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Place à la tournée « Golf Demo Tour »

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Si vous voulez faire l’essai des plus récents équipements de golf, la tournée GOLF DEMO TOUR vous permettra de le faire en plein air à compter de ce week-end.

Composée de Robert Interlino, Daniel Desforges, Nancy Day, Jean-Marc Tourangeau et Denis Miron, l’équipe de GOLF DEMO TOUR saura accueillir les amateurs de golf de chez nous.

Consultez l’horaire et passez le mot à vos amis golfeurs. Bonne tournée !

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Un précurseur en terme de technologie

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Bois de départ JetSpeed (Photo TaylorMade)

Le fondateur de TaylorMade, Gary Adams, a rapidement compris une importante prémisse dans l’industrie du golf : si les meilleurs golfeurs jouent avec de l’équipement TaylorMade, le golfeur de tous les jours achètera des produits de marque TaylorMade. À l’époque, cette vision ne faisait pas l’unanimité, mais aujourd’hui, elle explique parfaitement pourquoi ce fabricant demeure un précurseur en matière de technologies et de marketing.

Bois de départ JetSpeed – 349 $

Il s’agit du premier bois de départ muni de la fameuse technologie « Speed Pocket ». Cette dernière permet de minimiser l’effet rétro, principalement lorsque la balle est frappée dans le bas de la face du bâton. De plus, la position du centre de gravité a été abaissée, mais avancée de façon à abaisser davantage le centre de gravité. Voilà pourquoi TaylorMade suggère d’opter pour un angle d’ouverture plus élevé.

Bois d’allée et hybrides JetSpeed – 259 $/229 $

Contrairement aux anciennes versions, la technologie « Speed Pocket » sur les nouveaux bois d’allée et hybrides JetSpeed est beaucoup plus petites et a été remplie de polymère afin de maximiser les sensations et le son, en plus d’éviter aux saletés de s’y loger. Un nouveau positionnement du centre de gravité permet de diminuer l’effet rétro comparativement à la version RBZ Stage 2.

Bois de départ SLDR – 449 $

La technologie du poids amovibles sur rail permet de positionner une masse de 20 grammes selon 21 positions. Étant positionné près de la face, cette technologie change considérablement la position du centre de gravité comparativement aux anciens modèles. L’embout de la tige permet également de modifier de plus ou moins 1,5 degré l’angle d’ouverture, pour un total de 12 possibilités.

Bois d’allée et hybrides SLDR – 299 $/249 $

Contrairement à la famille JetSpeed, les nouveaux bois d’allée et hybrides SLDR proposent un ajustement au niveau de l’embout de la tige. Une douzaine de positions différentes vous permettent d’augmenter ou de diminuer de 1,5 degré l’angle de la tête de votre bâton.

Fers Tour Preferred CB/MC/MB – 999 $/1099 $/1199 $

Conçu pour le golfeur qui recherche le maximum d’un fer forgé, la nouvelle famille de fers TaylorMade Tour Preferred propose trois modèles au fini satin-chromé. Les fers Tour Preferred CB et MC offrent la technologie Speed Pocket pour les fers 3 à fers 7 afin de maximiser le coefficient de restitution (effet trampoline) dans le bas de la face.

Balles Tour Preferred – 50 $

Fabriquées et conçues avec l’aide de plusieurs professionnels renommés, les nouvelles balles Tour Preferred (4 couches) et Tour Preferred X (5 couches) possèdent une nouvelle enveloppe en uréthane, plus durable mais offrant autant d’effet rétro. La principale différence entre les deux modèles se situe au niveau de la trajectoire de la balle avec les fers longs et moyens, alors que la Tour Preferred aura davantage d’effet rétro.

Quelques faits intéressants :

Ce sont les bois fabriqués en métal qui ont fait la popularité de TaylorMade. Pour maximiser l’engouement, le fondateur, Gary Adams, avait convaincu pas moins de 47 golfeurs professionnels pour qu’ils utilisent ses nouveaux « metalwood ».

Au début des années 90, TaylorMade a injecté la plus grosse somme d’argent jamais investi dans un budget publicitaire, soit 18 millions de dollars, afin de lancer la nouvelle technologie des tiges Bubble avec les bois Burner.

En 1997, le groupe TaylorMade-Salomon est acheté par Adidas Group pour la somme de 1,53 milliards de dollars. À partir de ce moment, l’objectif était de dominer le marché des bois de départ.

Blog Gardez le contact avec Équipe Canada

Ajustement d’attitude

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Tristan Mullally (Golf Canada)

Êtes-vous un thermomètre ou un thermostat? Voilà une question qui peut sembler étrange, mais je l’ai souvent posée aux membres d’Équipe Canada. Selon moi, le golf, plus que tout autre sport, est un reflet de la vie, avec ses hauts et ses bas innombrables. Nos réactions dans les moments importants peuvent avoir des conséquences longtemps après. la plupart des golfeurs laissent leurs résultats contrôler leur attitude. S’ils jouent bien, tout va pour le mieux; quand leur jeu est mauvais, leur attitude l’est tout autant. allez dans le pavillon après une partie et vous entendrez des conversations entières portant sur les coups ratés, les trois coups roulés et les balles perdues à jamais. Dans la vie ou sur le parcours, quelqu’un tire-t-il avantage de cette attitude négative?

La règle des 50%

50% de vos partenaires de jeu se fichent de votre score de 80 et les autres souhaitent que vous ayez joué 81.

Des facteurs tels que la météo, l’état du terrain et les résultats des autres joueurs échappent à votre contrôle, mais vous êtes complètement maître de votre réaction à chaque coup. La phase la plus importante de tout coup pourrait bien se résumer aux quelques premières secondes après l’impact. Ce que vous faites à ce momentlà pourrait engendrer de merveilleux souvenirs ou provoquer une cascade d’événements qui vous empêcheront de jouer au mieux de vos capacités.

Les moments qui suivent chaque coup fournissent une retroaction que vous pouvez ou bien célébrer, ou bien mettre à profit pour vous ajuster. Si vous êtes un thermomètre, vous réagissez et affichez le changement dans votre comportement. Selon le résultat du coup, votre température (attitude) est susceptible de changer radicalement. Si vous êtes un thermostat, vous gardez le contrôle et vous pouvez régler votre température optimale sans égard au résultat.

Exercice d’habileté

Tout est question de contrôle.

Le contrôle de votre attitude est une habileté et, comme pour toute habileté, vous pouvez la posséder à fond si vous vous entraînez correctement.

Allez sur un vert d’exercice pour coups lobés et prenez deux balles pour chaque cible. Choisissez une trajectoire et un point d’atterrissage bien définis, exécutez votre séquence préparatoire, puis frappez votre premier coup.

Analysez le résultat. Le contact était-il celui que vous souhaitiez? La balle a-t-elle atterri au bon endroit? S’est-elle comportée sur la surface comme prévu? Où a-t-elle terminé sa course?

À l’aide de ces critères, vous pouvez vous ajuster pour le deuxième coup. Le truc consiste à profiter d’une rétroaction constructive à partir du résultat, plutôt que d’y réagir émotionnellement.

Avec votre deuxième balle, essayez de mettre en oeuvre les ajustements requis pour obtenir le résultat souhaité. Cela peut se traduire par un changement de bâton ou de point d’atterrissage, ou le choix d’un repère technique pour améliorer le contact. N’oubliez pas que le but est d’obtenir une rétroaction et de faire des ajustements.

Après la deuxième balle, répétez le processus : analysez le résultat, mais cette fois, simulez les changements nécessaires sans frapper d’autre balle. Réfléchissez aux ajustements et poursuivez votre chemin vers la deuxième cible, comme vous le feriez sur le parcours de golf.

Si vous avez exécuté le coup tel que planifié, vous devriez célébrer; pour qu’on s’en souvienne, un résultat positif doit s’accompagner de renforcement. Créez une petite célébration personnelle pour les coups réussis et répétez-la chaque fois qu’un coup correspond à votre intention.

Au golf comme dans la vie, vous commettrez toujours des erreurs; dans les deux cas, efforcez-vous d’en tirer les leçons et allez de l’avant. Thermomètre ou thermostat?


Cet article a été tiré du numéro d’avril 2014 du magazine Golf Canada.

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Bonnes nouvelles pour Tanguay et Savoie

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Joey Savoie (Saint Leo University Athletics)

Et puis, le chocolat était bon? Les nouvelles concernant nos talents québécois évoluant dans la NCAA le sont aussi.

Même en congé, Anne-Catherine Tanguay est dans les honneurs.

La championne amateur du Québec en 2013 et porte-couleurs de l’Université d’Oklahoma a été sélectionnée ces derniers jours au sein de l’équipe des étoiles de la division Big 12 pour les notes académiques chez les athlètes-étudiantes.

Tanguay, qui est étudiante en administration, reçoit cet honneur pour la troisième année de suite.

Entraîneuse à Oklahoma, Véronique Drouin-Luttrell, aussi une ancienne titulaire des rangs féminins, dose certainement très bien études et sports, deux autres de ses filles ayant obtenues le même honneur sur les 21 gagnantes.

« Tout le mérite leur revient, dit Drouin-Luttrell. Elles sont des modèles pour quiconque désire bien équilibrer ses efforts et réussir dans plus d’un domaine. »

Coté golf, Oklahoma, 13e au classement américain cette semaine, sera hôte du Championnat de la NCAA du 27 mai au 1er juin.

Vice-championne provinciale dans les rangs amateurs l’an dernier, Josée Doyon a aidé en fin de semaine Kent à prendre la deuxième place du tournoi Lady Buckeye en Ohio.

Sur le plan individuel, Josée a terminé 10e.

Une réussite familiale

Joey Savoie en est un autre pour qui ça fonctionne bien. Il porte les couleurs de l’Université St. Leo, en Floride.

Le champion junior du Québec de 2011 termine avril avec deux deuxièmes positions d’affilée, sa plus récente étant méritée lors du Championnat Sunshine.

L’ancien champion du Masters Junior International à Buffalo n’a été devancé que par Adam Svensson, sans conteste le Canadien le plus en feu au sein de la NCCA, puisqu’il compte rien de moins que sept titres avec la formation de Barry.

Cela dit, bon sang ne saurait mentir : l’oncle de Joey est le professionnel bien connu Jean-Louis Lamarre et son cousin, Iannick Lamarre, est aussi ancien champion dans la catégorie junior.

Il ne faut pas non plus oublier dans la dynastie le grand-père Jean-Guy Lamarre, figure populaire du golf québécois.

La grosse misère

En raison du très mauvais temps qui a sévi la semaine dernière dans la région d’Orlando, un seul aspirant a terminé sous la normale lors de la version floridienne du tournoi de qualification du Circuit de la PGA Canada présentée au Centre de villégiature de golf de Reunion, sur le parcours signé Jack Nicklaus.

La pluie et le vent étaient au rendez-vous à un tel point qu’une fiche de +7 a suffi pour terminer parmi les 18 premiers et obtenir la certification requise pour évoluer au sein du Circuit de la PGA Canada l’été prochain.

Un combiné +12 a assuré à son auteur un rôle de substitut.

Auteur d’un 56e rang à +12, Mathieu Perron a été le meilleur de la délégation québécoise complétée par Louis-Alexandre Pitre, Jean-Philip Cornellier et Jean-Michel.

Tous devront donc se reprendre. Notons que vingt joueurs ont abandonné en cours de route.

LE pro a 80 ans!

On souhaite un très heureux 80e anniversaire de naissance à Jean-Marie Laforge, qui est encore actif comme professionnel-enseignant à La Tuque.

Jean-Marie a donné quelque 40 000 leçons de golf au cours de sa carrière et ajoute à son record à tous les jours.

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À moins d’un imprévu, ROGER BOUCHARD et DANIEL TALBOT referont équipe dans l’enseignement au Centre de golf du Village Olympique qui a été modernisé l’automne dernier.

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Ajoutez CANDIAC au nombre de clubs qui seront en opération à compter de jeudi.

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Les habitués du club GODEFROY auront la surprise de voir un pavillon refait et modernisé lors de leur première visite.

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Mes espions disent que la nouvelle direction du Club de golf LE CHANTECLER compte garder la vocation actuelle pendant au moins une autre année.

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Coupes de 15 pouces : quel club sera le premier à l’offrir au Québec?

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Maintenant qu’on sait que le Club de golf du Parcours du Cerf de Longueuil offrira dès cette année le premier parcours de 12 trous au Québec, quel sera le premier club de golf québécois à proposer officiellement des verts ayant une coupe de 15 pouces?

Le mouvement est déjà entamé aux États-Unis, alors qu’une vingtaine de clubs les auront à titre expérimental et qu’on prévoit que 80 autres accepteront de proposer ce concept à ses clients durant la saison 2014.

Des joueurs du Circuit de la PGA (Sergio Garcia et Justin Rose) ont fait l’expérience de jouer sur neuf trous à « grandes coupes » et ils n’y ont pas enregistré des scores qu’on ne voit jamais réussis par des professionnels sur des verts ayant une coupe conventionnelle de 4 ½ pouces. Par contre, on estime que ça fera une grande différence pour les joueurs amateurs de niveau moyen.

Êtes-vous en faveur de l’agrandissement des coupes?

Pour ma part, j’estime que, pour la durée d’une période de transition à le moins, j’implanterais les deux grandeurs de coupes sur chaque trou et je laisserais aux usagers le choix de celle sur laquelle ils jouent. C’est plus exigeant pour le responsable de l’installation des coupes, mais ça donnerait un bon indice quant à savoir quel concept est le plus apprécié.

 

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Vente du Club de golf Le Portage

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Club de golf Le Portage

C’est dans une proportion de 72% du vote que les membres ont officiellement accepté la vente du Club de golf Le Portage de L’Assomption à Éric Riendeau, un entrepreneur dont l’entreprise familiale évolue dans le domaine de la viande.

L’approbation d’un minimum de 66 2/3% était requise pour que cette transaction se concrétise. Le montant de la transaction n’a pas été rendu public.

Le nouveau propriétaire, qui est dans la jeune quarantaine, envisage maintenir la vocation actuelle du terrain et de ses installations, même qu’il est disposé à y investir les montants requis pour leur faire suivre une cure de rajeunissement.

« M. Riendeau a accepté une servitude d’obligation notariée qui assure le maintien de la vocation actuelle pendant plusieurs années, indique le président du Club de golf Le Portage, Michel Fafard. Ces précautions ont été prise afin d’éviter toutes formes de spéculations concernant l’utilisation du terrain qui, déjà, est zoné vert. »

Une première offre d’achat a été soumise au conseil d’administration du club en décembre dernier. Une série de négociations ont suivi jusqu’à ce que cette offre soit bonifiée et satisfasse le conseil d’administration de l’établissement au point d’en faire la recommandation à l’assemblée des membres.

« Nous n’étions pas pris à la gorge et aurions pu fonctionner pendant encore quelques années, soutient le président. Par contre, il y avait des investissements à prévoir pour moderniser le parcours et les installations et cela aurait exigé un effort supplémentaire des membres. »

Selon Michel Fafard, le nouveau propriétaire est très au fait des travaux qui sont à effectuer puisqu’il est membre du club depuis trois ans.

Amis de… Berthier !

Le directeur de golf et professionnel, Martin Genest, demeure en poste, tout comme le surintendant, Dany Rousseau. Fait inusité, Genest a également vécu la vente du Club de golf de Berthier, en 2008.

« C’est différent de la vente qui a eu lieu à Berthier, alors qu’on avait procédé par appel d’offres et non, comme c’est le cas ici, d’une vente négociée entre l’acheteur et le c.a. à la suite d’un mandat qui lui a été accordé par ses actionnaires », a-t-il mentionné.

Les propriétaires du Club de golf de Berthier, Éric Bruneau, Martin Gaudreault et David Brochu, et celui du club Le Portage, Éric Riendeau, se connaissent.

« M. Riendeau est un jeune entrepreneur qui est orgueilleux et qui veut réussir », glisse Michel Fafard.

« On a vu ce qui s’est passé à Berthier avec le nouveau pavillon et tout, ajoute Martin Genest. Alors, j’imagine que le nouveau propriétaire va y aller de quelques bons investissements. Je suis vraiment enthousiaste en ce qui a trait à l’avenir du club Le Portage. »

Perception à changer

« Le but du c.a. et des membres était aussi d’assurer la pérennité de ce club qui a fêté ses 50 ans l’an passé, reprend Michel Fafard. Nous profitons d’une belle situation géographique et nous avons un superbe parcours. Il nous reste maintenant à changer la perception des nombreux amateurs qui croient que Le Portage est un club privé et que le golfeur public ne peut y avoir accès. »

Inutile de dire que, dès cette année, l’accent sera mis sur l’accueil et le service à la clientèle. Pour le reste, Michel Fafard accompagnera le nouveau propriétaire dans le processus de transition qui pourrait prendre de deux à trois ans avant d’être complété.

Blog Notes de Golf Canada

Poursuivre un rêve, c’est déjà l’accomplir

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Rick Sovereign

Tout golfeur apprend à savourer chaque partie comme si c’était sa dernière. Cette leçon m’a été rappelée avec la perte d’un de mes meilleurs amis, Rick Sovereign, au terme d’un long combat contre le cancer.

« Sovy » était un golfeur chevronné de Brantford (Ontario) qui poursuivait un rêve : devenir golfeur professionnel. Joueur adroit, il était respecté comme mentor sur les circuits qu’il fréquentait. Au-delà de son habileté à frapper la balle, j’admirais son talent de rassembleur. C’était plus que de l’amitié, c’était la chaleur de son accueil et sa façon de nous faire apprécier toutes ces petites choses, au golf comme dans la vie, que nous tenons pour acquises.

Il était aussi féroce comme concurrent que parfait gentleman; c’était un homme de grande qualité. L’entraîneur de golf canadien Ralph Bauer a décrit ainsi l’influence de Sovy : « En dehors de ma famille immédiate, personne n’a eu de plus grand impact sur ma vie. »

Nos parties de golf ensemble sont parmi mes souvenirs les plus chers. Je suis loin d’être le meilleur golfeur au monde, mais comme quiconque a eu la chance de jouer avec un professionnel, je sais apprécier ceux qui maîtrisent le jeu. Sovy me donnait 10 coups – cinq par côté – et nous étions sur un pied d’égalité. J’ai perdu plus souvent qu’autrement, mais j’y ai tellement gagné.

Le golf était autant affaire de camaraderie que de défi pour une mise de 5$ la partie. Il était bien meilleur joueur que moi, mais jamais arrogant. Il me mettait au défi d’avoir du plaisir, quel que soit le résultat. Il parlait de l’impalpable au golf, des moments mémorables, des voyages ou de ces petites choses qui en font un sport hors du commun. Tout golfeur connaît ça.

En tant que professionnel, Sovy était passionné de compétition et déterminé à s’améliorer. Je me souviens à quel point il voulait participer à notre omnium national après avoir concouru à des douzaines de qualifications régionales sans progresser. Il y en a qui se demandaient pourquoi il se donnait cette peine après tant de finales décevantes. Il citait un poème, et un vers en particulier célébrant sa vie : « Poursuivre un rêve, c’est déjà l’accomplir. »

Cette façon particulière qu’avait Sovy d’appréhender le golf me rappelle pourquoi j’adore ce jeu – le cheminement pour s’améliorer, la passion de concourir et de jouer au mieux de ses capacités. Je ne veux pas que le golf devienne plus facile. Le défi de notre sport – le coup parfait sur la balle ou la chance de réaliser un coup incroyable – est partie intégrante de son attrait.

Je souhaite à chaque golfeur d’avoir un Sovy dans sa vie, quelqu’un qui l’encourage à aimer le golf pour ce qu’il est. Un partenaire de jeu qui ne tolère pas les éclats de frustration que peut provoquer un mauvais pointage. Un parent reconnaissant des rencontres que le golf amène dans nos vies. Un ami qui nous rappelle pourquoi nous aimons y jouer.

Avant son départ, les amis de Sovy ont promis d’honorer sa mémoire en célébrant le plaisir de jouer au golf. Il nous mettait au défi de savourer chaque partie comme si c’était la dernière. Tout comme nos parties à 5$ d’enjeu, c’est un défi que j’ai hâte de relever.


La poursuite d’un rêve

Alors que la foule suivait le jeune champion, en quête d’autographes, un vieil homme se tenait seul, sur fond de soleil couchant.

Son regard songeur contemplait l’horizon, ne révélant rien des sentiers qu’il avait choisis.

Ses mains calleuses trahissaient des années d’efforts, symbole des sacrifices consentis au long de son parcours.

Les rides profondes de son visage hâlé témoignaient aussi des longues heures consacrées à son rêve.

À la fin, l’âge et la maladie réclameraient leur dû d’un corps jadis robuste.

Au premier coup d’oeil, il illustrait le désespoir, celui d’un rêve agonisant.

Mais en y regardant de plus près, on décèle un fin sourire, de ceux que l’on réserve à la satisfaction d’être fidèle à soi-même.

Il nous reste l’impression que le résultat n’a pas d’importance, que poursuivre un rêve, c’est déjà l’accomplir.

Rick Sovereign – 1991


Cet article a été publié initiallement dans le numéro d’avril 2014 du magazine Golf Canada.

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Une fiche au-dessus de ,500

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Bubba Watson et Caleb Watson (Andrew Redington/ Getty Images)

Le Tournoi des Maîtres de cette année ne nous aura pas fait vivre un grand suspense, mais la victoire de Bubba Watson a eu quelque chose de rafraîchissant.

D’abord, parce que ça fait maintenant six fois que ce tournoi est remporté par un gaucher au cours des onze dernières années, soit depuis que la victoire est allée au Canadien Mike Weir en 2003. Par la suite, il y a eu Phil Mickelson trois fois et Bubba Watson à deux occasions.

Au baseball, on parlerait d’une moyenne au bâton de ,546. Compte tenu du grand nombre de golfeurs gauchers chez nous, au Québec, cette statistique signifie peut-être quelque chose ou, du moins, démontre que jouer de ce côté ne représente vraiment plus un handicap. Donc, les golfeurs gauchers ont maintenant des modèles à suivre et des noms auxquels s’identifier.

Si c’est Mike Weir, on découvre un travaillant, un technicien qui s’est formé à force de bûcher avec toutes ses énergies.

Si c’est Watson, c’est qu’on développe des liens d’appartenance à un groupe d’athlètes naturels qui passent plus d’heures à jouer sur un terrain que sur le terrain d’exercice.

Si c’est Mickelson, c’est qu’on aime être dans l’entre deux. Le talent naturel est indéniable, mais il a développé ses techniques à force d’étudier et de travailler.

Trois gauchers, trois styles. Quel est votre préféré?

 

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Un tournoi sans suspense

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Adam Scott et Jason Day (Andrew Redington/ Getty Images)

On dit que le Tournoi des Maîtres se gagne toujours sur le neuf de retour, le dimanche après-midi… Est-ce si vrai?

Une des grandes vérités du golf et du sport en général ne se sera définitivement pas avérée cette année.

Force est d’admettre que le suspense a disparu aussi tôt qu’aux 8e et 9e trous. En une toute petite demi-heure ou presque, les deux oiselets de Bubba Watson versus deux bogeys de Jordan Spieth ont fait la différence.

Dommage, car les oiselets aux 3e et 4e des deux principaux animateurs du Masters, en 2014, s’annonçaient tellement prometteurs.

À la suite d’un autre bogey de Spieth, l’avance de Watson était portée à trois coups avec six trous à jouer. C’était fifi-fifi-fini!

Il va falloir que quelqu’un me dise où Bubba avait les idées pour tenter d’atteindre du deuxième coup dans les arbres le vert du 15e avec de l’eau devant et derrière alors qu’il avait déjà la victoire sur un plat d’argent.

Chose certaine, ce Masters ne passera pas à l’histoire.

Il y a plus que l’absence de Tiger pour la première fois à laquelle s’est ajoutée celle de Phil Mickelson, éliminé pour les rondes du week-end.

Côté relève, où étaient Adam Scott, Jason Day, Patrick Reed, Dustin Johnson qui se sont faits très discrets en incluant Rory McIlroy?

Bien sûr qu’il y a eu de beaux moments. Spieth a 20 ans. Il va gagner un tournoi du grand chelem et peut-être dès cette année.

Mes coups de chapeau vont à Miguel Angel Jimenez et Bernhard Langer pour leur top dix. Cela prouve qu’il est faux de prétendre qu’on doit frapper la balle à 350 verges pour réussir.

Pour le reste, le Jello n’a jamais pris.

Quinze joueurs à cinq coups ou moins du meneur dimanche auraient dû être l’assurance de tout un feu d’artifice. C’est à peine s’il y a eu des étincelles avec trois aigles au deuxième neuf (dont aucun par les chefs de file) et un seul compte en deçà de 35 au dernier neuf signé Jimenez.

Pour conclure, une question: avec les succès de Mike Weir en 2003, Phil Mickelson (2004-2006 et 2010) et Bubba Watson (2012 et 2014,) Augusta serait-il devenu un parcours de gauchers?

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Malgré un hiver sans fin, le golf est de retour

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Malgré un hiver sans fin, le golf est de retour. Pas seulement à Augusta et la télé, mais au Québec également.

Le club International 2000 entreprendra officiellement sa saison samedi, le 12 avril.

« L’an dernier, nous avions lancé nos opérations le 28 mars, ce qui est tard chez-nous », mentionne le porte-parole, Maurice Richard.

« Avoir dû attendre aussi longtemps cette année pour recevoir nos premier golfeurs s’avère un record. Nous commençons habituellement au début mars », explique-t-il.

Bien que l’International 2000 soit situé à la frontière Canada-États-Unis, soit à Saint-Bernard-de-Lacolle, le micro-climat n’a rien ou si peut à voir.

Il a fallu mettre à contribution les fermiers du secteur pour souffler la neige et la glace, ce qui fait que les conditions de parcours ne sont évidemment pas celles d’Augusta en verdure et en fleurs.

Mais cela ne change rien à la fièvre.

« Le téléphone ne dérougit pas. À 9h jeudi matin, il restait des départs seulement tôt le matin et tard en après-midi autant samedi que dimanche. Nous avons 27 trous, alors qu’il nous en faudrait 36… et plus », termine Maurice Richard.

Alors, bon début de saison à ces… braves!