Le gagnant du Grand concours canadien Est-Ouest dévoilé
OAKVILLE, Ont. – Le Grand concours canadien Est-Ouest de Golf Canada s’est terminé le 31 octobre dernier avec plus de 7 millions de scores inscrits par les membres au cours de la saison 2016 dans l’espoir de gagner le « voyage de golf d’une vie ».
L’équipe de l’adhésion de Golf Canada a effectué un tirage au hasard parmi toutes ces inscriptions le 15 novembre à la Maison du Golf et l’heureux gagnant est Bob Thompson de Sundre, Alberta.
Thompson, un fervent de golf de longue date, avait le choix entre deux destinations pour son voyage de golf, soit Banff Springs en Alberta et Cabot Links en Nouvelle-Écosse. Il a choisi de s’envoler vers l’est, pour les Cabot Links, avec son épouse Lynn en 2017.
Membre du Sundre Golf Club, Bob Thompson était tellement surpris d’apprendre la nouvelle qu’il est allé voir le pro à la boutique de golf de son club pour s’assurer que son gain était réel et il l’était, bien sûr.
Le Grand concours canadien Est Ouest était ouvert aux membres de Golf Canada tout au long de la saison de golf 2016. Les membres s’inscrivaient automatiquement au concours en adhérant à Golf Canada et obtenaient une participation additionnelle au tirage à chaque fois qu’ils affichaient leur score sur le site du Centre de scores de Golf Canada entre le 1er avril et le 31 octobre 2016. Le gagnant, tiré au hasard parmi plus de 7 millions d’inscriptions, pouvait choisir entre le Banff Springs Golf Course en Alberta et le Cabot Links Golf Course en Nouvelle-Écosse comme destination pour son voyage de golf en 2017.
Le Grand concours canadien Est Ouest sera de retour en 2017 pour donner la possibilité de gagner le voyage de golf d’une vie à un autre membre chanceux de Golf Canada.
De notre part à nous tous, chez Golf Canada, félicitations à Bob Thompson. Profitez bien de votre voyage et merci de votre soutien au golf canadien.
Mackenzie Hughes, un heureux mélange de talent et de cran
Vous êtes surpris de la victoire de Mackenzie Hughes au Circuit PGA TOUR parce vous pensiez que c’était davantage au tour de vétérans comme Graham DeLaet ou David Hearn et même d’Adam Hadwin d’être le prochain Canadien à l’emporter depuis Nick Taylor à l’automne 2015?
Personnellement, je suis plus content et heureux que surpris pour le jeune homme de 26 ans, lesquels il célèbre cette semaine.
Vrai qu’il est un joueur de première année ne comptant que cinq départs comme membre à part entière.
VAINQUEUR PARTOUT PRÉCÉDEMMENT
En contrepartie, il faut savoir que Mackenzie Hughes est un « gagnant » dans l’âme.
Avant cette réussite à la Classique RSM à Sea Island, en Géorgie, le golfeur de Dundas Valley, près d’Hamilton en Ontario, a gagné chez les amateurs (deux fois le championnat du Canada, en 2011 et 2012), l’Ordre du mérite au PGA TOUR Canada (2013) et à la série Web.com (au tournoi Price Cutter) l’été dernier.
Bref, Mackenzie Hughes a gagné partout où il est passé, ce qu’il refait cette fois avec grand brio.
Aidé bien sûr par son spectaculaire 61 en ouverture, qu’il a solidement appuyé avec 67, 68 et 69 pour sceller à -17, Mackenzie est devenu la première recrue en 20 ans à entrer dans le cercle des vainqueurs en menant de fil en en fil.
SOLIDE DANS TOUT
Au talent, il faut ajouter la force de caractère de Mackenzie Hughes à la fois nouveau gradué et aussi nouveau marié cela depuis la fin du mois dernier.
Son succès a été obtenu au troisième trou d’une prolongation à cinq joueurs impliquant également Camilo Villegas, Blayne Barber, Billy Horschel et Henrik Norlander.
Pour rajouter au stress, il lui a fallu caler un roulé de 18 pieds de la bordure pour sauver sa normale trois victorieuse sans jamais toucher au vert, pour montrer que c’est combien et non comment qui compte au golf.
Et ceux et celles qui pensent que le golf manque d’action, il a racheté un triple boguey au 11e trou de son troisième parcours avec une série d’oiselets.
Je ne dis pas que Mackenzie Hughes va devenir un autre Mike Weir, ce que seules les années prouveront de toute façon. Mais une maîtrise aussi rapide des diverses facettes menant à la réussite montre que son chèque de 1 080 000$, sa qualification à tous les tournois sanctionnés PGA pendant deux ans et son ticket au Tournoi des maîtres en avril prochain constituent une récompense totalement justifiée et donc pas une… surprise.
UN SUCCÈS QUI EST AUSSI CELUI DE GOLF CANADA
Cette victoire de Mackenzie Hughes est aussi quelque part celle de Golf Canada et son programme de formation Jeune pro d’Équipe Canada.
Le plus récent titulaire à la PGA est un bénéficiaire de ce formidable ajout au développement.
Le budget n’est pas la fin du monde avec 300 000 $, donc 50 000 $ par membre en services (entraîneur, psychologue et différents soutiens) et un autre 15 000 $ est versé en argent pour les départs.
Le chef de la direction de Golf Canada, Scott Simmons, de même que les commanditaires fondateurs Canadien Pacifique et RBC, ainsi que Citi Bank et la Fondation Golf Canada d’être applaudis pour cette excellente initiative.
Lancé en 2014, le volet Jeune pro n’aura mis que deux ans pour avoir un premier champion dans les ligues majeures. Imaginons la portée avec le temps et surtout plus d’argent.
Bravo à l’arbitre-golfeur Denis Morel; le CH a aussi perdu une grande partisane et autres échos
La distance et autres circonstances hors de contrôle ne permettent pas toujours d’être partout, mais s’il y a un endroit où j’aurais souhaité être en fin de semaine dernière, c’est à La Tuque.
Denis Morel a reçu l’ultime hommage des autorités municipales et de la population qui ont donné son nom au “ nouveau » Colisée local lors d’une cérémonie samedi dernier.
Les rénovations ont représenté un investissent de neuf millions de dollars.
« Cela me touche droit au cœur », de dire Denis à Audrey Tremblay, journaliste au journal Le Nouvelliste.
« Voilà un hommage amplement mérité et voté à l’unanimité », raconte le maire Normand Beaudoin.
Denis Morel a été le premier arbitre francophone à temps plein dans la LNH. Plus encore, il y a officié plus de 1 200 matchs. Il a été choisi pour participer à deux Coupes Stanley et deux rencontres des étoiles.
« Tout est possible lorsqu’on travaille avec passion », a-t-il aussi refilé comme message.
Le nom de Denis est également un familier au golf évidemment.
Il a été capitaine au club Ki-8-eb et a agi comme directeur à Golf Québec.
Son plus grand succès au golf est d’avoir épousé Debbie Savoy-Morel, seule femme au Canada à la barre d’un 36 trous privé. Le couple a eu deux enfants et sont grandparents.
Bref, bravo à Denis Morel pour sa double réussite professionnelle et familiale.
Notre “ hommagé » devient le deuxième golfeur de la Mauricie honoré de la sorte. L’aréna de Shawinigan-Sud porte également façon très justifiée le nom de Gilles Bourassa.
HOMMAGE À DAWN COE-JONES
Un hommage à la carrière et à la dynamique personne de Dawn Coe-Jones, décédée trop jeune et trop vite, a été rendu samedi à Tampa.
Diagnostiquée au début de l’année et opérée en mars avant de nous quitter à 56 ans la semaine passée, Dawn fut une incontestée chef de file du golf féminin au Canada avec trois victoires à la LPGA et 44 top dix dont sept à l’Omnium canadien pour des gains de 3,3 millions de dollars.
Notre brave fille a été emportée par un fulgurant cancer.
Elle a touché son entourage. De Sandra Post et Jocelyne Bourassa jusqu’à la jeune phénomène Brooke Henderson en n’oubliant pas Mike Weir qui ont écrit des courriels de condoléances en faisant l’éloge de la disparue.
En plus d’être championne, Dawn a été une grande ambassadrice pour son sport.
Une personne très impliquée, elle coupait le gazon à son club Lake Cowichan en Colombie-Britannique à ses années juniors.
Dawn était une grande partisane du Canadien bien avant d’adopter le Lightning de Tampa, où elle vivait. Je ne me souviens pas très bien si c’est Ronald Corey ou Jacques Demers qui lui avait remis ce cadeau, soit un chandail du CH, après un pro-am joué en sa compagnie. Peut-être était-ce Serge Savard.
Quoi qu’il en soit, elle avait célébré sa victoire au tournoi des Championnes en endossant son souvenir bleu-blanc-rouge.
RETOUR AUX BERMUDES POUR UN DERNIER CHAMPIONNAT CANADIEN
Place cette semaine au championnat Titleist FootJoy des professionnels de club du Canada aux Bermudes.
Une bourse 85 000 $ sera mise à l’enjeu à compter de mardi jusqu’à jeudi.
Il s’agit de la deuxième visite des pros canadiens dans cette île britannique en peu de temps. Marc-Étienne Bussières et Dave Lévesque y ont remporté le Championnat Nike en équipes, le mois dernier.
Lévesque est de retour dans l’espoir d’élargir son avance en tête du classement national des points, qui vaudra au premier, au début l’été prochain, une invitation à l’Omnium canadien RBC.
L’Ontarien Danny King défendra son titre.
Le très louable concept d’attendre à la fin de l’année pour disputer le championnat national est de Max Oxford, ancien vice-président de la compagnie et retraité de North Hatley, afin de garder les pros de clubs disponibles à continuer à servir les membres durant l’été.
RAOUL MÉNARD EN ARGENTINE EN MÊME TEMPS QUE LE PREMIER MINISTRE
Justin Trudeau n’était pas le seul Canadien en Argentine, où il s’est arrêté. Raoul Ménard était à Buenos Aires pour y disputer le 111e Omnium national.
Des cartes de 72 et 77 n’ont pas permis à l’ancien d’Équipe Canada de participer aux rondes du week-end. Ex-titulaire des Maîtres et de l’Omnium des États-Unis, Angel Cabrera (76 et 77) ne s’est pas qualifié, non plus, devant son monde.
Le prochain rendez-vous du circuit la PGA Latinoamérica aura lieu du 1er au 4 décembre. Ce sera à Miami si jamais vous êtes parmi les chanceux déjà sous les palmiers.
La LPGA choisit l’Abitibienne Mary-Lee Cobick « Pro par excellence » du Sud-Est en 2016
Il s’agit certes de l’une des plus prestigieuses distinctions des « ligues majeures » du golf depuis la sélection de Jocelyne Bourassa comme recrue par excellence de la LPGA en 1972.
On parle de Mary-Lee Cobick à qui cette chronique est essentiellement consacrée en hommage à son obtention du titre de Professionnelle par excellence de la LPGA 2016 pour le Sud-Est des États-Unis.
Oui, le golf québécois doit être fier.
L’organisation est la plus importante en nombre de membres de l’ensemble du sport professionnel féminin en comptant 1700 comme pros ou enseignantes cela aux États-Unis ou ailleurs jusqu’en Asie.
VINGT ANS ET UN EX-ÉLÈVE A GRADUÉ À LA PGA
Mary-Lee Cobick mène une remarquable carrière en Floride, mais elle est d’ici, en Abitibi, plus exactement du club l’Oiselet d’Amos que dirige son papa Joe.
Après avoir appris son golf sur ce neuf trous et s’être distinguée au plan national chez les juniors et plus tard chez les amateurs, elle a été recrutée par l’université Florida State d’où elle n’est plus jamais vraiment revenue.
Certes, on l’a revue au sein de l’équipe de Golf Canada et au circuit canadien fondé par Jocelyne Bourassa, où elle a gagné trois fois, ainsi qu’ à l’Omnium canadien féminin, mais c’est au club Okeeheelee, à West Palm Beach, en Floride, qu’elle mène sa reluisante carrière depuis vingt ans.
Après avoir débuté sous la tutelle de Donna White, elle a gagné la confiance de cette triple championne de la LPGA, qui l’a nommée vice-présidente de Golf Professional Services qui gère Okeeheelee de même que Park Ridge et le centre d’apprentissage entraînement John Prince.
Son personnel compte 18 autres pro-enseignants et cinquante autres employés pour vous montrer la somme des responsabilités.
En plus de demeurer elle-même une enseignante très active, elle est présidente de la « Junior Golf Foundation of America ».
Un des « gradués » est Brooks Koepka, jeune vainqueur à la PGA et recrue à l’équipe américaine victorieuse de la Coupe Ryder au début de l’automne.
« Mon passage dans la JGFA a été déterminant puisque c’est là que j’ai découvert ma passion du golf », complimente-t-il.
ELLE PARTAGE AVEC SON MONDE
La réussite de très haut niveau met en valeur l’humilité de la grande dame qu’est Mary-Lee Cobick.
« Je suis sincèrement honorée de recevoir cette distinction de la LPGA, a-t-elle déclaré lors de l’annonce officielle. Merci à la LPGA et son équipe pour le merveilleux rôle de leadership offert. »
Mary-Lee Cobick a aussi remercié son entourage immédiat.
« J’aimerais partager cet honneur avec ma famille, mes mentors, les partenaires d’affaires tout comme le personnel actuel et passé qui ont tous contribué à ma carrière », a-t-elle ajouté.
L’ABITIBI SAIT FAIRE!
Avec notamment Debbie Savoy-Morel, qui a fait sa marque au Mirage, Denise Lavigne, enseignante émérite à Pinegrove et Deerfield (Floride) et Mary-Lee Cobick, le golf féminin se porte très bien, merci.
On poursuit ajouter Anne Rogerson, Sylvie Schetagne et Josée Pérusse qui ont la passion.
Il faut spécifier que ce couronnement de Mary-Lee Cobick s’ajoute à celui de Claude Brousseau, aussi dans les hommages en cette fin d’année ayant reçu juste avant le prix Horton-Smith de la PGA d’Hawaii.
Ce double succès devient d’autant plus intéressant que les deux lauréats sont de l’Abitibi.
Après avoir été longtemps une région de hockey avec Serge Savard, Rogatien Vachon, Dave Keon, Pierre Turgeon, Jacques Laperrière, Dale Tallon, Réjean Houle et tellement d’autres qui ont tous fait leur marque dans la LNH, voilà que l’Abitibi en devient aussi maintenant une pépinière de… golf.
Ce qui est fascinant dans cette percée est que l’Abitibi possède surtout des neuf trous comme quoi encore une fois la volonté est plus forte que les moyens.
DAWN COE JONES (56 ANS) TROP JEUNE POUR PARTIR
La fin de semaine en aura été une de deuil pour l’ensemble du golf canadien avec le décès de Dawn Coe-Jones.
Trois fois auréolée à la LPGA et membre du Temple de la renommée du golf canadien, la Britanno-Colombienne a été emportée par un cancer absolument fulgurant à l’âge beaucoup trop jeune de 56 ans.
Dawn était particulièrement reconnaissante de son sport et le golf sans qui la très belle carrière avec 3,3 millions de dollars en gains aurait été impossible.
Nos condoléances à son mari James et son fils Jimmy, 21 ans, qui a disputé l’été dernier le Championnat canadien à Royal Ottawa seize ans après que sa mère eut participé à l’Omnium canadien au même endroit.
Une cérémonie aura lieu samedi prochain à Tampa, sa ville d’adoption. On reviendra alors avec un hommage.
UNE FICHE DE -11 NE SUFFIT PAS!
Assommant! Voilà le qualificatif qui vient en tête lorsqu’on analyse le bilan des qualifications pour accéder au circuit Web.com.
Personne du Québec ne sera des finales en décembre et ne blâmons pas le manque d’ardeur du Montréalais d’adoption Beon Yeong Lee lors de la deuxième des trois étapes qu’il disputait à McKinney, au Texas, la semaine passée.
Malgré des cartes de 68, 71, 69 et 69, il a été relégué 33e alors que seulement 19 obtenaient leur ticket pour l’ultime qualification pour montrer le calibre.
En dépit de son combiné de -11, il lui a manqué trois coups ce qui en révèle encore davantage du niveau irréel compte tenu que nous sommes au niveau des aspirants.
PLACE AUX FILLES!
À savoir la suite maintenant, les espoirs de voir un talent d’ici graduer dans un grand circuit passent par nos filles alors que Sara-Maude Juneau et Anne-Catherine Tanguay seront de la finale de la LPGA à Daytona Beach à la fin du mois et au début décembre.
Tanguay et Josée Doyon, apprentie-professionnelle, y sont déjà pour disputer deux tournois préparatoires à compter de mardi et dimanche.
Maude-Aimée LeBlanc a sa place garantie au grand circuit en 2017.
ÉTAIT-CE LE DERNIER AS DE LA SAISON?
Beau cadeau! Lors d’une partie le jour du 70e anniversaire de son collègue Michel Robert à Milby, le professionnel-auteur André Maltais a réussi un trou d’un coup.
Il s’agissait de son cinquième as en carrière qui pourrait bien ne pas être le dernier de la saison au Québec avec la très belle météo annoncée cette semaine.
En 2016, Claude Brousseau multiplie les honneurs à Hawaii
Claude Brousseau termine l’année comme il l’a entreprise, c’est à dire dans les honneurs.
Après avoir reçu le prix d’enseignant par excellence en 2015, en janvier, à l’Aloha PGA puisqu’il dirige l’Académie au club Ko Olina, à Hawaii, ce prof originaire de l’Abitibi obtient l’hommage Horton-Smith en 2016.
La reconnaissance est flatteuse.
Smith est un pionnier de la PGA, lequel a amassé 32 victoires, dont deux fois au Tournoi des Maîtres. Son trophée permet de reconnaître un membre de l’organisme dont le travail et l’implication ont contribué à mettre la profession encore davantage en valeur.
Claude Brousseau possède maintenant une réputation nationale et internationale.
Il appartient au panel d’enseignants de Golf Channel, où il a prodigué une série de conseils au p’tit cran. Il dirige son Académie en France, où il collabore à Golf Digest, version française.
Force est d’admettre que son parcours est captivant et inspirant pour quelqu’un qui a été initié au golf que dans la vingtaine, après des études universitaires en santé. Il appartient maintenant au club sélect des maîtres professionnels de la PGA américaine.
« Il s’agit d’une autre étape dans ma route vers l’excellence. La démarche est super excitante et je m’amuse dans le processus », commente Brousseau.
À propos d’Horton Smith, il a été le premier vainqueur à Augusta, en 1934, avant même que la présentation adopte le nom de Tournois des Maîtres. Il avait également été le premier boursier de la PGA, en 1936, avec des gains de très exactement 7 682 $ pour l’ensemble de son année incluant son deuxième « Masters. »
Pour revenir à Claude Brousseau, il a étudié un projet ici lors d’une visite à Montréal, en juillet dernier. C’est à suivre.
RAOUL MÉNARD ET LE CONSIDÉRABLE DÉFI D’ACCÉDER AUX GRANDS CIRCUITS
C’est compliqué atteindre les grands circuits, dites-vous? L’expérience de Raoul Ménard au circuit Web.com, la semaine dernière, illustre parfaitement la montagne d’immenses difficultés que représente la tâche.
Ménard était en action à Mobile, en Alabama, afin d’y disputer la deuxième étape, après avoir terminé 15e à la première, à la fin septembre.
Il a bien joué, avec des cartes de 71, 72, 71 et de 70.
Pour montrer le niveau de jeu, il n’a toutefois jamais été vraiment dans le coup.
Malgré son très honorable cumulatif de -4, l’ancien titulaire du Québec chez les amateurs et les juniors, ainsi que gradué de l’Université North Carolina, a été relégué 44e au classement final.
Et comme seuls les 19 premiers progressaient en finale, en Floride, il fallait rien de moins que -8 pour obtenir son ticket dans de ce festival de « birdies », ce qui donne une idée du calibre même chez les aspirants.
Au cours de l’été, Ménard a gagné l’Omnium du Sud de l’Ontario et le pro-am de Rideau View, lequel enrichissait le gagnant de 10 000 $. Il a aussi évolué au circuit PGA Latinoamerica, au printemps, et encore cet automne.
Beon Yeong Lee représente le dernier espoir du Québec pour accéder au Web.com, étape nécessaire pour espérer graduer à la grande PGA. Il sera à McKinney, au Texas, cette semaine afin de subir à son tour son deuxième test.
Bonne chance au Montréalais!
PAS DE CAMPING À VENISE
La possibilité évoquée de transformer une partie du club Venise en camping pour les motorisés de luxe est à oublier. Les promoteurs intéressés n’ont pas poursuivi la démarche.
« C’est mort et enterré! », affirme d’ailleurs Paul Brouillard, le propriétaire du complexe de 36 trous de l’Estrie toujours actif et dépassé 90 ans, à propos de la vente écartée.
OFFRE D’EMPLOI
ClubLink recherche un surintendant à l’entretien au club Le Maître, à Tremblant.
ÉTÉ INDIEN
Vous espérez du temps doux en novembre? Jean Morin aussi. Il annonce déjà que son parcours Les Légendes demeura en opération jusqu’au 20 novembre.
À KANAWAKI EN… 2017
Golf Canada reconfirme la présentation du Championnat national catégorie sénior, à la mi-septembre 2017.
Le légendaire Jack Nicklaus a adressé quelques mots aux joueurs du Canadien
MONTRÉAL – Les joueurs du Canadien ont eu droit à un illustre visiteur avant le match de mardi: rien de moins que le légendaire Jack Nicklaus. Et quand on sait combien de fois le golfeur américain a su tirer les marrons du feu en fin de tournois, on comprend peut-être pourquoi le Canadien a arraché une victoire in extremis aux Bruins de Boston.
Comme l’avait fait le jeune Simon samedi soir avant le match contre les Flyers de Philadelphie, Nicklaus a eu le mandat de présenter la formation partante du Tricolore dans le vestiaire de l’équipe.
Sans doute parce qu’il ne voulait pas attirer l’attention, Nicklaus a effectué cette visite à l’abri des regards des journalistes. Ceux-ci ont réalisé ce qui s’était passé, tout comme les spectateurs d’ailleurs, lorsque le Canadien a diffusé une vidéo sur l’écran géant, pendant une pause dans l’action.
Nicklaus a pris le temps d’adresser quelques mots à des joueurs qui ne pouvaient croire ce qu’ils voyaient et entendaient.
« Je vaquais à mes affaires à mon casier et il avait le dos tourné à moi, a raconté Carey Price. Je me suis levé la tête et c’est là que je l’ai vu. Ça m’a complètement surpris. Je suis rarement en admiration devant quelqu’un, mais quand vous voyez un homme de cette intelligence… Wow. »
Price a accepté de partager le message de Nicklaus.
« En gros, il nous a dit qu’il avait toujours joué à l’intérieur de ses limites, qu’il n’avait jamais tenté de faire des choses qui ne correspondaient pas à sa personnalité. Et qu’il travaillait fort dans les phases où il excellait. Ce fut un discours très motivant. »
Cette visite, dont les joueurs n’avaient pas entendu parler jusqu’à ce que le légendaire golfeur se pointe dans le vestiaire du Canadien, s’est concrétisée en l’espace de quelques instants mardi après-midi à la suite d’un coup de fil qu’a reçu Michel Therrien.
« Un ami m’a appelé pour me dire que Jack Nicklaus allait assister à la rencontre. On a fait les démarches pour qu’il vienne rencontrer les joueurs avant le match. »
Quelque trois heures plus tard, Therrien semblait encore ébloui par le moment que lui et ses joueurs avaient vécu.
« Il a parlé de préparation, a déclaré Therrien. J’ai eu la chance de discuter un peu avec lui. C’est assez spécial d’avoir la chance de voir quelqu’un comme ça. Je pense qu’au début, les joueurs ne réalisaient pas que c’était Jack Nicklaus.
« Même moi, quand j’ai reçu l’appel, j’ai dit ‘tabaslak’! Il a été extraordinaire. C’est un homme d’une telle simplicité. Les grands sont des gens simples. Ç’a été un beau moment », a ajouté Therrien, tout en prenant la peine de préciser qu’il n’avait pas parlé de golf avec son célèbre invité.
Halloween économique au golf, Hugo, Maude-Aimée et autres nouvelles
Durant la période pré-Halloween, le golf sera beaucoup déguisé en signe de dollars cette année.
Après que Nike eut décidé récemment d’éliminer sa fabrication de bâtons et balles, c’était vendredi l’entrée sur le marché boursier de Wall Street du géant manufacturier Acushnet, dont Titleist et FootJoy sont les marques les plus connues.
Comment cela a fonctionné?
La moins bonne nouvelle est que le prix plancher espéré entre 21 $ et 24 $ l’action a été lancé à 17 $. Cela dit, le coût a monté à 18 $ avant de sceller à 17,50 $ au terme du jour un.
La meilleure nouvelle est que de 19,3 millions de parts ont trouvé preneurs pour une injection de 329 millions$ sur la somme de 1,23 milliard payé lorsque Fila Korea Inc. a fait l’acquisition il y a quelques années.
Selon Reuters, la Canadienne OMERS (Ontario Municipal Employees Retirement System) a, elle, trouvé preneur pour Golfsmith acquis par Dick Sporting Goods ayant payé approximativement 70 millions.
Ce serait 26 millions de moins que Golftown avait versé pour Golfsmith en 2012. Deux ou trois méga-surface au Québec ne seront pas de retour après la restructuration à venir, dit-on.
Rappelons que Golfsmith était sous protection financière et OMERS pourra très bien s’en remettre avec son actif de 72 milliards.
Il n’y a rien de parfait encore, mais bon. Occasion d’achat ou rabais, pas sûr du tout que ces transactions auraient pu survenir l’an dernier ce qui représente une avancée.
Autre nouvelle économique, Pebble Beach hausse ses tarifs de 495 $ à 525 $ pour 18 trous sur son mythique parcours. Cette majoration s’avère la première depuis 2008.
Bon Halloween!
HUGO BERNARD VA DE L’AVANT
Un grand absent la semaine dernière à la NCAA marquant une pause jusqu’en février prochain est certes celle d’Hugo Bernard, couronné cette année double champion de la NCAA en division II et titulaire du Canada chez les amateurs.
Le porte-couleurs d’Équipe Canada est-il blessé? Qui de mieux que son conseiller Daniel Langevin qui nous répond ceci à propos de son élève depuis les rangs juniors.
« Non, il n’y a pas de blessures du tout. Pour le développement de Hugo, il avait d’autres activités à l’enjeu. C’est d’un commun accord avec le coach de Saint Leo qu’il n’est pas allé à Puerto Rico. Dans les prochains mois, il est possible que cela se produise à d’autres occasions. Il veut aussi réussir du côté académique. De plus, au niveau sportif, gagner le NCAA D2 encore à deux ou trois reprises ne fait pas progresser automatiquement Hugo dans son développement », explique Langevin.
L’entraîneur des Carabins au golf universitaire avise que d’autres actions pourraient être prises au fur et à mesure que des étapes de son programme sont franchies par le porte-couleurs d’Équipe Canada avec l’accord de Saint Leo.
« Il faut toujours garder en perspective que Hugo a tout gagné en D2 l’an dernier. Très fier de son apport qui lui a valu un premier titre national en histoire, Saint Leo se montre donc très coopératif à mon plan de développement », poursuit Langevin.
La suite sera distincte de ce qui s’est fait jadis auprès des autres talents d’ici.
« Il faut aussi mettre en perspective que le plan de développement de Hugo n’est pas calqué sur ce qui s’est fait au Québec dans le passé car, corrige-moi si je me trompe, aucun Québécois n’a atteint la PGA.
« Donc il faut s’attendre à ce que Hugo fasse « différemment » pour atteindre l’objectif visé », affirme le mentor à la barre du programme Sports-Études au Québec et Académie Performance.
Force est d’admettre que la méthode a fonctionné auprès d’Hugo Bernard cette année et auparavant également avec celui qui fut d’abord titulaire du Québec dans les rangs juniors, collégiaux et amateurs à ses années ici.
LA MEILLEURE ANNÉE DE MAUDE-AIMÉE LEBLANC SI CELLE-CI DEVAIT ÊTRE TERMINÉE
Maude-Aimée LeBlanc a pris dimanche la 43e place en Malaisie, où elle a disputé son troisième tournoi en un mois à la tournée asiatique et possiblement de sa très bonne année à la LPGA.
Des cartes de 69, 76, 71 et 69 pour un cumulatif de +1 lui ont valu de 8 020 $ pour le plus reluisant résultat chez les Canadiennes devant Alena Sharp, 55e à +5.
Oui, oui, la jeune phénomène Brooke Henderson était aussi à Kuala Lumpur. Elle voudra toutefois oublier son séjour au plus pressant ayant fini très loin en 63e position à +9 comme quoi le calendrier se fait long et éreintant même aux plus grands talents.
Shanshan Feng a enlevé la palme et le gros lot de 270 000 $ à -17.
Pour la suite, la LPGA s’arrête cette semaine au Japon, où LeBlanc se situait lundi matin 10e sur la liste des substituts. À son retour en Amérique, les deux sorties finales du circuit féminin seront réservées aux meilleures boursières. Il se pourrait donc que 2016 soit complétée.
Qu’importe, LeBlanc est déjà assurée de sa plus productive année avec ses gains de 173 424 $. On aura tout le temps d’y revenir, mais ses gains de 173 424 $ en 23 compétitions pour le 81e rang représentent un sommet personnel.
JOEY SAVOIE AU PAYS DE P.K.
À l’instar de P.K. Subban, Joey Savoie, le champion du Québec cette année, est aussi passé à Nashville l’été dernier ou plutôt à l’Université Middle Tennessee située pas très loin après avoir aidé Saint Leo à enlever le titre NCAA-division II avec Hugo Bernard.
Le passage s’est bien fait avec des 5e et 7e places.
Titulaire provincial chez les amateurs l’an dernier, Étienne Papineau a complété sa session-recrue en même temps que son institution West Virginia. Celle-ci a relancé son programme-golf en septembre.
IAN, LE MILLIONNAIRE
Nos félicitations à Ian Hutchinson, dont le site internet GGN (Golf News Now) a dépassé le million de visiteurs ce qui est tout à l’honneur de son labeur.
À SURVEILLER CETTE SEMAINE…
Même en novembre, les Québécois demeurent actifs. Raoul Ménard entreprend le mois en amorçant dès mardi à Mobile, en Alabama, la deuxième des trois étapes de sélection de la série Web.com en prévision de l’an prochain.
Auteur d’une 15e place lors de la phase initiale en septembre, Raoul a gardé la forme en disputant deux tournois au circuit PGA Latinoamérica et en réussissant un trou d’un coup la semaine passée.
Le Montréalais Beon Yeong Lee jouera son deuxième segment la semaine prochaine.
JUSTE POUR RIRE!
Duke Doucet, un parfait gentilhomme du golf, se remet de façon encourageante de son opération à la hanche ce qui l’aide à garder son humour.
« Je vais frapper un bon trente verges plus loin ce qui fait que je vais enfin dépasser 200 verges des tertres de départ! », a-t-il dit à son ami-blogueur André Rousseau.
LES ÉCHOS D’AILLEURS
Craignant le terrorisme, Rory McIlroy s’est retiré du tournoi en Turquie cette semaine même si sa décision altère ses chances de finir premier au classement des points du circuit d’Europe après avoir gagné la Coupe FedEx… Lydia Ko prépare déjà 2017. Après deux ans, elle remplace son cadet avec seulement trois épreuves au calendrier. Le club des gauchers se réjouit de la victoire de Cody Gribble au rendez-vous Sanderson Farms à la PGA dimanche. Une recrue, Gribble est un ex-partenaire de Jordan Spieth avec l’équipe de l’Université du Texas à la NCAA. Ancien champion de l’Omnium de Montréal, Graham DeLaet a tout de même terminé 8e en dépit d’une fin en deçà des attentes.
Forte prestation du Québec pour lancer le Championnat Nike aux Bermudes
Le championnat en équipe Nike de la PGA du Canada est fort bien entrepris pour nos pros du Québec aux Bermudes.
Après la première des trois journées de cette épreuve dotée de 90 000$ en bourses, sept équipes d’ici appartiennent au top 10.
Éric Laporte, de Montcalm, et Philippe Mongeau, de Beloeil, partagent la première place en compagnie de Dean Brown et Pat Marcia, tous deux de Regina, suite à des cartes identiques de 62 (-9) au club Mid Ocean, un club insulaire comme suggère le nom.
C’est un coup de mieux que Marc-Étienne Bussières, le champion individuel chez les pros du Canada cette saison qui porte les couleurs de LongChamp, et Dave Lévesque, de la Vallée du Richelieu, qui occupent le 3e rang.
Bussières a aussi terminé troisième au Championnat d’Europe disputé en Bulgarie il y a deux semaines.
Billy Houle, de Le Portage, et Jean-Pierre Morin, de Sainte-Marguerite, sont en 5e place avec 65 à l’instar de Marc-André Champagne, de Saint-Jean, et Sylvain Plante, de l’Académie Charles-Lemoyne.
Les tandems de Mathieu Paradis et Pierre-Alexandre Bédard, tous deux de Cap Rouge, Ben Boudreault, du Parcours du Cerf, et Serge Bernier, de Vaudreuil, de même que Luc Boisvert et Louis-Pierre Godin, du Ki-8-Eb, partagent le 10e rang à 66.
Boisvert et Godin avaient terminé 2e l’an passé.
Après la formule deux balles/meilleure balle en ouverture, le jeu passe en mode coups alternés mercredi ce qui est toujours plus compliqué.
Un chèque de 12 000 $ ira aux vainqueurs vendredi.
Pour les résultats, cliquez ici.
Support (féminin) pour Trump et autres nouvelles que vous n’avez pas lues ailleurs
Parmi les rares bons aspects des fins de semaine pluvieuses d’automne, il y a l’avantage de pouvoir effectuer du rattrapage dans la lecture de documents qui se sont empilés, dont celui-ci que l’on vous laissera commenter parce ce que….
Il s’agit des appuis du golf à Donald Trump et ses propos sexistes « dans le vestiaire ».
Alors que Christine Brennan, chroniqueuse au USA Today, insiste que la USGA doit changer le parcours Trump National, au New Jersey, comme site de l’Omnium féminin des États-Unis l’an prochain, des joueuses se portent à la défense du personnage. Et pas n’importe lesquelles!
« Je ne vois pas le rapport », plaide Brittany Lang, championne en titre des États-Unis.
« Trump est pardonné. Personne ne traite mieux la LPGA que lui », affirme l’ex-titulaire américaine Cristie Kerr.
« Pour nous, pouvoir jouer un grand terrain avec plein de gens pour venir nous encourager est la chose la plus importante », d’ajouter la numéro un mondiale Lydia Ko.
Ces propos sont ceux rapportés par la crédible Beth Ann Nichols, laquelle écrit dans le moins sérieux site Golfweek, une référence reconnue.
LES AS JOUENT EN CHINE SUR UN PARCOURS FAIT PAR UN QUÉBÉCOIS
Il y a aura du touche du Québec à la PGA cette semaine, laquelle s’arrête à Shanghai, afin d’y disputer le Championnat HSBC.
Rien de moins que 43 des 50 premiers boursiers sont du séjour.
Toujours est-il que le parcours Sheshan a été dessiné et aménagé par Neil Haworth, un ancien junior du club Saint-Hyacinthe, qui s’avère le plus international de nos architectes de golf.
Il a aménagé plein de parcours en Asie, où il a résidé avec sa petite famille tellement il y était occupé.
Il est de retour ici, plus exactement à Ottawa et non à l’Île-des-Sœurs où il avait gardé une résidence.
Haworth a modernisé le parcours Rouville, de la Vallée du Richelieu. Or, son nouveau mandat est celui de conseiller au Royal Ottawa, lequel est situé à Gatineau malgré son nom.
La commande est de redonner un coup d’œil d’origine au Royal Ottawa, site du Championnat canadien amateur masculin remporté par Hugo Bernard, en refaisant les verts et les contours. Le défi est double puisqu’il devra refaire des tertres de départ de championnat ou pour les séniors.
Il fera une très bonne équipe en compagnie de Guy Prévost, directeur général à Royal Ottawa.
Russell Knox défend son titre à Shanghai et Neil Hayworth est un ancien élève de Graham Cooke.
MAUDE-AIMÉE LEBLANC SE REDRESSE APRÈS SON 84 EN CHINE
Maude-Aimée LeBlanc a poursuivi son séjour en Asie en participant à son deuxième tournoi en Chine en trois semaines dans l’île d’Hainan, où elle a bouclé 64e en jouant du golf de récupération.
Il le fallait suite à son 84 le jour un. Plusieurs auraient prétexté une blessure ou un virus pour se retirer. LeBlanc a affiché une belle résilience. Elle a le mérite d’avoir tenté de se racheter avec 74, 71 et 73.
LeBlanc a été « terrassée » au début par un triple bogey et un quadruple bogey lors de la ronde initiale, les deux « malheurs » étant survenus sur des normales cinq supposées être la force de la longue cogneuse.
Ces deux pointages catastrophiques de sept au-dessus de la normale représentent exactement le même total que celui de ses soixante-dix autres trous.
L’Australienne Minjee Lee a enlevé la palme en vertu de son combiné de -13, un coup de mieux devant Jessica Korda. La jeune phénomène Brooke Henderson a réussi un autre top dix en scellant 8e à -3.
Un chèque de 4 797$ place Maude-Aimée LeBlanc au 83e rang au cumulatif des gains de l’année avec 165, 404$. Chaque dollar ajouté représente un nouveau sommet personnel.
Cette semaine, notre globetrotter est à Kuala Lumpur afin de participer à l’Omnium de la Malaisie mettant deux millions de dollars à l’enjeu.
SARA-MAUDE EN FINALE DE LA LPGA GRÂCE À UNE FIN SOLIDE
Ouf! Même si ce fut compliqué, Sara-Maude Juneau a néanmoins mérité durant le week-end sa place à la qualification finale de la LPGA du 30 novembre au 4 décembre à Daytona Beach.
Un compte de 73 dimanche à Venice, en Floride, dans une situation de non-retour après 74,72 et 78 lui ont valu le 62e échelon.
Il y a deux éléments majeurs à retenir: seules les 80 premières accédaient au dernier tour des sélections dans un mois et Sara-Maude était dans l’embarras avant son ultime effort puisqu’elle se situait 75e, donc à la limite en tenant compte des égalités.
Son total de +9 lui a permis de réussir cette étape avec un coussin de trois coups.
Anne-Catherine Tanguay avait déjà sa participation assurée au complexe de LPGA International, à Daytona Beach, en raison de ses résultats de l’année au grand circuit.
BONNE RETRAITE À MARCEL DION QUI REFILE UN CONSEIL!
La fin de la saison s’avère aussi le début de la retraite pour Marcel Dion. Parler de la conclusion d’une belle carrière est tout à fait juste après quarante ans dans les fonctions de professionnel dans les Cantons-de-l’Est, dont les 17 dernières au club LongChamp après auparavant être passé par East Angus et au club Venise.
Marcel mérite d’autant plus de relaxer ayant admirablement servi son sport avant de quitter à 72 ans.
« Marcel demeure encore le meilleur pro au Québec! », lui a rendu hommage Marc Viens, pro et co-proprio à LongChamp.
Quelle a été la clé du succès de cette populaire figure?
« Le principal rôle d’un pro n’est pas de donner des leçons et ni de gérer les opérations, mais de rendre les membres et les visiteurs heureux en créant une ambiance agréable », a-t-il déclaré à Jérôme Gaudreau, du Journal La Tribune de Sherbrooke.
Espérons que les jeunes pros prendront très bonne note.
Et d’ajouter Marcel: « Ce sont d’ailleurs les gens qui vont me manquer le plus. »
Il ne sera pas très loin puisque Marc Viens lui a remis une carte de membre à vie au LongChamp pour pouvoir revenir à volonté.
PREMIER DE DEUX CHAMPIONNATS CANADIENS AUX… BERMUDES
Par ailleurs, la série des Championnats canadiens se poursuit cette semaine aux Bermudes avec la présentation de celui en équipes de la PGA du Canada.
Une bourse de 90 000 $ offerte par Nike est mise en jeu de mardi à jeudi sur le parcours Mid Ocean avec une formule différente chaque jour, soit meilleure balle, coups alternés et « Vegas ».
La paire du club Ki-8-Eb formée de Luc Boisvert et Louis-Pierre Godin est de retour après avoir pris le 2e rang l’an passé.
Il faudra aussi surveiller le titulaire individuel de la PGA du Canada, Marc-Étienne Bussières, de LongChamp, et Dave Lévesque, de la Vallée du Richelieu, qui sont aussi au nombre des inscrits.
Ce séjour est le premier de deux aux Bermudes d’ici la fin de l’année. Le Championnat Titleist des pros de club aura lieu au club Port Royal à la fin novembre.
TRIPLE BOGEY
À un employé trop zélé du club de golf (ontarien) qui a fait déplacer de la salle à manger une femme parce qu’elle allaitait son bébé. On lui a demandé de se rendre au sous-sol avec le nourrisson.
La direction s’est excusée, mais quand même!
Les deux René, Gilles Gareau, nos Québécois à l’étranger et plus
C’est la période des hommages de fin d’année comme nous le rappelle très bien la controverse soulevée par l’attribution du prix Nobel de littérature pas tant contre Bob Dylan comme contre le comité qui l’a choisi.
À la différence de Dylan, René Noël fait l’unanimité dans l’obtention de deux prix plutôt qu’un.
Commençons par ce qu’on va nommer celui de la continuée pour le besoin d’identifier le mérite.
Plein de clubs de golf ont connu une meilleure saison que les précédentes. Même si la très belle température a aidé, félicitons l’ensemble des administrateurs pour leur gestion.
René Noël avait, lui, un défi aussi particulier que délicat.
Cette année était la première après le décès de René Angélil.
Malgré que la transmission des pouvoirs des entreprises de Céline et René à Aldo Giampolo se soit très bien faite côté golf au point qu’on peut parler d’harmonie au Mirage, des rumeurs ont circulé sur l’avenir du dossier.
Or, celles-ci se sont transformées en de très heureuses nouvelles en double.
Après avoir entrepris 2016 en recrutant 82 nouveaux membres au printemps, voilà que le Mirage enchaîne cet automne avec un investissement majeur pour des travaux entrepris depuis le début de la semaine.
Des verts (trois) seront refaits, les contours remodelés et le sable sera changé dans les fosses. Le vestiaire des dames sera modernisé, un centre d’analyse Callaway unique sera aménagé, les chapiteaux rafraîchis et quoi encore.
On parle de l’injection de deux millions de dollars échelonnée sur une période de trois ans.
Vrai que René Noël a toujours su bien s’entourer avec Debbie Savoy-Morel, Colin Deschamps ainsi que le duo Nicolas Burns et Mario Julien, ce qui est à son honneur, mais ce nouvel élan financier est avant tout un signe très positif du futur que compte se donner le Mirage. Tant mieux.
Pas de doutes, il est sûr que René Angélil serait bien heureux de voir la manière que son « champion » au golf effectue cette robuste continuité.
Non, je ne suis pas membre au Mirage, mais oui, je suis un ami de René Noël depuis notre enfance comme cadet au club Shawinigan-Sud (maintenant Le Memorial) avec Gilles Bourassa comme mentor, ce que j’admets sans le moindre sentiment de favoritisme.
Un, qui n’est pas fier de compter des « gagnants » dans son entourage, et deux, la réussite de René a été reconnue par l’industrie pas plus tard que la semaine dernière.
René et Gilles Gareau ont été honorés par leurs pairs, lors de l’exposition annuelle ProGolf au casino de Gatineau.
Les deux appartiennent au club des précurseurs à plusieurs égards.
Si René a été le premier professionnel de club à troquer les bâtons pour se spécialiser dans le rôle de directeur général d’un club sélect à Rosemère d’abord, Gilles, un autre modèle de carrière, a également été des pionniers. Après avoir longtemps été pro à Rosemère, il a acheté le parcours de Bonniebrook, qu’il a allongé à 18 trous qu’il a plus tard ceinturé d’un développement résidentiel.
Toujours est-il que la paire avait eu avant cela le fakir et vision de lancer ensemble ProGolf, une coopérative d’achats qui a donné aux pros un levier de négociations face aux géants manufacturiers.
Pour donner une idée de l’impact du duo Noël-Gareau, le président actuel, Claude Gamache, révélait récemment que les Boutiques Pro Golf avaient défoncé le plafond des 20 millions de dollars en chiffres d’affaires cette année.
LE 19e TROU
À la barre de Golf Québec, Marcel-Paul Raymond tient lundi sa journée du président au Blainvillier… Homme d’affaires très connu à Magog, Sylvain Cournoyer, du Liquor Store, a effectué le voyage en Bulgarie afin de servir de cadet à son ami Marc-Étienne, où il a pris la 3e place au championnat d’Europe… Après son quatrième titre provincial, le collège André-Laurendeau tente de remporter celui des collègues canadiens à l’Île-du-Prince-Édouard. Un protégé de Daniel Langevin, de l’U. de M., Benoît Lemieux est l’entraîneur… Dans les très navrantes nouvelles, l’ex-premier ministre de l’Alberta, Jim Prentice, revenait d’une partie de golf lorsque lui et trois autres occupants ont perdu la vie dans l’écrasement de leur avion-réacté dans la région de Kelowna.
POST SCRIPTUM
Après les éloges, mentionnons que René Noël ne chante pas mieux que… Bob Dylan!
DIRECTION QUALIFICATIONS POUR SARA-MAUDE JUNEAU ET ANNE-CATHERINE TANGUAY
Le calendrier est maintenant histoire du passé au circuit Symetra. Lors du dernier tournoi à Longwood, en Floride, au cours de la fin de semaine, Sara-Maude Juneau (71-68-67-74) a pris la 21e place et Anne-Catherine Tanguay (72-73-76-70) la 53e à +7.
Puisque qu’elles ont terminé respectivement 36e et 59e dans les gains avec 22 186 $ et 14 682 $ et que seules les dix premières accédaient directement à la LPGA en prévision de 2017, Sara-Maude et Anne-Catherine doivent se soumettre aux qualifications automnales pour la suite afin d’accéder aux ligues majeures du golf féminin.
LEE PASSE ALORS QUE CORNELLIER DEVRA PATIENTER
Ajoutez le nom du Montréalais d’adoption Beon Yeong Lee à celui de Raoul Ménard parmi les Québécois qui seront de la deuxième des trois étapes des qualifications du circuit Web.com, porte d’entrée à la PGA.
Lee a aisément mérité sa place la semaine passée à Callaway Gardens, en Géorgie, pour le prochain test à la fin octobre ou au début novembre selon les assignations à venir de la PGA.
Grâce à une fin canon, Lee a terminé 10e, cela à seulement deux coups du sommet au classement final.
Après des cartes de 71 et 72, il a enchaîné avec 69 et 67 en deuxième moitié pour un cumulatif de -9 au terme des quatre jours.
Il fallait un total de -4 pour progresser.
Originaire de la Corée, Beon Yeong Lee a brillé tôt en quatrième journée grâce une séquence de cinq oiselets consécutifs du 3e au 7e.
Jean-Philip Cornellier, de Knowlton, a eu moins de veine à la sélection de Dotham, en Alabama, suite à ses pointages de 77, 76, 75 et 71 pour un combiné de +11. Il fallait -1 afin de pouvoir poursuivre. Il devra donc patienter un an pour sa prochaine chance.
Raoul Ménard, d’Ange-Gardien, avait déjà mérité son ticket il y a trois semaines en terminant 15e à -9 au Nevada.
À la prochaine…