Budget fédéral – Mea Culpa
Oakville, ON – J’ai commis une erreur et je n’en suis pas fier.
Le budget fédéral 2015, qui a été rendu public cette semaine, comporte un certains nombres d’éléments qui ont un impact considérable sur le golf au Canada.
L’un d’eux touche l’industrie canadienne du golf, tout particulièrement le lobbying de l’Alliance nationale des associations de golf (NAGA) qui prône l’inclusion du golf dans les dépenses déductibles. Golf Canada est le partenaire de la NAGA dans cette campagne, aux côtés de l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf, de la PGA du Canada, de l’Association canadienne des surintendants de golf, de la Société canadienne des directeurs de club et de l’Association canadienne de l’industrie du golf. Et, comme les autres intervenants de l’industrie du golf, Golf Canada est déçu de voir le gouvernement ignorer ce plaidoyer en faveur de l’équité fiscale.
J’ai fait une déclaration à ce sujet la nuit dernière. Cependant, mon opinion sur le budget fédéral 2015 n’aurait pas dû se concentrer sur cette seule question, qui ne reflète pas le plein impact du budget sur notre sport et notre industrie.
J’ai omis de reconnaître l’engagement du gouvernement du Canada à subventionner les athlètes et les entraîneurs de haute performance, ce qui est un domaine essentiel du paysage golfique canadien. Les subventions de Sport Canada destinées au golf, notamment dans les programmes pour la base, la haute performance, l’entraînement et la science du sport, sont vitales pour la croissance continue du Canada comme nation golfique.
Le gouvernement fédéral, et surtout Bal Gosal, ministre d’État au sport, sont de fermes supporteurs du golf et soutiennent notre sport à l’aide de subventions pour l’accueil de compétitions et pour les athlètes et les entraîneurs de haute performance, tout en appuyant le lobbying de la NAGA. Je présente donc mes excuses au ministre et à nos partenaires de Sport Canada. J’ai précipité mon jugement en négligeant de présenter une vue globale des conséquences du budget 2015 sur le golf canadien. Je m’en voudrais de ne pas remercier Sport Canada pour le soutien résolu qu’il apporte à Golf Canada et pour sa volonté de collaborer avec nous en vue de renforcer le sport du golf dans notre pays.
Comme l’industrie du golf, je déplore l’insuccès de nos démarches en ce qui concerne l’équité fiscale, mais nous continuerons à poursuivre le dialogue sur cette question, sachant que le changement prend du temps.
Certains, dans les cercles canadiens du golf, y verront peut-être une opinion contradictoire. En réalité, Golf Canada, en tant que Fédération nationale de sport, traite avec plusieurs niveaux de gouvernement tout en collaborant avec nos partenaires de l’industrie du golf dans son rôle de chef de file. Nous devons, par respect pour nos partenaires, raconter l’histoire dans son intégralité.
Scott Simmons
Chef de la direction
Golf Canada
De nettoyeur de bâtons… au poste de grand patron du Circuit européen
C’est un immense emploi que le Canadien Keith Pelley vient d’obtenir à la barre du Circuit européen tout comme son histoire tient du «success story» complet comme ils disent au cinéma.
Sachez que le golf outre-mer a engagé un très bon homme au poste de PDG avec les pleins pouvoirs.
J’ai connu et suivi le nouveau patron de Rory McIlroy et compagnie dans une autre vie dans le rôle de chroniqueur radio-télé dans le sport. Sachez que le monsieur est toujours immensément distrayant dans tout ce qu’il touche.
GRAND ARTISAN AUX JO
Juste pour vous donner une idée, c’est Keith Pelley qui a monté et négocié le fameux contrat de 5,2 milliards de dollars avec la LNH à dans sa fonction de président de Rogers pour ravir à CBC une véritable institution comme «Hockey Night In Canada».
Un autre de ses immenses dossiers a été de créer et diriger le consortium planétaire de communications aux Jeux olympiques de Vancouver.
Il a été aussi président de TSN où il a, entre autres, aidé à la relance de la Ligue canadienne de football en plus de faire du championnat mondial de hockey junior la tradition que l’on connaît au temps des Fêtes.
TOUT A COMMENCÉ… AU GOLF
Même s’il a touché à tous les sports avec les plus illustres organisations, le golf a toujours occupé une place particulière.
C’est l’ami Bob Weeks, de SCOREGolf, qui rappelle que le tout premier emploi de Keith Pelley comme jeune ado a justement été au golf étant celui de préposé au nettoyage de bâtons dans l’arrière-boutique du club ontarien Weston, co-hôte du Championnat canadien amateur masculin cette année avec le club d’attache de Pelley, Lambton.
Puisque Keith Pelley ne s’arrêtera certainement pas à 51 ans, la question est quel sera son prochain projet.
Tiens, pourquoi pas un tournoi au Canada? Le circuit est déjà bien installé en Afrique, en Asie dont la Chine, et en Australie en plus de l’Europe. Ou encore créer un grand circuit mondial avec la PGA ce qui a déjà été effleuré comme idée.
Les pierres d’assise d’une communauté golfique
Depuis des lunes, on parle de la « communauté golfique » canadienne. Paroles, paroles…
Mais voici enfin une initiative concrète. La semaine dernière, les chefs de file du golf canadien ont en effet lancé une campagne de marketing à la grandeur du pays.
La campagne – Golf Canada Golf – vise à inspirer les golfeurs canadiens par le truchement de récits de leurs expériences. Les mordus du golf sont invités à partager leur histoire et les liens privilégiés qu’ils entretiennent avec le golf par le truchement de diverses activités promotionnelles sur une plateforme qui englobe la vidéo, l’imprimé, l’internet et les médias sociaux.
« Chaque golfeur a une histoire à raconter, qu’il s’agisse d’un coup mémorable, d’une ronde en famille, d’un mot d’encouragement d’un professionnel de la PGA du Canada, d’un parcours canadien de prédilection, d’un voyage de golf avec des amis, d’un tournoi de bienfaisance, d’un coup exceptionnel réussi par un membre du PGA TOUR ou de la LPGA ou de l’expérience d’une personne qui a surmonté l’adversité grâce au golf », a déclaré Gavin Roth, directeur commercial en chef de Golf Canada et porte-parole de la campagne. « La campagne Golf Canada Golf invite les Canadiens à raconter leurs propres expériences ou à lire des histoires fascinantes qui évoquent la grandeur de ce sport pour, en fin de compte, augmenter la participation au golf. »
Au cœur de l’initiative se trouve un nouveau site Web, www.golfcanadagolf.ca, grâce auquel les golfeurs peuvent diffuser leur histoire ou leur témoignage vidéo. Officiellement lancé la semaine dernière, le site comporte plusieurs vidéos de longue durée, des « mini-documentaires», selon Roth, qui permettent aux golfeurs d’épancher leur coeur.
En outre, le site sera une plaque tournante pour les médias sociaux avec le mot-clic #golfcanadagolf. Il offrira aussi aux golfeurs diverses ressources : recherche de parcours, connexion à un professionnel de la PGA du Canada, programmes à la disposition des golfeurs juniors, etc.
« Nous voulons créer un mouvement en encourageant les Canadiens à partager leurs histoires de golf. Nous espérons que les récits des autres golfeurs les inspireront et leur rappelleront, si besoin est, la grandeur de ce sport », de dire Roth qui a déjà publié son propre récit sur www.golfcanadagolf.ca.
Un crocodile s’en prend à un golfeur en Australie
Un golfeur a été mordu à la jambe par un crocodile, lundi, dans un complexe touristique australien.
L’homme, qui est âgé de 70 ans, a eu le mollet perforé deux fois par un crocodile marin de 1,2 mètre. Le tout s’est produit sur le terrain de golf Sea Reef, dans la ville touristique de Port Douglas dans l’État du Queensland.
La personne en question a été transportée au Mossman Hospital, où il repose dans un état stable.
L’animal se cachait dans un bras d’eau au 11e trou. Le ministère de l’Environnement et de la protection du patrimoine va tenter de capturer l’animal. L’espèce est cependant protégée.
Golfeurs et golfeuses, pensez-y deux fois la prochaine fois que vous irez jouer au golf lors de vos vacances à l’extérieur du pays…
Le Tournoi des Maîtres qui a eu lieu en fin de semaine a couronné trois gagnants : Jordan Spieth, le golf et le monde du sport en général.
Force est d’admettre que le golf cherchait avec inquiétude et empressement des successeurs à Tiger Woods et à Phil Mickelson.
Aussi bon soit Rory McIlroy, il fallait lui trouver un solide opposant – et aux États-Unis de préférence – en raison de l’ampleur du marché et des ressources. C’est ce dossier majeur qu’a réglé Jordan Spieth, au grand soulagement de la PGA et de l’ensemble de l’industrie.
Le kid de 21 ans a multiplié les records à Augusta et, ce qu’il y a de plus fascinant encore, est la façon dont il y est parvenu. Il n’est pas le plus long cogneur, se situant parmi les 50 premiers pour la distance et entre 50e et 100e pour la précision dans les allées et les verts atteints en coups prescrits, selon les statistiques annuelles. Mais quel as avec son fer droit, comme le confirme sa moyenne de 1,5 roulé par vert.
Égaler la marque de Tiger (-18) révèle tout de son talent, mais que dire de son caractère. On dirait un nouveau Mozart, d’autant plus qu’il a joué en harmonie avec son habileté pour devenir le cinquième joueur de l’histoire seulement à mener de fil en fil, malgré la présence dans son sillage de Rory McIlroy, Justin Rose, Ricky Fowler, Phil Mickelson et même Tiger Woods.
Jordan Spieth possède plus que la partie super rodée et les idées à la très bonne place. Le public découvre et adore sa personnalité et sa façon de parler à sa balle. Et que dire de ses excellentes manières. C’est quand la dernière fois qu’on vu un vainqueur à Augusta prendre le temps de faire un 360 degrés dans l’euphorie de la victoire pour applaudir la foule de son support comme on voit au soccer.
Depuis les nouveaux classements, Spieth est numéro deux au monde derrière Rory. On a tous déjà hâte à l’Omnium des États-Unis, au club Chambers Bay, à la mi-juin… De même qu’aux vingt prochaines années!
Ah… les chanceux!
On parle ici des journalistes André Rousseau, blogueur dans «Les coulisses du sport» et Réal Labbé, qui ont gagné la loterie d’Augusta National, qui fait admirablement les choses auprès des médias. Leur prix : une partie lundi matin sur le parcours qui a couronné Jordan Spieth.
Comme il s’agit d’une deuxième expérience pour chacun, on leur demande de nous acheter des billets de loto au retour.
Homme de parole
À toutes les qualités de Jordan Spieth, ajoutez qu’il est une personne d’une seule de parole. Malgré la fatigue, il a pris le temps, dimanche, de confirmer qu’il sera bel et bien du tournoi RBC Heritage, cette semaine, à Hilton Head, en Caroline du Sud. Six Canadiens sont sur les rangs dont l’Ontarien Corey Conners. Des souhaits spéciaux vont à cette figure des rangs amateurs qui effectue le grand bond chez les professionnels.
Quelques ouvertures
Avec le temps superbe qu’on n’a surtout pas volé, plusieurs clubs de golf s’activent en vitesse grand V dans le nettoyage de leur parcours pour recevoir les premiers visiteurs en fin de semaine prochaine.
Quelques parcours seront ouverts à compter de jeudi et leurs opérateurs soutiennent que le froid intense n’a pas trop endommagé le terrain: « Les conditions sont très surprenantes compte tenu de l’hiver de misère qu’on a eu », a affirmé le propriétaire du club Les Légendes de Saint-Luc.
L’étoile du printemps
Cette distinction va à Josée Doyon pour sa victoire dans le circuit de la NCAA.
L’heure du dégel a sonné
Normalement, c’est au cours de la semaine du Tournoi des Maîtres que plusieurs clubs ouvrent leurs portes dans les Prairies, en Ontario et au Québec. Quant aux golfeurs de la côte ouest, ils ont connu un hiver doux, si bien que le golf printanier a fait des débuts hâtifs. En revanche, ceux du Canada atlantique ne verront le gazon et les fleurs avant bien des semaines, tant l’hiver a été rude et a donné lieu à de fortes précipitations.
J’ai récemment eu le plaisir d’assister au Winnipeg Golf Expo, le salon du golf de la capitale du Manitoba. J’ai trouvé réconfortant de bavarder avec de nombreux golfeurs qui attendent impatiemment l’ouverture de la saison. Ce salon a attiré des quatuors, des familles et beaucoup de juniors qui ont effectué leurs premiers coups de la saison dans l’aire Premiers élans CN tandis que les adultes testaient l’équipement dernier cri dans la zone consacrée aux fabricants.
Pour moi qui habite le sud de l’Ontario, il a été intéressant d’en apprendre davantage sur les magnifiques parcours manitobains. Certains golfeurs étaient membres d’un club, mais la plupart n’avaient pas de parcours d’attache, préférant partir à la découverte de plusieurs terrains. Si telle est la tendance, comment les établissements de golf peuvent-ils adapter leurs forfaits aux besoins des golfeurs qui misent sur la variété? Peut-être une collaboration entre parcours d’une même région est-elle la solution.
Quoi qu’il en soit, il y a là matière à réflexion.
Entretemps, certains établissements ont recours à des souffleuses à neige pour hâter l’ouverture de leurs parcours. J’adore cette réaction créative face aux caprices de Dame Nature. Et j’en profite pour souhaiter à tous les golfeurs et clubs une longue et fructueuse saison. J’espère que le Canada tout entier vivra sous peu à l’heure du golf.
Inscrivez-vos scores, faites le suivi de vos résultats et amusez-vous! Gardez la forme en multipliant le nombre de parties pour obtenir de meilleurs résultats à la fin de la saison. Je reviendrai sur ce sujet plus tard.
Bon début de saison!
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Christine Dengel est une professionnelle de golf membre de la PGA du Canada, qui compte plus de 30 ans d’expérience dans de multiples facettes de l’industrie du golf.
Elle a joint les rangs de Golf Canada après une carrière de 18 ans à titre de directrice régionale des ventes de Callaway Golf Canada. Chez Callaway, elle a dirigé le territoire du Toronto métropolitain et du sud-ouest de l’Ontario de 1992 à 2005, puis le territoire du sud de l’Ontario à compter de 2006. |
Des millions de balles de golf parties en fumée
Un incendie dans une usine de balles de golf qui a obligé, samedi dernier, la fermeture de l’autoroute 20 à la hauteur de Beloeil. La fumée était si dense qu’elle ennuyait la visibilité. Des résidents d’une 50 de maisons ont dû être évacués.
Parmi la vingtaine d’employés de l’entreprise présents, personne n’a été blessé selon LaPresse. Sept services des incendies ont été mis à contribution. Ils ont dû passer de l’eau à la mousse pour éteindre le feu en raison du polymère dans la fabrication. Interrompue vers 8h30, la circulation a pu reprendre à compter de 16h30. Les voisins ont égalent pu réintégrer leur foyer. Il y avait entre quatre et six millions de balles de golf dans l’espace incendié, selon les informations.
Michel Constantin est le propriétaire de Mulligan International, qui recycle annuellement 27 millions de balles.
Terrain bondé!
Ne vous inquiétez surtout pas pour la pratique du golf: la fièvre est réelle.
Durant le congé d’une Pâques qui ressemblait plus à Noël, 350 golfeurs ont profité d’une hausse plus saisonnière de la météo Vendredi-Saint pour jouer 18 tous au club frontalier International 2000. Et cela, sans avoir besoin de ressortir les… skis.
L’attention sur Tiger Woods : un avantage pour McIlroy?
Pendant que Tiger Woods est au centre de toutes les discussions, on n’entend pas beaucoup parler des Rory McIlroy, pas plus que des Bubba Watson, Henrik Stenson, Adam Scott et Jason Day, qui semblent tous passer sous le radar en ce début de semaine du Tournoi des Maîtres.
Woods a paru plus calme et détendu que le numéro un mondial (McIlroy) et le champion en titre (Watson) lors des points de presse qu’ils ont donné mardi.
Bien qu’il ait affirmé qu’il était prêt à faire la compétition aux meilleurs joueurs mondiaux, qu’il s’était préparé non seulement pour participer mais pour gagner et qu’il n’avait aucune crainte concernant son état de santé, Woods avait même l’air du gars qui est prêt à accepter ce qu’il aura comme résultat, et ce, peu importe qu’il termine premier ou qu’il ne résiste pas à la coupure.
Ça ne paraît pas aussi évident du côté des « plus jeunes ». McIlroy (qui aura l’occasion de boucler le grand chelem à l’âge de 25 ans), Watson (champion 2012 et 2014) et Scott (champion 2011) semblent avoir une toute autre attitude et les yeux sur le veston vert. Ils ont toutefois rappelé qu’il ne fallait pas sous-estimer Tiger même si ce dernier n’a pas gagné ce tournoi depuis 2005, qu’il n’a pas joué de golf de compétition au cours des neuf dernières semaines et qu’il entamera le tournoi au 111e rang du classement mondial officiel.
Tout est possible, bien sûr, mais les chances de gagner le Tournoi des Maîtres ne penchent pas trop du côté du golfeur de 39 ans, aussi calme et détendu puisse-t-il être avant son premier coup de départ.
La chasse aux démons
Colin Montgomerie, qui a été longtemps considéré comme le « meilleur joueur sans titre majeur à sa fiche », soutient que McIlroy devra chasser les démons qui lui ont fait jouer 80 et perdre une avance de quatre coups qu’il détenait au début de la ronde finale de 2011.
Depuis, chaque année, McIlroy s’est embourbé avec une ronde nettement au-dessus de la normale (77 en 2012 et 2014, puis 79 en 2013). S’il parvenait à éviter ces mauvais résultats, il aurait de bonnes chances de l’emporter. Watson pourrait-il gagner une troisième fois au cours des quatre dernières années? Possible, mais historiquement peu probable. Le dernier à avoir inscrit la victoire deux années de suite à Augusta a été Woods, en 2001 et 2002, alors que le dernier à avoir gagné trois fois en quatre ans a été Jack Nicklaus, en 1963, 1965 et 1966.
Champion ou aspirant?
Stenson, Scott et Day font partie du Top 10 mondial, mais il ne faudrait pas oublier non plus les Américains Dustin Johnson et Jimmy Walker qui ne sont pas loin derrière. De ce groupe, seul Scott a déjà joué en champion. Les autres ne sont que des aspirants à un titre majeur.
Mais il reste qu’une victoire de Johnson constituerait sans doute une histoire chargée d’émotions. Il est revenu au jeu à la suite d’une pause de six mois pendant laquelle il devait régler des problèmes personnels. Pendant ce temps, il est également devenu papa et a fait un grand-père de Wayne Gretzky.
Quant à Walker, à sa deuxième visite sur le parcours du club Augusta National, il continuerait d’être le roi des négligés, lui qui a inscrit cinq victoires à son dossier depuis le début de la saison 2013-2014.
J.B. Holmes? Il est sur une belle lancée, mais parviendra-t-il à maintenir la cadence face à un tableau composé des meilleurs joueurs internationaux?
On aura toutes ces réponses dimanche. En attendant, bon Masters!
Profil de Conners au Tournoi des Maîtres
Corey Conners prendra demain le départ du Tournoi des Maîtres. Nous en profitons pour relever quelques faits intéressants sur le premier championnat majeur de la saison et les plus récents succès de Corey.
Note : cliquez pour agrandir l’image

De Tiger Woods à Rory McIlroy
Les grands athlètes servent d’idoles pour les générations futures. Leur talent exceptionnel inspire et, à son tour, l’inspiration devient des modèles eux-mêmes.
Tiger Woods idolâtrait Jack Nicklaus. Rory McIlroy, lui, en avait que pour Woods. Aujourd’hui, Woods et McIlroy compétitionnent côte à côte et nourrissent les rêves des futurs grands de leur sport. C’est un effet d’entraînement.
Dans cette veine, Nike Golf a créé une vidéo du nom de « Ripple », qui met en lumière l’influence qu’avait le « Tigre » sur le Nord-Irlandais au cours de sa jeunesse. Il s’agit d’une histoire de poursuite sans relâche de deux athlètes remarquables et de leur chemin respectif jusqu’au plus grand circuit de golf.
Le film suit le parcours inspiré du jeune McIlroy, captivé par les performances grandioses, les coups de génie, les qualités athlétiques et l’élan de Woods. Victoire après victoire, célébration après célébration et avec des affiches de l’Américain dans sa chambre, le film nous permet de découvrir à quel point McIlroy rêvait d’affronter son idole de jeunesse l’un de ces jours.
Au début du reportage, on peut y apercevoir le jeune Rory, regardant Woods remporter son premier Championnat amateur des États-Unis à la télévision, en 1994. Puis, quelques années plus tard, McIlroy assiste à sa première victoire au Tournoi des Maîtres avec 12 coups d’avance. Tout au long du film, McIlroy démontre une éthique de travail comparable à celle de son idole, perfectionnant son jeu sous la pluie et améliorant sa technique de coups roulés sur les verts de la maison familiale, avec sa mère Rosie et son père Gerry.
