Blog Notes de Golf Canada

Après cinq ans, Rémi Bouchard passe de Golf Canada au club Pinegrove

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Remi Bouchard (Bernard Brault/ Golf Canada)

Un des noms les plus connus et impliqués au Québec, Rémi Bouchard, quitte Golf Canada ayant accepté le poste de professionnel au club Pinegrove.

Depuis cinq ans quand même qu’il était le responsable des opérations de l’organisme national au Québec et au Nouveau-Brunswick.

Rémi Bouchard a d’abord été demandé pour ajouter son poste à la liste de candidats. La suite n’a pas tardé.

NOUVEAU DÉFI

La sélection a été officialisée ces derniers jours lors d’une réunion du bureau de direction de Pinegrove quoiqu’il demeure en poste à Golf Canada jusqu’à l’assemblée annuelle à Halifax à la fin du mois.

«Il faut croire que j’étais rendu là», dit-il au sujet du coup de barre surprise qu’il donne à sa carrière.

«La réputation de Pinegrove n’est plus à faire pour la qualité de son parcours. Les affaires vont bien avec 500 membres et presque 300 actionnaires. J’avais aussi travaillé avec le directeur général Bruno Hamelin pour la préparation du Salon du golf»,   commente-t-il.

Le nouveau pro âgé de 52 ans insiste qu’il conservera de très bons souvenirs de son passage à  Golf Canada. Il confinera de contribuer différemment.

«Je pense avoir fait de bonnes choses, les liens avec les clubs au Québec s’étant resserré», mentionne celui qui est resté associé au club Le Mirage pendant ses années en gestion.

Sa seule façon de progresser aurait été de déménager à Toronto ce qui n’est pas évident avec une famille. Il ne sera plus très loin de son travail étant né, ayant été élevé et demeurant toujours sur la rive-sud.

LES MEMBRES AVANT LA COMPÉTITION 

Un diplômé d’Indiana State, Remi Bouchard est aussi président de la PGA du Québec en pleine refonte.

Un des rares à avoir gagné tous les titres au Québec chez les pros, les amateurs, les juniors et même les juvéniles, il deviendra moins actif en compétition.

«Je vais disputer un nombre minimal de tournois. Je veux vraiment m’impliquer dans les activités du club. La formation d’une académie est dans les cartes. Il a y le personnel à embaucher. Je veux être présent dans la vie des membres», de terminer Rémi Bouchard qui aura de quoi se frotter avec Raoul Ménard, Joey Savoie et Étienne Papineau, tous des membres de Pinegrove qui contrôlent le golf amateur d’élite au Québec.

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Les souvenirs canadiens de George Burns III

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George Burns (Scott Halleran/ Getty Images)

C’est un véritable retour dans le temps qui est survenu lors d’un récent entretien en compagnie de Georges Burns III rencontré au club The Village, à Royal Palm Beach, où le retraité de la PGA se rend régulièrement saluer le pro et proprio québécois Daniel Pesant.

Ce quadruple vainqueur à la PGA originaire de New York a son nom inscrit dans le grand livre d’histoire du golf canadien ayant remporté le titre national chez les amateurs.

«C’était au club Summit (Toronto) en 1973», se souvient-il.

Il s’est aussi informé de la santé de l’Omnium canadien RBC, auquel il a été un participant très assidu.

«Je me rappelle encore très bien la présentation à Royal Montréal (en 1980) pour y avoir bien joué», dit le vétéran âgé de 66 ans.

Il y avait été un des principaux acteurs toute la semaine avec 66 pour prendre la commande dès le début avant de boucler en 5e place à quatre coups du champion Bob Gilder pour son meilleur résultat de ce côté-ci de la frontière au grand circuit.

Parmi les noms connus, Lee Trevino avait aussi scellé 5e, Johnny Miller 8e alors que Jack Nicklaus et Tom Watson avaient partagé le 13e rang.

«Monsieur Edmond Ricard (ex-président du commanditaire Imperial Tobacco), a été un parfait gentilhomme. Il en va de même avec Dick Grimm (très longtemps directeur de l’Omnium). Ils m’ont traité avec immensément d’égard à chaque séjour au Canada», raconte-t-il.

Burns est un ami et un voisin de Jack Nicklaus qui demeure dans la région, mais pas pour autant un grand fan de son parcours Glen Abbey, très longtemps le site permanent de l’Omnium.

«Jack a compliqué le parcours ce qui est moins évident maintenant, les jeunes étant tellement meilleurs», admet-il au sujet de l’Omnium qui retournera justement à Glen Abbey à la fin juillet alors que Jason Day défendra son titre.

Il se réjouit des succès de Dale Tallon, un pro du circuit canadien, qui rebâtit fort bien les Panthers. L’ancien Penguin Dan Quinn a été un fréquent partenaire sur le terrain.

«Pouvez-vous me dire si le joueur Dennis Wideman, de Calgary, tentait de tuer l’arbitre lors de sa charge?», demande-t-il à propos de celui qui a écopé d’une suspension de 20 matchs.

Un New Yorkais installé à West Palm Beach depuis de très nombreuses années, Burns a frôlé la célébrité en 1981. Meneur avant la ronde finale, il a terminé 2e à l’Omnium des États-Unis de 1981 à Merion, où il avait fallu que David Graham réussisse le rare exploit d’atteindre les 18 verts en coups réguliers ou prescrits la dernière journée pour l’emporter. Il a aussi déjà pris le 5e échelon à l’Omnium britannique.

Il est issu de la même génération ou vague de talent que Jerry Pate, Gary Koch, Curtis Strange, Jay Haas qui ont tout balayé sur la scène internationale chez les amateurs.

«J’étais associé à la Casa de Campo lorsque George a aidé les USA à remporter les amateurs», de mentionner Daniel Pesant.

Aussi deux fois gagnant au circuit d’Europe, George Burns a tenté à 50 ans l’expérience de la Série des Champions.

«Cela n’a pas duré, les blessures prenant toute la place», précise-t-il à ce sujet.

De fait, il a dû cesser complètement de jouer.

«Il faut oublier le parcours. Je recommence en frappant quelques balles grâce à Daniel qui a l’amabilité de me donner accès à son terrain d’exercice», poursuit-il.

En terminant, George Burns III demande de saluer les gens au Canada. C’est fait!

ET DE CINQ POUR STEVE DESCHÊNES

Avez-vous déjà réussi un trou d’un coup? Sachez que Steve Deschênes en compte maintenant cinq.

Profitant récemment de l’expo des manufacturiers d’équipement à Orlando, le nouveau directeur général et pro du club Dufferin Heights a joint l’utile à l’agréable en inscrivant son as au club Bella Colina au 5e trou à l’aide d’un fer numéro huit.

UN MOIS PLUS AU RALENTI 

Après avoir disputé deux tournois en dix jours, Maude-Aimée LeBlanc s’arrête un mois alors que la LPGA prend la direction de l’Australie et de l’Asie où la participation est décidée selon le classement des boursières de l’an dernier.

Après avoir terminé 31e aux Bahamas et son élimination à mi-chemin à Ocala, Maude-Aimée voulait profiter de ce ralentissement pour regarder le dossier commandites en plus de polir son jeu bien sûr.

Elle reprendra le collier au tournoi «Founders» en Arizona le 17 mars.

DÉCÈS DE MARCEL FORTIER 

C’est avec consternation qu’on apprend le décès du professionnel Marcel Fortier à l’âge de 86 ans.

Après avoir passé la majorité de sa carrière à la barre du club Victoriaville où il était actif lors des très belles années de l’Omnium du Québec réunissant les Dave Barr, Dan Halldorson et d’autres qui ont gradué à la PGA, ce véritable passionné est demeuré actif dans le rôle de support à La Providence, la Vallée du Richelieu et La Madeleine.

L’ensemble du golf offre ses condoléances à la famille et précisons que les funérailles auront lieu mercredi à McMasterville.

SUR LES VERTS… ENNEIGÉS

Hugo Bernard retourne à la NCAA en disputant lundi et mardi le tournoi de Lakeland avec Joey Savoie qu’il est allé rejoindre l’Université St. Leo… Dans la catégorie des offres d’emploi, l’Association des directeurs généraux annonce que le club Baie Saint-Paul est à la recherche d’un gestionnaire… Sylvie Schetagne sera l’invitée de Marina Orsini pour une capsule golf à son émission à Radio-Canada… Puisque ces choses se décident toujours longtemps à l’avance, ce sera le 30 mars…

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Maude-Aimée LeBlanc sait déjà quoi travailler pour la suite

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Maude Aimee LeBlanc (Al Bello/ Getty Images)

L’Omnium passera par la Vallée

Cette 31e place à -7 valant un chèque de 9 322$ en fin de semaine dernière aux Bahamas à Maude-Aimée LeBlanc est somme toute encourageante comme performance à son retour à la LPGA.

Voilà deux ans quand même qu’elle évoluait au circuit Symetra et ce résultat reste supérieur à ceux obtenus par les ex-numéro un au monde Inbee Park et Yani Tseng ainsi que Michelle Wie, en congé forcé à mi-chemin.

Pour fin de comparaison, elle se situe dans le premier quart de peloton entre la jeune phénomène Brooke Henderson, 21e à -9, et l’expérimentée Alena Sharp, 36e à -6, chez les Canadiennes.

Ce qu’il y a de positif présentement chez LeBlanc est qu’elle a déjà identifié ce qu’il y a à faire pour la suite avant qu’elle n’entreprenne jeudi le tournoi d’Ocala, en Floride, doté de 1,5 million de dollars.

Pas de problèmes avec les 20 oiselets enregistrés sur une normale 73 qui la placent 11e pour l’ensemble des joueuses sans ajouter un aigle enregistré au cours de ses cartes de 73, 70, 70 et 72.

Il en va de même avec son jeu très encourageant sur les verts qui fut longtemps son tendon d’Achille avec une moyenne de 29 roulés par ronde pour la 17e place qui s’ajoute à sa 12e avec 285 verges pour les coups de départ.

Elle obtient aussi une note au-delà de celle de passage avec 70,8% des verts atteints en coups réguliers ou prescrits.

C’est du côté de la régularité que la besogne est à accomplir.

Deux double bogeys et même un triple pendant les quatre jours placent beaucoup de pression comme ce fut le cas en ronde finale dimanche alors qu’elle a dû inscrire trois oiselets sur les cinq derniers trous, ou encore en venant ternir ses très louables efforts en complétant bogey, double-bogey au 16e et 17e après avoir été -7 jusque-là en troisième ronde.

Bien que la gagnante du tournoi inaugural Hyo Joo Kim ait terminé à -18, ce qui semble considérable, les écarts diminuent vite quand même lorsque le calcul révèle qu’éviter les bogeys sur ses trois trous de misère lui auraient permis de couper son classement de moitié pour un top quinze, ce qui lui aurait permis de doubler ses gains.

L’avantage de LeBlanc est qu’elle sait déjà quoi «travailler» à Ocala, où son entraîneure Denise Lavigne l’a rejointe en début de semaine.

Il lui faut absolument retrouver la cible sur les coups de départ comme le démontrent les chiffres.

Une moyenne de 51,8% finit inévitablement par vous mettre dans l’embarras, ce que la principale intéressée est la première à reconnaitre en admettant «avoir eu des problèmes toute la semaine».

Sans regarder en arrière d’autant plus que cinq normales cinq du parcours Paradise Island des Bahamas pouvaient toutes être atteintes en deux, la nouvelle est que les coups de départ sont historiquement un, sinon l’élément clé de Maude-Aimée.

CE SERA À… LA VALLÉE! 

Golf Canada a complété ses choix pour des sites de qualification au pays de l’Omnium canadien RBC et celui au Québec.

La direction du club de la Vallée du Richelieu a obtenu et accepté la présentation le 6 juin.

Espérons un peloton complet comme en Ontario, ce qui permettrait à un talent d’ici de vivre l’expérience de la grande PGA passé par la Vallée en 1971 et 73 pour y tenir l’Omnium.

En raison du calendrier serré causé par les Jeux olympiques, l’Omnium national sera coincé à la fin juillet entre l’Omnium britannique et le Championnat de la PGA avec Jason Day comme champion en titre.

Toujours à propos du Québec et les rendez-vous nationaux, il reste une entente à finaliser avec une administration de parcours pour le Championnat «mid-amateur» au début août et on nous assure que les démarches vont bon train.

SUR LES VERTS (MOINS) ENNEIGÉS 

Le club Pinegrove a entrepris la recherche d’un nouveau professionnel… Afin de garder la forme l’hiver, Roger Bouchard est de retour comme superviseur des sentiers de ski de fond du P’tit train du nord dans les Laurentides… Les dates retenues pour le Salon de golf Gatineau-Ottawa sont celles du 4 au 6 mars.

À la prochaine.

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Maude-Aimée LeBlanc a mis toutes les chances de son côté

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Maude-Aimee Leblanc (Dave Sandford/ Getty Images)

En plus de la jeune phénomène de 18 ans Brooke Henderson qui entreprend cette semaine aux Bahamas sa première année complète au circuit LPGA dans le cadre du tournoi Pure Silk, il ne faut pas oublier Maude-Aimée LeBlanc, qui y effectue un retour.

Après son éclipse de deux ans au circuit Symetra provoquée à l’origine par un problème de dos qui l’a forcée à s’arrêter à son année-recrue, voilà Maude-Aimée de retour par la grande porte ayant fini 4e aux qualifications de l’automne dernier ce qui lui vaut sa permanence dans les tournois réguliers.

À savoir à quoi s’attendre au cours de la nouvelle année? Qui de mieux pour répondre que son entraîneure Denise Lavigne.

« Maude-Aimé a considérablement investi de temps dans sa préparation au cours des deux derniers mois », mentionne d’abord Lavigne, enseignante au club Deer Creek en Floride l’hiver en plus de partager ses connaissances entre le Mirage et la Vallée du Richelieu l’été.

Cette Abitibienne d’origine dont la compétence lui a valu un rôle-clé à la Fédération de la Suisse accepte d’entrer dans le détail et ajoute: « Maude-Aimée a complètement changé d’attitude en ce sens qu’elle a appris à bien s’entourer ».

« Elle a acquis du tonus en trouvant un expert pour le travail au gymnase. Son souci du détail va jusqu’à avoir greffé une nutritionniste à son entourage pour maximiser son énergie », poursuit-elle.

La préparation sur le terrain n’a pas non plus fonctionné au ralenti.

« Maude-Aimée trime dur. Elle donne beaucoup de temps à l’ensemble de ses coups, incluant son jeu court. C’est elle qui demande d’aller travailler son jeu même sous la pluie. Les Jeux olympiques l’été prochain stimulent beaucoup sa motivation, Ha oui, ce qu’il y a de très heureux, chez Maude-Aimée, c’est d’être capable de trouver elle-même les bonnes solutions plutôt que seulement chercher conseil, ce qui montre qu’elle a acquis une belle maturité », déclare sa mentor.

En terminant, une prédiction de Denise Lavigne pour le retour de Maude-Aimée LeBlanc en 2016?

« Très franchement, je ne serais pas étonnée qu’elle gagne dès cette année! »

LAFORCE » MOINS SOUVENT EN EUROPE

Le circuit d’Europe chez les séniors compte un absent notoire en ce sens qu’il a toujours été un habitué lors des qualifications.

Plutôt que de le retrouver aux sélections présentement en cours au Portugal, Jean Laforce a la tête dans les boîtes.

« Nous sommes en préparation de déménagement dans la nouvelle maison que nous avons achetée », dit-il à Gilles Terroux, rédacteur de la PGA du Québec.

Le changement d’adresse ne s’avère toutefois pas la principale cause de cette absence qui coïncide avec celle de Claude Grenier, un golfeur de Sherbrooke menant une solide carrière en Autriche, un autre qui a toujours été un régulier.

Les autorités ont changé la façon de faire, notamment pour des raisons économiques.

« D’abord le nombre de tournois a été sérieusement amputé et comme les pauses entre deux rendez-vous sont nombreuses et longues, il aurait fallu multiplier les voyages de retour au Québec ce qui augmenterait les dépenses avec ce que cela coûte pour voyager », commente le représentant du club Le Champêtre aux dernières nouvelles.

Toujours dans le même domaine des réductions, les autorités en ont imposé une autre majeure.

« Le nombre de gradués a été réduit de quatorze à seulement cinq ce qui devient un autre pensez-y bien », poursuit-il.

Il faut bien prendre note que notre golfeur-déménageur ne fait pas ses adieux à la compétition internationale.

« Je compte bien me présenter aux préliminaires de l’Omnium britannique à Carnoustie au mois de juillet. Je considère la possibilité d’aller au premier tournoi au Pays de Galles en mai. Les plans sont aussi de tenter ma chance lors de quelques étapes lors des visites de la série des Champions dans le nord-est américain, cela en continuant de jouer au Québec », précise-t-il.

Jean Laforce veut en finir vite avec son déménagement, son calendrier commençant plus tôt.

« Je serai aux Bermudes en mars pour le Championnat mondial sur normales trois », assure-t-il.

Le golf québécois est toutefois représenté aux qualifications européennes par Sylvain Leblanc. Cette recrue est associée au club Memphrémagog.

SUR LES VERTS… ENNEIGÉS

Nos amis « snowbirds » ne pleureront pas que janvier finisse. Il y a eu 17 jours de pluie en Floride en date du 27 janvier versus sept pour la moyenne annuelle… La compagnie Mobilicab (voiturettes motorisées ClubCar) est à la recherche d’un représentant pour l’ouest du Québec et l’est de l’Ontario… De façon absolument apolitique, une bonne nouvelle dans le remaniement gouvernemental à Québec que cette nomination de Luc Fortin. Les sports et loisirs auront enfin un ministre totalement dédié plutôt que de devoir partager avec des responsabilités d’un autre secteur.

Blog Règles et situations de jeu

Changements au Système de handicap pour 2016

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(Chuck Russell/ Golf Canada)

La saison de golf 2016 verra la mise en application d’un nouveau cycle de deux ans du Système de handicap. Celui-ci sera en vigueur du 1er mars 2016 au 28 février 2018. Vous trouverez ici un sommaire des informations concernant les modifications faites au Manuel de handicap de Golf Canada. L’édition 2016 du manuel contient six changements significatifs qui auront un impact sur environ 3,3 millions de golfeurs qui ont un Facteur de handicapMD émis par Golf Canada et ses dix associations provinciales. Les changements en question portent sur :

Définition d’un score de tournoi : Des directives additionnelles sont fournies aux comités en charge de compétitions concernant la définition de score de tournoi et la notion de ce qui constitue un « événement significatif ». La définition exclut dorénavant les tournois de bienfaisance et les ligues hebdomadaires au profit des compétitions désignées telles que tournoi membres-invités ou championnat du club, tournoi amateur régional ou compétition nationale. (Section 2 : Définitions)

Correction des scores : Une décision révisée vient clarifier ce qui constitue un score admissible dans certaines situations où le joueur n’a pas joué un trou selon les règles du golf, mais que son score pour le trou est assez précis pour être inscrit pour fins de handicap. Trois circonstances en particulier sont identifiées dans les exemples : 1) un joueur utilise un appareil de mesure de la distance ou joue selon la position améliorée alors qu’aucune règle locale n’est en vigueur à cet effet, 2) un joueur ne veut pas causer de retard indu ou 3) la situation est hors du contrôle du joueur comme un terrain marqué de façon incorrecte. (Section 4 : Correction des scores)

Inscription d’un score lorsqu’un joueur est disqualifié : Dans le but de s’aligner avec les règles du golf, le système de handicap révisé clarifie les cas où un score est admissible même si le joueur est disqualifié. En général, un score est admissible pour fins de handicap lorsqu’un joueur omet d’entrer sa balle dans le trou ou refuse de se conformer à une règle qui affecte les droits d’un autre joueur. Si l’infraction qui a mené à la disqualification a procuré un avantage au joueur, le score n’est pas admissible pour fins de handicap. (Section 5-1 : Scores admissibles)

Ancrer le bâton et inscrire un score : Un nouvel exemple concerne le joueur qui ancre son bâton pour effectuer un coup durant une ronde et fait défaut d’appliquer la pénalité encourue ou de corriger son score brut pour le trou (Section 4-2). Puisque le score en question n’a pas été réussi en jouant selon les règles, il n’est pas acceptable pour fins de handicap. (Section 5-1 : Scores admissibles)

Jouer seul veut dire sans aucune autre personne avec vous (en solitaire). Si vous jouez avec trois étrangers, c’est acceptable et le score est admissible pour fins de handicap. Même si un témoin/observateur (qui ne joue pas) vous accompagne, tel un membre de votre famille ou un cadet par exemple, le score est admissible (en autant que vous jouez selon les règles évidemment). Le nom des membres de votre groupe n’a pas à être mentionné quand vous inscrivez un score, ce n’est qu’une option propre au Centre de scores de Golf Canada pour ceux qui le désirent. Ce n’est pas une exigence pour que le score inscrit soit admissible pour l’établissement du handicap.

Cette décision a été prise pour aligner le Canada sur ce qui se fait à l’échelle de la planète concernant les rondes jouées en solo, dans le but d’en arriver éventuellement à un système de handicap reconnu mondialement.

Jouer seul et révision par les pairs : Dans le but de donner un appui additionnel à l’importance de la révision par les pairs, les scores réalisés en jouant seul ne seront plus admissibles pour fins de handicap. Ce changement vient souligner l’importance de fournir des informations complètes et précises sur les capacités réelles du joueur et de donner aux autres joueurs l’occasion de se renseigner adéquatement et de se forger une opinion raisonnable sur la validité d’un score pour l’établissement du handicap. (Section 5-1 : Scores admissibles)

Responsabilités du comité : Dans le but d’aider le comité du handicap dans sa tâche, on a révisé la partie s’adressant au joueur qui a une incapacité temporaire ou permanente et dont le facteur de handicap ne reflète plus ses capacités réelles. Dans un tel cas, le comité n’assignera plus un handicap local (identifié par la lettre «L» pour usage local seulement) qui sera remplacé par un facteur de handicap (temporaire) modifié identifié par la lettre «M». Ce changement vient assurer la portabilité du handicap d’un joueur handicapé qui pourra désormais utiliser son facteur de handicap à l’extérieur. (Section 8-4c : Modification du facteur de handicap par le comité du handicap)

Cliquez ici pour un aperçu plus détaillé des modifications adoptées. L’édition complète du nouveau Manuel du système de handicap de Golf Canada sera disponible sur le site golfcanada.ca/fr/handicap et on pourra se le procurer à la boutique en ligne de Golf Canada avant son entrée en vigueur.

Autres lectures :

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FAQ : Jouer au golf seul

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(Herb Fung/ Golf Canada)

Pourquoi les scores réussis en jouant seul ne seront-ils plus admissibles pour fins de handicap?

La révision par les pairs constitue un des principes fondamentaux du Système de handicap de Golf Canada et le changement vient renforcer ce principe. Cela permettra aux golfeurs d’être mieux informés pour appuyer ou pour contester les scores inscrits au registre d’un joueur et contribuera à garantir l’intégrité du système de handicap.

La plupart des autorités chargées de l’application des handicaps au niveau mondial endossent déjà cette politique. Golf Canada croit également que cela vient donner un portrait plus exact de l’habileté d’un golfeur et favoriser l’intégrité, l’impartialité et le jeu équitable entre tous les golfeurs.

Qu’est-ce qui définit ne pas jouer seul?

Tant que quelqu’un accompagne le joueur durant sa ronde, qu’il s’agisse d’un co-compétiteur, d’un adversaire, d’un cadet, d’un marqueur dans un tournoi ou d’un ami qui partage sa voiturette, le joueur ne joue pas seul.

Comment m’empêcher d’inscrire mes scores pour fins de handicap si je choisis de jouer seul?

Le système de handicap a toujours été fondé sur les principes suivants :

  • Les golfeurs inscrivent leurs scores en accord avec les procédures du système de handicap
  • Les golfeurs ont la possibilité de consulter et de réviser les scores et le handicap des autres membres du club
  • Le comité du handicap du club s’acquitte de ses responsabilités (aide à maintenir le système).

La décision ne change en rien de telles exigences pour le futur, car elles constituent la clé d’une application réussie du système de handicap dans tous les clubs.

Combien de trous est-ce qu’un joueur peut jouer seul et quand même inscrire son score?

La Section 5-1 (Admissibilité des scores) dans le Manuel du handicap de Golf Canada précise le nombre minimum de trous qui doivent être joués selon les règles du golf pour qu’un score puisse être inscrit. La même règle s’applique au nombre de trous, au moins sept pour un score de 9 trous et 13 pour un score de 18 trous, au cours desquels un golfeur doit être accompagné durant une ronde pour que le score soit admissible.

Le joueur devra considérer les trous joués en solo (non accompagné) comme des trous non joués selon les règles du golf et inscrire un score de la normale plus tout coup de handicap auquel il a droit.

(Pour plus de détails, voir la Section 4-2).

Note : Si un joueur joue la plupart des trous accompagné et seulement quelques-uns en solo, il devra utiliser la formule «normale plus» pour les trous où il a joué seul, tout en se rappelant que le nombre maximum de trous admissibles dans ce cas est deux trous pour un score de 9 trous et cinq trous pour un score de 18 trous. Par exemple, il peut arriver qu’un joueur débute sa ronde seul et rejoigne un autre groupe ou qu’il prenne le départ avec d’autres joueurs et finisse sa ronde en solo.

Je croyais que le golf était basé sur l’honneur et l’intégrité de chacun. Cette règle semble contraire à la tradition du jeu, on me présume coupable si je joue seul.

Golf Canada veut renforcer la révision par les pairs dans l’application du système de handicap. L’attestation des scores ajoute à l’intégrité et à la crédibilité du système et des handicaps qui sont émis.

Le fait de jouer avec d’autres a un avantage. Il y aura toujours quelqu’un pour témoigner de votre habileté réelle et de confirmer la justesse de votre handicap le jour où vous réussirez la ronde de votre vie pour remporter un tournoi.

Pourquoi ce changement de position de Golf Canada sur les rondes jouées en solo?

Suite à une consultation auprès de la USGA et après mûre réflexion et des discussions additionnelles au sein de notre Conseil d’administration et du Comité du handicap, Golf Canada est en mesure de mieux apprécier les raisons et les préoccupations qui ont mené à l’adoption de la nouvelle règle concernant les rondes en solo.

Par conséquent, nous en sommes venus à la conclusion que Golf Canada, dans le meilleur intérêt du jeu, doit adopter toutes les nouvelles règles 2016 sur le handicap, incluant la modification concernant les rondes en solo.

La mission de Golf Canada n’est-elle pas d’augmenter la participation et d’être plus ouvert? La décision semble pourtant exclure plutôt qu’inclure.

La décision est basée sur deux points :

  • Améliorer la révision par les pairs et favoriser ainsi l’intégrité et la crédibilité du système de handicap
  • Permettre à Golf Canada de s’aligner à l’échelle mondiale où la majorité des rondes jouées en solo ne sont pas admissibles pour l’établissement du handicap.

Pour être inclusif, Golf Canada continue d’encourager fortement tous les golfeurs à tenir leurs scores et à les inscrire pour fins de handicap. De plus, Golf Canada cherche une solution qui permettra à tous les golfeurs d’entrer leurs scores de rondes en solo à notre Centre de scores et de continuer à suivre leurs statistiques, tout en sachant que de tels scores seront exclus du calcul du handicap officiel.

Blog Gordon et le golf

Parties en solo

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CT Pan (Claus Andersen/ Mackenzie Tour-PGA Tour Canada)

La mécanique et la philosophie du handicap constituent un mystère pour la majorité des golfeurs. Un mystère essentiel au plaisir de la pratique du golf et à la compétition équitable, mais un mystère quand même.

Pour mieux comprendre, faisons un peu de métaphysique.

Nous sommes tous familiers avec cette énigme vieille comme le monde : « Si un arbre tombe dans la forêt et qu’il n’y a personne pour l’entendre, fait-il un bruit? »

Remplacez cet arbre hypothétique par « partie en solo » et peut-être comprendrez-vous alors la décision récente de la USGA et de Golf Canada d’interdire l’affichage des scores des parties en solo à des fins de handicap.

Le 22 janvier, Golf Canada annonçait qu’il se rangeait du côté de la USGA dans cette question litigieuse.

L’annonce même était empreinte de controverse. En effet, Golf Canada avait plus tôt affirmé que, contrairement à la USGA, il permettrait aux parties en solo d’être affichées à des fins de handicap. Mais l’association a convenu avec le recul que cette prise de position manquait de vision et ne tenait pas compte de l’avenir du golf à l’échelle planétaire.

« Après un examen approfondi des modifications aux règles du handicap annoncées par la USGA à la fin de l’an dernier et des discussions additionnelles au sein du Conseil d’administration et du Comité du handicap, Golf Canada s’alignera avec toutes les modifications proposées, a déclaré Golf Canada sur son site Web. «. Cela comprend la disposition qui s’applique aux parties jouées en solo. Ces changements s’inscrivent dans un cadre plus large visant à unifier les règles du handicap et à soutenir l’établissement possible d’un système mondial de handicap, une initiative que nous approuvons sans réserve. »

En mai dernier, John Paul Newport faisait la prédiction suivante dans le Wall Street Journal :

« La USGA est le chef de file d’une initiative visant à mettre d’accord les six autorités mondiales en matière de handicap. Le système de handicap des États-Unis, qui comprend l’évaluation de parcours et le système Slope de la USGA, serait la base d’un éventuel système mondial de handicap tout en intégrant les meilleurs éléments des autres systèmes. Cette initiative est le point d’orgue d’un effort d’unification de la gouvernance du golf à l’échelle mondiale. Depuis une dizaine d’années, la USGA et son partenaire en gouvernance, le R&A, qui supervise le golf partout sauf aux États-Unis, au Mexique et au Canada, ont à toutes fins pratiques consolidé le golf dans trois autres domaines : les règles du jeu, les règles de l’équipement et, plus récemment, le statut d’amateur. »

Contrairement à la croyance populaire, le R&A ne supervise pas le handicap. En 1927, il a confié cette responsabilité au Council of National Golf Unions (CONGU) pour la Grande-Bretagne et d’Irlande. L’Association européenne de golf (EGA) contrôle le handicap sur le continent. Réunir sous un même parapluie le CONGU, l’EGA et d’autres associations constitue un défi pour la USGA, mais celle-ci ne ménage pas ses efforts. C’est un objectif admirable pour l’amélioration à terme du golf.

Il y a plusieurs années, alors employé de l’Association Royale de Golf du Canada (aujourd’hui Golf Canada), j’ai été impliqué dans la conversion de notre système d’évaluation de parcours au révolutionnaire système Slope de la USGA, invention personnelle de Dean Knuth. Ce système créait l’égalité des chances en ce qui a trait au handicap pour tous les golfeurs nord-américains, et il a depuis été adopté dans plus de 160 pays. Certains ont gardé le système antique et inéquitable dit Standard Scratch System, mais il faut espérer que le Slope sera en vigueur à l’échelle mondiale dans un proche avenir. De même, les nouvelles règles sur le handicap.

À mon avis, il faut applaudir la USGA et Golf Canada pour leur recherche d’un système mondialement reconnu pour le handicap et l’évaluation de parcours. Les défis sont considérables, mais c’est un objectif qui mérite d’être atteint dans les meilleurs délais.

Comme le minuscule pourcentage de golfeurs qui jouent des parties en solo, je joue la plupart du temps quelques trous le matin ou au crépuscule. Mon ensemble de bâtons est incomplet et je frappe quelques balles sans forcément suivre les règles du golf. Je me permets de faire cette observation parce qu’en cela je ressemble aux golfeurs en solo.

Comme je garde à l’esprit que la révision par les pairs est essentiel à l’affichage des scores, je n’ai pas le sentiment que cette décision de Golf Canada porte atteinte à mon intégrité. De même, je ne souscris pas à la théorie courante selon laquelle Golf Canada est à la remorque de nos voisins du sud.

Je n’affiche pas les scores des parties en solo. Je ne l’ai jamais fait.

Par conséquent, l’arbre de ma métaphore du début ne fait pas de bruit quand il tombe, en ce qui a trait au handicap.

Pour être franc, cela rend encore plus agréables mes excursions solitaires. Elles sont un secret entre moi et le golf.

Alors, camarades des parties en solo, ne laissez pas votre arbre solitaire vous faire perdre de vue la forêt du golf.

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Les Oilers s’associent à la PGA, histoires de cadets et autres nouvelles

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Glendale Golf & Country Club (theglendale.com)

Une propriété de la grande PGA, le Circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada intensifie son association avec la LNH.

En plus des trois frères Staal qui prêtent leur nom au tournoi dans leur ville natale de Thunder Bay

pour aider au financement de leur Fondation aidant les gens de la région, voilà au tour des Oilers d’Edmonton de s’impliquer dans la création et l’organisation d’une nouvelle présentation au prochain calendrier.

Le Oil Country Championship aura lieu la semaine du 25 au 31 juillet après l’Omnium canadien RBC pour la première année d’une entente de longue durée.

Il n’est pas étonnant que le commissaire Tim Finchem se soit joint à Jeff Monday, son responsable au Canada, et Bob Nicholson, président du groupe Oilers Entertainement, lors de l’annonce.

Le contrat s’échelonnera sur cinq ans avec la rotation à un parcours différent de la ville ou les alentours chaque fois pour impliquer l’ensemble de l’industrie du golf.

Plus encore, la ville d’Edmonton et le département du tourisme ont garanti qu’ils allaient également mettre l’épaule à la roue.

Bob Nicholson a laissé filtrer que les joueurs actuels et des anciens des Oilers seraient mis à contribution à la fin juillet.

Leur ancien gardien Grant Fuhr a évolué au circuit canadien après avoir rangé les jambières et Wayne Gretzky n’est-il pas le beau-père de Dustin Johnson!

À quand une implication du Canadien dans l’avenir pour le retour du circuit national disparu en 2009 avec le Championnat de Montréal qui a aussi malheureusement quitté la scène depuis l’an dernier?

Soyons gentils. Laissons la direction régler les problèmes sur la glace qui risque d’envoyer son monde en vacances beaucoup trop tôt ce printemps si rien ne change du côté des résultats qui ne s’améliorent pas.

QUELLE SERA L’INFLUENCE DU CLUB SUMMIT… AU QUÉBEC? 

Dans une autre nouvelle canadienne toute récente et encore davantage sous la loupe partout, il y a le club privé Summit, situé à 25 minutes du centre-ville de Toronto, qui change de formule.

De façon à stimuler les abonnements, la direction a supprimé entièrement ces derniers jours les coûts ou les frais d’initiation. On a vu parfois cela chez-nous dans le cadre d’un promotion spéciale, mais cette fois l’abolition est faite en permanence.

Il sera intéressant mesurer l’impact de changement chez nous si jamais un endroit décide de prendre cette voie.

L’AGENDA ET LE BUDGET VONT BIEN À LA VALLÉE 

Sans conteste le club au Québec qui effectue le plus gros investissement hivernal en modernisant son pavillon, les travaux vont bien à la Vallée du Richelieu.

«En plus d’être dans les délais, le budget est tout à fait respecté», mentionne le directeur général Patrice Forcier.

On parle ici de la fin de la construction au début avril et d’un budget de 4,2 millions de dollars sans cotisation spéciale auprès des membres comme quoi les affaires vont rondement.

DES NOUVELLES DE YOHANN BENSON ET BRITANNY HENDERSON 

Dans la section «que-sont-ils devenus?», Yohann Benson, un ancien de Whitlock, gagne toujours sa vie à la PGA dans le rôle de cadet. Son pro est l’Américain Mark Hubbard, nous informe l’ami Gilles Terroux.

Jadis compétitrice dans les tournois juniors dans la province, Brittany Henderson fait une pause au circuit Symetra où elle était une régulière depuis deux ans.

Elle a décidé d’agir dans le rôle de cadette permanente pour sa sœurette Brooke. L’an dernier, les deux s’échangeaient mutuellement leurs services lors des différents tournois.

CES EMPLOIS POURRAIENT VOUS INTÉRESSER… 

Il y a le club Pinegrove qui cherche un professionnel. Le club Les Cèdres demande un enseignant. Enfin, Royal Québec a le poste d’adjoint au surintendant à combler.

ÉTOILE DE LA SEMAINE

La distinction va à Anne-Catherine Tanguay. C’est par la marge de quatre coups qu’elle a gagné le tournoi Victoria Hils, en Floride, au circuit professionnel National Women’s Golf Association.

SUR LES VERTS… ENNEIGÉS

Une figure populaire à Trois Rivières, Luc Boisvert y a repris les activités de son école hivernale…

Toujours dans le domaine de l’enseignement, Sylvie Schetagne partage son temps entre le Tennis 13 et le club de l’Île des Sœurs… Directeur des opérations de Golf Canada, Rémi Bouchard mentionne que le choix d’un parcours pour accueillir au Québec le championnat «mid-amateur» se fera ces jours-ci.

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Profitez de la morte-saison pour améliorer votre forme

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Naomi Ko (Golf Canada Archive)

Bien des golfeurs prennent la route du Sud pour continuer à jouer pendant l’hiver, tandis que d’autres se résignent à « hiberner » jusqu’au retour du printemps. Au niveau des joueurs d’élite, cependant, l’hiver est l’occasion de se mettre en meilleure forme pour mieux relever les défis de la prochaine saison de golf. Nos jeunes golfeurs professionnels et amateurs en profitent pour travailler à devenir plus forts et plus souples afin d’effectuer les ajustements qui leur permettront de frapper la balle plus loin, plus droit, avec plus de constance. Il faut en effet vaincre nos limites physiques pour faire les changements qui bonifient notre jeu.

La période hors saison peut aussi servir de banc d’essai pour de nouvelles activités qui auront un effet positif sur votre jeu au golf. Nous vous recommandons les exercices suivants pour améliorer votre force, votre souplesse, votre équilibre et vos capacités cardiovasculaires.


À L’INTÉRIEUR

Au gym

Il suffit de s’abonner à un centre de conditionnement pour avoir accès à toute une panoplie d’appareils et participer à des séances de groupe qui entretiendront votre motivation pendant les mois de froidure. Si vous trouvez un gym où exerce un spécialiste de la force et du conditionnement qui est aussi compétent en matière de golf, ce sera un atout de plus. Concentrez-vous sur les exercices qui renforcent les muscles fessiers, les quadriceps, les abdominaux inférieurs et les muscles stabilisateurs du bassin et des omoplates.

À la maison

Tout ce dont vous avez besoin pour créer un gym à la maison, ce sont des bandes élastiques, un ballon d’exercice et un rouleau de mousse. Demandez à un spécialiste de la force et du conditionnement de vous préparer un programme utilisant cet équipement et axé sur les éléments à améliorer. Vous serez d’autant plus motivé que vous aurez payé pour un programme conçu sur mesure.

Yoga

Inscrivez-vous à un cours pour débutants dans un centre de yoga de votre localité. Certains offrent des séances destinées aux golfeurs, mais tout exercice de yoga portera fruit. Vous obtiendrez les meilleurs résultats en participant à deux séances par semaine et, à la fonte des neiges, peut-être serez-vous prêt pour un cours plus avancé.


À L’EXTÉRIEUR

Ski alpin

Croyez-le ou non, une journée sur les pentes de ski vous aidera à claquer la balle plus loin au printemps. Vos muscles fessiers, vos quadriceps et votre équilibre sont très sollicités quand vous dévalez la piste.

Ski de fond

Voilà une manière formidable d’améliorer votre équilibre et d’augmenter la force de vos jambes et de vos bras, ainsi que votre capacité cardiovasculaire, tandis que vous transférez votre poids d’un ski à l’autre. Le ski de fond est sans doute la meilleure activité hivernale pour s’entraîner au transfert de poids, crucial chez le golfeur.

Raquette

Vous pouvez ajuster le niveau de défi à volonté quand vous pratiquez ce sport. Ce peut être une longue randonnée à un rythme assez lent pour admirer les beautés de la nature tout en améliorant la force et l’endurance de vos jambes, et aussi de vos bras si vous utilisez des bâtons. Vous pouvez aussi choisir d’y aller plus vite et intensément pour accroître la puissance de vos jambes.

Blog

René Angélil a aussi laissé sa marque au golf

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(John Shearer/ Getty Images)

Précisons une affaire: fausse la rumeur que René Angélil ait mis la main sur le Mirage parce que vexé que lui et ses amis aient été refusés à un club privé.

«L’histoire est plutôt que notre départ à 7h le matin a dû être reporté en raison du mauvais temps. Lorsque le ciel s’est éclairci à 9h, le préposé nous a dit que nous devrions attendre à 14h. C’est alors que j’ai suggéré à René, pas très heureux, d’aller au Mirage où j’étais membre», raconte Michel Bergeron.

La suite n’a pas tardé.

«René a   terminé sa terminé  avec 78 et comme vous savez lorsqu’on joue bien, il a trouvé le terrain si bien qu’il est devenu d’abord membre et co-actionnaire», poursuit le Tigre.

C’est en 1997 que le couple Dion-Angéllil a fait l’acquisition complète des 36 trous de Terrebonne de Jacques Rousseau.

Lorsqu’on dit que René Angélil était une personne de flair, il est allé chercher René Noël comme directeur général, qui lui a embauché Debbie Savoie-Morel.

Quand vous entendez aussi dire qu’il est quelqu’un de fidèle, les deux sont toujours là et le resteront..

Jamais le couple Dion-Angélil n’a hésité à investir et à faire du Mirage un modèle au point que les autres clubs privés ont du  moderniser leur parcours ou le pavillon et souvent les deux pour garder la cadence.

***

Céline a vite attrapé la piqure du golf avant la naissance des enfants. René a bien sûr beaucoup joué.

Même au plus intense de la carrière planétaire de Céline et malgré les invitations pour fouler les terrains avec Tiger, Arnie et Phil, les vacances au Mirage l’été pour retrouver  les boys étaient sacrées.

René ne jouait pas au propriétaire. Il n’avait pas le temps étant trop occupé à mener sa ligue de golf de 40 compétiteurs. Quelques parties de poker ont suivi, mais bon…

« René jouait avec n’importe qui.  Ils nous recevait si bien qu’on prenait tous dix  livres  avec les repas copieux », d’enchaîner Michel Bergeron.

Sa générosité dans les tournois servant à lever des fonds était inégalée.

«René finançait la journée du Mirage pour les maladies du cœur. Lors d’un autre tournoi, il avait tout acheté dans un encan pour aider un organisme. Comme la facture dépassait les 200 000$, il avait dit aux organisateurs que Feeling (sa compagnie de production) allait envoyer un chèque le lendemain matin. Et quand les gens ont demandé où livrer la marchandise, il a leur dit que ce ne n’était pas nécessaire en suggérant de refaire un tirage ailleurs pour ajouter aux dons», continue Le Tigre.

***

Fier du Mirage et très généreux comme tout le monde le dit dans les éloges, René Angélil a reçu plein de gens.

Longtemps actionnaires du manufacturier Callaway, Céline et lui se sont liés d’amitiés   Annika Sorenstam qui les a visités quelques fois alors qu’elle était numéro un au monde.

Son voisin de la Floride, Jesper Parnevik, y a aussi été visiteur.

«Son rêve était de réunir Tiger Woods, Phil Mickleson et Jack Nicklaus qu’il connaissait. Je vous assure que cela aurait fonctionné n‘eut été de la sa maladie», garantit Michel Bergeron.

Sylvester Stalone, Michel Sardou, Englebert Humperdink, Bruce Willis, Samuel L. Jackson et Bon Jovi au cinéma ou dans la chanson, tout comme Oscar de la Hoya, Sidney Crosby et Mario Lemieux sont parmi ceux qui ont frappé la petite balle blanche au Mirage.

Il ne faudrait pas oublier un moment tout à fait unique avec Muhammed Ali, lequel s’était arrêté au Mirage en se rendant en Afrique du Sud.

Lors d’un dîner privé, Céline nourrissait «The Greatest» avec la cuillère, celui-ci tremblant trop. René débordait d’admiration pour le champion.

Ali était son héros (avec Maurice Richard) et sachez que les deux avaient le même âge.

Alors qu’Ali a eu 74 ans le 17 janvier, René Angélil aurait eu les siens le 16.