Joey Savoie se qualifie pour le Championnat amateur des États-Unis
Au début de la semaine, Joey Savoie a rapporté des cartes de 69 et 71 lors d’un marathon de 36 trous disputé à York, dans l’État du Maine. Sa performance lui a valu de se qualifier en vue du Championnat amateur des États-Unis, qui aura lieu du 21 au 23 août au sélect club Olympia Field, à Chicago.
Issu du Club de golf Pinegrove, Savoie porte les couleurs de l’équipe de l’Université St. Leo dans la NCAA. Ayant encore deux années d’université devant lui, on peut donc dire qu’il a mérité de faire son entrée par la grande porte sur la scène américaine.
Son combiné de -4 réalisé sur les allées du club The Ledges lui a permis de terminer premier, en compagnie du Néo-Écossais David Bank pour ravir une des deux seules places disponibles.
« Puisque je retourne à l’école le lendemain, le fait de participer au Championnat américain sera une très belle façon de compléter mon été de golf », mentionne le jeune homme âgé de 20 ans. Il accueille cette réussite comme un retour du balancier. Le mois dernier, il avait échappé par un coup sa place au Championnat amateur de Grande-Bretagne, sur le difficile parcours du club Carnoustie.
« C’est le parcours le plus dur que j’ai vu », commente le neveu du professionnel Jean-Louis Lamarre.
Joey Savoie rentre d’une tournée de presque six semaines en Europe. Il a aussi joué un tournoi à St. Andrews, site où se déroule présentement l’Omnium britannique. Il a également terminé deuxième au Championnat amateur du Luxembourg. Depuis son retour d’Europe, la semaine passée, il a terminé une deuxième place au Duc de Kent (66 et 73 incluant un triple bogey), réussi une fiche parfaite à l’interclubs comme joueur numéro un du club Pinegrove, en plus de mériter son billet d’admission pour le Championnat amateur américain.
Voilà ce qu’on appelle un été chaud!
Chez les juniors…
Toujours dans la série des championnats américains, Brendan Lacasse, du club Kanawaki, possède sa sélection chez les juniors. Le tournoi aura lieu en Caroline du Sud à compter du 20 juillet.
Graham DeLaet a eu chaud
Les bâtons de golf de Graham DeLaet ont été égarés par la compagnie AER Lingus, au cours des dernières heures, peu de temps avant le début de la 144e édition de l’Omnium britannique, qui est présentée cette semaine au Old Course de St. Andrews.
Pire encore, la compagnie n’arrivait même pas à localiser les outils de précision du Canadien, primordiales à son succès. Heureusement pour lui, il est parvenu à récupérer tout son arsenal quelque 54 heures plus tard. Un pot de protéines a toutefois explosé dans l’un de ses sacs de voyage, au plus grand désarroi de celui qui est considéré comme le Canadien ayant le plus de chances de remporter un tournoi majeur depuis Mike Weir, en 2003.
Brooke, Rory, l’ami André et plus dont les incendies dans l’ouest
Michael Whan n’a plus le choix. Le commissaire doit décerner une permanence à la LPGA à la jeune Brooke Henderson.
Vrai qu’elle n’a que 17 ans, mais Brooke Henderson ne cesse de jouer comme une adulte comme en témoigne sa deuxième 5e place au grand chelem en un mois à l’Omnium des États-Unis après le championnat de la PGA féminine.
Lexi Thompson et Lydia Ko ont obtenu un passe-droit dans un passé récent et la jeune phénomène de Smiths Falls, Ontario, ne vient-elle pas de prouver qu’elle représente l’exception cela deux fois plutôt qu’une.
RORY ET LE SENS DES RESPONSABILITÉS
Pour la première fois depuis Ben Hogan en 1954, l’Omnium britannique n’aura pas de champion défendant cette semaine suite à la rupture ligamentaire de Rory McIlroy à une cheville.
Elle était quoi l’idée d’aller jouer au soccer avant quatre tournois en six semaines, dont deux du grand chelem?
La question est d’autant plus de mise que McIlroy était établi favori ayant terminé 3e au précédent British Open à Saint-Andrews ainsi qu’à Whistling Straits, site du championnat de la PGA au début août.
Ce n’est pas le premier «double bogey» commis de Rory côté des responsabilités mal assumés. Rappelez-vous la Coupe Ryder à Chicago, où il avait failli subir la disqualification pour retard ayant dormi.
McIlroy fait perdre de la visibilité (lire des $$$) à ses commanditaires et nuit à son sport en ne portant pas le duel tant attendu avec Jordan Spieth pour faire passer son sport à l’époque post-Tiger!
MERCI À ANDRÉ GAGNÉ POUR SA (TRÈS) BELLE LEÇON DE COURAGE
Il y a des tournois qui vont beaucoup plus loin que les oiselets et les bogeys ce qui a été le cas au Duc de Kent en fin de semaine avec André Gagné.
À sa 53e participation, l’ami André a signé des cartes 73 et 71 et a donc égalé la normale au terme de deux jours à son club Royal Québec pour la très honorable 17e place avec l’élite de la province.
Il faut le faire quand même à 70 ans!
L’histoire devient encore plus valeureuse et exemplaire lorsqu’on connaît la situation de notre ex-titulaire du Kent, aux championnats du Québec et du Canada chez les vétérans et de l’hommage Pierre-Nadon pour l’ensemble de l’impact et la contribution à son sport.
Notre brave homme est en traitement. Il combat un cancer.
Voilà un mois que son oncologie lui a appris que la chimiothérapie devenait incontournable, mais comme il était déjà inscrit au Kent, il a tenu à poursuivre sa séquence record de participation qu’il a réussi avec les inconforts (nausée entre autres) que cela comporte avec un brio autant dans son jeu, son attitude et son message émotif aux médias.
«À tous les gens qui ont le cancer, je leur dit qu’il ne faut pas lâcher. Il faut continuer de vivre», insiste celui à qui le Kent a créé un trophée qui porte son nom.
Bravo et surtout merci pour le message à notre champion des verts et de… la vie très évidemment.
PINEGROVE RESTE DANS LES HONNEURS
Vainqueur du Kent à Québec avec une fiche de -7, Vincent Blanchette est un ancien des Saguenéens de Chicoutimi au hockey junior. Il évolue maintenant au sein de l’équipe de Garner-Webb au golf.
Il est aussi membre du club Pinegrove à l’instar d’Étienne Papineau, gagnant du Tunis, à Ottawa, au début de la semaine.
Papineau (9e) aurait fait mieux n’eut été d’une pénalité à son cadet qui ne connaissait pas la règle que pointer la trajectoire d’un roulé en touchant le gazon ce qui a été fait avec le fanion.
Meneur du premier tour avec 66, Joey Savoie est un autre de Pinegrove et on reviendra sur le sujet de l’excellence.
VIVE LA JEUNESSE
Une belle histoire au cours du week-end aux toujours populaires compétitions «Interclub» est celle de Scott Chrétien, 12 ans, qui évoluait parmi l’équipe, division B, du club North Hatley en compagnie de son papa Rocky évidemment très fier.
Quoiqu’il n’existe pas de statistiques, il n’existe probablement pas de plus jeune participant en histoire de ces rencontres.
Une mention spéciale à l’administration de North Hatley pour le soutien à ses juniors en leur laissant la place qu’ils méritent.
LES INCENDIE DANS L’OUEST CANADIEN
Malgré l’évacuation de plus de 1000 personnes, la direction du Parc national de Jasper informe que ni le parcours ni le «lodge» du même nom ne sont menacés par les feux de forêt. C’est du moins pour le moment…
La situation est grave alors que les incendies ne cessent de tout raser ces dernières semaines cela depuis la Saskatchewan jusqu’à la Colombie-Britannique.
Bien que les dégâts se situent dans le nord, les effets sont néanmoins devenus perceptibles en milieu urbain.
Dans une entrevue avec l’ami Ian Hutchison, de «Golf News Now», Richard Zokol, membre du Panthéon canadien, raconte que les nuages de fumée sont perceptibles à Vancouver. Même situation à Edmonton.
Des villes plus au sud écopent. Membre du personnel du club Point Grey, à Vancouver, Kyle German parle de cendres qui apparaissent.
À SURVEILLER CHEZ-NOUS CETTE SEMAINE
Après une semaine de congé, Maude-Aimée LeBlanc et le circuit Symetra s’arrêteront à Rochester cette semaine… Présentement 13e boursière avec 29 000$ en banque, il lui reste dix tournois pour revenir parmi les dix premières qui gradueront directement à la LPGA l’an prochain… Country Club est l’hôte du championnat féminin et un blogue est consacré au CC… La ville de Montréal inaugure le nouveau pavillon pour ses neuf trous à normales trois et terrain d’exercice moderne situé derrière le village olympique… Le golfeur unijambiste Ken Green va retenir l’attention à l’Omnium du Québec Promutuel disputé au club La Faune, cette semaine… Trois en trois côté victoires à ses récentes sorties, Dave Lévesque défend son titre.
En plus du «Mulligan», le Country Club de Montréal a une tradition d’excellence
Berceau du «Mulligan» accepté et toujours autant apprécié sur l’ensemble de la planète golf un siècle plus tard, le Country Club de Montréal possède un coup réussi qu’il ne voudrait surtout pas reprendre.
Il s’agit de son impact sur la scène du golf féminin comme le rappelle la présentation du Championnat provincial du 13 au 15 juillet.
Les regrettées Louise Larochelle, multiple championne chez les amateurs, et Suzanne Beauregard, aussi joueuse de haut niveau ainsi que pionnière de la Fédération de golf, ont été membres au Country Club. Il faut ajouter Marie-Josée Rouleau.
«Marie-Josée a fait tout son golf junior ici», mentionne le fier, dévoué et populaire professionnel Francis Bergeron au sujet de l’ex-titulaire québécoise et canadienne ayant aussi évolué au circuit de la LPGA et en Europe.
Y a-t-il un lien commun pour ce tir groupé vers l’excellence?
«C’est plutôt long et étroit ici. Les verts rapides aident aussi évidemment. Nous avons appartenu une dizaine d’années au groupe 1 de l’Interclub vers lequel nous retournons», répond Bergeron en poste depuis 27 ans.
RÉSIDANTE AU 10e TROU
Le Country Club a dédié un trophée à la mémoire de Louise Larochelle, où elle a fait la majorité de sa carrière chez les amateurs après avoir été «repêchée» de Cap-Rouge.
«Louise frappait des coups qu’elle était la seule à pouvoir réussir», raconte Debbie Savoy-Morel à propos de son amie et coéquipière au sein des équipes québécoises aux championnats canadiens.
«Elle était aussi une grande passionnée. Peu importe la saison, elle parlait de golf. Ce n’est pas un hasard si elle a résidé et élevé sa famille dans une maison située le long du 10e au Country Club», poursuit la professionnelle du Mirage, la tête pleine d’heureux souvenirs.
Louise et Debbie avaient été ensemble très jeunes participantes en 1973 au tournoi La Canadienne remportée par Jocelyne Bourassa.
UN HOMMAGE SPÉCIAL
La tradition d’excellence se poursuit sur le parcours situé au bout ou presque du tablier du pont Victoria de là son nom de Country Club de Montréal quoique localisé sur la rive-sud à Saint-Lambert.
«Nous comptons dans nos rangs Caroline Ciot capable de très belles choses en compétition», spécifie Bergeron très impliqué dans le Championnat comme dans tout à son club.
Caroline était la chef de file des Carabins qui ont ravi le championnat universitaire canadien à Winnipeg. Un seul coup de moins et elle aurait aussi partagé la première place du volet individuel.
Le Country Club profitera du Championnat pour rendre un hommage très justifié.
Les trente ans et plus d’implication de Madame Lise Chamberland seront soulignés de manière particulière comme quoi les femmes continuent d’être mises en valeur au Country Club.
UN PEU D’HISTOIRE
Seul de son groupe à posséder une voiture dans les années 20, David Mulligan conduisait ses amis du centre des affaires de Montréal au Country Club.
Comme le conducteur arrivait fatigué, la route étant rugueuse, ses partenaires de jeu permettaient au conducteur de reprendre son premier coup.
En bref, voilà comment est né le «Mulligan», un rare nom de personne au lexique du golf.
Le brio canadien, le départ de Skitt, McIlroy K.O., le débat Spieth et bien plus
Le golf canadien va très bien, merci. Une semaine après la quatrième place de Graham DeLaet, au Championnat Travelers, voilà que David Hearn haussait la note de l’excellence à un niveau supérieur, dimanche, en se rendant en prolongation à la Classique Greenbrier.
Oui, il y a une vie après Mike Weir en attendant de voir ce que nous réserve Brooke Henderson, capable de tout malgré ses 17 ans à l’approche de l’Omnium des États-Unis, qui débutera ce jeudi.
La vraie Coupe Canada est…
En plus de la Coupe Canada, qui aura lieu à Victoriaville vers la fin juillet et le début août, une première Coupe Canada a lieu aujourd’hui (lundi), en Nouvelle-Écosse, opposant le trio Weir, DeLaet et Hearn confronté à celui de Tom Watson, Colt Knost et Andres Gonzales.
Quant au dilemme à savoir laquelle est la vraie, la réponse est la Coupe du Canada de 1953, au club Beaconsfield, et à Laval-sur-Lac, en 1954, qui est maintenant devenue rien de moins que la Coupe du monde.
Le golf perd un bon homme
Très active au golf, qu’elle ne craint pas d’utiliser comme véhicule promotionnel pour le tourisme, la Nouvelle-Écosse était l’hôte d’un tournoi Web.com en prélude la semaine passée.
Directeur des Championnats de Montréal et de Québec, qui sont malheureusement disparus depuis, David Skitt y avait été recruté par l’organisation pour son expertise dans ce qui risque fort bien de s’avérer son dernier tournoi pour longtemps.
Cet ancien de Synchro Sports a accepté un poste clé dans le monde des spectacles. On s’en reparlera! Il reste que le golf perd un très bon chef de file si rare.
Bonne chance « Mister Weeks »
Nouvelle majeure dans l’industrie du golf avec Bob Weeks, qui quitte ScoreGolf après presque 30 ans pour joindre TSN dans le rôle d’expert golf et curling à temps plein.
Respecté de tous, Bob était éditeur associé au contenu depuis 1987. Il continuera toutefois d’y écrire une chronique.
Bob Weeks est natif de Montréal.
&%$#@#? SOCCER!
Comme nouvelle, le golf aurait très bien pu se passer de cette annonce de Rory McIlroy, « presque certain » de ne pouvoir défendre son titre à l’Omnium britannique la semaine prochaine suite à une « rupture totale » d’un tendon de la cheville gauche.
Photographié lundi en se déplaçant sur des béquilles avec le pied emprisonné dans un protecteur trois fois plus encombrant qu’une botte de ski, il s’est blessé en jouant au soccer avec des amis au cours de la fin de semaine.
McIlroy devait disputer quatre tournois ces six prochaines semaines, dont deux inscrits au Grand Chelem, soit le Championnat de la PGA, à Whistling Straits, après St. Andrews.
Il avait terminé troisième la fois précédente à ces deux endroits.
Le golf aurait très bien pu se passer de ce très dur coup au moment même où la rivalité McIlroy/Jordan Spieth relançait son sport après l’ère Tiger.
Spieth sur le grill
Actuellement, la grande question au golf international consiste à déterminer si Jordan Spieth, gagnant du Tournoi des Maîtres et de l’Omnium des États-Unis, a pris la bonne décision de participer au rendez-vous John Deere, cette semaine, plutôt que de se rendre immédiatement en Écosse pour y entreprendre sa préparation en vue de l’Omnium britannique, lequel pourrait l’approcher à une victoire du considérable Grand Chelem réussi la même année civile.
St. Andrews est compliqué comme terrain, même si Spieth y a joué une fois, et le décalage de six heures avec le « Mid West » n’est pas commode non plus, mais pas vrai que la façon de faire de Spieth fonctionne avec le talent et la naïveté de ses 21 ans.
Debbie honore Luc Boisvert
Un très beau geste de Debbie Savoy-Morel est de profiter, chaque année, de la coupe portant son nom pour honorer une personne qui mérite la reconnaissance de son milieu pour son travail d’exception pour aider le golf.
Lors de la présentation au club Ki-8-Eb, la semaine passée, Debbie a choisi de rendre hommage au « pro » local Luc Boisvert, un autre élève de Gilles Bourassa à Shawinigan-Sud, qui effectue un travail de titan au club de Trois-Rivières, où il est la figure la plus populaire.
« Avec son brio, sa passion pour le golf et sa maison en Mauricie, Luc vient complètement de faire mentir ce vieux diction qui veut que l’on ne soit jamais prophète dans son coin de pays », de commenter Debbie, toujours aussi judicieuse dans ses sélections.
Luc Boisvert joint des grandes pointures telles Gilles Bourassa, René Noël et Jean-Marie Laforge dans le club des grands supporters.
Bravo!
Le nouveau défi de Peter Oosterhuis
On doit tous avoir une très bonne pensée pour Peter Oosterhuis, ex-champion de l’Omnium canadien et la voix entendue des centaines et des centaines de fois pendant toutes ces années à CBS et à Golf Channel dans le rôle d’analyste toujours très documenté.
On sait maintenant pourquoi ce parfait gentilhomme avec ses bâtons et son micro est absent des ondes.
Inquiet suite à des ses pannes de mémoire de plus en plus répétées, il a subi des examens. Pour la première fois, il annonce via son épouse souffrir de la maladie d’Alzheimer.
Présentement sous des traitements dits exploratoires, Peter Oosterhuis a décidé de s’afficher publiquement afin d’aider à la sensibilisation pour aider au financement de la recherche.
Merci madame Bubba!
Très grosse prise pour Golf Canada avec Bubba Watson, qui s’inscrit à l’Omnium canadien RBC au club Glen Abbey, à la fin du mois.
Pourquoi Toronto cette année plutôt que Royal Montréal un an plus tôt?
Madame Bubba est native de la région torontoise, où elle a incidemment toujours de la famille, ce qui n’est pas le cas à Kirkland ou Pierrefonds, ce qui explique tout des choix à l’agenda du double titulaire du Tournoi des Maîtres.
Le rendez-vous de l’été
Place, dimanche prochain, au plus important tournoi sanctionné de la saison au Québec et non, ce n’est pas un championnat provincial.
Il s’agit du championnat interclubs de la classe A de la région de Montréal, constitué de 19 divisions de quatre clubs représentés par ses dix meilleurs joueurs chacun.
Laval-sur-le-Lac défendra son titre du groupe 1.
Une question d’équilibre
Le contact de vos pieds avec le sol et l’équilibre sont des éléments fondamentaux de votre élan au golf. C’est à partir de là que vous pouvez développer votre puissance et la constance de votre jeu. Les éléments clés sont la mobilité de la cheville et la force du pied, stable et bien chaussé.
Depuis que Fred Couples a commencé à porter des chaussures de golf misant sur le confort, le nombre de golfeurs qui délaissent les traditionnels souliers à crampons a explosé. Parfaites pour les 8 kilomètres de marche d’un parcours, ces chaussures confortables offrent toutefois moins de stabilité durant l’élan que les anciennes, plus rigides. Il importe donc de trouver le bon équilibre entre confort et stabilité latérale.
L’ajustement des chaussures de golf est essentiel à la qualité du contact entre le pied et le sol. Voici quelques conseils pour choisir la chaussure qui convient :
- Examinez la forme de votre pied. C’est elle qui dicte la forme de la chaussure à choisir. Un pied fort commande une chaussure plus ample, tandis qu’un pied étroit nécessite une forme de chaussure plus effilée.
- Lorsque vous lacez votre chaussure de golf, si les œillets se touchent, c’est que la chaussure est trop large pour votre pied; si les œillets sont à plus de 1,5 cm, elle est trop étroite.
- Marchez un peu dans la boutique pour vous assurer que le cuir ne serre pas à l’avant du pied et que l’arrière de la chaussure épouse bien votre talon. Une chaussure de golf bien ajustée ne doit pas être trop serrée car la plupart des pieds enflent durant la partie.
Vos pieds travaillent très fort pendant quatre heures sur un terrain de golf. Voici des blessures que, comme physiothérapeute de golf, je vois souvent :
- Le névrome de Morton se caractérise par un épaississement du nerf entre les orteils, provoquant une sensation d’élancement et de brûlure.
- L’arthrose entraîne une raideur douloureuse dans la jointure du gros orteil.
- La fasciite plantaire est ressentie comme une douleur sourde au talon.
- La métatarsalgie, où la douleur se situe dans l’avant-pied, se retrouve surtout dans le pied de traîne du golfeur.
Ces blessures nuisent à votre capacité de porter votre poids sur la jambe arrière à la montée de l’élan, puis de le transférer sur le pied avant à la descente.
Exercices
Voici trois exercices destinés à améliorer la mobilité de la cheville, l’équilibre debout et la coordination des muscles du pied.
Mobilité
Assis ou à genoux, le mollet aussi détendu que possible, posez le manche d’un bâton de golf sur celui-ci. En frottant légèrement le mollet, faites des allers-retours pour détecter les points sensibles du muscle. Massez doucement ces points à l’aide du bâton pendant 20 secondes, ce qui améliorera la flexibilité de votre cheville.
Équilibre debout
Debout, les mains sur les hanches, pliez un genou à 90 degrés en gardant l’équilibre sur l’autre jambe. Restez ainsi en équilibre, le gros orteil au sol, aussi longtemps que possible sans poser l’autre pied à terre. Faites deux séries de 20 secondes par jambe.
Coordination musculaire
La cheville détendue, relevez le gros orteil d’un pied sans que les autres orteils quittent le sol. Reposez le gros orteil au sol en poussant fermement et relevez les autres orteils. Alternez ces mouvements de manière fluide et coordonnée pendant 20 secondes. Répétez trois fois avec chaque pied. Vous pouvez faire d’abord cet exercice assis, puis debout et ensuite en équilibre sur une jambe.
| Une question d’équilibre
Cet article a été publié dans le numéro de juin 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |
Quel est votre handicap?
« Quel est votre handicap? » Combien de fois avez-vous entendu cette question avant de jouer? Certains vont répondre à la blague un « faux 8 », un « 14 à l’aise » ou encore « mon fer droit ». Ma préférée est « 22,9 et je suis ouvert à tous les paris raisonnables ».
La terminologie utilisée au golf peut parfois créer une certaine confusion chez le golfeur. Par exemple, une rangée d’arbustes dans ma ligne de jeu n’est pas un « obstacle », et encore moins une « obstruction », parce qu’elle m’empêche de voir le vert. Ces mots sont plutôt réservés aux fosses de sable, plans d’eau et objets artificiels. Le mot handicap peut aussi prendre différents sens. On peut vouloir parler de handicap de parcours ou de facteur de handicap selon le contexte. Le mot handicap a une longue histoire au golf. Son origine remonte à l’établissement de la cote (pour les paris) dans plusieurs sports, surtout pour les courses de chevaux et les matchs de golf.
Essayons de mieux définir les deux termes utilisés plus haut; une meilleure compréhension élimine souvent la confusion. Un facteur de handicap est le terme qu’emploie Golf Canada pour mesurer les capacités réelles d’un joueur sur un parcours de difficulté moyenne. Il est exprimé en chiffres jusqu’à la première décimale (par ex. 19,4) et il est utilisé afin d’établir un handicap de parcours. Poussons plus loin l’explication :
- Habileté potentielle : Pour calculer un facteur de handicap, on tient compte d’un certain nombre des MEILLEURS scores qui, pour les golfeurs plus avides de détails, sont les dix plus bas scores de vos 20 dernières parties. On imagine à tort que le facteur de handicap représente une moyenne des scores inscrits par le joueur.
- Conversion au handicap de parcours : Un handicap de parcours représente le nombre de coups qui est alloué à un joueur, à partir de jalons spécifiques sur ce parcours, pour équilibrer la compétition entre ce joueur et un golfeur expert ayant zéro de handicap. Un handicap de parcours se détermine en appliquant le facteur de handicap du joueur à un tableau de handicap de parcours ou à l’aide d’une formule de handicap de parcours. Procurez-vous l’application de Golf Canada qui fera le calcul et la conversion pour vous, à golfcanada.ca/mobile.
Voilà un avantage formidable du Système de handicap de Golf Canada. Sur n’importe quel parcours au pays, peu importe les jalons utilisés, grâce à votre facteur de handicap, cette appli vous permet de faire un match équitable avec tous les autres joueurs, quel que soit leur niveau d’habileté. En outre, plus l’évaluation Slope augmente, plus grand est le nombre de coups alloués au joueur moins habile.
Permettez-moi un dernier commentaire. Certains groupes ou ligues aiment bien élaborer leur propre système de handicap, croyant avoir inventé le modèle parfait pour déjouer les tricheurs. Sans vouloir remettre en question tous ces systèmes, il faudrait plusieurs pages pour expliquer en quoi les autres méthodes ne sont pas meilleures que l’usage du Facteur de handicap de Golf Canada. Tous les clubs, groupes ou ligues qui administrent correctement le Système de handicap de Golf Canada peuvent témoigner de ses nombreux avantages; les autres versions ne sont souvent que de pauvres copies.
J’espère que ce qui précède vous aidera à y voir plus clair et à renseigner vos partenaires de jeu sur la différence entre votre facteur de handicap – qui vous suit partout – et le handicap de parcours qui vous est alloué en fonction des jalons choisis pour un parcours donné. La prochaine fois qu’on vous demandera votre handicap, vous aurez une réponse bien étayée.
Qui ne plus inviter au même party?
Cessez le concours! Gary Player et Robert Trent Jones fils, architecte du club Chambers Bay, site de l’Omnium des États-Unis tant décrié, viennent en tête de liste chez les noms connus du golf à ne plus inviter au même «party».
La semaine dernière, Player a parlé de «tragédie» et du «plus déplaisant parcours qu’il ait vu de sa vie».
«Il (Jones) doit avoir une jambe plus courte que l’autre», a-t-il même déclaré vexant à propos des variations de terrain partout à cet endroit.
Il n’en fallait pas plus pour que la chicane parte entre deux de nos deux doyens sur Twitter.
«Il (Player) est devenu architecte parce qu’il n’est plus capable de jouer au golf» de rétorquer Jones, capable d’être cinglant à son tour.
«Vous savez pourquoi il s’est toujours habillé en noir? C’est parce qu’il a toujours des idées sombres de toute façon!», de poursuivre le concepteur Jones.
À cela, Player a répliqué à son «ami» que trop de gens «préfèrent vivre dans les hommages plutôt que d’être sauvés par la critique» en citant le célèbre auteur Norman Vincent Peale.
Évidemment qu’on sera là pour la suite!
QUATUOR D’ICI À LA PGA
Sans aller jusqu’à dire que c’était comme à ses années au golf universitaire avec les Carabins côté langue, l’expérience la semaine dernière de Jean-Philip Cornellier à la PGA américaine au Championnat Travelers, près d’Hartford s’est aussi passée en français.
D’abord, le cadet de Mark Hubbard, un de ses deux partenaires de jeu lors des deux premiers jours, était Yohann Benson.
Le golfeur de Pincourt a renoncé à la compétition au Canada et les séries mini-tours aux États-Unis depuis une couple d’années pour ce travail.
Benson a toujours possédé le don de bien communiquer avec son entourage.
«Il est sûr qu’une présence québécoise dans mon trio a aidé avec les encourageants», a d’ailleurs reconnu Cornellier dans une entrevue avec Mario Langlois aux «Amateurs de sport».
Bien sûr qu’il y avait aussi à Harford, Julien Trudeau, de Saint-Lambert, comme cadet de Graham DeLaet, lequel a connu un excellente tournoi en terminant 4e à deux coups seulement du vainqueur Bubba Watson avec son -14 malgré un double bogey au premier trou de sa ronde finale.
Un quatrième nom d’ici est à ajouter et s’agit d’Éric Laprade, surintendant du parcours de Milby.
Voilà quelques années déjà qu’il prend sa semaine de congé pour aller aider son homologue du club TPC Highland River pour l’entretien durant le Championnat.
DIRECTION SAINT-ANDREWS… EN FAMILLE
Toujours au sujet de Graham DeLaet qui a complété avec un bogey au 18e, il n’a pas tout perdu au Championnat Travelers en devenant le premier Canadien à garantir sa participation à l’Omnium britannique dans trois semaines.
«Ma mère a toujours voulu voir St. Andrews et je vous annonce qu’elle sera donc du voyage cette année», de confirmer le golfeur de la Saskatchewan.
Ex-numéro au monde, Luke Donald est aussi du nombre des élus avec sa septième place au Travelers qui servait de sélection.
QUE FONT-ILS DE SI BIEN EN FRANCE?
Seize ans après l’effondrement catastrophique de son compatriote Jean Val de Velde, Romain Lagasque permet à la France de prendre sa revanche sur Carnoustie.
Le jeune de 20 ans a remporté la finale du championnat amateur de la Grande-Bretagne par le compte de 4 et 2 après avoir mené par sept trous après les 23 premiers.
Le golf français se porte très bien, merci!, avec Victor Dubuisson et Alexandre Levy pour ne nommer que ces talents.
Il faudrait bien au Québec que quelqu’un aille rencontrer les cousins pour voir ce qu’il faut faire pour développer en aussi grand nombre.
En passant, l’Omnium de France au Golf National apparaît au programme cette semaine.
AIDE À LAC MÉGANTIC
Une somme de 100 000$ a été octroyée au club de Lac Mégantic.
Il s’agit d’un prêt provenant d’un fond à l’aide à l’économie ce qui est tout à fait justifié.
Avec les événements immensément tristes que l’on connaît, le soutien est justifié, les braves gens de Mégantic ayant a eu peu de temps de penser au golf.
L’ÉCONOMIE DU MOIS
Le manufacturier TaylorMade s’était engagé à rembourser tous ses acheteurs d’un décocheur acquis dans tous les établissements Superstore PGA Tour entre le 17 mai et le 18 juin advenant une victoire de son joueur étoile Dustin Johnson.
La compagnie a sauvé entre 450$ et 350$ l’unité selon le modèle!
ÉCHOS DU 19e…
Champion de l’Omnium des États-Unis, Jordan Spieth a choisi les Bahamas pour refaire le plein d’énergie. On devrait le revoir en action au tournoi John Deere la semaine prochaine… Un hommage très justifié sera fait lundi au terme de la première des deux journées de la Coupe Debbie Savoy-Morel de retour au club trifluvien Ki-8-Eb… Aussi à surveiller, il y a le Championnat Premiers élans CN au Château Bromont la semaine prochaine… Président du club Lac Saint-Jean, Michel Simard se réjouit du mouvement de jeunesse sur le parcours ce qui va rendre ses homologues envieux… Jeff Maggert démontre à son tour que le golf est un sport de patience… Voilà que sa victoire dimanche à l’Omnium senior des États-Unis s’avérait sa deuxième majeure en à peine un mois versus zéro pendant toutes ses année à la PGA régulière.
Le golf fête en double aujourd’hui
Le club est né du rêve commun de Guy Bouchat, Jean Dulude et Dave Shea. Ensemble, ils ont entrepris l’aventure avec des réunions dans des sous-sols avant l’achat de 350 arpents qui ont depuis fait de la Vallée un véritable phare du golf.
L’Omnium canadien en 1971 (avec Lee Trevino comme vainqueur) et celui de 1973 (Tom Weiskopf) y ont été disputés.
La Classique Peter Jackson (Amy Alcott) a suivi en 1979.
Le Skins Game Telus remporté par un jeune Fred Couples devant Trevino, Tom Watson et Nick Price y a eu lieu en 1994.
À ces grands rendez-vous, il faut ajouter trois visites du Circuit des champions à la PGA, cela en 1999 (Jim Ahern), 2012 (Mark Calcavecchia) et 2013 (Esteban Toledo).
Il y a également eu la Coupe Canada et des championnats nationaux et provinciaux, ce qui fait que la Vallée est un modèle n’étant surpassé que par Royal Montréal du côté des présentations d’envergure.
William F. Gordon a été l’architecte des 36 trous modernisés ces récentes années par Graham Cooke (Verchères) et Neil Hayworth (Rouville).
UN ENDROIT DE STABILITÉ
Trois professionnels ont y ont dirigé les opérations golf, soit Jack Bissegger, Mike Veilleux, toujours actif dans l’enseignement après 43 ans, et Constant Priondolo, celui-ci ayant 15 personnes certifiées par la PGA du Canada pour servir les membres et leurs invités.
Autre signe de stabilité, six directeurs généraux pendant ce demi-siècle ont été à la barre des opérations, qui sont Bernard Langevin, Jacques Stevens, lequel a fait 32 ans en poste, Roger Régimbald, Raymond Berberi, Bernard Vaillancourt avant Patrice Forcier actuellement en poste.
HOMMAGE AUX DIRIGEANTS
Coté participation, la Vallée du Richelieu a le mérite d’accroître son nombre de membres ces dernières années ce qui est rare sinon unique dans la nouvelle conjoncture économique.
«Une histoire comme celle de la Vallée s’est construite à coups de défis relevés par les administrateurs et les conseils de direction. Aujourd’hui, nous célébrons leur engagement et leur sagesse, lesquels ont permis d’assurer avec brio le succès et la pérennité en restant sensible à l’environnement changeant de l’industrie de même qu’en conservant la vision des fondateurs», est le message de Madame Diane Legault dans son billet.
Au nom du golf, on ne peut que féliciter la Vallée du Richelieu tout en lui souhaitant un autre 50 ans au moins puisque de nouveaux projets sont sur la table ce qui dit tout du dynamisme.
En hommage à leur travail, voici la liste des présidents :
| Diane Legault | 2015 |
| Hubert Camirand | 2013-2014 |
| Stéphane Dubé | 2010-2011 et 2013 |
| Marcel Cormier | 2009 |
| André Aubin | 2007-2008 |
| Réal Coulombe | 2005-2006 |
| Alain Mayrand | 2003-2004 |
| Raymond Berberi | 2001-2002 |
| Pierre Dumont | 2000 |
| Yvan Bussières | 1999 |
| Robert St-Onge | 1998 |
| Guy Tremblay | 1996-1997 |
| Daniel Salvas | 1994-1995 |
| Jean-René Lalancette | 1993 |
| Raymond Dulude | 1992 |
| Claude Mélançon | 1990-1991 |
| Roland Guay | 1988-1989 |
| Gilles Brunelle | 1987 |
| Jacques Lemire | 1986 |
| Claude Keable | 1984-1985 |
| Pierre Legrand | 1982-1983 |
| Jacques Lebel | 1981 |
| Jean O. Gratton | 1979-1980 |
| Bernard Crevier | 1977-1978 |
| Gérald Bertrand | 1976 |
| Jean-Paul Fitzgibbon | 1974-1975 |
| Frank Dibiase | 1973 |
| Denis Biron | 1972 |
| Claude Longpré | 1970-1971 |
| Dave Shea | 1969 |
| Guy Bouchat | 1967-1968 |
| Jean Dulude | 1964-1966 |
Avant le tournoi
Imaginez que vous arrivez au club Augusta National à 6h45 le matin de votre premier Tournoi des Maîtres et que vous entamez votre échauffement avant la ronde initiale. Si on n’a jamais vécu ce genre d’expérience et qu’on n’a pas de routine établie, la pression peut s’avérer écrasante. C’est ce qu’a vécu Corey Conners d’Équipe Canada, mais il était bien préparé.
L’échauffement pour un tournoi, c’est la mise au point du moteur avant la course. Il faut bien accorder son corps et son esprit pour être fin prêt à jouer dès le coup de départ. L’échauffement typique d’un concurrent peut durer de 45 à 75 minutes. Chacun adapte sa routine aux circonstances et aux installations accessibles.
Il faut commencer par une série d’exercices dynamiques qui activent la circulation, préparent les muscles à réagir au quart de tour et réduisent les risques de blessure. Les membres d’Équipe Canada ont tous leur propre séquence de mouvements qu’ils peuvent amorcer tôt le matin, avant même de se rendre au parcours de golf, ou qu’ils exécutent au terrain d’exercice avant de frapper des balles.
La journée de nos joueurs débute par une dizaine de minutes de coups roulés sur de courtes distances, pour qu’ils sentent bien la vitesse des verts. Ensuite, ils se rendent au terrain d’exercice pour se préparer à jouer leur partie.
On commence d’abord avec les cocheurs pour s’assouplir : on frappe quelques coups légers, à ½ ou ¾ de la pleine puissance. On frappe ensuite deux ou trois coups avec chacun des bâtons impairs du sac, en commençant par le fer 9 et en continuant avec les fers 7, 5 et 3, puis le bois 3 et enfin quelques coups avec le bois de départ. On inverse ensuite l’ordre avec les bâtons pairs : d’abord les hybrides, puis les fers 4, 6 et 8, pour terminer avec les cocheurs.
Il faut s’assurer de viser un point précis à chaque coup, en changeant de cible de temps à autre. Essayez de réussir un bon coup avec chaque bâton avant de passer au suivant. Rappelez-vous que tous vos coups n’ont pas à être parfaits, ce n’est qu’un échauffement, une préparation de votre corps avant la partie, comme ces étirements qu’on fait avant de courir. Pas besoin qu’ils soient parfaits pour aimer le jogging.
Pendant cette séquence, à chaque trois coups, exécutez votre routine complète de préparation de coup comme si vous étiez sur le parcours. Les membres de l’équipe nationale terminent leur échauffement sur le terrain d’exercice en faisant comme s’ils jouaient les deux premiers et deux derniers trous du parcours du tournoi à venir, en exécutant leurs routines complètes. Je veux qu’ils visualisent ce qui va se passer sur le parcours, qu’ils choisissent une cible et, selon le vent, qu’ils s’efforcent de réussir le meilleur coup possible. Ils jouent ainsi jusqu’au vert virtuel comme si c’était une vraie partie, avec séquence complète pour chaque coup.
La préparation mentale compte autant que l’échauffement physique, et ces quatre trous simulés sur le terrain d’exercice font le travail. Après cette série, frappez un dernier coup de départ en suivant votre routine complète. Assurez-vous de conclure cette étape par un coup acceptable avant de vous rendre à l’aire d’exercice pour le jeu court. L’étape d’échauffement pour le jeu long devrait durer environ 25 minutes.
Pour la pratique du jeu court, frappez quelques coups cochés, d’approche et de sortie de fosse pour assurer un contact solide avec la balle et vous sentir prêt à jouer. Variez la position et l’emplacement de la balle, ainsi que vos cibles, pour chaque coup. J’aime bien que Corey (Conners) frappe différents coups au lieu de toujours répéter le même.
Faites ensuite quelques coups d’approche au vert en simulant ce qui pourrait se produire sur le parcours. Exécutez votre routine complète avec une balle, marquez-en l’emplacement et finissez le trou par un coup roulé. Trois ou quatre de ces coups d’approche se complétant par un roulé devraient vous donner une assez bonne idée de votre jeu court après une dizaine de minutes.
Rendez-vous ensuite au vert d’exercice et consacrez au moins 10 minutes à terminer votre préparation. Exécutez quelques roulés courts de moins de sept pieds avec routine complète. Corey utilise une ficelle attachée à deux piquets pour tracer une ligne droite, puis il s’exerce à frapper des roulés de moins de huit pieds le long de cette ligne. Il répète ensuite l’exercice dans une pente vers la droite, en s’efforçant de frapper la balle dans la ligne avant qu’elle n’amorce sa courbe de gauche à droite vers le trou. Il fait de même pour les roulés de droite à gauche. Il conclut avec des coups droits pour s’assurer de maîtriser ces roulés courts essentiels au jeu.
Après cette pratique des roulés courts, faites quelques roulés moyens de 10 à 20 pieds. Je préfère que les joueurs utilisent une seule balle, qu’ils fassent une lecture complète du vert et qu’ils s’astreignent à la même routine que s’ils étaient sur le parcours. De même, ils effectuent des roulés plus longs, mais toujours en utilisant leur routine complète et en achevant le trou. Enfin, il est toujours bon de réussir quelques derniers roulés courts avant de se diriger vers le tertre de départ.
Détendez-vous complètement avant de frapper votre premier coup; il peut s’être écoulé plus de 20 minutes depuis votre dernier élan complet. Respirez profondément pour vous détendre, en gardant le même rythme à chaque inspiration et expiration. Sachant que vous êtes bien préparé pour votre partie, vous pouvez maintenant sourire et savourer la compétition.
| Avant le tournoi
Cet article a été publié dans le numéro de juin 2015 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image à la gauche. |