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Biographie de Jules Huot : lancement le 9 mars

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André Maltais a commencé à compter les dodos. Après des année de recherches et une longue période d’écriture en compagnie du journaliste Richard Marr, voilà que la date de lancement de son livre « Jules Huot : coup de départ du golf québécois » est maintenant fixée: il aura lieu le 9 mars, à Magog .

Longtemps associé aux clubs Royal Québec et Laval-sur-le-Lac, Monsieur Huot a été le premier professionnel canadien à remporter un tournoi du circuit PGA Tour. C’était lors de l’Omnium General Brock, en 1937, à Niagara Falls. Il a par la suite été invité par Bobby Jones et Clifford Roberts pour jouer au Tournoi des Maîtres à Augusta.

En plus de représenter le Canada sur la scène internationale, Monsieur Huot a été plusieurs fois champion de la PGA canadienne.

Personne ne pouvait mieux raconter une carrière si bien remplie qu’André Maltais. Il a eu droit à plein d’anecdotes privilégiées étant adjoint de Monsieur Huot, à Laval, avant de lui succéder à la barre de ce club très sélect.
L’éditeur de cette biographie est Québec Amérique. Quelques 200 invitations ont été envoyées pour son lancement : « Un compliment apprécié est celui du président Jacques Fortin qui m’a fait savoir via une note personnelle que l’histoire de Monsieur Huot méritait d’être racontée », a indiqué le pro-auteur.

André Maltais a reçu sa copie de la page couverture. Le livre en entier comptera 224 pages. Encore actif dans le domaine du golf, André Maltais est l’un des enseignants au club LongChamp de Sherbrooke auquel il s’est joint cette année. Il sera présent aux Salons du golf de Laval et de Québec pour des séances de signature.

Blog Gordon et le golf

Pour le couple DeLaet, PGA TOUR rime avec santé et bonheur

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Graham and Ruby DeLaet

Bien que le mot « love » soit davantage associé au tennis qu’au golf professionnel, plusieurs cartes de la Saint-Valentin seront échangées cette semaine sur le Circuit PGA TOUR.

Naturellement, on ne peut ignorer des unions aussi merveilleusement durables que celle de Jack et Barbara Nicklaus, qui célébreront cette année leur 55e anniversaire de mariage. Mais il y a aussi une merveilleuse histoire d’amour beaucoup plus près de chez nous, celle des Canadiens Graham et Ruby DeLaet.

Marié depuis 2008, le couple s’est rencontré quand Graham, un Saskatchewannais de Weyburn, fréquentait en tant que boursier l’Université Boise State, en Idaho; quant à Ruby, elle était une employée de la banque qui le parrainait. Ils se sont croisés, et ce fut le coup de foudre.

« Nous nous sommes vite rendu compte qu’il y avait des ondes spéciales », de dire Ruby en souriant. « Graham était un peu préoccupé par son futur métier. Il avait peur que notre relation s’en trouve détériorée, mais je l’ai rassuré en lui disant que ça n’avait pas d’importance. »

Cette détermination a été mise à l’épreuve au début de leur mariage alors que Graham faisait ses armes sur des circuits de développement, comme le Circuit canadien (aujourd’hui Circuit PGA TOUR Canada), voyageant seul de tournoi en tournoi. « Durant cette période, je n’ai assisté qu’à trois tournois en trois ans. Quand il a obtenu sa carte du Circuit PGA TOUR, j’ai eu l’impression que c’était un rêve – et je l’ai encore. »

Aujourd’hui, le couple voyage ensemble et, malgré des contretemps occasionnels – bagages perdus ou correspondance ratée -, il continue de vivre son rêve.

Si jamais vous classez Ruby dans la catégorie « veuves de golf », eh bien, détrompez-vous. « J’ai mon propre travail et des passe-temps comme le démarrage de notre fondation pour me tenir occupée. »

Elle fait allusion à la Fondation Graham et Ruby DeLaet. Fondée l’an dernier, elle vise à améliorer la santé et le bien-être des enfants, et à développer des golfeurs juniors en Saskatchewan.

« Graham et moi, on s’amuse beaucoup quand on fait équipe. C’est tellement gratifiant de fournir du financement et des services à des personnes dans le besoin. La fondation est une plateforme qui nous permet d’accroître la notoriété d’œuvres caritatives qui nous tiennent à cœur. Le faire ensemble, c’est la cerise sur le gâteau. »

Alors, si vous recherchez une inspiration romantique à l’occasion de la Saint-Valentin, tournez-vous simplement vers Graham et Ruby DeLaet, un couple qui se prouve son amour chaque jour et qui, par le truchement de leur fondation, le prolonge dans d’autres personnes.

Pour suivre Ruby sur Twitter, tapez @The-Rubes. Pour soutenir la fondation et suivre Graham et Ruby sur le circuit, visitez www.grahamdelaet.com.

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Anne-Catherine Tanguay préfère l’action à l’attente

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Anne-Catherine Tanguay (Graig Abel/ Golf Canada)

Plutôt que de rester à attendre que le téléphone sonne pour une confirmation au Circuit Symetra la semaine prochaine, Anne-Catherine Tanguay s’est rendue à Daytona Beach, en Floride, afin de participer à un rendez-vous de la série Suncoast.

Diplômée de l’université Oklahoma où elle a connu de très bons moments à la NCCA, la triple championne du Québec dans les amateurs fait ses débuts chez les professionnelles.

Des cartes de 75, 75 et 76 par une température froide sur le parcours LPGA International ont valu le 18e rang à la recrue de Québec.


SABRINA SAPONE SUR PLACE

Une autre universitaire des Carabins en compagnie de qui elle a remporté le titre individuel canadien il y a deux ans, Sabrina Sapone, de Fontainebleau, qui était également des participantes, a joué 75, 81 et 76 pour le 28e échelon.

Anne-Catherine se situait 9e sur la liste de remplaçantes pour Meza, en Arizona, où Sara-Maude Juneau, de Fossambault-sur-le-Lac, et Maude-Aimée LeBlanc, ont leur place garantie pour l’ensemble du calendrier en raison de leurs 13e et 19e rangs au classement final des boursières l’an dernier.


UN COUP DE TROP POUR BROOKE!

Pour revenir à Daytona Beach, la victoire est allée à l’Américaine Jacqueline Cocilino avec un cumulatif de -6.

Brooke Henderson, un super talent canadien à 17 ans, a finit 3e après avoir enregistré des pointages de 74, 72 et 70 malgré un calendrier chargé. Elle arrivait des Bahamas, où elle avait fini 33e à la LPGA.

Blog Règles et situations de jeu

Pour améliorer votre score, apprenez les règles du golf

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Golf Canada/ Jules Xavier

La saison morte est le moment idéal pour peaufiner votre connaissance des règles grâce au programme de formation sur les règles de Golf Canada.

Le golf transcende votre performance sur le parcours. Bien sûr, la distance des coups de départ et la compétence sur les verts font partie intégrante du golf. Cela dit, tout golfeur devrait savoir que la connaissance des règles peut jouer un rôle tout aussi crucial. Comprendre les règles du golf et la bonne façon de les appliquer accélère, certes, le rythme de jeu, mais contribue aussi à améliorer votre score tout en rehaussant le plaisir de jouer.

Le Niveau 1 du programme de formation sur les règles introduit les concepts et le langage golfiques fondamentaux. À l’aide d’exemples, de vidéos, d’animations et d’exercices, le participant se familiarise avec les principes régissant les règles et avec la meilleure manière d’utiliser le livre des règles. Ce programme en ligne convient parfaitement aux juniors, aux débutants et aux golfeurs qui ne sont pas familiers avec les règles du golf. Accédez au Niveau 1 en cliquant ici.

Le Niveau 2 se fonde sur l’expérience acquise au Niveau 1 et introduit le manuel de référence des officiels : les Décisions sur les règles du golf. Cette publication est la clé pour l’application des règles sur le terrain. En plus de présenter certaines règles de base à l’aide d’exemples, de vidéos et d’exercices, le Niveau 2 apprend au participant comment utiliser au mieux le livre des décisions quand celui des règles n’apporte pas la réponse. On trouvera plus de renseignements sur le Niveau 2 en cliquant ici.

Le Niveau 3 comprend un séminaire de trois jours présenté par l’association provinciale. Ce séminaire couvre les règles les plus communes du  golf et s’accompagne de travaux pratiques quant à l’application des règles sur le terrain. Pour obtenir une certification de Niveau 3, un officiel doit réussir l’examen et satisfaire aux exigences pratiques minimales. Toute personne qui a complété le Niveau 3 obtient sa certification provinciale à titre d’officiel de tournoi. Après avoir obtenu sa certification de Niveau 3, un officiel est admissible au séminaire national de certification de Niveau 4. Pour en savoir plus sur les séminaires de Niveau 3, veuillez contacter votre association provinciale de golf ou visiter son site Web :

Le Niveau 4 du programme mène à la certification nationale. Un officiel d’un championnat national de Golf Canada doit nécessairement présenter cette preuve de compétence bien qu’elle ne soit pas suffisante. Le Niveau 4 est destiné aux officiels des règles expérimentés, désireux d’améliorer leur connaissance technique et pratique. À ce niveau, un officiel passe beaucoup de temps sur le terrain à discuter de questions épineuses en lien avec les règles du golf.


Séminaires sur les Règles du golf de Golf Canada

Les séminaires d’apprentissage font partie intégrante du Niveau 4 et s’adressent aux officiels expérimentés. En 2015, seules peuvent s’inscrire à un séminaire de Niveau 4 sur les Règles du golf de Golf Canada : les personnes qui ont obtenu leur certification de Niveau 3; qui ont obtenu au moins 70%  à l’examen sur les règles du Niveau 4; ou qui ont obtenu au moins 80% à l’examen sur les règles de la USGA au cours des quatre dernières années; ou qui ont obtenu au moins 92% à l’examen sur les règles de la USGA après le 1er janvier 2014; ou qui détiennent actuellement ou ont détenu une certification de Niveau 4 de Golf Canada ou son équivalent.


Atelier inaugural sur les règles et l’administration de tournois

Outre les séminaires sur les règles de Niveau 4, Golf Canada est heureux de présenter le tout premier Atelier sur les règles et l’administration de tournois, du 16 au 19 avril, au Crowne Plaza Toronto Airport.

L’objectif de cet atelier est de rassembler les bénévoles et les membres du personnel des principales associations de golf au Canada pour discuter d’importantes questions concernant l’industrie du golf, questions touchant l’administration de tournois et les compétitions de golf.

L’assemblée aura l’occasion d’entendre des administrateurs de tournoi et des officiels des règles les plus réputés du Canada, ainsi que les invités d’honneur, Grant Moir (R&A) et Mark Dusbabek (PGA TOUR).

Cliquez ici pour obtenir plus de renseignements sur l’atelier.


Calendrier 2015 des séminaires sur les Règles du golf de Golf Canada :

26-29 mars Vancouver, C.-B. Point Grey Golf & Country Club
16-19 avril (TARS) Toronto Crowne Plaza Toronto Airport
23-26 avril (en français) Montréal Club de golf Elm Ridge
23-26 avril Regina, SK Royal Regina Golf Club
30 avril-3 mai Halifax, N.-É. Brightwood Golf & Country Club

 

Cliquez ici pour vous inscrire en ligne à un séminaire sur les Règles du golf de Niveau 4.

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Décès de Billy Casper

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Billy Casper (Michael Cohen/Getty Images)

Pour la deuxième fois en quelques semaines, le monde du golf perd un autre champion d’un Omnium canadien disputé à Montréal ou au Québec.

Après Kel Nagle, au club Pinegrove, voilà que c’est au tour de Billy Casper de décéder, lui qui l’avait emporté au Club de golf Municipal de Montréal. C’était en 1967 et il avait défait Art Wall, en prolongation.

Il faut aussi savoir que tout avait commencé ici, au Québec, pour Casper. Le disparu avait d’abord remporté l’Omnium Labatt de 1954, au club Royal Québec. C’était son année recrue.

Bourse de 200 000 $

Revenons à 1967. Comme c’était l’année de l’Expo, à Montréal, et du centenaire de la Confédération du Canada, le maire Jean Drapeau a convaincu la famille Bronfman d’investir 200 000 $ au nom de la distillerie Seagram (alors commanditaire du golf), ce qui représentait une véritable fortune à l’époque.

« Je « putterais » sur les trottoirs de la rue Sherbrooke s’il le fallait pour gagner ce magot », avait dit Chi Chi Rodriguez dans une citation qui est toujours restée.

Parmi les souvenirs de 1967, il y a le vaillant Damien Gauthier « Monsieur Golf » qui agissait à titre de professionnel au club Municipal. Il y avait aussi l’excellent Adrien Bigras, revenu de l’Armée américaine pour finir 16e (ce qui reste unique comme résultat par un Québécois au sein du PGA TOUR). Et il y avait enfin Gilles Bourassa qui avait conduit un paquet de cadets du club Shawinigan.

Il y avait René Noël, les jumeaux Drolet (René et Roger), Claude Brisebois, Gilles Yergeau et moi-même. Nous avions vécu notre premier grand tournoi.

Merci encore…

Une légende méritée

Billy Casper, père de onze enfants (dont six qui ont été adoptés), nous a quitté à 83 ans. Il a été un formidable golfeur.

Il s’agissait d’un tour de force de remporter 51 victoires (y compris l’Omnium des États-Unis, deux fois, et le Tournoi des Maîtres) à la très compétitive époque des Jack Nicklaus, Arnold Palmer et Gary Player.

On fait erreur de parler du « Big Three », même si Nicklaus a inscrit 73 victoires, Palmer 62 et Player 24 au sein du PGA TOUR (plus quelque 200 autres sur la scène internationale). Il serait plus juste, en effet, de parler du « Big Four », car Billy Casper est le joueur le plus mésestimé de l’histoire du golf lorsqu’on pense que d’autres comme Walter Hagen (45 victoires), Gene Sarazen et Tom Watson (39 chacun), Lee Trevino (29), Johnny Miller (25) et Greg Norman (20) ont été beaucoup plus médiatisés.

Casper a sa place au haut de la liste des plus grandes légendes.

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À l’heure du changement de garde?

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Phil Mickelson (Todd Warshaw/ Getty Images)

Pas plus tard que la semaine dernière, Phil Mickelson révélait que Tiger Woods allait être « le premier à en rire » en ce sens qu’il saura se sortir du pétrin dans lequel il est plongé. Cela montre bien toute la sympathie que suscite, dans l’ensemble du monde du golf, l’implosion du « Tigre », à présent incapable, avec son cocheur, de faire lever la balle plus haut qu’une table à café plus d’une fois sur deux.

Qui aurait même imaginé le voir sortir un fer 4 de son sac pour rouler la balle, alors que y aller avec un lob s’avérait le coup tout indiqué sur une distance de 25 verges de la coupe? Mais c’est ce qui arrive quand la connexion entre les mains et les yeux ne se rend plus au cerveau. Cela crée un état de panique appelé les « yips ».

Quant à Phil, il est sûrement bien intentionné. Il est même permis de penser qu’il fait de l’auto-suggestion en adressant ces bons mots à Tiger.

Bien que son cas soit moins pathétique que celui de ce dernier, « Lefty » a ses propres soucis à résoudre. Lui aussi a raté la qualification à San Diego, et cela, pour un deuxième tournoi de suite ce qui s’avère une première dans son cas depuis 2002.

Vous avez raison de dire que le calendrier est encore jeune et qu’il ne faut pas trop s’inquiéter, mais cette disette remonte à plus longtemps.

Nombre de Top 10 pour Tiger et Phil depuis le début de la saison 2014-2015 : 1

Année de la dernière victoire individuelle des deux : 2013.

N’oublions pas qu’ils ont été les numéros un et deux de la PGA durant presque les vingt dernières années, totalisant ensemble 121 victoires et plus de 190 millions de gains.

Cette semaine, Phil Mickelson glisse au 18e rang mondial et Tiger au 62e. Est-ce qu’un changement de garde s’officialise?

Sifford, un pionnier

Un pionnier du golf et un modèle format géant de la tolérance sociale nous quitte avec le décès de Charlie Sifford.

Bien avant Tiger Woods, il y eu ce golfeur au long cigare. Décédé à 92 ans, Sifford a été le premier noir à évoluer au sein du PGA TOUR. Il a fait preuve d’un courage admirable dans un sport réservé pendant longtemps aux blancs.

Jacques Barrette et le regretté Marc Thibeault ont déjà raconté des histoires inhumaines à propos du racisme de l’époque. Étant donné que les mesures de sécurité étaient quasi inexistantes, des spectateurs donnaient des coups de pied sur sa balle pour la faire rouler dans l’herbe longue. Sifford allait jouer sa balle où elle était sans dire un mot. Il détestait la violence.

Il a évidemment été victime d’injures et de menaces de mort. Mais paix et égalité constituaient la base de son mantra.

« Charlie Sifford a été rien de moines que LE Jackie Robinson du golf pour son courage. Il nous a tous ouvert les portes, à Lee Elder et d’autres dont moi », a dit Jim Thorpe à l’Associated Press.

Néanmoins gagnant deux fois sur le circuit (Hartford en 1967 et Los Angeles en 1969), il n’a jamais été invité à participer au Tournoi des Maîtres, à Augusta.

Très à propos, le titre de la biographie de Charlie Sifford est « Just Let Me Play ».

En attendant la fonte des neiges…

Le directeur général du club de golf L’Estérel, Dave Ross, annonce l’embauche de Patrick Teoli dans le rôle de surintendant. Celui-ci arrive du club La Madeleine, où il a été adjoint de 2006 à 2013.

Par ailleurs, la professionnelle Sylvie Schetagne organise une session cardio golf en raquettes, le 27 février, au Club de golf Pinegrove.

On peut s’informer au sujet de cette activité sur son site golf-tonus.com.

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Le golf est un sport pour tous

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Golf Canada/ Doug McKay

« Sortez et amusez-vous! Le golf est un sport pour tous, non seulement pour les plus doués. »

Voilà une citation merveilleuse d’un merveilleux contributeur au sport du golf, le regretté Harvey Penick, qui fut un professionnel et un entraîneur respecté. Une phrase à laquelle ne peuvent que souscrire les 300 000 membres et plus de Golf Canada, dont ces doués auxquels Penick fait allusion.

Les membres d’Équipe Canada font notamment partie du lot des talentueux. Que de plaisir ils ont eu en 2014, année la plus fructueuse de l’histoire plus que centenaire du golf canadien, du point de vue des résultats en compétition.

Les golfeurs canadiens et les nombreux fans de ce sport d’un océan à l’autre ont toutes les raisons de s’enorgueillir de nos programmes de développement, nationaux et provinciaux. Les initiatives destinées à la base, comme Premiers élans CN et Golf en milieu scolaire, n’ont pas trait au seul plaisir de jouer, mais aussi au développement des futurs héros du golf canadien.

Merci à nos golfeurs et golfeuses d’élite qui, à notre grande joie, ont si souvent brandi notre drapeau. Merci d’avoir soulevé en nous un sentiment de fierté alors même que nous applaudissions vos hauts faits tout au long de 2014.

Merci aussi à chaque golfeur et golfeuse du pays pour leur participation à ce sport formidable. Le golf est vraiment un sport pour tous, qui permet de passer de bons moments avec la famille et les amis, de fraterniser tout en faisant un exercice physique des plus salutaires. Voilà un sport à la fois exigeant et divertissant, qui remplit nos journées de rires et qui alimente nos souvenirs des décennies durant.

Comment assurer l’essor de notre sport?

Chaque membre de Golf Canada peut jouer un rôle pour augmenter la portée du golf et peut encourager les autres à devenir des adeptes et à participer au plaisir. Les avantages du golf transcendent l’âge et les générations. Tous sont conviés à la fête : enfants, adultes, jeunes professionnels, vétérans aguerris, retraités. Le golf est une activité idéale de rassemblement.

Pour sa part, l’industrie du golf joue un rôle actif dans le soutien de notre pays et de ses habitants. Elle ne touche pas que les golfeurs et les dans : elle est un employeur, un contribuable et un contributeur aux œuvres caritatives de premier plan. Aidons l’industrie à participer à l’essor du golf et de notre pays. Il faut qu’un plus grand nombre d’adeptes disputent plus de parties. Il faut que les enfants qui en sont à leurs balbutiements golfiques et que leurs aînés qui pratiquent ce sport depuis des décennies affichent sur leur visage le même sourire de satisfaction après un bon coup.

Selon moi, c’est en travaillant tous ensemble pour promouvoir le golf en tant que sport de plaisir que nous participerons à sa croissance. Partageons tous les joies et les qualités du golf!

Le golf est notre passion, faisons-le grandir ensemble au moment même où nous nous préparons à une autre saison à l’enseigne du plaisir.


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Christine Dengel est une professionnelle de golf membre de la PGA du Canada, qui compte plus de 30 ans d’expérience dans de multiples facettes de l’industrie du golf.

Elle a joint les rangs de Golf Canada après une carrière de 18 ans à titre de directrice régionale des ventes de Callaway Golf Canada. Chez Callaway, elle a dirigé le territoire du Toronto métropolitain et du sud-ouest de l’Ontario de 1992 à 2005, puis le territoire du sud de l’Ontario à compter de 2006.

Blog Gordon et le golf

Changement de la garde

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Quand, il y a 38 ans, Bill Paul a entrepris sa longue relation avec l’Omnium canadien, son patron, le président du tournoi, était à la fois un homme et une légende, nul autre que « Monsieur Omnium canadien », Richard (Dick) Grimm.

À l’époque, Paul, élève de 12e année à Oakville, en Ontario, fait des travaux de peinture pour le fils de Grimm, Bob. C’est à la suggestion de Dick que Paul effectue des menus travaux lors de l’Omnium canadien de 1977 : il plante des piquets, met les cordes en place, fixe les enseignes. Après avoir obtenu son diplôme de l’université, Paul, un athlète recherché, décline une offre des Tiger-Cats de Hamilton, de la Ligue canadienne de football, préférant travailler à temps plein pour Golf Canada. Là, sous l’égide de Grimm, il apprend les ficelles du métier d’organisateur d’un tournoi du Circuit PGA TOUR.

Quand Grimm quitte ses fonctions en 1992, Paul assume les responsabilités de directeur de tournoi. Depuis, il supervise inlassablement l’organisation de ce tournoi à la logistique complexe, qui fait figure de championnat national ouvert du Canada et qui est la seule étape canadienne du PGA TOUR. À partir du milieu des années 1990, il accepte un autre rôle, celui de directeur de l’étape canadienne du Circuit des Champions. Il sera aussi directeur des Mondiaux amateurs de 1992 et s’assurera que l’étape canadienne du Circuit de la LPGA se déroule sans anicroches quand Golf Canada prend le contrôle de ce tournoi en 2001. Son rôle s’étend au fur et à mesure de l’essor du golf. Piquets et cordes sont les cadets de ses soucis. Un nouveau monde naît fait de joueurs millionnaires, de contrats de télévision, de partenariats, de stratégies de vente, de changements de site et quoi encore.

Aujourd’hui, quatre décennies plus tard, Paul, 56 ans, et le chef de la direction de Golf Canada, Scott Simmons, ont décidé que le temps était venu de procéder à une autre transition. Les responsabilités de Paul étaient devenues énormes : liaison avec les joueurs, le Circuit PGA TOUR, les commanditaires, le gouvernement et les clubs, recherche de sites pour les futurs tournois, développement des affaires, etc. Par la force des choses, l’Omnium canadien RBC et l’Omnium féminin Canadien Pacifique sont aujourd’hui des défis logistiques de taille qui requièrent une attention constante.

« Bill a joué un rôle essentiel dans nos championnats et dans notre association pendant de nombreuses années, et le temps est venu de mettre son expérience au service d’activités stratégiques qui auront une influence à long terme sur le succès de nos championnats, de dire Scott Simmons. Il est important de planifier la succession et, si nous procédons à ce changement, c’est parce que nous sommes persuadés que nos experts de la division des championnats sont prêts à assumer un rôle plus large. »

« Il y a une dizaine d’années, j’ai compris que Brent McLaughlin serait en mesure de prendre à son compte ces responsabilités, a déclaré Paul. Il entretenait des rapports harmonieux avec les clubs et les bénévoles et il avait le souci du détail. Il était le choix idéal. »

Et c’est ainsi, de manière ordonnée et en douceur, que s’effectuera le passage du témoin. Dorénavant, McLaughlin sera responsable des opérations quotidiennes de l’Omnium canadien RBC et de l’Omnium féminin Canadien Pacifique.

Certes, McLaughlin succède à une pointure, mais c’est l’aboutissement d’une évolution naturelle. Depuis 15 ans, il a mis son savoir-faire inestimable au service de domaines comme les règles, les championnats amateurs et le système de handicap, lui qui, depuis deux ans, était directeur de tournoi de l’Omnium féminin Canadien Pacifique.

« L’organisation de championnats de classe mondiale est une partie importante du mandat de Golf Canada et j’ai eu la chance depuis 15 ans d’enrichir mes connaissances au contact de personnes extrêmement compétentes, de dire McLaughlin. C’est une période exaltante. Nous pouvons déjà compter sur une équipe solide qui est prête à perpétuer la tradition d’excellence instaurée par Bill et, avant lui, par Dick Grimm. »

Pour McLaughlin, Paul continuera d’être un mentor pour l’organisation de tournois professionnels, une tâche de plus en plus exigeante. De son côté, Paul aura la chance de prendre du recul pour avoir une vision à plus long terme de ces tournois.

La pointure a beau être grosse, toutes les parties intéressées ont les pieds solidement ancrés au sol et sont prêtes à prendre le départ.

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Des modifications au Championnat de la PGA du Canada dominé par les pros d’ici depuis la relance

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Cabot Links

Aucun championnat canadien n’a été plus québécois que celui de la PGA du Canada celui-ci ayant couronné Dave Lévesque l’an dernier de même que Eric Laporte et Vincent Dumouchel ces dernières années.

Cela fait une pas pire moyenne de trois en quatre sachant que la relance remonte à 2011 seulement pour ce championnat ayant déjà couronné Arnold Palmer, George Knudson, Lee Trevino, Moe Norman et Ray Floyd depuis son institution en 1912.

Or, deux modifications majeures surviendront l’an prochain.

Après Calgary (3 ans) et la région de Toronto l’an dernier, le championnat déménage dans les Maritimes.

Vanté et primé, le club Cabot Links, situé au Cape Breton, en Nouvelle-Écosse, devient le nouveau club-hôte.

L’annonce a été faite par Constant Priondolo, le professionnel de la Vallée du Richelieu, qui entreprend sa deuxième année à la présidence nationale, présent à la journée du Canada à l’Expo d’Orlando où tout a été confirmé.

Les dates du 14 au 18 juin sont celles retenues pour cette commandite de M. Lube en association avec Taylor Made.

En plus du site, le championnat changera de formule, a aussi communiqué Priondolo.

Celle-ci passera du jeu au trou à un modèle hybride.

Ils seront 64 joueurs de partout au pays à disputer d’abord 36 trous selon le concept par coup. Les seize premiers au classement seront retenus afin de compléter le championnat par trou.

Une dimension qui reste est l’invitation pour participer à l’Omnium canadien RBC du Canada au circuit de la PGA pour celui qui coiffera le classement général des points après le championnat.

Pour le moment, c’est Bill Walsh fils, un Ontarien né dans les Laurentides, qui occupe la première place au cumulatif devant Lévesque (2e), Laporte (5e) et Marc Girouard (8e).

Avant le trio Lévesque, Laporte et Dumouchel, Jean-Louis Lamarre avait été le précédent Québécois titulaire national en 1989.

SUR NOS VERTS… ENNEIGÉS

Daniel Talbot se remet bien d’opérations en début d’année pour complication suite à la surexposition au soleil pendant toutes ces années. Il a même repris le hockey dans sa ligue de garages.

Tant mieux!


Un autre hommage mérité pour Jocelyne et Gilles Bourassa nommés ambassadeurs du gala sport de la Mauricie en fin de semaine dernière.


Sabrina Sapone, du club Fontainebleau et des Carabins, aurait des ambitions particulières en 2015. Se sentirait-elle appelée par les rangs professionnels?


Le club Lac Lyster garderait sa vocation golf, mais on parle de plus en plus d’un concept immobilier sur neuf de dix-huit trous pour l’avenir qui n’est pas la saison prochaine.


Bon retour à l’équipe d’Ovation Médias qui rentre de la foire d’équipements d’Orlando pour y faire plein de tournages afin de meubler la prochaine saison de l’émission le «19e trou».

Blog Gardez le contact avec Équipe Canada

Entraîner Équipe Canada dans une nouvelle ère

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Tristan Mullally

Il y a deux semaines, Tristan Mullally, entraîneur-chef de l’équipe féminine, était à Palm Springs, en Floride, où la nouvelle formation d’Équipe Canada tenait son premier camp d’entraînement de la saison. Durant cette période où il travaille avec le groupe, Mullally, tout comme le personnel d’appoint de la science du sport, veut optimiser chaque minute passée avec les athlètes.

« Nous essayons toujours d’améliorer nos méthodes d’entraînement par des séminaires, des échanges avec les entraîneurs et d’autres moyens, de dire Mullally. Il faut brasser des idées pour continuer à aller de l’avant. L’objectif de ce camp était de peaufiner des détails et tendances pour optimiser le temps des athlètes durant la saison morte. »

Après le camp, les athlètes d’Équipe Canada retournent habituellement à leur campus américain pour mettre en pratique la théorie en vue de la saison printanière de la NCAA. Entretemps, Mullally concentre ses efforts sur la planification du calendrier des compétitions.

Sept athlètes sont sous sa tutelle – quatre de la formation amateur et trois de l’équipe Jeune pro. Après examen des divers calendriers, Mullally désigne des « journées de contact » où il visite personnellement les athlètes au cours de la saison.

Pour rehausser la communication avec l’équipe le reste du temps, il utilise Edufii, un réseau d’entraînement en ligne, auquel ne peuvent accéder que lui, les athlètes et le personnel d’appoint. Le réseau comprend des données statistiques, des tâches assignées, des vidéos avec voix hors champ et plus encore. Outre le réseau destiné à l’équipe, chaque athlète a le sien propre.

ps

Edufii est l’un des nombreux outils que Mullally continuera d’optimiser dans l’espoir de répéter la remarquable saison 2014 d’Équipe Canada.


Le membre de classe A de la PGA du Canada possède aussi des aptitudes techniques dans le monde des médias sociaux, comme le prouve ce collage destiné à Twitter :