Pour vivre vieux, jouez au golf!
Vous voulez garder la santé, perdre du poids, vivre plus longtemps et plus heureux? Alors, jouez au golf!
Cette affirmation est si incontestable que je pourrais dès maintenant mettre le point final à ce blogue (à la grande joie, sans doute, de mon rédacteur en chef), mais, afin de confondre les sceptiques, j’avancerai quelques faits pour étayer cette vérité toute simple. Je pense particulièrement aux plus âgés d’entre nous ─ les baby-boomers, c’est-à-dire, au Canada, quiconque est né entre 1947 et 1966, les aînés, les retraités et autres « croulants ». (J’étais excité quand j’ai appris que j’étais « sexagénaire » jusqu’à ce que je découvre que cela signifiait que j’avais franchi le cap de la soixantaine. Zut.)
Nous sommes nombreux dans ce groupe d’âge, sur le parcours et en dehors. Selon Statistiques Canada, 2,7 millions de Canadiens ont entre 50 et 54 ans, 2,5 millions entre 55 et 59, 2,1 millions entre 60 et 64, 1,7 million entre 65 et 69, 1,2 million entre 70 et 74 ans ─ et je m’arrête là car vous avez compris l’idée. Environ 30% de tous les mâles canadiens dans cette fourchette d’années jouent au golf, comparativement à 10% pour les femmes.
Bien que notre pays s’enorgueillisse du plus haut taux de participation au golf per capita dans le monde, cela signifie que 7 Canadiens sur 10 et 9 Canadiennes sur 10 âgés d’au moins 50 ans ne pratiquent pas le golf. Êtes-vous sérieux? À défaut de golf, que diable faites-vous donc? Vous regardez la télé, attendez votre chèque de pensionné, relisez 150 façons délicieuses de servir du SPAM? Comme le chante Neil Young (né le 12 novembre 1945), mieux vaut brûler la chandelle par les deux bouts que de s’éteindre… Et le golf vous empêchera très certainement de vous éteindre. En voici des exemples :
Fait no 1 : Le taux de mortalité des golfeurs est de 40% plus bas que pour les non-golfeurs du même âge, du même sexe et du même statut socioéconomique, selon une étude réalisée auprès de 300 000 golfeurs par le Karolinska Institutet suédois. Cela signifie qu’un adepte du golf gagne cinq années en espérance de vie.
Cela devrait suffire à vous convaincre mais, attention, il y a mieux encore!
Fait no 2 : Une partie de 18 trous à pied équivaut grosso modo à une marche de huit kilomètres. Le seul fait de fouler le terrain sur 18 trous peut faire baisser la glycémie jusqu’à concurrence de 30% chez les aînés et contribue à maintenir le poids. Marcher et transporter ses bâtons sur 18 trous brûle environ 2 000 calories, mais cela n’est pas toujours possible ni souhaitable, surtout chez les aînés. Si les chariots font l’affaire de certains, un nombre croissant de golfeurs de tous âges adoptent les chariots électriques, constate Joseph McLuckie, distributeur au Canada de Stewart Golf Carts and Motocaddy, un chef de file mondial dans son domaine. « Le chariot électrique présente tous les avantages de la marche sans la dépense d’énergie supplémentaire que requièrent le sac en bandoulière ou le chariot conventionnel ». Et McLuckie de poursuivre : « Cela ne signifie pas que vous êtes un vieillard. Ce sont des appareils de pointe. Par exemple, celui que j’utilise me suit sur le parcours. » Il fait allusion au très sophistiqué X9 Follow de Stewart qui, grâce à la technologie Bluetooth, suit le golfeur de quelques pas, emprunte exactement le même rythme de marche que lui et s’arrête et repart en même temps que lui. Bien que le X9 soit dispendieux, McLuckie souligne que des modèles Motocaddy sont offerts à partir de 700$, soit environ le tarif saisonnier d’une location de voiturette dans plusieurs clubs. Montant qui est vite égalé par la location d’une voiturette à la partie. Morale de l’histoire : le golf peut vous faire épargner des sous tout en prolongeant vos jours. Pas mal, non?
Fait no 3 : Votre facteur de handicap ne doit pas forcément augmenter avec le nombre de vos années. Selon David Marshall, Directeur des comptes nationaux pour PING Canada, plus un golfeur est âgé, plus il est important de bien faire ajuster ses bâtons. Avec une vitesse d’élan et une souplesse moindres, peut-être jouerez-vous mieux avec des tiges plus flexibles et plus longues, des hybrides ou des bois d’allée avec un angle de face plus prononcé et des couvre-manches avec un diamètre plus grand. « Mon père, un retraité, avait une tendinite et, quand il jouait au golf, il prenait des analgésiques et portait un appareil orthopédique au bras, note Marshall. Quand il a opté pour des tiges en graphite plutôt qu’en acier, la tendinite a disparu. Maintenant, il joue pratiquement tous les jours. Finis les analgésiques et l’appareil orthopédique. » Aussi, oubliez votre amour-propre et jouez à partir de tertres plus avancés. Vos chances de réussir normales et oiselets en seront augmentées et votre expérience golfique sera dans l’ensemble plus satisfaisante.
Fait no 4 : Les golfeurs aînés tendent à avoir un meilleur équilibre et une plus grande confiance en soi que leurs pairs non-golfeurs. De plus, avec un peu d’aide, ils peuvent obtenir d’autres d’avantages pour leur santé. Heather Tennant, de Therapeutic Mobility (Barrie, ON), a obtenu son certificat de FITforeGOLF, un programme mis au point en 1996 par des spécialistes canadiens de la médecine et des membres de la PGA du Canada. « Ce programme vise à modifier l’élan à fur et à mesure des années, dit-elle. Nous examinons entre autres la mobilité, la posture, la force, l’équilibre et la nutrition du golfeur pour développer un plan personnalisé à son intention. » Si vous n’avez pas la forme ou que vous souffrez d’une blessure ou d’une autre affection, due à l’âge ou non, et que votre golf en subit les contrecoups, les spécialistes de FITforeGOLF peuvent vous donner un coup de main.
Fait no 5 : Sur le plan social, le golf contribue à forger et maintenir des amitiés, ce qui, en retour, peut aiguiser l’acuité mentale et le bien-être, ainsi que le bonheur général. Un cerveau sain est tout aussi important qu’un corps sain. En tout cas, c’est ce qu’on m’a dit.
Fait no 6 : On raconte souvent que les activités les plus populaires pour les aînés sont le jardinage, l’observation des oiseaux, la marche, etc., toutes choses qui, en passant, m’ennuient au plus haut point. Et puis, que diable! Le golf combine toutes ces activités tout en étant beaucoup plus amusant.
Merci d’avoir lu tout ceci. Bien sûr, vous auriez pu me croire sur parole après les deux premiers paragraphes et filer directement au parcours. Mais mieux vaut tard que jamais!
(NOTA : La plupart des données relatives à la santé sont tirées d’une étude commandée par la World Golf Foundation et Golf 20/20. Golf Canada m’a fourni les statistiques démographiques. Vous pouvez vous familiariser avec les chariots électriques Stewart and Motocaddy à www.jpsmgolf.com et avec FITforeGOLF à www.fitforegolf.com.)
Dave Lévesque gonflé à bloc après sa victoire au Championnat de la PGA du Canada
Moins d’une semaine après avoir gravé son nom aux côtés de ceux d’Arnold Palmer, Lee Trevino, Steve Stricker, Ray Floyd, George Knudson et Lanny Wadkins en qualité de champion du prestigieux Championnat de la PGA du Canada, Dave Lévesque caresse maintenant l’espoir de se joindre au club sélect des anciens champions de l’Omnium du Québec.
C’est donc un Dave Lévesque gonflé à bloc qui se retrouvera, du 3 au 6 juillet, au sein d’un peloton de plus d’une centaine de professionnels canadiens et américains à l’occasion de la renaissance de l’Omnium du Québec Promutuel Assurance sur les allées du Golf de la Faune.
« Ce titre national constitue l’une des deux plus grandes réalisations de ma carrière, avec ma victoire à la Coupe Canada en 2010, affirme Lévesque. Il n’est pas facile de départager les deux puisque la Coupe Canada est survenue à un moment important de ma vie, soit à la naissance de notre enfant. »
Après une absence de près de 20 ans, l’Omnium du Québec reprendra vie en grandes pompes dans le cadre du premier des huit événements de la Série Prestige AGP. Il s’agira d’un tournoi de 72 trous avec couperet après les deux premières rondes qui offrira un enjeu de 100 000 $ dont 18 000 $ seront destinés au champion.
Lévesque a de bonnes raisons d’envisager une première participation à l’Omnium du Québec avec optimisme.
Le parcours du Golf de la Faune n’a plus de secrets pour lui, comme en font foi ses succès des dernières années à la Coupe des champions Golf de la Faune; une victoire par l’écrasante marge de douze coups en 2011 et des deuxièmes places en 2012 et 2013 derrière Jérôme Blais et Daniel Talbot respectivement.
À l’annonce de la relance de l’Omnium du Québec, Lévesque n’avait pas caché son enthousiasme.
« Le retour de l’omnium est de nature à me motiver. Je me sens confortable sur ce parcours non seulement parce qu’il est situé à deux pas de ma région natale, mais avant tout parce qu’il exige une bonne gestion du jeu du départ au vert. Plus qu’ailleurs, les coups de départ doivent être longs et surtout précis et ce sont justement quelques-unes de mes forces », a confié Lévesque.
Ce dernier connaît les meilleures années de sa carrière. Joueur par excellence au Québec au cours des trois dernières années, sa victoire au Championnat de la PGA du Canada lui a permis de se faufiler au deuxième rang du classement national.
Une victoire à l’Omnium du Québec Promutuel Assurance viendrait ajouter un autre fleuron à son palmarès impressionnant.
« Je sais que la liste des anciens champions est impressionnante et j’aimerais bien voir mon nom aux côtés de tous ces grands golfeurs », dit-il.
La liste des anciens champions de l’Omnium du Québec est bien étoffée et comprend notamment les noms de Al Balding, Dave Barr, Dan Halldorson, Daniel Talbot (trois fois), Michael Bradley, Adrien Bigras et Serge Thivierge.
Outre Lévesque et les autres ténors de la scène provinciale, le tableau de l’Omnium du Québec Promutuel Assurance présenté par Golf de La Faune regroupera une cinquantaine de compétiteurs des États-Unis, de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de l’Ontario, du Manitoba et du Nouveau-Brunswick.
Garcia surprend ses fans
Sergio Garcia a effectué un arrêt inattendu au Bethpage Golf Course, à Farmingdale, dans l’État de New York.
C’était un avant-midi de printemps comme les autres au Bethpage Golf Course de Farmingdale, dans la région de New York. Les golfeurs locaux affluaient vers le pittoresque clubhouse, se réchauffaient un peu et se ressemblaient au terrain d’exercice. Ils étaient bien loin de se douter que leur avant-midi de golf s’apprêtait à devenir l’une des plus mémorables…
Peu de temps avant de se diriger vers le Championnat Travelers, au cours duquel il a terminé à égalité au deuxième rang, Sergio Garcia a décidé d’effectuer un petit arrêt rapide à Long Island.
En effet, le clan Garcia est débarqué à Long Island dans le cadre de la campagne « Distance pour tous », de TaylorMade Golf, qui a pour but de promouvoir les nouveaux drivers SLDR S. Depuis l’été dernier, les SLDR sont les plus utilisés sur le circuit. Le nouveau modèle SLDR S a été redessiné dans le but de s’adapter à tous les types de golfeurs et de livrer la distance indépendamment de la vitesse de l’élan.
Voyez la surprise qui attendait les golfeurs présents à cette promotion :
L’affaire du Québec!
Le Championnat de la PGA du Canada est-il devenu l’exclusivité du Québec? À la suite du succès obtenu la semaine dernière par Dave Lévesque au club Wyndance, à Uxbridge en Ontario, la question est pertinente.
La victoire de Lévesque était quand même la troisième d’un Québécois depuis la renaissance de l’événement, en 2011. Les autres ont été l’œuvre d’Éric Laporte et de Vincent Dumouchel, à Calgary, dans les deux cas.
La réussite de Lévesque, voté maintes fois par ses pairs Golfeur de l’année ces dernières années, s’avère avant tout celle de la persévérance lors de la finale remportée par deux trous devant la tête de série numéro un Billy Walsh fils, un Ontarien né au Québec, alors que son paternel était à la barre du club Val Morin.
Aussi la victoire de la patience
Ce n’est pas une mais deux fois que Lévesque a dû remonter des déficits de deux trous. Tirant tôt de l’arrière par deux après trois seulement, il a réussi à créer l’égalité au 8e. La perte des 9e et 10e l’ont replacé à moins deux avant d’enlever les 11e et 12e pour revenir à la case départ.
Lévesque n’allait pas se faire rejouer le coup et trois oiselets aux 14e, 16e ainsi qu’au 18e lui ont valu les grands honneurs sur le parcours dessiné par Greg Norman.
Après six matches en quatre jours, l’énergie et la concentration deviennent plus instables.
« Je faisais des contacts solides même lorsque je tirais de l’arrière. Il fallait la patience ce que j’ai appris à 40 ans », a mentionné le porte-couleurs de Pure Golf Expérience.
Sait-on jamais pour l’Omnium?
Dave Lévesque a reçu le trophée P.H. Ross et le chèque de 15 000$ par M. Lube. Il les a reçus des mains de Constant Priondolo sur place à titre de président de la PGA canadienne.
L’invitation à l’Omnium canadien RBC à Royal Montréal va à Billy Walsh en raison de la première place de celui-ci au classement avec 281 points contre 265.
La différence dans l’attribution des points qui n’est que dix points entre le champion et le finaliste semble bien mince.
« Billy mérite sa place. Je veux connaître un gros été. Ce succès va aider lors des tournois importants à venir dont l’Omnium du Québec Peut-être l’an prochain pour l’Omnium canadien?», a-t-il en bon sportif.
Mais pourquoi pas cette année?
Dave Lévesque sera de la qualification finale à Saint-Raphaël le 21 et sans surtout prendre de décision pour Bill Paul, le directeur de la seule étape de la PGA au Canada, un titre canadien ne nuit jamais au dossier au moment de décerner les invitations finales.
Félicitations à Christophe Bélair
Sans conteste, la révélation du Championnat 2014 a été Christophe Bélair.
En plus d’éliminer Bryn Parry, le titulaire de l’an denier, l’adjoint-pro du club Le Versant a cheminé jusqu’au carré d’as avant de s’incliner devant Billy Walsh.
Le fait que Bélair était classé aussi loin que 60e chez les favoris ajoute au brio de sa réalisation.
La précédente victoire d’un Québécois avant les succès des dernières années avait été celle de Jean-Louis Lamarre, en 1989.
Place au deuxième chapitre de Nike
Même si cela fait à peine plus de 10 ans que Nike a fabriqué son premier bâton de golf, il n’en reste pas moins que ses ingénieurs sont à l’avant-garde au point de vue technologique et peuvent vous offrir des pièces d’équipement de pointe. La cuvée 2014 nous permet d’entamer le deuxième chapitre de son livre et on nous confirme que le meilleur de l’intrigue reste à venir.
Bois de départ Nike VRS Covert 2.0 – 339 $
La deuxième génération du bois de départ VRS Covert est plus gros de 30 cc si on le compare à sa première version. Cela permet d’augmenter de 15% la grosseur de la face et de 11% son moment d’inertie. De plus, les tests révèlent que la version 2.0 offre 3 km/h de plus à votre vitesse de balle lors des coups frappés dans le bas de la face de bâtons.
Bois d’allée VRS Covert 2.0 – 229 $
La cavité arrière a été renforcée pour améliorer la stabilité de la tête lors des impacts imprécis. Cette nouvelle version offre une tête plus mince comparativement à l’ancienne version, ce qui a permis au ingénieur de reculer davantage le centre de gravité.
Hybride VRS Covert 2.0 – 199 $
La grosseur de la tête est progressive selon l’angle d’ouverture de l’hybride choisi. En fait, plus cet angle est élevé et plus la tête sera petite de façon à maximiser le contrôle. À l’inverse, l’hybride Covert 2.0 de 17 degrés possède la tête la plus volumineuse du groupe.
Fers Nike VRS Covert 2.0 – 749 $
On a utilisé deux types d’acier inoxydable pour fabriquer le nouvel ensemble de fer Nike VRS Covert 2.0. Cette technologie permet d’amincir la face des fers 4 à 7 et d’augmenter, par conséquent, la vitesse de la balle à l’impact.
Cocheur Nike VRS Covert Forged – 1099 $
La nouvelle génération de rainures X3X de Nike est beaucoup plus performante que la précédente. On retrouve sur chaque nouveau fer Nike VRS Covert Forged 27 rainures pour un maximum d’adhérence et de contrôle.
Cocheur Nike VR X3X – 119 $
En plus d’une amélioration des rainures, le nouveau cocheur VR X3X propose l’option de la semelle « toe Sweep » où le talon de la semelle a complètement été affilé. Ceci permet un maximum de manœuvrabilité autour des verts.
Fer droit Method Mod – 299 $
Du polymère a été inséré a deux endroits: derrière la face et dans les rainures, afin de devancer au maximum le début du roulement de la balle. Sur les trois modèles offerts, des poids ont été ajoutés sur le bout et le talon pour hausser la durée du moment d’inertie.
Balle Nike RZN Black/Platinium – 49 $
La nouveauté est dans le noyau de la nouvelle série de balles Nike RZN. La technologie « Speedlock » est un noyau aux formes convexes (un peu comme un gaufrier) qui colle davantage à la couche intermédiaire pour un meilleur transfert d’énergie. La version Platinium offre davantage d’effet rétro que la version Black.
Quelques faits intéressants :
C’est en 1995, à l’âge de 20 ans, que Tiger Woods a signé un contrat de cinq ans évalué à 40 M$ avec le fabricant Nike. En septembre 2013, Tiger a signé son quatrième contrat de cinq ans avec cette même compagnie. Les chiffres n’ont pas été dévoilés, mais on l’évalue à plus de 100 M$.
Le premier golfeur à avoir signé un contrat de représentation pour Nike a été Severiano Ballesteros. C’était en 1985. À l’époque, Nike se spécialisait uniquement dans les chaussures et les vêtements.
C’est en 2000 que Tiger Woods a utilisé pour la première fois en compétition la balle de golf Nike. Les ventes au public ont été considérables grâce à cette publicité où Tiger Woods fait rebondir sa balle sur son cocheur. Une classique!

Victoire du long cogneur Daniel Fournier
Daniel Fournier, de Lorraine, a remporté la compétition de coups de départ de Chicago, le week-end dernier, dans la catégorie Grand Champions (55 à 60 ans).
C’est un coup de 344 verges réussi dans des conditions difficiles qui a valu la victoire à Fournier.
« La surface de réception était mouillée en raison du mauvais temps qu’il y avait eu les jours précédents et nous frappions alors qu’il y avait un léger vent de face, a expliqué le vainqueur, lors d’un entretien téléphonique. Bref, la balle ne roulait pas beaucoup. »
« De plus, puisqu’il y avait de forts risques de pluie abondante le dimanche, on a décidé d’ajouter le même jour (le samedi) la compétition de la catégorie Super Senior, a-t-il ajouté. Il ne me restait plus assez d’énergie pour faire plus que deux rondes dans cette catégorie. »
Vainqueur d’une bourse de 1200$, Daniel Fournier poursuit maintenant sa préparation en vue du Championnat mondial des coups de départ qui aura lieu à Mesquite, au Nevada, en septembre.
Victoire du long cogneur Daniel Fournier
Daniel Fournier, de Lorraine, a remporté la compétition de coups de départ de Chicago, le week-end dernier, dans la catégorie Grand Champions (55 à 60 ans).
C’est un coup de 344 verges réussi dans des conditions difficiles qui a valu la victoire à Fournier.
« La surface de réception était mouillée en raison du mauvais temps qu’il y avait eu les jours précédents et nous frappions alors qu’il y avait un léger vent de face, a expliqué le vainqueur, lors d’un entretien téléphonique. Bref, la balle ne roulait pas beaucoup. »
« De plus, puisqu’il y avait de forts risques de pluie abondante le dimanche, on a décidé d’ajouter le même jour (le samedi) la compétition de la catégorie Super Senior, a-t-il ajouté. Il ne me restait plus assez d’énergie pour faire plus que deux rondes dans cette catégorie. »
Vainqueur d’une bourse de 1200$, Daniel Fournier poursuit maintenant sa préparation en vue du Championnat mondial des coups de départ qui aura lieu à Mesquite, au Nevada, en septembre.
La semaine inoubliable de Brooke Henderson…
![Brookster-infographic-FR-web[1]](https://golfcanada.ca/wp-content/uploads/2014/06/Brookster-infographic-FR-web1.jpg?x79165)
Faits éclairs
Nicole Vandermade, une ancienne d’Équipe Canada, vient de gagner son premier tournoi professionnel. L’Ontarienne de Brantford a remporté par un coup le Four Winds Invitational sur le Circuit Symetra.
Garrett Rank, membre de l’équipe nationale amateur masculine, d’Elmira en Ontario, a joué 64-65 lundi pour remporter un tournoi de qualification du championnat U.S. Public Links. La semaine précédente, Rank, 26 ans, avait terminé ex æquo au 20e rang, à plus 2, du Northeast Amateur, un tournoi très relevé.
Adam Svensson (Surrey, C.-B.) et Corey Conners (Listowel, ON), membres de l’équipe nationale amateur masculine, ont participé la semaine dernière au Syncrude Boreal Open présenté par AECON, un tournoi du Circuit de la PGA Canada. Ils ont terminé respectivement ex aequo aux 25e et 42e rangs.
Quatre garçons membres de la formation de développement d’Équipe Canada affrontent l’élite mondiale amateur cette semaine à la Coupe du monde de golf junior Toyota, y compris Étienne Papineau, de St-Jean-sur-Richelieu.
Après avoir été la meilleure amateur de l’Omnium féminin des États-Unis, Brooke Henderson, d’Équipe Canada, a fait 11 heures de voiture pour se rendre à Niagara, site cette semaine de l’étape ontarienne du Circuit canadien féminin.
Quatre membres de l’équipe nationale amateur féminine disputent le Championnat amateur féminin de Grande-Bretagne cette semaine au Royal St. George’s Golf Club.
Eugene Wong (North Vancouver, C.-B.), ex-membre d’Équipe Canada, occupe actuellement la cinquième place du classement aux gains du Circuit de la PGA Canada. À la fin de la saison, les cinq premiers obtiendront leur carte du Circuit Web.com.
Ne laissez pas le golf vous intimider
Qui fut la première personne à trouver le golf intimidant? Indice : ce n’était pas vous.
Un fait méconnu : cette personne fut la deuxième à s’adonner au golf, il y a quelque 600 ans, en Écosse.
« Hé, Gordie, je ne pourrais jamais frapper cette pierre aussi loin que toi avec ta houlette de berger. Regarde, elle est presque dans le terrier – et rien qu’en un coup! Pourquoi marches-tu si vite? J’ai perdu ma pierre. Et qui sont ces gens derrière nous? »
Différentes versions de ces plaintes caractérisent depuis toujours l’histoire du golf, et même aujourd’hui.
Aucun doute : le golf peut être perçu comme intimidant, surtout pour les débutants qui, péniblement, de crochet en crochet, labourent le parcours, sans notion précise des règles et de l’étiquette. Si, en plus, il s’agit d’adultes, ils sont très conscients de deux choses : ils sont loin de s’amuser et ils retardent le ou les groupes qui les suivent. Et ces groupes ne ratent pas une occasion de manifester leur déplaisir.
À qui la faute? S’agissant du facteur d’intimidation dans le golf, le blâme, croyez-moi, trouve plusieurs preneurs.
Premièrement, il y a cette réalité inéluctable : plusieurs débutants qui se plaignent d’être intimidés sur le parcours doivent assumer une partie des responsabilités. Il est irréaliste de s‘attendre à bien faire à ses premiers pas sur un terrain. De fait, c’est une vision hallucinatoire. Quiconque veut intégrer le golf à sa vie doit suivre quelques leçons avant d’entamer sa première partie – ou, du moins, visiter le terrain d’exercice à plusieurs reprises en compagnie d’un golfeur accompli. Cette première étape franchie, il faut choisir un parcours approprié à son niveau d’habileté, encore rudimentaire, et jouer à partir des tertres les plus avancés. Essayez d’éviter les heures de grand achalandage. Plusieurs clubs proposent des leçons et cours pratiques pour débutants à un tarif très abordable. Voilà de l’argent judicieusement dépensé. Si votre conjointe ou conjoint joue, optez pour la formule « neuf et repas », soit un neuf trous suivi d’un tête-à-tête devant de bons plats. De plus, un nombre grandissant de clubs proposent des «soirées familiales » où un enseignement de base est suivi de quelques trous. La plupart du temps, le jeu se déroule selon la formule Scramble, qui donne priorité au plaisir sur la compétition. Ne pensez jamais à inscrire vos scores jusqu’à ce que pouviez frapper la balle de façon constante. Focalisez sur le plaisir, la beauté du parcours, la compagnie d’amis, l’occasion de savourer un succulent repas et une boisson.
Deuxièmement, les golfeurs plus expérimentés doivent hocher la tête en signe de repentance. Vous tous avez été, à un moment, des débutants intimidés par le parcours. Bien que cela soit difficile, souvenez-vous de votre frustration d’alors et, peut-être, de votre embarras et de la reconnaissance que vous éprouviez envers les golfeurs compréhensifs. Il vous incombe à vous, les vétérans du golf, d’accueillir les nouveaux adeptes dans un sport qui vous a procuré tant de joie.
L’intimidation n’est pas particulière au golf, et ce n’est pas une raison pour délaisser ce sport ou refuser de s’y initier.
Par exemple, vous fréquentez un gym pour vous mettre en forme et ajouter du muscle à votre gabarit. Vous avez beau être « intimidé » par des spécimens à la musculature imposante ou par cet athlète qui court sur le tapis de jogging pendant des heures, vous ne lâchez pas parce que votre objectif est de vous améliorer. En fin de compte, la persistance aidant, les résultats deviennent évidents et prouvent que l’effort en valait la peine.
Considérez le golf de la même façon : comme un processus.
Croyez-moi, c’est un processus qui dure toute la vie, mais que vous ne regretterez pas.
(Pour amenuiser le facteur intimidation, visionnez les vidéos Perfect Day de la PGA d’Amérique ci-dessous ou consultez le programme Prêt pour le golf à www.getgolfready.ca, amusant et abordable. Bien sûr, vous pouvez aussi prendre rendez-vous avec votre professionnel de la PGA du Canada. )
Un congé qui fait du bien
Le Domaine du Château Bromont fête le 50e anniversaire de sa fondation cette année mais, jusqu’à présent, il donne plus qu’il ne reçoit…
Le cadeau qui a été fait a été adressé aux enfants de Leucan (une trentaine d’entre eux), ainsi qu’à leurs parents qui ont pu, grâce à la générosité de l’établissement centenaire, reprendre un peu leur souffle durant ce week-end au cours duquel ils ont été invités à profiter de toutes les installations offertes sur le site dont, bien sûr, le golf.
Il fallait voir le sourire des enfants qui n’avaient jamais été exposés, ou si peu, à ce jeu.
Il fallait voir le bonheur des parents qui, sachant que leur enfant pouvait ainsi prendre une pause dans leur combat contre le cancer, s’imprégnaient de ce beau moment qu’ils n’oublieront sans doute jamais.
Il fallait voir la professionnelle Marie-Josée Rouleau – la même grande golfeuse qui a joué au sein de la LPGA – s’accroupir pour ramasser des balles semblables à celles utilisées au tennis et les remettre dans un panier aux enfants à qui elle venait d’enseigner patiemment une base leur permettant de savoir ce que c’est que de réussir des coups où il y a eu bon contact.
Il fallait voir le directeur général Martin Ducharme voir à ce que tout se déroule bien durant l’activité tel un bon père de famille.
Et il ne s’agissait pas, comme on dit chez nous, d’un «one shot deal». Le Domaine du Château Bromont est associé à Leucan depuis plusieurs années et, pour ce qui est du golf, on y accueillera ces jeunes trois fois cette année: au printemps, à l’été et à l’automne.
« Ça nous donne un petit break et c’est très apprécié, me dit un parent. Surtout qu’il fait tellement beau aujourd’hui! »
Des moments comme celui-là sortent les enfants atteints du cancer et leurs parents de leur combat quotidien et ramènent un peu de magie dans leur vie. Il faut donc dire un merci bien sincère à ceux et celles qui ont eu la générosité de lancer pareille initiative.