Semaine québécoise très occupée aux USA
Dès lundi, ils seront onze du Québec à disputer à Verrado, en Arizona, le championnat Titleist/Footjoy des professionnels de club du Canada.
Il faut rappeler que cette bonne idée d’aller aux USA est celle de Max Oxford afin que les pros puissent rester proches de leurs membres l’été.
Une bourse de 85 000$ sera mise à l’enjeu sur le parcours de 7 200 verges co-signé Tom Lehman et John Fought.
Installé troisième au classement canadien, Dave Lévesque, de la Vallée du Richelieu, s’avère l’inscrit détenant la position la plus reluisante, un rang devant le redoutable Ontarien Danny King.
Ex-titulaire, Ben Boudreau, du Parcours du Cerf, est sur les rangs, de même Jean Laforce (Le Champêtre), Billy Houle (Le Portage) et Éric Laporte (Montcalm).
Il faut ajouter Luc Boisvert, homme-orchestre au Ki-8-Eb, deuxième en compagnie de Louis-Pierre Godin, au Championnat en équipe Nike aux Bermudes il y a deux semaines, et Jean-Sébastien Légaré, pro à l’Atlantide de même qu’expert de l’enseignent au jeu à Golf International et au 19e dans les médias.
TRIO CHEZ LES CHAMPIONS
À compter de mardi, Rémi Bouchard, du Mirage, Michel Dagenais, de Gatineau, et Marc Hurtubise, de Chambly, entreprennent la première des deux étapes de qualification du circuit des Champions d’une durée de 72 trous.
La PGA a déterminé Soboba Springs (Californie), Reunion, (Floride) et Montgomery (Texas) comme sites du test initial.
AU TOUR DE GILBERT
Toujours mardi, Max Gilbert, du club Saint-Georges en Beauce, s’attaquera à la deuxième des trois phases de la série Web.com à Beaumont, en Californie.
ÇA CONTINUE…
Au Québec, des parcours reportent une fois de plus leur fermeture avec raison.
Le temps frisquet n’est que de passage. La météo estime que le thermomètre pourrait remonter à 14 ou 15 Celsius au milieu de la semaine prochaine.
Bon golf donc en conseillant très fortement de téléphoner avant de quitter à savoir qui est ouvert ou fermé, plusieurs clubs fonctionnant au jour le jour.
Jocelyne Bourassa : intronisation doublement mérité au Panthéon des sports canadiens
« Cela me rappelle plein de souvenirs », déclare Jocelyne Bourassa au sujet de son intronisation au Panthéon des sports canadiens, tenue à Toronto le 21 octobre avant sa télédiffusion sur Sportsnet 1 le 2 novembre à 19h.
Dans le cas de la grande dame du golf de Shawinigan, ils sont d’autant plus nombreux les grands moments que, fait rare quand même, elle a mené deux carrières distinctes et autant remplies de succès d’abord comme compétitrice, où elle possède des marques inégalées encore à ce jour, avant que les événements ne l’amènent à devenir directrice-gestionnaire et créatrice ce qui lui vaut en double sa place parmi les légendes.
Sept fois titulaire au Québec et deux autres fois au Canada, Jocelyne a également été couronnée championne d’Écosse et de la Nouvelle-Zélande à l’international à ses années dans les rangs juniors et amateurs.
Elle prendra une considérable décision en 1972. Éducatrice physique de formation, elle renonce à un emploi et à la sécurité pour tenter la grande aventure de la LPGA avec le soutien du mécène Jean-Louis Lévesque.
Il y a d’abord eu le trophée de recrue par excellence au circuit américain suivi de sa spectaculaire victoire devant son monde au club Municipal de Montréal en 1973 à La Canadienne. Aucune autre Canadienne n’a égalé la réalisation depuis voilà 42 ans.
INITIATION MODESTE, MAIS RÉUSSITE GIGANTESQUE
Les temps ont tellement changé. Jocelyne Bourassa n’est certainement pas issue des huppées clubs privés et encore moins des décocheurs à 550$.
« J’ai été initiée dans la cour du chalet familial aux Vieilles-Forges, où mon père Léger m’avait aménagé un mini-golf en enfouissant des boites vides de tomates pour servir de coupes et en accompagnant mon frère Gilles pour lui servir de cadet », dit-elle.
Pour revenir à la carrière comme joueuse, la santé n’a pas aidé.
Une vieille blessure à un genou subie en ski à ses années avec l’équipe de l’université de Montréal n’a jamais guérie, une grande décision s’est imposée.
« Comme je ne voulais pas d’une autre opération au genou, déjà que j’en avais subies trois, j’ai décidé de changer mon élan pour éviter le bistouri », explique-t-elle.
TRANSITION VITE RÉUSSIE
Le plan B n’a pas fonctionné ce qui n’allait surtout pas arrêter Jocelyne ni même la ralentir.
« Jocelyne a été joueuse, entraîneure (à l’université de l’Arizona) et responsable de tournois en même temps », révèle Marlene Stewart Streit pour imager le dynamisme de son ex-rivale.
Directeur-fondateur de La Canadienne, Luc Brien possède un excellent flair. Il recommande en 1979 Jocelyne Bourassa à Imperial pour lui succéder.
Jocelyne se distinguera à la barre pendant plus de vingt ans. En plus de présenter les Nancy Lopez, Annika Sorenstam, Lorena Ochoa et autres étoiles partout au pays, elle va créer une série destinée aux golfeuses canadiennes qui continue toujours de servir de tremplin.
Lorie Kane, Dawn Coe-Jones, Gail Graham et Lisa Walters jusqu’à Brooke Henderson plus récemment sont toutes des graduées de cette formation. Il en va de même avec Debbie Savoy-Morel, première et seule femme au pays professionnelle en titre d’un 36 trous au Mirage.
UNE RÉUSSITE QUI DÉPASSE SON SPORT
L’impact de Jocelyne Bourassa excède largement son sport.
Première francophone à réussir dans le sport, elle a ouvert la voie aux Jacqueline Gareau, nos trois Sylvie (Bernier, Daigle et Fréchette) Nathalie Lambert, Myriam Bédard, Mélanie Turgeon et toutes les autres qui continuent de nous faire honneur aux Olympiques ou aux Championnats du monde.
Toujours impliquée malgré la retraite au pays de Fred Pellerin à Saint-Élie de Caxton où elle est dorénavant installée, Jocelyne Bourassa aurait pu tout aussi bien être intronisée dans la catégorie athlètes.
Le comité du Temple peut se rassurer. Le choix dans le groupe des « bâtisseurs » est tout aussi juste.
« J’ai beaucoup apprécié la compétition, mais je considère que mes années à tenter d’aider (les autres joueuses) demeurent immensément satisfaisantes, cela m’ayant permis de remettre ce que j’ai reçu », conclut-elle.
Merci Madame Bourassa pour vos actions dans le sport et la place faite aux femmes.
La pertinence retrouvée
Vous voulez qu’on parle des trophées célèbres de l’histoire du golf? Ça tombe bien, c’est une de mes spécialités. Vous êtes au bon endroit.
Le Claret Jug? C’est notre aîné à tous. Le R&A le décerne au vainqueur de l’Omnium britannique depuis 1873. Toute une longévité pour un pichet de claret! C’est pourquoi il a tout notre respect.
Tout golfeur d’élite qui se respecte veut son veston vert et le trophée du Tournoi des Maîtres qui l’accompagne. Il est majestueux. On m’a dit qu’il avait fallu 900 pièces d’argent sterling pour fabriquer ce modèle réduit du pavillon de l’Augusta National. Le plus beau trophée de golf, à mon avis.
Le feu s’est vraiment acharné sur mes collègues de Far Hills, au New Jersey. Le premier trophée de l’Omnium des États-Unis et le Havemeyer, décerné au champion amateur des États-Unis, ont tous deux péri dans des incendies, il y a des années de cela. Une tragédie, mais ceux avec lesquels l’USGA les a remplacés ont fière allure.
Ça me fait penser à une anecdote survenue en 1963. Il n’y a pas eu de feu, mais le trophée Wannamaker était devenu si chaud, à rester au soleil sur le terrain du Dallas Athletic Club, que Jack Nicklaus, champion de la PGA cette année-là, avait dû l’envelopper d’une serviette pour le tenir.
Et moi? Eh, bien! Je trône ici, au Musée et Temple de la renommée du golf canadien, depuis très longtemps. Je ne suis pas aussi célèbre que ces autres trophées dont je viens de parler, et bien des gens ne savent même pas que j’existe. La dernière fois qu’on a golfé aux Jeux olympiques, c’était en 1904. Difficile de garder sa pertinence quand on est absent depuis plus d’un siècle.
Mais voilà, avec le retour du golf aux Jeux de Rio l’été prochain, je vis un regain de popularité. Le monde s’intéresse de plus en plus à moi. Idem pour le type qui m’a gagné, George S. Lyon. Golfeur de talent, il a coiffé Chandler Egan pour me remporter ainsi que la médaille d’or sous une pluie battante au Glen Echo Country Club de Saint-Louis, cette année-là. George nous a quittés en 1938, mais depuis que le Comité international olympique a décidé de ramener le golf aux Jeux, son étoile brille à nouveau. Les gens veulent le connaître, savoir qui il était et ce qu’il a fait.
Par exemple, Golf Channel a délégué une équipe de tournage ici, à Oakville, il y a quelques semaines. Ils ont filmé plein de trucs et interviewé la curatrice du Musée, Meggan Gardner, à propos de George et de moi. Une journée épuisante…
Depuis, je suis en tournée. Golf Canada m’a exposé à Glen Abbey durant l’Omnium canadien RBC cet été. Je me suis bien amusé! On m’a même photographié en compagnie de Graeme McDowell et Nick Taylor.
La semaine suivante, l’adjointe au musée Alyssa Reynolds m’a conduit à Akron, en Ohio, pour le WGC Bridgestone Invitational. Ils sont gentils, chez Bridgestone, ils ont payé toutes nos dépenses pendant cinq jours. En échange, j’ai fait plusieurs apparitions publiques. Ils m’ont même fait participer à la conférence de presse « Un an avant le retour du golf aux Olympiques » avec Matt Kuchar, Byeong-Hun An et Henrik Stenson qui ont pris des tas d’égoportraits pour les médias sociaux. Super cool!
Juste après, aux frais de Golf Canada, je me suis envolé vers Vancouver pour l’Omnium féminin Canadien Pacifique. J’ai eu beaucoup de succès auprès de ces dames de la LPGA. Elles voulaient toutes ma photo, mais certaines n’osaient pas me prendre dans leurs bras. Peut-être par superstition, pour ne pas nuire à leurs chances de représenter leur pays aux Jeux de Rio, qui sait?
Et moi, qu’est-ce que l’avenir me réserve? On me dit que je serai très en demande d’ici l’été prochain, alors que le Canada défendra son titre de champion olympique 112 ans après le fait. Une grosse année en perspective, avec de nombreuses apparitions à la télé et des tonnes de questions à propos de George et de sa victoire de 1904.
Suis-je prêt? Absolument. Comme je le disais aux autres trophées ce matin, justement, c’est agréable de retrouver sa pertinence.
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La pertinence retrouvée Cet article a été publié dans l’édition de septembre 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |
Novembre occupé ici et ailleurs… au golf québécois!
Avec les températures douces de 14, 15 et 16 degrés que prévoit la météo cette semaine, bien sûr qu’il sera très tentant de prétexter un rendez-vous chez le… dentiste afin d’aller frapper la petite balle blanche.
Bien que certains administrations de parcours aient décidé de prolonger les opérations de quelques jours ou jusqu’à ce que la neige arrive pour y rester, vaut mieux téléphoner à l’avance, d’autres ayant maintenu le 1er novembre comme date de fermeture surtout si les travaux préparatoires pour l’hiver n’avaient pas été entrepris.
Voilà!
En souhaitant que Dame Nature garde sa bonne humeur longtemps, l’ensemble de novembre sera occupé ici ou ailleurs au golf québécois côté compétition.
DIRECTION USA
Les jeux sont faits à la PGA américaine, laquelle a déterminé qui jouera où et quand chez les Québécois lors de la deuxième des trois phases de qualifications de sa série Web.com.
La semaine prochaine (10 au 13 novembre), Marc-Étienne Bussières, Beon Yeong Lee et Sonny Michaud seront au Texas à deux endroits différents.
Ce sera Kingwood pour Bussières (club LongChamp) et Lee (St-Raphaël) alors que Michaud (Dallaire) prendra la direction de Brookville.
Quatrième et seul autre survivant de la province, Max Gilbert (St-Georges de Beauce) aura une semaine de plus afin de se préparer.
Il a été assigné à la sélection de Beaumont, en Californie, où le test aura lieu du 17 au 20 novembre.
Toujours en Californie, Rémi Bouchard est engagé aux qualifications au circuit des Champions de la PGA du 18 au 21 novembre dans la région de Palm Springs.
Après le Championnat Nike en équipe aux Bermudes la semaine dernière où Luc Boisvert et Louis-Pierre Godin ont terminé au 2e rang, le championnat Titleist/FootJoy des pros de club de la PGA du Canada se rendra en Arizona au club Verrado, du 16 au 18 novembre avec 85 000$ à l’enjeu.
Yvan Beauchemin (4 fois) de même que Éric Landreville et Ben Boudreau plus récemment y ont été des vainqueurs.
GOLF… EN DÉCEMBRE ASSURÉ
Maude-Aimée LeBlanc, Sara-Maude Juneau et la recrue Anne-Catherine Tanguay ont déjà leur place garantie à sa sélection finale de la LPGA.
Les dates de cette phase ultime sont celles du 30 novembre au 6 décembre à Daytona Beach.
Le Web.com et les Champions tiendront leur décisive qualification la même semaine à West Palm Beach, en Floride et Scottsdale, en Arizona.
Quant au golf au Québec, l’International 2000 a déjà reçu des golfeurs sur son parcours jusqu’aux Fêtes avec l’absence de neige même aussi tardivement. Tourtière et dinde étaient au menu du 19e trou!
BON 80e, MONSIEUR PLAYER
Même à 80 ans qu’il a célébrés dimanche, Gary Player ne change pas ou si peu.
«J’ai joué au golf tous les jours cette année et pas une fois au-delà de 80», de déclarer le premier véritable champion international avec 167 victoires sur la planète, dont neuf au Grand Chelem pour un total qui n’est surpassé que par Jack Nicklaus et Tiger Woods dans l’ère moderne.
L’octogénaire déclare faire quotidiennement 1300 redressements, mais il faut savoir que le taquin n’a jamais eu peur d’exagérer!
La légende était un ami personnel du mécène Jean-Louis Lévesque, les deux partageant la même passion pour les chevaux!
Il est toujours actif. De fait, il a fait le voyage Floride-Asie le jour de sa fête pour honorer un contrat ce qui explique que la fête avec famille et amis dans son Afrique du Sud natale a été décalée d’une semaine.
Gary Player, qui est aussi grand-père à 22 reprises, agira dans le rôle de capitaine de l’équipe sud-africaine aux Olympiques de Rio l’été prochain, refuse de s’arrêter et même ralentir.
«Prendre sa retraite est comme signer mon arrêt de mort!», affirme-t-il au Daily Mail pour montrer qu’il ne cessera jamais de tout grossir.
CLAUDE LANGLOIS RENTRE AU BERÇAIL
Depuis cette semaine, Claude Langlois est le nouveau directif général au club Montmorency.
Il a quitté après plus de quinze ans la barre du club Heriot, où il a été un élément clé dans les améliorations en plus d’y être une figure populaire.
Pourquoi Claude Langlois alors a-t-il fait le choix de déménager alors qu’on insiste qu’il était parfaitement heureux au club drummondvillois?
«Je suis de Québec où j’ai toujours de la famille», est l’explication donnée à Jonathan Habashi, de l’Express.
Claude Langlois avait auparavant vécu l’expérience du golf en France.
OFFRES D’EMPOI
Dévoué homme orchestre de l’Association provinciale, Michel Lafrenière informe que les clubs Alpin, Beloeil et Canton doivent combler le poste de gestionnaire.
ÉCHOS DE LA PGA…
Voilà que Steve Williams lance un livre dans lequel il continue de régler ses comptes avec Tiger Woods. Il faudrait bien que quelqu’un dise au robuste cadet que le golf est depuis longtemps passé à un autre sujet… En passant, qui aurait pensé que le Tiger se retrouverait 362e mondial, ce qui est la réalité cette semaine?… Le Britanno-Colombien Nick Taylor est le champion défendant au tournoi Sanderson Farms à la PGA cette semaine. C’est à Jackson, Mississippi!… Au nombre des inscrits chez les Canadiens, Graham DeLaet a joint le club des futurs papas au circuit.
FRANCIS ARMSTRONG N’EST PLUS
C’est avec consternation que nous apprenons le décès de Francis Armstrong, ex-président du club Pinegrove, après un très long mais digne combat contre le cancer.
Avant de diriger, il avait siégé au conseil pendant les années de transition qui ont assuré la relance de Pinegrove avec le succès que l’on sait.
Nos pensées vont à sa conjointe Hélène qui aura été là au golf comme dans la maladie.
Ancrage interdit
On a beaucoup discuté, ces dernières années, de la règle destinée à interdire l’ancrage du bâton pour effectuer un coup roulé. Adoptée en 2013, cette règle entrera en vigueur prochainement.
Quelles sont la signification et la portée de cette règle?
Devant l’usage de plus en plus répandu d’une méthode d’ancrage pour effectuer un coup roulé, tant chez les amateurs que chez les professionnels, les instances régissant le golf en sont venues à la conclusion qu’il importait de préserver les défis fondamentaux que pose le golf. Les principes mêmes à la base des règles du golf, plus précisément la règle 14, exigent que la balle soit frappée franchement. Le joueur doit effectuer un élan libre avec les mains pour frapper la balle. Par conséquent, toute technique permettant au joueur de lier physiquement le bâton à son corps a pour effet de procurer un avantage indu en matière de support et de stabilité.
La formulation de la règle interdisant l’ancrage du bâton et le calendrier de sa mise en application ont fait l’objet de sérieuses réflexions. Une consultation sans précédent de 90 jours a permis de recueillir les commentaires de toutes les parties intéressées au sujet de la nouvelle règle 14-1b proposée.
C’est ainsi que le 20 mai 2013 était annoncée l’approbation finale de la règle 14-1b. Les parties se sont entendues sur une période de transition suffisamment longue pour permettre à tous les golfeurs et compétiteurs d’adapter leur technique de coup roulé aux exigences de la nouvelle règle.
La règle 14-1b entrera en vigueur le 1er janvier 2016 avec la publication du nouveau code des Règles du golf qui paraît tous les quatre ans.
La règle 14-1 actuelle des Règles du golf sera désormais renumérotée 14-1a pour permettre l’ajout de la nouvelle règle 14-1b, qui se lira comme suit :
14-1b Ancrage du bâton
Dans l’exécution d’un coup, le joueur ne doit pas ancrer le bâton contre son corps, que ce soit « directement » ou en créant « un point d’ancrage ».
Note 1 : Le bâton est considéré comme « ancré directement » lorsque le joueur place intentionnellement une partie du bâton ou la main qui tient la prise en contact avec toute partie du corps, sauf que le joueur peut tenir le bâton ou la prise contre l’autre main ou contre l’avant-bras.
Note 2 : Un « point d’ancrage » existe lorsque le joueur place intentionnellement l’avant-bras en contact avec toute partie du corps pour que la main qui tient la prise agisse comme point d’appui stable autour duquel l’autre main peut effectuer l’élan.
Le point d’ancrage :
L’emploi du terme « point d’ancrage » dans cette règle a pour but d’empêcher le joueur d’utiliser son avant-bras pour produire le même effet que si sa main ou son bâton était appuyé contre son corps. Le fait de tenir l’avant-bras contre le corps stabilise la prise sur le manche (point fixe) et permet aux mains de travailler indépendamment l’une de l’autre.
Note importante :
- La règle 14-1b ne concerne pas l’équipement. Les fers droits allongés ou à long manche sont toujours permis, en autant qu’ils soient conformes aux règles et ne soient pas ancrés pour effectuer le coup.
Pour de plus amples détails concernant la règle 14-1b, voir golfcanada.ca/regles-du-golf
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Ancrage interdit Cet article a été publié dans l’édition de septembre 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |
Déclaration sur le futur usage du Glen Abbey Golf Club par ClubLink
ClubLink a fait part à Golf Canada de son intention d’explorer de nouvelles avenues pour le Glen Abbey Golf Club et nous tiendra au courant de tout nouveau développement. À ce stade, cette décision ne touche pas au fonctionnement de Golf Canada, notamment en ce qui a trait à son siège social et au Temple de la renommée du golf canadien.
Pour l’heure, les affaires continuent et il est prématuré de conjecturer sur l’avenir de Glen Abbey. Golf Canada présentera comme prévu l’Omnium canadien RBC à Glen Abbey en juillet prochain. De plus, le club continuera d’être considéré comme le site de ce championnat au-delà de 2016.
Scott Simmons
Chef de la direction
Golf Canada
Compagnie montréalaise numéro un à la PGA
Deux semaines après la considérable visibilité obtenue partout sur planète-golf lors de la Coupe des Présidents en Corée à titre de fournisseur officiel de l’équipe internationale, voilà que la compagnie montréalaise Sunice termine première pour les vêtements d’extérieur (manteaux et pantalons) les plus portées au circuit PGA TOUR.
Ce résultat est celui de la sérieuse agence d’études Darrell Survey.
À chaque tournoi au calendrier du circuit américain, les gens de chez Darrell demandent qui jouent quoi dans les marques de bâtons allant du décocheur au fer droit, balles, chaussures et accessoires.
Un autre très bon coup de Sunice présidé par Conrad Tappert a été l’embauche de la jeune phénomène Brooke Henderson au sein de son équipe.
Capitaine des Internationaux, Nick Price est un «utilisateur» ce qui explique la présence remarquée de Sunice à la Coupe des Présidents en Corée au début octobre avec la pluie lors de la première journée.
L’entreprise a été fondée à Calgary en 1976 avant de s’installer à Montréal. Elle a fait sa place dans le ski en plus du golf.
ANNIVERSAIRE
Ian Hutchinson, de Golf News Now, nous rappelle que la semaine dernière marquait les 15 ans du lancement de la balle Pro V1 de Titleist.
BOURCHERVILLE INVESTIT
Le club Boucherville a voté un budget spécial de 300 000$ pour des améliorations au parcours, notamment au sixième trou à normale trois qui sera refait.
FÉLICITATIONS
L’ami André Rousseau écrit dans «Les Coulisses du sport» que Michel Beauchemin ne reviendra pas à la présidence du club Oka après rien de moins que 17 ans.
On le félicite pour le dévouement lorsqu’on sait que la situation n’a pas toujours été évidente.
Le facteur X
J’aimerais attirer votre attention aujourd’hui sur un élément fondamental de l’élan : la rotation du tronc, une manœuvre essentielle qui permet de séparer les épaules du bassin durant l’élan. D’aucuns appellent cette disjonction le « facteur X ». Plus les omoplates sont indépendantes du bassin et des hanches, plus la distance sur laquelle le golfeur peut exercer sa force est longue. Exécutée rapidement, cette rotation accroît la puissance du coup.
Pour assurer la constance de l’élan, le golfeur doit maximiser la rotation du tronc tout en maintenant l’axe des omoplates parallèle à celui du bassin. Voici trois exercices destinés à améliorer votre élan en augmentant la capacité de pivoter de votre épine dorsale.
MOBILITÉ

Couchez-vous sur un rouleau de mousse posé au sol, perpendiculairement à votre colonne vertébrale. Commencez par faire deux minutes de va-et-vient sur le rouleau, de haut en bas, pour assouplir vos muscles. Ensuite, sur le rouleau immobile, faites 3 à 5 extensions arquées en soutenant votre cou avec vos mains; déplacez le rouleau de quelques centimètres et répétez l’exercice. Enfin, pivotez dans l’autre sens pour que votre colonne repose entièrement sur le rouleau, de la tête au coccyx. En gardant la pose, étirez lentement vos bras au-dessus de votre tête. Répétez six fois.
SOUPLESSE

Les muscles grands dorsaux trop raides limitent la capacité de pivoter du tronc. Voici un exercice d’étirement pour améliorer leur souplesse en leur donnant le maximum d’extension possible.
Debout bien droit, avec une bande élastique autour des poignets, dressez les bras au-dessus de votre tête, les poignets légèrement écartés pour tendre l’élastique. En gardant le tronc étiré, penchez-vous sur le côté à partir du bassin tout en expirant et en maintenant la tension de l’élastique. Gardez cette pose durant trois grandes respirations avant de revenir à la position initiale. Répétez 2 à 3 fois de chaque côté.
SUR LE PARCOURS
Il importe de conserver sur le parcours toute la mobilité et la souplesse gagnées à la maison, car on a tous tendance à devenir tendus après avoir claqué tant de balles. Voici une manœuvre à exécuter sur le terrain d’exercice ainsi qu’aux 6e et 12e trous.
À l’aide d’un fer long, tâtez délicatement les muscles latéraux et dorsaux de votre tronc afin d’y déceler les nœuds de tension. Dès que vous en sentez un, massez-le doucement à l’aide du manche pour le faire disparaître, ce qui peut prendre de 2 à 3 minutes de massage avant que le muscle se détende. Repassez au moins cinq fois de haut en bas de votre dos pour détecter et éliminer toutes les tensions.
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Le facteur X Cet article a été publié dans l’édition de septembre 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |
Les organismes directeurs du golf dévoilent les Règles du golf pour 2016
Oakville, Ont. – Golf Canada, l’organisme directeur du golf au Canada, conjointement avec le R&A et la United States Golf Association (USGA), a annoncé aujourd’hui les révisions aux Règles du golf pour 2016.
Les changements entreront en vigueur le 1er janvier 2016, début d’un autre cycle quadriennal des Règles du golf par le Comité conjoint des règles.
Golf Canada est la seule autre association qui siège au Comité conjoint des règles avec le R&A et la USGA. Le Comité est responsable de la révision quadriennale des Règles du golf. Les organismes directeurs du golf se sont engagés à assurer que les règles sont en constante évolution et pertinentes.
Voici quelques-uns des changements les plus importants aux Règles du golf pour 2016 :
- Retrait de la règle pour une balle se déplaçant après avoir été « adressée » – La règle 18-2b (Balle au repos déplacée par le joueur, partenaire, cadet ou équipement) a été retirée. Cela signifie que si une balle se déplace après que le joueur l’a « adressée », le joueur n’est pas automatiquement présumé avoir déplacé la balle. La pénalité d’un coup prévue à la règle 18-2 reposera entièrement sur le fait que le joueur a causé ou non le déplacement de la balle.
- Exception à la pénalité de disqualification pour avoir remis un mauvais score – Une nouvelle exception à la règle 6-6d (Mauvais score pour un trou) prévoit qu’un compétiteur n’est pas disqualifié pour avoir remis un score plus bas que la réalité pour un trou lorsque cela est dû au défaut d’inclure un ou des coups de pénalité que le compétiteur, avant de remettre sa carte de scores, ne savait pas avoir encourus. Dans un tel cas, le compétiteur encourt la pénalité prévue à la règle applicable et une pénalité additionnelle de deux coups pour l’erreur sur la carte de scores. Dans tous les autres cas où un joueur remet un score plus bas que la réalité, la pénalité demeure la disqualification.
- Modification de la pénalité pour une infraction à la règle couvrant les appareils artificiels et l’équipement – La pénalité pour une première infraction à la règle 14-3 (Appareils artificiels et équipement inusité; usage anormal de l’équipement) durant une ronde conventionnelle a été modifiée de la disqualification à la perte du trou en partie par trous et à deux coups en partie par coups. La disqualification continuera d’être appliquée cependant pour toute infraction subséquente à la règle 14-3.
- Interdiction d’ancrer le bâton pour effectuer un coup – Tel qu’annoncé en mai 2013, la nouvelle règle 14-1b (Ancrage du bâton) interdit d’ancrer le bâton « directement » ou en créant un « point d’ancrage » pour effectuer un coup. La pénalité applicable est la perte du trou en partie par trous et de deux coups en partie par coups.
« Les règles doivent suivre l’évolution du golf, et c’est pourquoi le Comité conjoint des règles a examiné toutes les facettes du golf durant le dernier cycle de quatre ans », a déclaré Adam Helmer, directeur des règles, des compétitions et du statut d’amateur à Golf Canada. « S’il existe une version uniforme des règles pour tous les golfeurs du monde, c’est pour rendre le golf plus équitable, quelles que soient les conditions de jeu, et nous croyons que les Règles du golf 2016 ont atteint cet objectif. »
La publication 2016 a été conçue, publiée et présentée conjointement par les organismes directeurs du golf. Le livre est reproduit dans 36 langues et distribué à des millions de golfeurs aux quatre coins du monde.
Golf Canada a le privilège exclusif de régir, publier et distribuer les Règles du golf au Canada. À titre de Fédération nationale de sport, Golf Canada produira une version en langue française de l’édition 2016 sous la gouverne de deux experts canadiens des règles, Jacques Nols et Jean-Claude Gagné.
Les Règles du statut d’amateur ont également été révisées conjointement avec les modifications aux Règles du golf.
Voici les changements les plus importants aux Règles du statut d’amateur pour 2016 :
- Prix en espèces versé à un organisme de bienfaisance – La nouvelle règle 3-1b est introduite pour permettre à un golfeur amateur de participer à un événement où un prix en espèces ou son équivalent est remis à un organisme de bienfaisance reconnu, en autant que les organisateurs de l’événement aient obtenu l’autorisation de l’organisme directeur.
- Frais reliés au golf – La nouvelle règle 4-3 est introduite pour préciser qu’un golfeur amateur peut recevoir des frais raisonnables, en autant que ceux-ci ne dépassent pas les dépenses réellement encourues, pour des activités non compétitives reliées au golf. L’ancienne règle 4-3 devient la règle 4-4.
- Réintégration au statut d’amateur – Les directives concernant la période d’attente de réintégration ont été modifiées pour recommander qu’une situation d’infraction aux règles de moins de six ans (auparavant moins de cinq ans) entraîne une période d’attente d’un an.
Golf Canada publiera, en anglais et en français, les Règles du golf 2016, qui seront disponibles à compter du 1er janvier 2016. Le livre des Règles du golf comprendra également les Règles du statut d’amateur. À la même date paraîtra le livre des Décisions sur les règles du golf, une publication d’accompagnement aux Règles du golf, disponible en anglais et en français.
Cliquez ici pour voir les explications, les illustrations et les vidéos des nouvelles Règles du golf pour 2016 à 2020, telles que fournies par le R&A et la USGA (en anglais seulement).
Il est possible de précommander une copie imprimée de la version 2016 des Règles du golf en consultant la boutique en ligne de Golf Canada.
Pour de plus amples informations sur les Règles du golf et la formation sur les règles du golf, veuillez visiter www.golfcanada.ca/regles-du-golf.
Le golf, les faits
« Si les faits ne correspondent pas à la théorie, changez les faits. »
Cette citation célèbre d’Albert Einstein m’est venue à l’esprit lors de la publication d’Établissements de golf au Canada 2015, le rapport faisant autorité en matière de développement des établissements de golf au Canada.
Publié en juin, le rapport dresse la liste de tous les établissements de golf publics et privés au pays. Le résultat d’une collaboration entre Golf Canada et la PGA du Canada, le rapport comprend aussi des renseignements sur les ouvertures et fermetures de clubs, ainsi que sur le nombre et le genre d’installations de golf actuellement en gestation.
On m’a demandé quelle valeur le rapport attribuait à l’industrie du golf. En termes simples, il fournit un instantané de 2 346 installations, allant des clubs publics et privés aux centres de villégiature, en passant par les complexes immobiliers et les parcours de neuf trous partout au Canada. Il jette aussi un regard sur les périodes de croissance des années 1960 et 1990 qui ont doté les Canadiens de la troisième plus importante offre de terrains de golf au monde.
Le rapport donne un portrait exhaustif des parcours et projets de golf qui constituent le paysage golfique du pays. Et ces faits démontrent de manière probante que notre sport, avec le plus haut taux de participation au Canada, est abordable, extrêmement accessible, et offre des choix répondant aux désirs variés des joueurs de tout niveau d’habileté.
L’offre de parcours excède peut-être les besoins des 5,7 millions de Canadiens qui jouent plus de 60 millions de parties par année, mais les hauts et les bas du golf sont cycliques depuis plus d’un siècle et, comme c’est le cas pour toutes les industries, la concurrence et les forces du marché rajusteront le nombre de parcours, et c’est probablement souhaitable.
Depuis 2010, on rapporte l’inauguration de 22 nouveaux parcours au Canada. L’on compte en outre 31 installations de golf – toutes publiques – en planification ou en construction. Le rapport met en évidence l’accessibilité du golf grâce aux faits qu’il présente : 90% des terrains sont ouverts au public.
J’ai trouvé particulièrement intéressant le fait que plus de 37% des installations de golf sont des neuf trous qui s’ajoutent aux nombreux 18 trous proposant des tarifs de neuf trous. Ceux qui estiment que le golf prend trop de temps ou est trop coûteux devraient regarder du côté des neuf trous avant de clore le débat. Comme toute autre activité récréative, le golf exige qu’on y consacre un certain temps. Le rapport confirme que les adeptes canadiens du golf peuvent bénéficier d’une multitude d’options.
Les faits démontrent que les établissements de golf sont à la base d’une importante participation sportive et engendrent plus de 14 millions de dollars de retombées économiques au pays, agissant notamment sur le tourisme, les œuvres caritatives et l’intendance environnementale dans les collectivités d’un bout à l’autre du Canada.
Établissements de golf au Canada 2015 – Un survol :
- Le Canada compte 2 346 établissements de golf publics et privés, ce qui classe le pays au troisième rang mondial sur le plan de l’offre.
- Pas moins de 77% de l’offre totale de golf sont assurés par les quatre provinces les plus populeuses – l’Ontario, le Québec, l’Alberta et la Colombie-Britannique.
- Le golf demeure extrêmement accessible au Canada. Un peu plus de 90% de l’offre est accessible au public.
- Des 2 126 établissements publics, la moitié se trouve en Ontario et au Québec, qui accueillent ensemble 61% de la population canadienne totale. Ces deux provinces abritent aussi 73% des 220 clubs privés au Canada.
- Les parcours de 9 trous représentent près de 37% de l’offre totale au Canada, et ces parcours présentent une offre plus importante que les terrains de 18 trous au Manitoba et en Saskatchewan. En Saskatchewan, les parcours de 18 trous sont trois fois moins nombreux que les terrains de 9 trous.
- Le Canada accueille aussi neuf établissements de 12 trous (dont six se trouvent en Ontario) et trois établissements de 6 trous.
- S’il représente un modeste segment de l’offre totale au Canada, le golf-villégiature apporte toutefois une contribution importante au tourisme dans plusieurs provinces. À l’échelle du pays, 167 établissements, soit un peu plus de 7% de l’offre totale, sont associés à un centre de villégiature ou à un centre de villégiature/complexe immobilier.
- La construction de parcours a atteint son sommet dans les années 1960 et plus de 420 établissements ont alors ouvert leurs portes. Une deuxième poussée de croissance significative est survenue durant la période entre 1990 et 1999 au cours de laquelle plus de 310 parcours ont commencé leurs activités, représentant 13% de l’offre totale. Cette croissance a été illustrée par l’ouverture de 257 établissements dans les quatre plus grandes provinces, soit l’Ontario, le Québec, l’Alberta et la Colombie-Britannique.
- Depuis 2010, 29 nouveaux établissements sont apparus dans six provinces différentes. Au cours des dernières années, la croissance a été modérée au Canada et 31 projets d’équivalents de 18 trous sont à différentes étapes de développement.
- De ce nombre, 17 ont démarré, dont sept en Alberta et quatre en Nouvelle-Écosse. Près de 60% d’entre eux sont associés à des projets immobiliers d’un type ou d’un autre.
- Au cours des 5 à 10 dernières années, 158 établissements ont fermé leurs portes. Pas moins de 20% d’entre eux se trouvaient en Ontario, qui compte 35% de l’offre totale au pays. Trois des 10 provinces canadiennes ont observé moins de cinq fermetures pendant la dernière décennie.
Vous pouvez télécharger le rapport complet à partir de golfcanada.ca/Etablissements-de-golf-au-Canada2015.
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Le golf, les faits Cet article a été publié dans l’édition de septembre 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |