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Le Château Cartier fait confiance au jeune Alexandre Rousseau

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Le talent certes, mais aussi le très bon travail et surtout la volonté de réussir permettent à Alexandre Rousseau de terminer la saison avec une promotion d’importance.

Alors que le golf a besoin de rajeunissement à multiples égards, le voilà maintenant à 30 ans à la barre du club Château Cartier ce qui en fait le plus jeune professionnel en titre dans l’active région Gatineau-Ottawa et très probablement au Québec.

«Tout s’est fait graduellement», dit Alexandre très humblement.

Malgré son âge précoce pour les sérieuses responsabilités, l’ancien élève de Pierre Lallier au programme golf études dans son Estrie a quand même fait dix ans au Château Cartier d’abord sous l’égide de Guy Beaulieu et jusqu’à récemment Pierre Charrette avant de devenir le nouveau gestionnaire principal.

Charette, qui va relever un autre défi au club Outaouais, demeure le locateur du golf Château Cartier.

Comme jeune étudiant, Alexandre a fait son apprentissage auprès de Marcel Dion au club LongChamp, à Sherbrooke.

Il Y A PLUS QUE LE GOLF 

Alexandre Rousseau a reçu le vote de confiance de Pierre Heafey, le président du groupe propriétaire du Château Cartier reconnu pour le bon flair.

L’offre au Château Cartier y est diversifiée avec un hôtel (125 chambres) comportant des salles de congrès et un spa de même que deux tours de condos (huit étages chacune) en plus du parcours de 18 trous.

Fondé en 1920 et connu auparavant comme le club Chaudière, le terrain possède la caractéristique d’être situé en face de la colline parlementaire d’Ottawa de ce côté québécois.

Les affaires y vont rondement. La base y est solide avec plus de 25 000 visiteurs.

«Les tournois, les congrès et le tourisme (l’hôtel porte la bannière Double Tree associée au géant Hilton) représente un solide pourcentage de nos parties jouées et il est essentiel de toujours demeurer vigilant pour accroître la clientèle tout en maintenant le haut niveau de satisfaction pour ceux et celles qui nous choisissent tout en tentant sans cesse d’élargir la clientèle», de raconter le jeune admirateur.

Alexandre Rousseau a de qui retenir côté pertinence, ses parents étant Sylvie Bureau, populaire et très dédiée mairesse de Windsor, et le réputé chroniqueur André Rousseau (Les coulisses du sport) qui ont tous les motifs d’être fiers de leur fils Alexandre.

Blog Gardez le contact avec Équipe Canada

Étienne Papineau et Robert Ratcliffe font partie des récipiendaires du programme AEAE

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Étienne Papineau (Bernard Brault/ Golf Canada)

Petro-Canada a désigné Étienne Papineau et Robert Ratcliffe, d’Équipe Canada, comme récipiendaires en 2015 du programme Alimenter l’excellence des athlètes et des entraîneurs (AEAE). Ils comptent parmi les 50 duos d’athlètes et d’entraîneurs qui ont touché une subvention d’aide à l’excellence dans leurs sports respectifs.

Les récipiendaires du programme AEAE pour 2015, venus de partout au pays, représentent aussi bien des sports d’été que d’hiver. Chaque duo athlète-entraîneur recevra 10 000$. Depuis 1998, Petro-Canada a versé plus de 9,4 millions de dollars à plus de 2 700 duos athlète-entraîneur.

«Nous sommes extrêmement reconnaissants de cette subvention généreuse du programme Alimenter l’excellence des athlètes et des entraîneurs», a déclaré Ratcliffe, entraîneur-chef de la formation de développement d’Équipe Canada. « Ce programme reconnaît l’importance des rapports entre athlète et entraîneur tout en étant conscient des coûts qu’implique un entraînement avancé. Ce montant m’aidera ainsi qu’Étienne à continuer d’exceller et de nous améliorer. »

Papineau, de St-Jean-sur-Richelieu au Québec, a représenté le Canada pour une deuxième saison. Âgé de 19 ans, il a remporté le tournoi Alexandre de Tunis, le Championnat amateur masculin du Québec et le Graham Cooke Junior Invitational.

Natif de Comox en Colombie-Britannique, Ratcliffe entreprend sa 10e saison à la barre de la formation de développement, Il est membre de classe « A » de la PGA du Canada.

Développé par Petro-Canada, le Comité olympique canadien et le Comité paralympique canadien, le programme AEAE, qui est soutenu par plusieurs partenaires sportifs, offre un financement de 10 000$ à des duos d’athlètes non brevetés et d’entraîneurs afin de favoriser leur développement sportif et de les aider à réaliser leurs rêves olympiques et paralympiques. Les athlètes et leurs entraîneurs peuvent utiliser la subvention pour s’entraîner, se procurer de l’équipement ou se rendre aux compétitions.

Cliquez ici pour la liste complète des récipiendaires AEAE 2015

19e trou Blog

Destinations de choix

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Cabot Links (cabotlinks.com)

On reproche souvent aux villégiatures de golf le niveau plutôt moyen de leurs parcours. Généralement en bonne condition, ils ne sont pas médiocres, mais pas extraordinaires non plus. Ça se comprend : ces terrains attirent une clientèle variée, de tous niveaux d’habileté, et l’accent est mis sur le plaisir du jeu plutôt que sur le défi. Après tout, ces gens sont en vacances, pas en tournoi de championnat.

Cela dit, il existe au Canada de nombreuses exceptions à cette règle. De Humber Valley et Highlands Links dans l’Est, à Banff Springs, Jasper Park et Whistler dans l’Ouest, le Canada regorge de villégiatures où l’hébergement de qualité supérieure se marie au golf exceptionnel. Tout le monde connaît ces exemples renommés, mais il y a d’autres lieux, tout aussi accueillants, qui méritent d’être mieux connus. En voici cinq.

CABOT LINKS, INVERNESS, N.-É.

Hébergement : L’architecture moderne de l’hôtel de 60 chambres se démarque au cœur de cet ancien village minier de l’île du Cap-Breton, mais ses dimensions modestes et son luxe discret conviennent à l’emplacement en bord de plage. Ce qui distingue avant tout cette villégiature est la vue : toutes les chambres donnent sur le Cabot Links et la mer. En outre, 16 autres chambres sont réparties dans les villas de la propriété.

Golf : Le Cabot Links est le seul véritable parcours de style links au Canada, dit-on. À raison, il fascine les passionnés du vénérable sport. Rod Whitman a conçu un terrain de jeu épique, aux trous fabuleux, dans un spectaculaire décor marin. Et quand le vent souffle, c’est encore plus stimulant!

Deuxième ronde : Les golfs des environs comme The Lakes, Le Portage et Bell Bay sont accueillants, mais avouons-le, Cabot Cliffs, frère cadet de Cabot Links juché au sommet d’une falaise, est un incontournable du monde golfique depuis son inauguration le 1er juillet dernier.

Au-delà du golf : La piste Cabot, qui longe les côtes escarpées de l’île du Cap-Breton, est une des routes panoramiques les plus spectaculaires du Canada. Tout au long du trajet, les escales ne manquent pas pour pratiquer le kayak, la randonnée pédestre, l’observation des baleines et la dégustation des mets locaux.

COBBLE BEACH, KEMPLE, ONT.

Hébergement : Le pavillon de style Nantucket a tout ce qu’il faut pour le golfeur, de la boutique au 19e trou, et plus encore avec ses 10 chambres d’auberge haut de gamme. Quoi de plus agréable que de dormir à même le pavillon de golf?

Golf : L’architecte Doug Carrick a conçu nombre de parcours très appréciés, mais celui de Cobble Beach est sans contredit son plus amusant à jouer. Les allées bosselées, larges à l’aller et plus étroites sur les neuf trous de retour, exigent une grande précision au sol. L’aménagement ingénieux du terrain en pente permet de voir la baie Georgienne de chaque trou.

Deuxième ronde : Le Lora Bay Golf Club est peut-être à une heure de route, mais son parcours signé Thomas McBroom vaut le détour. Spectaculaire avec ses nombreux dénivelés – le premier tertre est à couper le souffle –, il traverse un ancien verger au retour. Les bons coups y sont amplement récompensés.

Au-delà du golf : À un tiers du chemin entre Cobble Beach et Lora Bay se trouve Owen Sound où la galerie d’art Tom Thomson célèbre l’œuvre de ce grand peintre né ici.

ROCKY CREST, MACTIER, ONT.

Hébergement : Cette villégiature authentique de la région de Muskoka propose des villas, chalets et suites nichés dans les bois au bord du lac Joseph. L’endroit est familial, avec sa piscine et ses activités nautiques, mais accueille aussi les bandes de copains golfeurs dans ses suites aménagées pour quatre personnes et plus.

Golf : Le parcours du Rocky Crest n’est pas le plus spectaculaire de la région, et c’est peut-être tant mieux. Les affleurements rocheux sont là, mais pas aussi envahissants qu’ailleurs et les allées, entourées de forêts et de marécages, sont très jouables. Et puis, à la différence de nombreux parcours de villégiature, celui-ci se marche très bien.

Deuxième ronde : Rocky Crest est une propriété de ClubLink qui possède deux autres terrains dans la région (Lake Joseph et le parcours signé Mark O’Meara à Grandview). Ils sont agréables, mais on a tendance à sous-estimer le Ridge, à Manitou, 45 minutes au nord de Rocky Crest, avec ses somptueux 18 trous et son pavillon chaleureux.

Au-delà du golf : La région de Muskoka est parsemée de villages pittoresques avec boutiques et restaurants accueillants, comme Port Carling et Bracebridge. Et il y a le parc provincial Algonquin, apothéose de la nature canadienne, orignaux compris.

WOLF CREEK, PONOKA, ALB.

Hébergement : Un chalet à deux chambres se trouve aux abords du 9e trou du parcours Links, et un vaste terrain de camping tout équipé accueille aussi les visiteurs à bord d’autocaravanes ou sous la tente.

Golf : L’Old Course est le plus ancien et étroit des deux parcours de Wolf Creek. C’est aussi une des meilleures réalisations de Rod Whitman à ses débuts, avant qu’il ne crée des chefs-d’œuvre comme Cabot Links en Nouvelle-Écosse et Sagebrush en Colombie-Britannique.

Deuxième ronde : Autre aménagement signé Whitman, le parcours Links est plus aéré. Le neuf de retour, ajouté en 2010 au neuf d’aller, est particulièrement intéressant.

Au-delà du golf : Que serait un voyage en Alberta sans immersion dans la culture cowboy? Le Stampede de Ponoka, qui a lieu chaque année dans la dernière semaine de juin, est une version plus modeste de celui de Calgary : six jours de rodéo et de courses de chariots.

PREDATOR RIDGE, VERNON, C.-B.

Hébergement : L’auberge offre de superbes panoramas des monts Monashee avec les deux parcours de golf en avant-plan. Des chalets et villas proposent plus d’intimité aux abords des 17e et 18e trous du Ridge.

Golf : Le parcours Ridge, amusant et très jouable, tire admirablement profit du terrain montagneux, avec ses dénivelés extraordinaires et ses points de vue époustouflants. Au jeu, on y gagne à se munir d’un appareil photo.

Deuxième ronde : Avec son paysage serti du lac Okanagan, le Golf Club at the Rise est aussi savoureux pour les yeux. Et quiconque se vante de bien jouer peut aller se mesurer au parcours Tobiano, à Kamloops (à 90 minutes de route au nord-ouest de Vernon), un terrain exigeant à l’exceptionnel paysage presque lunaire.

Au-delà du golf : Vos hôtes ne vous en voudront pas d’aller faire un tour à la villégiature voisine de Sparkling Hill pour y admirer les 3,5 millions de pièces de cristal taillé Swarovski incorporés à son architecture. Et la vallée de l’Okanagan, c’est aussi le pays du bon vin, avec toutes les visites et dégustations que cela suggère!


Destinations de choix

Cet article a été publié dans l’édition de septembre 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

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Le vrai gagnant de la Coupe des Présidents

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Bill Haas, Sangmoon Bae (Chung Sung-Jun/ Getty Images)

Ce ne sont pas les thèmes qui manquent au retour de la longue fin de semaine de l’Action de grâce, très propice pour le golf chez nous côté météo. À moins que vous ayez été coincés par le ménage d’automne, comme le toujours excitant exercice des feuilles à ramasser.

Le sauvetage réussi de la Coupe des Présidents, Maude-Aimée LeBlanc qui se retrouve dans une situation hyper-délicate, la vente à venir de Fort Prével, Adrien Bigras qui est comme le bon vin, le brio de nos universitaires à la NCCA et l’entente Trans-Pacifique sont au nombre, sans oublier les qualifications Web.com et plus encore.

Commençons par la Coupe en Corée du Sud. Même si elle reste (encore une fois!) aux États-Unis suite à cette victoire contre les Internationaux, la vraie équipe gagnante est certainement celle de l’équipe Tim Finchem.

Même si les USA l’ont emporté une sixième fois de suite, il y a enfin eu un spectacle.

Il a fallu attendre au dernier trou du denier match entre Bill Haas opposé au héros national Sang-Moon Bae pour le point décisif au verdict de 15,5 à 14,5.

Une autre débâcle et cela aurait pu porter un coup fatal à la crédibilité et aussi aux revenus pour l’avenir de l’événement organisé par le PGA Tour.

La Coupe des Présidents reste encore loin de la Coupe Ryder pour la renommée, mais sa survie est assurée dans l’immédiat.

Il y a eu des moments vraiment intéressants pendant les quatre jours, mais le plus fort depuis que Mike Weir a défait Tiger Woods (alors numéro un au monde) au 18e trou à Royal Montréal, en 2007, a été le match Haas-Bae pour l’émotion.

On se serait aussi cru à la Fête des pères neuf mois plus tôt, Bill étant le fils et un choix du capitaine Jay Haas, qui mérite pleinement ce succès après ses années auprès de Fred Couples auprès de qui il était plus le penseur que l’adjoint.

Cela dit, le mystère reste total à savoir pourquoi les USA sont menottés en Coupe Ryder contre l’Europe, alors qu’ils sont si dominants face aux Internationaux.

Maude-Aimée LeBlanc ne peut plus rater

« Je me souhaite de ne pas devoir attendre la fin du calendrier avant de sécuriser ma place à la LPGA l’an prochain afin de pas ajouter à la pression », nous avait dit Maude-Aimée LeBlanc en entrevue à la fin mai.

Or, ce qu’elle redoutait tant devient exactement le stressant scénario avec lequel elle doit maintenant composer.

Au pire moment, une deuxième carte de 77 (après 70 en ouverture) est survenue le weekend dernier, au tournoi Symetra de Longwood, en Floride, pour être écartée de la ronde finale.

LeBlanc glisse donc 15e dans les gains cette semaine, avec ses 44 243$ en banque, alors que seules les 10 premières obtiendront leur graduation ce dimanche après le Championnat de conclusion d’année, à Daytona Beach.

Son écart à combler se situe à 8 071$.

Quoique la bourse de 150 000$ (versus 100 000$ la semaine dernière) devrait aider si elle retrouve la touche, une place au Top 3 ou 4 au pire semble nécessaire pour garder espoir.

La statistique encourageante est qu’elle a multiplié les places d’honneur, finalisant même deuxième les mois précédents.

Évidemment qu’il sera toujours possible à LeBlanc de graduer à la LPGA via les qualifications à venir, mais nos pensées et nos encouragements l’accompagnent pour une réussite immédiate, ayant été dans le coup toute l’année.

Encore parmi les meneuses en vertu de son 67 en ouverture, Sara-Maude Juneau a enchaîné avec 70 et 72 pour le 20e rang.

Classée 26e boursière avec 25 839 $, Sara-Maude est déjà destinée aux qualifs d’automne.

Fort Prével sur le marché

Un organisme gouvernemental, la SÉPAQ, met en vente l’auberge et le golf de Fort Prével, situés entre Gaspé et Percé, écrit Geneviève Gélinas, dans le quotidien Le Soleil.

C’est parti pour les sélections du Web.com

Une semaine « chaude » est en perspective alors que se poursuit la première des trois phrases de sélection de la série Web.com pour Marc-Étienne Bussières (cinq fois deuxième cette année) et Sonny Michaud, un ancien Rouge et Or issu de Rouyn-Noranda, qui entreprendront le grand test dès mardi, en Alabama.

Nouveau champion du Québec, Max Gilbert évoluera à West Palm Beach, dès mardi, tandis que Raoul Ménard jouera en Caroline du Nord, où il avait quatre ans d’études à Charlotte.

La semaine dernière, Jean-Philip Cornellier était en action en Géorgie. Il a remis des cartes de 69, 74, 71 et 70. Malgré son cumulatif tout à fait appréciable de -4, il a été relégué 42e (seuls les 25 premiers sont retenus pour l’étape suivante), ce qui indique le défi très élevé.

Adrien Bigras toujours explosif

Comment va Adrien Bigras, membre du Panthéon du golf Québécois? La réponse est très bien, merci beaucoup!

« Lors d’une récente partie au club Bonniebrook, appartenant à notre bon ami Gilles Gareau, c’est rien de moins que cinq oiselets qu’Adrien a enregistré sur les six premiers trous », de raconter Roger Bouchard à propos du septuagénaire, prouvant à sa façon que le golf est vraiment le sport d’une vie.

Merci Jacques Bédard pour l’implication

À Québec, Martial Lapointe annonce le départ de Jacques Bédard à la présidence de l’Association régionale après trois ans à la barre et treize au total en comptant son implication auprès des juniors.

Bravo et merci pour l’implication!

Madame Denise Mazerolle prendra la succession.

Décès sur un parcours

C’est avec tristesse qu’on apprend le décès de Paul Boucher. Cet ancien du National de Rosemont au hockey junior terminait sa partie au Country Club de Montréal lorsqu’il s’est écroulé.

André-Laurendeau aussi dans les honneurs

Même si Champlain-St. Lawrence a tout balayé au Championnat provincial des collèges, il faut aussi féliciter André-Laurendeau, qui a mérité la bannière emblématique du titre pour la saison, ce qui n’est pas rien.

Nos Québécois font bien à la NCAA

Chez nos universitaires, dans les rangs universitaires américains, les bons résultats sont nombreux en ce début de calendrier.

Francis Berthiaume, de Valleyfield, a pris la deuxième place au classement individuel pour mener Alabama à la victoire.

Kent State compte deux titres de suite avec Josée Doyon (St-Georges) dans ses rangs et Joey Savoie (Pinegrove) a fini troisième avec St. Leo.

Le PTT et le golf

Même s’il a été énormément question du Pacte Trans-Pacifique pour le commerce, quel sera l’impact pour le consommateur sur les achats de bâtons et d’équipement dans l’avenir?

On devrait en savoir davantage (s’il y aura changement ou pas) cette semaine, alors que les grands manufacturiers et les professionnels se rencontrent à Ottawa pour la présentation des modèles 2016 et les achats.

Blog Règles et situations de jeu

Pour le plaisir, oublions le score

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(Golf Canada Magazine)

De ce côté-ci de l’Atlantique, on se préoccupe beaucoup du score final, trop selon certains. Peut-être devrions-nous renverser cette tendance et prendre l’habitude de jouer d’autres formules de parties, question d’avoir plus de plaisir sur le parcours. Essayez des parties par trous, des jeux Stableford ou encore des compétitions par équipe combinant les formules. Ces formes de jeu mettront du piquant dans vos compétitions amicales.

PARTIE PAR TROUS :

On ne peut vraiment apprécier ce type de partie qu’en le jouant souvent. Dans une partie par trous, le match se joue trou par trou. L’équipe qui termine un trou avec le moins de coups le remporte. Si on applique le Système de handicap à ce genre de compétition, le meilleur score net gagne le trou. En général, l’équipe qui mène par un nombre de trous supérieur au nombre restant à jouer remporte le match. Dans un match simple (un contre un) avec handicap, Golf Canada recommande d’utiliser 100% du handicap de parcours de chacun. Cette allocation de handicap fait en sorte que la compétition est équitable entre des joueurs au handicap différent. Le golfeur qui détient le handicap le plus élevé se voit attribuer la différence entre son handicap de parcours et celui de l’autre joueur, et ce dernier joue à zéro de handicap. Chaque année, Golf Canada doit répondre à de nombreuses questions concernant les parties par trous; voici celles qui reviennent le plus souvent :

  1. Pourquoi ne pas utiliser une allocation réduite (75% ou 80%) dans un match simple?
  2. Pourquoi ne pas permettre aux deux joueurs d’utiliser chacun leur plein handicap de parcours (chacun recevant les coups auxquels il a droit sur chaque trou) au lieu d’appliquer la différence?

Bien qu’il appartienne au comité en charge de la compétition de déterminer les allocations permises, voici ce qui risque de se produire dans un match simple. Pour une allocation à 80% du handicap, le joueur à 1 obtient 0,8 (arrondi à 1) et le joueur à 30 descend à 24. Peut-on alors parler de match équitable entre ces deux joueurs? Pour répondre à la deuxième question, il n’est pas permis d’appliquer le plein handicap de chacun selon l’ordre de répartition des coups sur la carte de scores. Cet ordre est établi en fonction des trous où le joueur ayant le handicap le plus élevé aura besoin de coups pour atteindre l’équité avec un adversaire plus habile. Si chacun utilise son plein handicap de parcours, le joueur plus habile obtient un net avantage sur les trous où les deux joueurs reçoivent un coup. Les calculs savants effectués par les experts ont contribué à établir un système fondé sur l’équité. Le fait de déroger à ces recommandations porte atteinte aux objectifs même du modèle mis au point à partir de données statistiques sérieuses et vérifiées.

Saviez-vous qu’il existe plusieurs types de parties par trous, certaines formes de jeu vous permettant même de jouer la balle de votre partenaire ou encore d’utiliser le total des scores de l’équipe sur chaque trou? Consultez la Section 9-4 du Manuel de handicap de Golf Canada (accessible en ligne); on y présente en détail différentes formes de jeu.

STABLEFORD :

Chez nos amis d’Australie, le Stableford est la forme de jeu la plus en vogue. La tenue des scores est simple, les points étant décernés, en fonction du tableau qui suit, par rapport à un score brut ou net déterminé à l’avance (habituellement la normale) pour chaque trou. Les points s’accumulent et le plus haut total au terme de la ronde détermine le gagnant.

Il existe aussi une forme modifiée du Stableford, popularisée dans certains tournois de la PGA, selon le système de points suivant :

  • Albatros : 8 points
  • Aigle : 5 points
  • Oiselet : 2 points
  • Normale : 0 poins
  • Bogey : -1 point
  • Double Bogey ou plus : -3 points

QUATRE BALLES :

Les parties à quatre balles sont très populaires chez les golfeurs qui aiment avoir le soutien d’un partenaire. Dans cette forme de jeu, qu’on appelle souvent « meilleure balle », chacun joue sa propre balle et le meilleur score des partenaires détermine le score de l’équipe pour le trou. C’est parfois rassurant de pouvoir compter sur un partenaire lors d’une mauvaise séquence ou pour augmenter son niveau de confiance sur un coup roulé. Le jeu par équipe est intéressant pour la stratégie, la camaraderie et la détente. Les tournois membres-invités des clubs adoptent souvent cette formule qui se joue autant par trous que par coups.

Les avantages des formules Stableford, par trous ou quatre balles sont nombreux. Ces formules accélèrent le jeu car on n’a pas à se faire suer pour achever un trou particulièrement désastreux. Si notre score ne vaudra aucun point, ou s’il est impossible de faire mieux que notre adversaire ou notre partenaire pour le trou, on n’a qu’à ramasser sa balle et à poursuivre au prochain trou. Dans les compétitions sérieuses, tout comme dans les rondes entre amis, le rythme de jeu est d’autant plus rapide. Si vous avez de la difficulté à obtenir une bonne participation des membres aux divers championnats de club, essayez la formule Stableford qui pourrait en intéresser plusieurs.

De plus, les nouveaux adeptes du golf et les gens qui présentent un handicap élevé apprécient les différentes formes de jeu par équipe. On est souvent moins intimidé par le jeu et on ressent moins de pression quand on peut compter sur un partenaire.

Il serait grand temps de populariser les parties par trous et le jeu par équipe. Lors de vos prochaines rondes, essayez une nouvelle formule de jeu et encouragez votre club ou votre ligue à faire de même. Tous ces types de parties sont joués sous une forme ou une autre sur les circuits professionnels, par exemple lors de la Coupe Solheim, de la Coupe Ryder et de la Coupe des Présidents, et les membres des équipes ne semblent pas s’ennuyer du tout, au contraire!


Pour le plaisir, oublions le score

Cet article a été publié dans l’édition de septembre 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

Blog Gordon et le golf

Place à la relève

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Michelle Kim et Charles-Éric Bélanger

Charles-Éric Bélanger fait preuve d’une attitude enviable à l’égard du golf.

« Le golf est ma passion et chaque balle que je frappe, chaque coup que j’exécute me procure une sensation spéciale, dit-il. Grâce au golf, aussi, je rencontre des gens et je me fais des amis partout. J’aime tout ce qui touche au golf. C’est un sport super, j’adore ça. »

Voilà une vision aussi évoluée qu’équilibrée pour n’importe qui, mais c’est encore plus impressionnant quand elle est formulée par un jeune de 16 ans.

En août dernier, Bélanger est devenu le premier Québécois à remporter le Championnat canadien junior masculin depuis 1976. Et il est le septième joueur seulement à rafler les titres junior et juvénile la même année depuis l’introduction de la compétition juvénile, en 1970. De ces sept, il est le troisième à réaliser l’exploit dans sa province natale.

Mais ça n’a pas été facile. Il lui a fallu une prolongation d’un trou pour coiffer l’Ontarien Maxwell Sear, d’Unionville, au Club de golf Summerlea de Vaudreuil-Dorion. Raphaël Lapierre-Messier de Saint-Jean-sur-Richelieu (QC) et Henry Lee de Coquitlam (C.-B.) ont terminé ex æquo au troisième rang.

« Je suis très fier d’avoir remporté le championnat national, a déclaré Bélanger. C’est tout un honneur pour moi. Et c’est une formidable réalisation d’avoir atteint cet objectif que j’ai eu tout au long de ma carrière junior. »

Le jeune champion reconnaît que son père, Patrick, est sa source d’inspiration. Membre du Club de golf Royal Québec, ce dernier a initié son fils au golf quand il avait huit ans et, quelques années plus tard, « j’ai commencé à tomber en amour avec le golf, raconte Éric. Vers 11 ans, je me suis mis à jouer dans des tournois pour le plaisir et j’ai alors goûté à la compétition. Mon père n’a jamais exercé de pression sur moi, mais il m’a toujours soutenu. »

Bélanger attribue une bonne part de ses progrès à l’Académie de golf Fred Colgan qui est associée à son école secondaire, l’Académie Saint-Louis, à Québec.

Le prochain objectif de Bélanger est de faire partie de la formation de développement d’Équipe Canada et il espère que ses succès au golf lui vaudront une bourse d’études dans une université membre de la NCAA. Il souhaite d’abord recevoir une bonne éducation avant de songer à devenir professionnel.

« Comme me l’a toujours dit mon père, raconte-t-il : “Travaille fort et amuse-toi. N’oublie jamais de sourire, le golf est un jeu.” » Avec une telle sagesse parentale derrière lui, pas étonnant que Charles-Éric Bélanger soit si mature.

Également en août, Michelle Kim de Surrey (C.-B.) a couronné une superbe année de golf en remportant le Championnat canadien junior féminin au Deer Park Golf Course de Yorkton, en Saskatchewan. Membre de la formation de développement d’Équipe Canada, la golfeuse de 18 ans s’était donné une avance de quatre coups après 54 trous après une troisième ronde de 69 (moins 4); elle a bouclé le championnat avec un pointage combiné de 286 (moins 6).

« C’est sans doute ma plus belle réalisation à ce jour », a déclaré Kim, qui est actuellement en première année à l’Université de l’Idaho. C’est une sensation incroyable parce qu’il s’agit de mon dernier tournoi chez les juniors et aussi parce que j’ai travaillé tellement fort. »

Hannah Lee, également de Surrey, a conclu sa dernière ronde avec deux coups sous la normale et s’est assuré l’exclusivité de la deuxième position à moins 4 pour le tournoi. La golfeuse de 15 ans a ainsi remporté le titre de championne juvénile. Sa première ronde de 66 avait établi un record de parcours en compétition.

Le premier trio au classement final comptait en outre la membre de la formation de développement d’Équipe Canada Naomi Ko, 17 ans, de Victoria (C.-B.), qui s’est inscrite à l’Université de Caroline du Nord.

« Michelle semble réservée, mais elle est féroce », souligne Ann Carroll, entraîneure en chef de l’équipe féminine de développement. « Ses forces résident dans son jeu mental et le jeu court. Elle peut travailler des heures durant à peaufiner ses coups roulés et ne lésine pas sur le temps qu’elle passe au terrain d’exercice. »

Cette détermination et ce travail acharné ont porté fruits cette saison : en plus du Championnat canadien junior féminin, elle a aussi raflé les titres junior et amateur de Colombie-Britannique, ainsi que le Championnat junior de l’Ouest du Canada de l’Association canadienne du golf junior.


Place à la relève

Cet article a été publié dans l’édition de septembre 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche.

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Coupe des Présidents : Avantage États-Unis, à moins de découvrir un autre Seve…

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Jay Haas (Christian Petersen/ Getty Images)

Le retour de la Coupe des Présidents, cette semaine en Corée, ramène dans les discussions du 19e trou un de grands mystères de l’ensemble du sport.

Pourquoi les Américains gagnent-ils toujours (ou presque) cette compétition contre les Internationaux, alors qu’ils se font une spécialité de multiplier les déceptions en Coupe Ryder?

Les statistiques au cours des dix dernières présentations sont on ne peut plus révélatrices avec huit victoires, une seule défaite et un verdict nul pour les USA à la Coupe des Présidents versus un gênant et même très embarrassant dossier de 2-8 contre les Européens en Coupe Ryder.

Avec tout le respect envers Nick Faldo, Colin Montgomerie, Bernhard Langer, Lee Westwood, Jose-Maria Olazabal et Sergio Garcia comme chefs de file, les Internationaux n’ont jamais été piqués des vers non plus avec Greg Norman, Ernie Els, Retief Goosen, Nick Price et Vijay Singh, qui ont tous été couronnés au Grand Chelem.

Il ne faudrait pas oublier notre Mike Weir, à Royal Montréal en 2007, qui a disposé de Tiger Woods au 18e trou, alors numéro un au monde.

Le grand avantage des Européens est l’héritage spirituel laissé par Seveniano Ballesteros, ce que Tiger Woods et Greg Norman n’ont jamais réussi.

Encore une fois, les Américains partent avec l’avantage en Corée.

Après tout, leur capitaine Jay Haas, qui succède à Fred Couples cette année, aligne six des premiers joueurs au monde, à moins que Nick Price se soit découvert un Seve version australienne, ce qui n’est pas impossible Jason Day étant capable de grandes choses.

Maude-Aimée LeBlanc en situation de non-retour

Ajoutez Maude-Aimée LeBlanc aussi à suivre très attentivement cette semaine et la semaine prochaine au sprint final de la série Symetra.

Présentement 14e au classement des gains avec 44 809$, elle n’a plus que deux tournois pour combler un déficit de 7 505$ et revenir au 10e rang, qui vaudra une promotion automatique à la LPGA l’an prochain.

Quoique le défi ne soit pas impossible, il devient plus compliqué. Une trentaine de joueuses de la LPGA sont sur les rangs à Longwood, en Floride, avec le grand circuit ayant mis le cap sur l’Asie.

Sara-Maude Juneau et Anne-Catherine Tanguay se situent 26e et 33e avec des recettes respectives de 24 569$ et 20 651$.

À l’an prochain pour la PGA

Oubliez le retour des Canadiens Brad Fritsch et Roger Sloan comme membres permanents de la PGA en 2016.

Tout s’est terminé pour eux vendredi, au rendez-vous final du Circuit Web.com alors qu’Ils ont raté la coupure de la fin de semaine.

La conclusion fait d’autant plus mal à Fritsch, bien connu au Québec pour avoir fait son golf junior dans la province, puisqu’il a raté par un coup en commettant un bogey au dernier trou.

Des nouvelles de Hugo Bernard

Pourtant gratifié d’une bourse de l’Université du Tennessee, Hugo Bernard séjourne maintenant St. Leo, dans la région de Tampa, où il est allé rejoindre Joey Savoie.

Un détail académique a obligé ce changement de direction pour Hugo, en attente du feu vert de la NCAA qui doit autoriser le transfert.

22 030 000 $!

Voilà la fortune amassée (au jeu seulement) par Jordan Spieth à 22 ans, incluant le boni FedEx.

Tom a de la mémoire

Tom Watson refuse l’intronisation de la PGA of America cette année. La décision est prise par solidarité à l’ex-président Ted Bishop, forcé à démissionner l’an dernier.

Bussières exaucé

Marc-Étienne Bussières, qui a tout fait sauf gagner avec rien de moins que cinq deuxièmes places, dont une au Championnat canadien des adjoints, sera en territoire très connu lors des sélections du Circuit Web.com.

Il disputera la première étape en Alabama, du 13 au 16 octobre, là où il a passé quatre ans pour ses études universitaires.

Birdie!

Une très belle surprise attendait Philippe Mongeau, professionnel au club de Terrebonne, à son retour au travail après sa qualification au Championnat en équipe Nike, qui aura lieu aux Bermudes, cet automne.

« Les membres se sont cotisés pour lui payer son billet d’avion », nous apprend André Rousseau, dans Les Coulisses du sport.

Offre d’emploi

C’est parti avec le Club Beloeil, qui annonce être à la recherche d’un pro.

Brooke reste chez Ping

La jeune phénomène Brooke Henderson a procédé à pleins de changements récemment, en passant notamment des rangs amateurs (elle était 1ère au monde dans la catégorie) aux professionnels, où elle est devenue, à 17 ans, la troisième plus jeune gagnante de la LPGA.

Malgré les offres d’ailleurs, sachez qu’elle reste fidèle à son équipementier Ping, avec qui elle a signé un prolongement d’entente la semaine dernière.

Même si les termes ne sont jamais dévoilés, sachez que c’est de longue durée.

Ron, Ron, Ron!

De retour à l’animation de « Bonsoir les sportifs », Ron Fournier décrit de façon aussi humble que drôle ses sorties sur les parcours qu’il poursuit à l’automne.

« Je n’ai changé de cocheurs que trois fois, ce qui représente une très bonne saison dans mon cas », de dire le gaucher capable de très bien jouer.

De retour avec le CH et la PGA

Parlant de retour, mentionnons que Michel Lacroix, revient aux matchs du Canadien et au golf à RDS après un répit de deux semaines en Europe. C’était bien mérité comme congé!

19e trou Blog

Ne jamais s’avouer vaincu ─ L’histoire de Jason Day

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Jason Day (Golf Canada/ Bernard Brault)

Jason Day a atteint le sommet du monde en suivant un parcours à nul autre pareil. Né dans une famille modeste en Australie, Jason a surmonté l’adversité pour trouver sa voie à force d’efforts et grâce à une volonté à toute épreuve. Pour la première fois, cette vidéo exclusive, que nous partageons avec le reste du monde, nous amène dans les coulisses de l’histoire de Jason. Jason est notre champion 2015 et nous en sommes très fiers.

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Le Royal Québec n’a pas de secrets pour le nouveau Lieutenant-gouverneur

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Comprenez bien que cette chronique n’en est pas une politique, mais si jamais il vous arrive de rencontrer J. Michel Doyon, entré en fonction ces derniers jours dans le rôle de nouveau Lieutenant-gouverneur du Québec pour un mandat de cinq ans, n’hésitez pas à lui parler de… golf.

Avocat émérite nommé pas une mais deux fois bâtonnier du Québec, professeur accompli, détenteur d’un doctorat en histoire, il est également auteur au golf.

On doit à J. Michel Doyon la recherche et la rédaction du livre très bien fait sur le Royal Québec publié en 1999 à l’occasion des fêtes du 125e anniversaire et réédité en 2005 avec ajouts en version anglaise.

Après tout, le Royal Québec n’est-il pas le seul club francophone avec appellation «Royal» incluant le sceau et le reste comme homologation officielle sur les six au pays.

Parler d’un travail de très grande référence sur l’histoire du golf à Québec, au Canada et ailleurs est juste avec la fondation du Royal Québec en 1874 en faisant le deuxième plus ancien club en Amérique après le Royal Montréal lancé un an plus tôt.

«Monsieur Doyon a effectué un travail de haut niveau de qualité et absolument inlassable afin de retrouver et rassembler les archives. Il a dû beaucoup fouiller dans les bibliothèques. La tâche était d’autant plus ardue qu’une partie de la documentation du club était disparu en 1929 lorsque le pavillon a été rasé par un incendie», rappelle Marc Grenier, directeur général du Royal Québec pendant presque deux décennies avant sa retraite.

Il faut préciser que J. Michel Doyon possédait un vaste champ de connaissances de son sujet.

«Bon golfeur (moins de 10 de marge d’erreur), Monsieur Doyon possèdent des liens étroits avec le Royal, lesquels remontent à ses années comme membre chez les juniors», poursuit Grenier.

En plus du livre, l’historien-auteur a fait davantage.

«Toutes les photocopies ont été plastifiées et rangées dans des cartables pour devenir la mémoire du Royal pour toujours. La passion du golf de Monsieur Doyon est aussi à l’origine des rencontres biennales des clubs «Royal» au Canada après qu’il soit allée au 250e anniversaire de St. Andrews à l’occasion du 250e pour tout initier en défrayant ses dépenses comme cela a été le cas avec le bouquin, ce qui ajoute à son mérite», de terminer Marc Grenier.

NANCY LAYTON… DANS LES HONNEURS

La preuve que cette chronique n’est pas de teneur politique, laissez-nous vous apprendre que Nancy Layton est la championne du club Dufferin Heights, dans l’Estrie.

Elle est la sœur de Jack, ex-chef du NPD, en compagnie de qui elle a fait campagne avant le décès de celui-ci.

Nancy est une ancienne titulaire du Québec chez les séniors.

SAVEUR QUÉBÉCOISE AU CHAMPIONNAT DES USA

Elles sont trois du Québec qualifiées cette semaine au volet du Championnat des États-Unis chez les séniors à Nashville.

Une ancienne de la province bien qu’elle soit installée en Ontario, Mary Ann Hayward a terminé première de la sélection en vertu de ses comptes de 72 et 73.

Marie-Thérèse Torti, de la Vallée du Richelieu, et a inscrit 76 et 78 ainsi que Hélène Chartrand, de Summerlea, a jumelé 80 et 76 pour quand même faire aisément leur place en terminant 14e et 23e parmi les 64 joueuses retenues.

Mary Ann n’est pas en territoire inconnue étant une ex-titulaire des USA.

UNE PAIRE QUÉBÉCOISE EN FLORIDE?

Grâce à Francis Berthiaume, Alabama a conservé son titre au tournoi de la Fondation du Temple de la renommée des collèges noirs aux USA.

Le compte de 67 du golfeur de Valleyfield a été d’autant plus important que le mauvais temps a écourté la présentation.

On apprend qu’une institution de la Floride pourrait aligner très bientôt un formidable duo du Québec dans les rangs universitaires. Des démarches en ce sens sont en cours auprès des décideurs nationaux.

Un gentilhomme n’est plus

Par ailleurs, nous avons appris le décès de Bob Martimbeault à l’âge de 69 ans.

Sa fiche sportive est longue. Bob a d’abord été défenseur des Rangers de Drummondville et entraîneur-chef de Marcel Dionne et d’Yvon Lambert dans la catégorie midget, comme quoi ils ont bien appris. Membre de l’équipe de gestion de Marcel Aubut du temps des Nordiques dans l’AMH, président de la Ligue d’élite du Québec et proprio d’équipes au baseball, dynamo de la Traversée du Lac Memphrémagog à la nage ainsi que directeur au début de la relance du Château Bromont au golf.

Bob est toujours demeuré proche du sport, même à ses années comme aubergiste à Magog et comme stratège politique.

Tous les gens qui ont côtoyé Bob Martinbeault vous diront qu’il était un parfait gentilhomme de la vie en dépit de la maladie qui ne l’a pas épargné.

Les funérailles auront lieu le samedi 17 octobre, à Magog.

Nos plus sincères condoléances à sa courageuse partenaire de vie, Thérèse, et à la famille.

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Médaille de l’Assemblée nationale pour Denis Messier

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Chroniqueur de golf à La Tribune de Sherbrooke, Denis Messier se retrouve dans les honneurs.

Il a reçu dernièrement la médaille de l’Assemblée nationale des mains du député Luc Fortin.

Serge Audet, Nicole Clermont, Serge Paquin et Madeleine Tremblay ont été les autres personnes honorées.

En avril dernier, Denis avait assisté à son 20e tournoi des Maîtres. L’organisation d’Augusta a d’ailleurs souligné ce moment.

Il a longtemps été directeur des sports à La Tribune, avant d’obtenir une chronique dont il est toujours titulaire.

Les débuts de Denis Messier à Sherbrooke remontent en 1963, alors qu’il avait été engagé par Yvon Dubé.