Sandra Post présidera le Comité de sélection du Temple de la renommée
Sandra Post a gravé son nom en lettres d’or dans l’histoire du golf, et il est donc tout à fait approprié qu’elle supervise le comité responsable d’honorer des personnes qui, à son instar, ont laissé une marque indélébile sur ce sport.
Après avoir siégé pendant 12 ans au Comité de sélection du Temple de la renommée du golf canadien, Sandra a vu ses pairs la nommer au poste de présidente de ce comité. Elle devient ainsi le premier membre du Temple et la première femme à assumer de telles responsabilités.
Sandra remplace à la présidence Ian Clarke, qui fut président de l’ACGP (Association canadienne des golfeurs professionnels) de 1997 à 1998. Le président est sélectionné par le Comité de mise en candidature du Temple de la renommée. Le président sortant siège ensuite au Comité de mise en candidature chargé de désigner son successeur.
Clarke ne tarit pas d’éloges envers son successeur. « La passion de Sandra pour le golf et sa détermination à en assurer la croissance au Canada n’ont d’égale que son appréciation du passé. Elle voue le plus grand respect aux bâtisseurs du golf et travaillera sans relâche pour que soient célébrés leurs hauts faits. »
« Je suis très fière d’être le premier membre du Temple et la première femme à présider le comité, de dire Post. Je prends très au sérieux le mandat du Comité de sélection du Temple de la renommée. De nombreuses personnes ont façonné notre sport, et il nous incombe de transmettre leur héritage.
« Le Temple intronise des golfeurs amateurs et professionnels et tous ceux ou celles qui ont contribué à façonner le golf dans notre pays, qu’il s’agisse d’architectes, d’enseignants, d’administrateurs ou de journalistes. Nous continuerons d’offrir une reconnaissance nationale aux chefs de file les plus exceptionnels du domaine du golf. »
La période de mises en candidature se termine le 31 juillet. Chaque candidature nécessite un proposant et un appuyeur.
Veuillez visiter le site du Temple de la renommée du golf canadien pour de plus amples renseignements.
Présidents du Comité de sélection du Temple de la renommée du golf canadien :
- Ian Clarke (2012-2014)
- Dave Shaw (2008-2011)
- Worden Teasdale (2006-2007)
- Jacques Nols (2001-2005)
- Peter Hope (1998-2000)
- Findlay Young (1996-1997)
- Keith Rever (1994-1995)
- F. Gordon Coyle (1993)
- John Marshall (1989-1992)
- William Farlinger (1987-1988)
- Ralph Costello (1984-1986)
- Robert M. Everson (1981-1983)
- George Armstrong (1980)
- R. Bruce Forbes (1979)
- James P. Anglin (1974-1978)
- Jack Blair (1971-1973)
Les temps changent…
Synchronisme et équilibre sont deux éléments essentiels du golf. Et je ne parle pas que de l’élan, mais de l’avenir même de notre sport.
Démonstration en a été faite ces dernières années par Golf Canada. L’ancienne Association Royale de Golf du Canada a été rebaptisée Golf Canada, est devenue Fédération nationale de sport et a refaçonné son modèle de gouvernance en constituant un Conseil d’administration au leadership plus inclusif et plus équilibré.
Cela est devenu évident lors de l’Assemblée générale annuelle de Golf Canada en février quand Paul McLean a été élu 112e président de cette vénérable association. Le nom de McLean, un Ontarien de King City, est connu au sein de l’industrie canadienne du golf. Il est en effet le cofondateur et le président de Maxium, l’une des plus importantes sociétés fermées de financement au pays avec des avoirs supérieurs à 1 milliard de dollars. Fait à signaler, quelque 800 clubs de golf figurent dans le portefeuille de Maxium qui les soutient, notamment par le truchement de crédits-bail et de prêts hypothécaires.
Dans le passé, le président du Conseil d’administration de Golf Canada devait gravir les échelons en commençant par faire du bénévolat au sein d’une association provinciale. Aujourd’hui, l’association identifie des individus dont la compétence en affaires est reconnue et qu’elle invite à se joindre au Conseil. Ainsi en fut-il de Paul McLean en 2008.
« C’est un signe des temps, de dire McLean, 57 ans. Pour constituer un Conseil d’administration équilibrée, l’association a dû faire appel à des personnes à l’expérience et aux compétences variées. Il en résulte un Conseil qui, en plus d’être équilibré sur le plan géographique, l’est aussi sur le plan du savoir-faire et des perspectives. Avec une telle envergure et une telle profondeur, nous pouvons aller de l’avant. »
Il est indubitable que le moment était tout indiqué pour confier la barre à McLean. En plus d’être membre de Golf Canada, il est aussi impliqué dans l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf et dans l’Association canadienne des surintendants de golf. Il comprend donc à quel point il est urgent de jeter des ponts entre tous les intervenants du golf.
« C’est une industrie énorme, dit-il. L’impact économique du golf au pays est de 14,3 milliards de dollars. On compte environ 37 000 événements de golf chaque année au Canada, qui recueillent quelque 500 millions pour des œuvres caritatives. Cela dit, nous sommes conscients que des problèmes se posent, notamment celui du déclin de la participation. Pour surmonter ces obstacles, chaque secteur du golf doit faire preuve de courage, de détermination, de souplesse et d’énergie. Tous les intervenants ont la passion du golf, mais encore faut-il savoir harnacher cette passion. »
« Passion » : voilà un mot qui fait partie du vocabulaire golfique de Paul McLean. Sa passion est née quand, en 7e année, son professeur lui a donné trois vieux bâtons. Quand ses parents en ont eu ras le bol de le voir effectuer coups cochés et roulés sur le tapis du salon, ils l’ont amené à un terrain d’exercice et, plus tard, à des miniparcours. À 14 ans, le voici enfin sur un « vrai » parcours où, à condition de patienter jusqu’à la fin juin, on peut, moyennant 35$, se procurer une carte de membre junior. « Compte tenu du nombre de parties que j’ai jouées, cela a dû revenir à 25 cents la partie! »
Chose certaine, le résultat est positif. Athlète naturel, McLean ne tarde pas à remporter le championnat junior, puis le championnat tout court de son club, à l’âge tendre de 16 ans. Encore aujourd’hui, il s’enorgueillit d’un facteur de handicap de 1.
Témoignage de son éthique de travail impeccable, il réussit ses exploits golfiques et excelle à l’école tout en travaillant pour la crémerie familiale. Durant l’année scolaire, il est debout avant l’aube pour conduire un camion à diverses laiteries avant d’assister à ses cours. Cette discipline n’a cessé de le servir.
Après avoir obtenu son baccalauréat et sa maîtrise en administration des affaires à l’Université McMaster de Hamilton, où, en plus d’être un assistant à l’enseignement, il pratique le hockey et le basketball, il est embauché par Xerox. C’est là qu’il apprend l’ABC des opérations de prêt, ce qui l’amène à fonder Triathlon Equipment Leasing, entreprise qui sera un tremplin vers Maxium.
De plus, il est copropriétaire du Coppinwood Golf Club (Claremont, ON) et de l’Oviinbyrd Golf Club (MacTier, ON). Malgré tout, il trouve le moyen de passer du temps avec sa femme Carol et leurs deux enfants – sa fille fréquente McMaster et son fils le Humber College où il fait partie de l’équipe de golf tout en se spécialisant dans la gestion du golf.
« J’aime tout ce que je fais, de dire McLean. Je n’ai pas besoin de beaucoup de sommeil et j’ai toujours débordé d’énergie. »
Cette énergie, il en aura besoin cette année à la présidence de Golf Canada. Il mentionne notamment le nouveau modèle d’adhésion qui sera établi selon un plan triennal.
« Nous avons un tas de programmes formidables, mais il faut les faire connaître aux golfeurs canadiens. Nombreux sont ceux qui, en se référant au passé, ont une idée préconçue de Golf Canada. Il faut rapidement changer cet état d’esprit. Ces jours-là sont révolus. Nous avons franchi des pas de géant en peu de temps. Il faut maintenant mobiliser tout le monde.
« Loin de moi l’idée que cela se produira en un an, sous ma présidence. Mais je suis honoré de faire partie du processus et je ferai de mon mieux pour nous aider à atteindre nos objectifs. »
Un parcours historique : quand golf et archéologie vont de pair
À cette période de l’année, quand sévissent le froid et la neige, plusieurs Canadiens de l’est du pays se dirigent vers les cieux plus cléments de la Floride ou des Antilles. Ceux de l’ouest optent souvent pour Hawaii. Je me suis récemment joint à l’exode pour passer deux semaines au Napili Kai Beach Resort de Maui, un endroit prisé par les Canadiens et les mordus du golf. L’île de Maui abrite 16 parcours.

Jack Millar, fondateur de la villégiature, était un golfeur de Vancouver. Il a voulu mettre en valeur les aspects sociaux du golf en construisant un vert d’exercice de 18 trous et un parcours de neuf trous pour novices. Depuis 50 ans, le lundi après-midi est réservé à un concours de roulés très couru, et je suis convaincu que les cocktails à 50 cents qui sont proposés à cette occasion expliquent en partie la popularité de l’événement.
Ma villégiature était située à 1,5 km du Ritz Carlton Kapalua and Golf Course, hôte du Tournoi des Champions Hyundai sur le Circuit PGA TOUR. Le parcours même se trouve au cœur d’une plantation d’ananas de 22 000 acres. Comme l’histoire des parcours de golf m’intéresse particulièrement, j’ai pris la peine de faire quelques recherches qui m’ont appris que cette partie de l’ouest de Maui avait une très riche histoire.
Le terrain a été acquis à la fin des années 1880 par les fils de Dwight et Charlotte Baldwin, des missionnaires établis à Maui dans la décennie 1820. La famille Baldwin a planté des ananas dans les années 1890 et, 30 ans plus tard, elle était la propriétaire de 22 000 acres de terres agricoles à Maui. Pour abréger une longue histoire, en 1974, les Baldwin étaient à la tête de la Maui Land and Pineapple Company et ils ont décidé de convertir une partie de leurs terres pour y établir le futur Kapalua Resort and Golf Course.
Avance rapide jusqu’en 1992 : le Ritz Carlton Kapalua Resort and Golf Course ouvre ses portes, mais non sans avoir suscité la controverse. L’hôtel, qui devait être construit en bord d’océan, l’a plutôt été plus loin dans les terres pour respecter l’harmonie naturelle. Il faut dire que le site initial d’excavation se trouvait sur le site d’un ancien cimetière hawaiien qui remontait jusqu’à l’an 610 de notre ère. Les deux parcours sont donc adjacents au cimetière.
La découvertes des dépouilles de près de 1 000 Hawaiiens enterrés dans les dunes a donné lieu à une vague de militantisme et à un regain de fierté dans la culture et l’histoire d’Hawaii. La découverte de cet important lieu d’enterrement est à l’origine d’une loi qui protège aussi bien les lieux d’enterrement sans nom que les cimetières existants. Des mesures ont été prises pour protéger de l’érosion le Honokahua Preservation Site; il est également interdit d’y entrer sauf pour certaines cérémonies aborigènes. Le site tout entier fait l’orgueil de l’hôtel Ritz-Carlton et des membres du personnel prononcent des conférences hebdomadaires sur l’histoire du site auxquelles sont invités non seulement les clients, mais aussi le grand public.
Les parcours de Maui sont aussi variés que ceux du Canada. Cela dit, je vous recommande fortement, si jamais vous allez à Maui, de jouer une partie au Kapalua Bay Course. Vous serez enchanté par les points de vue sur l’océan et quand vous foulerez le terrain tout près du refuge, vous saurez que celui-ci sera à jamais protégé.

Blair Armitage est l’ancien directeur général du Quilchena Golf and Country Club de Richmond en Colombie-Britannique après avoir occupé le même poste au Dalewood Golf and Curling Club de Port Hope en Ontario. Il est aussi le président sortant de la Société canadienne des directeurs de clubs, section du Pacifique, et un directeur de la British Columbia Golf Marketing Alliance.
En plus de ses antécédents en administration golfique, Armitage fut un patineur artistique d’élite, ayant participé à des compétitions nationales au Canada ainsi qu’à des championnats du monde. Armitage est le directeur régional du membership de Golf Canada pour l’Ouest canadien.
Si vous êtes un responsable d’un club de golf dans l’Ouest canadien, veuillez contacter Blair à barmitage@golfcanada.ca pour discuter des avantages à être un club membre de Golf Canada et de ce que vous pouvez faire pour contribuer à l’essor du golf au Canada.
Apprivoiser les règles
La semaine dernière, j’ai eu le privilège, en compagnie de ma collègue Justine Decock, d’assister à un atelier sur les règles du golf de la PGA of America et de la United States Golf Association, au St. Louis Marriott West de St. Louis, au Missouri.
Durant cet atelier de quatre jours, les trois premiers jours ont été consacrés à des séminaires avec présentations et explications détaillées de chaque règle du golf. A suivi un examen de 100 questions à choix multiples (50 questions sans documentation, 50 avec documentation).

Pour chaque séminaire, deux instructeurs représentaient la USGA et la PGA. J’ai eu la chance d’avoir comme guides deux grands experts, Bernie Loehr et Jesse Barge. Loehr est le directeur des règles et du statut d’amateur de la USGA. Il a siégé au Comité conjoint des règles et a été officiel de nombreux championnats importants, comme l’Omnium des États-Unis, le Championnat de la PGA et l’Omnium canadien. Jesse Barge, maître professionnel de la PGA, est professionnel en chef au Links of Kokopelli, en Illinois. Jesse a été officiel du Championnat de la PGA à 14 reprises et du Tournoi des Maîtres à deux occasions. Vu leur feuille de route, moi, le « petit nouveau », je n’aurais pu être entre meilleures mains.
Bernie et Jesse ont rendu l’apprentissage des règles accessible à tous, quel que soit leur niveau d’expérience. Comme je n’étudie les règles du golf que depuis un an, j’ai apprécié qu’ils expliquent une règle ou une décision à la lumière de leurs propres expériences. Le séminaire terminé, je comprenais finalement ce que cachaient des termes comme « balle substituée », « mauvaise balle » et « mauvais endroit ». Grâce à Bernie et Jesse, je n’oublierai jamais la signification de « petit objet » ou de « laisser tomber de nouveau » la balle.

Justine et moi nous sommes fait un ami en la personne de Woody Johnson, l’un des quelque 50 participants à l’atelier. Dès qu’il a appris que nous étions canadiens, notre conversation a quitté le domaine des règles du golf pour aborder celui du hockey. Il a été particulièrement question du match entre les Blues de St. Louis et les Bruins de Boston qui avaient lieu ce vendredi soir au Scottrade Centre. Woody a appelé son bon ami Jerry Scull qui nous a invités, Justine et moi, ainsi qu’une dizaine d’autres, à assister au match dans une loge. Merci encore une fois!

Le reste du voyage a été formidable. Justine et moi avons fait 20 minutes de route jusqu’à St. Charles où elle m’a fait faire la tournée des endroits qu’elle fréquentait à l’époque de ses études à l’Université Lindenwood. Les gens de St. Louis ont été très affables et m’ont tout de suite fait sentir à l’aise.
L’atelier s’est terminé par l’examen. Je dois dire que ces trois heures et demie ont passé très vite. Je suis fier de ma note (79 sur 100), d’autant plus que c’était mon premier atelier. J’ai vécu une expérience extrêmement instructive. Même si vous ne faites qu’entreprendre votre formation aux règles du golf, sachez que l’atelier de la PGA/USGA est ouvert à quiconque désire approfondir ses connaissances des règles du golf, sans conditions préalables. Les endroits où ont lieu les ateliers sont habituellement confirmés au début de l’automne, avant l’ouverture de l’inscription, en octobre.
Dans l’ensemble, ce fut une expérience inoubliable. J’espère assister à un autre séminaire et revoir bientôt mes amis Woody et Jerry.
Maude-Aimée LeBlanc dans la bonne direction malgré sa fin d’immense misère
Tous les qualificatifs et d’autres s’appliquent à la terrible séquence triple, double et encore double bogeys qu’a traversée Maude-Aimée LeBlanc du 10e au 12e trous dimanche en ronde finale du Championnat Volvik à Beaumont, en Californie. La séquence de misère a transformé une avance de trois coups en un déficit de cinq suite à un dernier effort de 80 au lendemain d’un scintillant 66 pour une super occasion gaspillée.
Pour les critiques, il faudra aller lire ailleurs cette fois.
Primo, quiconque vit pareil moment n’a surtout pas besoin de se faire enfoncer davantage et parce, deuxio, il y a des signes positifs à retenir malgré la glissade qui a fait fondre le chèque de 15 000$ de la gagnante qu’elle avait au bout du fer droit à 4 355 $, personne ne roulant sur l’or à la série Symetra.
Vous direz que les dommages étaient faits, mais admettez que Maude-Aimée a néanmoins montré du cran en finissant avec trois oiselets (contre un bogey) malgré son état dévasté.
Comme une saison n’est pas le résultat d’une seule sortie et encore moins de trois trous, il y a des indices qui permettent de croire que Maude-Aimée a possiblement retrouvé son niveau d’il y a deux ans avant de perdre ses privilèges à la LPGA. Peut-être même est-elle en processus de le monter d’un cran.
On parle davantage comme signes positifs de sa deuxième position pour la puissance avec une moyenne de 275,9 verges sur les coups de départ, elle qui a toujours été une solide cogneuse.
Il est particulièrement révélateur de la retrouver 3e avec un pourcentage de 75,93 pour les verts atteints en coups réguliers pour accroître les occasions d’oiselets et conséquemment 2e pour la moyenne de pointages se situant à 71 malgré son 80 lourd à porter.
Avec le fer droit, sa 40e place représente un progrès immense pour celle qui se coule trop souvent en vertu de contre-performances de 34 et 36 roulés.
Bien qu’il reste la confiance à reprendre totalement ce qui n’est pas évident comme vous dirait Tiger, de telles statistiques sont vraiment réalistes et propose la possibilité d’une victoire prochaine lorsque les activités Symetra reprendront en Floride à la fin mars.
Ce 4e rang est quand même son deuxième de suite après l’Arizona une semaine plus tôt.
Pas vrai qu’à force de cogner à la porte du succès, celle-ci finit par ouvrir!
AUTRE HISTOIRE DE FILLE…
Recrue au Circuit Symetra, Anne-Catherine Tanguay va bien.
En attente d’une place comme partante, elle s’est inscrite la semaine dernière au tournoi de Timacuan, dans la région d’Orlando, à la série Suncoast.
Des cartes de 74, 71 et 70 lui ont valu le 2e échelon (à trois coups de Yuerr Feng) pour empocher 1400$ ce qui est mieux comme préparation que le tricot.
Une autre recrue, Sabrina Sapone, a fini 19e.
Toujours sur la scène féminine, Élyse Archambault et son équipe de Penn State sont à Miami cette semaine pour y disputer le tournoi des Hurricanes à la NCAA.
DEUX NOMINATIONS
Il s’agit de Steve Deschênes à Beaconsfield et Pierre-Alexandre Turcotte au club Belvédère (Val-d’Or).
Premier pro de l’histoire du select club Memphrémagog, Deschênes devient directeur général à Beaconsfield et Turcotte, directeur des sports (curling et golf) au Belvedère.
Bravo, messieurs!
PARCOURS SAUVÉ
On parle du club l’Auberivière, sur le rive-sud de Québec, qui poursuivra ses activités golf en dépit des rumeurs de transformation en centre industriel. Cela du moins l’été prochain ce qui explique que la vocation golf est là pour rester pour le moment.
En état de Grace
Développer un talent est une longue tâche. Ann Carroll, entraîneuse de la formation féminine de développement d’Équipe Canada, le sait mieux que personne, elle qui a sous sa tutelle trois jeunes golfeuses prometteuses, toutes âgées de moins de 17 ans.
Grace St-Germain, 16 ans, d’Ottawa, appartient à ce trio. Championne junior du Canada, elle est l’une des plus brillantes jeunes étoiles du pays. Cela dit, elle a encore un long chemin à franchir – elle occupe actuellement le 426e rang du classement mondial amateur. Le succès n’arrive pas du jour au lendemain, il faut du temps, beaucoup de temps.
Ann Carroll a déjà identifié les forces et faiblesses du jeu de sa pupille qui saura donc où investir ses efforts à sa première pleine saison au sein de la formation de développement.
« Elle est une compétitrice-née, toujours prête à se montrer à la hauteur de la situation à chaque tournoi, de dire Carroll. Tout au long de l’année, notre priorité sera d’augmenter sa force par le truchement d’un programme personnalisé de force et de conditionnement physique. »
Carroll et son élève ont travaillé ensemble pour la première fois l’automne dernier, à l’occasion du tout premier Championnat mondial junior féminin. Le Canada y a remporté sur ses terres la médaille de bronze tandis que Grace terminait 22e ex æquo du classement individuel, ce qui est plus qu’honorable, vu l’excellence du tableau international.
Quelles sont les forces de Grace qu’elle a tout de suite reconnues? La réponse de Carroll était prévisible.
«Elle s’implique totalement, ça, c’est sûr. De plus, elle facilite la tâche de l’entraîneur, elle en fait plus qu’on ne lui en demande. »
En remportant par sept coups le Championnat canadien junior féminin l’an dernier au Thornhill Golf & Country Club, St-Germain s’est placée sous les projecteurs, ce qui ne fera qu’accroître la pression et les attentes. Carroll et le personnel d’appoint d’Équipe Canada joueront un rôle important en l’aidant à maintenir son équilibre sur la route vers le sommet.
Un voyage mémorable dans le berceau du golf
Ce que l’on dit de St Andrews est vrai : c’est bel et bien le berceau du golf. Traverser à pied cette petite ville d’Écosse, passer devant le pavillon et franchir le Swilcan Bridge procure une sensation incomparable. Le battage autour du berceau du golf est énorme – et tout à fait justifié. J’ai eu la chance d’en être le témoin en assistant au séminaire du Royal and Ancient Golf Club pour les officiels et les administrateurs de tournoi avec notre vice-président, Roland Deveau. À titre de représentants de Golf Canada, nous avons pu visiterla Mecque du golf.

En leur qualité d’organismes de régie du golf à l’échelle mondiale, le R&A et la USGA collaborent pour assurer l’essor du golf, préserver ses riches traditions et enseigner ses règles. C’est un mardi après-midi qu’a commencé le séminaire de quatre jours alors que les 95 délégués ont pu faire connaissance. Nous avions beau venir de toutes les régions du globe, notre passion commune pour le golf et ses règles nous a permis de nouer rapidement des liens.
Le lendemain, l’examen de Niveau 3 a accaparé notre attention pendant deux heures et demie après un petit déjeuner très matinal et des vérifications de dernière minute. Cet examen en cinq parties s’est déroulé à la vitesse de l’éclair après d’innombrables heures d’étude et de révision. Fascinante compression temporelle…
Cette épreuve à la fois effrayante et exaltante terminée, nous avons pu nous concentrer sur le reste du séminaire. L’après-midi du deuxième jour portait sur les conditions de réussite d’un championnat. Le succès d’un championnat est imputable en bonne partie au dévouement d’une brigade de bénévoles – et il était évident que ce séminaire réunissait des passionnés. Je n’en reviens pas de l’enthousiasme de l’équipe d’officiels des règles et de préposés aux départs et aux scores que Golf Canada délègue à ses championnats amateurs. Roland Deveau, un Néo-Écossais, est un bénévole de cette trempe.

Il fut question en ce mercredi après-midi du statut d’amateur et de ce sujet brûlant d’actualité qu’est le rythme de jeu. Toutes les associations cherchent des moyens de résoudre cette énigme, et il était intéressant d’entendre les divers points de vue. Les informations du R&A ont été positivement accueillies, mais une question se pose encore : comment pouvons-nous faire plus? La politique de point de contrôle mise de l’avant par Golf Canada a été plutôt bien reçue, et j’ai appris avec joie que l’Association suisse de golf l’appliquait dans certains de ses tournois. Ensuite, les délégués ont abordé la question de la visibilité et de la reconnaissance du golf à l’approche de sa réintégration dans le programme olympique. Je n’ai pu m’empêcher de penser à la façon dont le Canada défendrait son titre…
Le jeudi fut la journée des règles du golf. Andy McPhee, arbitre en chef du Circuit européen, a entretenu l’auditoire de « l’art de l’arbitrage ». Andrew Coltart, un ancien du Circuit européen, a quant à lui fourni le point de vue du golfeur. Échanger des idées et discuter, c’est bien, mais les jeux de rôle, c’est encore mieux. C’est ainsi que l’on a proposé à chaque délégué trois décisions sur les règles. Les délégués jouaient le rôle d’un officiel des règles tandis que le personnel du R&A jouait celui d’un joueur. Les décisions touchaient aussi bien les verts que les obstacles et les obstructions temporaires inamovibles. Nous avions beau être à l’intérieur, le personnel a reconstruit les scènes avec grand réalisme, comme en témoignaient une authentique fosse de sable et même une tour de télévision. Ce fut une expérience très éprouvante pour les nerfs que d’avoir à prendre une décision devant quelques-unes des plus grandes autorités mondiales en matière de règles, mais, en revanche, toute bonne décision aura été bénéfique pour la confiance en soi.

Le dernier jour du séminaire a été consacré à la tâche difficile de prendre des décisions sur des questions en lien avec l’équipement. On nous a remis un certain nombre de bâtons et de scénarios, et c’est en groupe que nous avons pris les décisions. Nous avons assisté à une présentation sur le marquage du parcours et le développement des règles locales d’une compétition. Fait saillant de la journée : des discussions vidéo d’incidents qui se sont produits sur le Circuit PGA TOUR, le Circuit européen et le Circuit de la LPGA. Le séminaire s’est terminé de façon parfaite, soit par un dîner au pavillon si riche en histoire du R&A.
Il faut dire que le R&A continue d’écrire de nouveaux chapitres de sa longue histoire. Pour la première fois en 260 ans, les femmes peuvent devenir membres du club. Afin de renforcer encore davantage nos liens avec le R&A, Diane Dunlop-Hébert, ex-présidente de Golf Québec et de Golf Canada, est devenue l’un des premiers membres féminins du club.
Cette occasion m’a permis de vivre une expérience des plus mémorables. Jamais je n’oublierai ce dîner en compagnie de délégués d’autres pays dans la bibliothèque du pavillon, que présidait Grant Moir, directeur des règles du R&A. Je garderai un souvenir indélébile de ma visite du bureau de Peter Dawson, chef de la direction. Ma présence à ce séminaire me rendra encore plus apte à assumer mes responsabilités de directrice de tournoi, et il va de soi que je serai à jamais reconnaissante de l’occasion qui m’a été offerte.
Vous pouvez entreprendre votre formation sur les règles du golf en tout temps, y compris en ligne. Il suffit de cliquer ici.
Justine Decock est coordonnatrice des règles et des compétitions à Golf Canada.
Tous les golfeurs devraient soutenir la Fédération nationale de golf du Canada
J’ai récemment eu la chance de participer à l’Assemblée générale annuelle de Golf Canada, du mercredi 10 février au dîner de remise des prix, le samedi 14. Je siège à deux comités, placements et compétitions, et je suis très impressionné par le professionnalisme qui caractérise les réunions des comités et du Conseil d’administration de l’association. Il ne fait pas de doute que Golf Canada assume ses responsabilités de gouvernance, notamment parce qu’il doit faire rapport à Sport Canada et respecter ses politiques.
Au cours de l’assemblée, un nouveau modèle d’adhésion a été proposé, qui sera implanté graduellement au fil des trois prochaines années. Je suis d’accord avec ce modèle et je recommande instamment à tous les golfeurs canadiens de se brancher sur Golf Canada, du moins sur la version gratuite de l’adhésion. Pour l’heure, nous comptons 300 000 membres sur une population golfique active de plus de 1,5 million, sans compter quelque 3 000 000 de golfeurs « intéressés ». On en saura bientôt davantage sur ce nouveau modèle d’adhésion puisqu’un nouveau site Web sera développé au cours des prochains mois.
Chaque profession possède un organisme de direction ou de réglementation qui défend les intérêts de ses membres. L’appartenance à ces organismes s’accompagne de cotisations annuelles. Comptables, avocats, professionnels du placement, médecins, enseignants syndicats : tous doivent payer des cotisations, et il n’y a là rien de surprenant. De même, tous les sports ont besoin de financement pour des domaines tels que les règles, la croissance, les archives, les championnats, le développement des joueurs et l’organisme même. Le golf ne fait pas exception.
Saviez-vous que le golf est le sport de participation no 1 au Canada?
Le hockey est deuxième. Cliquez ici pour en savoir plus. Pourtant, 10% seulement des golfeurs contribuent financièrement à la gouvernance de ce sport. Cela doit changer et le nouveau modèle d’adhésion y veillera. Le lien ci-dessous renvoie à un résumé des propos de Scott Simmons, chef de la direction de Golf Canada.
Assemblée générale annuelle de Golf Canada – Cliquez ici
Félicitations à Doug Alexander pour une année merveilleuse de leadership. Paul McLean succède à une grosse pointure et je suis convaincu que lui aussi aura un mandat fabuleux. Si vous vous demandez ce que fait la Fédération nationale de golf du Canada, veuillez cliquer sur le lien des rapports des comités. Vous y trouverez pour chaque comité les faits saillants de 2014 et les objectifs de 2015. Je suis ESTOMAQUÉ de constater les efforts que font les bénévoles et les membres du personnel pour faire du golf le sport de toute une vie.
Rapports des comités – Cliquez ici
Golf Canada contribue à la création de héros. Corey Conners (Listowel, ON) et Brooke Henderson (Smiths Falls, ON) ont deux atteint la finale des championnats amateurs masculin et féminin des États-Unis en 2014. Nick Taylor a gagné un tournoi du Circuit PGA TOUR et la carrière de Graham DeLaet sur ce même circuit progresse à pas de géant. Voici quelques-uns des exploits de nos joueurs en 2014.

Le golf est maintenant un sport olympique et sera au programme des Jeux panaméricains de Toronto cet été. Applaudissez nos héros et soutenez Golf Canada, l’organisme qui fait du golf un sport où plaisir et réussites vont de pair.
Kelly Roberts est le Premier Vice Président, Gestionnaire de portefeuille, de la Financière Banque nationale Gestion de patrimoine. Il est membre des comités des placements et des compétitions de Golf Canada. Natif de London, en Ontario, il est le champion junior du Canada de 1971 et le double champion amateur de l’Ontario (1972, 1973). Roberts a été intronisé au Temple de la renommée de la Golf Association of Ontario en 2006.
Solide conclusion de Josée Doyon à Puerto Rico
Josée Doyon a gardé le meilleur pour la fin au tournoi Lady Puerto Rico, qui est un des rendez-vous lançant le calendrier hiver-printemps à la NCAA.
Après deux cartes de 75, la golfeuse de Saint-Georges de Beauce a scellé avec 71.
Ce compte d’un sous normale de l’ex-championne du Québec chez les juniors s’est avéré le troisième plus bas de la journée.
En plus de terminer 15e au classement individuel, la gauchère étudiant en criminologie a permis à Kent State de prendre la 6e place au classement coiffé par Arkansas, qui compte Stacy Lewis comme entraîneure-adjointe volontaire.
Sara-Maude Juneau et Maude-Aimée LeBlanc entreprendront vendredi à Mesa, en Arizona, leur saison au Circuit Symetra. Anne-Catherine Tanguay est en attente sur la liste des réservistes.
Les bourses seront majorées en 2015 lors des tournois du circuit PGA TOUR Canada
Les bourses seront majorées en 2015 lors des tournois du circuit PGA TOUR Canada. Voilà ce qu’a annoncé le président du circuit, Jeff Monday, précisant qu’elles passeraient de 150 000$ à 175 000$.
Même si on est encore loin des magots versés par le PGA TOUR, la nouvelle a été très bien accueillie. Comme on sait, chaque dollar compte pour les joueurs à ce niveau. Il faut réaliser que seulement 32 joueurs ont réussi à dépasser les 20 000$ de gains en bourse, l’an passé, ce qui en laisse vraiment peu dans leurs poches, eux qui doivent passer l’été à traverser le pays avec ce que ça coûte de voyager.
Au total, douze tournois auront lieu entre la fin mai et la mi-septembre. Quatre de ces rendez-vous se dérouleront en Ontario, soit à Peterborough, Ottawa, Kingston et London où, incidemment, sera présenté le championnat de fin de saison que le Québécois Max Gilbert avait remporté il y a deux ans.
Au Québec en 2016?
Aucun tournoi de ce circuit ne sera disputé au Québec. Après cinq ans d’association avec le Circuit canadien, le groupe Synchro Sport a préféré organiser l’évènement annuel du Circuit des Champions depuis 2010.
Mais cette absence en sol québécois des joueurs du PGA TOUR Canada pourrait achever, car on pourrait faire revivre le tournoi qui nous a précédemment permis de couronner (ou sinon de voir) les Dave Barr, Steve Stricker, Dan Halldorson, Jim Nelford, Craig Parry, Graham DeLaet, Kirk Triplett, Michael Bradley, Richard Zokol et plusieurs autres.
On les a surtout vus à Victoriaville puis, plus tard, à Sorel-Tracy et à Sherbrooke.
Des investisseurs québécois s’entretiendraient présentement avec la PGA américaine pour un projet ayant plusieurs volets en prévision de 2016, si tout va bien.