Au 19e : ne manquez pas la première émission de la saison
C’est cet après-midi, à 16h30, que sera présentée Au 19e sur les ondes de RDS. Animée par Michel Lacroix, cette émission d’une demi-heure est consacrée exclusivement au golf.
La série comprend 18 émissions.
Les deux premières sont des émissions spéciales consacrées aux nouveautés dans le domaine de l’équipement. L’équipe d’Au 19e vous ramène des reportages à cet égard en provenance de la plus grande foire du golf au monde présentée annuellement à Orlando, Floride.
Cette émission sera présentée quatre fois en reprise, soit les :
- dimanche 23 mars à 14h
- mardi 25 mars à 1h30
- mercredi 26 mars à 11h30
- jeudi 27 mars à 13h30
Pour les meilleures histoires de golf, il ne faut pas manquer Au 19e!
Les bobos de Tiger seront-ils guéris avant le Tournoi des Maîtres?
Saviez-vous que le Tournoi des Maîtres est le seul rendez-vous majeur que Tiger Woods n’a jamais raté depuis le début de sa carrière? Une fois qu’on sait ça, la question est alors de savoir pendant combien de temps durera cette séquence.
Le dos de Tiger ne va pas du tout. Son 78 (sans un seul oiselet sur sa carte!) en conclusion du Championnat Cadillac, il y a deux dimanches, a été son pire score lors de la dernière ronde d’un tournoi du Circuit de la PGA.
Force est d’admettre qu’il n’a pas connu un premier quart d’année au-delà de ses attentes : 41e à Dubaï et 79 lors du troisième tour à San Diego (Torrey Pines). Ce genre de disette arrive donc même aux plus grands.
Mais son forfait à Bay Hill la semaine dernière est nettement plus sérieux et inquiétant. Ce deuxième désistement à ses trois dernières sorties (il avait abandonné également au 13e trou du dernier parcours de la Classique Honda) a définitivement fait scintiller un feu rouge.
Après les tournois majeurs, bien sûr, les deux premiers événements que Tiger inscrit à son agenda pour l’année suivante sont ceux d’Arnold Palmer, à Bay Hill, et de Jack Nicklaus, au tournoi Memorial. Toute une différence avec les autres étapes au circuit où il ne confirme pas sa participation avant le vendredi précédent!
Tiger n’est pas parfait, mais ne doutez jamais de son immense loyauté envers Arnie et Jack qui ont pavé sa voie et, plus important encore, l’ont supporté durant l’épisode le plus troublant et turbulent de sa vie, en 2010.
Tiger est encore très respecté, mais le temps semble vouloir jouer contre lui. Augusta arrive à vitesse grand V. La dernière fois que Tiger est revenu d’une blessure, il avait été quatre mois et demi sans frapper une balle en compétition. Cela ne l’a pas empêché de connaître le meilleur départ de sa carrière.
Sauf que cette dernière situation n’est pas comparable à celle qui le ronge actuellement. Encore deux lundis et nous serons déjà en pleine semaine des Maîtres. Est-ce que ce sera suffisant pour que Tiger Woods puisse se refaire un dos en morceaux et un élan qui n’est guère en meilleur état?
Entre entraîneurs-chefs
La réussite sur le parcours prend des formes diverses – oiselets, aigles, coups lobés ou normales désespérés, etc. Cela dit, il n’est pas aussi facile de mesurer la réussite hors du parcours.
Les jeunes athlètes de l’équipe nationale amateur du Canada doivent maintenir l’équilibre entre deux stress, celui du golf de compétition et celui des études postsecondaires.
Sachez que les membres d’Équipe Canada doivent effectuer quelque 10 000 élans par semaine, et ce SEULEMENT à l’entraînement. Il faut ajouter environ 20 heures de cours par semaine et de nombreuses heures consacrées à l’étude et aux déplacements.
On aura compris qu’un personnel d’encadrement solide est essentiel au plein épanouissement de l’athlète.
Le personnel d’encadrement comprend les entraîneurs-chefs et leurs adjoints, les psychologues du sport, les nutritionnistes et les experts en force et en conditionnement. Tous doivent aider les athlètes au meilleur de leurs connaissances.
Donc, comment le lien entre les entraîneurs de la NCAA et ceux de l’équipe nationale fonctionne-t-il?
Herb Page, Directeur du golf à l’Université Kent State et natif de Markham, en Ontario, explique pourquoi il a travaillé avec plusieurs amateurs de l’équipe nationale canadienne dans le passé et la raison de leur succès.
« Derek [Ingram] et moi communiquons sur plusieurs plans. Essentiellement, nous ne parlons pas de l’élan de Corey Conners ou de Taylor Pendrith », affirme Page, membre du Temple de la renommée de la GAO (Association de golf de l’Ontario). « Si nous avons le sentiment que des changements s’imposent, j’en parle à Derek et, s’il est d’accord, nous échangeons nos points de vue. »
Dans la plupart des cas, les athlètes de l’équipe nationale amateur étudient aux États-Unis pendant neuf mois et ne séjournent au Canada que durant l’été. Page évoque la difficulté de maintenir l’équilibre entre études et golf, ajoutant à la blague qu’il est jaloux d’Équipe Canada qui passe l’été avec les athlètes.
« Quand ils sont ici à l’université, ils sont accaparés par leurs études. Ils font des poids cinq jours par semaine et s’entraînent par un temps qui n’est pas toujours idéal. Pour Équipe Canada, c’est du gâteau! »
Situé dans le nord-est de l’Ohio, l’Université Kent State se trouve en pays de froidure. Curieusement, c’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles plusieurs Canadiens ont fréquenté Kent State dans le passé. Actuellement, cinq Canadiens – deux garçons, trois filles – sont inscrits au programme de golf de Kent State, quatre d’entre eux étant membres d’Équipe Canada. Plusieurs Canadiens sont des anciens des Golden Flashes, y compris Mackenzie Hughes (Dundas, ON), champion de l’Ordre du mérite 2013 du Circuit de la PGA Canada.

Sept des 10 athlètes des équipes nationales amateurs masculine et féminine sont inscrits à des programmes de la NCAA aux États-Unis. Derek Ingram, entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine, explique la situation de son point de vue.
« Je passe entre 60 et 80 jours avec les joueurs, parfois à l’université, mais la plupart du temps durant la saison estivale, indique Ingram, natif de Winnipeg. L’été terminé, c’est à mon tour de fournir mes commentaires aux entraîneurs universitaires. Cela fonctionne dans les deux sens, et tout le monde est vraiment bien servi. »
Prenez Taylor Pendrith qui s’est joint à l’équipe nationale amateur et à Kent State pour la saison 2013.

« Les recruteurs ne me couraient pas après dans les rangs juniors, dit-il. L’entraîneur Page m’a vu à l’œuvre à Owen Sound et nous avons pris rendez-vous. J’ai vite compris que Kent State était l’endroit tout désigné pour moi. J’ai annulé tous mes rendez-vous avec d’autres établissements de la NCAA. »
Et de poursuivre : « Herb et Derek sont des entraîneurs exceptionnels qui communiquent entre eux et qui comprennent mon jeu. C’est un énorme avantage que d’avoir des entraîneurs qui peuvent améliorer ton jeu à longueur d’année. »
Depuis son intégration aux deux programmes, Pendrith a grimpé au classement mondial. Le champion de la Coupe Porter 2013 occupe actuellement le 33e rang.
Herb Page se réjouit de ce que Pendrith et Conners fassent partie du programme masculin. Ils parlent même d’athlètes « de rêve » qui sont « destinés à de grandes choses ».
« Le mérite revient à leurs parents, à eux, à Équipe Canada et à Kent State, note Page. Avec ces gars, j’ai l’émotion à fleur de peau tellement ils sont talentueux. »
Ingram est d’accord avec Page et insiste sur leur objectif qui est de travailler de concert pour parvenir à un même résultat.
« Nous avons bâti ces rapports et ces amitiés pour optimiser leur programme et le nôtre. Les joueurs, les établissements de la NCAA et Golf Canada gagnent sur tous les tableaux. »
En guerre contre la neige et la glace
Les surintendants du Québec sont déjà sur un pied d’alerte, voire en guerre contre les tapis blanc qui recouvrent les parcours de la province. Compte tenu de l’hiver qui ne finit plus, avec une température de -16 pour commencer la semaine, le moment est assurément venu d’intervenir au plus vite.
Bon nombre de clubs mieux nantis financièrement (ou débrouillards, faute de budget) – parce qu’il en existe toujours – entreprennent ces jours-ci le « festival » de la souffleuse, de la pelle et du pic.
En plus d’enlever la neige, il faut briser la glace sur les verts. Toute une différence avec 2013 alors que les premiers établissements ont ouvert leurs portes à la fin mars.
Urgence d’agir
Pourquoi est-il si urgent d’agir?
Saviez-vous que la tige du gazon brûle lorsqu’elle est privée d’oxygène pendant plus de 90 jours? Même la technique des toiles protectrices étendues à la fin de l’automne ne suffit pas.
De plus, il y a eu un épisode de verglas le 22 décembre qui a duré quelques jours selon les endroits. On approche donc du chiffre fatidique de 90 jours et il faut tout de suite créer une circulation d’air, même si les températures restent anormalement inférieures aux moyennes pour la période de la saison.
La nécessité d’intervenir est arrivée pour éviter que les verts deviennent des bruns lorsque le printemps décidera (enfin!) de se pointer un jour.
Le travail se fait principalement sur les verts, mais des parcours avec les moyens vont déblayer les tertres de départs et les allées même si cela entraînent des dépenses.
L’Est du continent s’informe
Météo oblige, les surintendants du Québec ont développé une expertise unique pour les températures extrêmes. Celle-ci est reconnue et en demande. Encourageons-nous. Une très large partie nord-est du continent a également connu un hiver de misère.
« Des collègues de Toronto appellent pour des conseils, mais aussi de villes de l’État de New York et de Detroit qui veulent également des infos. Plusieurs n’ont pas de toiles », mentionne Doug Meyer, l’expert du Club de golf Beaconsfield où, chaque année, est présenté l’Omnium printanier.
Tout en on promettant de continuer de suivre la situation, permettez-moi de vous poser une question en terminant.
L’avez-vous vu, vous, la fameuse marmotte voir son ombre à la sortie de son trou? Si oui, prière de nous faire signe. Même les skieurs sont exaspérés de ne plus finir de geler.
Week-end difficile
Les québécois n’ont pas connu un grand week-end.
Danielle Mills a pris la 17e place du tournoi du circuit Sun Coast, à Daytona, alors que Marc-Étienne Bussières s’est retiré avant le début de l’étape de Stonebridge (Géorgie) à la série NGA.
Kent State a pris la deuxième place lors du rendez-vous de la NCAA donné par les Gators Florida State, mais le nom de Josée Doyon ne figurait pas sur la liste des cinq joueuses des vice-championnes.
Pour sa part, Anne-Catherine Tanguay, de l’université de l’Oklahoma, a joué 72, 75 et 77 du côté individuel.
Tout cela est mieux que le 90 de John Daly à la PGA vendredi passé!
Défi Speedpocket de TaylorMade
Afin de promouvoir ses fers Speedpocket, le fabricant TaylorMade a installé des terrains d’exercices en plein centre des villes de Toronto, London, New York et San Francisco et a laissé les amateurs de golf faire l’essai de ses nouveaux bâtons dans le cadre d’une promotion jamais vue.
Ces amateurs ont eu la chance de s’élancer avec un fer-6 conventionnel, puis avec le tout nouveau fer-6 SpeedBlade de TaylorMade. Ils pouvaient ainsi comparer les résultats de leurs coups, à savoir à quelle distance était frappée leur balle. La mesure était prise par un appareil FlightScope, qui affichait automatiquement les statistiques sur un tableau central.
Un gagnant était élu dans chacune des villes participantes et l’identité du champion mondial « Speed Pocket » a ensuite été dévoilée peu de temps après.
À Toronto, le 11 mars dernier, un fer-6 SpeedBlade a même été distribué gratuitement aux 500 premiers participants.
Pour courir la chance de remporter l’un des 2500 SpeedBlade disponibles, inscrivez-vous au www.golftown.com d’ici le 17 mars prochain.
Une nouvelle chaussure plus stable
La compagnie Adidas Golf a récemment ajouté à sa collection sa nouvelle chaussure pure 360. Celle-ci fait partie de la prochaine génération de chaussures adipure.
La collection présente un style épuré, des silhouettes classiques, des semelles ultra-flexibles et des matériaux de qualité permettant ainsi au pied et au corps de se déplacer aisément à partir du sol.
Pour obtenir la combinaison parfaite de confort et de stabilité, les concepteurs des chaussures pure 360 ont utilisé le cuir le plus fin et le plus doux possibles, en plus de faire appel à des technologies de construction innovantes de première qualité.
Dustin Johnson, qui est l’un des porte-paroles de Adidas Golf depuis 2007, a été le premier golfeur à essayer les nouvelles chaussures pure 360 lors du Tournoi des Champions Hyundai, en janvier dernier.
« Ce sont les chaussures les plus confortables que je n’ai jamais portées, a dit Johnson, un gagnant de huit tournois au sein du Circuit de la PGA. Dès que j’ai commencé à les porter, j’ai tout de suite su qu’elles étaient drôlement confortables. »
Angèle Arsenault a laissé un héritage à la Série Jocelyne Bourassa
Parmi les centaines et centaines de chansons composées et interprétées par Angèle Arsenault, cette artiste acadienne, qui vient de nous quitter, a dédié l’une d’entre elles au golf, plus précisément à la Série Jocelyne Bourassa. Le titre est « L’Amitié ».
« Angèle aimait raconter dans ses spectacles que je lui avait passé la commande de cette composition en regardant les Jeux olympiques de Vancouver (en 2010) », affirme notre légende du golf, Jocelyne Bourassa, qui appartenait au cercle d’amis très proches de la disparue.
Non seulement Jocelyne confirme, mais rajoute des précisions circonstancielles : « C’est plus exactement après avoir entendu Sarah McLachlan interpréter la chanson des Jeux lors de la cérémonie d’ouverture que j’avais téléphoné à Angèle pour lui dire que ce serait bien pour la série et nos golfeuses participantes de pouvoir s’identifier à leur tour à un thème », continue Jocelyne.
Elle aura manqué de temps…
La suite n’a pas tardé pour la chanteuse aux cheveux courts et aux grosses lunettes rondes qui a multiplié les succès.
« À peine quelques semaines plus tard, Angèle avait tout fait, la musique au piano ainsi que les paroles en français et en anglais, poursuit Jocelyne à propos de l’auteure de « Libre » (300 000 disques vendus) qui fut trois platine en 1977.
On a mis la main sur les paroles, dont voici le refrain reproduit en hommage :
Malgré les soucis, malgré les maladies, il y a la vie.
Et malgré les détours et le long parcours, il y a l’amour.
Malgré les retards et les au revoir, il y a l’espoir.
Jamais oublier tant qu’on pourra s’aimer qu’il y a de l’amitié
Il existe une version complète et finale avec orchestration.
« Angèle avait passé beaucoup du temps en studio dans les Laurentides (avec le réalisateur Éloi Painchaud) pour enregistrer du nouveau matériel avec des violons. Malheureusement, la maladie ne lui aura pas laissé le temps de procéder au lancement », regrette Jocelyne Bourassa.
Golf junior – Une capsule sportive des Jeux du Québec
Les Jeux du Québec sont un programme sportif multidisciplinaire axé sur la compétition au sens des quatre composantes de la pratique sportive (initiation, récréation, compétition et haut niveau). Le volet golf est organisé par Golf Québec.
Dubuisson déjà invité à l’Omnium canadien RBC
Victor Dubuisson vous a ébahi à la télé avec ses sorties d’embarras à la suite d’un coup logé dans le sable, les cactus et les cailloux. On l’a même comparé à Phil Mickelson et l’unique Severiano Ballesteros, avant qu’il ne s’incline au 23e trou devant Jason Day au Championnat mondial par trous Accenture présenté dans le désert de Tuscon, Arizona. Vous pourriez très bien le voir et l’applaudir à Montréal.
« Bien oui, c’est fait. L’appel a déjà été logé à son entourage! »
Voilà ce qu’a confirmé Bill Paul, directeur de l’Omnium canadien RBC qui sera présenté au Club de golf Royal Montréal du 24 au 27 juillet, quand on lui a demandé si le cousin français avait été invité pour cette fête.
« Cela est bien le moindre des gestes à poser pour mes amis amateurs de golf du Québec », a-t-il ajouté, de belle humeur, depuis son bureau de Golf Canada à Oakville.
Bill Paul a été un allié indispensable dans les succès des Omniums nationaux au club Royal Montréal en 1997 et en 2001, en plus, bien sûr, de l’inoubliable Coupe des Présidents de 2007 toujours sur le même site de l’Île-Bizard.
Cela dit, quelle fut la réaction du clan Dubuisson?
« Ses gens vont voir. Les agents veulent toujours analyser jusqu’où ira la valeur lorsqu’un nouveau protégé perce. Ce qui compte est qu’il n’y a pas eu de non dans la conversation », a commenté Bill Paul.
Toute une percée
« The bush », comme le golf et les médias français surnomment le Cannois de 23 ans (23e au monde), possède le talent depuis longtemps ayant été champion d’Europe et l’amateur numéro un au monde en 2009.
Après sa victoire à l’Omnium Turkish Airlines en novembre dernier devant Tiger Woods (son héros depuis l’âge de 12 ans), Justin Rose et Ian Poulter, il a pris le 3e rang du Championnat mondial DP et a terminé la saison en 6e place au classement de la Course de Dubaï, démontrant qu’il est tout sauf un feu de paille.
Il se situe 3e à la sélection de la Coupe Ryder derrière Thomas Bjorn et Sergio Garcia.
Il a du style avec ses cheveux longs et sa barbe.
Il peut aussi bien aller promouvoir l’Omnium chez les « Bons Baisers de France » (avec France Beaudoin) ou TLMEP de Guy A. (Lepage) qu’à « L’Antichambre » qu’au sportif trio Michel Villeneuve-Ron Fournier ou Mario Langlois, ce que le champion en titre Brandt Snedeker et autres vedettes de la PGA ne peuvent faire en raison de la langue.
L’aide est nécessaire
En même temps, Victor Dubuisson a besoin de l’Omnium canadien RBC.
Curieuse façon de faire les choses, Dubuisson doit fonctionner par invitation pour se qualifier à la Coupe FedEx.
Au calendrier de la même semaine en Europe, ce sera l’Omnium de la Russie, disputé à Moscou et doté d’un million de dollars versus 5,5 millions à Montréal.
« Notre offre est déposée », a conclu Bill Paul, en attente d’une réponse.
Stephen Ames au Temple de la renommée du golf canadien
Stephen Ames a multiplié les exploits comme quatre victoires la PGA, deux en Europe, trois à l’international, une autre au circuit Ben Hogan et le Skins Game.
Il y a un autre exploit qui justifie pleinement la nomination au Temple de la renommée du golf canadien du golfeur natif de Trinité et Tobago.
« C’était l’hiver 1991, je pense. C’est cela parce que Jodi et moi n’étions pas mariés. Nous demeurions au sous-sol de ses parents à Calgary! Il avait fait -55 degrés avec le facteur vent. Est-ce nécessaire de vous dire que je ne suis pas sorti de là pendant la semaine au complet? », racontait-il à propos de son premier combat avec l’hiver.
C’est fort l’amour…
UN VRAI CANADIEN
Stephen Ames n’a jamais eu peur des mots.
«Tiger qui?, avait-il dit en point de presse au grand déplaisir de Woods qui l’avait matraqué 9 et 8 au jeu au trou le lendemain.
C’est toutefois avec une énorme modestie qu’il a accepté l’hommage au début de l’appel de conférence puisqu’il est en Floride au tournoi Honda.
Sa sélection a été unanime chez les dix membres du comité du Temple de la renommée du golf canadien, présidé par Ian Clarke.
«Ce qui m’arrive est le plus grand honneur en carrière avec le Championnat TPC (le cinquième majeur)», de mentionner celui qui est devenu Canadien en 2003.
«Jodi est d’ici. Nos enfants (deux garçons) sont nés ici. Comme mes beaux parents et ma belle-sœur pouvaient aider lorsque je suis au loin, le Canada était l’endroit pour s’installer, sauf l’hiver qui ne sera jamais ma saison», explique-t-il.
Qui prend épouse prend pays quoi!
Très impliqué dans la ville de Calgary, le 74e membre élu au Temple de la renommée du golf canadien s’occupe l’hiver de la Coupe Stephen Ames, pour les juniors du Canada et de Trinité-et-Tobago, et du tournoi des Champions de Calgary, dont il est actionnaire, et du parcours qu’il prépare « pour y présenter l’Omnium canadien à Calgary ».
À MONTRÉAL SÛR; À CALGARY ET QUÉBEC EN ATTENTE.
2014 est une année de transition pour Stephen Ames.
Son 50e anniversaire qu’il célébrera le 28 avril le rendra admissible chez les Champions.
«La vie au 19e trou sera pas mal différente», déclare-t-il avec la camaraderie qui y règne.
Pour le moment, la PGA régulière demeure son principal centre d’intérêt.
Cela dit, c’est bien d’avoir l’option. Mes choix iront beaucoup en fonction des résultats et ma place à la Coupe Fedex. J’aimerais jouer à Calgary bien sûr, et Québec est dans les cartes», de conclure celui qui sera de l’Omnium canadien RBC à Royal Montréal, du 24 au 27 juillet.