Le parcours de l’Omnium canadien RBC
De par sa conception, le Parcours Bleu du club Royal Montréal assure au public une belle bagarre entre les meneurs, et ce, jusqu’à la fin.
Le réaménagement du parcours par l’architecte Reese Jones, il y a dix ans, a été si bien fait qu’il n’a pas été nécessaire d’y apporter d’autres corrections majeures depuis.
Ainsi, la longueur de cette normale 70 devrait demeurer, comme c’était le cas lors de la présentation de la Coupe des Présidents en 2007, autour de 7153 verges. Cela devrait constituer un bon défi pour les joueurs qui comptent parmi les meilleurs du globe.
Ceux-ci devront notamment composer avec des verts surélevés, durs, rapides et, pour certains, ondulés. Ils seront aussi confrontés à des fosses profondes et des emplacements de fanions pas toujours commodes.
Les obstacles d’eau apparaissant sur six des neuf derniers trous (dont les cinq derniers), peuvent donc rendre le dénouement de la compétition pour le moins intéressant, voire énervant ou émouvant.
Ce n’est pas pour rien que le Parcours Bleu du club Royal Montréal est considéré comme l’un des plus beau au Canada et parmi les 100 meilleurs tests de golf au monde.
Un neuf sans eau
Quand même étonnant qu’il n’y ait aucun plan d’eau sur le neuf d’aller.
On entreprend sa ronde avec quatre normales 4 consécutives, dont celle du 4e trou qui s’étire jusqu’à 501 verges et qui est considérée comme le plus difficile des neufs premiers trous.
Vient ensuite une normale 3 de plus de 200 verges très bien protégée par des fosses profondes.
L’allée de la normale 5 du 6e trou est généreusement large au départ, mais l’entrée au vert doit être analysée sérieusement car les coups trop courts ou sur la droite du vert peuvent, tout dépendant de l’emplacement du fanion, forcer l’exécution d’un coup à l’aveuglette.
Les 7e (normale 3, 153 verges) et 8e (normale 4, 394 verges) sont des trous où il est possible (mais non conseillé…) d’attaquer le fanion. On doit par contre être prudent au 9e trou si l’on veut préserver tous ses acquis.
Important choix de bâton
Malgré les 460 verges de la normale 4 du 10e trou, ce ne sont pas tous les joueurs qui sont confiants d’utiliser un bois de départ sur le tertre. Plusieurs choisissent un fer long ou un hybride afin de ne pas avoir en jeu le plan d’eau situé sur la gauche de l’allée.
Les trois trous suivants réclament de la puissance, particulièrement le 11e, car l’allée est en amont. Certains joueurs profitent du relief du 12e trou pour être bien positionnés et pour attaquer le fanion dès leur deuxième coup. Quant au 13e, il s’agit de la plus longue normale 3 du parcours. Bref, on serait porté à croire qu’il s’agit là de l’Amen Corner du Royal Montréal, mais c’est une erreur !
Dès le 14e trou, on ressent une montée d’adrénaline un peu plus forte qui appelle à la prudence et, au besoin, à un changement de stratégie. En deuxième ou en quatrième ronde, il ne faut pas s’étonner de voir les jalons de cette courte normale 4 être avancés, afin d’imposer aux joueurs la tentation d’atteindre le vert sur leur coup de départ. Un risque qui mérite d’être récompensé si on le surmonte.
Les 15e et 16e trous réclament tous deux un coup de départ précis, autant que possible sur la droite de l’allée, car c’est la qualité du deuxième coup qui sera significative.
Quant à la courte normale 3 du 17e trou, ce n’est pas un « gimme » comme disent nos amis. Le vert y est très étroit et le vent ramène toutes les balles vers l’obstacle d’eau.
Reste le 18e trou, celui qui a assommé des grands comme Jack Nicklaus, Tiger Woods et Greg Norman qui y ont vu leurs espoirs de victoires se noyer dans l’étang. Ce même 18e trou qui a gardé tout le Canada en haleine quand le Canadien Mike Weir a dompté le Tigre, lors de la dernière journée de la Coupe des Présidents, en 2007.
Le Parcours Bleu du club Royal Montréal

Le parcours de l’Omnium canadien RBC
De par sa conception, le Parcours Bleu du club Royal Montréal assure au public une belle bagarre entre les meneurs, et ce, jusqu’à la fin.
Le réaménagement du parcours par l’architecte Reese Jones, il y a dix ans, a été si bien fait qu’il n’a pas été nécessaire d’y apporter d’autres corrections majeures depuis.
Ainsi, la longueur de cette normale 70 devrait demeurer, comme c’était le cas lors de la présentation de la Coupe des Présidents en 2007, autour de 7153 verges. Cela devrait constituer un bon défi pour les joueurs qui comptent parmi les meilleurs du globe.
Ceux-ci devront notamment composer avec des verts surélevés, durs, rapides et, pour certains, ondulés. Ils seront aussi confrontés à des fosses profondes et des emplacements de fanions pas toujours commodes.
Les obstacles d’eau apparaissant sur six des neuf derniers trous (dont les cinq derniers), peuvent donc rendre le dénouement de la compétition pour le moins intéressant, voire énervant ou émouvant.
Ce n’est pas pour rien que le Parcours Bleu du club Royal Montréal est considéré comme l’un des plus beau au Canada et parmi les 100 meilleurs tests de golf au monde.
Un neuf sans eau
Quand même étonnant qu’il n’y ait aucun plan d’eau sur le neuf d’aller.
On entreprend sa ronde avec quatre normales 4 consécutives, dont celle du 4e trou qui s’étire jusqu’à 501 verges et qui est considérée comme le plus difficile des neufs premiers trous.
Vient ensuite une normale 3 de plus de 200 verges très bien protégée par des fosses profondes.
L’allée de la normale 5 du 6e trou est généreusement large au départ, mais l’entrée au vert doit être analysée sérieusement car les coups trop courts ou sur la droite du vert peuvent, tout dépendant de l’emplacement du fanion, forcer l’exécution d’un coup à l’aveuglette.
Les 7e (normale 3, 153 verges) et 8e (normale 4, 394 verges) sont des trous où il est possible (mais non conseillé…) d’attaquer le fanion. On doit par contre être prudent au 9e trou si l’on veut préserver tous ses acquis.
Important choix de bâton
Malgré les 460 verges de la normale 4 du 10e trou, ce ne sont pas tous les joueurs qui sont confiants d’utiliser un bois de départ sur le tertre. Plusieurs choisissent un fer long ou un hybride afin de ne pas avoir en jeu le plan d’eau situé sur la gauche de l’allée.
Les trois trous suivants réclament de la puissance, particulièrement le 11e, car l’allée est en amont. Certains joueurs profitent du relief du 12e trou pour être bien positionnés et pour attaquer le fanion dès leur deuxième coup. Quant au 13e, il s’agit de la plus longue normale 3 du parcours. Bref, on serait porté à croire qu’il s’agit là de l’Amen Corner du Royal Montréal, mais c’est une erreur !
Dès le 14e trou, on ressent une montée d’adrénaline un peu plus forte qui appelle à la prudence et, au besoin, à un changement de stratégie. En deuxième ou en quatrième ronde, il ne faut pas s’étonner de voir les jalons de cette courte normale 4 être avancés, afin d’imposer aux joueurs la tentation d’atteindre le vert sur leur coup de départ. Un risque qui mérite d’être récompensé si on le surmonte.
Les 15e et 16e trous réclament tous deux un coup de départ précis, autant que possible sur la droite de l’allée, car c’est la qualité du deuxième coup qui sera significative.
Quant à la courte normale 3 du 17e trou, ce n’est pas un « gimme » comme disent nos amis. Le vert y est très étroit et le vent ramène toutes les balles vers l’obstacle d’eau.
Reste le 18e trou, celui qui a assommé des grands comme Jack Nicklaus, Tiger Woods et Greg Norman qui y ont vu leurs espoirs de victoires se noyer dans l’étang. Ce même 18e trou qui a gardé tout le Canada en haleine quand le Canadien Mike Weir a dompté le Tigre, lors de la dernière journée de la Coupe des Présidents, en 2007.
Le Parcours Bleu du club Royal Montréal

Qui pourrait remporter l’Omnium canadien RBC?
Depuis le début de la présente saison, rares sont les observateurs (même les mieux avisés) qui ont été en mesure de prédire, semaine après semaine, l’identité des golfeurs qui s’imposaient le plus au sein du Circuit de la PGA. La seule certitude qu’on a à ce sujet, c’est que ça ne devrait pas être différent lors de l’Omnium canadien RBC.
Il y a toujours une tendance qui se développe au bout d’un certain temps et qui permet de favoriser un joueur, ou un groupe de joueurs, plutôt que d’autres.
Généralement, un simple coup d’œil aux différentes statistiques permet de déceler les noms de ceux qui se sont le plus souvent démarqués dans des circonstances particulières et sur des parcours spécifiques. Mais en 2013-2014, les spécialistes ont été confondus à plus d’une occasion!
Impossible de miser véritablement sur un ou plusieurs favoris. Ceux que l’on attendait en tête du classement ne se sont pas montré le bout du nez bien souvent. Ceux qui pouvaient aspirer à la victoire ont peiné en plusieurs occasions et ont laissé filer d’excellentes occasions de victoire.
La recette idéale, c’est quoi?
Est-ce que ce sont les longs cogneurs qui ont été le plus avantagés cette saison comparativement aux joueurs les plus précis?
Les gagnants se sont-ils démarqués sur les verts davantage que les autres joueurs?
Il est très difficile de trouver une tendance qui favoriserait un type de golfeur plutôt qu’un autre.
Même les recettes les plus éprouvées ont été remises en question. Cette année, les joueurs de puissance ont eu autant de succès que les meilleurs sur les verts.
Alors comment déterminer les joueurs à surveiller en vue de l’Omnium canadien RBC au Royal Montréal?
Qui favoriser à Montréal?
En tenant compte des conditions qui devraient prévaloir lors de la tenue de l’évènement, notre joueur type pourrait fort bien être Matt Kuchar. Quand on regarde ses statistiques de plus près, il est difficile de préciser quelle est la portion de son jeu qui lui permet d’afficher la meilleure constance sur le circuit depuis déjà quelques saisons.
Il n’est pas reconnu comme l’un des plus puissants cogneurs, sa moyenne ne lui permettant même pas d’être parmi les 100 meilleurs sur le circuit. Par contre, il s’avère être parmi les meneurs quant à la précision de ses coups de départ.
Kuchar est un peu mieux que la moyenne pour les verts en coups prescrits et se distingue comme étant parmi les 20 meilleurs joueurs sur les verts. Ses statistiques quant aux coups de récupération sont dans la moyenne.
Les longs cogneurs ne seront pas avantagés outre mesure au Royal Montréal. Il faudra tenir compte de la complexité des verts et de leurs contours pour se démarquer. La stratégie sera fort simple : être patient et ne pas se lancer systématiquement à l’attaque.
Un gagnant canadien?
La foule Montréalaise n’attend évidemment que le moment d’encourager et de soutenir les efforts des Canadiens Mike Weir, Graham DeLaet, David Hearn, Brad Fritsch et Stephen Ames pour ne nommer que ceux-là.
Si l’on se souvient bien, lors de la Coupe des Présidents de 2007, Mike Weir a été transporté par les réactions de la foule à son égard et n’a pas caché que ça l’avait aidé à vaincre Tiger Woods en partie par trous.
Ce gagnant canadien, on l’attend depuis 60 ans. Alors, imaginez-vous comment sera la foule si l’un des nôtres parvient à s’introduire parmi les meneurs!
Un neuf pour gagner, un neuf pour perdre
Le neuf d’aller devrait être plus propice aux bons scores. Le neuf de retour devrait être plus sévère et les occasions de se démarquer seront plus rares. À moins qu’on risque le tout pour le tout au 14e, selon les conditions il s’agira d’une courte normale 4. Mais attention, les autres trous jusqu’au retour au pavillon risquent de détruire vos chances de succès en quelques minutes.
Les conditions seront semblables à celles que les joueurs ont connues lors de la Coupe des Présidents en 2007 : pas d’herbe longue exagérée. Le terrain sera d’ailleurs un peu plus ferme puisque les travaux de rénovation avaient été effectués peu de temps avant la visite de l’élite mondiale.
Mais encore faudrait-il que le tournoi se déroule selon les prévisions habituelles. Or, c’est exactement le contraire de ce qui s’est passé depuis le début de la saison au sein du Circuit de la PGA.
Tout compte fait, il semble que rien ne soit pareil aux saisons antérieures. Et l’Omnium canadien RBC ne devrait pas échapper à la tendance, si tendance il y a…
Qui pourrait remporter l’Omnium canadien RBC?
Depuis le début de la présente saison, rares sont les observateurs (même les mieux avisés) qui ont été en mesure de prédire, semaine après semaine, l’identité des golfeurs qui s’imposaient le plus au sein du Circuit de la PGA. La seule certitude qu’on a à ce sujet, c’est que ça ne devrait pas être différent lors de l’Omnium canadien RBC.
Il y a toujours une tendance qui se développe au bout d’un certain temps et qui permet de favoriser un joueur, ou un groupe de joueurs, plutôt que d’autres.
Généralement, un simple coup d’œil aux différentes statistiques permet de déceler les noms de ceux qui se sont le plus souvent démarqués dans des circonstances particulières et sur des parcours spécifiques. Mais en 2013-2014, les spécialistes ont été confondus à plus d’une occasion!
Impossible de miser véritablement sur un ou plusieurs favoris. Ceux que l’on attendait en tête du classement ne se sont pas montré le bout du nez bien souvent. Ceux qui pouvaient aspirer à la victoire ont peiné en plusieurs occasions et ont laissé filer d’excellentes occasions de victoire.
La recette idéale, c’est quoi?
Est-ce que ce sont les longs cogneurs qui ont été le plus avantagés cette saison comparativement aux joueurs les plus précis?
Les gagnants se sont-ils démarqués sur les verts davantage que les autres joueurs?
Il est très difficile de trouver une tendance qui favoriserait un type de golfeur plutôt qu’un autre.
Même les recettes les plus éprouvées ont été remises en question. Cette année, les joueurs de puissance ont eu autant de succès que les meilleurs sur les verts.
Alors comment déterminer les joueurs à surveiller en vue de l’Omnium canadien RBC au Royal Montréal?
Qui favoriser à Montréal?
En tenant compte des conditions qui devraient prévaloir lors de la tenue de l’évènement, notre joueur type pourrait fort bien être Matt Kuchar. Quand on regarde ses statistiques de plus près, il est difficile de préciser quelle est la portion de son jeu qui lui permet d’afficher la meilleure constance sur le circuit depuis déjà quelques saisons.
Il n’est pas reconnu comme l’un des plus puissants cogneurs, sa moyenne ne lui permettant même pas d’être parmi les 100 meilleurs sur le circuit. Par contre, il s’avère être parmi les meneurs quant à la précision de ses coups de départ.
Kuchar est un peu mieux que la moyenne pour les verts en coups prescrits et se distingue comme étant parmi les 20 meilleurs joueurs sur les verts. Ses statistiques quant aux coups de récupération sont dans la moyenne.
Les longs cogneurs ne seront pas avantagés outre mesure au Royal Montréal. Il faudra tenir compte de la complexité des verts et de leurs contours pour se démarquer. La stratégie sera fort simple : être patient et ne pas se lancer systématiquement à l’attaque.
Un gagnant canadien?
La foule Montréalaise n’attend évidemment que le moment d’encourager et de soutenir les efforts des Canadiens Mike Weir, Graham DeLaet, David Hearn, Brad Fritsch et Stephen Ames pour ne nommer que ceux-là.
Si l’on se souvient bien, lors de la Coupe des Présidents de 2007, Mike Weir a été transporté par les réactions de la foule à son égard et n’a pas caché que ça l’avait aidé à vaincre Tiger Woods en partie par trous.
Ce gagnant canadien, on l’attend depuis 60 ans. Alors, imaginez-vous comment sera la foule si l’un des nôtres parvient à s’introduire parmi les meneurs!
Un neuf pour gagner, un neuf pour perdre
Le neuf d’aller devrait être plus propice aux bons scores. Le neuf de retour devrait être plus sévère et les occasions de se démarquer seront plus rares. À moins qu’on risque le tout pour le tout au 14e, selon les conditions il s’agira d’une courte normale 4. Mais attention, les autres trous jusqu’au retour au pavillon risquent de détruire vos chances de succès en quelques minutes.
Les conditions seront semblables à celles que les joueurs ont connues lors de la Coupe des Présidents en 2007 : pas d’herbe longue exagérée. Le terrain sera d’ailleurs un peu plus ferme puisque les travaux de rénovation avaient été effectués peu de temps avant la visite de l’élite mondiale.
Mais encore faudrait-il que le tournoi se déroule selon les prévisions habituelles. Or, c’est exactement le contraire de ce qui s’est passé depuis le début de la saison au sein du Circuit de la PGA.
Tout compte fait, il semble que rien ne soit pareil aux saisons antérieures. Et l’Omnium canadien RBC ne devrait pas échapper à la tendance, si tendance il y a…
Tournois majeurs : 19 sur 24
Depuis que Tiger Woods a gagné l’Omnium britannique pour la troisième fois, en 2008, aucun joueur n’a voulu de son flambeau. Alors, même s’il participe à son premier tournoi majeur en 11 mois en raison de son opération au dos, le Tigre ne peut voir son nom être écarté de la liste des favoris.
Lors de son retour au jeu il y a trois semaines, à Washington, Woods n’a pas tellement apprécié de rater la coupure au terme des 36 premiers trous. Il a toutefois indiqué être rassuré par l’état de son dos, n’ayant ressenti aucune douleur durant les deux premières journées de la compétition.
À Hoylake, lors de l’Omnium britannique, il devra non seulement se qualifier pour des deux dernières rondes, il devra prouver que son dos peut tenir le coup pendant quatre jours consécutifs.
Pas trop tôt?
Woods affirme qu’il est revenu au jeu plus tôt que prévu, mais pas trop tôt. Bien que ça reste à prouver, il n’y a pas un adversaire qui le prendra à la légère en fin de semaine prochaine. Cela ne fait pas du Tigre un favori, mais ça le place parmi les aspirants.
En son absence, on souhaitait voir un autre joueur s’illustrer, mais ça n’a pas été le cas. Depuis 2008, les 24 tournois majeurs aux calendriers des Circuits de la PGA et européen ont été remportés par 19 joueurs différents.
Rory McIlroy a gagné deux tournois majeurs avant de fêter ses 23 ans et on croyait beaucoup en lui. Martin Kaymer, également dans la vingtaine, a signé la victoire dans deux tournois majeurs qu’il a dominés de bout en bout, mais le temps qui s’est écoulé entre ces deux succès s’est avéré grand.
Des merveilles du moment?
Phil Mickelson est toujours un grand champion, mais pas dans la catégorie des Woods, Nicklaus ou Palmer. Puis il y a les autres, les Bubba Watson, Jason Dufner, Webb Simpson, Keegan Bradley, Charles Schwartzel, Graeme McDowell, Louis Oosthuizen, Stewart Cink, Lucas Glover, Angel Cabrera et même Y.E. Yang qui s’est permis d’en voler un sous le nez de Woods. Si on parlait de musique, on qualifierait ces joueurs de « one hit wonders », qui doivent leur carrière à un seul succès.
Comment prédire un gagnant du prochain Omnium britannique? Comme disent les anglais : « Your guess is as good as mine ». Dix-neuf sur 24. Ne l’oublions pas. Le Britannique Justin Rose peut-il gagner trois semaines en ligne? Voilà sans doute un nom qu’on peut tout de suite rayer de la liste.
Tiger? Je n’oserais jamais faire ça…
Les verts du Milby appartiennent à Ottawa
Les golfeuses d’Ottawa et des environs ont monopolisé les manchettes au Québec au cours des derniers jours. Elles ont littéralement survolé les Championnats féminins du Québec disputés au Club de golf Milby, à Sherbrooke, en présence de notre grande dame du golf, Jocelyne Bourassa.
En passant, bon 50e au club Milby de la part de la grande famille du golf. Cet anniversaire a été célébré lors d’une grande fête, samedi dernier. Le président, Normand Ratti, et le populaire professionnel, Guy Faucher, ont une fois de plus été à la hauteur de leur réputation et ont su livrer leur message aux membres.
Pour revenir à la compétition, qui a dit que les verts, lesquels font la réputation de Milby avec l’immense grange servant de pavillon et prés qui rappellent l’Irlande, sont trop compliqués?
Sûrement pas les golfeuses de la région d’Ottawa qui ont gagné tous les trophées chez les amateurs, et cela, dans les deux volets.
Au début du tournoi, tous les yeux étaient tournés vers Anne-Catherine Tanguay, de Québec, qui tentait d’égaler le record de Judy Darling en remportant un quatrième titre consécutif. Il y avait également les ancienne et actuelle championnes de l’événement Josée Doyon, de Beauceville, et Valérie Tanguay, de St-Hyacinthe. Par contre, c’est Grace St-Germain, du club Eagle Creek, qui s’est imposée avec des cartes de 76, 70 et 71. Il s’agissait du seul cumulatif sous la normale (-2) et cela lui a permis de terminer trois coups devant Valérie Tanguay (73-74 et 74).
Jeune et douée
La nouvelle championne, Grace St-Germain, n’a que 15 ans. « Je me souviens de la victoire de Julien Goulet au Championnat amateur du Québec. Celle de Grace est aussi impressionnante », a commenté Éric Couture.
Elle est peu connue jouant très peu ici: « Un de mes prochains tournois sera le Championnat junior de l’Ontario », dit-elle.
Sur le plan de la personnalité, Grace St-Germain est du genre timide, mais gare à son cran et à son fer droit! Son brio sur les verts du Milby a réellement fait la différence.
Mentionnons que Josée Doyon et Anne-Catherine Tanguay (aucun lien de parenté avec Valérie) ont complété le carré d’as avec des fiches respectives de +3 et +7. Il s’agissait des adieux au Championnat amateur pour Anne-Catherine. Diplômée de l’université d’Oklahoma depuis mai, elle tentera la grande aventure chez les professionnelles à l’automne.
Deux autres titres
Le tour du chapeau d’Ottawa a été complété par Susan Pearl, du club Rideau View, et Teri de Luis, du Casselview, deux parcours situés à trente minutes de la capitale fédérale. Elles l’ont emporté, respectivement, chez les séniors et les super séniors.
Madame Pearl possède le sens du spectaculaire. Après un neuf d’aller de 44, elle est revenue avec 35 pour un deuxième compte de 79 pour la victoire par un coup devant la tenante du titre, Marie-Thérèse Torti, de la Vallée du Richelieu, Marlène Desbiens, de Murray Bay, et madame de Luis, en vertu d’un oiselet enregistré au dernier trou.
Toujours à propos du balayage d’Ottawa, il sera vraiment intéressant de voir ce que Golf Québec et les entraîneurs privés décideront après cette « expérience » pour mieux encadrer son élite.
Cette première domination pourrait se prolonger longtemps dans la principale catégorie avec une championne de l’extérieur qui n’a que quinze ans.
Or…
On se revoit à Milby à la mi-août avec le Championnat canadien féminin sénior cette fois.
Bonne suite des fêtes du 50e d’ici là!
Il « lance et compte »… au golf
Pendant que les dames complétaient la série provinciale Jocelyne Bourassa, le circuit amateur masculin entreprenait sa triple couronne en disputant deux tournois en sept jours.
C’est beaucoup de golf en si peu de temps si l’on ajoute le Championnat amateur qui aura lieu au club Val des Lacs la semaine prochaine. Surtout si vous avez un emploi!
On reviendra sur le sujet. Promis.
Toujours est-il que les tournois Alexandre de Tunis, au club Rideau View (Ottawa) les 6 et 7 juillet, et Duc de Kent, au Royal Québec les 11 et 12, ont été l’affaire de nos étudiants évoluant au sein de la NCAA.
Un ancien des Saguenéens de Chicoutimi et du Phoenix de Sherbrooke au hockey junior de la LHJMQ, Vincent Blanchette, du club Pinegrove, a montré qu’il a pris une bonne décision de rediriger sa carrière sportive vers le golf en acceptant une bourse à l’Université Garder-Webb, en Caroline du Nord.
Des cartes de 74 et 72 pour plus deux au combiné lui ont valu la palme du Tunis, deux coups devant Cédric Laverdure, de Laval-sur-le-Lac.
Doublé pour le club Pinegrove
Grosse semaine pour Pinegrove, puisque Raoul Ménard, de l’Université de la Caroline du Nord et aussi de ce parcours haut de gamme lorsqu’il revient au Québec l’été, s’est adjugé les honneurs du Duc de Kent, une autre tradition du golf chez-nous dont c’était la 80e présentation.
À ne pas en douter, Ménard maîtrise l’art de rebondir.
Éliminé après le jour un à Ottawa à la suite d’une contreperformance de 79 alors qu’il défendait son titre au Tunis, il s’est racheté avec des comptes de 68 et 71 à Québec pour un total de -4 et un triomphe par deux coups devant Dwight Rienhart, d’Arnprior, Francis Berthiaume, de Laval-sur-le-Lac, et Pierre-Alexandre Bédard, de Cap Rouge.
Un coup de chapeau spécial à Reinhart pour son spectaculaire 65 (-7) en conclusion.
À surveiller cette semaine : les championnats provinciaux juniors présentés au club Revermont, à Amqui.
Nouveau début pour le « jeune » Bouchard
Je sais que ça ne rajeunira personne, mais la catégorie « que-le-temps-va-beaucoup-trop-vite! » est impitoyable : voilà que Rémi Bouchard effectue, en ce lundi, ses débuts dans les rangs séniors (50 ans) lors du Rendez-vous Honda qui se déroule au club Islesmère.
L’oiselet de la semaine
Champion du Québec à 18 ans, l’an dernier, Hugo Bernard est absolument seul dans la course en ce qui a trait au meilleur coup.
Co-meneur du tournoi Alexandre de Tunis, Hugo s’est lui-même disqualifié le lendemain du premier tour parce qu’il avait joué avec un bâton modifié (dans le sens de « abîmé ou endommagé »). Il s’est déclaré lui-même, même si personne ne pouvait se douter de cette faute car la brisure était cachée par la poignée.
Chapeau Hugo!
Mention spéciale
Mes applaudissements vont aussi au Montréalais d’adoption, Ben Yeong Lee, qui a terminé en huitième place lors de la Coupe des joueurs du Circuit de la PGA Canada, à Winnipeg. Il s’agit pour lui d’un sommet personnel.
À surveiller
Tiger Woods se déclare apte à disputer l’Omnium britannique après une ronde d’exercice à Liverpool, ce qui s’avérera sa première participation à un tournoi du grand chelem cette année.
Tant mieux pour le spectacle, mais pas vrai qu’un groupe d’Européens, notamment Justin Rose et Graeme McDowell et Martin Kaymer, va très rondement dernièrement!
Le coup des coups!
L’Américaine Mo Martin a remporté, dimanche, l’Omnium britannique devant Suzann Pettersen et Shanshan Feng grâce à un magistral coup de bois 3 sur une distance de 240 verges. Elle a bien failli réaliser un albatros, puisque son coup a frappé la tige du fanion au 72e trou. Elle a complété en effectuant un solide coup roulé lui permettant de réussir l’aigle et elle a pu ainsi remporter les grands honneurs avec une avance d’un coup.
Il s’agit du premier succès pour l’Américaine âgé de 31 ans.
Les verts du Milby appartiennent à Ottawa
Les golfeuses d’Ottawa et des environs ont monopolisé les manchettes au Québec au cours des derniers jours. Elles ont littéralement survolé les Championnats féminins du Québec disputés au Club de golf Milby, à Sherbrooke, en présence de notre grande dame du golf, Jocelyne Bourassa.
En passant, bon 50e au club Milby de la part de la grande famille du golf. Cet anniversaire a été célébré lors d’une grande fête, samedi dernier. Le président, Normand Ratti, et le populaire professionnel, Guy Faucher, ont une fois de plus été à la hauteur de leur réputation et ont su livrer leur message aux membres.
Pour revenir à la compétition, qui a dit que les verts, lesquels font la réputation de Milby avec l’immense grange servant de pavillon et prés qui rappellent l’Irlande, sont trop compliqués?
Sûrement pas les golfeuses de la région d’Ottawa qui ont gagné tous les trophées chez les amateurs, et cela, dans les deux volets.
Au début du tournoi, tous les yeux étaient tournés vers Anne-Catherine Tanguay, de Québec, qui tentait d’égaler le record de Judy Darling en remportant un quatrième titre consécutif. Il y avait également les ancienne et actuelle championnes de l’événement Josée Doyon, de Beauceville, et Valérie Tanguay, de St-Hyacinthe. Par contre, c’est Grace St-Germain, du club Eagle Creek, qui s’est imposée avec des cartes de 76, 70 et 71. Il s’agissait du seul cumulatif sous la normale (-2) et cela lui a permis de terminer trois coups devant Valérie Tanguay (73-74 et 74).
Jeune et douée
La nouvelle championne, Grace St-Germain, n’a que 15 ans. « Je me souviens de la victoire de Julien Goulet au Championnat amateur du Québec. Celle de Grace est aussi impressionnante », a commenté Éric Couture.
Elle est peu connue jouant très peu ici: « Un de mes prochains tournois sera le Championnat junior de l’Ontario », dit-elle.
Sur le plan de la personnalité, Grace St-Germain est du genre timide, mais gare à son cran et à son fer droit! Son brio sur les verts du Milby a réellement fait la différence.
Mentionnons que Josée Doyon et Anne-Catherine Tanguay (aucun lien de parenté avec Valérie) ont complété le carré d’as avec des fiches respectives de +3 et +7. Il s’agissait des adieux au Championnat amateur pour Anne-Catherine. Diplômée de l’université d’Oklahoma depuis mai, elle tentera la grande aventure chez les professionnelles à l’automne.
Deux autres titres
Le tour du chapeau d’Ottawa a été complété par Susan Pearl, du club Rideau View, et Teri de Luis, du Casselview, deux parcours situés à trente minutes de la capitale fédérale. Elles l’ont emporté, respectivement, chez les séniors et les super séniors.
Madame Pearl possède le sens du spectaculaire. Après un neuf d’aller de 44, elle est revenue avec 35 pour un deuxième compte de 79 pour la victoire par un coup devant la tenante du titre, Marie-Thérèse Torti, de la Vallée du Richelieu, Marlène Desbiens, de Murray Bay, et madame de Luis, en vertu d’un oiselet enregistré au dernier trou.
Toujours à propos du balayage d’Ottawa, il sera vraiment intéressant de voir ce que Golf Québec et les entraîneurs privés décideront après cette « expérience » pour mieux encadrer son élite.
Cette première domination pourrait se prolonger longtemps dans la principale catégorie avec une championne de l’extérieur qui n’a que quinze ans.
Or…
On se revoit à Milby à la mi-août avec le Championnat canadien féminin sénior cette fois.
Bonne suite des fêtes du 50e d’ici là!
Il « lance et compte »… au golf
Pendant que les dames complétaient la série provinciale Jocelyne Bourassa, le circuit amateur masculin entreprenait sa triple couronne en disputant deux tournois en sept jours.
C’est beaucoup de golf en si peu de temps si l’on ajoute le Championnat amateur qui aura lieu au club Val des Lacs la semaine prochaine. Surtout si vous avez un emploi!
On reviendra sur le sujet. Promis.
Toujours est-il que les tournois Alexandre de Tunis, au club Rideau View (Ottawa) les 6 et 7 juillet, et Duc de Kent, au Royal Québec les 11 et 12, ont été l’affaire de nos étudiants évoluant au sein de la NCAA.
Un ancien des Saguenéens de Chicoutimi et du Phoenix de Sherbrooke au hockey junior de la LHJMQ, Vincent Blanchette, du club Pinegrove, a montré qu’il a pris une bonne décision de rediriger sa carrière sportive vers le golf en acceptant une bourse à l’Université Garder-Webb, en Caroline du Nord.
Des cartes de 74 et 72 pour plus deux au combiné lui ont valu la palme du Tunis, deux coups devant Cédric Laverdure, de Laval-sur-le-Lac.
Doublé pour le club Pinegrove
Grosse semaine pour Pinegrove, puisque Raoul Ménard, de l’Université de la Caroline du Nord et aussi de ce parcours haut de gamme lorsqu’il revient au Québec l’été, s’est adjugé les honneurs du Duc de Kent, une autre tradition du golf chez-nous dont c’était la 80e présentation.
À ne pas en douter, Ménard maîtrise l’art de rebondir.
Éliminé après le jour un à Ottawa à la suite d’une contreperformance de 79 alors qu’il défendait son titre au Tunis, il s’est racheté avec des comptes de 68 et 71 à Québec pour un total de -4 et un triomphe par deux coups devant Dwight Rienhart, d’Arnprior, Francis Berthiaume, de Laval-sur-le-Lac, et Pierre-Alexandre Bédard, de Cap Rouge.
Un coup de chapeau spécial à Reinhart pour son spectaculaire 65 (-7) en conclusion.
À surveiller cette semaine : les championnats provinciaux juniors présentés au club Revermont, à Amqui.
Nouveau début pour le « jeune » Bouchard
Je sais que ça ne rajeunira personne, mais la catégorie « que-le-temps-va-beaucoup-trop-vite! » est impitoyable : voilà que Rémi Bouchard effectue, en ce lundi, ses débuts dans les rangs séniors (50 ans) lors du Rendez-vous Honda qui se déroule au club Islesmère.
L’oiselet de la semaine
Champion du Québec à 18 ans, l’an dernier, Hugo Bernard est absolument seul dans la course en ce qui a trait au meilleur coup.
Co-meneur du tournoi Alexandre de Tunis, Hugo s’est lui-même disqualifié le lendemain du premier tour parce qu’il avait joué avec un bâton modifié (dans le sens de « abîmé ou endommagé »). Il s’est déclaré lui-même, même si personne ne pouvait se douter de cette faute car la brisure était cachée par la poignée.
Chapeau Hugo!
Mention spéciale
Mes applaudissements vont aussi au Montréalais d’adoption, Ben Yeong Lee, qui a terminé en huitième place lors de la Coupe des joueurs du Circuit de la PGA Canada, à Winnipeg. Il s’agit pour lui d’un sommet personnel.
À surveiller
Tiger Woods se déclare apte à disputer l’Omnium britannique après une ronde d’exercice à Liverpool, ce qui s’avérera sa première participation à un tournoi du grand chelem cette année.
Tant mieux pour le spectacle, mais pas vrai qu’un groupe d’Européens, notamment Justin Rose et Graeme McDowell et Martin Kaymer, va très rondement dernièrement!
Le coup des coups!
L’Américaine Mo Martin a remporté, dimanche, l’Omnium britannique devant Suzann Pettersen et Shanshan Feng grâce à un magistral coup de bois 3 sur une distance de 240 verges. Elle a bien failli réaliser un albatros, puisque son coup a frappé la tige du fanion au 72e trou. Elle a complété en effectuant un solide coup roulé lui permettant de réussir l’aigle et elle a pu ainsi remporter les grands honneurs avec une avance d’un coup.
Il s’agit du premier succès pour l’Américaine âgé de 31 ans.
Une première présence à l’Omnium canadien RBC depuis 2000 pour Dave Lévesque
Après avoir remporté le Championnat de la PGA du Canada et l’Omnium du Québec Promutuel au cours des dernières semaines, voilà qu’il entreprend celle-ci en recevant une invitation de grand prestige.
Tel qu’annoncé en primeur sur MonGolf.ca lundi avant-midi, Dave sera de l’Omnium canadien RBC, qui aura lieu à Royal Montréal du 23 au 27 juillet prochain.
Il y rejoindra, entre autres, Ernie Els, Jim Furyk, Luke Donald, Dustin Johnson, Matt Kuchar, Graeme McDowell, Graham DeLaet et Mike Weir.
Ce cadeau provient de Bill Paul, un ami du golf au Québec et populaire directeur de l’événement depuis près de 21 ans déjà.
« Dave mérite sa chance compte tenu du niveau de jeu élevé qu’il affiche », de commenter Paul.
Le golfeur par excellence chez les pros du Québec l’an dernier a appris l’information par le biais de Paul lui-même, qui lui a lâché un coup de fil.
« C’est super », de dire Lévesque, qui n’aura plus à se tracasser avec la qualification finale du 21 juillet, qui aura lieu au club Saint-Raphaël. Rappelons qu’ils seront une dizaine du Québec avec les aspirants de la PGA américaine et du reste du Canada à se disputer les quatre places disponibles.
Nettement plus expérimenté et préparé
Dave Lévesque en sera à une deuxième participation au plus prestigieux tournoi au pays.
« J’étais à Glen Abbey, en 2000, l’année de la victoire de Tiger. J’y avais accédé grâce aux sélections du lundi, mentionne-t-il. J’avais raté les rondes de la fin de semaine par trois coups. Cette expérience sur les verts ultra-rapides, l’herbe longue sévère et la foule était ma première. »
Lévesque n’est plus le même joueur depuis.
« J’en sais davantage à 40 ans. J’avais renoncé aux grands tournois à mon âge. Il sera intéressant de constater ce que je peux faire suite à ce que j’ai appris. Côté carrière, il faut voir pour le reste », de conclure Dave Lévesque.
La présence du Montréalais d’adoption et régulier au circuit canadien, Beon Yeong Lee, était déjà confirmée suite à son électrisant 66 à la mi-juin, lors de la qualification québécoise à Elm Ridge.
Le golf coûte-il vraiment trop cher?
Je renonce à conduire. Les voitures coûtent trop cher. Je viens de lire qu’une nouvelle Bugatti se vendait 2,5 millions. Qui peut se le permettre?
Je me rends compte également que je ne serai jamais propriétaire d’une maison. Leur prix est trop élevé. Par exemple, un condo dans le quartier chic de Yorkville, à Toronto, est offert à 12,9 millions.
Voilà une logique ridicule, n’est-ce pas? Risible, à vrai dire. Tout le monde sait qu’il existe des voitures et maisons à des prix convenant à toutes les fourchettes de revenu. La plupart des Canadiens qui veulent se procurer une voiture ou une maison peuvent trouver le moyen d’y parvenir.
Pourtant, certaines personnes, notamment dans les médias, ont recours à cette logique ridicule et affirment que le golf coûte trop cher pour le consommateur moyen. Pour soutenir leur thèse folichonne, ils citent des clubs aux frais d’adhésion exorbitants, des droits de jeu de 200$ et plus, des ensembles de bâtons de plusieurs milliers de dollars. À l’évidence, ils ont une idée à défendre, à savoir que le golf est un sport élitiste, inabordable pour la grande majorité, ce qui est un mythe trompeur et irresponsable.
Ils ont tort. Tout à fait tort.
D’abord, tous les abonnements ne dépassent pas les 10 000$ et les cotisations annuelles ne dépassent pas toutes les 5 000$. (En vérité, ces chiffres sont l’exception.) Si vous avez envie d’être membre d’un club, vous en trouverez des tonnes au Canada où les droits d’adhésion sont minimaux, sinon inexistants, et qui proposent des cotisations annuelles bien en-dessous de 2 000$. Si vous êtes à ce stade de la vie où vous avez la chance de jouer fréquemment au golf, c’est peut-être la voie à emprunter. Si, par exemple, vous êtes à la retraite et que vous jouez une soixantaine de parties par saison, chacune vous coûtera une trentaine de dollars. Si vous ajoutez l’esprit de camaraderie, les divers événements du club et autres avantages, c’est ce que j’appelle une bonne affaire.
Si vous préférez la diversité des parcours, les options sont nombreuses. Plusieurs clubs proposent des rabais, si bien qu’il vaut la peine de consulter régulièrement les sites Web des clubs de votre voisinage.
Nombre de municipalités d’un océan à l’autre sont propriétaires de parcours aux droits de jeu plus qu’abordables. Et si vous croyez que ce sont des attrape-nigauds, eh bien, vous êtes dans l’erreur.
Ainsi, Vancouver propose les parcours Fraserview, Langara et McCleery. Prenons le Fraserview qui a été redessiné par Tom McBroom, qui compte des installations d’exercice et procure une véritable sensation « côte ouest ». Vous pouvez jouer 18 trous pour aussi peu que 30$ (21$ pour les aînés et 15$ pour les juniors). À Terre-Neuve, la capitale St. John’s est propriétaire de 27 trous à Pippy Park, soit Captain’s Hill, le neuf trous d’origine, et l’Admiral’s Green. Celui-ci, une création de Graham Cooke, a été l’hôte de la PGA du Canada, du Championnat canadien amateur féminin et du Championnat canadien amateur masculin. Aux dernières nouvelles, il en coûtait environ 35$ pour jouer l’Admiral’s Green avec, en prime peut-être, une baleine ou un iceberg.
Entre ces deux destinations extrêmes, il existe plusieurs parcours municipaux dans des villes grandes ou petites : Toronto, Edmonton, Calgary, Dorval, Ottawa, Hamilton, Woodstock (ON), Thunder Bay, Stratford, Rouyn-Noranda, Mississauga, Kitchener-Waterloo, Windosr (ON), Prince Albert, Halifax, London… La liste est longue. Plusieurs d’entre eux ont accueilli des tournois provinciaux et nationaux et ont une riche histoire, et quelques-uns sont l’œuvre d’architectes de renom.
Bon, à présent que vous savez où jouer, parlons un peu d’équipement. Bon marché, bien entendu.
Les médias négatifs éprouvent une délectation perverse à citer le coût de l’équipement haut de gamme : un bois 1 à 499$, un ensemble de fers à 1 299$, une douzaine de balles à 70$, etc. Encore une fois, voilà des manchettes irresponsables et trompeuses. Vous voulez des bâtons neufs? Rendez-vous dans une chaîne comme Canadian Tire ou Costco où un ensemble complet de bâtons d’une marque connue vous coûtera environ 250$, capuchons et sac compris. Des ensembles d’occasion et des balles sont en vente sur Kijiji, ebay.ca ou sur des forums comme torontogolfnuts.com à une fraction de leur coût réel.
Et pourquoi vouloir à tout prix (c’est le cas de le dire!) des vêtements du dernier cri? Plusieurs clubs ont maintenant un code vestimentaire moins strict et, de toute façon, des magasins d’usine comme Winners proposent des vêtements de golf de bonne tenue à des prix escomptés.
Vous pensez que les leçons de golf sont réservées aux pros ou aux golfeurs bien nantis? Détrompez-vous. Ces mêmes parcours municipaux offrent souvent un enseignement de groupe et des cours pratiques (parfois gratuitement). Il en va ainsi de la plupart des clubs publics et semi-privés. Vous pouvez aussi vous procurer en librairie des ouvrages et DVD didactiques. Pour les débutants, www.getgolfready.ca s’avère une solution peu coûteuse.
Si vous pouvez vous permettre de conduire une Bugatti et de vivre à Yorkville, tant mieux pour vous! Étrangement, les médias ne présupposent pas que ces exemples extrêmes sont la norme.
Je formule un vœu : qu’ils adoptent la même attitude envers le golf.
Un albatros pour Sylvie Schetagne
Sincères félicitations à Sylvie Schetagne pour son rarissime albatros enregistré au quatrième trou du Club de golf La Faune, samedi, lors de la troisième journée de l’Omnium du Québec.
Schetagne a fait disparaître la balle dans le fond de la coupe sur la distance de 211 verges.
Schetagne a également terminé au 46e rang pour devancer 60 gars au classement final, elle qui a terminé les 72 trous à plus 13.
Une mention plus qu’honorable à Keven Fortin-Simard, qui a joué deux fois 68 en fin de semaine pour un cumulatif de moins 6, méritant ainsi la deuxième place, à un seul coup du vainqueur à Dave Lévesque, et ce même après une longue absence de la compétition.
« Pas si mal après trois ans et demi d’absence », commente celui qui était rentré au bercail pour devenir directeur général au Club de golf du Lac Saint-Jean, où il œuvre toujours.
L’efficacité d’ici pour contrer Arthur
Les héros obscurs, mais encore plus efficaces, sont certes les gens de l’équipe Synchro Sports, qui sont venus en aide au promoteur SportBox lors du tournoi de la Nouvelle-Écosse, samedi dernier. En effet, des chapiteaux et affiches ont été emportés par l’ouragan Arthur avec des vents qui ont dépassé les 120 km/h.
Grâce à leur travail, les quatre rondes ont pu être complétées avec un marathon de 36 trous dimanche, qui a couronné le Canadien Roger Sloan.
Autre victoire canadienne sur le Circuit Européen
Toujours au sujet de la réussite canadienne au cours du week-end, il faut ajouter la victoire de Rick Gibson à l’Omnium Bad Rasgaz de Suisse, inscrit au Circuit Européen, en vertu d’un combiné de 195 ou moins 15.
« J’aurais tellement aimé partager cette réussite en compagnie de ma partisane numéro un », a déclaré un Gibson émotif au sujet de sa maman décédée en mars.
Au nombre des inscrits, l’ex-Sherbrookois Claude Grenier a pris le 60e échelon à plus 11.
Dernier neuf à oublier pour Beon Yeong Lee
Sur le circuit de la PGA Canada, qui présentait l’Omnium Dakota Dunes à Saskatoon, un score de 40 lors du neuf final a rétrogradé le Montréalais d’adoption Beon Yeong Lee d’une place au top 10 à la 35e position àmoins 9 ( 68-73-68 -72). Peu veinard, Max Gilbert a été éliminé par un coup après un 72. L’Américain Matt Harmon a remporté la palme en retranchant 24 coups à la normale, ce qui en dit long au sujet du talent dans les ligues mineures.
Tiger à la Coupe Ryder si…
Capitaine de l’équipe américaine de la Coupe Ryder, Tom Watson a récemment promis de faire une place à Tiger Woods si ce dernier joue de la manière requise d’ici à la fin du calendrier.
Semaine très chaude en perspective
C’est le cas au calendrier des activités de Golf Québec avec le Championnat féminin du Québec, à Milby, et le Championnat Premiers élans CN au Continental, en début de semaine. Le Duc de Kent suivra vendredi et samedi, à Royal Québec.
Milby organisera une grande fête pour ses 50 ans, samedi prochain.
Le frère d’un joueur du Circuit de la PGA en tête au Tunis
À mi-chemin de l’Alexandre de Tunis, qui prend fin ce lundi à Rideau View, Hugo Bernard et Stephen Fritsch sont les co-meneurs à 71.
Fritsch est le frère de Brad, régulier au sein du Circuit de la PGA et ex-titulaire du Tunis.
Golf et sexe à éviter
Une pétition circule présentement en Grande-Bretagne pour faire cesser la vente de « tees », dont la forme est celle d’une femme nue.
En direct de l’infirmerie
Retrait (encore une fois !) de Fred Couples à l’Omnium senior des États-Unis en raison de son dos. La présentation aura lieu à Edmond, à Oklahoma, à compter de jeudi.
North Haley pense aux juniors
North Haley lance un concept adapté aux enfants pour le congé scolaire. Le dossier est mené par Claire Beaubien, Tony Card et Louis Grenier.
Graeme McDowell : comme le bon vin
Est-ce que le fait que Graeme McDowell ait conservé son titre à l’Omnium de France en comblant un déficit de huit coups dans des conditions météorologiques difficiles lui donne l’étiquette de favori en vue de l’Omnium canadien RBC qui aura lieu à la fin du mois, au Royal Montréal?
« J’étais si loin au classement que j’ai décidé de prendre un verre de vin ou deux au souper samedi pour oublier tout ça », disait-il après coup.
Graeme, on en a aussi chez nous si jamais tu en as envie…