Blog Règles et situations de jeu

L’amorce d’une carrière

temp fix empty alt images for attachment
Timmy Yorke & Tom Forestell (Golf Canada)

On me demande souvent comment je suis devenu responsable des règles à Golf Canada. J’ai d’abord été engagé par l’organisme pour aider à la tenue des championnats amateurs d’un bout à l’autre du pays. Mon rôle s’est élargi depuis ce temps et je suis maintenant très engagé dans tout ce qui concerne les règles du golf.

Au début, j’ai vite appris que l’un des éléments les plus importants de l’organisation d’un championnat est la préparation du terrain pour la compétition. Il faut établir la longueur de jeu, déterminer les lisières des obstacles d’eau et les hors limites, choisir l’emplacement des trous, etc. Pour bien préparer un parcours en vue d’un championnat national, il faut avoir une excellente maîtrise des règles du jeu.

Force est d’admettre qu’il est plutôt difficile, au début, d’apprendre les règles, car elles sont rédigées dans un style pesé et réfléchi. La mauvaise interprétation d’un mot ou d’une phrase, ou le fait d’oublier si la règle dit « devrait », « peut » ou « doit », évacue toute possibilité d’arriver à la bonne décision. On ne compte pas les heures passées à l’étude des règles ni le nombre d’années qu’il faut pour bien saisir toutes les nuances des règles du golf. À chaque tournoi, j’apprends quelque chose de nouveau. C’est ce qui rend la chose si intéressante, au point de devenir une obsession chez certains.

Je me considère chanceux que ma tâche m’amène à travailler pour différents tournois dans le monde et me permet de rencontrer des gens formidables. Dernièrement, j’ai pu m’entretenir avec deux de nos officiels et je leur ai demandé comment ils étaient arrivés à s’intéresser aux règles du golf.


Alison Murdoch — Victoria, C.-B.

Alison Murdoch, membre du Temple de la renommée du golf canadien, s’intéresse depuis plusieurs années aux règles du golf. Elle a d’abord complété le programme de niveau 2 sur les règles du golf offert en ligne par Golf Canada, afin d’être plus à l’aise avec les règles sur le terrain.

Après avoir accumulé les heures de travaux pratiques qui lui ont permis d’obtenir sa certification de niveau 2, Murdoch s’est inscrite en 2008 au séminaire de niveau
3 donné par Susan White de la BCGA au Duncan Meadows Golf Club. C’est ainsi qu’elle a pu réussir avec confiance l’examen théorique, pour ensuite passer aux travaux pratiques qui lui ont valu sa certification de niveau 3. Quelques années plus tard, elle a suivi le séminaire de niveau 4.

J’ai eu l’occasion de travailler avec Alison lors du Championnat canadien amateur féminin 2011 et j’ai tout de suite constaté que son expérience de golfeuse de compétition l’aidait à traiter avec les joueuses sur le terrain.

Murdoch décrit ainsi comment la connaissance des règles l’a aidée comme compétitrice: « Quand je suis sur le par- cours, je suis plus confiante à l’égard des décisions sur les règles, tant pour moi- même que pour aider les autres concurrentes. Et si la situation se complique un tant soit peu, je sais aussi qu’on devrait faire appel à un officiel pour obtenir de l’aide. Ainsi, tout le monde sait qu’on a fait ce qu’il fallait. »

Murdoch a maintenant pris sa retraite, mais sa carrière l’a amenée à faire face
à plusieurs situations épineuses sur le terrain. « Dans mon travail, j’étais souvent appelée à enquêter sur des plaintes en matière de ressources humaines. Je suis habituée à chercher toute l’information nécessaire à une prise de décision éclai- rée. Je sais aussi qu’on n’a pas toujours toutes les preuves désirées et qu’il arrive qu’on n’ait pas entièrement confiance aux faits qui nous sont présentés. »

Timmy Yorke – Kensington, Î.-P.-É.

Il y a deux ans,un jeune de11ansaob- tenu un score parfait à l’examen de niveau 2 sur les règles. Timmy Yorke est le fils de Tim Yorke, un excellent golfeur amateur. Le jeune Yorke a grandi en jouant au golf et en suivant son père sur le terrain. La famille Yorke, membre des clubs Green Gables et Andersons Creek, habite à Kensington, à l’Île-du-Prince-Édouard.

Alors qu’il agissait comme bénévole dans un championnat de l’Association de golf de l’Île-du-Prince-Édouard (PEIGA), Timmy s’est découvert un intérêt pour les règles du jeu. Dans son rôle de cadet éclaireur, il surveillait un trou près d’un obstacle d’eau situé dans l’aire de tombée des coups. Plusieurs balles sont tombées dans l’eau et Timmy, qui ne connaissait pas les règles à l’époque, était curieux de voir comment les joueurs allaient procéder dans les circonstances.

“Mon intérêt pour les règles aug- mentait aussi chaque fois que mon père arrivait d’un tournoi et m’expliquait les incidents relatifs aux règles, de dire Yorke en parlant de ses premiers pas dans le domaine. Il est arrivé à mon père d’être désavantagé par une décision et je me demandais toujours pourquoi il avait en- couru une pénalité à cette occasion.”

Peu après avoir complété le programme de niveau 2 en ligne, Timmy a commencé à travailler en vue de la certification de niveau 3. L’hiver dernier, il a contacté l’Association de golf de l’Ontario dans l’espoir de participer au cours préparatoire en ligne pour assister au séminaire de niveau 3. Alors que la plupart des jeunes de son âge vaquaient à leurs travaux scolaires ou faisaient du sport, Timmy participait à un séminaire Web pour ap- prendre les règles du golf en compagnie d’autres officiels.

Timmy admet qu’il ne joue pas aussi souvent au golf qu’il le voudrait, mais il affirme que le golf l’intéresse beaucoup plus maintenant qu’il a acquis une meil- leure compréhension des règles. À l’âge de 13 ans, il est le plus jeune Canadien à avoir obtenu les plus hautes notes à l’examen de niveau 3. L’avenir s’annonce prometteur pour lui s’il décide de poursuivre une carrière d’officiel des règles.

Blog

La semaine en cours est beaucoup celle des colloques au golf

temp fix empty alt images for attachment
(Getty Images)

L’Association des propriétaires des terrains du Canada est présentement en réunion à l’hôtel Bonaventure à Montréal. Toujours cette semaine, les directeurs généraux, eux, se rencontrent au Mont Sainte-Anne. Tant mieux!

L’industrie du golf doit se jaser pour analyser et agir afin de se sortir de la situation, qui est plus juste de qualifier de transition que de crise.

Le ski a connu cette étape et regardez l’ampleur qu’ont pris Bromont, Mont Saint-Bruno, St-Sauveur et Stoneham pour déborder des succès des géants comme Tremblant et Sainte-Anne.

Même chose au tennis avec le centre national Uniprix qui nous a donné Eugénie Bouchard, tout en rendant plus accessible au grand public l’utilisation des mêmes installations.

Le golf possède les outils. L’idée est d’utiliser les plus performants.

Un des ateliers de la conférence organisée par les proprios est consacré aux médias. La PGA des États-Unis est représentée au panel?

Tout cela est bien, mais on préfère le plus large de la communication pour effectuer un véritable tir groupé.

Plutôt que de séparer les groupes dans deux villes aux mêmes dates, pourquoi ne pas asseoir tout le monde à la même table de discussions et de création la prochaine fois au nom de la consolidation comme méthode efficace de nos jours?

Hugo Bernard aurait fait son choix

La rumeur envoie Hugo Bernard au Tennessee après qu’il eut été courtisé par plusieurs universités à la NCAA.

Le protégé de l’entraîneur Daniel Langevin a été champion du Québec chez les juniors, les amateurs et les collèges ces trois dernières années.

Dans les honneurs

La Classique Shaw de Calgary mérite, cette année, le prix du président au Circuit des Champions. Félicitations au directeur Sean Van Kesteren, qui a succédé à notre Jocelyne Bourassa nationale à la barre de ce qui est devenu l’Omnium canadien féminin dans une première vie.

L’équipe de Synchro-Sports avait reçu la même distinction lors de la première année du Championnat de Montréal, au Fontainebleau, en 2010.

19e trou Blog

TaylorMade Golf lance les R15

temp fix empty alt images for attachment

CARLSBAD, CALIF – La société TaylorMade Golf, qui fabrique les bois de départ les plus populaires auprès des professionnels de la PGA depuis maintenant 14 ans, est fière de lancer les R15, la gamme de bois de métal haute performance la plus techniquement avancée de son histoire. La gamme, qui comprend des bois de départ et d’allée et des bâtons Rescue, ramène à l’avant-scène la prestigieuse série R de la société – une marque qui a révolutionné l’industrie des bois de métal pendant plus d’une décennie.

Le bois de départ R15, disponible à partir du 9 janvier 2015, fera le bonheur des golfeurs tant en magasin que sur le tertre de départ. Offert en noir et en blanc, il sera muni d’une agréable tête en forme de poire de deux dimensions possibles – 460 ou 430 cm3. Avec ses quatre angles d’ouverture possibles – 9,5°, 10,5°, 12° et 14° – le R15 pourra être précommandé à partir du 12 décembre. TaylorMade s’attend à ce que son R15 devienne le bois de départ le plus populaire au sein des grands circuits professionnels en 2015.

“Le R15 vient couronner nos réalisations de calibre international en termes de technologies de pointe des 15 dernières années,” a déclaré Brian Bazzel, Directeur principal, Création de produits, Bois de métal. “Il procure une performance incroyable, il est magnifique et il s’adapte aux joueurs de tous les niveaux. Nous y avons incorporé toutes nos connaissances en matière de bois de métal et les joueurs le constateront et le sentiront élan après élan. C’est un bois de départ vraiment unique.”

Adaptabilité

Il y a plus de 10 ans, avec sa gamme r7 Quad, TaylorMade a révolutionné l’industrie du golf en permettant aux joueurs d’ajuster le poids de leur bois de départ. Au fil des ans, nos ingénieurs ont à la fois accru et facilité la répartition du poids dans la tête du bâton afin d’aider les joueurs à améliorer leur jeu.

Grâce au dispositif Front Track placé à l’avant du R15, l’ajustement d’un bois de départ TaylorMade n’a jamais été aussi rapide et facile. Le dispositif est muni de deux poids coulissants de 12,5 grammes chacun (25g au total). Comparativement au populaire SLDR, la tête du R15 permet de déplacer 5 g de plus et elle est plus légère de 4 g. À l’aide de notre clé dynamométrique, le joueur peut desserrer et déplacer les poids sur le talon pour un léger crochet à gauche, sur la pointe pour un léger crochet à droite ou au centre pour une trajectoire plus stable.

De plus, le R15 est muni d’un manchon exclusif qui permet au joueur de modifier l’angle d’ouverture de la face et l’angle d’inclinaison de la tige en fonction de la trajectoire désirée. Une simple rotation du manchon permet au joueur de choisir parmi 12 réglages différents pour modifier de façon incrémentielle les angles d’inclinaison et d’ouverture de la tige et de la face (avec un écart de 4°).

En résumé, les poids coulissants et le manchon permettent au joueur d’ajuster le bois de départ R15 avec une précision extrême.

Conçu pour la distance

La performance exceptionnelle du R15 est surtout attribuable à son centre de gravité (CG) bas et avancé – une répartition de poids stratégique expérimentée avec le SLDR et qui procure une vitesse de balle accrue et moins de rotation.

Le CG du R15 est encore plus bas et plus avancé grâce au dispositif Front Track situé 12 mm plus près de la pointe et au poids additionnel de 40 grammes à l’avant. Au total, 75% de la masse se situe à l’avant du bois de départ.

Grâce à son CG bas et avancé, son dispositif d’ajustement à l’avant et ses nouveaux poids coulissants, le R15 aide à réduire de 100 à 200 T/M la rotation de la balle et à accroître de 0,5 à 1,0 degré l’angle d’envol, comparativement au SLDR 460.

Dimensions et couleurs

Le R15 de 460 cm3 est conçu pour le joueur qui recherche un maximum d’indulgence et de confiance sur le tertre de départ, alors que le R15 430 a une forme qui ressemble beaucoup à celle des plus prestigieux modèles TaylorMade des dernières années. La dimension à la position initiale est passablement plus petite pour ainsi répondre aux besoins des joueurs qui préfèrent une plus petite dimension à la position initiale. Le R15 430 procure également la plus faible rotation de balle sur le marché.

La couronne du R15 affiche un fini blanc satin très attrayant avec une face et une semelle en PVD d’un noir contrastant. Le fort contraste entre la couronne et la face facilite l’alignement de la face à la position initiale. TaylorMade s’attend à ce que la majorité de ses ambassadeurs sur le circuit optent pour le R15 avec une couronne blanche.

Une version en noir lustré sera disponible exclusivement avec le R15 460.

Bois d’allée et Rescue

Offert en quatre angles différents – 15°, 16,5°, 19° et 20,5° -, le bois d’allée R15 (299,99$) constitue le bois d’allée le plus ajustable de TaylorMade. Muni du même dispositif Front Track que le bois de départ, le bois d’allée R15  utilise un seul poids en tungstène de 25 grammes qu’on peut facilement faire glisser à l’aide de la clé dynamométrique de TaylorMade pour favoriser un léger crochet à gauche ou à droite. Le dispositif Front Track joue également le rôle d’une pochette d’accélération en augmentant la zone d’impact idéale et en diminuant la vitesse de rotation. Tout comme le bois de départ, le bois d’allée R15 est muni d’un manchon de 4° pour un ajustement optimal de l’angle d’ouverture.

Les bois d’allée et Rescue R15 ont été mis au point suite aux commentaires de nos ambassadeurs sur le circuit pour ainsi répondre aux exigences des meilleurs joueurs au monde. Tout comme le Rescue original de TaylorMade, le nouveau R15 (239,99$, 339,99$ TP) présente une tête en forme d’arachide, qui obtient généralement la faveur de nos professionnels sur le circuit. La tête plus petite (99 cm3) offre plus de polyvalence qu’un hybride classique et répond davantage aux besoins du joueur qui aime modeler ses coups.

TaylorMade a également incorporé une pochette d’accélération à surface libre au Rescue R15, ce qui accroît la vitesse de la balle et réduit la rotation. Muni de la nouvelle tige Fujikura Speeder 77 Evolution, le bâton possède également un manchon d’ouverture de 3 degrés qui permet au joueur de s’adapter aux écarts de distance entre les bois d’allée, les bâtons Rescue et les fers longs. Les ingénieurs de TaylorMade ont veillé à ce que le bâton procure une trajectoire plus neutre pour ainsi éviter de tirer la balle comment c’est parfois le cas avec les bâtons hybrides destinés aux joueurs avec une marge d’erreur élevée.

Pour plus d’informations, visitez taylormadegolf.ca.

Blog

L’histoire d’un championnat ici aux USA…

temp fix empty alt images for attachment
Sunridge Canyon Golf Club (PGA du Canada)

Si on vous dit qu’il y a une présentation cette semaine pour couronner un nouveau titulaire canadien et que vous répondez, en petits comiques, que c’est au… curling, vous inscrirez un double bogey à votre carte de pointage avant d’amorcer la prochaine saison.

Entre deux qualifications du Montréalais Beon Yeong Lee, maintenant en finale du Circuit Web.com et nos filles Sara-Maude Juneau et Maude-Aimée LeBlanc, aussi rendues à l’étape ultime de la LPGA, place cette semaine au Championnat Titleist FootJoy des professionnels de club du Canada en… Arizona.

L’idée d’aller aux USA depuis plusieurs années est du Québécois Max Oxford, longtemps «Monsieur Titleist» au Canada.

Pro au Milby dans une première vie avant de passer avec grande réussite du côté des manufacturiers, il savait que ses ex collègues étaient moins disponibles l’été, la priorité de l’emploi étant de servir les membres.

Il n’a pas mis de temps de convaincre son patron Herb Patterson, aussi un ami des pros, de déménager en Floride en novembre alors que ceux-ci sont en vacances.

On salue Max Oxford, qui profite d’une retraite bien méritée dans les Cantons de l’Est. Au nom de la passion, il donne un coup de main à son ami Bill Wilson, surintendant du club Dufferin Heights.

QUI DU QUÉBEC SERA LÀ?

Quoiqu’elle soit moins nombreuse que dans le passé alors que le Championnat avait lieu en Floride, la représentation québécoise reste intéressante.

Respectivement 2e, 5e et 7e au classement national, Dave Lévesque, de Pure Golf Expérience, Éric Laporte, de Montcalm, et Marc Girouard, du Diamant, ont fait le voyage au club SunRidge Canyon, un parcours primé par Golf Magazine.

Lévesque y va pour le doublé ayant préalablement remporté le Championnat de la PGA du Canada en juillet.

Ex titulaire des pros de cette présentation, Eric Landreville, de BelleVue, est également sur place. Il en va de même pour Daniel Talbot, de Golf Montréal, Jean Laforce, du club le Champêtre, Greg Cuthill, de Whitlock, Philippe Mongeau, de Terrebonne, et Marc Hurtubise, de Chambly, parmi les autres noms aperçus à la liste des inscrits.

En terminant, précisons que le champion en titre Adam Chamberlain, du club Gowan Brae, à Bathurst, au Nouveau-Brunswick, est un protégé du populaire Dave Ross, de L’Estérel.

ÉCHOS DU 19e TROU…

  • Michel Bouchard quitte le club Estérel pour retourner dans sa Mauricie natale. Il devient surintendant du parcours les Vieilles-Forges.

 

  • Dans l’Outaouais, le club Rivermead est à la recherche d’un nouveau directeur général.

 

  • Enfin, le parcours de la Vallée de Sainte-Adèle reste à vendre.
Blog

Nick Taylor, une histoire de talent … et de patience aussi

temp fix empty alt images for attachment
Nick Taylor (Michael Cohen/ Getty Images)

Passez-vous un bel automne? Cela est très certainement le cas de Nick Taylor devenu en fin de semaine le premier Canadien victorieux à la PGA depuis 2009 en remportant avec brio le tournoi Sanderson Farms à Jackson, Mississippi.

Tirant de l’arrière par quatre coups avant le dernier parcours, le Britanno-Colombien âgé de 26 ans a enregistré en conclusion cinq oiselets sur les huit premiers trous et trois autres de suite aux 13e, 14e et 15e pour une carte finale de 66 malgré un triple roulé au 18e.

En vertu de sa fiche de -16, il a enlevé par deux coups les grands honneurs devant Bo Weekley et Jason Bohn ainsi que le chèque de 720 000$

Assez impressionnant pour quelqu’un à son septième rendez-vous seulement au grand circuit comme pro et un été de misère au cours duquel il a été éliminé maintes fois consécutives à mi-chemin à la série Web.com.

«Je ne pensais jamais que cela allait survenir aussi rapidement!», d’admettre Taylor lundi en point de presse organisé par Golf Canada.

Sa vie a absolument basculé bout pour bout depuis ces dernières semaines.

À la fin septembre, il avait scellé le Championnat Web.com avec un scintillant 63 pour graduer à la PGA.

Pas pire automne n’est-ce pas compte tenu que ce talent issu du programme élite de Golf Canada obtient aussi des invitations au tournoi des Champions de même qu’aux Championnats TPC et de la PGA en 2015 et, très important, sécurise sa place avec les grands jusqu’à la fin de 2017.

«Mettons que les derniers jours ont été pas mal fous», reconnaissait le vainqueur.

RIEN DE FACILE

Nick Taylor a le succès très humble.

Après être demeuré deux heures avec les organisateurs dimanche, il est retourné à son hôtel faire son lavage, prendre le souper avec son cadet avant de revenir à sa chambre vers 22h.

Il a sûrement réfléchi aux nombreux détours au début de sa carrière.

Champion du Canada chez les amateurs et les juniors, gagnant du trophée Ben Hogan à la NCAA, il a été numéro un au monde chez les amateurs. Taylor était étiqueté dans la catégorie valeur sure lors de son passage chez les pros.

Erreur!

Il y a un tournoi du circuit canadien dans l’Ouest où il a terminé derrière Isabelle Beisiegel.

«Merci à mes proches et mon équipe pour le support. Malgré les moments décourageants, je n’ai jamais perdu espoir», avoue-t-il à propos de sa transition

Lui aussi s’attendait à percer plus tôt avec son reluisant palmarès.

«Mais il faut comprendre qu’il ne se fait pas de cadeau au golf et qu’il faut le temps d’y faire sa place», affirme-t-il.

La patience finit par rapporter très bien.

«Ce n’est pas que je jouais mal. J’ai travaillé encore davantage mon jeu court. La balle a commencé à tomber sur les verts plus récemment. La ligne est mince entre le Web.com et la PGA», poursuit-il.

Deux notes : Stephen Ames avait été le précédent Canadien gagnant à la PGA il y a cinq ans et jamais Taylor n’a encaissé plus de 27 000$ avant ce succès à Jackson.

Cette semaine, il sera accompagné de son épouse Angie au Mexique pour le dernier tournoi officiel de la PGA en 2014.

Pariez que Nick Taylor aurait souhaité que l’automne ne finisse plus…

Blog

Décès de Connie Dion, un bâtisseur au golf et au hockey à Asbestos

temp fix empty alt images for attachment
Connie Dion

Le golf et le hockey mineur d’Asbestos sont en deuil de « leur père » avec le décès de Connie Dion, dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’âge de 96 ans.

Monsieur Dion a été un pionnier et un bâtisseur.

Gardien de but ayant vécu l’expérience de la Ligue nationale avec les Red Wings de Detroit, il œuvrait comme pro au club récemment devenu le Royal Estrie durant l’été, qu’il a conçu avec Howard Watson, en plus d’y être associé pendant plus de cinquante ans.

Il a également dessiné le parcours voisin de Warwick.

Robert Rousseau, Jean-Guy Gendron, Jean Savard, Jean Ratelle et combien d’autres, dont Constant Priondolo, actuel président de la PGA du Canada, ont suivi ses traces pour une double carrière au golf et au hockey.

Un long héritage au golf…

Les professionnels Josée Pérusse et Pierre Lallier ont été des élèves de Monsieur Dion.

Deux de ses fils ont œuvré à des niveaux élevés dans le golf, soit Skip et Bob, lesquels ont laissé leurs marques positives dans les rôles de président et directeur général de Golf Québec.

Parlant de relève familiale côté hockey cette fois, deux autres de ses fils, Mickey et Paul, ont agi comme directeur général des Faucons de Sherbrooke dans la LHJMQ et porte-couleurs des Remparts de Québec durant les années de Guy Lafleur.

Reconnu comme étant une personne très affable et généreuse, Monsieur Dion laisse aussi dans le deuil sa fille Carol Ann.

… et aussi au hockey

Toujours au hockey, Don Marcotte, les frères Denis et Jean Hamel de même Sean McKenna sont tous des anciens de la LNH issus du programme de hockey d’Asbestos institué par Monsieur Dion. On y retrouve aussi Jean-Claude Marcotte, André Gagnon et Clément Boudreault, pour nommer d’autres talents.

La dépouille sera exposée au Salon Fréchette, dimanche, avant les funérailles qui sont prévues lundi à 11h à l’église Saint Isaac Jogues, à Asbestos.

Au nom de l’ensemble du milieu du golf, nos plus sincères condoléances à la famille Dion.

 

Blog

Neil Haworth, un talent du Québec en vedette en Asie

temp fix empty alt images for attachment
Neil Haworth, Robin Nelson et Brett Mogg (Facebook)

Qui a dit que le golf était tranquille et même en mode d’arrêt pour les Québécois une fois le début novembre arrivé?

Sûrement pas Rémi Bouchard au nombre des aspirants de la province aux qualifications au Circuit des Champions à compter de mardi.

Un autre talent d’ici très occupé est certes Neil Haworth, un architecte paysagiste de Mont Saint-Hilaire obtenant un succès colossal en Asie.

Cet ancien membre du club St-Hyacinthe a conçu (avec son ex-partenaire, le regretté Robin Nelson) plus de 10% des quelque 400 parcours de golf en Chine.

Et pas n’importe lesquels?

Le golfeur-blogueur André Rousseau rappelle dans «Les coulisses du sport» que deux de ses réalisations reçoivent deux fois la PGA en autant de semaines.

Après celui de Kuala Lumpur qui a pris fin dimanche dernier, place à compter de jeudi au rendez-vous HSBC inscrit à la série «championnat du monde» offrant 8,5 millions en bourses au terrain Sheshan, à Shanghai.

Tiger Woods, Phil Mickelson et Rory McIlroy ont vanté le travail d’Haworth.

Un ancien collaborateur de Graham Cooke, Haworth doit toutefois remercier le gouvernement américain pour son aboutissent.

C’est après que les autorités eurent décidé qu’il ne pouvait travailler à Hawaii où il était installé que Singapour et le reste de l’Asie sont devenus la solution.

On connaît le reste de la très belle histoire. Lui et son groupe comptent des réalisations partout (15 pays) sur son vaste continent d’accueil.

IL SE SOUVIENT…

Malgré la réussite, internationale, Neil Haworth n’a pas oublié le Québec.

On lui doit la modernisation du parcours Rouville, à la Vallée du Richelieu, ce qui lui a valu les compliments des vétérans de la PGA, cela lors du Championnat de Montréal il y a deux ans.

Il aura conçu le deuxième parcours du club Saint-Raphaël ayant été auparavant hôte de l’Omnium de Montréal.

Aujourd’hui dans la cinquantaine, il trouve le temps de revenir saluer ses amis. Il possède un condo à l’Île des Sœurs, où il revient régulièrement l’été avec ses deux filles et son épouse.

ILS SONT QUATRE À SURVEILLER

En plus de Rémi Bouchard, Jean-Claude LeBlanc, du Fontainebleau, et Michel Dagenais, de Gatineau sont des qualifications d’Orange County, en Floride. Marc Hurtubise, de Chambly, est de la sélection de Murietta, en Californie.

Blog

Le Club Longchamp maintenant entre les mains de Marc Viens et Carmand Normand

Oubliez les vacances pour le golfeur professionnel Marc Viens en ce moment et plus longtemps encore. Même en novembre alors que les opérations ont cessé partout, le voilà encore plus occupé, lire débordé, qu’en été pour une très bonne raison.

Suite à une transaction qui fait machettes dans les affaires et le sport dans les Cantons-de-l’Est, Viens bonifie son statut en devenant co-proprio du club Longchamp, à Sherbrooke, après avoir été pro au Manoir des sables, à Orford, pendant presque deux décennies.

Viens est un bon homme. Le nombre de golfeurs (lire le total de rondes) a plus que doublé durant ses années à la barre de ce complexe de villégiature.

UNE SUCCESSION D’ÉVÉNEMENTS

Carmand Normand, un résidant de la région qui a superbement réussi dans le monde de la finance, est le partenaire de Marc Viens.

«Nous sommes connus au Manoir. Une personne très simple malgré tous ses succès, Carmand a toujours été généreux de ses conseils. Nous fonctionnons 50/50 dans cette acquisition», mentionne-t-il.

Tout s’est fait plutôt rapidement pour Marc Viens, qui quitte le Manoir en bons termes.

En vrai gentilhomme, il aide d’ailleurs son ex-patron Georges Marois à assurer sa succession.

«Tout a commencé lorsque Longchamp, coincé par un départ précipité, s’est informé si Monique (sa conjointe) serait disponible pour aider», a dit Viens.

Les discussions n’ont pas tardé à s’élargir.

« Ayant fait leur part au fil des ans, voilà un certain temps quand même que les précédents propriétaires, Réal Leclerc et Gilles David, pensaient passer le flambeau même si leur club est en santé. On a jasé. Ils avaient une offre d’un groupe qui n’était pas idéal. Disons que la survie du golf n’aurait pas été garantie. Nous avons continué de parler avec le résultat que l’on sait maintenant », poursuit-il.

En passant, la vocation golf est sauvée.

« Tout comme moi, Carmand, qui a fait aménager trois trous à sa résidence, croît au golf. Le parcours et le champ d’exercice sont donc là pour rester comme le désiraient Réal et Gilles », d’assurer Marc Viens, affirmant qu’il y a de l’espace ailleurs si jamais l’immobilier s’imposait.

RETOUR DE MARCEL DION, MAIS AUSSI DE NOUVEAUX CONCEPTS

Quelqu’un de dynamique et très impliqué avec un sage regard sur les besoin de son sport, Marc Viens est aussi reconnu dans le milieu pour sa créativité.

Il a déjà plein d’idées qu’il veut mettre en place avec la délicatesse de ne pas bousculer les membres de la précédente administration. D’ailleurs, il confirme le retour de Marcel Dion, populaire pro à Longchamp. Cela n’empêche pas de vouloir animer le site.

« Mettre en place une Académie pour stimuler l’apprentissage et aussi l’enseignement en général, l’organisation d’un concept golf-gastronomie et une nouvelle carte fidélité pour accommoder le milieu coopératif ne sont là quelques concepts en cogitation dès la prochaine saison », précise-t-il

Les vacances risquent définitivement d’attendre plus longtemps encore, ce dont ni Marc Viens, ni Monique ne se plaignent pas avec le stimulant défi qui commence.

19e trou Blog

Callaway Golf signe Phil Mickelson à long terme

temp fix empty alt images for attachment
Phil Mickelson

La compagnie Callaway Golf s’est entendue sur les termes d’un contrat de plusieurs années avec le golfeur Phil Mickelson, a-t-on appris mercredi.

« Quand j’ai joint l’équipe de Callaway, il y a dix ans, je savais que je prenais la meilleure décision de ma carrière, a-t-il dit. Et je suis toujours aussi convaincu de cette décision aujourd’hui. Soutenu par des technologies innovantes, des produits de pointe et l’encours du groupe R&D qui travaille en étroite collaboration avec moi, je crois sincèrement que ces prochaines années seront les meilleures de ma carrière. »

Depuis le début de sa carrière, Mickelson a entre autres remporté cinq tournois majeurs, en plus de signer la victoire à 42 reprises sur le circuit PGA Tour. Il continuera ainsi à jouer avec des bâtons, une balle et un sac d’équipement de marque Callaway.

« Nous sommes ravis de prolonger notre partenariat avec Phil, a affirmé le président et CEO de Callaway Golf, Chip Brewer. Il signifie énormément pour nous et il continue de nous inspirer à développer l’équipement de golf le plus innovateur qui soit. »

 

Blog

Début des Québécois au Circuit Web.com et d’autres nouvelles d’ici

temp fix empty alt images for attachment
Max Gilbert (Claus Andersen/ Golf Canada)

Il y aura un intérêt québécois alors que la PGA conclut cette semaine sa première des trois étapes menant au Circuit Web.com.

C’est depuis 2013 que les futurs aspirants doivent faire leurs preuves dans cette série pendant un an avant de graduer au grand circuit.

Recrues à la PGA depuis deux semaines, les Canadiens Adam Hadwin, Nick Taylor et Roger Sloan sont tous des gradués du web.com.

Bravo à Hadwin, d’ailleurs premier boursier cette année, pour sa 10e position à Las Vegas le week-end dernier en vertu de son 63 en conclusion.

Cela expliqué, le Montréalais d’adoption Beon Yeong Lee et Max Gilbert, de Saint-Georges de Beauce, entrent en action dès mardi.

Représentant du club Saint-Raphaël, Lee vient de connaître sa plus reluisante saison au Circuit PGA TOUR Canada avec deux top dix, dont une 3e place au Cape Breton pour un sommet personnel.

Un ancien du Rouge et Or de l’Université Laval, Gilbert avait remporté le championnat de fin d’année de la tournée canadienne l’an dernier.

Son meilleur résultat cette année a été 5e à Peterborough.

Gilbert, qui était de la finale l’an dernier, joue à Kuwet, en Californie, alors que Lee, un Coréen d’origine, est à St. Augustine, en Floride.

La période est beaucoup aux qualifications.

Le Circuit des Champions entreprendra la première de ses deux phases du 4 au 7 novembre.

La LPGA est beaucoup plus avancée étant en attente de sa finale, laquelle sera d’une durée de cinq jours du 3 au 7 décembre.

Bien sûr qu’on sera là pour aider à notre monde en leur souhaitant tout le succès.

ET LES ÉTOILES SONT?

Quatre jeunes talents du Québec ont été choisis au sein de l’équipe des étoiles dans les rangs collégiaux au Canada annoncée dans le cadre du championnat national au club Lorette la semaine passée.

On félicite donc Océane Jacques et Noémie Ouellette, toutes deux de Champlain St. Lawrence, de même qu’Hugo Bernard, d’André-Laurendeau, et David Huxham, de John Abbott.

Cette chronique décerne une mention tout à fait spéciale côté jeu à Annie Lacombe, de Vanier. Elle a gagné trois tournois, dont le championnat provincial.

AUTRES HONNEURS…

Toujours dans la catégorie hommages, le sport universitaire au Québec a sélectionné Caroline Ciot, des Carabins, et Pierre-Alexandre Bédard, du Rouge et Or, comme athlètes par excellence la semaine dernière pour leur victoire au cumulatif de l’année.

Voilà de belles reconnaissances avec toute la place que prend le football!

OFFRES D’EMPLOI (la suite)

Quoiqu’on prendrait un autre mois d’Été indien, les clubs se préparent néanmoins en prévision en 2015 avec le résultat que les propositions d’emploi se multiplient.

Après Godefroy la semaine passée, Michel Lafrenière, de l’Association provinciale des directeurs généraux annonce que St-Georges et l’Épiphanie sont à la recherche d’une personne comme DG, ce travail pouvant vous intéresser.

Pour ceux et celles qui nous lisent au Nouveau-Brunswick, le club Hampton est aussi en mode de remplacement.