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État des parcours : quand on se compare…

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Le Club de Golf Royal Montréal

Vous avez trouvé l’hiver rigoureux et trouvez que le printemps tarde à s’installer? Sachez qu’il existe bien pire ailleurs, du moins en ce qui concerne l’état des parcours.

Bien qu’on soit loin des conditions du club Augusta National, cette première fin de semaine de golf acceptable chez nous sur le plan de la température a permis aux adeptes de constater que, dans l’ensemble, nos parcours ont bien résisté à l’hiver exécrable qu’on a subi.

Ce n’est évidemment pas parfait, mais sachez que ce n’est pas la désolation comparativement à une large partie de Toronto et du sud de l’Ontario en raison du verglas de l’hiver dernier qui a « brûlé» le gazon.

Deux récents sites de l’Omnium canadien, Hamilton et St. George’s, arborent de très sérieuses cicatrices. Encore récemment, Hamilton a eu jusqu’à 27 verts temporaires sur… 27!

D’autres endroits de prestige comme Burlington, Islington et Whirlpool ont aussi perdu leur gazon, et pas seulement sur les verts mais aussi sur les allées et les tertres de départ. Cela pourrait prendre jusqu’à la fin juin et même en juillet à certains endroits pour revoir la verdure.

Le gazon de pâturin (poa annua) a davantage écopé que l’agrostide, ce qui fait que des administrateurs consultent les membres en ce moment pour savoir s’il ne faudra pas investir dès maintenant pour semer ce dernier type d’herbe plus résistant. Il y a de quoi réfléchir, car la facture pourrait grimper jusqu’à plus de 150 000$ si l’on inclut les travaux connexes.

Le nord des États-Unis est aux prises avec le même problème jusqu’à Detroit. Président des surintendants du Canada, Christian Pilon a écrit une lettre ouverte. On le félicite d’ailleurs pour son sens de la communication.

La USGA est également en mode de haute surveillance. Parole de Bill Paul, le parcours Bleu du Royal Montréal, lieu de la présentation l’Omnium canadien RBC cette année, s’en est bien tiré.

Comptons-nous donc chanceux d’avoir des terrains en état acceptable et montrons-nous patients à l’égard des surintendants qui sont souvent victimes des caprices de mère nature.

Une bougie d’allumage!

Grâce à Anne-Catherine Tanguay, reine au Québec dans les rangs amateurs au cours des deux dernières années, les Sooners de l’Oklahoma se qualifient pour une troisième année de suite au Championnat de la NCAA.

Cet exploit constitue une première et ne pouvait pas arriver à un meilleur moment, car le championnat aura lieu à un coup de départ de l’université de l’Oklahoma, soit au Country Club de Tulsa, du 20 au 23 mai.

Auteure de cartes de 75, 70 et 73 lors des finales régionales présentées à Cle Alum, en Oregon, Anne-Catherine s’est avérée être la bougie d’allumage de sa formation. Sa huitième place au classement individuel a permis aux Sooners de finir quatrièmes derrière l’Université Southern California (USC), favorites de la compétition.

C’était la cinquième fois en sept départs du calendrier en cours que la golfeuse de Québec terminait dans le top 12.

Malheureusement, Kent State, qui aligne la Beauceronne Josée Doyon, a raté la finale par un seul coup.

Cette semaine, Francis Berthiaume, un long cogneur de Valleyfield, tentera d’aider l’Université de l’Alabama à atteindre la finale masculine.

Autre note universitaire : en vacances à Savannah, Jocelyne Bourassa est allée encourager Joey Savoie, également dans cette région puisqu’il joue au sein de l’équipe de l’Université St. Leo. Elle a été impressionnée par la personnalité du jeune homme, ce qui fera très plaisir à son grand-père, Jean-Guy Lamarre.

Un bon coup de Murray

Très populaire auprès des membres au Club de golf Kanawaki, le professionnel John Murray a réussi un très bon coup en allant chercher Jean-Louis Lamarre à titre de professionnel associé.

Plus orienté dans l’enseignement ces dernières années, Jean-Louis, ancien champion de la PGA du Canada, retrouvera-t-il maintenant l’étincelle de la compétition en renouant avec Pierre Archambault, Gord Hanna et Jacques Nols qui étaient là durant ses années chez les amateurs?

Rappelons que Kanawaki célèbre son centenaire cette année.

Entre deux trous…

Frère de Jacques et ancien champion canadien chez les juniors, André Nols a acquis le centre Le Ricochet (près de Saint-Bruno, au Saguenay) après de nombreuses années comme professionnel au club d’Arvida.

Toujours dans la catégorie « emploi », Bob Ledoux joint l’équipe de Dave Ross à l’Estérel.

Une semaine « chaude » s’amorce en regard des qualifications en vue de l’Omnium du printemps. Il y aura des étapes de sélection aux clubs Royal Québec (lundi), La Tempête (mardi) et Valleyfield (mercredi). L’Omnium sera disputé à Beaconsfield, le 30 mai.

 

19e trou Blog

Les bois SLDRs et fers SLDR risquent de causer toute une révolution dans le monde du golf

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SLDR S series of clubs

Le fabricant TaylorMade a procédé au lancement d’une nouvelle famille de bâtons de golf, ceux des bois de modèle SLDRs et des fers de modèle SLDR qui risquent de causer toute une révolution dans le monde du golf.

« Je sais, a commencé par dire le vice président exécutif du département de la création de TaylorMade, Sean Toulon. Il y a des gens qui vont dire : ‘tiens un autre modèle qu’on pourra se procurer pour beaucoup moins cher dans six mois.’ Il y a une part de vrai là-dedans, mais réalisez-vous que le bois de départ SLDR a été lancé il y a 11 mois déjà ?

« Notre décision de lancer une autre famille de bâton découle aussi du fait que la demande pour le SLDR n’a jamais connu une baisse au niveau des ventes, contrairement à tout autre bâton de golf dans l’industrie car il produit de bons résultats, explique-t-il. Nous avons donc décidé de repousser ses limites et cela a donné la version SLDRs que nous voulons faire profiter tout de suite aux amateurs. »

On reconnaît d’abord le nouveau bois de départ SLDRs par sa teinte argentée, puis par le fait qu’il n’offre aucun modèle ayant un angle au repos (loft) de moins de 10 degrés. Ces bois sont exclusivement offerts en versions de 10, 12, 14 et 16 degrés et ne sont pas munis d’un système d’ajustement à ce niveau.

La face du bâton est noire et, vu en plan, la tête montre une esthétique sans tache. Mais ce qui compte, c’est ce qu’on ne voit pas, soit tout ce qui se trouve sur la semelle et à l’intérieur de la tête des bois.

« Le concept de ce nouveau modèle est que l’abaissement du centre de gravité et le déplacement du poids vers l’avant font en sorte qu’il est possible d’augmenter l’angle d’envol de manière à optimiser la trajectoire de la balle et à réduire son effet rétro », explique Benoît Vincent, technicien en chef et responsable de la conception des nouveaux produits TaylorMade.

Vers une trajectoire idéale

Le but visé par les ingénieurs de TaylorMade est de produire des coups qui ont une trajectoire idéale, soit un angle d’envol de 17 degrés et une rotation (spin) de 1700 tours, ce qui assurerait non seulement plus de distance, mais aussi plus de précision.

« Ce n’est un secret pour personne : une plus haute trajectoire et moins d’effet rétro maximisent la distance des coups, précise le docteur Vincent. Certains pensent que seuls les bons joueurs et les pros peuvent bénéficier d’un bâton ayant un angle d’envol plus élevé. C’est faux. Hausser l’angle d’envol de son bâton peut profiter à toutes les vitesses d’élan et c’est encore plus vrai avec le système de pesées insérées dans une glissière des modèles SLDRs qui aident à garder la balle plus droite car, règle générale, un coup qui est plus droit obtient plus de distance. C’est mathématique et la mathématique ne ment pas. »

Lors de la Classique Heritage, 14 joueurs ont utilisé un bois de départ ayant un angle au repos supérieur à 12 degrés. Ce même bois de départ était dans le sac de John Senden et J.B. Holmes lorsqu’ils ont remporté la victoire cette année au sein du PGA Tour.

Si la technologie du SLDRs profite à ces golfeurs de ce niveau, il est bien possible qu’elle vous rende meilleur sur les tertres.

Le bois de départ SLDRs est muni d’une tige Fujikura Speeder 57 en graphite. Sa poignée est de marque TaylorMade. Son prix en devises canadiennes : 359$

La technologie SLDRs est appliquée également aux bois d’allée et aux hybrides, dont les prix de détail sont, respectivement de 259 $ et 229 $.

La fin des fers forgés ?

Le slogan faisant la promotion des bois SLDRs s’applique autant aux nouveaux fers SLDR : Distance for all (de la distance pour tous) est ce que ressentiront les golfeurs qui s’élanceront avec ces bâtons munis de la technologie ThruSlot inspirée de la de la pochette de vélocité des modèles SpeedBlade.

Le secret des fers 3 à 7 de modèle SLDR est l’allongement de la pochette de vélocité qui permet d’avoir une tête d’une grosseur qui n’est pas sans rappeler les traditionnels fers forgés.

Avec une vue en plan du fer, son apparence est vraiment à s’y tromper tellement la tête est petite et mince, mais il s’agit bel et bien d’un fer moulé.

« Avant 2012, il y avait une énorme différence dans la sensation qu’on éprouvait à frapper un fer moulé par rapport à un fer forgé, indique Sean Toulon. Mais depuis que nous avons développé la technologie de la pochette de vélocité, c’est à s’y méprendre tellement la face du bâton génère de la vitesse à l’impact qui se traduit par des coups d’une plus longue distance. »

En plus d’aider les golfeurs à frapper plus loin, les fers SLDR conserve ses attributs en regard de sa tolérance aux impacts imprécis.

Les nouveaux fers SLDR seront offerts au Canada à compter du 6 juin. Pour plus d’information, consultez le site taylormadegolf.ca

On veut le voir !

On entend souvent : « on ne veut pas le savoir, on veut le voir. »

Par contre, on vous le dit tout de suite : les vidéos expliquant toute cette nouvelle technologie sont en anglais :

Blog Gordon et le golf

Ce que maman veut vraiment pour la fête des Mères

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(Donald Miralle/ Getty Images)

Encore une fois, l’anxiété vous ronge : qu’offrir à votre mère ou à votre femme comme cadeau de la fête des Mères?

Cessez de vous tourmenter : je suis un as du magasinage et j’ai la solution idéale.

Donnez-lui ce qu’elle veut vraiment : sa famille, enrubannée de golf.

Je ne parle pas ici de passer quelques heures avec elle à l’occasion de l’incontournable brunch de la fête des Mères à votre club – l’équivalent golfique de la carte quétaine sur les bords que (honte à vous!) vous lui avez achetée à la dernière minute dans une grande surface.

Que désire chaque maman, sinon passer plus de temps avec sa famille? Et le golf ne se prête-t-il pas merveilleusement bien à cet exercice?

Notre monde a incontestablement changé. Rares sont les familles qui, chaque soir, s’attablent ensemble pour partager un repas et leurs expériences de la journée. Encore plus rares sont les familles qui passent une soirée à s’adonner à des jeux de société, à jouer aux cartes ou à échanger de quelque autre façon. Aujourd’hui, après un repas pris à la sauvette, les membres de la famille se dispersent, chacun étant le plus souvent désireux de s’isoler en compagnie de son appareil électronique de prédilection.

Et si, chaque semaine, une soirée ou un après-midi était consacré à une excursion golfique?

Il incombe aux clubs de golf de saisir l’occasion, non seulement pour renforcer le tissu familial, mais aussi, dans des temps financièrement difficiles, pour augmenter le nombre de ses adhérents. Par exemple, ClubLink propose un abonnement appelé Famille au crépuscule à la conjointe et aux enfants de moins de 16 ans d’un membre d’un de ses clubs Prestige ou Platine. Ces sorties en famille comprennent de l’enseignement et des bâtons de location gratuits, neuf trous de golf (ou moins, le cas échéant), des menus spéciaux et d’autres activités hebdomadaires.

(Pour ne rien vous cacher, j’ai récemment quitté mon poste de Directeur des communications de ClubLink. Néanmoins, voilà une initiative que j’encourage tous les clubs à imiter. À vrai dire, il n’y aura jamais trop de programmes de ce type. Cela dit, si votre club a découvert une méthode efficace d’attirer les familles, je vous invite à m’en faire part pour alimenter une future chronique. Adressez-moi un courriel à gordongolf@outlook.com).

Révolue l’époque où le mari et père, après avoir ouvert la lettre l’invitant à verser sa cotisation annuelle à son club presque exclusivement mâle, annonçait à sa femme : « Chérie, devine combien ça va me coûter de plus cette année pour passer plus de temps loin de toi et des enfants? Où est notre chéquier? »

Sur une étagère de mon bureau se trouve la page couverture encadrée du numéro du 3 septembre 1960 du Saturday Evening Post. L’illustration, signée par Norman Rockwell, met en scène un homme rondelet qui, cigare au bec, chapeau rond sur le crâne et sac de golf à la main, affiche un air stupéfait au moment de franchir la porte de la cuisine. En effet, le long du comptoir reposent un ensemble de golf et des chaussures de golf flambant neufs – pour femme! Et, comme  si cela ne suffisait pas, sa femme en tablier fait rouler une balle sur le linoléum de la cuisine en direction d’un verre d’eau…

Il y a 54 ans, le message du magazine était que les Américaines, en pleine émancipation, s’apprêtaient à envahir les parcours de golf, jusque-là la chasse gardée des mâles.  Pourtant, il existe des illustrations de la fin du XIXe et du début du XXe siècle montrant des hommes et des femmes faisant partie du même quatuor. De fait, le tout premier tournoi de golf au vénérable Shinnecock Hills de Long Island, à New York, a été organisé par les femmes membres du club en 1891. Les femmes ont depuis longtemps une place bien méritée sur les parcours, et nous ne devrions pas avoir besoin d’une couverture de magazine ou d’un quelconque chroniqueur de golf pour nous le rappeler.

Alors, donnez à votre maman ou à votre femme et, par conséquent, à votre famille un cadeau durable à l’occasion de la fête des Mères. Engagez votre famille dans le golf! Voilà un présent qui a de l’avenir…

À titre de fier patriarche d’une famille de golfeurs, je sais de quoi je parle. Voici une anecdote qui tombe, je pense, fort à propos.

Il y a 13 ans, lors de la fête des Mères, ma belle-mère Shirley Ironstone, alors âgée de 70 ans, réussissait un as sur le septième trou du Midland Golf and Country Club. C’était son premier et aussi son dernier. C’est dire si nous avons fait la fête! Réunies dans le chalet familial, trois générations de golfeurs ont célébré l’occasion. Entourée de sa famille, Shirley a vécu son heure de gloire. Un certificat témoignant de son exploit a orné un mur de sa maison jusqu’à sa mort; il est maintenant suspendu dans la nôtre. Shirley a beau n’être plus parmi nous, ce souvenir de golf et plusieurs autres sont encore vivaces dans la mémoire de tous ceux qui l’ont aimée.

Les fleurs se fanent, les cartes se recyclent et l’appétit revient, même après le plus somptueux des brunchs. Cette année, offrez à la femme qui vous est le plus chère le cadeau de la famille, le cadeau du golf et, ce faisant, des souvenirs impérissables.

Blog Gardez le contact avec Équipe Canada

Vue d’ensemble

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Rebecca Lee-Bentham, Jennifer Kirby, Mackenzie Hughes and Albin Choi (Golf Canada/ Graig Abel)

Suite à l’annonce, hier, de la formation Jeune pro, le programme Équipe Canada a pris une dimension nouvelle. Le tableau ci-dessous indique comment les 25 joueurs, les quatre entraîneurs et les six experts en sciences du sport s’imbriquent dans la « vue d’ensemble » d’Équipe Canada.

The Big Picture-FR

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Bravo à Golf Québec et à Constant Priondolo

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Jean-Pierre Beaulieu, directeur général, Marcel Paul Raymond, président, Marc Tremblay, ex-officio, et François Roy, directeur général adjoint (Photo de Golf Québec)

Malgré un printemps de misère qui ressemble plus à la fin de l’automne, il y a, heureusement, de bonnes nouvelles pour égayer notre quotidien.

Je parle de Golf Québec, choisi gagnant d’un Maurice au gala Sports Québec la semaine dernière, et de la nomination de Constant Priondolo à la présidence de la PGA du Canada.

Golf Québec l’a emporté dans la catégorie Fédération par excellence, ce qui n’est pas rien avec tout ce qui se fait de bien au regroupement du sport québécois installé dans les entrailles du Stade olympique.

Le directeur Jean-Pierre Beaulieu et son équipe peuvent être fiers.

Un coup de chapeau spécial au président sortant Marc Tremblay puisque ce prix est attribué pour 2013. Et chapeau aussi à ses prédécesseurs en remontant à Dave Shea, Tom Hunter, Jacques Nols, Roger H. Legault, Michel Saint-Laurent, André Fournier, André Bourgoyne, Jean-Claude Gagné et Diane Dunlop-Hébert. La liste est longue des dirigeants qui ont mis l’épaule à la roue au fil de toutes les années.

Madame Dunlop-Hébert a recruté et mis dans la chaise Marc Tremblay avant d’être promue à Golf Canada, où elle a accédé à la présidence nationale.

Toujours au sujet de Marc Tremblay, son mandat à la présidence prévu pour un an aura, finalement, duré trois en raison des besoins et zéro aspiration pour accéder au niveau pan-canadien.

«Je veux servir ici», a-t-il maintes fois admis.

Tant mieux!

Avec Marc Tremblay à sa barre, Golf Québec est parvenu à réunir les associations chez les amateurs, les pros, les proprios et d’autres pour œuvrer en équipe plutôt qu’en solo pour relever les défis de l’avenir.

Nouveau président, Marcel-Paul Raymond maîtrise bien les dossiers ce qui est bénéfique, les honneurs dans le sport condamnant à la recherche perpétuelle du succès.

À LA PRÉSIDENCE CANADIENNE

La nomination de Constant Priondolo à la présidence de la PGA du Canada est majeure.

Il passe à la tête de la plus imposante association de l’ensemble du sport professionnel au pays.

En plus de ses responsabilités à la Vallée du Richelieu, il devient responsable de 3700 collègues au pays.

Cette présidence québécoise est la première depuis Dave Ross en 1985-86.

Le Québec doit s’en réjouir. Alors que le golf doit faire face à de grandes décisions pour son futur, pas vrai qu’il est souhaitable de compter sur un représentant d’ici à la table.

À SURVEILLER…

Les pros du Québec vont jouer en Ontario l’été prochain comme il sera annoncé en milieu de semaine.

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Circuit de la PGA : faut voir des vedettes, ça presse!

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Seung-Yul Noh (Chris Graythen/ Getty Images)

Allo! Aaallooooh la PGA! Y a-t-il quelqu’un au quartier général de Ponte Vedra pour envoyer un courriel aux grands noms pour leur dire que le calendrier est en cours?

Seung-Yul Noh est sorti vainqueur à la Nouvelle-Orléans. Son nom s’ajoute à Matt Every, Chesson Hadley, Russell Henley, Chris Kirk, Steven Bowditch, tous aussi très connus de la parenté, ce qui s’arrête là.

Pas surprenant qu’ils soient aussi nombreux les nouveaux visages dans le cercle des gagnants. Les têtes d’affiche jouent si peu et certainement pas assez. Même avec Tiger Woods sur le carreau pour peut-être l’ensemble de l’année, les vacanciers de luxe sont devenus plus nombreux que jamais.

Pourtant au sommet de sa carrière, Adam Scott n’a disputé que six tournois sanctionnés par le Circuit de la PGA depuis le début de l’année. Rory McIlroy entreprendra son septième à Greensboro jeudi. Gagnant de la Coupe FedEx 2013, Henrik Stenson n’en compte que sept lui aussi. Dustin Johnson, Luke Donald et Jason Dufner suivent avec huit.

Bubba Watson, nouveau titulaire du Tournoi des Maîtres, n’est pas en « burn out » avec neuf sorties. Pas fort comme implication, la semaine qui commence étant la 19e de l’année.

Trop d’argent, pas assez de respect!

L’absentéisme est rendu tel que Phil Mickelson et Ernie Els passent presque pour des hommes de fer avec dix participations. Matt Kuchar est tout proche avec onze départs, ce qui n’a rien pour faire craindre l’épuisement professionnel encore là!

À une époque qui ne remonte pas à celle des tiges en bois quand même, Arnold Palmer, Lee Trevino et Billy Casper répondaient « présent » entre 22, 23, 24, voire 25 fois bon an mal an et aucun n’est mort d’assiduité. À son rythme actuel, Scott n’atteindra pas ce total avant juin… 2015.

« Il y a tellement d’argent de nos jours que les meilleurs n’ont plus besoin de vivre dans leurs valises comme auparavant », me disait Bill Paul très au fait de la situation dans son rôle de (très bon) directeur de l’Omnium canadien RBC.

Je veux bien comprendre, mais cela ne représente pas moins un danger lorsque mon ami Michel Lacroix est le nom le plus connu au golf de la PGA à RDS comme cela se produit trop souvent. Idem pour Carlo Blanchard.

Les gestionnaires des compagnies ne sont pas aveugles.

Pendant combien d’années encore vont-ils verser six et sept millions en bourses chaque semaine, si les gros menés passent plus de temps dans leur piscine?

On appelle cela le sens des responsabilités!

 

Blog Gordon et le golf

Garder la foi

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Le titre du communiqué se lit : « Le boom du golf en péril? ». Et voici l’accroche : « Pour croître et garder la santé, le golf canadien doit attirer plus de jeunes, mais son avenir est menacé en raison du manque d’orientation de l’industrie du golf,  a-t-on entendu jeudi, lors du premier Sommet du golf canadien. »

La date? Le 8 décembre 1989.

Il y a 25 ans, alors rédacteur en chef du magazine SCOREGolf, j’ai organisé et présidé le premier – et, à ce jour, le seul – Sommet du golf canadien. Ouvert au public, cet événement rassemblait les chefs de file des associations nationales de golf et d’autres parties intéressées. Chacun a pu expliquer son rôle dans le contexte du golf et, surtout, participer à des ateliers portant sur des sujets comme la prochaine génération des golfeurs canadiens, le développement et le financement des installations, l’enseignement et l’entraînement, la recherche, et j’en passe. Était réunie une distribution tout étoile de personnes qui, à titre individuel ou comme représentants du golf canadien, étaient directement intéressées par ce sommet.

Il y a peu, j’ai ressenti le besoin de sortir mes dossiers sur ce sommet dans la foulée de propos alarmistes qui, émanant des médias et de l’« industrie », prédisaient la mort imminente du golf. Je ne me suis pas luxé une épaule à force de me taper dans le dos pour me féliciter de ma grande prescience en 1989, mais peut-être me suis-je étiré un muscle…

Puis, j’ai lu The Kingdom of Golf in America de Richard Moss et The Future of Golf in America de Geoff Shackelford.

Le premier ouvrage, écrit par un intellectuel doublé d’un passionné de golf, est un guide historique qui relate le flux et le reflux du golf aux États-Unis; le second est une compilation d’essais par un rédacteur de golf perspicace, aux opinions bien arrêtées. Les deux nous disent sans ambages que les gens qui se soucient du golf ont été ses gardiens en des temps difficiles – pas seulement depuis 25 ans, mais depuis des siècles.

Distiller l’essence de ces deux livres tout en faisant des recherches connexes fut une leçon d’humilité. Pourtant, après mon arrivée à SCOREGolf en 1985,  quelqu’un avait attiré mon attention. Tom McBroom, aujourd’hui l’un des architectes de golf canadiens les plus renommés, avait pris quelques heures pour expliquer les faits de la vie golfique au novice que j’étais. À l’époque, m’a-t-il dit, nous étions en plein dans le troisième boom golfique du XXe siècle. Le premier avait eu lieu dans les années 1920, ce que l’on appelle souvent « l’âge d’or » du golf, et le deuxième dans les prospères années 1960. Indéniablement, ces deux vagues avaient atteint un creux après avoir déferlé, mais, cette fois, tout indiquait que le boom serait éternel.
Erreur. Le golf, comme ses adeptes, est un être vivant, qui respire. Comme la nôtre, son existence est faite de cycles. Actuellement, nous sommes dans un cycle négatif. Pour combien de temps? Les paris sont ouverts. Mais cette incertitude est inacceptable à notre époque de « fast-food », où la gratification doit être immédiate.

L’alarmisme et l’opposition systématique sont à la mode. Après avoir entendu des commentaires sinistres en provenance du salon du golf de la PGA à Orlando, en janvier, mon fils de 27 ans m’a passé un coup de fil. Lui et sa fiancée jouent deux ou trois parties par semaine sur un parcours miniature, accompagnés d’amis. « Je voulais juste te dire, papa, que le golf, c’est fini pour nous. On nous dit que ce n’est plus agréable ni cool. » (Bien sûr, il plaisantait, ayant hérité de son père un discutable sens de l’humour.)

Mon fils s’est initié au golf en bas âge, puis, comme beaucoup d’autres, l’a délaissé pour se consacrer à ses études et à la quête d’un emploi. Le voici maintenant rentré dans le rang, et pour toujours, je l’espère. Il a adopté le golf parce que ma femme et moi le pratiquions, et nous-mêmes le pratiquions parce que les parents de ma femme nous avaient donné à chacun un ensemble de bâtons incomplet. Et c’est ainsi que nous nous retrouvions tous les quatre sur le neuf trous local pour y vivre une expérience qui faisait oublier nos scores.

Dans son ouvrage, Richard Moss insiste sur le fait que le sentiment « communautaire » est garant de la vitalité du golf. En lisant ces passages, j’ai souri, me rappelant ces parties de neuf trous avec mes beaux-parents et, plus tard, avec mon fils et son grand-père. Qui gagnait? Je ne me rappelle pas. Et je m’en fiche. En dernière analyse, nous avons tous gagné.

Telle est l’essence du golf. Et le golf survivra malgré les prédictions sinistres qui ont actuellement cours. Celles-ci, comme l’histoire le prouve, ne sont qu’un rabâchage, mis au goût du jour, de rengaines dont on nous a rebattu les oreilles durant les nombreuses périodes où le golf a subi un déclin  – chaque fois temporaire, ne l’oublions surtout pas.

« Nous avons vu l’ennemi et c’est nous », constatait il y a longtemps un personnage de bande dessinée. Nous sommes tous à blâmer pour certaines carences du golf d’aujourd’hui – jeu lent, parcours trop difficiles, droits de jeu trop élevés – mais elles ne sont pas gravissimes. On peut y remédier avec un peu de soin et d’attention, sans procéder à une chirurgie invasive. Si vous aimez vraiment le golf, vous vous sentirez personnellement responsable.

Protégez-le. Adoptez des initiatives inspirées du sens commun comme « Partir des tertres avancées ». Appuyez Premiers élans CN, Golf en milieu scolaire et la Fondation Golf Canada. Créez ce sentiment communautaire si cher à Richard Moss en invitant un jeune, votre conjoint ou conjointe ou un ami à jouer avec vous. Et gardez la foi dans le golf et dans son avenir. Votre acte de foi ne sera pas déçu, une fois de plus.


À PROPOS DE JOHN GORDON

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John Gordon est un touche-à-tout du golf canadien depuis 1985, année où il a été nommé rédacteur en chef du magazine SCOREGolf. Son curriculum vitae est à cet égar d éloquent. Après SCOREGolf, il a été Directeur des communications et des services aux membres de Golf Canada et a mis sur pied le magazine Golf Canada. En 1994, il est devenu rédacteur de golf à temps plein. Il a écrit huit livres, a tenu une chronique dans le Toronto Sun et dans le National Post et a rédigé d’innombrables articles pour des publications de golf. Il a été analyste de golf à Rogers Sportsnet pendant huit ans avant de se joindre à ClubLink, l’un des plus importants propriétaires-exploitants de terrains de golf au monde, où il a structuré le service des communications et relancé le magazine d’entreprise ainsi que le site Web.

En 2014, John est revenu à la rédaction à temps plein, et il collaborera régulièrement à golfcanada.ca. Vous pouvez le suivre sur Twitter à @gordongolf.

19e trou Blog

Atlantic City : Jouez autour de la « ville du jeu »

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Stockton Seaview

La Côte Est du continent américain regorge de terrains de golf magnifiques et la région d’Atlantic City ne fait pas exception à cette règle.

McCullough’s Emerald, Shore Gate, Seaview, Twisted Dunes, Blue Heron Points… Il se peut que ces noms ne vous soient pas forcément familiers. Par contre, si je mentionne Ventnor, Boardwalk et Atlantic Avenue, je pense que ça va vous en dire un peu plus et si, en plus, j’ajoute Trump Casino, Tropicana et Ceasar’s, vous allez sans doute deviner que je vous parle d’Atlantic City, New Jersey.

Reconnue pour avoir inspiré la création du fameux jeu de Monopoly, « AC », comme on surnomme cette ville, est encore mieux connue pour ses casinos et son célèbre Boardwalk. Il y a très peu de temps encore, toute la publicité de cette ville du New Jersey tournait autour de ces maisons où les visiteurs peuvent satisfaire leur appétit des jeux de hasard.

Cette tendance commence toutefois à changer. Le Bureau du Tourisme fait maintenant de sérieux efforts pour que les gens découvrent autre chose que les casinos qui, il ne faut pas en douter, demeurent toutefois le pain et le beurre d’Atlantic City.

Un beau choix

Saviez-vous que, dans un rayon de 45 minutes en voiture, à partir du centre-ville, on peut découvrir une véritable destination golf avec une quantité de parcours qui valent amplement le déplacement. Alors, pourquoi pas allier le casino et le golf  ?

D’abord, les coûts d’hébergement sont vraiment intéressants, puisque les gros hôtels abritant des casinos proposent des chambres à des prix très raisonnables. De plus, toutes les commodités, telles : restauration, aires de jeux ouvertes à tout heure du jour et de la nuit, boutiques, bref tout est sous un même toit. Évidemment, pour les gens qui aiment ça, il y a là une vie nocturne qui n’est pas à dédaigner. Pour ceux qui aiment vivre le jour, il y a également plein d’activités, dont le sujet qui nous intéresse le plus, le golf ! Le New Jersey compte quelque 300 terrains de golf.

Dans la région immédiate d’Atlantic City il s’en trouve 19, dont le joyau est sans contredit le Atlantic City Country Club, fondé en 1897. Dès l’arrivée, tout le groupe est intrigué par la cloche qui trône au devant d’un chalet qui a conservé tout son cachet. Cette cloche rappelle qu’au début du siècle, alors que l’automobile et les routes en étaient à un stage très peu développé, c’est le tramway qui transportait les golfeurs vers Atlantic City. Et la cloche servait à annoncer le dernier départ vers la ville.

Les premières impressions en pénétrant dans le chalet laissent déjà deviner toute l’histoire qu’il abrite. Ça commence avec la salle à dîner huppée où l’on peut voir plein de photos de personnages connus, allant de la vedette de cinéma aux membres illustres de la Mafia en passant par des athlètes connus et des chanteurs et chanteuses réputés. En passant au vestiaire, garni de luxueux fauteuils en cuir, avec un endroit pour prendre le lunch, les yeux s’illuminent devant les casiers au nom de Willie Mays, de Jack Nicklaus ou encore de Sam Snead, et on en passe. Voilà des souvenirs incroyables.

Le parcours s’étire sur 6577 verges et présente un bon défi à chacun des 18 trous. De plus, on jouit d’une superbe vue sur les casinos de la grande ville. Mais si vous le pouvez, gardez vous cette destination pour le dessert et allez d’abord découvrir quelques autres petits chef d’œuvres d’architecture de golf, à commencer par un arrêt au McCullough’s Emerald Golf Links.

Pour tous les goûts

Fondé par le maire actuel d’Atlantic City, James « Sonny » McCullough, ce parcours de 6535 verges a été construit sur un site d’enfouissement et se veut une réplique de 17 des trous les plus pittoresques des Îles britanniques. D’ailleurs, le 7e trou a été construit en hommage à l’architecte Alister McKenzie.

Vous pouvez ensuite aller plus au sud, au club Shore Gate d’Ocean View, que les gros cogneurs peuvent jouer avec un immense plaisir jusqu’à 7227 verges. Mais attention, le grand défi de ce parcours réside dans les innombrables fosses de sable que le golfeur a toujours dans la face. À tel point qu’il se prend plusieurs paris à savoir quel membre du quatuor en visitera le plus !

Une visite au Seaview Resort & Spa, un complexe de 36 trous, plaira à tout le monde. Le parcours Bay Course s’étend à 6247 verges, ce qui semble peu mais le problème là-bas, c’est le vent et, quand il se met de la partie, ce n’est pas de la rigolade. Il suffit de le demander aux filles de la LPGA qui y disputent chaque année le tournoi ShopRite. Lors de notre visite, on procédait cependant à l’allongement de quelques trous.

Un autre terrain à découvrir est le Twisted Dunes. Les deux noms disent réellement ce qu’ils signifient et le visiteur doit être dans une bonne condition pour espérer un bon score sur un parcours qui peut être joué jusqu’à 7248 verges.

Avant d’aller au Atlantic City Country Club, je vous propose une visite au Blue Heron Pines, de la compagnie appartenant à Ron Jaworski. Cet ancien joueur de football n’était pas présent lors de notre visite, mais son épouse Liz s’est chargée, avec une très grande classe, de l’accueil des visiteurs. Un autre beau défi de golf sur un terrain qui s’allonge jusqu’à 6810 verges.

Si les casinos demeurent l’âme d’Atlantic City, il se trouve autre chose à faire, dont le golf, et sur des parcours de premier ordre. L’avantage c’est qu’il est facile de s’y rendre en voiture ou par avion, jusqu’à Philadelphie, qui est à seulement une heure et demie de route de la « ville du jeu ».

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Une année de vérité

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Trois clubs de golf ont officiellement annoncé qu’ils ne seront plus en opération en 2014 : Mascouche, Deux-Montagnes et La Providence. Faut-il presser le bouton de panique?

Peut-être pas. Pour le moment, on a juste entendu une alarme qui nous avertit qu’un danger nous guette si on ne réagit pas. Alors, pas de panique…

Plusieurs motifs ont mené à cette décision des propriétaires de ces trois établissements dont, évidemment, une baisse de revenus. Mais personne n’a encore parlé de faillite! Comprenons-nous bien : leur décision aurait-elle été la même si on ne leur avait pas proposé une très belle opportunité d’affaires dans le domaine immobilier? Ou encore s’ils étaient convaincus de pouvoir compter sur la relève requise pour opérer leur entreprise?

Ces questions méritent d’être posées mais, quoi qu’il en soit, il faut reconnaître que la participation est en baisse depuis quelques années dans nos clubs de golf. Ce constat dérange au point où les diverses associations – sept en tout, du jamais vu auparavant – se sont donné la main pour former une table de concertation dont l’objectif est de trouver une façon d’augmenter la fréquentation des terrains de golf et d’acquérir (ou reconquérir) plus de clients.

En tout premier lieu, on a commandé aux firmes Ipsos Marketing et DAA Stratégies une analyse du potentiel du marché du golf au Québec, afin d’identifier les problèmes de l’industrie et d’être davantage en mesure de les affronter.

On en est rendu-là.

Deux bonnes nouvelles

La création d’une table de concertation et l’identification des problèmes par une firme externe sont, en soi, deux excellentes nouvelles. Mais maintenant qu’on connaît mieux le marché, il reste à voir comment réagiront non seulement ceux qui ont commandé cette étude, mais surtout ceux qui ne sont associés à aucun organisme ou mouvement et qui croient être capables de surmonter, par eux-mêmes, les défis qui se posent.

Il y a plusieurs clubs appartenant à l’entreprise privée, pour lesquels on n’a pas les chiffres exacts de leur rendement financier. Par contre, de nombreux observateurs s’entendent sur le fait que, grosso modo, la moitié des clubs de golf ont accusé un déficit au terme de leurs opérations en 2013, alors que le quart a fait des profits et que l’autre quart avait des revenus équivalents à leurs dépenses.

C’est peut-être mieux ou pire mais, chose certaine, les prochains mois s’annoncent excitants et ce n’est pas seulement en raison du retour de l’Omnium canadien RBC au club Royal Montréal. Il y aura également de l’action dans les coulisses du golf québécois, car 2014 est une année de vérité pour cette industrie.

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Longueuil innove avec un parcours de 12 trous

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Le Parcours du Cerf

Dès ce printemps, les amateurs qui se rendront au Parcours du Cerf de Longueuil auront l’occasion de vivre une toute nouvelle expérience de golf en y jouant un parcours de 12 trous – le tout premier du genre au Québec et le deuxième au Canada!

Le but de l’exercice c’est de répondre aux attentes exprimées par les nombreux amateurs souhaitant réduire le temps de jeu sans pour autant diminuer la qualité et les défis du jeu de golf », résume sommairement Bernard Vaillancourt, directeur général de ce club de golf municipal qui compte maintenant 39 trous plutôt que ses 36 originaux – les 18 du Brocard et les 18 du Faon – inaugurés en 1992.

Pour faciliter et bien comprendre le déroulement futur des opérations, ces trous seront divisés ainsi :

  1. Le Classique, constitué de trois parcours de neuf trous maintenant identifiés au nom des couleurs Bleu, Blanc et Rouge et sur lesquels les golfeurs pourront jouer leur traditionnel parcours de 18 trous;
  2. L’Actuel, un parcours de 12 trous dédié principalement aux gens qui désirent allier plaisir de jouer, coût abordable et un temps de jeu inférieur à trois heures.

Et tout cela dans un club réputé pour offrir d’excellentes conditions de jeu.

« D’autres expériences similaires ont connu un grand succès ailleurs dans le monde, notamment en Australie et aux États-Unis, indique Vaillancourt. Au Canada, le club Derrydale en Ontario connaît un franc succès depuis quelques années avec un tel concept de 12 trous et un autre est actuellement en construction à Saskatoon. Dans ce domaine comme dans un autre, l’idée est d’offrir aux consommateurs ce qu’ils veulent et, dans cette perspective, tous les indicateurs nous suggèrent fortement d’innover. »

Le fait d’innover constitue évidemment un risque en soi mais, selon le directeur général, il s’agit d’un « risque calculé ». « Innover est extrêmement stimulant, précise-t-il. Pour les valeurs qu’il véhicule et le plaisir qu’il procure, le golf demeure encore le sport le plus pratiqué et le plus apprécié au Québec. Si l’on parvient à le rendre plus accessible en réduisant ce qu’il en coûte et le temps qu’il faut pour le jouer, je persiste à croire que nous éliminons deux grands irritants. »

Nouveaux trous

D’une distance variant de 2491 à 3358 verges (selon les jalons choisis), ce nouveau parcours à normale 44 sera constitué de 4 normales 4, 2 normales 5 et de 6 normales 3 qui s’étendent sur des distances de 126 à 197 verges, à partir des jalons les plus reculés. Il ne s’agit donc pas non plus d’un chip and putt, comme disent les Anglais, et tous les bâtons devraient y être utiles.

L’architecte de golf Yannick Pilon a orchestré ce résultat en ajoutant trois nouveaux trous au neuf de retour du parcours Faon. Il va sans dire qu’il est très fier d’être de l’équipe qui a lancé ce premier projet du genre au Québec : « Avec son design moderne, la variété de ses 12 trous et les standards de qualité du Parcours du Cerf, ce nouveau parcours saura répondre aux besoins des golfeurs et golfeuses de tous niveaux, assure-t-il. De plus, il sera possible de le jouer en moins de trois heures. »

Voilà un aspect important à considérer, car en raison d’une vie professionnelle ou familiale qui leur réclame passablement de temps, les gens ont de moins en moins de temps à consacrer au golf. D’autres n’ont tout simplement pas le désir, l’énergie ou la condition physique requise pour jouer une ronde de 4h30 et le fait de jouer 12 trous plutôt que 18 fera bien leur affaire.

La direction de l’établissement estime que ce parcours pourra recevoir à lui seul jusqu’à 30 000 rondes de golf par année. Quant à la tarification, elle variera entre 21$ et 35$, tout dépendant de la période de l’année ou de la journée à laquelle on accèdera au parcours. En prime, les résidants de Longueuil ont droit à un escompte appréciable.

Une expérience totale pour les amateurs de golf d’aujourd’hui

Le golf est une expérience qui, dans son ensemble, s’étend beaucoup plus loin qu’au jeu lui-même et le Club de golf du Parcours du Cerf en est un bel exemple.

Cet établissement appartenant à la ville de Longueuil a notamment comme mission « d’offrir aux citoyens et à sa clientèle des parcours et des installations de grande qualité, de rendre le jeu de golf accessible à tous et d’assurer le développement de la relève. Le tout dans un cadre enchanteur et respectueux des pratiques environnementales reconnues ».

À cet égard, le Parcours du Cerf est reconnu depuis des années pour la qualité de ses installations. Dessinés par l’architecte Graham Cooke, les allées des parcours sont bordées de nombreuses buttes, fosses de sable et plans d’eau. Les verts sont surélevés et leurs ondulations ne sont pas dramatiques, mais nécessitent une bonne lecture. Rappelons enfin que ces allées et verts sont en agrostide.

Pour plus d’information : parcoursducerf.com