Bussières parmi les meneurs au Championnat d’Europe en Bulgarie
Détenteur du Championnat de la PGA du Canada qu’il a dominé à Victoria, en Colombie-Britannique, Marc-Étienne Bussières va très bien à celui d’Europe présentement en cours à Pravets, en Bulgarie.
À mi-chemin, le Sherbrookois d’adoption associé au club LongChamp déteint le 4e rang.
Deux cartes de 69 ne le placent qu’à trois coups de Ralph Miller, des Pays-Bas, le meilleur à -9 en vertu de son 67 à sa deuxième sortie.
Bussières est revenu en force en concluant avec 33 après avoir égalé la normale 36 en première moitié.
Il est invité en Europe suite à son titre canadien qu’il a obtenu en balayant au début de l’été les préliminaires et le championnat lequel a été disputé selon la formule de jeu par trous au volet du championnat.
Une bourse de 10 000 euros sera décernée au vainqueur en Bulgarie.
NOS QUÉBÉCOIS AUX SÉLECTIONS WEB.COM
Aussi au calendrier cette semaine, la suite de la première des trois étapes de qualifications au Circuit Web.com.
Le Montréalais d’adoption Beon Yeong Lee a inscrit 71 et occupe le 18e rang à Callaway Garden, en Géorgie.
Jean-Philip Cornellier, de Granby, a dû se contenter de 77 pour le 65e échelon, à Dothan, en Alabama.
Coup de chapeau à l’Albertain James Love, en feu lors de l’ouverture mardi en enregistrant un éblouissant 59 (-12) à St. George, dans l’Utah.
Tiger, Matthew, Monsieur golf d’automne et plus encore
Ce qui s’annonçait la semaine des retours avec Carey Price qui reprend sa place devant le filet pour un match officiel du Canadien et Tiger Woods au tournoi Safeway jusqu’à ce que celui-ci annonce lundi son désistement.
Puisqu’il n’y a pas de Coupe du monde et de matchs préparatoires au golf pour mesurer le niveau, l’intérêt des amateurs était immense afin de pouvoir constater où se situe le niveau depuis août 2015.
En plus du tournoi Safeway, il s’est désisté de l’Omnium de la Turquie et espère maintenant être prêt pour son tournoi Hero en décembre.
Laissons le temps faire son œuvre. Quoique son absence s’avère décevante , la décision reste la meilleure.
Trop souvent dans le passé , Tiger Woods a précipité ses retours en revenant avant d’être complètement guéri. Il fait bien maintenant d’attendre qu’il soit à 100% sinon quel est le plaisir du public de le voir éliminé après deux jours.
OURAGAN MATTHEW
Le vilain de la semaine est certes Matthew. Quoique rien n’égale la catastrophe humaine qui a frappé encore à Haïti, le golf a écopé avec l’annulation de tournois.
L’abandon le plus important de la semaine dernière a été le Championnat de fin d’année au Circuit Web.com à Atlantic, en Floride, pour déterminer les 25 premiers sur l’ensemble du calendrier qui graduent à la grande PGA.
La bonne nouvelle est que Mackenzie Hughes et Brad Fritsch (un golfeur d’Ottawa, qui a fait son apprentissage au Québec dans les rangs amateurs et juniors) graduent dans les ligues majeures pour y rejoindre Graham DeLaet, David Hearn et Adam Hadwin chez les Canadiens.
Le malchanceux est certes Rob Oppenheim. Comme l’Américain termine 26e, il devra faire ses classes l’an prochain en raison d’un écart de seulement 392 $.
Camilo Villegas, Erik Compton et Stuart Appleby sont parmi les noms connus qui ont raté le test. Rory Sabbatini a, lui, réussi.
Aussi au programme, l’avant dernière étape de la série Symetra à Longwood, aussi en Floride, a également été annulée.
On recommence cette semaine au même endroit, le site prévu de Daytona étant trop amoché. Les dix premières accéderont directement à la LPGA.
L’Ontarienne Augusta James joue gros en 13e position avec 63 021 $ alors que le chiffre magique provisoire est de 64 950 $.
Chez les Québécoises, Sara-Maude Juneau et Anne-Catherine Tanguay devront toutes deux faire un détour par les qualifications automnales. Elles se situent en 36e et 59e places avec respectivement 22 186 $ et 14 682 $ en banque.
ANDRÉ MALTAIS ET LA PASSION DU GOLF D’AUTOMNE
En ce début des éliminatoires du baseball menant à la Série mondiale à la fin du mois, il est important de mentionner que Reggie Jackson ne possède pas l’exclusivité du surnom « Monsieur Octobre ».
Avec ses bâtons et sa grande implication, André Maltais a absolument droit au partage du titre avec la grande étoile de la balle.
Si la PGA présente les coupes Ryder ou des Présidents selon les années impaires et paires, il existe ici plein de compétitions du genre en équipe chaque automne.
Il y a la Coupe Québec-Ottawa-Ontario lancée par André Maltais, André Harvey et Dave Clayton il y a neuf ans.
Toujours au circuit fin de saison, il faut ajouter la rencontre Québec-Ottawa créée par nos deux André, Maltais et Harvey.
Il devient tout à fait juste d’évoquer la tradition à propos de la compétition entre les pros des rives Nord-Sud avec les équipes dirigées par Roger Bouchard et Tom Bissegger. Qui a lancé le concept, pensez-vous?
André Maltais (encore) et le très regretté André Gagnier ont institué la toute première présentation, laquelle a célébré son 25e anniversaire l’an dernier au club Waterville.
En passant, une sculpture du champion golfeur Adrien Bigras est remise aux vainqueurs.
Très malheureusement, la Coupe Titleist Québec-Ontario disparaît cette année. Rien à voir avec les bases solides mises en place par André Gagnier et Al Balding, une des grandes gloires du golf canadien, avec le support total de Max Oxford. L’arrêt est davantage en raison de la période difficile de la PGA québécoise.
Cela dit, vous aurez deviné que c’est un euphémisme de préciser qu’André Maltais adore le golf de fin de saison avec la couleur des arbres et la fraîcheur de l’air.
L’ancien pro de Laval-sur-le-Lac, de même que proprio de Waterville et un parfait gentilhomme sur les parcours est irréductible du golf d’automne.
Libéré des recherches et de la rédaction de son livre sur Jules Huot, il foulait encore les parcours avant Noël l’an dernier et un de ses partenaires de jeu, Michel Robert, lui a tapé un 29.
À bien y penser, pas vrai qu’André Maltais mérite encore plus le titre plus général de « Monsieur golf d’automne »!
LA PROLONGATION DE TROP POUR HUGO
Hugo Bernard a repris là où il avait laissé chez les universitaires américains.
Le Canadien champion chez les Américains s’est brillamment racheté avec 66 et 65 pour sceller à -11, malgré 74 en ouverture au tournoi de Reunion, en Floride, pour remonter en première place avant de s’incliner en prolongation.
Hugo avait remporté, en mai dernier, les doubles honneurs de la NCAA division II, en solo et avec l’université de Saint Leo.
MAX GILBERT VICTIME DU BRIO
Les qualifications en cours pour accéder aux grands circuits l’an prochain sont cruelles et Max Gilbert en est la preuve.
Malgré son très honorable cumulatif de -4 en vertu de ses cartes de 71,71, 72 et 70 à Lakeland, en Floride, la semaine dernière, Max n’a pu faire sa place en vue de la deuxième des trois étapes, ce qui dit tout du calibre relevé.
Avec son 38e rang, il a été écarté par quatre coups. Il fallait -8 pour poursuivre dans un festival d’oiselets avec trois joueurs ayant scellé à -18.
Dommage pour Max, qui a connu un très bon été au circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada avec des 4e et 11e positions et neuf épreuves complétées sur douze lui ayant valu une moyenne de 69,77.
En prenant le 15e échelon à – 8 à Dayton, au Nevada, à la fin septembre, Raoul Ménard a sécurisé sa participation pour la phase II à la fin octobre ou début novembre selon ce que décideront les autorités de la PGA.
OFFRES D’EMPLOI
Dans les postes à combler, l’Association des directeurs généraux des terrains du Québec annonce que Cowansville et Farnham sont à la recherche d’un administrateur.
ÉCHOS DU 19e
Les clubs Pinegrove (Rémi Bouchard), Continental (Christian Manègre) et Montebello (Sylvain Courcelles) ont pris les 9e, 12e et 17e rangs à la finale du Championnat canadien Hyundai à Lookout Point, en Ontario… En raison du nombre limité des inscrites, Maude-Aimée LeBlanc n’était pas des participantes à Taiwan, où s’est arrêtée la LPGA le week-end dernier. La Corée suit au calendrier à compter de jeudi.
Recherché : un investisseur dans l’avenir du golf
Certains utilisent le mot « commandite ». Je préfère parler d’un investissement dans l’avenir du golf.
Pour être précis, il s’agit du programme Premiers élans de Golf Canada.
De dire Jeff Thompson, directeur en chef du sport à Golf Canada : « Premiers élans est un éventail de programmes nationaux juniors qui sont les assises mêmes d’un système de développement du golf au Canada. Tous les programmes ont été mis au point à la lumière du guide Développement à long terme du joueur. Chaque volet de la famille Premiers élans vise un objectif un peu différent de façon à soutenir l’apprentissage du golf et à y exceller.
« Grâce à nos commanditaires précédents, nous avons pu fournir gratuitement toutes ces ressources à des établissements et à des professionnels de golf. »
La mention « commanditaires précédents » nous amène au thème d’aujourd’hui.
Depuis 1996, plus de trois millions de jeunes Canadiens ont participé aux activités du programme Premiers élans CN grâce à la généreuse commandite de la compagnie de chemins de fer en appui aux initiatives diversifiées de développement du golf.
Après plus d’une décennie de financement de programmes variés, la commandite du Canadien National se terminera à la fin de cette saison et Golf Canada est à la recherche de nouveaux appuis de la part du monde des affaires canadien pour poursuivre cette admirable initiative.
« Le CN s’est montré un partenaire admirable qui a partagé notre vision d’initier au golf des enfants de partout au Canada, déclare Gavin Roth, directeur commercial en chef de Golf Canada. Nous avons été vraiment choyés d’avoir ces gens à nos côtés, ces 10 dernières années, et nous leur sommes profondément reconnaissants de leur engagement en appui à toute la gamme des programmes offerts dans le cadre de Premiers élans. »
Les programmes Premiers élans aident les jeunes golfeurs à acquérir les habiletés techniques, les attitudes appropriées et la confiance en soi leur permettant de réussir sur le parcours, tout en leur enseignant des leçons de vie positives pour réussir hors parcours. Grâce à ces programmes, en proportions presque égales, les garçons (55%) et les filles (45%) apprennent l’intégrité, l’honnêteté, l’esprit sportif et le sens des responsabilités.
L’envergure et la profondeur de Premiers élans sont remarquables : cela va des très jeunes enfants aux compétitions amateurs de haut niveau.
Au moins 500 établissements offrent des programmes Premiers élans dans 10 provinces. En outre, plus de 63 000 enfants ont été initiés au golf grâce à quelque 2 000 cours mobiles partout au pays. Cette année, 7 300 jeunes ont participé aux activités Apprendre à jouer sur 200 sites. Autre élément de la gamme Premiers élans, le programme Golf en milieu scolaire est implanté dans près de 3 000 écoles primaires et secondaires, en partenariat avec Éducation physique et santé Canada, afin d’initier plus de 348 000 enfants par année au golf.
Six Championnats Premiers élans CN sont organisés chaque année, des tournois de deux jours où les jeunes les plus prometteurs découvrent la compétition de haut niveau et d’où ont émergé quelques-uns des meilleurs talents canadiens comme Brooke Henderson, Maude-Aimée LeBlanc, Graham DeLaet et Nick Taylor, entre autres.
« Ce serait bien si nous trouvions un seul commanditaire en titre pour tous les programmes Premiers élans, mais nous sommes ouverts à tout intérêt manifesté par des commanditaires désireux de soutenir quelque portion du programme que ce soit, ajoute Roth. L’impact de Premiers élans a été formidable jusqu’ici et nous voulons que ça se poursuive sur la même lancée, pour que l’avenir du golf, au Canada, continue de briller. »
Il n’est pas facile de trouver des secteurs où le rendement des investissements est garanti. Premiers élans constitue l’exception.
Encore une fois, le temps est venu pour les entreprises canadiennes de prendre le départ.
Coupe Ryder et autres nouvelles
Très franchement, la Coupe Ryder des Américains méritée dimanche au compte de 17-11 était réglée depuis samedi lorsqu’ils se sont emparés d’une avance de 9,5 à 6,5 dans les matches en paires.
Vous direz que les Européens avaient réussi le miracle de remonter un déficit 6-10 à Medinah en 2012. On appelait justement cela un miracle parce que c’est un rarissime.
J’ai toujours doublement apprécié le capitaine Darren Clarke comme joueur et personne pour sa façon de se redresser après les aléas de la vie, mais je comprends plutôt mal qu’il n’ait pas retenu Paul Casey, qui a été le plus performant ou très certainement le plus régulier en septembre pour préférer Lee Westwood visiblement aux nerfs usés.
Pas sûr non plus que l’idée samedi après-midi de briser le spectaculaire duo Garcia-Cabrera Bello était la bonne.
Cela dit, jamais un capitaine n’a enregistré un point officiel au tableau.
J’ai toujours favorisé les Européens et la fin de semaine n’a rien changé, mais après trois défaites successives et six lors des sept dernières coupes, force est d’admettre que les USA méritaient un premier triomphe depuis 2008.
Ceci n’est pas un propos axé sur les sentiments, mais la logique.
Avec cinq joueurs parmi les dix premiers au monde, jamais les Américains n’auraient dû être dominés, lire malmenés, de la sorte aussi souvent et longtemps, avant ce week-end.
Je sais, je sais. L’attitude du public américain n’a pas été édifiante, disons poliment. Cette chronique n’en pas une d’étude sur la société sauf que le sport est un grand miroir et ce que l’on a vu explique très possiblement d’autres choses étranges qui se passent chez nos voisins.
Enfin, bravo à Davis Love III et on a déjà hâte dans deux ans. La prochaine Coupe Ryder aura lieu au Golf National, situé à 24 kilomètres de Paris.
MAUDE-AIMÉE LEBLANC PLUS INTERNATIONALE QUE JAMAIS!
La conclusion n’a pas été celle escomptée pour Maude-Aimée LeBlanc à son premier voyage en Chine.
Après des cartes de 72 et 66 à la classique Reignwood à la LPGA qui l’ont placée 7e en cours de la deuxième journée, elle a dû se contenter de 76 et 73 (avec un triple bogey le jour final) pour glisser 42e.
La normale y était de 73 et Maude-Aimée a donc complété à -5.
Cette participation aux rondes du week-end est sa 11e consécutive, cela avec la particularité d’être survenue dans six différents pays, soit les États-Unis et le Canada évidemment, mais aussi les Bahamas, l’Angleterre , la France et maintenant la Chine.
Le golf féminin poursuit sa tournée asiatique à Taiwan cette semaine.
Toujours du côté positif, notre globetrotteuse a obtenu un chèque de 10 097 $ (les bourses sont versées en devises américaines même en Chine) ce qui porte ses gains de l’année à 160 697 $ en 80e place très exactement chez les boursières pour deux autres sommets personnels.
La Coréenne In-Kyung Kim a remonté le peloton avec son 66 au sprint pour un combiné de -24 lui valant 315 000 $ et la surdouée canadienne Brooke Henderson a fini 4e à -21 après son dernier effort ce qui lui rapporte 97 287 $.
ANNE-CATHERINE TANGUAY ET L’ART DE BIEN SE GARDER OCCUPÉE
Quoique son statut de joueuse de remplacement à la LPGA ne lui permet pas de participer au segment asiatique en cours, Anne-Catherine Tanguay ne chôme pas pour autant.
Elle en a profité pour retourner à la série Symetra, où des comptes de 71, 71 et 70 pour un total de -4 lui ont permis de partager la 4e position au tournoi Murphy USA El Dorado, en Arkansas.
Meneuse dans les bourses de l’ensemble de l’année, la Suédoise Madelene Sagstrom est sortie victorieuse à – 8. Augusta James a été la meilleure Canadienne en complétant à -5.
Après deux pointages de 76, Sara-Maude Juneau a égalé la normale 72 en toute fin pour remonter de la 56e à la 34e place.
Deux rendez-vous en Floride sont à disputer avant la fin du calendrier.
PHASE 1 RÉUSSIE POUR RAOUL MÉNARD
Dans les autres très bonnes nouvelles du Québec en provenance de l’extérieur, il faut ajouter le séjour de Réal Ménard à Las Vegas.
Il n’y était pas là pour des spectacles, mais afin de participer à la première des trois étapes des qualifications d’automne du circuit Web.com qu’il a réussie haut la main.
L’ancien double champion du Québec chez les amateurs et les juniors auparavant de même que de la conférence Atlantic à ses années à la NCAA a enregistré des pointages de 70 69, 70 et 70 sur le parcours Dayton Valley pour une performance de -9 et, très important, le situant 15e au classement final.
Or, les 24 premiers accédaient à la phase II plus tard en octobre ou au début novembre selon l’horaire à déterminer par la PGA. Le processus est long. La finale suivra à la mi-décembre à Winter Haven, en Floride.
À la fin juillet, Raoul, diplômé de l’université de la Caroline du Nord, avait enlevé la palme de l’Omnium du Sud de l’Ontario en vertu d’un éblouissant combiné de -24 incluant deux comptes non moins scintillants de 63.
Eric Hawerchuk, vainqueur de la Coupe Canada à Victoriaville en août dont le père Dale est une ex-étoile de la LNH, était aussi de cette sélection de Las Vegas. Il n’a toutefois pas réussi le test en complétant à +2 pour le lointain 53e échelon.
Max Gilbert est aussi des aspirants, mais n’a pas encore entrepris sa mission.
LE ROUGE ET OR À SURVEILLER
Même en octobre, la série des Championnats provinciaux se poursuit avec les universitaires qui ont entrepris dimanche le leur qui se poursuit jusqu’à mardi la durée étant de 54 trous.
Puisque l’organisation a été confiée à l’UQTR, les honneurs sont débattus au Ki-8-eb.
Le Rouge et Or part bien sûr nettement favori compte tenu des résultats des premières étapes. En plus d’être indélogeables chez les hommes, leurs filles sont devenues redoutables.
En terminant, un coup de chapeau au populaire pro Luc Boisvert et tous les membres pour la générosité de leur terrain. Il s’agit quand même du deuxième championnat provincial sur leur site cette saison en ajoutant les séniors au mois d’août.
ADIEUX ARNIE!
Les funérailles d’ Arnold Palmer auront lieu mardi chez-lui à Latrobe, en Pennsylvanie. On vous invite notre hommage au roi.
En plus du hockey, Lionel Duval a été associé au golf
Avec raison, Lionel Duval a considérablement été identifié à « La Soirée du hockey » dans les nombreux hommages suite à son décès à l’âge de 83 ans.
Descripteur surtout à la radio, il aura bien relevé le défi à la télé qui consistait de mener les entrevues, ce qui était nouveau à l’époque.
Peu habitués à la caméra à l’époque, les joueurs pouvaient répondre, oui, non et il faudra voir aux trois premières questions. Une fois cela dit, on remplit alors comment les autres quatre minutes et demie, ce que Lionel est toujours parvenu à bien faire.
Outre tous les samedis qu’il est venu passer avec son veston bleu poudre dans nos salons en épiant le Canadien pendant plus de 30 ans, Lionel a décrit les Mondiaux de cyclisme à Montréal et les Jeux olympiques en ajoutant l’aviron et le vélo.
Le golf est un autre sport auquel il a été associé.
« La dernière fois, c’était à l’Omnium canadien à Glen Abbey (Oakville) avec René Lecavalier dans la tour du 18e, Lionel au dernier par 3 (le 15e) et moi entre les deux au 17e », se souvient très bien Claude Quenneville.
Lionel a fait plusieurs Omniums.
Comme le golf se joue le jour et qu’il faut se restaurer le soir, j’ai eu le privilège de côtoyer les noms précités en ajoutant Richard Garneau, Camille Dubé, Jean-Maurice Bailly, Pierre Dufault, Winston McQuade et Raymond Charrette, l’animateur de « Tous pour un » étant un grand mordu de golf, étant membre à Rosemère avec Lecavalier.
Michel Quidoz, Jacques Primeau et Ronald Corey ont été ses réalisateurs avec Luc Brien à l’analyse et Jacques Barrette à la recherche et aux autres pointages.
Pour un jeune de Shawinigan-Sud, c’était gros.
La vie a fait que nos chemins se sont recroisés par la suite comme chroniqueur-télé, ce qui a permis de garder le contact.
Lionel était immensément une personne simple et attachante. Il était content de voir le public. Il s’arrêtait toujours pour dire bonjour et répondre aux questions.
Natif de Bromptonville (Sherbrooke), il est arrivé à Montréal en 1964 après avoir fait radio et télé à Hull (Gatineau). Lionel Duval a pris sa retraite à 60 ans. Il est décédé de la maladie de Parkinson.
Le golf offre ses condoléances à son épouse Françoise et aux trois enfants.
Arnie a démocratisé le sport comme aucun
La grande « faucheuse » peut-elle prendre une pause, SVP! Après « The Greatest » Muhammad Ali, voilà que le sport perd son « King », ce qui est trop lourd comme deuil en si peu de temps.
Le golf a eu son lot de champions avec Walter Hagen, Byron Nelson, Ben Hogan et Jack Nicklaus avant Tiger Woods, mais personne n’aura autant changé son milieu qu’Arnold Palmer.
Arnie a démocratisé le sport comme aucun.
Le véritable déclencheur du boom du golf n’a pas été Tiger, mais Arnie dans les années 1960 et 70. Il a sorti le golf du « clubhouse » des riches pour le transporter directement dans les salons de l’ensemble de la population américaine, notamment avec la place grandissante de la télé.
Arnie possédait un panache sans pareil en poussant son jeu à la limite du risque et plus encore avec sa fin d’élan en spirale. Et que dire de son sens du dramatique!
« Arnie est comme… Jack Dempsey avec un rival dans les câbles, Hank Aaron sur une balle rapide avec le compte complet de trois balles et deux prises, Rod Laver sur un point de set, Joe Montana sur une passe-suicide avec une minute au cadran ou A.J Foyt avec un tour à faire pour rejoindre le meneur », a déjà écrit très judicieusement Jim Murray, chroniqueur du Los Angeles Times.
VISITE À LACHUTE
Parmi les privilèges de la vie, je vais faire des envieux en racontant que j’ai eu le double privilège de rencontrer Muhammad Ali et Arnold Palmer dans des événements privés.
Il faut savoir que le golf canadien a toujours occupé une place spéciale chez Arnie.
Alors jeune marié, c’est en 1955 qu’il a remporté à Scarborough, en Ontario, son premier titre professionnel dans le cadre de l’Omnium canadien. On connaît la suite historique.
Il est revenu souvent, notamment à Lachute au milieu des années 70.
J’avais eu l’information d’une ronde intime avec son ami Paul Paré, alors président d’Imperial Tobacco, de Luc Brien et Armand Torchia que je salue.
Gary Taylor était le fier cadet de la « Légende ».
Le choix de Lachute n’avait rien à voir avec le fait que Lachute soit situé à une normale cinq en distance (ou presque) de Mirabel, où Arnie, un passionné d’aviation, pouvait poser son appareil qu’il adorait piloter.
Transformer Lachute en Glen Abbey du Québec et donc en faire une site permanent de l’omnium canadien était dans l’air.
Jamais l’Omnium canadien ne serait disparu de l’écran radar au Québec comme en ce moment-ci…
LE RESPECT DU PUBLIC
En montant aussi haut que le golfeur-président des États-Unis Barack Obama, les hommages ne finissent plus pour Arnold Palmer.
On évoque ses 62 victoires, y compris sept au grand chelem dont quatre à Augusta, mais les propos sont très nombreux et élogieux, sur la puissance de sa personnalité.
«La présence d’Arnold a changé le golf à elle seule», a dit son ami Jack Nicklaus.
Dans un excellent montage fait sur GolfWeek, Adam Schupak a multiplié les commentaires, dont les plus vibrants n’ont rien ou si peu à voir avec les « birdies ».
« Sans Arnold à qui on doit la relance, nous serions tous entassés en ce moment dans une cabane dans le fond du terrain », a déjà déclaré Nick Faldo à l’Omnium britannique.
« Il aurait même été impossible de gagner notre vie au golf si Arnie n’était pas passé avant nous », de mentionner Mark O’Meara.
Enfin, le plus vrai de tous : On ne sera jamais assez reconnaissant envers Arnie qui nous a montré à enlever notre casquette en entrant au pavillon et de toujours regarder les fans droit dans les yeux », a très joliment retransmis Brad Faxon comme message.
AUTRE ANECDOTE QUÉBÉCOISE
Arnold Palmer sera resté l’ami du golf jusqu’à sa fin à 87 ans.
L’hiver dernier, je croise au bureau de postes Bill L., membre à mon club qui a connu jadis le disparu dans son rôle de vice- président d’une grande compagnie aux États-Unis qui commanditait le golf. Dans ses mains, il tient une grande enveloppe, d’où il sort une photo dont il est très fier.
Dans un coin, il y a une dédicace autographiée avec des lettres bien stylisées.
«J’ai demandé à Arnold s’il pouvait signer ceci pour XXX (on taira le nom) dont c’est l’anniversaire», m’explique Bill L.
Merci infini à Arnie d’avoir été… Arnie!
Le golf canadien pleure la mort d’Arnold Palmer
C’est avec une immense tristesse que Golf Canada se joint à la communauté golfique internationale pour pleurer la mort du légendaire Arnold Palmer, qui s’est éteint le 25 septembre 2016 à l’âge de 87 ans.
Affectueusement surnommé « The King », Palmer, membre du World Golf Hall of Fame, laissera le souvenir d’une des personnalités les plus influentes de l’histoire du golf.
« Comme l’ensemble de la communauté golfique canadienne, nous sommes attristés au plus haut point par le départ de cette légende qu’est Arnold Palmer et nous offrons nos sincères condoléances », a déclaré Scott Simmons, chef de la direction de Golf Canada. « M. Palmer a fait un apport considérable au golf sur le parcours et en dehors et il a eu une influence inestimable sur ce sport. Il laisse l’héritage d’un immense champion, d’un entrepreneur averti, d’un mentor, d’un philanthrope, d’un visionnaire et d’un authentique gentleman. Nous sommes extrêmement fiers des liens particuliers qu’entretenait M. Palmer avec le golf canadien et nous nous joignons à la communauté golfique et sportive internationale pour rendre hommage à celui qui fut peut-être le plus grand ambassadeur du golf. »
Palmer a participé 17 fois à l’Omnium canadien au fil de son exemplaire carrière (1955-1958, 1964, 1965, 1967, 1968, 1971-1979).
Il a signé sa première victoire sur le PGA TOUR lors de l’Omnium canadien de 1955 au Weston Golf and Country Club de Toronto. En 2005, le club Weston a dévoilé une statue de Palmer – créée à partir d’une photographie de Gordon W. Powley – pour marquer le 50e anniversaire de sa victoire à l’Omnium canadien.
Outre sa victoire de 1955, Palmer a revendiqué six top 10 au championnat national ouvert masculin du Canada (E9 en 1956; 2e en 1964; 7e en 1967; E10 en 1973; 4e en 1975, E8 en 1978).
Palmer a aussi participé à deux reprises à l’Omnium canadien sénior, terminant 12e ex æquo en 1983 et 58e ex æquo en 1996.
De plus, Palmer a disputé quatre fois le Championnat de la PGA du Canada qu’il a remporté en 1980. Il a pris la 6e place en 1978, la 49e ex æquo en 1981 et la 12e ex æquo en 1983.
Ambassadeur international du golf et apôtre du golf comme plateforme caritative, Palmer fut le conférencier d’honneur à l’occasion du 100e anniversaire de l’Omnium canadien en 2004.
NOTE AUX MÉDIAS ─ On peut télécharger ici des photos d’Arnold Palmer tirées des archives du Temple de la renommée du golf canadien.
Coupe Ryder, Mary Lee dans les honneurs en Floride, J.-F. Morand et plus encore
Qui a dit que l’argent achetait tout? L’actualité en cette fin septembre prouve tout à fait le contraire.
Alors que personne ou trop peu de gens ont parlé de la conclusion de la Coupe FedEx le week-end dernier malgré ses dix millions dollars juste en bonis et la double conquête de Rory McIlroy, les amateurs jasent bien davantage de la Coupe Ryder, laquelle offre cette semaine zéro en bourses.
Oui, il arrive parfois dans le sport professionnel que fierté et honneur aient le dessus sur les montagnes de billets verts, ce qui est très heureux pour les valeurs.
Au sujet de la Coupe Ryder à Hazeltine au Minnesota, le premier double bogey va au capitaine Davis Love III avant même que le match inaugural ne soit commencé vendredi prochain.
Même si je n’engagerai jamais Love III comme animateur de party en raison de son style taciturne, j’ai néanmoins apprécié son talent, sa durée (il a gagné à la PGA dépassé la cinquantaine) et sa modestie.
Mais elle était quoi cette idée de déclarer qu’il dirigeait peut-être « la meilleure équipe de l’histoire des États-Unis » ce qui ne se dit pas par respect envers le « Big Three » Jack Nicklaus, Arnold Palmer et Billy Casper. Et que penser de la formidable équipe de 1981 alors que Bruce Lietzke était le seul non vainqueur d’un grand chelem dans les rangs.
En plus de l’offense au passé, il n’était surtout pas nécessaire d’allumer les Européens, qui, on le devine, se sont vite emparés de cet excès.
Pour l’histoire, les Européens ont enlevé six des sept dernières Coupe Ryder, ce qui devrait inciter encore davantage le silence du capitaine.
AUTRE RÉUSSITE D’ICI, EN FLORIDE CETTE FOIS
L’année 2016 semble définitivement être celle de l’Abitibi dans les honneurs.
Après Claude Brousseau, de St-Eugène-de-Guigues, en Abitibi, élu enseignant par excellence par la PGA d’Hawaii une deuxième année de suite, voilà au tour de Mary Lee Cobick de recevoir cet honneur en Floride, nous apprend André Rousseau.
Et cela pas n’importe où, soit dans la partie sud-est de l’État où les parcours sont les plus nombreux en Amérique et dans le monde.
Avant d’obtenir une bourse à Florida State, Cobick a appris son golf à Amos sur le neuf trous de son père Joe.
Elle est associée au club Okeeheelee, dans le secteur de Wet Palm Beach, et enseigne en compagnie de Donna White, une ex-gagnante à la LPGA.
Un gros bravo à Mary Lee Cobick.
UN ANCIEN DU ROUGE ET OR AU TOP DIX MONDIAL
Le 10e meilleur golfeur au Championnat mondial chez les amateurs tenu au Mexique la semaine dernière est un anciens du Rouge et Or au golf universitaire québécois.
Avec son cumulatif de -8, Ugo Coussaud, un Français ayant étudié à l’Université Laval, s’est faufilé au top dix.
Coussaud avait été champion canadien chez les universitaires. D’autres golfeurs-étudiants de la France ont depuis joint le Rouge et Or.
Hugo Bernard allait de façon encourageante pour le Canada après une troisième carte de 66 après 73 et 70. Il a toutefois été disqualifié de la sortie finale.
L’Australie a littéralement survolé les quatre jours dans la chaleur et l’humidité à Riviera Maya. C’est par la ronflante marge de 19 coups qu’elle a enlevé la palme.
Le Canada a pris la 9e place.
DU GOLF AU CURLING
Toujours dans notre section des félicitations cette semaine, il faut ajouter Jean-François Morand, figure populaire au sein du personnel du golf Sainte-Flore, pour la très bonne nouvelle des derniers jours au… curling.
En effet, Jean-François est président du club de curling de Grand-Mère, qui a eu le très bel honneur d’être choisi hôte des championnats canadiens chez les juniors en 2018.
Les Nationaux ont été attribués à Shawinigan, mais les matchs auront lieu au club et à l’aréna de Grand-Mère, qui ont gardé leur nom malgré le jumelage des villes.
« Les seize prochains mois seront occupés et nous voulons présenter un événement dont on se souviendra pendant des années », de dire Jean-François qui a appris l’art du fer droit et du balais de son dévoué papa Dionis, qui a aidé plein de jeunes en Mauricie.
La sélection de Grand-Mère représente une belle victoire de la résilience pour les membres, lesquels ont rebâti l’endroit après un incendie majeur il y a quelques années. Maire de Shawinigan, Michel Angers avait apporté son support.
Plusieurs clubs de golf possédaient leur club de curling jadis afin de maintenir des opérations à l’année. Il en reste quelques-uns, même s’ils sont moins nombreux.
Un autre lien entre le golf et le curling, William Dion qui a été « skip » des champions canadiens chez les juniors en 2008 a été élevé dans un environnement complet de golf. Son père Bob a été longtemps directeur général de Golf Québec et son grand-père pro-fondateur du club Asbestos devenu depuis le Royal Estrie.
ÉCHOS DU 19e TROU…
Ami de tous les golfeurs, Duke Doucet, pro-ambassadeur au club Summerlea, a été opéré avec succès à une hanche ces derniers jours… Parmi les représentantes du Canada cette semaine au Championnat mondial junior féminin à Mississauga, en Ontario, il faut ajouter le nom de Céleste Dao, de Summmerlea… Pour compléter le bloc-notes qui n’est pas commandité par Summerlea, les rumeurs ne se démentent pas à l’effet que Serge Dagenais, un parfait gentilhomme qui a été président du club et champion du Québec chez les seniors, déménagerait à la Vallée du Richelieu.
Carte de 63 de Stéphane Pellerin… même dans conditions d’automne
Voilà exactement le genre d’histoire que les surintendants de parcours du Québec vont s’empresser d’imprimer afin de l’épingler au plus pressant au babillard du 19e trou afin de faire taire les « brailleurs » ou « chialeurs » en cette période des verts qui sont « piqués » ou le seront incessamment.
Il s’agit du récit de l’exceptionnel pointage de 63 signé Stéphane Pellerin dans une performance qui représente le nouveau record au club Ki-8-Eb en dépit des conditions automnales de jeu.
Et pas n’importe record, le premier 18 trous à Trois-Rivières ayant été aménagé à 1952 quand même.
« Ce qui m’impressionne est que nous venions de procéder à l’aération des verts et il y avait donc des petits trous. On se demandait si ça se jouait? Stéphane nous a prouvé que oui! », de dire le populaire « pro » trifluvien Luc Boisvert à Louis-Simon Gauthier du journal Le Nouvelliste.
IL ÉCLIPSE SON RECORD
Membre du club Ki-8-Eb depuis les rangs juniors, Pellerin co-détenait la précédente marque en compagnie de Marc Hurtubise, pro à Chambly, avec son 64 enregistré en 2007 « il y a presque dix ans ».
« Il était donc temps que je me réveille! » déclare notre as au Nouvelliste.
Notre recordman a entrepris sa partie historique au neuf de retour avec 32. Il a enchaîné avec 31 en inscrivant des oiselets à ses trois derniers trous pour une carte parfaite de huit oiselets et dix normales contre aucun bogey ainsi qu’une fiche de -8 puisqu’il évoluait des jalons noirs où la normale est 71.
Pour les historiens, il faut préciser que l’ouverture du Ki-8-Eb remonte en 1923 avec sept trous et neuf en 1925. Les gens de Trois-Rivières ont eu leur 18 trous en 1952. Le site conçu par Stanley Thompson a depuis été modernisé par Graham Cooke.
L’exploit sera homologué puisqu’il est survenu dans le cadre d’une compétition, soit la finale d’une ligue qui impliquait huit joueurs.
TOUTE UNE SAISON!
Le mois dernier, Stéphane Pellerin avait été couronné lauréat du championnat du Québec chez les vétérans présenté chez-lui au Ki-8-Eb.
Oui, les verts étaient normaux, mais force est d’admettre que le contraire n’arrête pas pour autant Stéphane Pellerin à son bonheur et celui des surintendants.
Et puisque la nouvelle saison est entreprise, bon et long automne comme l’an dernier alors que quelques clubs étaient encore en opération jusqu’avant… Noël.
UN AUTRE TRÈS BEAU 63 POUR STIMULER SON AMI DANS LE COMA…
Une autre très belle histoire d’un compte de 63 au Québec au début septembre est celle enregistrée par Matthieu Bouchard au club Triangle d’Or.

Dave Ross lauréat de l’hommage Pierre-Nadon pour 50 ans de passion
Cette année, la remise de l’hommage Pierre-Nadon au golf québécois prend des airs de célébrations en double.
Primo, la présentation à dix ans et deuxio, il marque les cinquante ans de carrière et de total dévouement envers son sport du populaire David Ross, honoré la semaine passée lors du tournoi André Rousseau à Milby.
Jean-Guy Gendron, Daniel Talbot, Michel Robert, Paul Labonté, Gilles Bourassa, André Maltais, Max Oxford, Roger Bouchard, Gilles Gareau, Marcel Dion, Jacques Huot, Pierre Lessard, Yves Mandeville, Pierre Brosseau chez les collègues pros lui ont offert une ovation debout.
Il faut ajouter Guy Faucher, le pro-hôte généreux comme toujours.
D’ex-autorités tels Roger H. Legault, co-organisateur, Bob Dion, Russ Campbell et Jean-Claude Gagné étaient aussi présents. L’ex-joueur du Canadien Pierre Bouchard a tenu à se joindre au groupe chez les personnalités.
Les collègues de Pierre Nadon, un immense ami du golf qui a terminé sa carrière à La Presse et rédacteur en chef du magazine de Golf Canada, qui nous a quittés trop vite, composent le comité de sélection de cette distinction remise de concert avec Golf Québec.
DU HOCKEY… AU GOLF ET DE CADET À… PRÉSIDENT DE LA PGA DU CANADA
David Ross obtient le prix Pierre-Nadon suite à un vote unanime ce qui en dit long de son impact apprécié dans son milieu.
C’est en 1966 qu’il est devenu associé de la PGA canadienne en débutant dans les rangs professionnels au club Royal Montréal sous la tutelle de Pat Fletcher, membre du Panthéon canadien, au club Royal Montréal.
La réussite de celui amicalement surnommée Tintin pour la ressemblance évidente a fait que ses pairs lui ont confié la présidence de la plus importante association en nombre au pays dans le sport professionnel comptant plus de 3 000 membres.
Joueur étoile avec l’équipe de hockey de l’Université St. Lawrence, à la NCAA, où il a été boursier, David Ross a été invité au camp des Bruins de Boston.
« Une très bonne affaire que Dave ait choisi les crampons plutôt que les lames avec la manière et la compétence qu’il a servi et continue de servir le golf », mentionne Gilles Terroux, rédacteur à Golf Canada.
L’implication de David Ross se situe autant au double niveau de la compétition ainsi que de la gestion de son sport ici et ailleurs.
L’ancien cadet au club
Summerlea à l’époque à Lachine avant d’y devenir éventuellement adjoint après le déménagement à Vaudreuil-Dorion, a remporté des victoires au circuit du Québec, notamment celle lors du Championnat inaugural des pros de club en plus de finir bon deuxième à celui de la PGA de la province derrière Adrien Bigras, lequel fut son patron à Rosemère.
En plus de la compétition, David Ross, qui a tenté sa chance au circuit canadien après les études, s’est toujours dévoué pour mieux « vendre » le golf au grand public.
« Le sourire avenant, l’humilité et ce désir d’aider les autres sont des qualités qui m’ont toujours frappé chez Dave Ross », déclare Daniel Caza, rédacteur en chef de Golf International.
Durant ses neuf ans à titre de pro à Candiac, David Ross a notamment été hôte en 1974 de la LPGA en recevant ce qui est devenu l’Omnium canadien féminin en plus de son lot de tournois provinciaux.
Toujours à ses années à Candiac, le successeur à Dan Halldorson, vainqueur du prix Pierre-Nadon, a eu un groupe d’exception chez les espoirs comptant Rémi Bouchard et Jean-Louis Lamarre dans ses rangs.
Durant ses deux passages à l’Estérel (de 1981 à 2001 et de 2014 à ce jour) qui, autre anniversaire, feront 25 ans au compteur la saison prochaine, il a été le premier au Canada à organiser un pro-am exclusivement féminin.
Récemment intronisée au Panthéon du golf canadien, Lorie Kane était des participantes comme apprentie.
Son tournoi d’automne pendant vingt ans a couronné Talbot, Bigras et Lamarre de même Michel Boyer, Serge Thivierge, Raymond Richer, Éric Mercier, Carlo Blanchard et d’autres.
OUBLIONS LA RETRAITE
Toujours aussi généreux de son temps à titre de membre du comité du Panthéon québécois présidé par Diane Dunlop-Hébert, David Ross est honoré au Québec, mais il pourrait l’être tout autant au Nouveau-Brunswick.
Il a partagé ses connaissances et son enthousiasme contagieux comme pro à Gowan Brae pendant trois ans et à Miramichi et Mactaquac où il a fait deux ans à chaque endroit.
Son élève à Gowan Brae, Adam Chamberlain, a été champion canadien des pros de club il y a deux ans.
« J’ai visité Dave dans les Maritimes et permettez-moi de vous dire tous que sa manière et sa personnalité en font un remarquable ambassadeur pour le Québec partout où il passe », affirme le blogueur André Rousseau.
David Ross a œuvré au programme du golf en milieu scolaire aux années de Bob Dion à Golf Québec. Il a aussi déjà été invité à enseigner à Cuba. Jean Morin, pro-proprio des Légendes, ainsi que Christian Lauzon, pro-administrateur à Alpine, sont au nombre de ses élèves.
Le golf n’a jamais et surtout jamais été un travail pour Dave Ross, un ami personnel de Pierre Nadon, qui a écrit à La Patrie, au Montréal-Matin et à La Presse en plus du rôle de rédacteur en chef pour le magazine Golf Canada. La vérité est qu’il s’agit d’une passion pour lui.
Terminons avec cette déclaration lors du retour dans les Laurentides à 2014. Pour la mise en situation, notre jeune septuagénaire s’apprêtait à relever le défi de relancer le club Estérel alors qu’il aurait pu très opter pour la retraite tant méritée avec sa gentille Monic.
« Moi, ce n’est pas Liberté 55 que je convoite dans la vie, mais rester actif jusqu’à Golf 77 si la santé le veut », de dire Ross. Cela est tant mieux pour l’ensemble du golf qui ne s’en porte que mieux.
BRAVO AU PANTHÉON
Dans la catégorie des félicitations, il faut ajouter Diane Dunlop-Hébert et son comité de même qu’André Gagné qu’ils ont élu récemment parmi les immortels.
Gagnant de tournois partout à Québec et au Québec, André a été à son tour un lauréat du prix Pierre-Nadon.