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Jocelyne Bourassa à l’honneur à l’Omnium féminin Canadien Pacifique

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Jocelyne Bourassa

Parler de « LA » semaine de l’année sur la scène compétitive du golf féminin au pays est tout à fait juste.

Jocelyne Bourassa sera à l’honneur alors qu’elle recevra le premier prix commémoratif canadien Dick-Grimm, l’ancien patron de l’Omnium masculin du Canada.

L’hommage est décerné dans le cadre de l’Omnium féminin Canadien Pacifique, doté de 2,25 millions de dollars.

La visite de la LPGA au club London Hunt demeure exceptionnellement relevée avec neuf des dix premières sur les rangs. Elles sont 48 des 50 et 96 des 100 premières à répondre présentes si l’on va plus loin dans le décompte.

Michelle Wie est la seule absente notoire en raison de sa blessure qui la garde sur le carreau pour un mois.

Cette participation aussi massive place le Canada au même niveau que les étapes du Grand Chelem.

Bien qu’elle était des rangs amateurs, Lydia Ko a enlevé la palme au cours des deux dernières années.

Il sera très intéressant de suivre Brooke Henderson, la jeune phénomène de seulement 16 ans qui s’est très bien tirée d’affaire aux côtés des plus grandes pointures lors de l’Omnium américain, à la mi-juillet.

Du côté québécois, on retrouvera Maude-Aimée LeBlanc et Sara-Maude Juneau, toutes deux invitées par Golf Canada avec l’espoir d’un ajout ou deux via les qualifications.

Elles ont respectivement terminé 33e et 44e, le week-end dernier, au sein du circuit Symetra, en Virginie.

Le club London Hunt ne fait que reprendre ses opérations. Le parcours a été fermé jusqu’à tout récemment suite aux immenses dommages causés par la tempête de verglas, l’hiver dernier.

Les membres-orphelins ont été « hébergés » par le voisin Sunningdale dans une super action de solidarité à imiter.

On dit que les conditions du London Hunt sont maintenant impeccables.

La nouvelle championne amateur sénior sera couronnée à Milby

Toujours sur la scène féminine, le club Milby reçoit, de mardi à jeudi, le Championnat canadien de la catégorie senior.

Au nombre des inscrites, on retrouve le nom de Mary Ann Hayward, membre des Panthéons du Canada et du Québec.

L’ex-montréalaise et six fois championne du Québec est certes la favorite avec deux victoires en trois ans.

Cette présentation, présidée par Danielle Berthold avec le pro local Guy Faucher et son équipe aux aguets, s’inscrit dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire de Milby.

« Jojo » choisit par Dick Grimm

Jocelyne Bourassa sera aussi à Milby à titre d’invitée d’honneur.

Créé par l’Association canadienne des chroniqueurs de golf, dont fait partie Daniel Caza au comité de direction, le prix Dick-Grimm sert à faire l’éloge d’une personnalité qui s’est distinguée de façon particulière pour accroître le rayonnement du golf.

Jocelyne possède une carrière unique, ayant gagné l’Omnium (alors La Canadienne) avant d’agir comme directrice pendant 20 ans au cours desquels elle a trouvé les appuis nécessaires (chez du Maurier) pour instituer le circuit féminin du Canada.

M. Grimm avait personnellement sélectionné sa première récipiendaire avant son décès au printemps.

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Bouchard souhaite participer au Championnat de Québec

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Rémi Bouchard (Golf Canada)

Comme Rory McIlroy au sein du Circuit de la PGA aux États-Unis, Rémi Bouchard est aussi un champion de la PGA, mais celle des séniors du Canada.

À sa première année d’admissibilité chez les 50 ans et plus, Bouchard a enregistré un oiselet au premier trou de la prolongation pour disposer de Jean Laforce et de l’Ontarien Ken Tarling au club Beverly, près de Hamilton. Le trio avait complété les deux jours avec une fiche de -7.

Auteur de cartes de 66 et 67, Bouchard n’a pas lésiné en éliminatoire. Il a atteint le vert de la normale 5 en deux coups à l’aide de son bois 3 pour s’assurer du premier chèque de 9 000$ offert par M. Lube versus 4 250$ pour chacun des deux finalistes.

« J’ai été inspiré dès mon arrivée en voyant la liste des anciens gagnants, dont Moe Norman vainqueur rien de moins que huit fois », a commenté en entrevue le vainqueur, évidemment très heureux du dénouement.

Bouchard a disputé la première ronde en compagnie de Rod Spittle et du champion en titre, Jim Rutledge, tous deux 6e à -3 sur un pied d’égalité en compagnie de Jean-Claude Leblanc.

« Puisque Rod et Jim sont des réguliers de la série des Champions, cela m’a permis également de voir où se situait mon niveau », a-t-il précisé en remerciant son cadet, Norm, et sa « super fan », Stéphanie.

Québec avant les qualifications de l’automne?

Associé au club Le Mirage et directeur de Golf Canada au Québec et au Nouveau-Brunswick, Bouchard a des plans en vue des prochains mois sur le plan de la compétition. Il ne cache pas qu’il aimerait faire un retour à la compétition à temps plein de cet ancien des circuits canadien et asiatique, où il a été victorieux lors de l’Omnium d’Indonésie.

Sa participation aux qualifications annuelles du Circuit des Champions, l’automne prochain, est d’ailleurs considérée comme réglée.

« Ce résultat m’incite bien sûr à aller de l’avant. J’ai fort apprécié un appel de Jim Rutledge au lendemain de ma victoire. Nous avons jasé de cela (sa tentative de jouer au sein du Circuit des Champions) parmi d’autres sujets », raconte celui qui en est à son troisième titre national, si l’on ajoute ses deux premiers acquis chez les adjoints.

Mais auparavant, il y a cette semaine à la Coupe Wampole ou, si vous préférez, le Championnat par trous de l’AGP qui a lieu au club Hillsdale. Il a remporté ce tournoi deux fois. Puis, il y aura le Championnat de Québec, au club La Tempête, au début septembre avec les vétérans de la PGA.

« J’aimerais vraiment y participer », a indiqué Rémi Bouchard, espérant une invitation de Synchro-Sports à condition que le directeur David Skiit en obtienne une supplémentaire via un forfait, puisque les deux places disponibles pour les Québécois ont été attribuées à Yvan Beauchemin et Marc Hurtubise. Il existe également la voie de pré-qualification.

Marc Girouard a pris la cinquième place à -5.

Le titre canadien remis à Rémi Bouchard est le deuxième de la saison pour le Québec. On se souviendra que Dave Lévesque avait gagné le Championnat des professionnels du Canada plus tôt cet été, ce qui lui a valu sa participation à l’Omnium canadien RBC.

Circuit Symetra : Juneau à quatre places de la LPGA

Quoique l’été soit loin d’être terminé, l’année 2015 se décide présentement pour Sara-Maude Juneau et Maude-Aimée LeBlanc au sein du circuit Symetra.

À la suite de la Classique de la Nouvelle-Angleterre en fin de semaine dernière, il ne reste plus que quatre tournois avant de déterminer qu’elles seront les dix premières boursières qui accéderont directement à la LPGA l’an prochain.

Sara-Maude Juneau avait été du nombre, il y a deux ans, et pourrait très bien suivre de nouveau le même parcours.

À la suite de sa 14e place au New Hampshire en fin de semaine (avec un cumulatif de -4) à quatre coups de la meneuse dans un classement très serré, elle se situe aussi 14e dans les gains avec 28 363$.

Tout est donc possible, la 10e joueuse totalisant des gains de 30 848$.

Maude-Aimée LeBlanc a plus de travail sur la planche avec son 19e rang et 22 756$.

Quelle année pour Brooke!

On pensait bien que l’affaire était réglée pour Brooke Henderson, en avance par trois trous au 26e de la finale de 36 trous du Championnat des États-Unis disputé à Nassau, dans l’État de New York.

Mais quatre oiselets sur les sept derniers verts de Kristen Gillman ont valu la victoire par deux trous à l’Américaine aussi d’âge junior.

L’année reste exceptionnelle pour l’Ontarienne de Smith Falls âgée de 16 ans. Elle avait terminés 10e lors de l’Omnium des États-Unis à Pinehurst le mois précédent.

Bien sûr que Brooke sera de l’équipe canadienne lors des Mondiaux au Japon au début septembre. Il faudra voir pour la suite. On vérifie d’ailleurs des échos!

Trois fois championne du Québec, Anne-Catherine Tanguay était aussi de la partie.

Semaine occupée

Place cette semaine au Championnat sénior du Québec, à Hemmingford.

Laval-sur-le-Lac reçoit la Coupe canado-américaine Williamson, laquelle demeure parmi mes plus grands souvenirs. Dollard St-Laurent avait été notre capitaine au célèbre club Aranomink, à Philadelphie.

Mot de la fin…

Qui peut encore douter que c’est la télé qui gère le sport de la façon précipitée et urgente que s’est conclu le Championnat de la PGA avec la noirceur. On tenait mordicus à couronner un gagnant dimanche, alors que les cotes d’écoutes sont supérieures au lundi matin avec les gens de retour au bureau.

Pas sûr du tout que tous aient apprécié autant que Rory…

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Jarett Stoll joue au golf avec la coupe Stanley

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Jarret Stoll (Instagram/ keeperofthecup)

L’attaquant Jarret Stoll, des Kings de Los Angeles, a amené la coupe Stanley sur un terrain de golf, le week-end dernier.

Non, sa petite amie Erin Andrews n’y était pas. La coupe Stanley, qu’il a placée à côté des jalons de départ, lui a même servi de marqueur de balle.

Jarret Stoll, qui a récolté six points (3-3) en 26 matchs éliminatoires, a aidé les Kings à remporter la coupe Stanley en cinq parties face aux Rangers de New York la saison dernière.

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Marc Hurtubise a aidé David Skitt

Marc Hurtubise
Marc Hurtubise (Archives de Golf Canada)

Dans un mois jour pour jour demain, les golfeurs de 50 ans et plus entreprendront le premier des trois parcours du Championnat de Québec, tournoi au calendrier du Circuit des champions de la PGA déménagé cette année au Club de golf La Tempête, à Breakeyville sur la rive-sud de la Capitale Nationale.

Puisque les préparatifs vont bon train, on connaît depuis la fin de semaine le deuxième participant du Québec à être invité par Synchro Sports, promoteur de l’évènement.

En plus d’Yvan Beauchemin, sélectionné avant l’été à titre de représentant du terrain hôte sur la scène compétitrice, voilà que s’ajoute Marc Hurtubise.

Alors que l’attention était davantage tournée vers Rémi Bouchard, meneur à mi-chemin de la compétition, de même que Jean Laforce, en tête par deux coups avec 18 trous à boucler, Hurtubise s’est faufilé pour ravir, dimanche, l’exemption finale garantie au premier joueur de 50 ans ou plus participant au tournoi de la Coupe Canada Sani-Marc, à Victoriaville.

Le gaucher a très bien fait en bouclant son dernier parcours avec un score de 67 qui a racheté son 76 de samedi.

« À mon âge, je ne m’étais pas présenté ici pour finir premier au classement, mais afin d’obtenir cette occasion tant désirée de pouvoir vivre l’expérience des Champions », a indiqué le vétéran âgé de 51 ans pour qui rien n’était acquis avec des canons tels : Daniel Talbot, Marc Girouard, Hocan Olsson et autres parmi les aspirants.

Une grande aventure

Les gens de Synchro Sports ont toujours été généreux au fil des ans envers les pros d’ici lors de leurs événements.

Dans une récente conversation afin de préparer les bilans du 5e anniversaire du Championnat et du 10e de Synchro Sports incluant l’Omnium de Montréal qui faisait partie à l’époque du Circuit Canadien, le directeur David Skitt évoquait « entre 110 et 120 les talents qui ont obtenu une occasion de vivre les ligues majeures. »

Mais celle-ci décernée à Hurtubise est particulière et émotive.

« Nos familles ont toujours été proche », a mentionné l’administrateur très au fait des complications de santé que le golfeur a heureusement réglés.

Hurtubise a des plans pour l’automne. Ceux-ci sont assez grandioses. Il considère le moment venu de tenter sa chance aux qualifications du Circuit des Champions.

L’Europe, au début de 2015, est également dans sa mire.

Se faire la main à La Tempête amorcerait donc bien l’aventure ce qui a entraîné une récente conversation entre Skitt et Hurtubise.

« Comme les rares invitations sont attribuées au mérite, ce que Marc a très bien compris, je n’ai pu guère faire plus dans les circonstances que de l’encourager « de m’aider à l’aider en sortant une grosse performance à Victo. »

On connaît la suite qui, avouons-le, est très belle : Marc Hurtubise se voit réellement être capable de se tailler une place parmi les 25 premiers lors du tournoi qui se déroulera du 5 au 7 septembre avec un magot de 1,6 million de dollars à l’enjeu.

Tiger doit comprendre

Revoici Tiger Woods aux prises avec ses maux de dos. Cela ne me surprend pas puisqu’il revenu très tôt à la suite de son opération.

Comme il n’est même pas son ombre au jeu de toute manière, pourquoi ne s’arrête-t–il pas d’ici à l’an prochain. Préfère-t-il prendre le temps nécessaire pour guérir complètement ou continuer d’aggraver son cas encore davantage?

L’oiselet de la semaine

On le décerne à Valérie Tanguay pour sa deuxième place lors du Championnat canadien junior féminin, ce qui est un sommet québécois cette année sur la scène nationale.

Ménard à Winnipeg

Chez les amateurs, le champion provincial, Raoul Ménard, sera le chef de file de la délégation québécoise qui sera en action lors des championnats nationaux qui se dérouleront à Winnipeg cette semaine.

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Le petit Tim Clark sort grandi de l’Omnium canadien RBC

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Dave Lévesque (Golf Canada/ Bernard Brault)

Il ne s’agit certes pas de Tim Clark.

Le champion de la 105e présentation de l’Omnium canadien RBC est le plus petit régulier du circuit à 5 pieds 7 pouces et un des plus courts cogneurs comme le prouve sa moyenne de 266,8 verges des tertres de départ pour le très lointain 191e rang côté distance.

Force est d’admettre que le cran et le brio sur les verts ont compensé plus que largement pour le Sud-Africain âgé de 38 ans.

Un pointage de 30 au sprint final dimanche à Royal Montréal grâce à huit verts consécutifs d’un seul roulé pour un compte final de 65 et un combiné de -17 ont valu à Clark la bourse de 1 026 000 $ suite à un duel intense avec Jim Furyk.

Tirant de l’arrière par trois devant Furyk, le nouveau titulaire a créé l’égalité au 14e et pris l’avance pour la première fois au 15e en vertu d’oiselets chaque fois.

Celui au 16e est survenu après un arrêt d’une vingtaine de minutes en raison d’un déluge.

Les deux se sont échangés des birdies au 17e avant que Clark sauve in extremis une normale au 18e sur la distance de six pieds avec son fer droit à long manche.

«Je ne voulais tellement pas aller en éliminatoire contre Jim surtout en commençant au 18e qui est si difficile», d’admettre Clark qui a eu besoin d’un bâton hybride.

En tête depuis son record de 63 vendredi, un compte de 69 n’aura pas suffi pour Furyk sans conteste le plus régulier en commentant seulement deux bogeys durant l’ensemble de la semaine.

«C’est sûr que c’est décevant. J’ai mieux joué que ma carte de pointage de l’indique », de déclarer celui qui était en quête d’une troisième conquête de l’Omnium canadien.

ÉMOTIONS ET LIAISON CANADIENNE

La victoire de Tim Clark en aura été une quand même émotive.

Quatorze fois vainqueur sur la scène internationale, mais seulement deux fois à la PGA en carrière dont au Championnat TPC, Tim Clark a vécu les pires moments suite à une opération à un coude qui a considérablement tardé à guérir.

On a même craint pour sa carrière.

«On ne peut pas dire que j’avais retrouvé ma partie cette année jusqu’à aujourd’hui alors que j’étais dans la bulle», d’admettre Clark, félicité par sa petite famille qui l’attendait dans l’estrade du 18e.

En passant, son épouse est Canadienne.

«Elle a de la famille à Montréal«, de spécifier le titulaire.

Clark possède d’autres liens avec le Canada. Il était à Royal Montréal pour la Coupe des Présidents en 2007.

«C’est au Nouveau-Brunswick que j’ai enlevé  ma première victoire professionnelle avant celle au championnat canadien», a-t-il ajouté.

Daniel Talbot avait éliminé Clark au tournoi au jeu par trou au Blainvillier à cette époque.

LE TROPHÉE ÉCOPE

Lors de la présentation, Tim Clark a échappé le trophée. Celui-ci s’est brisé en deux morceaux avec quelques mini-drapeaux des provinces se décrochant de la structure.

Ce fut le seul mauvais du gagnant dimanche!

D’AUTRES GRAND NOMS   

D’autres têtes d’affiche ont apporté leur contribution au spectacle de ce premier retour de l’Omnium à Montréal depuis 2001.

Matt Kuchar (65), Graeme McDowell (68) et Ernie Els (66) ont fait 4e, 8e et 12e à -11, -9 et -8.

Retief Goosen (67) a égalé Els pour placer trois Sud-Africains parmi les 12 premiers.

Champion en titre, Brandt Snedeker (69) a terminé 25e à -6.

L’Omnium canadien RBC retourne à Glen Abbey en 2015 en ne souhaitant pas une autre attente de treize ans pour un retour à Montréal.

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Des magiciens nommés Jim Furyk, Graham DeLaet et Matt Kuchar!

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Dave Lévesque (Golf Canada/ Bernard Brault)

Ce n’est pas un hasard si la PGA a retiré de ses publicités le slogan «These guys are good!».

La vérité, c’est qu’ils sont devenus excellents et même magiciens comme l’ont démontré Jim Furyk, Graham DeLaet et Matt Kuchar dans une démonstration de golf absolument époustouflante en deuxième ronde de l’Omnium canadien RBC, vendredi avant-midi.

Évoluant ensemble, Furyk et DeLaet ont joué chacun 63 pour égaler le record du parcours Royal Montréal et de l’Omnium lancé ici même en 1904.

Aussi du trio, Kuchar a inscrit un 65, ce qui est exemplaire.

Au total, ils ont réussi 22 oiselets pour un score de 58 en formule «meilleure balle».

«C’est comme si nous avions passé la partie à se pousser l’un l’autre dans le dos», a expliqué le Canadien DeLaet, qui grimpe en troisième place avec Kyle Stanley (67) à deux coups des comeneurs Furyk et Tim Petrovic à moins dix.

Même si nous ne sommes qu’à mi-chemin, oui il est permis de commencer à penser à une première victoire unifoliée depuis Pat Fletcher il y a 60 ans cette année.

DeLaet, champion de l’Omnium de Montréal en 2008, est appuyé dans sa mission par le Montréalais Julien Trudeau dans le rôle de cadet.

ON BRILLE DANS L’HUMOUR!

Le vétéran Jim Furyk, deux fois titulaire canadien en 2006 et en 2007, ainsi que quatrième à l’Omnium britannique la fin de semaine passée, est celui qui a sonné la charge.

Amorçant sa ronde du 10e trou, il a enregistré une séquence de quatre birdies consécutifs du 11e au 14e, avant d’enchaîner avec trois autres aux 1er, 6e et 8e verts.

« Très franchement, nous avons aussi bien joué jeudi (67 pour lui et DeLaet, ainsi que 69 pour Kuchar) des tertres de départ aux verts », a mentionné Furyk au nombre des treize inscrits cette semaine qui étaient à Royal Montréal en 2007 pour la Coupe des Présidents.

La différence, c’est que les fers droits des trois « amigos » ont commencé à fonctionner.

À lui seul, Kuchar, deuxième l’an dernier à Glen Abbey en compagnie de Dustin Johnson, Jason Bohn et William McGirt, derrière Brandt Snedeker, a connu 11 verts d’un seul roulé, dont six à son deuxième neuf.

Sa performance lui permet de se retrouver à quatre coups de la tête.

« À un moment donné, j’ai dû sermonner « Kuch » d’être le traîne-la-patte de notre groupe. Bon Dieu, c’est là la moindre des choses de le secouer un peu au nombre de fois qu’il m’a donné du trouble au fil des ans », a blagué Furyk bien capable de rire malgré tout le sérieux qu’il démontre au jeu.

UN SUBSTITUT QUI NE RALENTIT PAS

C’est la deuxième journée de suite que Tim Petrovic garde la tête du classement.

Quand même surprenant pour le vétéran de 47 ans qui a été « repêché » comme substitut vendredi soir. Il a dû interrompre les vacances de famille au Michigan.

Il a ajouté 66 à son 64 de la veille.

Petrovic a souvent joué au Québec à ses années sur le Circuit canadien.

Il a poussé un « Ta…. » bien senti à Claude Mailhot en entrevue à la diffusion sur les ondes de RDS.

L’amateur ontarien Taylor Pendrith, qui compte 17 coups de départ de 300 verges et plus, dont un à 365 verges, a inscrit 75 après son 65, ce qui le qualifie pour les deux prochaines journées.

De fait, la qualification a été fixée à la normale 140et ils seront 73 à batailler samedi et dimanche pour la bourse globale de 5,7 millions de dollars. De ce nombre, ils sont six Canadiens parmi les survivants, dont David Hearn (70 pour moins trois) et Mike Weir (deux fois 70).

LES GRANDS NOMS RESTENT PRESQUE TOUS

Hormis Mark Calcavecchia ( 73 pour plus un) qui manque par un coup, Dustin Johnson ( 68- plus deux), Hunter Mahan (75-plus trois) et Luke Donald (71- plus quatre), plusieurs noms connus sont au nombre des survivants.

En plus des meneurs, ajoutons Retief Goosen (67- moins quatre), Ernie Els (67) et Stewart Cink (69- moins trois pour les deux), Vijay Singh (69), le champion en titre Brandt Snedeker (69) et Charl Schwartzel (72- moins deux les tous) qui seront de l’affiche.

À vrai dire, « these guys are… genius! »

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Omnium canadien RBC : un anniversaire bien particulier

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Pat Fletcher, lors de sa victoire historique.

Il y a 60 ans, le 17 juillet, Pat Fletcher remportait l’Omnium canadien présenté au Grey Point Golf & Country Club, à Vancouver. Depuis, aucun Canadien n’est parvenu à inscrire la victoire dans le cadre de ce championnat national.

Deviner qui a les meilleures chances de mettre fin à cette séquence est aussi difficile que de prédire la prochaine fois qu’une équipe canadienne remportera la coupe Stanley.

Mais si l’on se fie au fait qu’à peu près n’importe quel joueur classé parmi les 100 meilleurs au monde a une chance de gagner une semaine donnée, il y a quand même quelques candidats très valables, à commencer par Graham DeLaet.

Classé au 32e rang mondial, le Saskatchewanais ne compte encore aucune victoire au sein du Circuit de la PGA, mais est venu bien près de le faire à deux reprises. De plus, il a été l’un des bons joueurs de l’équipe Internationale lors de la présentation de la Coupe des Présidents, l’an passé. Il apparaît donc en tête de liste des Canadiens les plus susceptibles de l’emporter.

Il y aura également David Hearn, 88e au classement mondial, qui a perdu en cinquième prolongation lors de la Classique John Deere de 2013, finalement remportée par Jordan Spieth. Zach Johnson était l’autre joueur à faire du temps supplémentaire dans ce tournoi.

Mike Weir et Stephen Ames sont des vétérans aguerris. Tous deux membres du Panthéon du golf canadien, ils pourraient également surprendre sur un parcours aussi stratégique que le Bleu du Royal Montréal. D’ailleurs, en 2007, Weir a déjà fait le coup à Tiger Woods en partie par trous.

Une fondation en héritage

Alors, une première victoire en 60 ans? Parfait ! Mais dans la mesure où l’héritage de Pat Fletcher continue d’être transmise à la génération actuelle et aux prochaines. Car la célébration de cette victoire de 1954 qui, incidemment, coïncide avec le 110e anniversaire de l’Omnium canadien, est la pierre d’assise de la Fondation de bourses d’études Pat Fletcher.

Créée en 1986, cette Fondation respecte le désir profond de Pat Fletcher d’aider financièrement de jeunes golfeurs canadiens méritants à poursuivre leurs études postsecondaires.

Ayant toujours reconnu que le golf avait enrichi sa vie et sa carrière, il a donc voulu donner au suivant. Ainsi, tout étudiant âgé de moins de 25 ans, qui poursuit ses études postsecondaires et qui a besoin d’une aide financière, peut faire la demande d’une bourse maximum de 3000 $, soit un montant qui les aide à assumer les coûts liés aux frais de scolarité, au matériel didactique, au logement et aux repas.

Les candidats doivent, bien sûr, avoir un engament soutenu envers les études et un bon dossier académique. Ils doivent également avoir un style de vie équilibré, incluant des intérêts non académiques et une implication dans la communauté. Enfin, ils doivent avoir un intérêt et des habiletés pour le golf qu’ils doivent pratiquer dans le respect de ses traditions.

Les demandes de bourses doivent être faites durant la dernière année au niveau secondaire et avant le 30 avril. Les étudiants peuvent répéter leur demande à chaque année dans la mesure où ils démontrent des progrès significatifs.

Un nom réputé

Aujourd’hui, le nom Fletcher est synonyme de golf et de respect des valeurs véhiculées par ce sport.

Les fils et le petit-fils de Pat Fletcher continuent de gérer la Fondation de leur père tout en étant encore très engagés dans le domaine du golf.

Edward, que tous appellent Ted, est le président de la compagnie Mint Green qui représente les vêtements, accessoires et équipement COBRA/PUMA.

Allan Fletcher est le Chef de la direction de la compagnie Fletcher Sports Brand, fabricants des vêtements Sunice, alors que son fils, Mark, en est le Président.

S’il vivait encore aujourd’hui, Pat Fletcher aurait vraiment de quoi être fier de sa progéniture.

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Omnium canadien RBC : un anniversaire bien particulier

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Pat Fletcher, lors de sa victoire historique.

Il y a 60 ans, le 17 juillet, Pat Fletcher remportait l’Omnium canadien présenté au Grey Point Golf & Country Club, à Vancouver. Depuis, aucun Canadien n’est parvenu à inscrire la victoire dans le cadre de ce championnat national.

Deviner qui a les meilleures chances de mettre fin à cette séquence est aussi difficile que de prédire la prochaine fois qu’une équipe canadienne remportera la coupe Stanley.

Mais si l’on se fie au fait qu’à peu près n’importe quel joueur classé parmi les 100 meilleurs au monde a une chance de gagner une semaine donnée, il y a quand même quelques candidats très valables, à commencer par Graham DeLaet.

Classé au 32e rang mondial, le Saskatchewanais ne compte encore aucune victoire au sein du Circuit de la PGA, mais est venu bien près de le faire à deux reprises. De plus, il a été l’un des bons joueurs de l’équipe Internationale lors de la présentation de la Coupe des Présidents, l’an passé. Il apparaît donc en tête de liste des Canadiens les plus susceptibles de l’emporter.

Il y aura également David Hearn, 88e au classement mondial, qui a perdu en cinquième prolongation lors de la Classique John Deere de 2013, finalement remportée par Jordan Spieth. Zach Johnson était l’autre joueur à faire du temps supplémentaire dans ce tournoi.

Mike Weir et Stephen Ames sont des vétérans aguerris. Tous deux membres du Panthéon du golf canadien, ils pourraient également surprendre sur un parcours aussi stratégique que le Bleu du Royal Montréal. D’ailleurs, en 2007, Weir a déjà fait le coup à Tiger Woods en partie par trous.

Une fondation en héritage

Alors, une première victoire en 60 ans? Parfait ! Mais dans la mesure où l’héritage de Pat Fletcher continue d’être transmise à la génération actuelle et aux prochaines. Car la célébration de cette victoire de 1954 qui, incidemment, coïncide avec le 110e anniversaire de l’Omnium canadien, est la pierre d’assise de la Fondation de bourses d’études Pat Fletcher.

Créée en 1986, cette Fondation respecte le désir profond de Pat Fletcher d’aider financièrement de jeunes golfeurs canadiens méritants à poursuivre leurs études postsecondaires.

Ayant toujours reconnu que le golf avait enrichi sa vie et sa carrière, il a donc voulu donner au suivant. Ainsi, tout étudiant âgé de moins de 25 ans, qui poursuit ses études postsecondaires et qui a besoin d’une aide financière, peut faire la demande d’une bourse maximum de 3000 $, soit un montant qui les aide à assumer les coûts liés aux frais de scolarité, au matériel didactique, au logement et aux repas.

Les candidats doivent, bien sûr, avoir un engament soutenu envers les études et un bon dossier académique. Ils doivent également avoir un style de vie équilibré, incluant des intérêts non académiques et une implication dans la communauté. Enfin, ils doivent avoir un intérêt et des habiletés pour le golf qu’ils doivent pratiquer dans le respect de ses traditions.

Les demandes de bourses doivent être faites durant la dernière année au niveau secondaire et avant le 30 avril. Les étudiants peuvent répéter leur demande à chaque année dans la mesure où ils démontrent des progrès significatifs.

Un nom réputé

Aujourd’hui, le nom Fletcher est synonyme de golf et de respect des valeurs véhiculées par ce sport.

Les fils et le petit-fils de Pat Fletcher continuent de gérer la Fondation de leur père tout en étant encore très engagés dans le domaine du golf.

Edward, que tous appellent Ted, est le président de la compagnie Mint Green qui représente les vêtements, accessoires et équipement COBRA/PUMA.

Allan Fletcher est le Chef de la direction de la compagnie Fletcher Sports Brand, fabricants des vêtements Sunice, alors que son fils, Mark, en est le Président.

S’il vivait encore aujourd’hui, Pat Fletcher aurait vraiment de quoi être fier de sa progéniture.

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Le tableau justifie le déplacement

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Rory McIlroy (Tom Pennington/ Getty Images)

Treize ans plus tard, la semaine tant attendue est finalement arrivée : l’Omnium RBC du Canada revient à Royal Montréal pour la première fois depuis 2001!

Bien qu’on ait eu le très beau cadeau d’accueillir la Coupe des Présidents de 2007, il y a donc une mèche que Montréal avait reçu un tableau complet de golfeurs du PGA Tour.

Toujours présent aux tournois présentés à Montréal depuis 1997, Tiger Woods n’y sera toutefois pas. Pas plus que Phil Mickelson ou Rory McIlroy, nouveau champion de l’Omnium britannique, qui ne se sont jamais inscrits de toute façon.

Il faut par contre comprendre que le golf a beaucoup changé. Rappelons d’abord que la saison dure maintenant de la première semaine de septembre à la fin juillet. Comme si le grand chelem ne prenait pas déjà assez de place, le commissaire Tom Finchem a décidé de créer la série Championnat du monde et les éliminatoires Coupe Fedex, où il a y tant d’argent que la participation y devient incontournable.

Lee Trevino passerait pour un véritable dinosaure de nos jours avec son tour du chapeau de 1971 lorsqu’il avait gagné les Omniums américain, canadien et britannique en moins d’un mois.

« Une légende comme Jack (Nicklaus) doit prendre le téléphone pour convaincre certains de ne pas oublier son tournoi Memorial. Même chose pour Arnold Palmer à Bay Hill. Le tournoi Byron Nelson a beaucoup écopé depuis son décès. « L’argent est partout maintenant », raconte Bill Paul, directeur de l’Omnium depuis 21 ans.

Un spectacle intéressant

Cela dit, l’Omnium montre cette année un tableau intéressant qui justifie le déplacement vers l’Île Bizard, mais c’est surtout grâce à l’équipe RBC constituée de Matt Kuchar (5e au monde), Graeme McDowell (18e), Jim Furyk (20e) Luke Donald (26e), Hunter Mahan (46e) et le toujours gentil Ernie Els (58e).

Il ne faut pas oublier Dustin Johnson (16e).

Furyk, Charl Schwartzel, McDowell et Johnson ont terminé dans l’ordre 4e, 7e, 9e et 12e à l’Omnium britannique présenté à Liverpool avant de rentrer à Montréal tard dimanche via le vol nolisé (et payé) par Golf Canada-RBC.

Chez les noms connus, Vijay Singh, Lucas Glover, Retief Goosen, John Daly, Mark Calcavecchia et le « plongeur » Woody Austin sont à ajouter. Austin est celui qui, en 2007 lors de la Coupe des Présidents, avait piqué tête première dans l’eau en perdant son équilibre en tentant un coup délicat en bordure du lac au 14e.

L’Omnium se place en haut du deuxième tiers des rendez-vous de la PGA.

Graham DeLaet et David Hearn tenteront de reproduire la victoire de Pat Fletcher pour une première en 60 ans. Mike Weir et Stephen Ames aussi avec Dave Lévesque et le Montréalais d’adoption Beon Yeong Lee seront aussi de la partie.

À propos des moins connus, sachez que dix vainqueurs de la PGA se situaient hors des 100 premiers au monde lors de leur succès.

Tiger ou pas, il y aura du gros golf cette semaine au club Royal Montréal. J’espère vous y rencontrer et jaser avec vous.

En direct de l’Omnium canadien RBC

Meilleur Québécois au sein des circuits canadien et du sud des États-Unis pendant de nombreuses années, Yohann Benson est au nombre des aspirants à la qualification finale en ce lundi matin au Club de golf Saint-Raphaël.

Il en va de même pour Max Gilbert, Raoul Ménard, récent vainqueur du Tournoi du Duc de Kent, et Éric Laporte qui sont parmi les autres Québécois à batailler pour une des quatre places disponibles.

Ex-champion de l’Omnium américain, Lee Janzen essaie lui aussi de se qualifier.

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Présenter le Championnat amateur du Québec cette semaine, en même temps que l’Omnium canadien qui est de retour après une absence de 13 ans, sert les intérêts de qui?

L’espoir Hugo Bernard a préféré vivre l’expérience de la PGA comme cadet de Dave Lévesque plutôt que de défendre son titre.

On nous avait pourtant fait la promesse, l’an dernier, que les conflits de calendrier ne se reproduiraient plus.

Vraiment dommage!

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Parmi les inscrits lundi au Pro-am de la Fondation Golf Canada avec plein de noms de personnalité du hockey, il y a le nouveau Canadien Pierre-Alexandre Parenteau qui y effectuait sa première sortie grand public.

Hummm!

Daniel Brière avait eu son premier bain de foule à la Coupe Rogers, l’an dernier. On connaît la courte suite!

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L’accès au Club de Golf Royal Montréal est gratuit pendant toute cette semaine pour les 17 ans et moins accompagné d’un parent détenteur d’un billet.

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En terminant, félicitations à Étienne Papineau (pour une deuxième année de suite) et Annie Lacombe pour leur titre de champions juniors du Québec remporté au club Revermont, à Amqui, la semaine dernière.

Ils sont respectivement membres des clubs Pinegrove et du Blainvillier.

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Un homme au cœur de la transformation

Vous me dites que le golf de la PGA a changé depuis sa précédente visite au club Royal Montréal, en 2001? Qui de mieux pour en discuter que Bill Paul. Il en est à sa 21e année à titre de directeur de l’Omnium canadien RBC, mais à sa 33e année d’association si l’on compte ses années passées dans le rôle d’adjoint de son mentor, Dick Grimm, ainsi qu’à ses débuts lorsqu’il était un travailleur-étudiant.

Bill Paul est un grand ami du golf au Québec.

« La décision de quitter Glen Abbey (alors site permanent de l’Omnium) pour revenir à Montréal, en 1997, n’avait pas fait ce qu’on peut appeler l’unanimité parmi nos directeurs de Golf Canada, raconte-t-il. C’est alors que j’ai proposé à Michael Richards, du club Royal Montréal, de nous retrousser les manches pour confondre les sceptiques et nous avons effectivement réussi à en faire un succès colossal », raconte-t-il.

Soit dit en passant, la sélection de Montréal pour présenter la Coupe des Présidents de 2007 est le résultat du lobbying de Mike Weir certes, mais aussi du duo Michael Richards et Bill Paul. Ils ont largement contribué à la décision prise par Tim Finchem, commissaire du Circuit de la PGA.

Business en transformation

En tant que doyen parmi les directeurs de tournois du Circuit de la PGA, Bill Paul est très bien placé pour nous dire à quel point le business du golf s’est transformé au fil des années.

« L’impact de l’argent corporatif a complètement changé la donne, soutient-il. J’ai commencé lorsque la bourse globale de l’omnium se chiffrait à 300 000$ et, depuis quelques années, elle est passée à 5,7 M$. »

Et cela n’inclut pas certains bénéfices et privilèges.

« À mes débuts, les joueurs payaient pour leurs balles au terrain d’exercice. Aujourd’hui, les repas, les voitures de courtoisie et plus encore sont offerts gracieusement à tous », indique-t-il.

De façon à étoffer la participation, Bill Paul est l’initiateur (avec Jim Little) d’une initiative qui consiste à noliser un avion pour permettre aux participants de l’Omnium britannique de rentrer directement à Montréal au terme de leur ronde finale.

Une équipe qui rapporte

Face aux grands maux causés par un soi-disant manque de compétition, on a pris les grands moyens. Ainsi, on a formé l’Équipe RBC, qui compte en ses rangs des noms tels : Ernie Els, Jim Furyk, Matt Kuchar, Graeme McDowell, Hunter Mahan et plusieurs Canadiens dont Mike Weir, David Hearn et Graham DeLaet.

« Il faut comprendre que le golf n’est plus l’affaire de la PGA, mentionne Paul. Notre sport n’a plus de frontières. Et comme les étoiles veulent jouer partout, il faut être très vigilant. Même Jack (Nicklaus) doit maintenant prendre le téléphone pour solliciter personnellement des participations de nos jours! »

Avec la demande accrue, les joueurs sont plus sélectifs.

« Un autre changement est toute cette place qu’ont pris les étapes du grand chelem, opine-t-il. Elles ont toujours été importantes et elles le sont plus que jamais maintenant, puisque les têtes d’affiche préparent leur calendrier en prévision de ces grands rendez-vous. Cela représente un autre défi pour nous. »

Tout est aussi plus gigantesque. Pas surprenant que Bill Paul ait plus de walkie-talkie qu’il a de mains et de poches pour les transporter pendant une journée de tournoi.

« Il y a 2000 personnes au sein d’une organisation durant la semaine de l’Omnium, précise celui qui refuse qu’on le nomme patron. J’ai toujours cru aux vertus du travail d’équipe. J’insiste toujours à l’effet que nous sommes tous des partenaires. »

Parmi les modifications qui sont des améliorations, il y a la télé, notamment Golf Channel, qui diffuse du golf 24 heures sur 24 et 365 jours par année. « Et cela partout dans le monde », souligne Bill Paul.

Il ne faut pas banaliser la haute technologie dans l’équipement. Tout a changé. Cela jusque dans les détails qui vont plus loin que les agents et les psychologues.

« Pensons aux cadets, remarque Bill Paul. Jadis issus des milieux moins aisés et souvent même pauvres, ils sont maintenant des pros et des diplômés d’universités avec des contrats personnels de publicité. »

Ne doutez pas non plus que les golfeurs sont des athlètes : « Elle est définitivement révolue l’époque où il suffisait de frapper des balles pendant une heure et de s’arrêter au vert d’exercice avant de se rendre au premier tertre sans plus de préparation. Aujourd’hui, les joueurs s’entraînent des heures et des heures. La PGA a ses gymnases motorisés avec des experts du conditionnement physique », poursuit Bill.

Son ami le Tigre

Parle, parle, jase, jase, Bill Paul évoque un autre changement qui est le plus important et qui a un nom : Tiger Woods, aussi un ami.

Saviez-vous que le Tigre n’avait jamais raté un tournoi à Montréal (avant cette année suite à son opération au dos), ce qui n’a pas été le cas à Glen Abbey ou ailleurs.

« L’effet Tiger est incommensurable, dit-il. Tiger a tout transformé. Il a vraiment révolutionné le golf. Il a fait connaître son sport partout pour le rendre planétaire. Il a enrichi plein de gens, dont ses confrères de la PGA avec l’explosion des contrats-télé qui ont gonflé les bourses. »

Le temps file… Allo Bill! Bill es-tu là?, entend-on sur sa radio portative. Un dernier commentaire de Bill Paul sur le golf de la PGA version 2014.

« Le calibre de jeu est en croissance exponentielle ou presque et j’explique. En 1997 et 2001 (plus récente visite de l’Omnium au Royal Montréal), 25 et peut-être 30 gars au gros maximum avaient une chance réaliste de gagner : à présent, ils sont 100 et plus, ce qui donne une bonne idée de la profondeur du produit. »

Tant mieux pour le spectacle!