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Ouverture des terrains de golf : retard de deux semaines à prévoir

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Doug Meyer (Mongolf.ca)

Au lendemain du supposé début du printemps, la température est redescendue jusqu’à -20 au cours de la nuit dans la majorité des régions. Il y avait même un risque de tempête hivernale apportant entre 20 et 25 centimètres en Gaspésie.

Bref, il y aura peu de différence entre la fin mars et les trois mois frigorifiques et historiques qui les ont précédés.

Cet hiver le plus froid en 115 ans donnera quoi? On ne se questionne pas ici sur l’état de votre patience (ce qui serait trop facile), mais plutôt sur les cicatrices que ça laissera sur nos parcours.

Pour avoir une idée, on a joint Doug Meyer, le surintendant du club Beaconsfield reconnu – ici comme ailleurs et avec raison -, comme un maître dans son domaine. De fait, il a été conférencier-invité de l’Université Guelph récemment, afin de parler du terrible impact du froid sur nos terrains.

Lorsque nous avons joint Doug avant la fin de semaine, il était en mode « urgence-neige » : plusieurs clubs avaient sorti, en effet, les équipements lourds pour entreprendre le déblayage des verts.

« On est à la période (elle va de 90 à 120 jours) où les verts vont manquer d’oxygène », informe-t-il, comme quoi la gestion des toiles protectrices demande beaucoup de vigilance.

Quand cela se produit, la racine du gazon « brûle » avec le résultat que ça coûte cher de le remettre en bon état, puisqu’il faut semer de nouveau et attendre la repousse.

Gel profond

Avec le Québec qui a ressemblé à la Sibérie, à quel point le sol des parcours est-il gelé et à quelle profondeur?

« Le gel fait un bon trois pieds ou trois pieds et demi, ce qui est le double de la moyenne », indique Meyer, qui est souvent appelé par ses collègues du nord-est américain tellement il est réputé pour ses connaissances et son expérience.

Comment alors expliquer que les réseaux d’aqueduc enfouis à plus ou moins six pieds aient craqué dans plusieurs municipalités?

« La neige est un isolant tandis que l’asphalte de nos rues a un effet contraire en ce sens qu’elle emmagasine le froid l’hiver et la chaleur l’été », explique-t-il.

Puisque Doug Meyer est autant mini magicien avec le gazon que vulgarisateur exceptionnel, poursuivons notre très intéressant cours 101 avec notre expert.

De combien de temps la nature est-elle en retard avec cet hiver qui s’étire indument?

« Certainement une bonne semaine et demie à deux semaines au moins », prétend notre expert.

Après le déblayage des verts terminé, qu’elle sera l’urgence suivante à l’agenda?

« Il faudra que la chaleur finisse par arriver un jour… et s’installer », implore-t-il.

Enfin, à quel moment nous tous, braves survivants et survivantes de l’hiver, pourrons-nous espérer de façon réaliste fouler les allées et les verts pour frapper sur la petite balle blanche?

« Dans le meilleur des scénarios – et je parle de Beaconsfield – pas avant la fin avril, soutient Doug Meyer. Le problème, c’est qu’on ne prévoit pas encore un temps plus doux. »

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Lancer ou ne pas lancer!

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Rory McIlroy (David Cannon/ Getty Images)

Nous avons tous été témoins du lancer du fer 3 (ou du moins lors de la reprise sur toutes les chaînes, YouTube, medias sociaux, etc.) de Rory McIlroy dans le lac du 8e trou du parcours Doral lors du Championnat Accenture.

Quelques secondes auparavant sa balle s’était retrouvée au fond du même lac après un coup très moyen de Rory. Il essayait de frapper un crochet de gauche à droite et il a frappé un crochet de droite à gauche.

Probablement un des coups les frustrant pour un professionnel!

Les réactions à ce lancer furent multiples! Pour plusieurs :

Comment peut-il faire ça devant autant de spectateurs et téléspectateurs? Quel mauvais exemple pour les jeunes qui l’adorent! Nike (un de ses commanditaires) devrait annuler son engagement puisqu’il dénigre son équipement par ce geste! Comment un joueur professionnel avec autant de talent puisse-il perdre le contrôle de ses émotions?

Personnellement j’ai adoré le geste, peut-être simplement parce que ça me déculpabilise un peu face aux nombreux bâtons que j’ai lancés ou brisés dans ma carrière, mais plus parce que pendant un instant le meilleur joueur de la planète a exprimé sa frustration comme la plupart des golfeurs aimeraient le faire au moins une fois dans leur vie.

Ce court vidéo a fait le tour du monde récemment et exprime bien la frustration au golf :

Oui, oui, je sais que ce n’est pas l’exemple à donner aux jeunes et blablabla, ces mêmes jeunes qui s’amusent avec des jeux vidéo comme Grand Theft Auto, Call of Duty, Assassins Creed, etc. (évidemment je ne suis pas à jour avec tous ces jeux; j’ai seulement été témoin des jeunes qui y jouent).

Peut-être que ce n’est pas si négatif que ça que le golfeur numéro 1 au monde se comporte comme n’importe lequel jeune (pour les séniors comme moi, Rory est encore un petit jeune).

Dans cet instant, il a démontré ses vraies émotions et ne s’est pas comporté comme un robot. Peut-être que les jeunes pourront maintenant réaliser que Rory est humain avec ses forces et ses faiblesses et que s’ils travaillent et pratiquent fort, un jour ils pourront être semblable à lui.

À propos de son commanditaire Nike, moi je doublerais son montant contractuel et voici pourquoi :

  1. La mauvaise publicité ça n’existe pas. Les experts en marketing auront pas trop de difficulté à calculé l’impact médiatique de ce geste à travers la planète.
  2. Le lancer du bâton n’a absolument rien à faire avec la qualité de l’équipement de McIlroy. C’est un mauvais élan pas un mauvais fer 3.
  3. La réaction de Rory suite à son geste fût exemplaire. Il a dit les vraies choses avec sincérité : « Sur le coup ça m’a fait du bien, mais je regrette mon geste. Ce n’est pas le genre de geste qu’un modèle à émuler devrait faire. »

De plus, McIlroy a lancé son bâton à un endroit où personne n’était en danger d’être blessée (sauf une tortue ou un achigan pas très rapide).

Lorsque le meilleur joueur au monde réagi de cette façon suite à un mauvais coup, nous réalisons comment le golf est un sport difficile à maîtriser.

Plusieurs intervenants dans le domaine du golf ont récemment parlé de ramener le fun au golf. Ma question est la suivante : quand est-ce que le golf a subitement fini d’être le fun?

Le groupe de McIlroy composé d’Henrik Stenson et Bubba Watson ont eu plus de plaisir après le lancer du bâton qu’à tout autre moment dans la partie. Stenson a émis quelques commentaires rigolos pendant et après la partie et Bubba a expliqué qu’il comprenait bien la frustration de Rory.

C’est pour ça que le golf c’est l’fun! À un moment donné, on peut frapper le meilleur coup de notre vie et notre prochain coup peut-être un « muff » dans un lac ou dans une fosse de sable.

  • Le golf est l’fun parce que c’est un challenge constant!
  • C’est l’fun parce que l’on peut jouer avec nos amis et les taquiner lorsqu’ils ratent un coup ou lorsqu’ils réussissent un coup extraordinaire!
  • C’est l’fun parce qu’on joue dehors au lieu d’être assis à jouer les jeux vidéo mentionnés ci- haut!
  • C’est l’fun parce qu’on peut toujours s’améliorer et nous sommes heureux lorsque nous y parvenons!
  • C’est l’fun parce que l’on peut jouer un parcours différent dans des conditions différentes à chaque jour et ce, n’importe où au monde!
  • C’est l’fun parce que c’est le seul sport ou l’on peut vraiment s’identifier aux meilleurs joueurs au monde lorsqu’ils réussissent un coup extraordinaire ou quand ils en ratent un complètement!

Et maintenant, nous pouvons tous s’identifier à Rory juste un peu plus.


On the Road - Remi

Rémi Bouchard est le directeur régional du membership de Golf Canada pour le Québec et le Nouveau-Brunswick.

Bouchard est professionnel au Club de golf Le Mirage de Terrebonne depuis 1992 et a représenté le club à l’occasion de compétitions provinciales et nationales. De 2001 à 2004, en collaboration avec Sports Business International, il a contribué à mettre au point et à dispenser un programme de formation en administration des affaires qui utilise le golf comme plateforme d’enseignement.

Golfeur professionnel accompli, Bouchard compte aussi plus de 20 années d’expérience dans les domaines des relations avec les commanditaires et du recrutement. Il a été champion junior du Québec en 1982 et champion amateur de cette province en 1986. Nommé professionnel de l’année par l’AGP du Québec à cinq reprises, Bouchard compte plus de 70 victoires comme professionnel au cours des plus de 20 dernières années. De plus, il a siégé au conseil d’administration du Circuit PGA TOUR Canada dont il fut aussi le président.

Si vous êtes un responsable d’un club de golf au Québec ou au Nouveau-Brunswick, veuillez contacter Rémi à rbouchard@golfcanada.ca pour discuter des avantages à être un club membre de Golf Canada et de ce que vous pouvez faire pour contribuer à l’essor du golf au Canada.

Blog Gordon et le golf

Une nation, une vision

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Pour utiliser une métaphore nautique, quand le navire vogue en eaux troubles, tous doivent ramer à l’unisson pour le mener à bon port. Voilà l’équivalent philosophique pour le golf du plan stratégique Une vision.

Comme l’a noté Golf Canada lors de sa récente Assemblée générale annuelle, Une vision (cliquez ici pour en connaître les détails) veut « faire en sorte que le golf conserve son statut de sport le plus populaire au Canada ».

Golf Canada reconnaît volontiers qu’il ne peut accomplir seul cette tâche. Pour maintenir le cap, l’association, désignée Fédération nationale de sport pour le golf au Canada par le gouvernement fédéral, a besoin de l’aide à bord de chaque intervenant et de chaque golfeur.

15-03-25 - One nation one vision cover

« Nous représentons tous le golf », affirme Scott Simmons, chef de la direction de Golf Canada. « Pour que notre sport continue de progresser, il faut concerter nos efforts. Si une vision commune nous inspire, cette synergie nous permettra d’accomplir de grandes choses, de réaliser notre plein potentiel. »

Des pas de géant ont été franchis pour concrétiser ce front commun. L’établissement de l’Alliance nationale des associations de golf (NAGA) – voir www.canadagolfs.ca – a rassemblé toutes les parties prenantes de premier plan : Golf Canada, PGA du Canada, Association nationale des propriétaires de terrains de golf, Association canadienne des surintendants de golf, Société canadienne des directeurs de clubs et Association canadienne de l‘industrie du golf. Des accords de partenariat ont été conclus avec le Circuit de la PGA Canada et d’autres. Ces organismes ont chacun leur aire d’influence distincte, mais ils partagent en théorie une vision unique : la viabilité du sport le plus populaire du Canada.

Et maintenant, leur défi est de se serrer les coudes. Avec Une vision.

« Jamais il n’y a eu un tel niveau de confiance et de transparence parmi les intervenants du golf au Canada, de dire Simmons. Nous avons tous la responsabilité de protéger notre sport, de le faire progresser, d’en être les ambassadeurs, d’en assurer la croissance. »

Le centre d’intérêt premier de Golf Canada n’est pas seulement « Golf Canada », mais « le golf au Canada ».

L’association a connu une évolution spectaculaire depuis sa fondation, en 1895, alors que l’Association Royale de Golf du Canada comptait 10 clubs. Comme l’écrit Jim Barclay dans Golf in Canada : A History, son objectif était d’ « organiser un championnat national [le championnat canadien amateur] ». Le mandat de l’association allait prendre de l’ampleur au fil des ans, mais, fondamentalement, il avait trait au golf amateur masculin, aux règles, au facteur de handicap, à l’évaluation de parcours, au statut d’amateur, etc.

La fusion avec l’Association canadienne des golfeuses, en 2005, a été le présage d’un élargissement du champ de compétences et le point de départ d’une politique plus inclusive qui engloberait non seulement les membres de club, mais l’ensemble des adeptes du golf. (Dernière manifestation de cet engagement : l’élaboration d’un nouveau modèle d’adhésion qui sera mis en œuvre selon un plan triennal.)

Golf Canada a aussi révisé son modèle de gouvernance. Traditionnellement, les membres du Conseil d’administration gravissaient les échelons un à un par le truchement de leurs associations provinciales respectives. Aujourd’hui, le Conseil recrute des personnes triées sur le volet, venues d’horizons divers. Le meilleur exemple en est le nouveau président de Golf Canada, Paul McLean. En plus d’œuvrer au sein de l’industrie du golf, il est propriétaire de parcours, membre de l’Association nationale des propriétaires de terrains et de l’Association canadienne des surintendants de golf.

Il y a quelques années, Golf Canada a perçu la nécessité de mettre au point un plan stratégique à la grandeur de l’industrie du golf. Son mandat de Fédération nationale de sport l’exigeait, tout comme son rôle de gardien du golf.

Une vision, la dernière version du plan stratégique, dont a été saisie l’Assemblée générale annuelle de Golf Canada, comprend quatre valeurs fondamentales :

  • Participation accrue : accroître la participation des jeunes; promouvoir les avantages sociaux; développer des liens avec un plus grand nombre de golfeurs; faciliter l’accès aux groupes sous-représentés.
  • Excellence accrue : implanter des programmes pour les juniors d’élite, Équipe Canada et les néoprofessionnels; former des entraîneurs et des officiels certifiés; présenter des championnats nationaux et internationaux premiers de classe.
  • Ressources accrues : assurer la viabilité financière et la responsabilité fiscale; préserver l’intégrité des règles, du facteur de handicap, de l’évaluation de parcours, du statut d’amateur et de l’histoire du golf; fournir aux bénévoles et au personnel des débouchés et des occasions de parfaire leur formation.
  • Interaction accrue : collaborer avec les associations provinciales de golf, les établissements de golf, la NAGA, les gouvernements et les partenaires internationaux; augmenter les ressources de la technologie numérique et interactive; renforcer la communication et la notoriété de la marque.

« Une vision, c’est plus vite dit que fait, note Simmons, mais il n’est pas question qu’un organisme assume à lui seul toutes les responsabilités. Nous devons tous faire front commun pour protéger ce sport qui nous tient à cœur. Il faut travailler de concert pour assurer l’essor du golf, aujourd’hui et demain. »

Se serrer les coudes.

Jamais dans l’histoire du golf dans notre pays cela n’a-t-il été si important. Si le golf vous tient à cœur, prenez une rame!

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One nation; One Vision

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To use a nautical metaphor, when a ship is in troubled waters, everyone must row in unison to propel it to its ultimate destination. That’s golf’s philosophical equivalent of One Vision.

As succinctly stated in Golf Canada’s message at its recent annual general meeting, One Vision (you can see the details here) aspires “to ensure golf maintains its status as the most popular sport in Canada.”

Golf Canada readily acknowledges it cannot do this on its own. Continuing the metaphor (… to steady the ship, to maintain course …), the association, named in 2006 by the federal government as the game’s National Sport Federation, needs every stakeholder—every golfer, for that matter—on board, pulling together.

15-03-25 - One nation one vision cover

“We are all golf,” says Golf Canada CEO Scott Simmons. “If we are going to move the game continuously forward, we have to be aligned. When we are aligned on a common vision, we can accomplish great things and achieve maximum potential through that synergy.”

Great strides have been made to achieve that alignment. The establishment of the National Allied Golf Associations (NAGA) (www.canadagolfs.ca) brought together all the major stakeholders: Golf Canada, the PGA of Canada, the National Golf Course Owners Association of Canada, the Canadian Golf Superintendents Association, the Canadian Society of Club Managers and the Canadian Golf Industry Association. Partnerships have extended to the PGA TOUR of Canada and others. Each represents its own distinct constituency of the game, but, theoretically, shares a common vision: The viability of the most popular sport in the country.

And now their challenge is to all pull together. With “One Vision.”

“There has never been greater trust and transparency among everyone who has a stake in golf in Canada,” says Simmons. “We all have a responsibility to protect the game, to advance the game, to be ambassadors for the game, to be held accountable to grow our sport.”

So Golf Canada’s focus is not just “Golf Canada.” It is “golf in Canada.”

The association has exponentially evolved from 1895, when Golf Canada’s precursor, the Royal Canadian Golf Association, was founded by 10 clubs. Its purpose, according to Jim Barclay’s Golf in Canada: A History, was to organize “a national championship [the Canadian Amateur] and run it.” The RCGA’s mandate grew over the years, but fundamentally it dealt with men’s amateur golf, rules, handicapping, course rating, amateur status, and so on.

Amalgamation with the Canadian Ladies’ Golf Association in 2005 foreshadowed a much broader purview, a more inclusive perspective concerned with not only club members, but everyone who plays the game. (A radically new membership model, to be phased in over the next three years, is the latest commitment to this.)

A revised governance model invited a broader spectrum of input to Golf Canada. In contrast to the previous situation, where Board members worked their way to the top through the provincial associations, the Board now also invites select individuals, based on their varied backgrounds and expertise. No better example exists than current Golf Canada President Paul McLean. Not only does he work within the golf industry, but he is a course owner, a member of the National Golf Course Owners Association as well as the Canadian Golf Superintendents Association.

Starting several years ago, Golf Canada saw the necessity of an industry-wide strategic plan, essential not only under its mandate as golf’s designated National Sport Federation, but in its ever-evolving role as a guardian, a champion, of the game.

One Vision, the latest iteration of that strategic plan as presented at Golf Canada’s annual general meeting, contains four silos:

Grow Participation: Engage more youth, promote societal benefits and develop a connection with more golfers, increase access for under-represented groups

Ensure Excellence: Implement programming for high-performance juniors, Team Canada and emerging professionals; develop coaches and certified professionals; host best-in-class national and international championships

Expand Capacity: Develop sustainable funding and fiscal responsibility; uphold and preserve rules, handicapping, course rating, amateur status, and the history of the game; provide opportunity and training for volunteers and staff

Foster Interaction: Collaborate with provincial golf associations, facilities, NAGA, government and international partners; increase capabilities in digital and interactive technology; strengthen communication and brand awareness.

“One Vision is easier said than done,” says Simmons, “but it’s not about one organization doing all of this on its own.

“It’s about all of us aligning to protect the game we all care about. It’s about doing all we can do, together, to grow it for everyone, now and for the future.”

Pulling together.

At no time in the history of the game in this country has it been more important. If you care about the game, grab an oar.

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Deux prix Juno pour le fils de Max Oxford

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The Arkells (Ernesto Distefano/ Getty Images)

Il n’y avait pas un nom connu du golf plus heureux dimanche soir que Max Oxford, nouveau directeur général du club Dufferin Heights, dans les Cantons-de-l’Est. Son fils Tim, qui fait partie du groupe Les Arkells, a remporté deux prix Juno, lors du Gala de la musique canadienne présenté à Hamilton.

En plus d’avoir été choisi à titre de groupe de l’année au pays, il faut ajouter qu’il a reçu celui de l’album rock par excellence. De quoi rendre le paternel présent dans la salle avec la famille encore plus fier que s’il avait gagné un tournoi d’envergure. Les Arkells ont aussi été invités à offrir une prestation sur scène lors de la soirée retransmise sur l’ensemble du réseau CTV.

Après des nombreuses années couronnées de succès à titre de « Monsieur Titleist » au Canada, Max est revenu s’installer dans les Cantons, ce qui explique qu’on le retrouve à Dufferin Heights qui était à la recherche d’un administrateur en début d’année suite au départ de Claire Turcotte pour le club Longchamps.

Batteur de la formation et aussi golfeur à temps partiel, Tim revient dans la région durant l’été pour jouer au golf avec son père qui a été longtemps le professionnel du club Milby au début de sa carrière. Mais ça, c’est évidemment quand il n’est pas en tournée comme ce sera prochainement le cas en Europe.

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Du talent et des nerfs

En plus du talent évidemment, ne doutez jamais de la qualité des nerfs de Jordan Spieth, ses deux victoires à la PGA ayant été acquises en prolongation. Et que dire de ses mains de chirurgien sur le fer droit.

À la suite de ses succès du Championnat Valspar de Palm Harbor, en fin de semaine en Floride, ses gains dépassent les 10 millions en plus de monter 6e au classement à l’approche du sprint final vers le Tournoi des Maîtres à compter du 9 avril. Bref, il n’est vraiment plus nécessaire de chercher qui est le meilleur golfeur de 21 ans au monde.

Ailleurs…

La « chaumière » de Justin Leonard, située en banlieue de Dallas, est à vendre. Elle totalise 13 980 pieds carrés… à part le vert d’exercice. On demande 16 millions de dollars si jamais vous aviez un intérêt!

Série terminée

La plus longue série de tournois auxquels Adam Scott s’est qualifié pour les quatre rondes est terminée. Elle s’est arrêtée à 45 en fin de semaine, quand il a remis des cartes de 71 et 75 pour être victime du couperet par deux coups. Cette série avait été entreprise lors du tournoi Byron Nelson en… 2012!

Un party auquel Daly ne veut pas aller

Dans la catégorie « ne pas inviter au même party », John Daly et le commissaire Tim Finchem sont en tête de la liste.

« Même si je sais que vais être mis à l’amende, les examens anti-dopage sont une farce. Bien qu’ils doivent être faits au hasard, je suis testé à Palm Harbor à toutes les années », a critiqué Big John à son émission de radio sur Sirius.

Parlez-moi d’espoir

Le printemps est censé commencer cette semaine!

Blog Règles et situations de jeu

Un as dans votre manche : quand le trou d’un coup est-il valide?

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Jonathan Byrd (Sam Greenwood/ Getty Images)

L’année golfique 2015 s’est jusqu’ici avérée palpitante. Plusieurs golfeurs et golfeuses ont remporté leur tout premier tournoi aux plus hauts niveaux, une nouvelle rafraîchissante en soi, et un mouvement jeunesse s’est manifesté sur les deux grands circuits, PGA TOUR et LPGA. Pourtant, à mon humble opinion, cette vague de nouveaux champions a été éclipsée par l’abondance de trous d’un coup. Le week-end dernier, lors du Championnat Valspar, Jonathan Byrd a ajouté son nom à une liste déjà bien fournie. Vétérans de la PGA (on trouvera la liste complète ici), pros de la LPGA, as sur des normales 3, as sur des normales 4… et même un entraîneur de la NCAA réussissant deux as en trois trous!

La semaine dernière, Carol Robertson, entraîneur à Virginia Tech, a en effet réussi deux as sur deux normales 3 qui étaient séparées par une normale 4. Les possibilités de réaliser cet exploit seraient de 1 sur 67 millions. Cliquez ici pour tous les détails (article de Golf Digest).

Quelles sont les possibilités de réussir un trou d’un coup, demanderez-vous? Pour un golfeur moyen, elles seraient de 1 sur 12 500 et pour un professionnel de circuit de 1 sur 2500. Pour consulter la liste complète des possibilités de réussir un as, voir l’article de Golf Digest ici.

Sachez que les règles du golf sont muettes sur la validité d’un trou d’un coup. Il incombe au Comité des règles de déterminer si l’as est valide. Golf Canada recommande qu’un trou d’un coup soit considéré comme valide dans les conditions suivantes :

  1. L’as doit être réussi dans une partie d’au moins neuf trous; cependant, un trou d’un coup réussi durant un match qui se termine avant la fin prévue de la partie devrait être déclaré valide.
  2. Le joueur doit jouer une seule balle; un as réussi dans une partie d’exercice où le joueur utilise deux balles ou plus ne devrait pas être acceptable.
  3. L’as doit être attesté par quelqu’un que le comité juge acceptable;
  4. L’as est acceptable même si le tertre et/ou le vert est temporaire et que le Comité n’a pas précisément délimité l’aire de départ avec des jalons de départ; la longueur du trou devrait figurer sur tout certificat d’attestation.
  5. L’as est valide s’il est réussi dans une compétition « scramble » joué selon la formule suivante : une équipe comprend quatre joueurs; chaque membre de l’équipe exécute un coup de départ, et le meilleur est retenu; chaque membre de l’équipe joue un deuxième coup depuis l’emplacement du meilleur coup de départ, et ainsi de suite.

Voilà, vous êtes maintenant au courant des possibilités d’effectuer un trou d’un coup et des recommandations validant ce haut fait. Bonne chance cette saison et puissiez-vous ajouter votre nom à la liste des auteurs de ce coup de rêve.

19e trou Blog

TaylorMade Golf présente les fers, le mini-bois de départ et la balle AeroBurner

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AeroBurner Mini Driver and Iron (TaylorMade Golf)

Suite au lancement du bois de départ AeroBurner™ en janvier, la société TaylorMade Golf procède a annoncé le lancement des fers AeroBurner, du mini-bois de départ AeroBurner et de la balle de golf AeroBurner Pro; trois produits qui viennent compléter la gamme AeroBurner en 2015 et qui procurent vitesse, distance et puissance du tertre de départ au vert.

Fers AeroBurner

15-03-11 - AeroBurner Irons Story

Les fers AeroBurner sont dans la même foulée que les bois de métal AeroBurner. Conçus pour procurer à la fois vitesse et distance, les fers AeroBurner présentent une face avec un coefficient de restitution (COR) maximal visant à optimiser la vitesse de la balle lors de l’impact. Tous les fers sont munis d’un centre de gravité (CG) bas qui procure à la fois un envol élevé et une remarquable sensation. Aussi, la tête offre un moment d’inertie (MOI) élevé, ce qui assure une indulgence et une constance accrues sur tous les coups.

D’un point de vue esthétique, les fers AeroBurner sont munis d’une tête au fini mat foncé, comme les fers SpeedBlade. Le fini plus foncé réduit l’éblouissement projeté par la face du bâton tout en lui donnant un look raffiné. La lame plus longue, le déport plus accentué et la bordure supérieure plus épaisse procurent un sentiment de confiance au joueur à la position initiale.

Disponibles au prix de détail à partir du mercredi 18 mars.

Mini-bois de départ AeroBurner

15-03-11 - AeroBurner Mini Driver Story

Le mini-bois de départ constitue une toute nouvelle catégorie chez TaylorMade, en offrant du 2 pour 1 aux joueurs: un substitut au bois de départ ou un bois 3 de rechange. Le nouveau mini-bois de départ offre bon nombre des caractéristiques des autres bois de métal AeroBurner. Comme tous les bois de métal AeroBurner, le mini-bois de départ AeroBurner est “fait de vitesse ”.

Le mini-bois de départ AeroBurner est un bâton avec une nouvelle forme aérodynamique, une face plus mince, une couronne en relief au centre et un nouveau bourrelet pour le hosel visant à maximiser la vitesse de la tête du bâton lors de la descente. Grâce à un CG bas et avancé, le mini-bois de départ procure à la fois un envol comparable à celui d’un bois de départ et une précision exceptionnelle. De plus, le mini-bois de départ est muni de la plus grande pochette d’accélération à surface libre parmi tous les bois de métal TaylorMade, ce qui accroît la zone d’impact tout en réduisant la rotation.

Sur le plan esthétique, les ingénieurs ont donné à la couronne du mini-bois de départ AeroBurner un nouveau fini mat blanc, une face en PVD noir et un graphique linéaire pour un alignement plus facile et plus précis de la face du bâton. Le modèle TP est muni d’un plus long hosel, d’une semelle plus plate et d’un angle d’ouverture plus prononcé.

Disponible au prix de détail à partir du 27 mars, le mini-bois de départ AeroBurner sera offert en deux modèles, de série et TP.

Balle de golf AeroBurner Pro

15-03-11 - AeroBurner Balls Story

La balle de golf AeroBurner Pro est une balle en trois morceaux conçue pour procurer une vitesse élevée à l’impact. Le contrôle d’effet et la sensation de douceur sont le résultat de l’interface entre le SPIN MANTLE™ de TaylorMade et l’enveloppe exclusive IOTHANE®.

La balle AeroBurner Pro sera disponible à partir du 6 mars au prix de détail de 29,99$ la douzaine.

Pour plus d’informations, visitez www.taylormadegolf.ca.

19e trou Blog

L’exemple de Dustin Johnson

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Dustin Johnson (Mike Ehrmann/ Getty Images)

Dans le but d’atteindre l’excellence, et ce, peu importe la discipline, je suis convaincu qu’il faut inévitablement atteindre un « gouffre personnel » pour atteindre ou revenir au sommet. Et si ce n’est pas le cas, se relever peut être pénible. Très pénible!

Prenons l’exemple de Dustin Johnson, qui est loin d’être pénible. D’une part, je respecte énormément son courage d’avoir annoncé ouvertement, la saison dernière, qu’il mettait une pause sur sa carrière afin de régler des problèmes personnels.

Peu importe la nature de ses problèmes, ils ont eu l’effet d’une claque au visage. Positivement, étant donné les succès actuels du long cogneur américain. Il semble être en paix avec son passé et surtout projette une belle assurance pour l’avenir, ce qui en fait un prétendant sérieux pour les tournois majeurs cette saison, en plus d’un robuste pilier pour représenter le pays de l’Oncle Sam (Coupe des Présidents, Coupe Ryder, Jeux olympiques).

Rory McIlroy est un autre exemple que je range dans le même classeur que Dustin Johnson. Ses pertes de contrôle en 2011 et en 2013 font en sorte qu’il a du faire face à l’adversité au grand jour, devant les médias, et ce, à une période où sa carrière était simplement au stade de l’inauguration. Maintenant au sommet de l’échelle mondiale golfique, le golfeur nord-irlandais remplit son rôle à merveille et la génération de golfeurs derrière lui laisse présager un futur excitant pour notre sport.

J’ai soulevé les exemples de Dustin Johnson et Rory McIlroy, mais sachez qu’il y en a une tonne dans le monde sportif professionnel. En résumé, selon moi, il est impératif de perdre à haut niveau dans la première moitié de sa carrière professionnelle. On apprend davantage dans la défaite que dans la victoire et ça forge évidemment le caractère d’un athlète.

Je ne sais pas si vous me voyez venir avec tout ça, mais voici ma question : est-ce que Tiger Woods a déjà connu des échecs au golf qui lui ont permis d’atteindre son « gouffre personnel »? Selon moi, la première véritable claque sportive au visage de Tiger a été celle de Y.E Yang, en 2009, lors du championnat de la PGA. Avant cette mésaventure, Tiger Woods était irréprochable, à tout point de vue. Et je crois que ça le rattrape malheureusement.

J’ai l’impression qu’il combat plus difficilement les embuches des dernières saisons et celle qu’il négocie présentement s’attaque à quelque chose d’identitaire. Alors, j’y vais d’une prédiction pour le Tournoi des Maîtres : nous serons déçus, mais pas surpris de sa performance.

Un dernier mot sur le tournoi de la semaine dernière. J’ai une statistique qui fera plaisir à ceux et celles qui croient que les sportifs sont trop grassement payés : après quelques trous de joués lors de la première journée, Thomas Bjorn a déclaré forfait pour le tournoi et recevra tout de même un chèque de 42 000 dollars … américains, s’il vous plaît! Selon Statistique Canada, c’est un peu plus de 52 000 dollars canadiens à l’heure actuel, soit environ 5000 $ de plus que le salaire moyen québécois. « Merci bonsouère! »

Du Blue Monster au parcours Copperhead

Les joueurs se dirigent maintenant sur la côte ouest floridienne pour y disputer le Championnat Valspar. Probablement l’un des plus beaux défis qui m’a été donné de jouer dans ma carrière de golfeur. Le parcours Copperhead d’Innisbrook demande un arsenal complet de coups et de créativité pour pouvoir le dompter, et encore! Si vous êtes essoufflés sur le vert du 15e trou, respirez un grand coup. Les trois derniers trous du parcours se nomment le « Snake Pit ». Il vous mordillera certainement un brin, mais sans venin, toutefois. C’est ouvert au public, alors je vous suggère de mettre ça sur votre « Bucket List ».

C’est en fin de semaine que se tiendra le Salon ExpoGolf à la Place Forzani. Si vous désirez profiter de rabais substantiel sur vos droits de jeu cette saison, c’est l’endroit idéal!

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Francis Berthiaume mène Alabama aux grands honneurs

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Francis Berthiaume

C’était au tour cette semaine de Francis Berthiaume d’amorcer le calendrier du printemps à la NCAA avec son université d’Alabama, ce qu’il a très bien fait.

L’étudiant de Valleyfield a enregistré des comptes de 72 et 70 pour aider son institution à enlever les honneurs du tournoi invitation d’Alexandra, en Louisiane.

La victoire a été obtenue par la marge de 13 coups devant Southern Texas.

Deuxième au championnat du Québec chez les amateurs l’an dernier, François a pris la 3e place au classement individuel à trois coups du vainqueur Branson Ferrier, qui est aussi son coéquipier.

La pause sera de courte durée, Alabama étant en route pour un autre tournoi à Myrtle Beach.

SABRINA EN ACTION 

Au circuit Suncoast, en Floride, Sabrina Sapone a remis des cartes de 74, 76 et 78 pour prendre le 22e rang du tournoi au club Deltona.

Brooke Henderson a commis un bogey au 17e trou de la ronde finale pour 72  pour rater par un coup la prolongation remportée par la Suissesse Mélanie Maetzler.

Deuxième au tournoi précédent, Anne-Catherine Tanguay a pris congé.

19e trou Blog

Ce que vous devez retenir de la Classique Honda

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Padraig Harrington (Sam Greenwood/ Getty Images)

Avant d’y aller avec quelques commentaires secs et précis, disons simplement qu’il a été difficile de suivre la Classique Honda, le weekend dernier, tellement il y a eu des délais en raison des fortes pluies. À un certain moment, on avait l’impression d’être dans un autre fuseau horaire.

Bref, sachez que la conférence de presse du gagnant Padraig Harrington a été pratiquement un spectacle. Simple et généreux, tout en buvant avec intensité son Coke Diète, l’Irlandais y est allé de plusieurs commentaires très intéressants et il s’est même permis, à quelques occasions, de commencer à répondre aux questions avant même que les journalistes aient terminé de les poser. Épique!

Ce qu’il y a de bon à retenir

– Si vous êtes dans la quarantaine… vous pouvez encore gagner! C’est-ti pas une bonne nouvelle ça!

– Le sympathique golfeur irlandais avoue ouvertement qu’il avait les « yips » (mouvements saccadés des mains à l’impact) en 2012… Est-ce que Tiger Woods le fera avant 2018? Pardon, je n’ai pas pu résister!

– Les gens qui ont du succès sur les plus grands circuits professionnels sont ceux qui ne s’attardent pas à réfléchir… ils exécutent sans être des « thinker ».

– Quand vous pratiquez au terrain d’exercice, parfois le déclic doit être mental et non technique… c’est un état d’esprit que l’on doit rechercher et c’est exactement ce à quoi Padraig Harrington a fait référence au terme de sa victoire en prolongation.

– Ce ne sont pas tous les joueurs européens qui ont l’habitude de jouer rapidement. Padraig… avance!

– Tous les jeunes loups ont techniquement de beaux élans… Faux. Observez Daniel Berger. Loin d’être une copie d’Adam Scott, le jeune Berger possède toutefois un élan fougueux et puissant. Un élan complètement naturel qui nous rappelle que l’important, c’est dans la zone d’impact que ça se passe. Et grâce à une maturité exemplaire, ce jeune américain est dans les parages pour encore longtemps.

– La coïncidence de la semaine : la semaine dernière, James Hahn a remporté l’Omnium Northern Trust en siégeant au 297e rang mondial. Cette semaine, Padraig Harrington a remporté la Classique Honda en occupant le… 297e rang mondial. Pas vilain! Je suis convaincu que l’Anglais Steve Webster (maintenant 297e au monde) croit en ses chances.

– Si on se fie aux prévisions météorologiques du mois de mars et que vous avez la ferme intention de jouer au golf au début du mois d’avril, je vous suggère le sud des États-Unis.