire que la compétition est un pique-nique parce qu’il s’agit de normales trois. Aucun joueur n’avait fracassé la normale il y a un an alors qu’un cumulatif de +2 avait suffi pour l’emporter.
LE 19e TROU
De retour pour le début du circuit Latinoamerica (il n’a pu se qualifier), Raoul Ménard participe aujourd’hui (lundi) à Innisbrook, en Floride, à la qualification du tournoi Valspar au calendrier de la PGA cette semaine avec Jordan Spieth qui défend son titre.
DÉMÉNAGEMENT COMPLÉTÉ
La PGA du Québec a complété son déménagement au Stade olympique avec les autres Fédérations sportives. Martine Laparé assure l’ensemble des responsabilités opérationnelles.
PLACE AUX FEMMES
Golf Canada dévoilera mardi ses nouveaux intronisés au Panthéon du golf au pays. Pourquoi pas une femme parmi les élus pour célébrer la Journée internationale?
LE COURAGEUX ANDRÉ BURNS DONNE DE SES NOUVELLES
Très belle surprise en cette fin de semaine que cet appel d’André Burns de retour chez-lui pour la première fois pour un mini-congé de deux jours à la maison après trois mois d’hospitalisation qui se poursuivent.
Très dangereusement blessé lorsque renversé par une voiture avant Noël dans ce qui s’est avéré un délit de fuite, notre miraculé a subi rien de moins que sept opérations. D’autres pourraient suivre.
La réhabilitation ne fait que commencer et le courage d’André Burns est exemplaire.
On vous invite à nous acheminer vos messages d’encouragement qu’il nous fera un immense plaisir de retransmettre au brave André.
L’EXPO-GOLF DE RETOUR
L’Expo Golf revient à la Place Forzani, à Laval, de vendredi jusqu’à dimanche. L’entrée est gratuite pour les 17 ans et moins.
Marée montante pour le golf
Quand l’on bavarde avec Roland Deveau, le nouveau président de Golf Canda, il n’est pas surprenant que des expressions à saveur maritime émaillent la conversation, comme « ramons tous dans la même direction » et « une marée montante soulève tous les bateaux ».
Deveau a été nommé 113e président de Golf Canada lors de la récente Assemblée générale annuelle de l’association dans la ville portuaire d’Halifax, non loin de la maison de Bedford où il vit avec sa femme, Jacqueline. Il est membre de longue date du Clare Golf and Country Club de Comeauville, à proximité de la baie de Fundy.
Il est donc inévitable qu’avec une telle géographie dans ses gènes, des expressions maritimes lui viennent à l’esprit quand il liste les priorités de son mandat d’un an.
La clé, dit-il, c’est de continuer à améliorer la collaboration et la coopération entre les associations provinciales et les autres associations nationales et partenaires de l’industrie du golf. Bien que Golf Canada soit la Fédération nationale de sport (FNS) pour le golf, toutes les parties intéressées – propriétaires, pros, directeurs de club, surintendants et manufacturiers – doivent se serrer les coudes pour atteindre l’objectif final.
« Notre statut de FNS s’accompagne d’importantes responsabilités. Nous devons être un chef de file du golf en accroissant la participation et le plaisir de jouer tout en prenant des mesures contribuant au succès des athlètes d’élite. Mais en fin de compte, tous les intervenants ne servent qu’un seul client, le golfeur, en tentant de créer des expériences golfiques de qualité pour chacun sans exception. Si nous y parvenons collectivement, chacun en sortira gagnant. »
Avocat de formation et vice-président de la Commission des services publics et d’examen de la Nouvelle-Écosse, Deveau s’est d’abord impliqué dans le golf en siégeant à des comités de son club avant de devenir président de la Nova Scotia Golf Association (NSGA). Si les règles du golf sont son champ de prédilection (il a été officiel des règles dans plus de 75 championnats nationaux, régionaux et provinciaux aux niveaux junior, amateur et professionnel), il a aussi siégé à plusieurs comités de la NSGA et a été membre fondateur du Nova Scotia Golf Marketing Council. Il a été nommé gouverneur de Golf Canada en 2009 et membre du Conseil d’administration en 2012.
Cette feuille de route l’aidera, dit-il, à évaluer les situations dans une juste perspective. « Je crois comprendre les divers points de vue, qu’il s’agisse d’un golfeur, d’un club, d’une association provinciale ou d’une association nationale. Je suis sensible à leurs inquiétudes et à leurs attentes, mais aussi à leur frustration et à leur scepticisme. C’est assurément un défi, mais nous le reconnaissons et sommes déterminés à trouver une solution. »
Une nouvelle initiative novatrice relative à l’adhésion, introduite comme projet-pilote en 2015, fera sans doute partie de la solution. « Nous redéfinissons le concept, de dire Deveau. Il ne s’agit pas uniquement d’accroître les recettes, mais de faire en sorte que tout le monde se sente plus impliqué dans le golf. Nous tentons d’être plus accueillants, plus inclusifs. »
Deveau connaît bien le pouvoir de l’inclusion. À son modeste club de golf rural, il n’existe aucune restriction quant à qui joue et quand. Il se réjouit à juste titre que deux champions nationaux et d’« innombrables » champions provinciaux soient issus de ce club.
« J’ai ainsi compris le pouvoir de l’accessibilité au niveau de la masse et comment cela peut éventuellement déboucher sur des succès à un plus haut niveau. Tous les adeptes du golf, où qu’ils vivent, doivent avoir droit à l’accessibilité et à l’inclusion. »
En août, il y aura une autre occasion de promouvoir le golf quand le Canada « défendra » sa médaille d’or olympique aux Jeux de Rio (George S. Lyon avait été couronné champion en 1904, les derniers Jeux à accueillir la compétition de golf).
« Il ne s’agit pas que de déléguer nos meilleurs golfeurs et golfeuses aux Jeux olympiques, loin de là. Ce sera une vitrine superbe pour le golf que nous espérons utiliser pour impliquer tous les golfeurs canadiens. »
Impliquer tous les golfeurs canadiens. C’est, comme on dit, jeter le filet au large.
En visite au Salon du golf de la PGA en Floride
En janvier dernier j’ai eu l’occasion de participer au Salon du golf de la PGA of America, à Orlando, en Floride.
C’est à cet endroit qu’annuellement les professionnels américains et les acheteurs de boutique de golf se réunissent afin d’effectuer leurs achats de vêtements, bâtons, balles et équipement pour leurs entreprises et académies de golf. Plusieurs canadiens et professionnels internationaux y participent également.
C’est l’endroit aussi où les professionnels canadiens découvrent de nouveaux produits qu’ils pourront offrir aux golfeurs canadiens. Cette année, puisque le taux de change entre le dollar canadien et américain est affreux pour nous, les achats furent très rares par mes confrères canadiens.
La première journée du salon est une journée démo au champ de pratique du club de golf Orange County National. Un immense champ de pratique qui fait 360 degrés et environ 400 verges dans chaque direction.
Les acheteurs potentiels ont l’occasion pendant la journée d’essayer tous les produits disponibles tels que des bâtons, tiges, balles, souliers, gants, GPS et même des voiturettes de golf. Il y a également des outils pour l’enseignement avec des technologies de pointe.
Bubba Watson a même donné une exhibition en frappant quelques balles. Le modérateur de l’exhibition parlait beaucoup trop et Bubba n’a frappé que quelques balles. Bubba Watson est un golfeur très impressionnant et j’aurais aimé (je crois que la plupart des autres spectateurs aussi) le voir frappé plusieurs coups avec plusieurs bâtons. Bubba me rappel un peu Moe Norman, un golfeur avec un talent naturel extraordinaire, mais un comportement étrange hors du parcours qui n’est pas bien compris de tous!
Les deux journées suivantes ce sont déroulées au Palais des congrès d’Orange County où plus de 2 000 exposants étaient réunis pour faire la promotion de leurs produits aux acheteurs.
J’ai passé plusieurs heures à observer et à essayer de nouveaux produits. J’ai même été témoin d’un « fitting » de soulier de FootJoy à l’aide d’un outil d’enseignement dit Bodytrack.
Croyez-le ou non, porter la paire de soulier approprié peux vous aider à générer de 3 à 5 km/h de plus dans votre élan!
Pendant le salon, j’ai également fait des entrevues avec des vedettes du monde du golf pour l’émission de télévision Au 19e qui sera diffusée sur RDS ce printemps et cet été.
J’ai interviewé le jeune Justin Thomas (6e au classement actuel de la coupe FedEx) et son père, un professionnel de golf. Son père a fait exactement ce qu’on devrait faire avec un jeune athlète doué de talent – le laisser jouer au golf et s’amuser!
J’ai discuté avec Jim Nantz, commentateur du Tournoi des Maître et du Superbowl, un homme de classe qui connait bien le Canada.
Que dire de Lee Trevino qui, à 76 ans, s’est rappelé de ses trois victoires à l’Omnium canadien (1971, Vallée du Richelieu; 1977 et 1979, Glen Abbey) comme si c’était hier!
J’ai eu l’opportunité également de discuter avec David Leadbetter et Dave Pelz à propos de leur philosophie de l’enseignement. Annika Sorenstam m’a parlé de ses plans pour le futur et de sa participation au design de parcours de golf.
Lors des conférences et formations présentées par la PGA of America ou les exposants, plusieurs professionnels ont su profité de l’occasion pour parfaire leurs connaissances, que ce soit l’ajustement de bâtons, l’équipement, l’administration de boutique ou les règles.,
La PGA du Canada organise également la soirée PGA du Canada afin de remettre ses lauréats annuels à ses membres méritants. Cette année, M. Serge Savard s’est vu remettre le prix George Cumming pour sa contribution au service de l’industrie du golf. Il se joint à des récipiendaires de la trempe de Jack Nicklaus et Arnold Palmer.
Le salon annuel de la PGA of America est donc une belle occasion pour tous les intervenants de l’industrie du golf nord-américaine de se réunir et célébrer le golf en général.
Si je peux me fier au nombre de participants présents, qui était à la hausse, j’anticipe une bonne saison en 2016!
Après 5 ans au sein de l’équipe de Golf Canada, j’ai décidé d’accepter le poste de professionnel en titre au Club de golf Pinegrove sur la rive-sud de Montréal.
Je quitte mes collègues de Golf Canada et des associations provinciales, plus particulièrement Golf Québec et Golf Nouveau-Brunswick, avec le sentiment que l’industrie du golf se dirige dans la bonne direction et que son futur est entre bonnes mains.
Je ne conserverai que de bons souvenirs de mon séjour à Golf Canada.
Bonne saison 2016 à tous!
Un mot de notre 113e président, Roland Deveau
Ci-dessous le mot de remerciement du nouveau président de Golf Canada, Rolande Deveau, lors de l’Assemblée générale annuelle 2016.
Je suis très honoré d’avoir été nommé 113e président de Golf Canada. C’est une responsabilité que j’accepte en toute humilité tout en étant conscient de la contribution remarquable et généreuse de mes prédécesseurs et des nombreux bénévoles qui, comme vous, travaillent tous les jours pour le mieux-être du golf à l’échelle du pays.
Depuis que l’on m’a demandé de présider cette grande association, j’ai réfléchi aux nombreuses personnes qui m’ont influencé chemin faisant, dont plusieurs se trouvent dans cette salle. Je les remercie sincèrement de leur aide et de leur encouragement.
J’apprécie aussi grandement les sages conseils de tous nos présidents. Tout au long de l’année, je continuerai de tirer le meilleur parti de leur expérience collective et de leur perspicacité.
Je remercie le Conseil d’administration de Golf Canada pour son soutien indéfectible. Ces personnes ont travaillé sans relâche pour donner à notre association une orientation stratégique. Si les directeurs viennent tous d’horizons différents, ils représentent une force cohésive quand vient le moment de relever les défis et d’envisager les perspectives d’avenir.
Permettez-moi de mentionner une personne en particulier, notre président sortant, Paul McLean. À son arrivée à Golf Canada en 2010, Paul, à la direction d’une société florissante, était déjà une figure connue de l’industrie du golf. Il a généreusement donné de son temps et de son savoir-faire pour l’avancement de notre sport et de Golf Canada. Le Conseil apprécie l’originalité de ses opinions et nous lui sommes tous reconnaissants de sa sagesse et de ses conseils. Paul, merci beaucoup. À cause de toi, Golf Canada se trouve dans une bien meilleure position pour affronter les défis qui l’attendent.
Scott Simmons, notre chef de la direction, et son personnel dévoué méritent aussi nos remerciements. Si plusieurs d’entre nous sont tournés vers les perspectives d’avenir de notre association, Scott et ses proches doivent faire face aux défis quotidiens auxquels est confrontée une fédération nationale de sport. Le Conseil et moi savons que ce n’est pas une mince tâche, mais ils le font avec professionnalisme et avec un dévouement qui fait de notre association une fédération sportive de première classe, respectée par ses pairs aussi bien dans notre pays qu’à l’étranger. Nous vous en remercions.
À titre personnel, permettez-moi de remercier ma famille et mes amis de leur soutien continu, à commencer par la personne la plus importante de ma vie, mon épouse Jacqueline. Elle m’a soutenu tout au long de mon implication dans le golf et, comme le savent certains d’entre vous, dans les nombreux autres projets auxquels j’ai participé au fil des ans. Jackie, je t’aime beaucoup et je te remercie de ton soutien.
J’ai aussi apprécié au plus haut point le soutien que m’ont aimablement apporté les gouverneurs, les représentants des associations provinciales et les membres des comités. Je suis impatient de collaborer avec vous tous pour exécuter le mandat de Golf Canada.
Sur ce, j’aimerais vous faire part de mes idées sur la route qui s’ouvre pour Golf Canada.
J’ai toujours reconnu et apprécié les nombreuses personnes qui, comme vous, contribuent bénévolement à la cause du golf. Vous vous donnez sans compter à notre sport. Que ce soit sous le parapluie de Golf Canada ou dans votre communauté, votre effort collectif bénéficie grandement à notre sport. Nous ne pourrions tout simplement pas fonctionner sans votre apport.
Nombreuses sont les personnes qui trouvent dans le golf leur gagne-pain. Ils sont l’ossature de l’industrie du golf, vu le rôle essentiel qu’ils jouent aux premières lignes des établissements. Ce groupe comprend les professionnels, les propriétaires, les directeurs de club, les surintendants et j’en passe. Plusieurs d’entre eux sont des représentants de la NAGA, l’Alliance nationale des associations de golf, et nous honorent ce soir de leur présence.
Les bénévoles et ceux qui gagnent leur vie grâce au golf ont un trait commun : leur passion pour notre sport. Tous nous voulons assurer un meilleur avenir à notre sport de prédilection.
Nous savons tous ce que nous voulons pour l’avenir du golf. Le golf a été bon pour tous ceux ici présents. Nous aimons le golf, nous lui sommes reconnaissants des amitiés qu’il nous a permis de nouer et de l’excitation qu’il nous a procurée à chaque bon coup. Nous avons tous expérimenté la sérénité d’une partie jouée de bonne heure, quand la rosée perle encore sur les allées. Et nous avons tous admiré le paysage doré de notre parcours d’attache au coucher du soleil.
Voilà des expériences golfiques quoi nous tiennent à cœur.
Et je crois qu’en fin de compte, notre objectif commun est de permettre à tous les golfeurs, y compris les débutants, de vitre des expériences d’une aussi grande qualité.
Mais pour y parvenir, nous devons travailler à l’unisson. En tant que Fédération nationale de sport, nous devrons faire preuve de leadership pour le mieux-être de notre sport. Nous devons collaborer avec les provinces et nos partenaires de la NAGA. Si l’un d’entre nous en tire des bénéfices, nous en tirerons tous. Notre leadership doit fournir la vision de la réussite, mais il est essentiel que tous les intervenants participent dans l’harmonie au développement d’UNE VISION COMMUNE pour notre sport.
En 2013, nos rapports avec les provinces ont fait un pas de géant lors de notre assemblée de Charlottetown. Nous avons cette semaine continué sur cette lancée. Il reste beaucoup à faire et je m’engage à travailler avec vous tous dans la réalisation de notre objectif commun.
Je comprends les perspectives nationales et provinciales quand il s’agit de relever des défis. Mon implication dans le golf a commencé au niveau du club avant de s’étendre à la zone et à la province. Ayant maintenant été impliqué au niveau national, il m’est facile de comprendre les avantages énormes de la coopération.
Comme l’a mentionné Scott [Simmons] dans ses mots de bienvenue, la COLLABORATION est à l’ordre du jour. Nous devons éviter les chevauchements, partager au besoin nos ressources et harmoniser nos stratégies.
Ce n’est pas une sinécure, mais les plus grandes récompenses sont le fruit du sacrifice et de l’effort. Nous avons une dette envers le golf : procurer à chaque golfeur des expériences de qualité égales aux nôtres.
Nous devons aussi collaborer avec nos partenaires de la NAGA parce que nous avons tous le même client : le golfeur. Notre sport vit un moment important. La conjoncture économique incertaine doit nous inciter à trouver de nouveaux moyens de mobiliser plus de golfeurs, qu’il s’agisse de membres ou de golfeurs publics.
Nous devons mettre de l’avant des programmes et services novateurs. Le Canada compte 5,7 millions de golfeurs et il est essentiel d’atteindre un plus grand nombre d’entre eux en leur proposant des avantages, des services et des programmes attrayants, ou en utilisant la technologie pour améliorer nos expériences numériques par le truchement de notre site Web ou des médias sociaux. Plus nos efforts seront concertés, plus seront grandes nos chances de succès.
Vous avez toutes les raisons d’être fiers du travail que vous faites pour Golf Canada. Qu’il s’agisse de l’organisation de championnats nationaux d’un bout à l’autre de notre grand pays, du développement à long terme du joueur, du handicap, de la formation aux règles du golf ou de l’élaboration de nouvelles expériences numériques pour nos membres, nous offrons une programmation de première classe, reconnue au Canada et aux quatre coins du monde.
Notre association est respectée par nos pairs de l’étranger et nous continuerons de collaborer avec les organismes de régie du golf, le R&A et la USGA, pour la promotion continue de notre sport.
Mais pour croître et réussir, il nous faut faire preuve d’audace. Nous devons prendre des mesures osées pour montrer que Golf Canada est un chef de file quand il s’agit de transformer des idées en réalités.
Au Canada, des personnes sont prêtes à afficher leur leadership. Nous admirons ces pionnières que sont Marlene Streit et Diane Dunlop-Hébert qui sont récemment devenues membres du R&A.
Nous avons de notre côté fait notre part cette semaine en annonçant que, pour la première fois, deux femmes, qui sont aussi mes amies, avaient été choisies pour représenter notre pays au sein du Comité des règles et comme conseil du Comité du statut d’amateur du R&A. Voilà une preuve de leadership. Je suis convaincu que Diane Barabé et Jean Stone-Seguin représenteront dignement notre pays sur la scène mondiale.
ET nous prendrons des mesures audacieuses pour promouvoir la diversité au sein de notre association en mettant sur pied un Groupe de travail sur la mise en valeur de la diversité, comme vous l’avez sans doute appris cette semaine. Pour ce faire, nous jetterons des ponts pour rejoindre les nouveaux Canadiens et les groupes sous-représentés. Nous continuerons aussi, dans la même veine, de promouvoir l’initiative Golf en milieu scolaire. Avec ses 10 000 écoles élémentaires et ses 4 500 écoles secondaires, le système canadien d’éducation physique représente une occasion en or d’initier au golf les élèves, de quelque horizon qu’ils viennent.
Je suis d’autant plus excité d’accéder cette année à la présidence que 2016 marque le retour tant attendu du golf aux Jeux olympiques. Selon moi, les Jeux olympiques représentent une expérience golfique de grande qualité qui augmentera le nombre d’adeptes.
George S. Lyon, un Canadien, a été le dernier médaillé d’or olympique de golf en 1904 et je suis ravi que le magnifique trophée olympique se trouve parmi nous cette semaine. Nous ne cesserons jamais de célébrer notre histoire et notre patrimoine golfiques, et les Jeux olympiques de Rio sauront sans doute attirer l’attention d’une nation éprise de golf comme la nôtre.
À titre de Fédération nationale de sport, nous ferons partie de la mission olympique qui comptera notamment des entraîneurs pour les quatre athlètes canadiens participant à la compétition de golf.
À cette heure, 25 athlètes ayant été impliqués dans des programmes de Golf Canada évoluent sur des circuits professionnels partout dans le monde. Et il est même possible que nos quatre athlètes olympiques soient issus du système de développement du joueur de Golf Canada, un système qui, à n’en pas douter, est riche de résultats.
Notre sport a besoin de héros. Quand des golfeurs canadiens participent à des compétitions et les gagnent, surtout dans des événements comme les Jeux olympiques, leur passion inspire la génération suivante de golfeurs. Grâce aux Jeux olympiques, des millions de téléspectateurs canadiens et étrangers pourront partager les valeurs et les avantages du golf. Voilà une occasion qu’il ne faut pas gaspiller.
Plusieurs de ces téléspectateurs seront sans doute des golfeurs du dimanche et d’autres, y compris les enfants, n’auront jamais tenu dans leurs mains un bâton de golf. Cela dit, ces champions les inspireront parce que ce sont des athlètes olympiques. Quant aux téléspectateurs qui sont déjà des adeptes du golf, nous voulons les inciter à jouer plus souvent ou à soutenir le golf en s’engageant auprès de Golf Canada.
Je vous invite tous à vous joindre à moi dans la célébration du mouvement olympique. Plusieurs d’entre vous ont joué un rôle dans le développement de nos jeunes athlètes, à des titres divers : bénévole lors de compétitions provinciales ou nationales, officiel des règles, initiateur des enfants au golf. Soyez fiers de constater que votre travail a contribué à leur développement et à leur capacité de se produire aux plus hauts niveaux, Jeux olympiques compris. L’équipe olympique, c’est votre équipe, c’est l’équipe du Canada. Et je suis convaincu que nos golfeurs olympiens ont la chance de remporter une médaille à Rio et de gagner.
Golf Canada doit saisir l’occasion pour se servir comme d’un levier du retour du golf au programme olympique. Il faut RECONNAÎTRE que le succès aux Jeux olympiques, sur une scène aussi prestigieuse, peut contribuer à l’essor de nos programmes destinés à la base. Il faut COLLABORER avec des partenaires comme RBC, la Compagnie de la baie d’Hudson et BMW qui font partie de l’écosystème olympique et de celui du Comité olympique canadien.
Mesdames et messieurs, des athlètes comme Brooke Henderson, Alena Sharp, David Hearn, Graham DeLaet et Adam Hadwin réalisent des hauts faits et voudront défendre le titre grâce auquel George S. Lyon a remporté ce magnifique trophée olympique en 1904.
En 2016, le thème olympique sera au cœur des efforts de marketing et de communication de Golf Canada. Du coup, nous invitons d’autres intervenants de l’industrie du golf – propriétaires, directeurs de club, pros et établissements – à célébrer le rêve olympique du golf canadien.
Nous invitons toute la communauté golfique canadienne à participer à la célébration olympique.
Et, ce faisant, nous souhaitons convaincre des Canadiens à jouer plus souvent ou à s’initier au golf.
Oui, notre sport vit un moment excitant et je suis impatient de collaborer avec toutes les personnes ici présentes pour créer des expériences golfiques de qualité qui emballeront l’ensemble des golfeurs canadiens. Pour terminer, je remercie à nouveau les membres de Golf Canada de m’avoir manifesté leur confiance en me nommant 113e président de cette association à la riche histoire.
Merci.
Ça bouge au golf en attendant le printemps!
Décidément, ce ne sont pas les nouvelles qui manquent lors de ce passage de février à mars. Sans plus de préambule, un aperçu des dernières informations.
Mentionnons d’abord que les autorités du golf de partout au Canada sont rentrés d’Halifax, où Golf Canada vient de tenir son assemblée annuelle.
Parmi les participants du Québec, Constant Priondolo, professionnel de la Vallée du Richelieu, est revenu avec un poste dans l’organisation.
Dans le dernier droit à la PGA du Canada, son mandat de deux ans achevant, il continuera d’être occupé, Golf Canada l’ayant nommé gouverneur. Il aura des dossiers chauds, soit le membership et l’encadrement de l’élite.
Déjà au comité depuis plusieurs années, Charles Beaulieu, du club Le Mirage, agit dorénavant comme deuxième vice-président.
Roland Deveau est devenu le 113e président. Cet avocat de la Nouvelle-Écosse est une personne très intéressante comme vous aurez l’occasion de découvrir bientôt dans ces lignes.
LE FILS DU DG DE VICTO AVEC LE CANADIEN
Directeur général du club Victoriaville, Pierre Danault a vécu de vives émotions en fin de semaine.
C’est son fils Phillip que le Canadien est allé chercher dans une transaction avec Chicago en retour de Dale Weise et Thomas Fleischman.
Le jeune homme âgé de 23 ans a bien fait à son baptême au centre Bell en maintenant samedi un pourcentage de 79% (15 en 19) dans les mises en jeu gagnées même si Toronto avait son club B.
ANNÉE DE GRAND CRU…
Le choix des mots n’est aucunement exagéré lorsqu’il s’agit des postes d’adjoints-pros à combler.
L’AGPQ ajoute Mount Bruno, Pinegrove et Rosemère à Kanawaki dans son plus récent bulletin d’emploi parmi les clubs de prestige à la recherche de personnel.
Laval-sur-le-Lac est disparu de la liste ce qui laisse croire que son besoin a été comblé, mais c’est rarissime quand même quatre ouvertures la même année dans ces endroits de grand renom alors que deux est souvent le maximum.
SEMAINE MÉMORABLE POUR CATHERINE Gravel-Coursol À LA NCAA
S’il existe quelqu’un qui aurait souhaité que février ne finisse pas si vite, c’est bien Catherine Gravel-Coursol.
La porte-couleurs de Kansas State a multiplié les sommets personnels au circuit universitaire de la NCAA à Peoria, en Arizona.
Elle a réussi son plus bas pointage en enregistrant 68 en deuxième ronde pour son plus bas cumulatif et son meilleur résultat, 8e.
Durant cette séquence, il ne faut pas oublier son trou d’un coup réussi lors du deuxième parcours.
Catherine est un talent de l’Académie du club Le Blainvillier.
LA PGA D’OTTAWA A 40 ANS
Parmi les dates mémorables au golf cette année, il y a 40 ans qu’a été fondée la PGA de la région Ottawa. La décision a été bénéfique.
Sur le site de Flagstick, Scott McLeod mentionne que le nombre de pros a bondi de 45 au début à plus de deux cent.
Dans les autres nouvelles, un rappel que c’est le salon du golf d’Ottawa-Gatineau cette fin semaine. Celui de Laval (place Forzani) suivra.
FERMETURE ÉVITÉE DE JUSTESSE À FORT PRÉVEL
Ouf! C’est un long soupir de soulagement que les gens de la Gaspésie et les touristes ont poussé ces deniers jours.
Les rumeurs insistaient que la Sépaq mettrait la clé dans la porte du golf, de l’auberge et du camping.
Or, l’équipe locale de Radio Canada a appris que le gouvernement poursuivra l’entretien du parcours cette année tout en tentant de trouver une solution au reste des installations situées dans le parc Forillon.
IL L’A DIT…
«Mon défi est de rejoindre mon idole Jack Rabbit Johannsen!», déclare Roger Bouchard, membre à vie de la PGA québécoise et surveillant sur le réseau des pistes de ski de fond des Laurentides.
Disons que l’ami Roger a tout le temps. À 100 ans, Jack Rabbit skiait encore les jours et a vécu jusqu’à 111 ans.
Un homme d’influence
Au moment où le golf affronte un tir croisé de défis, il est incontestable que Paul McLean était l’homme tout désigné pour assumer la présidence de Golf Canada durant l’année écoulée.
La feuille de route de McLean, un Ontarien de King City, était impressionnante quand il est devenu le 112e président de l’association nationale en février 2015. En plus d’être copropriétaire de deux clubs de golf et membre de trois associations nationales – Golf Canada, Association nationale des propriétaires de terrains de golf Canada, Association canadienne des surintendants de golf, il est aussi le cofondateur et président de Maxium, une société fermée de crédit-bail dont les avoirs dépassent le milliard de dollars. Une part importante de ce milliard est affectée à quelque 800 clubs qui reçoivent l’appui financier de Maxium par le truchement de baux, de prêts et d’hypothèques.
Soutenu par un Conseil d’administration qu’il qualifie d’« excellent, avec une expertise et des perspectives variées », McLean a pu concentrer ses efforts sur le domaine qui lui est le plus familier.
« Les défis financiers étaient plus nombreux que je ne le croyais, dit-il, et ils touchent tous les aspects du golf. Cela dit, cette prise de conscience a eu des effets positifs, car elle nous a permis de nous concentrer sur la tâche à accomplir et les meilleurs moyens d’y parvenir, du haut en bas de la hiérarchie. Nous avons fait des pieds et des mains pour établir un budget d’exploitation équilibré qui nous permettrait de réaliser les objectifs de notre plan stratégique. »
De ces objectifs, l’un des plus pressants avait trait au nouveau modèle révolutionnaire d’adhésion qui, introduit en 2015, entend refléter les changements dans la démographie du golf et mobiliser tous les membres, et non seulement ceux de clubs privés. Le modèle précédent, qui accusait une centaine d’années, était « en voie de décomposition », note McLean.
« Le nouveau modèle a été conçu pour établir un lien entre nous, les associations provinciales et l’ensemble des golfeurs canadiens. Cela est fondamental, non seulement sur le plan fiscal, mais aussi, plus important encore, sur celui de la croissance du golf. »
Dès le début de la présidence de McLean, un thème majeur aura été de renforcer les ponts entre tous les intervenants du golf canadien, des associations provinciales aux membres de l’Alliance nationale des associations de golf. « Nous devons concerter nos efforts, collaborer et optimiser nos ressources pour assurer l’essor du golf. »
Sur le front des championnats professionnels, la perception du public n’aurait pu être meilleure. « L’Omnium canadien RBC et l’Omnium féminin Canadien Pacifique ont été sensationnels. Ce sont des tournois formidables, avec un public formidable et des champions formidables. Sur ce plan, nous avons coché toutes les cases. »
Sauf une, qui est importante. « Le bilan financier laisse à désirer. Nous devons développer un plan financier viable à long terme pour nos championnats professionnels. »
Toujours sur le front professionnel, McLean souligne avec fierté que près de 40 Canadiens évoluent sur divers circuits : PGA TOUR, LPGA, Web.com, Symetra, PGA TOUR latino-américain et Mackenzie/PGA TOUR Canada.
« Vingt-cinq de ces pros sont passés par la filière de Golf Canada, ce qui signifie que nous avons un impact majeur aux plus hauts niveaux. Créer des héros est un facteur de sensibilisation. »
En 2015, Golf Canada a continué de donner de l’ampleur à ses programmes destinés à la base comme Golf en milieu scolaire (près de 2 800 écoles) et Premiers élans CN (518 clubs).
Mais la vie d’un président bénévole d’’une association de golf ne se confine pas à d’interminables réunions du conseil, à des rencontres sur le budget et à d’autres activités de ce genre.
« J’ai emmagasiné des souvenirs inoubliables », de dire McLean.
« Premièrement, je dois dire, au risque d’énoncer un cliché, que j’ai été honoré de constater le dévouement de nos bénévoles. Cette année, je me suis trouvé pour la première fois à l’intérieur des cordes à plusieurs de nos tournois. Le dévouement de ces personnes est tout à fait remarquable. Nos bénévoles et notre personnel ont toute mon admiration. »
Il se rappelle aussi l’excitation du dimanche de l‘Omnium canadien RBC à Glen Abbey. « Quel drame et quelle foule! Nous encouragions tous David Hearn [un Ontarien de Brantford qui était en tête après 54 trous et qui s’est classé troisième], mais Jason Day a été un grand champion. »
McLean avait déjà assisté à l’Omnium britannique, mais il a été invité au tournoi de l’an dernier en tant que spectateur privilégié, au Old Course de St Andrews. « L’ambiance, l’histoire, la tradition : j’étais rempli de respect. Inoubliable. »
Cette expérience a été d’autant plus mémorable qu’il était accompagné de sa femme et de leurs deux enfants adultes. « Nous étions dans le berceau du golf. Après, nous nous sommes rendus dans un parcours avoisinant pour que mon fils, qui participait à un tournoi à son retour, ait la chance de frapper des balles.
« J’étais là à regarder trois jeunes garçons frapper des coups cochés et roulés. Cela m’a rappelé ma propre enfance et je me suis revu faisant les mêmes gestes. Puis, une voiture est arrivée, et quatre aînés en sont sortis pour frapper des balles. A suivi une voiture avec deux adolescentes à bord.
« Cela m’a rappelé à quel point le golf est un sport inclusif et à quel point il est important de veiller à son bien-être. »
Pour suivre l’Assemblée générale annuelle de Golf Canada 2016 sur Twitter, utilisez #AGAGC16.
Le Plan stratégique 2016 de Golf Canada




Direction Amérique du Sud pour Raoul Ménard et Charles Côté
Attendez-vous à lire des résultats sportifs québécois en provenance de l’Amérique du Sud bien avant les Jeux olympiques de Rio l’été prochain, cela grâce à Raoul Ménard et Charles Côté.
Deux champions du Québec et aussi nouveaux diplômés universitaires, ils se sont qualifiés en janvier au circuit PGA Latinoamérica, dont les activités commencent cette semaine avec la présentation de l’Omnium de la Colombie.
Gradué de l’Université de la Caroline du Nord à Charlotte et porte-couleurs du club Pinegrove, Ménard a inscrit des comptes de 70, 69, 71 et 72 à la sélection d’Argentine pour y prendre la 13e place.
Un ex-Rouge et Or originaire de Thetford-Mines, Côté a scellé avec 69 en Colombie après 76, 73 et 75 pour bondir de 20 rangs en dernière journée et se retrouver au 19e échelon à -2.
Les deux sont arrivés à Medellin aussitôt que samedi.
«On m’a pas mal assuré que j’aurais accès direct à tous les tournois sauf peut-être en Colombie. Comme c’est le lancement de la saison, on comprendra que tout le monde veut y jouer. Mes chances restent néanmoins bonnes d’obtenir ma place avec les abandons à venir. Je me situe 6e sur la liste de substituts. Charles, classé un peu plus haut, et moi sommes arrivés tôt afin de participer à la qualification du lundi le cas échéant», de dire Raoul avant son départ.
Spécifions que deux autres Canadiens, Corey Conners et Derek Gillespie ont fini 1er et 2e de leur «qualif» respective.
UN TREMPLIN POUR PLUSIEURS RAISONS
Cette série latino appartient à la PGA comme le Mackenzie-PGA TOUR au Canada et le circuit de Chine d’ailleurs.
Huit rendez-vous dotés chacun de 175 000$ apparaissent au calendrier. L’an passé, le premier boursier, Rodolfo Cazaubon, avait empoché 129 203$.
«J’ai toujours aimé voyager», avoue Raoul, qui a représenté le pays à l’étranger en compagnie de l’équipe de Golf Canada chez les juniors. Il a aussi multiplié les aéroports pendant ses quatre ans à la NCAA.
Cela dit, sachez que le golf est la priorité.
«Le calibre de jeu est relevé en Amérique du Sud. Et comme on sait que le golf ne se compare pas aux autres sports du côté encadrement, cela fait donc partie de l’apprentissage que de devenir bon voyageur. De plus, ce sera agréable avec Charles aux endroits», mentionne-t-il à propos de la compétition devenue planétaire.
ZIKA FAIT (AUSSI) DES SIENNES AU… GOLF
Avant même d’avoir frappé leur première balle, Raoul Ménard et Charles Côté apprennent déjà à composer avec les situations constamment changeantes.
C’est concernant le calendrier. Il leur faudra rentrer aux USA plutôt que rester dans l’hémisphère sud. Deux tournois ont changé de dates. C’est en raison du virus Zika. « Comme on m’a dit qu’ils sont reportés en mai, je me suis retiré de la qualification au Mackenzie Tour au Canada dont les dates coïncident avec le dernier droit», élabore-t-il.
Il existe des bonifications à finir le plus haut possible au classement de l’année, cela inclut une promotion directe au circuit Web.com en 2017.
«Mais si je fais bien, je pourrais recevoir des invitations au Canada, les deux organisations s’entendant bien ensemble. Sinon, je fonctionnerai une semaine à la fois en me rendant aux préliminaires du lundi», précise-t-il au sujet du métier qui rentre.
PLACE AU MASTERS…
Brooke Henderson évolue en Australie une autre semaine. Elle y disputera le Masters dès jeudi. Scott McLeod, de Flagstick, mentionne que Lorie Kane sera également présente. Bien que surtout active chez les Légendes, Lorie profite aussi d’un carton d’invitation.
Quoique membre de la LPGA, Maude-Aimée LeBlanc n’est pas du voyage, les participantes étant déterminées selon le classement des gains de l’an dernier alors qu’elle jouait la série Symetra.
PAS DE «PARTY»TROP VITE
Bon nombre de parcours en Montérégie et de l’Estrie sur le gazon ou presque après le redoux du week-end… Ne célébrez toutefois pas trop vite, la météo prévoyant une bonne bordée en milieu de semaine.
On parle entre 10 et 15 centimètres quand même selon les régions disent nos experts.
RETOUR
Éric Maltais a repris l’enseignement jusqu’à tard en avril à l’école de golf du Tennis 13 à Laval.
SAVOIE ET BERNARD AVEC L’ÉQUIPE NUMÉRO UN
La NCAA a classé la semaine dernière St. Leo, où évoluent Joey Savoie et Hugo Bernard depuis janvier pour celui-ci , numéro un au classement Bushnel/GolfWeek chez les universitaires de la division II suite aux votes de l’ensemble des entraîneurs.
Savoie est le meneur des Lions au volet individuel avec son 13e rang en vertu d’une moyenne de 71,2.
Gagnant du tournoi Matlock lors du premier tournoi 2016 plus tôt en février, St. Leo sera de retour en action les 29 février et 1er mars en Floride.
Le golf perd un bon homme, mais Pinegrove gagne un bon pro
Quoique je connaisse Rémi Bouchard depuis ses débuts chez les pee-wee alors que j’étais journaliste à nos années communes au club Candiac avec Dave Ross à la barre, et qu’on ait toujours gardé le contact pendant ces 40 ans, il m’a absolument surpris avec son appel la semaine dernière. Il m’annonçait qu’il avait pris une décision et qu’un communiqué allait suivre à l’effet qu’il devenait à 52 ans le nouveau professionnel en titre au club Pinegrove.
Nous sommes plusieurs dans les coulisses du golf – dont probablement lui-même – à l’avoir senti complètement intégré dans son rôle de directeur de Golf Canada qu’il occupait efficacement au Québec, au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard.
Sans vouloir refaire l’histoire ici, rappelons qu’un fossé s’était créé entre Golf Canada et leurs membres dans les provinces. L’organisme national a définitivement fait le bon choix en allant chercher Rémi il y a cinq ans alors que Diane Dunlop-Hébert était présidente nationale et Charlie Beaulieu siégeait au comité, afin de rétablir les ponts.
Directeur général de Golf Canada, Scott Simmons a d’ailleurs salué le travail de Rémi Bouchard en évoquant et vantant les qualités «d’ambassadeur» de son homme de confiance.
À propos de Golf Canada, l’objectif était louable, mais le message passait de plus en plus difficilement.
Rémi a alors sorti son bâton de… pèlerin.
Se servant de sa réputation de champion golfeur, c’est plus que 200 clubs (lire leurs administrateurs) qu’il a rencontrés pour expliquer et faire comprendre que Golf Canada représentaient davantage que les inter-clubs et qu’il fallait demeurer associé ce qui a permis de cesser le déclin, ce qui était le défi.
Son influence a aussi eu son impact sur des décisions de Golf Québec.
Rémi Boucard quitte Golf Canada après la réunion annuelle à Halifax la semaine prochaine.
Même s’il ne sera jamais très loin de la gestion demeurant président des professionnels du Québec, le golf perd un bon homme tout en félicitant la direction de Pinegrove, qui a trouvé un bon pro pour encadrer ses membres et qui créera une académie qui relèvera de qui pensez-vous?
C’EST REPARTI POUR NOS FILLES AU CIRCUIT SYMETRA
Alors que Maude-Aimée LeBlanc a été promue à la LPGA, Sara-Maude Juneau et Anne-Catherine Tanguay ont fait le voyage à Beaumont, en Californie pour entreprendre le Championnat IOA disputé entre vendredi et dimanche pour une bourse globale de 100 000 $.
Juneau est remise des malaises et surtout des émotions. Un virus l’avait obligée à se retirer en finale des qualifications au début décembre.
Tanguay a obtenu sa certification à la LPGA lors des finales, mais sa catégorie 20 comme substitut lui permettra de faire la navette entre les ligues majeures et les activités Symetra. Celle-ci a débuté 2016 en enlevant la palme en Floride du tournoi de la série «National Women’s Golf Association» au mois de janvier.
Les nouvelles confirment la poursuite d’un élan du golf féminin cette année. Le nombre de tournois est passé de 15 en 2013 à 23 au calendrier qui s’amorce. Les bourses atteindront conséquemment un record de 3,2 millions de dollars et encore une fois, les dix premières boursières à la fin du calendrier en octobre gradueront directement à la LPGA en 2017.
REVOILÀ GERRY PIETTE À ROUYN-NORANDA, MAIS PAS AU MÊME CLUB
Après trois ans à la retraite, Gerry Piette reprend du service.
Et ce ne sera pas comme pro au club Dallaire de Noranda où il a participé à la relance et au succès pendant 25 ans, mais pas très loin puisqu’Il s’installera au club Noranda, celui-ci lui ayant fait une offre comme directeur général.
Le club Noranda est un neuf trous fondé par la ville minière il y a 80 ans. Un de ses célèbres membres a été Dale Tallon, l’actuel directeur général des surprenants Panthers de la Floride qui avait été auparavant champion canadien après y avoir appris son golf.
Un véritable monument en Abitibi, Piette a accepté l’offre du président Rick Bastien.
Il pouvait pourtant s’amuser à jouer au golf douze mois par année, ayant un toit en Floride.
«J’ai passé 42 ans à servir dans le golf et le contact avec le public me manquait», dit le «revenant» à Philippe de la Chevrotière, de la Frontière.
Son style et sa philosophie de travail sont déjà bien établis.
«Je n’irai certainement pas dénigrer les membres de Dallaire. Non seulement m’ont-ils payé pendant 25 ans et que plusieurs sont devenus des amis, mais j’ai tout donné au club allant jusqu’à travailler dans mon garage pour le club», mentionne Piette au journaliste de la Chevrotière.
Quelle sera alors sa clé pour le succès?
« Recréer le sentiment d’appartenance est une priorité. Le club Noranda a été déjà un endroit de prestige», de terminer Piette.
LA SAISON DES SALONS
Si jamais vous passez dans la région de Toronto la fin de semaine qui vient, sachez que c’est le salon du golf au Centre international de Mississauga. Les dates de l’Expo de Montréal sont celles du 11 au 13 mars au site habituel de la place Forzani.
POSTES OUVERTS À LAVAL ET KANAWAKI
Plusieurs seront très intéressés d’apprendre que des endroits d’envergure comme Laval-sur-le-Lac et Kanawaki sont à la recherche d’un adjoint-pro en prévision de la saison prochaine, nous apprend la PGA du Québec.
Deux offres du genre devraient vite être comblées.
Toujours dans le domaine de l’emploi, Le Versant a un poste de directeur ou directrice des ventes disponible pour son complexe de 72 trous.
TEL PÈRE TEL FILS…
Ajoutez le nom de Steve Doucet au sein du club des auteurs d’un trou d’un coup en Floride. Il a réussi son as dans la région de Sarasota.
Directeur des ventes chez Nike Golf, Doucet a de qui retenir. Il est le fils de Duke Doucet, lequel a déjà gagné neuf tournois sur dix la même année au circuit du Québec.