Le trou d’un coup, un mystère insoluble?
L’automne dernier, après avoir joué au moins 800 parties de golf dans ma vie, j’ai vu pour la première fois un trou d’un coup. Au terme de sa parabole impeccable, la balle est tombée 10 pieds devant le trou et s’est mise à rouler droit sur le drapeau.
Dan Poppers, l’auteur de l’exploit, rouspétait au départ parce qu’il avait trouvé un fer 7 pour dames dans le sac de bâtons qu’il venait de louer au club Bear Trace de Cumberland Mountain, un superbe parcours signé Nicklaus, à l’ouest de Knoxville, au Tennessee. Au 14e trou, il s’est enfin décidé à utiliser ce fer, malgré tout, et grand bien lui en prit. Il ne s’attendait toutefois pas à un tel résultat et regardait ailleurs quand sa balle est tombée au fond de la coupe.
Poppers croyait que son arc-en-ciel vers le drapeau s’arrêterait à un ou deux pieds du trou. Il était donc penché vers le sol, en train de ramasser son tee, quand il nous a entendus hurler, Rick, Eric et moi. Nous l’avons félicité et, imperturbable, il est retourné à la voiturette pour inscrire 1 sur sa carte de pointage. Il ne montrait aucune émotion, mais c’était la première fois, à 69 ans, que ce mordu de golf claquait un as. Personne n’était dupe de son flegme.
Au pavillon, après la partie, on lui a offert un drapeau de Bear Trace et nous l’avons tous autographié avec un petit mot célébrant l’occasion. Ce n’est qu’à ce moment-là que Poppers a vraiment mesuré l’immensité de la chose. Ne pouvant plus se contenir, il a appelé ses enfants tour à tour pour leur raconter en détail son glorieux trou d’un coup.
Deux semaines plus tôt, lors du tournoi The Barclays au Plainfield Country Club, Brian Harman avait calé sa balle au 3e trou à partir du tertre, à 183 verges de là. Onze trous plus loin, il épatait de nouveau la galerie en réussissant l’impossible, plaçant sa balle au fond de la coupe de quatre pouces et quart de diamètre à une distance de 218 verges.
C’est comme apercevoir un fou à pieds bleus (Sula nebouxii) dans l’hémisphère nord ou enfiler un panier de basket à partir de la ligne de fond opposée : le trou d’un coup est l’équivalent golfique du gros lot à la loterie, et le fait qu’un golfeur en fasse deux dans une même partie est presque inimaginable. C’était la troisième fois seulement dans son histoire que le PGA TOUR enregistrait un tel exploit stupéfiant.
Si la tradition veut que le golfeur paie la tournée au bar du pavillon, les précédents sont rares, en matière de doublé. Harman a donc dû défoncer son budget pour régaler de 300 bières et d’une bouteille de Crown Royal la foule des médias. Il avouait le lendemain au Dan Patrick Show : « Je ne souhaiterais pas une telle facture de bar à mon pire ennemi. »
Les chances de faire comme Harman et de réussir deux as en une partie sont quasiment nulles. Le magazine Golf Digest en a déjà calculé les probabilités à une sur 67 millions, cinq fois moins que les chances de gagner le gros lot à la 6/49!
Et pourtant, c’est arrivé à Claude Fraser le 18 juillet dernier, lors d’une partie amicale à quatre, au Club de golf L’Émeraude de Drummondville.
« Dans le trou!!! »
Afin de comprendre cette étrange rencontre de la magie, de la raison et du hasard des verts favorables au roulement de la balle, conjoncture qui permet à l’as de se matérialiser, j’ai consulté une firme d’experts en calcul actuariel des chances au golf.
EPA Ultimate Concepts, une entreprise de Calgary qui se spécialise dans l’indemnisation des prix, assure chaque année des milliers de concours de trou d’un coup, allant du défi à 2 000$ jusqu’au gros lot d’un million de dollars qui change une vie.
« Selon nos calculs, les probabilités qu’un golfeur moyen joue un as en tournoi masculin [sur un trou de 150 verges] sont de 1 sur 15 000 », explique Alan Vinet, directeur général d’EPA.
Dans une ligue où les golfeurs jouent régulièrement le même parcours, les chances s’améliorent, atteignant environ 1 sur 10 000.
La bonne étoile
En fin de compte, il suffit simplement d’être très chanceux, et ce facteur prend souvent le pas sur l’habileté. « J’analyse tous les trous d’un coup qui se produisent, car en plus de vendre des assurances, j’enquête sur les réclamations, et les handicaps des golfeurs chanceux varient considérablement », rapporte Vinet.
Après avoir examiné autant d’occurrences, Vinet ne s’étonne plus de rien : la balle a rebondi sur un arbre pour tomber dans la coupe; elle a ricoché sur l’eau avant de frapper une roche pour aller rouler jusqu’au trou… Mais parfois, le coup frôle l’impossible, comme ce fut le cas pour ce gagnant de 100 000$ arrivé à la dernière minute, les chaussures à peine lacées, pour un tournoi à départs simultanés.
Le vent soufflait en rafales de 60 km/h et le trou était bordé par une clôture hors limite. Il a frappé sa balle avec un bois no 4, un bâton peu commun, et sa balle filait vers la zone hors jeu quand le vent l’a repoussée sur le vert où elle a roulé une trentaine de verges avant de toucher le drapeau.
Fort de deux décennies d’expérience en assurance de trous d’un coup, EPA connaît quelques rares parcours éloignés des grands circuits où l’on a de meilleures chances de réussir l’exploit. J’ai beau insister, Vinet refuse de me les révéler.
« Il y en a un dans l’Est, et un autre dans l’Ouest », se contente-t-il de dire.
Déjouer le sort
« Tout ce que je sais de plausible à propos des golfeurs qui ont réussi davantage de trous d’un coup que la moyenne, c’est qu’ils frappent la balle avec un crochet », explique Stephen Johnston, partenaire fondateur de Global Golf Advisors, un cabinet conseil œuvrant auprès des parcours publics, des clubs privés, des promoteurs immobiliers et des villégiatures, et qui a repris la pratique golfique de KPMG.
Johnston parle d’expérience : en plus d’être une sommité en analyse opérationnelle et solutions d’affaires pour l’industrie du golf, il est le Roi des as au Canada, avec un total faramineux de 51 trous d’un coup attestés à son nom.
Johnston a lancé son train d’as à 12 ans, quand il commençait à s’orienter sur les parcours et jouait des cartes à peine sous les 100. Cela s’est passé au 12e trou du Whitevale Golf Club, où le tertre de départ blanc est à 145 verges du drapeau, avec survol du ruisseau Duffin et fosse de sable devant le vert. Il jouait avec son père et deux amis de celui-ci. L’épisode est reste gravé dans sa mémoire.
« Pour moi, la balle était juste tombée dans le trou, raconte-t-il. Je ne jouais pas souvent et je ne mesurais pas la vraie signification de ce coup. Papa et ses amis étaient plus excités que moi. »
Le secret de ses prouesses, Johnston l’attribue au crochet mentionné plus haut et au tee bien enfoncé, où la balle touche presque le sol pour les normales 3. Il faut très bien viser, évidemment, mais le Roi des as tient aussi compte du roulement du vert avant de choisir sa cible d’atterrissage.
« Quand j’étais plus jeune, je visais le drapeau, tout simplement, explique-t-il. Plus tard, voyant que mes balles roulaient toujours après être tombées sur le vert, je me suis concentré sur la direction du roulement. Dois-je viser à gauche ou à droite de la coupe? »
Aussi simple que ça.
Témoignage de gratitude
La vitalité du golf au pays dépend d’une foule de facteurs, en particulier d’un engagement à faire passer les intérêts des golfeurs en premier. En leur nom, je suis reconnaissant aux nombreuses organisations et personnes qui assurent le succès de notre sport au Canada.
Cette gratitude va d’abord aux 5,7 millions de Canadiens qui jouent 60 millions de parties de golf par année. Les consommateurs doivent choisir comment dépenser leur budget de loisirs, et l’offre est astronomique. Heureusement, le golf peut compter sur une base solide de clients fidèles et de joueurs occasionnels qui foulent les allées de nos 2 346 établissements répartis d’un océan à l’autre.
Le golf est une industrie axée sur la clientèle. Il faut donc écouter le golfeur et trouver des façons innovantes de mobiliser son engagement. C’est encourageant d’entendre des golfeurs partager leur passion pour notre sport. Mais j’apprécie tout autant leurs critiques constructives, car cela signifie qu’ils s’en soucient et qu’ils veulent responsabiliser l’industrie du golf.
Aux 3 700 professionnels de la PGA qui sont en première ligne de notre industrie, je dis merci de votre engagement envers les golfeurs, qui s’incarne par la prestation de programmes et d’enseignement dans les clubs. Merci d’aider les fervents de golf, les mordus de fraiche date, les membres à vie, les familles et les jeunes à profiter au maximum de leur expérience golfique.
Je lève aussi mon chapeau aux surintendants de parcours qui travaillent de longues heures pour maintenir l’équilibre entre le défi du jeu, le plaisir du joueur et la durabilité du terrain. C’est une tâche titanesque de répondre aux exigences des golfeurs, et j’ai un immense respect pour le dévouement des équipes d’entretien, qui sont bien plus que des experts du gazon.
Le golf est une grosse industrie. Aux propriétaires de parcours, clubs de membres et fabricants qui engendrent des retombées de 11,3 milliards de dollars dans l’économie canadienne, merci d’assumer les risques de l’industrie golfique au pays. Pour la plupart d’entre nous, le golf est un jeu, mais pour les propriétaires et exploitants de clubs, et tous les autres partenaires qui s’y investissent financièrement, le golf est une entreprise concurrentielle exposée aux aléas de l’économie.
Aucun facteur n’a autant d’impact sur le golf que la météo; nous avons donc une dette de gratitude envers mère Nature qui s’est montrée généreuse pour la saison de golf 2015 au Canada. Les conditions ont été magnifiques dans la plupart des régions, et cela s’est traduit par une augmentation de 9,8 % du nombre de parties jouées au pays, par rapport à la saison 2014, selon le Rapport sur les rondes jouées et la météo de l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf du Canada. C’est l’Alberta qui a connu la plus forte hausse (13,2 %), suivie de la Saskatchewan et du Manitoba (8,4 %), de la Colombie-Britannique (6,5 %), de l’Ontario (6 %) et du Québec (5 %). Seule ombre au tableau, on a vu un déclin de 11,6 % dans le Canada atlantique, à cause d’un début de saison très tardif. Dans l’ensemble, ce fut une saison ensoleillée pour les exploitants de parcours qui envisagent la saison 2016 avec optimisme.
Aux 37 000 événements caritatifs qui se tiennent chaque année sur les parcours de golf, un gros merci pour avoir su mettre notre sport à contribution afin de recueillir des fonds au sein des collectivités partout au Canada. Plus de 533 millions de dollars en dons de bienfaisance sont ainsi amassés annuellement grâce au golf. J’applaudis les participants et organisateurs de ces merveilleux événements.
Aux professionnels de talent, aux amateurs compétitifs, aux vedettes émergentes et aux légendes du golf canadien, merci de nous inspirer par votre jeu. Vous êtes la preuve que le Canada peut s’affirmer sur la scène mondiale du golf.
Les bénévoles sont de longue date l’élément moteur du golf au pays et l’on ne saurait assez remercier les dizaines de milliers de personnes qui s’investissent pour le plus grand bien de notre sport. Sans oublier les nombreux commanditaires qui prêtent leurs marques et leurs services au golf canadien.
Bravo aussi à nos plus proches partenaires, les employés et bénévoles des 10 associations provinciales de golf qui partagent notre intérêt pour l’adhésion, la prestation de programmes, le golf junior et le développement des joueurs. Je manquerais à mon devoir si je ne remerciais pas chaleureusement le personnel de Golf Canada pour son enthousiasme et son engagement envers notre sport et notre association.
Enfin, aux membres et aux clubs que Golf Canada a l’honneur de représenter, un remerciement des plus sincère pour votre soutien au golf d’un océan à l’autre. Merci de célébrer avec nous ce grand sport qu’est le golf.
Les caprices de l’hiver, embauche, vente a venir et plus encore
Malgré que le mercure semble revenu en ce début de semaine à des températures de saison qui semblent installées durant une bonne semaine à dix jours dit-on, force est d’admettre qu’on reste loin des hivers d’antan avec la pénurie ou le peu de neige dans bon nombre de régions qui sert de couverture aux parcours.
Existe-t-il un risque d’impact sur la condition de nos golfs privés d’une couverture lorsque les opérations reprendront le printemps prochain?
«La vérité est que le froid est préférable aux huit et neuf degrés de la fin de semaine. La réflexion du soleil peut hausser les températures d’un autre cinq et six degrés sous les toiles géantes étendues sur les verts, ce qui n’est évidemment pas souhaitable», dit Jean Morin, pro-proprio du club Les Légendes.
Et qu’en est-il de la situation?
«Notre surintendant a soulevé un coin de toile pour vérifications. C’est beau. Plus important, le gel qui s’installe nous permet de mieux respirer», ajoute-t-il.
Il faut savoir que Jean Morin a vécu bien pire. La Montérégie et plus exactement Saint-Jean-sur-Richelieu où se situe le club Les Légendes, avait été au cœur de la tempête de verglas en 1998.
La glace évitée jusqu’ici représente l’ennemi numéro un des golfs. Le manque d’oxygène sur une longue période peut asphyxier la racine du gazon ce qui exigerait des $$$ et, plus grave, des semaines pour faire disparaître les cicatrices des verts.
Ailleurs aussi en province, cela plus particulièrement en Estrie et dans la région de Gatineau en plus de la Montérégie et Montréal ou la neige a été rare, il semble que les dégâts aient été évités.
«J’ai beaucoup communiqué avec nos membres localisés un peu partout et personne n’a fait mention jusqu’à maintenant de quelque problème majeur», mentionne Michel Lafrenière, l’homme-orchestre de l’Association des directeurs généraux de la province.
Souhaitions que le département des plaintes reste fermé un autre deux mois!
LONGUEUIL A CHOISI LE NOUVEL ADMINISTRATEUR DE SES 36 TROUS
Même si la confirmation officielle n’a pas été faite, nos espions assurent qu’Éric Lafrenière deviendra le prochain directeur général du club Le Cerf, le complexe 36 trous de la Rive-Sud.
Le site appartient à la ville de Longueuil.
Lafrenière est un élève de René Noël en remontant aux années de Berthier avant qu’il ne devienne grand patron du Mirage.
Il a surtout œuvré comme gestionnaire dans le secteur de Saint-Hyacinthe, cela aux clubs La Madeleine précédemment et à Douville, jusqu’à récemment.
Éric Lafrenière remplacera Bernard Vaillancourt, l’ex-président de l’Association provinciale, qui a accepté une offre dans un autre domaine.
HEMMINGFORD ATTEND LE 31 JANVIER.
Le 31du mois est la date butoir pour la vente du club Hemmingford, une des trois offres ayant été acceptée par les membres.
Il ne reste plus qu’à l’acheteur de remplir les conditions ce qui n’inquièterait pas les 36 trous devant rester. C’et du moins là les intentions.
ÉCHOS DU 19e TROU
L’Académie Fred Colgan entreprend sa 26e année… Qu’ont en commun nos plongeuses olympiques Roseline Filion et Meaghan Benfeito avec la jeune phénomène Brooke Henderson? Les trois sont membres de l’équipe sportive BMW… La PGA du Canada tiendra une assemblée nationale à la Vallée du Richelieu à la fin mai. C’est le club de son président Christian Priondolo… Pascal Simard prend la barre de la gestion du club de Baie Saint-Paul.
Marc Gélinas toujours prêt à relever les défis
Qui a dit que l’hiver était une saison de repos au golf québécois? Il ne s’agit très certainement pas de Marc Gélinas, directeur général au club Rosemère.
Comme si la mise en place en ce début d’année du processus de vente de 530 000 pieds carrés de terrain avec l’intention d’investir jusqu’à cinq millions de dollars dans la modernisation des Basses-Laurentides en plus de payer la dette et créer un fond de réserve ne suffisait pas, voilà que notre homme-orchestre a trouvé le moyen et surtout le temps d’accepter la présidence de son association provinciale, lors de l’assemblée annuelle juste avant les Fêtes.
« J’ai l’appui total de mon président Réjean Berthiaume et du conseil d’administration qui estiment important que Rosemère s’implique », déclare Marc Gélinas.
Tant mieux puisque les prochains mois s’annoncent très occupés.
Si le démontage toujours délicat est chose réglée et bien casée avec la municipalité, il reste néanmoins beaucoup à accomplir.
« Nous nous préparons en ce moment à recevoir nos premiers appels d’offres des promoteurs intéressés à acheter », mentionne l’administrateur.
On parle de la transformation d’une normale cinq et des espaces avoisinants. Les prix peuvent aller de 20$ à 25$ le pied carré selon les prévisions, les terrains longeant l’achalandé boulevard Labelle étant rares.
Il y a aussi la construction à bien étudier parce qu’il faudra reconfigurer en partie le parcours en plus de moderniser le site datant de 1922.
« Nous avons déjà commandé un plan à Yannick Pilon qui donne une bonne base de travail. Il faudra voir le nombre de trous à construire ou remodeler. L’objectif est de faire de Rosemère une normale 71 de 6500 verges. D’autres architectes pourront apporter leurs idées aussi», précise Gélinas.
Dans un monde idéal, les travaux débuteraient en 2017 ce qui n’est pas énorme avec tous les préparatifs que cela implique.
APPEL AU RASSEMBLEMENT DES FORCES
Toujours dans la catégorie agenda serré, Gélinas présidera la semaine prochaine sa première réunion des DG au cours de laquelle un hommage sera rendu à son prédécesseur Bernard Vaillancourt, qui quitte Le Cerf et le golf s’étant dirigé dans le secteur de l’automobile.
À la question à savoir, ou il rouge le temps, il déclare : « Je me sens super entouré avec Louis-Philippe Desjardins (Mont-Bruno) à la vice- présidence de même que Patrice Forcier (Vallée du Richelieu) et Alain Danault (Victoriaville) comme trésorier et secrétaire. Mario Bouchard (Royal Québec), Martin Ducharme (Château Bromont), Pascale Robillard (Domaine Rouville) et Louise Côté (Knowlton) sont aussi très solides et dédiés comme directeurs ».
Il faut spécifier que Michel Lafrenière reste en fonction à la gestion des opérations.
« Je suis quelqu’un qui a toujours fait de la communication une priorité. Bien s’entendre et se comprendre permet d’être plus efficace et sauver du temps en bout le ligne lorsqu’il s’agit de réaliser ceci ou cela », raconte-t-il à propos de son approche ou philosophie au travail.
Suite au premier Sommet du golf au début décembre, il veut intensifier encore davantage le rapprochement entre les diverses associations.
« Je comprends que tout le monde (pros, proprios, surintendants et gestionnaires) a ses besoins différents selon nos fonctions, mais cela n’empêche pas d’œuvrer davantage ensemble pour faire avancer les projets », affirme-t-il.
ANCIEN CADET AU KI-8-EB
Originaire de Trois-Rivières et au dernier droit de la cinquantaine, Gélinas est né ou presque sur un terrain de golf.
« Notre maison était située en face du club Ki-8-Eb, où enfant, j’y ai été cadet, notamment pour le professionnel en titre d’alors George Arnold, avant que celui-ci me propose d’aller travailler dans son arrière-boutique. L’adjoint-pro dans le temps était mon cousin Michel Comeau », précise-t-il à propos de son alma mater du golf.
Durant sa première carrière, le nouveau président a servi dans la Gendarmerie royale du Canada, notamment au Nouveau-Brunswick, avant de revenir dans le golf depuis sa retraite.
« J’ai eu mes cartes de pro pendant ce temps », dit celui qui est toujours resté associé au golf et qui risque fort maintenant de manquer de temps pour jouer.
« Je pense bien que je vais sauter la Floride cet hiver! », admet-il avec le sourire étant emballé par les défis devant lui.
Serge Savard honoré par la PGA du Canada
En plus de ses dix Coupes Stanley avec le Canadien dont huit comme joueur, Serge Savard pourra ajouter bientôt une autre distinction à sa grande collection, méritée au golf cette fois.
L’ex-capitaine du CH est nommé en cette fin d’année par la PGA du Canada lauréat 2015 de l’hommage George-Cumming pour sa contribution.
Le nom de Serge Savard, aussi gagnant des trophées Connie Smythe et Bill Masterton, figure sur la longue liste d’excellence de l’organisme regroupant 3700 professionnels au pays.
Le titre de golfeur par excellence en 2015 est allé à l’Ontarien Danny King, lequel a réussi le tour du chapeau en enlevant consécutivement trois championnats, soit ceux de la PGA du Canada en solo et en duo et des pros de club.
Le choix du prix George-Cumming, vainqueur du deuxième Omnium du Canada de l’histoire en 1905 et un des fondateurs de la PGA du Canada, est celui du président Constant Priondolo.
Il connaît très bien Serge Savard puisqu’il est son pro à la Vallée du Richelieu.
«Serge possède une immense personnalité. On ne l’appelle pas le Sénateur par hasard. Il est toujours là pour aider. Il était président du comité organisateur lors de la première visite du circuit des Champions à la Vallée en 1999», de dire Priondolo.
Celui qui est à la barre des pros canadiens depuis deux ans raconte ceci: «Chaque fois que Serge Savard vient à la Vallée avec son fils Marc et ses deux petits-fils, cela donne une très belle image de ce que le golf peut représenter pour la famille», ajoute-t-il.
La remise des prix aura lieu le 28 janvier en Floride lors de la journée de la PGA du Canada à la foire de golf d’Orlando.
JERRY ANDERSON AU PANTHÉON
Un autre nom du Québec se trouve dans les honneurs. Un ancien cadet du club Whitlock, Jerry Anderson a été élu au Panthéon de la PGA du Canada.
En plus d’avoir été champion du Canada, il a remporté le Masters du circuit d’Europe, où il a principalement évolué au cours des dernières années de sa carrière sur la scène compétitive.
TOUT UN CADEAU POUR MICHEL ROBERT
De toutes les histoires de golf avec des parcours qui ont rouvert à Noël avec la température inhabituelle attirant jusqu’à 300 joueurs le 24 à l’International 2000, il faudrait diriger les réflecteurs vers Michel Robert pour le brio au jeu.
Celui-ci a réussi un compte spectaculaire de 29 au deuxième neuf le 26 décembre lors d’une ronde disputée avec son collègue André Maltais, un autre mordu, au club de golf de Marbleton, village situé entre Asbestos et Sherbrooke.
Les températures ayant commencé à descendre à 5 Celsius le lendemain de Noël et des conditions détrempées n’ont pas empêché Michel Robert de retrancher sept coups à la normale.
«Le parcours n’est pas tellement long», commente-il trop humblement.
Il faut néanmoins le faire enregistrer deux aigles, trois oiselets et quatre «ennuyantes» normales comme a réussi l’éducateur physique longtemps pro de golf de la région de Québec maintenant installé en Estrie.
«Il faut que je vous avoue que j’avais dû me contenter de 41 lors du premier neuf», dit-il.
Y a surtout pas de gêne. Pas vrai qu’on prendrait vite une carte de 70, cela en été comme en hiver!
DES NOUVELLES D’ANDRÉ BURNS
Voici les plus récentes informations à propos d’André Burns, heurté grièvement par une automobile quelques jours avant Noël.
«La famille (sa conjointe Sylvie) m’informe qu’André repose toujours aux soins intensifs. Cela s’explique par les nombreuses opérations subies. On lui envoie toute notre énergie dans l’espoir qu’il s’en sorte au plus tôt», de déclarer en fin de semaine Roger Bouchard à propos de son grand ami Burns.
DÉJÀ LA TÊTE EN… 2016
En plus du club Belvédère présentement en quête d’un directeur de sports (golf et curling), Michel Lafrenière, dévoué responsable de l’Association des directeurs généraux, annonce que Le Cerf est également à la recherche d’un administrateur principal si cela vous intéresse.
C’est afin de succéder à Bernard Vaillancourt, qui a réorienté sa carrière dans le monde de l’automobile.
PALMIERS ET FLOCONS DE NEIGE!
Champion du Canada chez les juniors l’été dernier à l’âge de 16 ans, Charles-Éric Bélanger, de Royal Québec, participe au 52e tournoi de l’Orange Bowl. C’est au club Biltmore, de Coral Gables, en Floride, jusqu’au 30, si jamais vous êtes un «snowbird» en séjour dans la région de Miami.
Brooke Henderson était sortie victorieuse en 2013.
Par ailleurs, félicitations au club Beauceville, lequel a été retenu par Golf Canada pour tenir l’étape québécoise de la série Premiers élans CN. Les dates retenues seront celles du 3 au 5 juin.
Le quiz des Fêtes 2015 de Mario Brisebois
Ceux qui doutent que tout va très et trop vite doivent savoir que Tiger aura déjà 40 ans le 30 décembre!
Et comme fin d’année s’accorde et rime parfaitement avec résumé, rétrospective et bilan, force est d’admettre que 2015 aura été celle de la jeunesse comme rarement au golf.
Dans l’ordre, les trois premiers joueurs au monde Jordan Spieth, Jason Day et Rory McIlroy ont chacun 22, 28 et 26 ans.
La numéro un au monde Lydia Ko n’a que 18 ans à l’instar de la Canadienne Brooke Henderson, gagnante du tournoi de Portland de la LPGA l’été dernier en passant, fait rarissime, par les qualifications du lundi.
Parlant de jeunes talents, le champion du Québec chez les amateurs, Étienne Papineau, est issu des rangs… juniors.
Le titulaire du Canada chez les juniors, Charles-Éric Bélanger, est un… juvénile.
Dans le temps de la domination sportive de l’ancienne Allemagne de l’Est au Jeux olympiques, un réputé dirigeant disait «fournissez-moi l’âge de vos champions et je vous donnerai l’état de santé de votre sport».
Mettons que le golf se porte plutôt bien!
Entre Spieth qui a connu un départ canon en devenant seulement le quatrième de l’histoire à ravir les deux premiers tournoi grand chelem à Augusta et à l’Omnium des États-Unis, nos Québécoises Maude-Aimée LeBlanc et Anne-Catherine Tanguay, promues à la LPGA, ainsi que Tiger qui a encore passé plus de temps «sur le carreau», il est survenu plein de choses sur les parcours et à l’extérieur en 2015.
Entre deux célébrations et deux cadeaux des Fêtes, voici un quiz de 15 questions pour évaluer si vous avez bien suivi 2015.
- COMBIEN DE COUPS À LA NORMALE JORDAN SPIETH A-T-IL RETRANCHÉ LORS DES RENDEZ-VOUS DU GRAND CHELEM?
- 54
- 35
- 21
- JASON DAY EST DEVEVU LE PREMIER VAINQUEUR D’UN TOURNOI MAJEUR À GAGNER AUSSI L’OMNIUM CANADIEN RBC DEPUIS QUI EN 2007?
- Tim Clark
- Brandt Snedeker
- Jim Furyk
- QUI AVAIT ÉTÉ LA PRÉCÉDENTE CANADIENNE À L’EMPORTER À LA LPGA AVANT QUE BROOKE HENDERSON BRISE LA DISETTE AVEC UNE FICHE DE -21 ET HUIT COUPS D’AVANCE À PORTLAND?
- Dawn Coe-Jones
- Lorie Kane
- Lisa Walters
- LEQUEL DE CES ÉNONCÉS EST LE VRAI À PROPOS DE BROOKE HENDERSON?
- Elle a été membre de l’équipe de ski de l’Ontario.
- Elle a été gardienne de buts dans une ligue de garçons.
- Elle a été championne de natation.
- D’OÙ EST NATIF LE CONCEPTEUR TED VOKEY, DONT LES COCHEURS TITLEIST ONT ÉTÉ ET SONT TOUJOURS JOUÉS PAR LES ÉTOILES?
- Oakville
- Winnipeg
- Lachine (Montréal)
- DANS LA CATÉGORIE QUI SUIS-JE, J’AI LAISSÉ FILER UNE AVANCE DE DIX COUPS EN DERNIÈRE JOURNÉE À ABU DABI POUR DONNER LA VICTOIRE AU FRANÇAIS ALEXANDRE LEVY?
- Martin Kaymer
- Ian Poulter
- Lee Westwood
- À L’AGE DE 18 ANS SEULEMENT, LYDIA KO A ÉTABLI LEQUEL DE CES RECORDS AU CIRCUIT DE LA LPGA?
- La plus jeune gagnante au grand chelem à 18 ans, 4 mois et 20 jours.
- La plus jeune à enlever le titre de joueuse par excellence en fin d’année.
- La plus jeune avec cinq victoires à son palmarès.
- LES ADIEUX DE TOM WATSON À L’OMNIUM BRITANNIQUE ONT ÉTÉ UN MOMENT FORT. IL Y A ENREGISTRÉ COMBIEN DE VICTOIRES?
- 3
- 4
- 5
- QUEL QUÉBÉCOIS A MYSTIFIÉ LE PARCOURS DE JUPITER, EN FLORIDE, AVEC DES CARTES DE 61 ET 63 POUR REMPORTER UN TOURNOI PRO?
- Dave Lévesque
- Hugo Bernard
- Marc-Étienne Bussières
- RETOUR SUR JORDAN SPIETH : SON BRIO LUI A PERMIS D’ÉTABLIR QUELLE MARQUE?
- Celle des gains en amassant douze millions de dollars.
- Le plus jeune à vêtir le veston vert.
- Le premier à enlever le Tournoi des maîtres et l’Omnium des USA la même année.
- DOUBLE VAINQUEUR À LA PGA ET GAGNANT DU PRIX PIERRE-NADON EN 2015 POUR SON IMPLICATION À L’OMNIUM DU QUÉBEC, DAN HALLDORSON, DÉCÉDÉ RÉCEMMENT, COMPTE QUEL AUTRE DOUBLÉ?
- Avant d’être champion de la PGA canadienne, il a était titulaire national chez les juniors.
- Il a été le seul à évoluer au sein de deux équipes canadiennes victorieuses à la Coupe du Monde.
- Il a longtemps été membre des circuits américain et européen.
- BRAVO À MAUDE-AIMÉE LEBLANC, 4e À LA QUALIFICATION POUR DEVENIR MEMBRE À PART ENTIÈRE DE LA LPGA, MAIS QUI CI-DESSOUS A DÉJA COIFFÉ LE CLASSEMENT FINAL DE CES SÉLECTIONS?
- Marie-Josée Rouleau
- Nadia Sainte-Marie
- Isabelle Beisiegel
- IDENTIFIEZ QUI CONNAÎT UNE SÉQUENCE DE 542 TROUS À LA PGA SANS COMMETTRE UN TRIPLE ROULÉ, SOIT 200 AU-DELA DU PLUS PROCHE POURSUIVANT?
- Zach Johnson
- Freddie Jacobson
- Henrik Stenson
- COMBIEN D’OPÉRATIONS AU DOS CES DERNIERS MOIS POUR TIGER WOOS QUI AURA 40 ANS AUX FÊTES?
- 1
- 2
- 3
- QUI A DIT EN FIN D’ANNÉE «JE PRENDRAI MA RETRAITE LORSQUE JE DEVIENDRAI NUMÉRO UN AU MONDE»?
- Bubba Watson
- Rickie Fowler
- Patrick Reed
LES BONNES RÉPONSES SONT : (Surlignez pour voir vos réponses)
- a
- c
- b
- b
- c
- a
- a, b et c
- c
- b
- a
- b
- c
- b
- c
- a
Le golf est aussi en deuil suite au décès de Dickie Moore
En plus de la grande famille du Canadien en deuil suite au décès de Dickie Moore, il faut ajouter les habitués du club de golf Arundel.
Avec raison, les six Coupes Stanley en 1953 ainsi que de 1956 à 1960 inclusivement et ses deux championnats des compteurs avec le record de 96 points en 1957-58, ont beaucoup retenu l’attention dans les hommages.
On sait que l’ancien numéro douze ayant évolué au sein du même trio que les frères Maurice et Henri Richard a également eu beaucoup de succès avec sa compagnie de location d’outils et d’équipements portant son nom.
Parmi ses autres intérêts financiers, il faut ajouter le club Arundel, dans la région St-Jovite/Tremblant, dont il était propriétaire.
Le parcours de 6605 verges à normale 72 inauguré en 1929 en est un populaire pour ses prix entre autres.
Arundel a plusieurs fois été le théâtre de nombreux tournois des Anciens Canadiens, dont celui de cette année.
Dickie Moore, qui est sorti deux fois de la retraite pour porter les couleurs de Toronto et St. Louis est décédé à l’âge de 84 ans (il aurait eu 85 le 6 janvier) des suites du cancer de la prostate.
Le golf offre donc ses condoléances à son épouse Joan et ses enfants Lianne et John. Un autre fils, Dickie junior, avait perdu la vie sur les routes d’Arundel alors qu’il n’avait que 16 ans.
ST-POLYCARPE RELANCE SES ACTIVITÉS
L’été indien qui se poursuit même en hiver a donné l’idée au club St-Polycarpe de repartir les opérations les 24 et le jour de Noël.
À Noël, il ne fera aussi chaud que les 14 degrés prévus la veille par Météomédia avec un peu de pluie, mais on annonce quand même un mélange soleil-nuages avec le thermomètre se situant à sept degrés.
Le prix sera de 25 $ et le propriétaire Daniel Pilon remettra un truc spécial aux 150 premiers mordus de golf pour commémorer leur partie aux Fêtes.
L’International 2000 reste aussi en opération. Un rappel: en 2006, on y avait joué au golf jusqu’au 6 janvier!
SUR LES VERTS…
Un projet vraiment intéressant pourrait se greffer en 2016 à la biographie de Jules Huot publiée cette année par André Maltais chez Québec Amérique.
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Serge Thivierge déborde de travail dans le rôle d’arbitre dans «les ligues de garages» au hockey pour la forme et le plaisir. Il lui arrive de chausser les patins pendant quatre matchs de suite.
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Le club Belvédère, à Val-d’Or, est à la recherche d’une personne afin d’assumer la direction des sports (golf et curling). Le travail est à temps plein bien sûr.
Le Prix Pierre-Nadon remis au regretté Dan Halldorson, un grand ami du golf au Québec
Les nombreux hommages tous justifiés à l’égard Dan Halldorson, membre du Panthéon du golf canadien, suite à son décès à 63 ans d’un accident vasculaire cérébral le 18 novembre se poursuivent chez-nous.
Un véritable ami du golf dans la province, le double vainqueur à la PGA américaine et de la Coupe du Monde, est nommé gagnant à titre posthume du Prix Pierre-Nadon, lequel est attribué annuellement pour souligner une implication particulière durant sa carrière qui sert ou a servi à élever de façon particulière le golf dans la province, selon un vote des chroniqueurs spécialisés.
«Un excellent choix», de commenter Marcel-Paul Raymond, président de Golf Québec.
L’ex-président Roger H. Legault en rajoute sans la moindre hésitation.
«J’ai été associé 17 ans à l’Omnium du Québec à titre de compétiteur avant de me retrouver aux règles et à l’organisation et Dan a toujours été absolument exceptionnel de la manière qu’il nous a supportés pendant toutes les années», déclare Legault.
Pour donner une idée de l’impact Halldorson, il a gagné la même année en 1980 le tournoi de Pensacola au grand circuit pour finir 36e boursier au classement final, la Coupe du monde avec Jim Nelford en Colombie, sur la scène internationale, après avoir enlevé la palme de l’Omnium du Québec à Victoriaville.
«Avec les bourses d’un million de dollars et plus pour les gagnants à la PGA maintenant, il faut se demander combien cela coûterait en amener un au Québec», demande Gilles Terroux, longtemps directeur des sports du Journal de Montréal et maintenant rédacteur à la PGA du Québec, pour montrer les liens tricotés serrés avec le Québec.
Une année, Halldorson, qui compte 34 top dix à la PGA, et Rick Janes, devenu plus tard commissaire du tour canadien avaient aidé à amener Dave Barr, qui s’est vite transformé en un visiteur assidu, Jim Nelford, Rick Zokol et Ray Stewart dans les Bois-Francs au grand bonheur de Jean-Marc Fréchette, vice-président chez le commanditaire Lactancia.
Il a de plus reçu maintes fois les organisateurs de Victo aux tournois de la PGA pendant les vacances de ceux-ci en Floride ou à l’Omnium canadien à Glen Abbey.
Ce Manitobain a aussi joué au Royal Québec, Whitlock et aux Dunes ailleurs au Québec et bien sûr à l’Omnium canadien à Royal Montréal.
BEAUCOUP PLUS QUE LES TROPHÉES
Toujours afin d’aider, son rôle de commissaire adjoint dans les années 2000 a contribué à faire revivre l’Omnium de Montréal 60 ans plus tard.
«On ne mesure pas seulement les champions dans le sport selon le nombre de trophées alignés sur la tablette au haut de leur foyer, mais selon leur implication. À cet égard, Dan a été un grand champion avec tout ce qu’il a fait pour aider son sport», affirme Bill Paul, longtemps directeur de l’Omnium canadien.
«Cela correspond parfaitement à la personnalité et aux valeurs de Pierre Nadon, ex-journaliste à La Presse, rédacteur en chef du magazine Golf Canada et surtout grand apôtre du golf», s’entendent d’ailleurs pour dire Randy Phillips, un ancien à The Gazette et André Rousseau, blogueur sur son site internet Les coulisses du sport.
Bilan de 2015 – 3e partie : Une vision ciblée
Golf Canada se réjouit sans doute des nombreux exploits des golfeurs canadiens en 2015.
Cela dit, le chef de la direction de Golf Canada a résumé en une phrase le mandat prioritaire de l’association dans son message de fin d’année aux membres : « Golf Canada s’est engagé à investir dans la croissance et la santé du golf. »
En 2015, davantage peut-être que lors des années précédentes, Golf Canada a démontré le sérieux de cet engagement à long terme par le truchement d’une initiative stratégique baptisée « Une vision ».
Comme l’a noté Golf Canada lors de son Assemblée générale annuelle en février dernier, Une vision (cliquez ici pour en connaître les détails) veut « faire en sorte que le golf conserve son statut de sport le plus populaire au Canada ».
« Une vision est plus facile à dire qu’à faire, d’affirmer Simmons, mais il n’est pas question de laisser un organisme faire tout le travail. Nous devons tous collaborer pour protéger ce sport qui nous tient à cœur. Il y a plusieurs années déjà que Golf Canada prône la nécessité d’un plan stratégique à la grandeur de l’industrie. Cela est essentiel en vertu non seulement de notre mandat comme Fédération nationale de sport, mais aussi de notre rôle en évolution constante comme gardien et défenseur du golf. »
Une vision comprend quatre valeurs fondamentales :
- Participation accrue : accroître la participation des jeunes; promouvoir les avantages sociaux; développer des liens avec un plus grand nombre de golfeurs; faciliter l’accès aux groupes sous-représentés.
- Excellence accrue : implanter des programmes pour les juniors d’élite, Équipe Canada et les néoprofessionnels; former des entraîneurs et des officiels certifiés; présenter des championnats nationaux et internationaux premiers de classe.
- Ressources accrues : assurer la viabilité financière et la responsabilité fiscale; préserver l’intégrité des règles, du handicap, de l’évaluation de parcours, du statut d’amateur et de l’histoire du golf; fournir aux bénévoles et au personnel des débouchés et des occasions de parfaire leur formation.
- Interaction accrue : collaborer avec les associations provinciales de golf, les établissements de golf, l’Alliance nationale des associations de golf (NAGA), les gouvernements et les partenaires internationaux; augmenter les ressources de la technologie numérique et interactive; renforcer la communication et la notoriété de la marque.
Le président de Golf Canada, Paul McLean, ajoute :
« Nous collaborons avec nos partenaires des associations provinciales de golf, les professionnels de la PGA du Canada, les directeurs de club, les surintendants, les manufacturiers et les propriétaires de parcours pour assurer la santé et la viabilité de notre sport. Il importe que tous les golfeurs, fervents adeptes et novices, prennent conscience des immenses avantages inhérents au golf sur les plans de la santé, de l’économie, des dons aux œuvres caritatives, de la compétition et de la société. Accueillir de nouveaux golfeurs, augmenter le nombre de parties jouées et procurer des expériences golfiques de qualité sont des objectifs communs à l’ensemble de la communauté golfique. »
« Nous sommes tous unis dans le golf, de dire Simmons. Pour faire évoluer notre sport, nous devons nous concerter et aligner nos objectifs sur une vision commune. La synergie nous permettra d’accomplir de grandes choses et de réaliser pleinement notre potentiel. »
Cette synergie s’est manifestée de diverses façons en 2015, notamment par le lancement de la deuxième mouture du Développement à long terme du joueur (DLTJ) lors de l’Assemblée générale de février. Cette nouvelle version du DLTJ – la version originale date de 2006 –, conçue en partenariat avec la PGA du Canada, est mondialement reconnue pour son contenu novateur.
En plus de fournir un cadre solide de développement du golf, le DLTJ définit clairement les rôles et responsabilités de tous les intervenants : entraîneurs, instructeurs, golfeurs, parents, propriétaires d’établissements et administrateurs. L’objectif est de créer un modèle de développement du joueur qui servira le golf canadien pendant de nombreuses années.
Dans son message de fin d’année, Simmons a aussi annoncé des nouvelles encourageantes aux membres de Golf Canada dont les cotisations soutiennent la vitalité du golf :
- Golf en milieu scolaire ─ 2 795 écoles du Canada (programme élémentaire : 2 501 écoles; programme intermédiaire : 12 écoles; programme secondaire : 282 écoles)
- Premiers élans CN ─ le programme national de golf junior : 518 clubs participants au Canada. La programmation de Premiers élans CN comprend Apprendre à jouer, les cours mobiles, les championnats Premiers élans CN, le Défi junior d’habiletés, le Club des filles, le programme d’adoption d’écoles Premiers élans CN, le programme Excursion scolaire Premiers élans CN, la Ligue junior de la PGA et le programme Entraîneurs de golf communautaire.
- Vert la guérison ─ 145 sites participants au Canada
- Compétitions de golf internationales, nationales, provinciales et régionales
- Évaluation de parcours et indice Slope; séminaires sur les règles et le handicap; formation et certification des entraîneurs.
- ca, le site Web no 1 du golf au Canada, a eu plus de 6,7 millions de visites cette année;
- Plus de 7 millions de scores ont été inscrits au Centre de scores Golf Canada par les membres de Golf Canada.
Toujours en 2015, Golf Canada, confronté au paysage changeant de l’adhésion à des clubs de golf, a fondamentalement modifié son modèle d’adhésion.
À la lumière de sondages approfondis et de réunions de groupes de travail d’un bout à l’autre du Canada, une nouvelle structure est actuellement mise en place. Ce programme en trois étapes est si novateur que d’autres associations nationales de golf s’y intéressent vivement, désireuses qu’elles sont de refondre et corriger leur propre modèle d’adhésion.
« Il y a 70 ou 80 ans, environ 90% des golfeurs canadiens étaient affiliés à un club », constate Karen Hewson, directrice générale des services aux membres et du patrimoine de Golf Canada. « La tendance s’est inversée au cours des dernières années puisque maintenant moins de 10% des golfeurs sont membres d’un club. »
Résultat inévitable de cette nouvelle tendance : un pourcentage restreint de golfeurs se sent impliqué dans le golf dans un sens large. Le lien traditionnel avec le club a été rompu, situation à laquelle Golf Canada a positivement réagi.
« Toute personne qui aime le golf devrait avoir le sentiment qu’elle joue un rôle important dans ses traditions et dans son avenir, affirme Hewson. Des éléments comme le facteur de handicap, l’évaluation des parcours et les règles sont et resteront une partie intégrante du golf, et Golf Canada continuera de jouer un rôle à cet égard. Cela dit, nous sommes tout à fait conscients qu’il est absolument prioritaire d’établir des relations avec les adeptes du golf, de communiquer avec eux et de les former, peu importe où ils choisissent de jouer. »
C’est ainsi qu’a été lancée, en collaboration avec les associations provinciales et nationales de golf, une campagne interactive novatrice, Golf Canada Golf, qui invitait les golfeurs à partager leurs histoires.
« Chaque golfeur a une histoire à raconter, qu’il s’agisse d’un coup mémorable, d’une ronde en famille, de son parcours préféré, d’un voyage de golf avec des amis, d’un coup exceptionnel réussi par un membre du PGA TOUR ou de la LPGA, ou de l’expérience d’une personne qui a surmonté l’adversité grâce au golf », de dire Gavin Roth, directeur commercial en chef de Golf Canada. « Le site Web de la campagne Golf Canada Golf invite les Canadiens à raconter leurs propres expériences ou à lire des histoires fascinantes qui évoquent la grandeur de ce sport pour, en fin de compte, augmenter la participation au golf. »
Innovation. Inclusion. Accueil.
De toute évidence, Golf Canada entend, non seulement en paroles mais avec des gestes concrets, convaincre les golfeurs canadiens que nous sommes tous membres d’une même communauté, aujourd’hui et demain.
« Le golf a des assises solides alors que près de 5,7 millions de Canadiens jouent chaque année quelque 60 millions de parties dans 2 346 établissements d’un océan à l’autre, indique Simmons. Les responsables de l’adhésion, de concert avec les associations provinciales, ont noué des liens avec près de 310 000 golfeurs dans 1 400 clubs membres, ce qui fournit une occasion rêvée d’interagir avec un grand nombre de golfeurs.
« Pour maintenir le golf en santé, il faut développer une approche centrée sur la clientèle et chercher des façons novatrices d’établir le contact avec les golfeurs. Pour réaliser cet engagement, il faut au départ initier les enfants au golf par le truchement de programmes destinés à la base comme Golf en milieu scolaire et Premiers élans CN. Il faut ensuite, au niveau des clubs, proposer des plans d’adhésion pour les mordus du golf et ceux qui le deviendront.
« Nous voulons aussi que les golfeurs soient inspirés par les performances remarquables des Canadiens sur la scène internationale. En 2016, le golf reviendra dans le giron olympique pour la première fois depuis 1904, année où le Canada avait gagné la médaille d’or, ce qui fournira aux Canadiens une autre excellente raison de célébrer le golf. »
Bilan de 2015 ─ 1re partie : Les succès du golf canadien
Bilan de 2015 ─ 2e partie : L’état du golf
Bilan de 2015 ─ 3e partie : Une vision ciblée
Bilan de 2015 ─ 2e partie : L’état du golf
Certes, il est indéniable que le golf canadien, comme toute autre industrie en cette période imprévisible sur le plan économique, continue d’affronter des défis, mais des indicateurs encourageants incitent à un optimisme prudent.
En juillet, Golf Canada et la PGA du Canada publiaient le rapport Établissements de golf au Canada, en collaboration avec la National Golf Foundation des États-Unis. Le document concluait que le golf reste un sport populaire et accessible. En effet, près de 6 millions de Canadiens jouent au moins une partie chaque année pour un total de parties avoisinant les 60 millions.
Selon le rapport, plus de 90% des 2 346 établissements de golf du Canada sont ouverts au public, ce qui met à mal le cliché voulant que le golf soit un sport élitiste et sectaire. Quant à ceux qui déplorent la longueur des parties, ils seront heureux d’apprendre que les neuf trous comptent pour près de 40% des parcours du pays.
Comme toute autre activité commerciale et récréative, le golf est lié à des facteurs économiques et aux comportements changeants des consommateurs, ce qui résulte en des cycles périodiques et imprévisibles. Au cours des 10 dernières années, 158 établissements ont pour diverses raisons fermé leur porte au Canada. Depuis 2010, 29 parcours ont été inaugurés dans six provinces et 31 établissements (équivalents de 18 trous) sont à divers stades de développement.
Lors du lancement du rapport, le rôle capital du golf au Canada a été mis en valeur.
« L’industrie du golf a une valeur de plus de 14,3 milliards$ au sein de l’économie canadienne, ce qui représente plus de 1 % du produit intérieur brut du pays. Les 5 milliards$ en reve¬nus directs générés par les 2 346 terrains de golf au Canada de même que les terrains d’exercice indépendants représentent des revenus supérieurs à ceux générés par tous les autres sports de participation et par les établissements récréatifs ensemble (4,8 milliards$). Ces chiffres renforcent l’impact massif sur les plans financier, de bienfaisance, du tourisme et environnemental qu’exerce notre sport dans les communautés partout au Canada. Notre industrie génère des centaines de milliers d’emplois, des milliards de dollars en taxes et elle est un grand moteur du tourisme intérieur et international. Les établissements de golf au Canada servent aussi de canal pour de grandes initiatives de bienfaisance grâce aux dons recueillis lors de près de 37 000 événements sur les terrains au pays, dons qui dépas¬sent les 533 millions par année et qui vont à de très bonnes causes. »
Si les médias s’interrogent à qui mieux mieux sur le bilan de santé du golf, les intervenants de l’industrie favorisent une approche plus globale, basée sur le long terme.
« La popularité du golf au Canada n’est pas surprenante pour les personnes au courant de l’impact économique de ce sport, et ce n’est que le début d’une belle histoire », affirme Elizabeth Di Chiara, directrice générale de la Société canadienne des directeurs de club et présidente de l’Alliance nationale des associations de golf. « Des avantages environnementaux aux recettes touristiques en passant par les dons aux œuvres caritatives, l’industrie canadienne du golf ne manque pas de raisons d’être optimiste. »
En novembre, l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf (ANPTG) du Canada a pour la première fois rendu publiques les données sur les parties jouées et le suivi météo. Il en ressort qu’en 2015, le nombre de parties jouées a augmenté de 9,79% par rapport à 2014 dans 25 1999 établissements (équivalents de 18 trous).
En Alberta, le nombre de parties jouées a augmenté de 13,28%, comparativement à 8,36% en Saskatchewan/au Manitoba, à 6,45% en Colombie-Britannique, à 5,95% en Ontario et à 5,02% au Québec. La seule baisse est apparue dans le Canada atlantique où le nombre de parties jouées a diminué de 11,62%.
« Cette année, nous avons commencé à faire un suivi systématique de la météo plutôt que de nous fier à des informations anecdotiques », de dire Nathalie Lavallée, directrice de l’exploitation de l’ANPTG. « Chaque mois, nos membres enregistraient non seulement leurs parties jouées mais aussi leur ”score météo“ saur une échelle de 1 à 10. Il y a eu beaucoup de 6 et de 7, à l’exception du Canada atlantique qui a eu du mal à se remettre d’un hiver et d’un printemps difficiles.
« Compte tenu de l’amélioration générale de la météo à travers le pays et de la reprise économique, notre industrie peut envisager 2016 avec optimisme. »
Bilan de 2015 ─ 1re partie : Les succès du golf canadien
Bilan de 2015 ─ 2e partie : L’état du golf