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Tour du chapeau pour Marc-Étienne Bussières qui reçoit le trophée Mike Weir

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Marc-Étienne Bussières (PGA du Canada)

Marc-Étienne Bussières termine l’année 2016 comme il l’a menée sur la scène canadienne, c’est à dire sur la plus haute marche du podium.

La PGA du Canada décerne au représentant du club LongChamp le trophée Mike Weir qui va au joueur par excellence de son organisation.

Cette haute distinction complète le tour du chapeau pour le Sherbrookois d’adoption après avoir appris son golf à Gatineau sous la tutelle de Guy Beaulieu avant son passage à la NCAA avec l’Université d’Alabama.

Bussières a été double champion national au jeu cette année.

Il avait précédemment enlevé le championnat M. Lube de la PGA du Canada à Victoria au mois de juin en survolant littéralement la compétition.

Après avoir terminé premier de la qualification, il a remporté ses quatre matchs disputés sous la formule au jeu par trou.

Aux Bermudes, à la fin octobre, il a jumelé ses efforts à ceux de Dave Lévesque, de la Vallée du Richelieu, pour s’adjuger cette fois le championnat Nike en équipe de la PGA du Canada.

Entre les deux, Bussières a terminé 3e au Championnat de la PGA des pros de club d’Europe en Bulgarie.

Qui sait ce qui serait survenu si les ondées n’avaient pas tronqué la présentation de quatre à trois jours?

Il sera honoré le 25 janvier à Orlando lors de la soirée du Canada dans le cadre de la méga exposition des manufacturiers de golf.

D’ici là, nos plus sincères félicitations à Marc-Étienne Bussières et aux autres lauréats.

LE PRO PAR EXCELLENCE AU PAYS EST UN ANCIEN JUNIOR… DE ROYAL MONTRÉAL

Des ex-Montréalais sont aussi dans les honneurs dans les prix de la PGA du Canada.

Un ancien junior et amateur du club Royal Montréal, Alan Palmer, a été nommé le professionnel de club par excellence au pays.

Installé à Vancouver, Alan est à la barre du réputé club Shaughnessy.

Le gagnant du prix Murray-Tucker a entrepris sa carrière professionnel come adjoint à Elm Ridge, ce club voisin de Royal Montréal.

Entre Montréal et Vancouver, il a servi aussi dans ce rôle au célèbre Country Club de Brooklyn, en banlieue de Boston, et au mythique club Augusta National, hôte du Tournoi des maîtres.

Bravo à Alan et au paternel Denzil pour qui le golf québécois se réjouit. Ce dernier est l’efficace directeur général à Royal Montréal!

D’AUTRES HOMMAGES À D’EX-MONTRÉALAIS

Félicitations aussi à Bob Weeks, lequel obtient le prix George-Cummings pour les services rendus au golf canadien. Très longtemps associé au magazine ScoreGolf avant de joindre TSN, Bob a vécu à Montréal durant sa jeunesse.

Par ailleurs, mentionnons l’élection d’Alvin Thompson, Bob Cox et Lorie Kane au Panthéon de la PGA du Canada.

Un ancien au circuit de la PGA du Canada, Thompson a déjà été lié au club Hillsdale, dans les Basses-Laurentides.

Un autre ancien de Royal Montréal dirigeant dorénavant une académie à son nom, Henry Brunton, s’est adjugé le trophée George-Knudson à titre d’enseignant de l’année.

Une mention spéciale à Derek Ingram, à la tête du volet masculin d’Équipe Canada, à qui est décerné l’hommage Ben-Kern comme entraîneur par excellence.

ELLE SERA QUOI LA SUITE AU QUÉBEC???

Une question de 200 000 $ : que se passe-t-il avec le volet de la PGA du Québec ou de ce qu’il en reste? Il faudra bien que quelque chose survienne après les déboires que beaucoup trop ont accepté de voir venir.

Fin de l’éditorial qui s’impose puisque des monuments comme Adrien Bigras, le regretté Jack Bisseger et Daniel Talbot et sûrement d’autres méritent d’être mis en nomination MAINTENANT!

DEBBIE AU CLUB DES AS

Debbie Savoy-Morel a toujours aussi bon œil, et plus essentiel, un élan toujours solide.

André Rousseau nous apprend dans son blogue que la professionnelle du Mirage a réalisé un trou d’un coup au Mexique.

BONNE RETRAITE, CAM!

Un des chroniqueurs les mieux branchés dans le sport canadien incluant le golf, Cam Cole, se prépare à quitter la chaîne de journaux Postmedia.

Après 41 ans, celui que l’on peut lire à Montréal dans le quotidien « The Gazette » fera ses adieux vendredi. Très important, le choix du départ est le sien.

MICHEL LACROIX FAIT LA PUB DE… MICHEL THERRIEN

Profitant du long voyage du Canadien, Michel Lacroix s’est accordé un congé (bien mérité) pour aller jouer au golf plutôt que juste le commenter. Il revient en bonne humeur.

Malgré de bonnes parties, il dit : « Il y quand même quelques balles du tournoi Michel Therrien qui vont passer l’hiver à Palm Springs! »

SOS CADEAUX…

Ajoutez Sylvie Schetagne à votre liste de secours advenant que vous soyez en panne d’idées cadeaux.

Elle propose via internet l’achat de cours de son école Golf Tonus.

Blog Règles et situations de jeu

Les instances du golf annoncent une nouvelle règle locale

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Golf Canada, à titre d’organisme directeur du golf au pays et de concert avec le R&A et la United States Golf Association (USGA), annonce une nouvelle règle locale qui entrera en vigueur le 1er janvier 2017.

Golf Canada jouit d’une position unique comme seul autre organisme directeur du golf à siéger au Comité conjoint des règles en compagnie du R&A et de la USGA.

La nouvelle règle locale, qui sera adoptée officiellement par notre Comité des règles et du statut d’amateur lors de l’assemblée générale, sera intégrée aux Règles locales d’application générale de Golf Canada.

Si un comité veut mettre en application cette règle locale, le texte qui suit est recommandé :

« Les règles 18-2, 18-3 et 20-1 sont amendées comme suit :

Lorsque la balle d’un joueur repose sur le vert, il n’y a pas de pénalité si la balle ou le marque-balle est déplacé accidentellement par le joueur, son partenaire, son adversaire ou par l’un ou l’autre de leurs cadets ou équipement.

La balle ou le marque-balle déplacé doit être replacé tel que prévu dans les règles 18-2, 18-3 et 20-1.

Cette règle locale s’applique seulement si la balle ou le marque-balle du joueur repose sur le vert et que tout déplacement est accidentel.

Note : Si on détermine que le déplacement de la balle du joueur sur le vert a été causé par le vent, l’eau ou tout autre effet naturel comme la gravité par exemple, le joueur devra jouer la balle de son nouvel emplacement. Un marque-balle déplacé dans de telles circonstances est replacé ».

Ci-dessous un vidéo-clip de la USGA (en anglais) :

Cliquez ici pour une explication détaillée de la nouvelle règle locale, incluant diagrammes, vidéos et FAQ, donnée par le R&A (site anglais).

Pour plus de détails concernant les Règles du golf et le programme de formation sur les règles de Golf Canada, cliquez ici.

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Mackenzie Hughes sait dire merci

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Mackenzie Hughes (Hunter Martin/Getty Images)

Mackenzie Hughes, golfeur canadien et récent vainqueur de la Classique RSM à seulement son cinquième tournoi comme membre à part entière de la PGA, est à la fois un très bon golfeur comme en témoigne son succès obtenu après une prolongation à cinq, mais aussi une personne très, très bien.

Suite à une chronique sur le jeune champion qui vient d’avoir 26 ans à la fin novembre, Marcel-Paul Raymond, président de Golf Québec, a tenu à témoigner d’une expérience personnelle à propos de Hughes, un participant au Championnat canadien amateur de 2009 tenu à son club Le Blainvillier qui mérite d’être partagée.

«Pour te montrer la classe du jeune homme, j’ai ressorti la carte qu’il avait envoyée au Blainvillier suite à sa participation», m’écrit Raymond.

Dans un message qu’il a pris la peine d’écrire à la main SVP pour faire encore plus personnel, Hughes remercie et vante Le Blainvillier.

En bref, il raconte que le championnat au Blainvillier a été la meilleure organisation des trois championnats nationaux de la catégorie auxquels il a participés. Il vante les membres et le personnel pour leur façon de recevoir de même que le site de haut niveau en souhaitant d’autres grands événements au Blainvillier.

Voici d’ailleurs la reproduction de la carte de Hughes qui, spécifions-le, a 19 ans à l’époque.

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LE SEUL À REMERCIER…

«C’est la seule carte que nous avions alors reçue des 156 joueurs du tournoi et elle venait de Mackenzie», précise Marcel-Paul.

Un Ontarien de Dundas, dans la région d’Hamilton, Mackenzie Hughes a gagné deux fois le championnat canadien chez les amateurs en 2011 et 2012, mais pas celui du Blainvillier en 2009.

Cette année-là, rappelle le président de Golf Québec, Nick Taylor, alors numéro un chez les amateurs au monde et depuis aussi vainqueur à la PGA lors de la Classique Sanderson Farms, était présent. Le numéro deux Matt Hill était là aussi tout comme l’équipe d’Australie et celle de Nouvelle-Zélande, dont Ryan Fox qui a représenté la Nouvelle-Zélande aux Jeux olympiques et à la Coupe du Monde à Melbourne.

«C’est bien se remémorer les bons souvenirs!», termine Marcel-Paul Raymond.

C’est plus le cas lorsque le retour dans le passé met en valeur un champion de la vie aussi.

TIGER : LA FLAMME EST TOUJOURS LÀ!

Saviez-vous que Hideki Matsuyama, le meilleur golfeur de la planète en cette fin d’année, a remporté le tournoi Hero Challenge?

On pose la question parce que tous les yeux y étaient tournés vers Tiger Woods.

L’attention est tout à fait normale même si le Tigre a terminé 15e sur 17 inscrits à -4 et donc à 14 coups du Japonais.

Après 16 mois et très exactement 446 jours d’éclipse complète de la compétition, l’intérêt ou la curiosité se comparent au retour de Muhammad Ali. Ou des Beatles s’ils étaient revenus…

Que penser de l’état de son jeu et aussi à quel niveau se situe son jeu?

Tiger est toujours capable de jouer comme en témoigne son 65 en deuxième tour.

Il possède encore son répertoire élaboré de coups comme l’indiquent ses 24 oiselets pour le plus fort total incluant Matsuyama.

Mais à ne pas en douter, Tiger a encore énormément de travail à faire.

Son absence n’a pas suffi à se débarrasser de son inefficacité de plus en plus chronique des tertres de départ. Du moins pas encore.

De plus, il commet tellement trop d’erreurs. On n’évoque pas ici que ses trois double bogeys en quatre jours au 18e.

Même si le compte est de 2-2 dans les plus et moins, il y a plus de positif chez Tigre quoiqu’il n’ait pas retrouvé ses griffes.

Un, son «vieux» corps (il aura 41 ans le 30 décembre) a tenu le coup pendant 90 trous incluant le pro-am. Et deux, il a gardé son p’tit caractère.

Je n’ai jamais été un pro crisettes au golf. Mon mentor Gilles Bourassa ne tolérait pas que ses juniors fassent des frasques. Mais dans le cas de Tiger, il y a de quoi de rassurant. Son tempérament, en ce sens qu’il montre que la flamme est toujours vivante en dedans en dépit des trop nombreuses occasions de l’éteindre, n’a pas changé depuis son dernier grand chelem remontant à 2008.

À propos de Hideki Matsuyama, mentionné en début de chronique, retenez bien le nom du jeune homme de 24 ans en 2017. Il vient de ravir quatre de ses cinq derniers tournois!

PROMOTION POUR CHRISTIAN HAMEL

Moins d’un an après son arrivée dans l’organisation de ClubLink, Christian Hamel gagne du galon.

Après une saison à Val-des-Lacs, il devient le patron au club lavallois Islesmere.

Auparavant longtemps associé à BelleVue et Hemmingford, Christian Hamel est ex-président de l’Association des directeurs généraux des clubs du Québec.

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Blog Notes de Golf Canada

Un gros merci à nos membres

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(Chuck Russell/ Golf Canada)

Je profite de la fin de la saison de golf 2016 pour vous remercier de soutenir le golf par le truchement de votre adhésion à Golf Canada et à votre association de golf provinciale.

Les cotisations que vous avez versées en 2016 sont réinvesties dans le golf :

 

Il est réjouissant d’avoir vu de si nombreux membres s’impliquer dans le golf cette saison :

Les athlètes d’Équipe Canada ont continué de s’illustrer sur la scène internationale. Exemples : Jared du Toit offre une performance étincelante lors de l’Omnium canadien RBC; Hugo Bernard est couronné champion amateur du Canada pour la première fois; Mackenzie Hughes connaît une saison exceptionnelle avec des victoires sur le Circuit Web.com et le PGA TOUR; Brooke Henderson devient la première Canadienne à gagner un championnat majeur depuis Sandra Post en remportant le Championnat de la LPGA KPMG; Brooke Henderson, Alena Sharp, David Hearn et Graham DeLaet représentent fièrement le Canada à Rio de Janeiro où le golf revient dans le giron olympique après une absence de 112 ans.

Golf Canada et les associations de golf provinciales investissent dans la santé générale du golf, ce qui ne serait pas possible sans la contribution des membres. Les initiatives dues aux cotisations visent à créer une nouvelle génération de golfeurs et de passionnés de golf pour assurer la vitalité de ce sport.

Merci de votre soutien continu à ce grand sport qu’est le golf.

Salutations cordiales,
Scott


Vous n’êtes pas membre de Golf Canada? Cliquez ici pour en apprendre davantage.

Blog Notes de Golf Canada

Journée nationale du golf au Parlement – L’industrie a plaidé en faveur de l’équité fiscale

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Parliament Hill (Simon Hayter/Getty Images)

OTTAWA – Aujourd’hui, l’Alliance nationale des associations de golf (NAGA) est sur la pour souligner sa Journée nationale du golf et discuter avec les parlementaires de l’industrie du golf au Canada.

« Le golf est l’un des sports les plus appréciés des Canadiens et dépasse grandement la pratique d’autres sports », a déclaré Scott Simmons, président de la NAGA et chef de la direction de Golf Canada. « On compte environ 5,7 millions de golfeurs canadiens et 2 400 terrains de golf et champs de pratique au Canada, et l’industrie représente plus de 14 milliards de dollars par année du PIB du Canada. »

Bien que le golf continue d’être un passe-temps favori pour les Canadiens, il est important de souligner que les petites entreprises de l’industrie du golf ont subi l’impact d’une faible économie depuis plusieurs années. Les taux de participation et de l’emploi ont sensiblement diminué. La législation fiscale fédérale devenue désuète impose une disparité concurrentielle importante à l’industrie du golf et ne peut plus être maintenue.

« Le golf est l’option la plus efficace pour les gens d’affaires d’investir dans les relations avec les clients, de réaliser des ventes et de créer des emplois », affirme Jeff Calderwood, PDG de l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf du Canada. « La Loi de l’impôt sur le revenu prévoit que les dépenses nécessaires sont appliquées à toutes les industries concurrentes telles que les restaurants, les concerts, les événements sportifs, la participation à tous les autres sports, le théâtre et plus encore. Cependant, les déductions pour les dépenses relatives au divertissement des clients sur les terrains de golf ne sont pas permises en raison d’un article de la loi qui date de 45 ans et qui a été écrit à une époque où le golf était une petite niche du marché pour les plus fortunés. Nous sommes maintenant en 2016 et le golf n’est pas seulement le sport de participation le plus populaire, mais aussi le choix de divertissement le plus convoité des entreprises. »

Pour éviter cette situation désavantageuse à l’égard d’une industrie aussi importante formée de petites entreprises, la même déduction de 50 pour cent doit être appliquée aux dépenses encourues pour divertir les clients sur les terrains de golf. Ces déductions ne comprennent pas les droits d’adhésion à un club de golf. M. Calderwood a fait la remarque que l’expression « plus d’affaires sont conclues sur un parcours de golf que dans une salle de conférence » est bien connue en raison de l’efficacité de divertir les clients sur un terrain de golf. « Mais nous pouvons offrir ces avantages uniquement si la Loi de l’impôt sur le revenu nous permet d’être sur un pied d’égalité avec tous les autres secteurs. »

« Le ministre des Finances procède actuellement à un examen des dépenses fiscales du Canada afin d’assurer qu’elles sont équitables et efficaces », a conclu M. Calderwood. « Notre recommandation est justement à cette fin : l’équité. Le droit fiscal actuel impose un fardeau considérable à notre industrie qui est déjà en péril face à une faible croissance économique. Nous sommes un regroupement de petites entreprises qui demandent simplement à être traitées équitablement. »

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Le grand test de nos filles, le vrai retour de Tiger et nouvelles d’ailleurs

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Tiger Woods (Patrick Smith/Getty Images)

Pendant cinq jours cette semaine, elles joueront leur avenir des douze prochains mois et peut-être même le destin de leur carrière.

Il s’agit ici d’Anne-Catherine Tanguay et Sara-Maude Juneau, lesquelles disputeront de mercredi à dimanche la qualification finale de la LPGA à Daytona Beach.

En plus de la durée étirée à cinq jours, ce grand test inclut des nœuds à l’estomac causés par le niveau de stress élevé.

C’est ultra-sévère et quelque part sans pardon deux fois plutôt qu’une.

Premièrement, seules les 20 premières (la LPGA officialisera le nombre en cours de route) seront retenues sur les 156 finalistes qui proviennent de la LPGA pour celles qui doivent repasser leur examen et des survivantes des deux premières étapes de sélection.

Deuxièmement, il faudra patienter une année complète à la série Symetra dans le moins pire scénario advenant de ne pas atteindre la note de passage.

Bien sûr, il y a des places comme substituts et aussi au circuit Symetra selon les positions subséquentes qui s’ajoutent, mais évoluer en fonctionnant sur appel et/ou jouer dans les ligues mineures n’est certainement pas l’objectif.

Anne-Catherine Tanguay était de cette liste des remplaçantes à la LPGA cette année et a pris part à 10 tournois qui lui ont valu 23 419 $ pour le 146e rang.

Une ancienne de la LPGA, Sara-Maude Juneau a fini 36e à la série Symetra avec ses gains de 24 511 $.

LORIE KANE Y SERA, MAIS PAS MAUDE-AIMÉE DÉJÀ QUALIFIÉE

Pour montrer le calibre de jeu cette semaine, plusieurs têtes d’affiche et même des légendes sont d’ex-gagnantes de ces qualifications : les noms célèbres de toutes les générations vont de Pat Bradley à Patty Sheehan ainsi que Se Ri Pak et Cristie Kerr jusqu’à Stacey Lewis plus récemment.

L’an dernier, il a fallu -4 au complexe de 36 trous LPGA International pour obtenir sa graduation.

Il y a eu des succès québécois dans le passé à ces qualifications.

Il faut se souvenir qu’Isabelle (Blais) Beisiegel avait terminé première en triple égalité en 2003.

L’an dernier, Maude-Aimée LeBlanc avait aussi très bien fait en bouclant 4e à la finale.

Puisqu’elle a amassé 173 424$ et qu’elle a terminé 81e pour deux sommets personnels à la LPGA cette année, Maude-Aimée a sécurisé son ticket à la LPGA l’an prochain.

Toujours parmi les inscrites, on retrouve Lorie Kane. Intronisée au Temple de la renommée du golf canadien cette année, la brave Lorie, qui aura 52 ans le 19 décembre, garde la flamme allumée et pourquoi pas.

Ne dit-on pas que le golf est le sport d’une vie!

CETTE FOIS SEMBLE LA BONNE

Toujours dans la catégorie « à surveiller cette semaine », il y a le retour au jeu de Tiger Woods dans les Bahamas de jeudi à dimanche.

Quoique déjà reporté dans le passé, il semble que cette fois soit la bonne au rendez-vous à son tournoi nommé Hero World Challenge parce qu’il y a bien quelqu’un qui paie la bourse de 3,5 millions de dollars pour qu’il en reste pour sa Fondation.

À quoi s’attendre à ce rendez-vous qu’il a gagné cinq fois en 18 ans d’existence?

La présentation sur invitation réservée à 18 joueurs sera très relevée avec la présence de six des dix premiers au monde, soit Dustin Johnson (2e), Jordan Spieth (4e), Henrik Stenson (5e), Patrick Reed (7e), le champion en titre Bubba Watson (8e) et Hideki Matsuyama (10e).

Mais le plus grand défi de Tiger sera le temps.

N’oubliez pas qu’il y a 16 mois qu’il n’a frappé une balle en compétition.

La façon de faire ne se perd pas vraiment au golf, mais l’exécution sous la pression, si, et oui, le Tigre sera le premier à le reconnaître.

Tiger aura un nouveau logo sur son sac et jouera la balle Bridgestone puisque Nike a cessé la fabrication d’équipement.

LAPRAIRIE VEND SON GAZON ET FRANCO SIRINANI VEUT POURSUIVRE

Depuis le nombre d’années qu’on parle de cessation des opérations de LaPrairie, cette fois est la bonne.

Après les investissements du proprio Pierre Martin pour considérablement améliorer le site, l’endroit cesse l’opération du golf qui deviendra un développement résidentiel.

« Un sacrilège que ce si beau terrain doive disparaitre », mentionne Gilles Terroux.

Une partie du golf aura toutefois une deuxième vie.

Présentement en réparations majeures, le Mirage a acheté le gazon du vert d’entraînement et de quatre ou cinq verts.

Candiac refait des retouches au contour de son vert de pratique avec de la tourbe de LaPrairie.

Les voiturettes motorisées seront vendues à 2 000 $ l’unité.

Un parfait gentilhomme, le pro Franco Sirianni est un monument à LaPrairie y ayant été à la barre pendant 37 ans.

« C’est la vie. J’aurai eu le privilège de travailler sur un des plus beaux 18 », commente-t-il avec philosophie.

Même à 80 ans dans quelques mois, il n’est pas question de retraite. Du moins pas d’un départ complet.

« Comme j’ai encore la santé, je suis prêt à donner une journée ou deux ailleurs », déclare-t-il.

Le message est passé.

LE 19e TROU

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Le gagnant du Grand concours canadien Est-Ouest dévoilé

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OAKVILLE, Ont. – Le Grand concours canadien Est-Ouest de Golf Canada s’est terminé le 31 octobre dernier avec plus de 7 millions de scores inscrits par les membres au cours de la saison 2016 dans l’espoir de gagner le « voyage de golf d’une vie ».

L’équipe de l’adhésion de Golf Canada a effectué un tirage au hasard parmi toutes ces inscriptions le 15 novembre à la Maison du Golf et l’heureux gagnant est Bob Thompson de Sundre, Alberta.

Thompson, un fervent de golf de longue date, avait le choix entre deux destinations pour son voyage de golf, soit Banff Springs en Alberta et Cabot Links en Nouvelle-Écosse. Il a choisi de s’envoler vers l’est, pour les Cabot Links, avec son épouse Lynn en 2017.

Membre du Sundre Golf Club, Bob Thompson était tellement surpris d’apprendre la nouvelle qu’il est allé voir le pro à la boutique de golf de son club pour s’assurer que son gain était réel et il l’était, bien sûr.

Le Grand concours canadien Est Ouest était ouvert aux membres de Golf Canada tout au long de la saison de golf 2016. Les membres s’inscrivaient automatiquement au concours en adhérant à Golf Canada et obtenaient une participation additionnelle au tirage à chaque fois qu’ils affichaient leur score sur le site du Centre de scores de Golf Canada entre le 1er avril et le 31 octobre 2016. Le gagnant, tiré au hasard parmi plus de 7 millions d’inscriptions, pouvait choisir entre le Banff Springs Golf Course en Alberta et le Cabot Links Golf Course en Nouvelle-Écosse comme destination pour son voyage de golf en 2017.

Le Grand concours canadien Est Ouest sera de retour en 2017 pour donner la possibilité de gagner le voyage de golf d’une vie à un autre membre chanceux de Golf Canada.

De notre part à nous tous, chez Golf Canada, félicitations à Bob Thompson. Profitez bien de votre voyage et merci de votre soutien au golf canadien.

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Mackenzie Hughes, un heureux mélange de talent et de cran

Mackenzie Hughes

Vous êtes surpris de la victoire de Mackenzie Hughes au Circuit PGA TOUR parce vous pensiez que c’était davantage au tour de vétérans comme Graham DeLaet ou David Hearn et même d’Adam Hadwin d’être le prochain Canadien à l’emporter depuis Nick Taylor à l’automne 2015?

Personnellement, je suis plus content et heureux que surpris pour le jeune homme de 26 ans, lesquels il célèbre cette semaine.

Vrai qu’il est un joueur de première année ne comptant que cinq départs comme membre à part entière.

VAINQUEUR PARTOUT PRÉCÉDEMMENT

En contrepartie, il faut savoir que Mackenzie Hughes est un « gagnant » dans l’âme.

Avant cette réussite à la Classique RSM à Sea Island, en Géorgie, le golfeur de Dundas Valley, près d’Hamilton en Ontario, a gagné chez les amateurs (deux fois le championnat du Canada, en 2011 et 2012), l’Ordre du mérite au PGA TOUR Canada (2013) et à la série Web.com (au tournoi Price Cutter) l’été dernier.

Bref, Mackenzie Hughes a gagné partout où il est passé, ce qu’il refait cette fois avec grand brio.

Aidé bien sûr par son spectaculaire 61 en ouverture, qu’il a solidement appuyé avec 67, 68 et 69 pour sceller à -17, Mackenzie est devenu la première recrue en 20 ans à entrer dans le cercle des vainqueurs en menant de fil en en fil.

SOLIDE DANS TOUT

Au talent, il faut ajouter la force de caractère de Mackenzie Hughes à la fois nouveau gradué et aussi nouveau marié cela depuis la fin du mois dernier.

Son succès a été obtenu au troisième trou d’une prolongation à cinq joueurs impliquant également Camilo Villegas, Blayne Barber, Billy Horschel et Henrik Norlander.

Pour rajouter au stress, il lui a fallu caler un roulé de 18 pieds de la bordure pour sauver sa normale trois victorieuse sans jamais toucher au vert, pour montrer que c’est combien et non comment qui compte au golf.

Et ceux et celles qui pensent que le golf manque d’action, il a racheté un triple boguey au 11e trou de son troisième parcours avec une série d’oiselets.

Je ne dis pas que Mackenzie Hughes va devenir un autre Mike Weir, ce que seules les années prouveront de toute façon. Mais une maîtrise aussi rapide des diverses facettes menant à la réussite montre que son chèque de 1 080 000$, sa qualification à tous les tournois sanctionnés PGA pendant deux ans et son ticket au Tournoi des maîtres en avril prochain constituent une récompense totalement justifiée et donc pas une… surprise.

UN SUCCÈS QUI EST AUSSI CELUI DE GOLF CANADA

Cette victoire de Mackenzie Hughes est aussi quelque part celle de Golf Canada et son programme de formation Jeune pro d’Équipe Canada.

Le plus récent titulaire à la PGA est un bénéficiaire de ce formidable ajout au développement.

Le budget n’est pas la fin du monde avec 300 000 $, donc 50 000 $ par membre en services (entraîneur, psychologue et différents soutiens) et un autre 15 000 $ est versé en argent pour les départs.

Le chef de la direction de Golf Canada, Scott Simmons, de même que les commanditaires fondateurs  Canadien Pacifique et RBC, ainsi que Citi Bank et la Fondation Golf Canada d’être applaudis pour cette excellente initiative.

Lancé en 2014, le volet Jeune pro n’aura mis que deux ans pour avoir un premier champion dans les ligues majeures. Imaginons la portée avec le temps et surtout plus d’argent.

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Bravo à l’arbitre-golfeur Denis Morel; le CH a aussi perdu une grande partisane et autres échos

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Denis Morel (Getty Image)

La distance et autres circonstances hors de contrôle ne permettent pas toujours d’être partout, mais s’il y a un endroit où j’aurais souhaité être en fin de semaine dernière, c’est à La Tuque.

Denis Morel a reçu l’ultime hommage des autorités municipales et de la population qui ont donné son nom au “ nouveau » Colisée local lors d’une cérémonie samedi dernier.

Les rénovations ont représenté un investissent de neuf millions de dollars.

« Cela me touche droit au cœur », de dire Denis à Audrey Tremblay, journaliste au journal Le Nouvelliste.

« Voilà un hommage amplement mérité et voté à l’unanimité », raconte le maire Normand Beaudoin.

Denis Morel a été le premier arbitre francophone à temps plein dans la LNH. Plus encore, il y a officié plus de 1 200 matchs. Il a été choisi pour participer à deux Coupes Stanley et deux rencontres des étoiles.

« Tout est possible lorsqu’on travaille avec passion », a-t-il aussi refilé comme message.

Le nom de Denis est également un familier au golf évidemment.

Il a été capitaine au club Ki-8-eb et a agi comme directeur à Golf Québec.

Son plus grand succès au golf est d’avoir épousé Debbie Savoy-Morel, seule femme au Canada à la barre d’un 36 trous privé. Le couple a eu deux enfants et sont grandparents.

Bref, bravo à Denis Morel pour sa double réussite professionnelle et familiale.

Notre “ hommagé » devient le deuxième golfeur de la Mauricie honoré de la sorte. L’aréna de Shawinigan-Sud porte également façon très justifiée le nom de Gilles Bourassa.

HOMMAGE À DAWN COE-JONES

Un hommage à la carrière et à la dynamique personne de Dawn Coe-Jones, décédée trop jeune et trop vite, a été rendu samedi à Tampa.

Diagnostiquée au début de l’année et opérée en mars avant de nous quitter à 56 ans la semaine passée, Dawn fut une incontestée chef de file du golf féminin au Canada avec trois victoires à la LPGA et 44 top dix dont sept à l’Omnium canadien pour des gains de 3,3 millions de dollars.

Notre brave fille a été emportée par un fulgurant cancer.

Elle a touché son entourage. De Sandra Post et Jocelyne Bourassa jusqu’à la jeune phénomène Brooke Henderson en n’oubliant pas Mike Weir qui ont écrit des courriels de condoléances en faisant l’éloge de la disparue.

En plus d’être championne, Dawn a été une grande ambassadrice pour son sport.

Une personne très impliquée, elle coupait le gazon à son club Lake Cowichan en Colombie-Britannique à ses années juniors.

Dawn était une grande partisane du Canadien bien avant d’adopter le Lightning de Tampa, où elle vivait. Je ne me souviens pas très bien si c’est Ronald Corey ou Jacques Demers qui lui avait remis ce cadeau, soit un chandail du CH, après un pro-am joué en sa compagnie. Peut-être était-ce Serge Savard.

Quoi qu’il en soit, elle avait célébré sa victoire au tournoi des Championnes en endossant son souvenir bleu-blanc-rouge.

RETOUR AUX BERMUDES POUR UN DERNIER CHAMPIONNAT CANADIEN

Place cette semaine au championnat Titleist FootJoy des professionnels de club du Canada aux Bermudes.

Une bourse 85 000 $ sera mise à l’enjeu à compter de mardi jusqu’à jeudi.

Il s’agit de la deuxième visite des pros canadiens dans cette île britannique en peu de temps. Marc-Étienne Bussières et Dave Lévesque y ont remporté le Championnat Nike en équipes, le mois dernier.

Lévesque est de retour dans l’espoir d’élargir son avance en tête du classement national des points, qui vaudra au premier, au début l’été prochain, une invitation à l’Omnium canadien RBC.

L’Ontarien Danny King défendra son titre.

Le très louable concept d’attendre à la fin de l’année pour disputer le championnat national est de Max Oxford, ancien vice-président de la compagnie et retraité de North Hatley, afin de garder les pros de clubs disponibles à continuer à servir les membres durant l’été.

RAOUL MÉNARD EN ARGENTINE EN MÊME TEMPS QUE LE PREMIER MINISTRE

Justin Trudeau n’était pas le seul Canadien en Argentine, où il s’est arrêté. Raoul Ménard était à Buenos Aires pour y disputer le 111e Omnium national.

Des cartes de 72 et 77 n’ont pas permis à l’ancien d’Équipe Canada de participer aux rondes du week-end. Ex-titulaire des Maîtres et de l’Omnium des États-Unis, Angel Cabrera (76 et 77) ne s’est pas qualifié, non plus, devant son monde.

Le prochain rendez-vous du circuit la PGA Latinoamérica aura lieu du 1er au 4 décembre. Ce sera à Miami si jamais vous êtes parmi les chanceux déjà sous les palmiers.

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La LPGA choisit l’Abitibienne Mary-Lee Cobick « Pro par excellence » du Sud-Est en 2016

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Mary-Lee Cobick (Golf Quebec)

Il s’agit certes de l’une des plus prestigieuses distinctions des « ligues majeures » du golf depuis la sélection de Jocelyne Bourassa comme recrue par excellence de la LPGA en 1972.

On parle de Mary-Lee Cobick à qui cette chronique est essentiellement consacrée en hommage à son obtention du titre de Professionnelle par excellence de la LPGA 2016 pour le Sud-Est des États-Unis.

Oui, le golf québécois doit être fier.

L’organisation est la plus importante en nombre de membres de l’ensemble du sport professionnel féminin en comptant 1700 comme pros ou enseignantes cela aux États-Unis ou ailleurs jusqu’en Asie.

VINGT ANS ET UN EX-ÉLÈVE A GRADUÉ À LA PGA

Mary-Lee Cobick mène une remarquable carrière en Floride, mais elle est d’ici, en Abitibi, plus exactement du club l’Oiselet d’Amos que dirige son papa Joe.

Après avoir appris son golf sur ce neuf trous et s’être distinguée au plan national chez les juniors et plus tard chez les amateurs, elle a été recrutée par l’université Florida State d’où elle n’est plus jamais vraiment revenue.

Certes, on l’a revue au sein de l’équipe de Golf Canada et au circuit canadien fondé par Jocelyne Bourassa, où elle a gagné trois fois, ainsi qu’ à l’Omnium canadien féminin, mais c’est au club Okeeheelee, à West Palm Beach, en Floride, qu’elle mène sa reluisante carrière depuis vingt ans.

Après avoir débuté sous la tutelle de Donna White, elle a gagné la confiance de cette triple championne de la LPGA, qui l’a nommée vice-présidente de Golf Professional Services qui gère Okeeheelee de même que Park Ridge et le centre d’apprentissage entraînement John Prince.

Son personnel compte 18 autres pro-enseignants et cinquante autres employés pour vous montrer la somme des responsabilités.

En plus de demeurer elle-même une enseignante très active, elle est présidente de la « Junior Golf Foundation of America ».

Un des « gradués » est Brooks Koepka, jeune vainqueur à la PGA et recrue à l’équipe américaine victorieuse de la Coupe Ryder au début de l’automne.

« Mon passage dans la JGFA a été déterminant puisque c’est là que j’ai découvert ma passion du golf », complimente-t-il.

ELLE PARTAGE AVEC SON MONDE

La réussite de très haut niveau met en valeur l’humilité de la grande dame qu’est Mary-Lee Cobick.

« Je suis sincèrement honorée de recevoir cette distinction de la LPGA, a-t-elle déclaré lors de l’annonce officielle. Merci à la LPGA et son équipe pour le merveilleux rôle de leadership offert. »

Mary-Lee Cobick a aussi remercié son entourage immédiat.

« J’aimerais partager cet honneur avec ma famille, mes mentors, les partenaires d’affaires tout comme le personnel actuel et passé qui ont tous contribué à ma carrière », a-t-elle ajouté.

L’ABITIBI SAIT FAIRE!

Avec notamment Debbie Savoy-Morel, qui a fait sa marque au Mirage, Denise Lavigne, enseignante émérite à Pinegrove et Deerfield (Floride) et Mary-Lee Cobick, le golf féminin se porte très bien, merci.

On poursuit ajouter Anne Rogerson, Sylvie Schetagne et Josée Pérusse qui ont la passion.

Il faut spécifier que ce couronnement de Mary-Lee Cobick s’ajoute à celui de Claude Brousseau, aussi dans les hommages en cette fin d’année ayant reçu juste avant le prix Horton-Smith de la PGA d’Hawaii.

Ce double succès devient d’autant plus intéressant que les deux lauréats sont de l’Abitibi.

Après avoir été longtemps une région de hockey avec Serge Savard, Rogatien Vachon, Dave Keon, Pierre Turgeon, Jacques Laperrière, Dale Tallon, Réjean Houle et tellement d’autres qui ont tous fait leur marque dans la LNH, voilà que l’Abitibi en devient aussi maintenant une pépinière de… golf.

Ce qui est fascinant dans cette percée est que l’Abitibi possède surtout des neuf trous comme quoi encore une fois la volonté est plus forte que les moyens.

DAWN COE JONES (56 ANS) TROP JEUNE POUR PARTIR

La fin de semaine en aura été une de deuil pour l’ensemble du golf canadien avec le décès de Dawn Coe-Jones.

Trois fois auréolée à la LPGA et membre du Temple de la renommée du golf canadien, la Britanno-Colombienne a été emportée par un cancer absolument fulgurant à l’âge beaucoup trop jeune de 56 ans.

Dawn était particulièrement reconnaissante de son sport et le golf sans qui la très belle carrière avec 3,3 millions de dollars en gains aurait été impossible.

Nos condoléances à son mari James et son fils Jimmy, 21 ans, qui a disputé l’été dernier le Championnat canadien à Royal Ottawa seize ans après que sa mère eut participé à l’Omnium canadien au même endroit.

Une cérémonie aura lieu samedi prochain à Tampa, sa ville d’adoption. On reviendra alors avec un hommage.

UNE FICHE DE -11 NE SUFFIT PAS!

Assommant! Voilà le qualificatif qui vient en tête lorsqu’on analyse le bilan des qualifications pour accéder au circuit Web.com.

Personne du Québec ne sera des finales en décembre et ne blâmons pas le manque d’ardeur du Montréalais d’adoption Beon Yeong Lee lors de la deuxième des trois étapes qu’il disputait à McKinney, au Texas, la semaine passée.

Malgré des cartes de 68, 71, 69 et 69, il a été relégué 33e alors que seulement 19 obtenaient leur ticket pour l’ultime qualification pour montrer le calibre.

En dépit de son combiné de -11, il lui a manqué trois coups ce qui en révèle encore davantage du niveau irréel compte tenu que nous sommes au niveau des aspirants.

PLACE AUX FILLES!

À savoir la suite maintenant, les espoirs de voir un talent d’ici graduer dans un grand circuit passent par nos filles alors que Sara-Maude Juneau et Anne-Catherine Tanguay seront de la finale de la LPGA à Daytona Beach à la fin du mois et au début décembre.

Tanguay et Josée Doyon, apprentie-professionnelle, y sont déjà pour disputer deux tournois préparatoires à compter de mardi et dimanche.

Maude-Aimée LeBlanc a sa place garantie au grand circuit en 2017.

ÉTAIT-CE LE DERNIER AS DE LA SAISON?

Beau cadeau! Lors d’une partie le jour du 70e anniversaire de son collègue Michel Robert à Milby, le professionnel-auteur André Maltais a réussi un trou d’un coup.

Il s’agissait de son cinquième as en carrière qui pourrait bien ne pas être le dernier de la saison au Québec avec la très belle météo annoncée cette semaine.