Records, francophonie, les champions et plus encore
La fin de semaine aura été celle des records sur le planète golf avec deux nouvelles marques ayant été établies, dont une au Canada.
Au Championnat Evian en France, la Coréenne In Gee Chun a complété avec une spectaculaire fiche de -21 pour repartir avec le titre.
C’est un coup de mieux que la précédente marque dans l’histoire des rendez-vous majeurs, laquelle était partagée par Henrik Stenson (Omnium britannique cette année) et Jason Day (Championnat de la PGA en 2015).
Au Championnat Financière Liberté 55 à London, Ontario, le Français Paul Barjon l’a emporté à -22 ce qui représente un sommet d’excellence dans les annales du circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada.
La bourse Dan Halldorson remise au meilleur Canadien est allée au Britanno-colombien Adam Cornelson. La valeur est de 25 000$
LE BRIO FRANCOPHONE
Étape finale de l’année de la série canadienne, le tournoi Liberté 55 a beaucoup été celui de la francophonie.
Le vainqueur Barjon est un talent de la France et Vaita Guillaume, auteur de 2e place à un seul coup de retard grâce une carte finale de 60, est originaire de la Polynésie française.
Max Gilbert, de Saint-Georges de Beauce, a pris le 47e échelon à -4.
Ex-gagnant de cette présentation, Gilbert boucle le calendrier au 31e échelon en vertu de ses recettes de 21 818 $.
Il fallait terminer parmi les cinq premiers pour obtenir une promotion automatique au circuit Web.com l’an prochain ce qui signifie donc un retour des qualifications pour Gilbert.
ET DE DIX POUR MAUDE-AIMÉE
De retour en France, Maude-Aimée LeBlanc y a complété son 10e tournoi de suite à la LPGA.
La golfeuse de Windsor a pris la 63e place à +7 et progresse en 81e position chez les boursières avec 150 510 $.
Après la semaine de congé, le golf féminin entreprendra une séquence de six étapes en Asie. Il faudra voir dans le cas de Maude-Aimée le nombre de participantes étant limité les commanditaires voulant faire de la place pour les joueuses des pays visitées.
Lydia Ko demeure la première argentière avec 2 396 202 $ en caisse. Brooke Henderson suit au 3e échelon avec 1 417 695 $.
APRÉS JOSÉE, AU TOUR D’HUGO AUX MONDIAUX
Après le volet féminin, place cette semaine à celui du côté masculin aux Championnats du monde chez les amateurs disputés à Riviera Maya, au Mexique.
Champion amateur du Canada, Hugo Bernard a obtenu congé de son université floridienne de Saint Leo afin de joindre Équipe Canada.
Couronné vainqueur du championnat national chez les mid-amateurs au Château Bromont le mois dernier et arbitre de la LNH, Garrett Rank est aussi de la formation unifoliée.
La semaine dernière, les Canadiennes ont terminé 9e. Josée Doyon, de St-Georges de Beauce, aurait souhaité contribuer davantage en scellant à +26, mais cela s’inscrit dans l’apprentissage.
LES 30 FINALISTES PEUVENT TOUS GAGNER
Avant la conclusion de la Coupe FedEx à Atlanta cette semaine , Dustin Johnson est le meneur dans les points pour l’obtention du magot de 10 millions de dollars.
Cela dit, les trente finalistes gardent une chance mathématique de faire banco.
LES VÉTÉRANS DE RETOUR AU CANADA
Le Championnat Pacific Links Bear Mountain, à Victoria, en Colombie-Britannique, est au programme du circuit des Champions aussi cette semaine.
Cette visite des vétérans s’avère la deuxième au Canada en septembre en ajoutant la Classique Shaw, à Calgary, au début du mois.
Pendant une décennie à la barre du Championnat de Montréal, lequel a eu lieu un an à Québec, David Skitt est devenu directeur de cette première présentation offrant 2.5 millions de dollars. On rejase…
Bienvenue au Temple de la renommée!
Le Temple de la renommée du golf canadien a accueilli trois nouveaux membres dans ses rangs distingués en 2016.
Lorie Kane (Charlottetown, Î.-P.-É.) et Warren Sye (London, ON) ont été intronisés dans la catégorie Joueurs tandis que le journaliste de golf Bob Weeks (Toronto, ON) l’était dans la catégorie Bâtisseurs. Les trois sont devenus les 75e, 76e et 77e membres du Temple de la renommée. On trouvera ici de plus amples informations sur la promotion de 2016.
Voici un aperçu des cérémonies d’intronisation de cet été qui ont une fois de plus rendu hommage à trois carrières exceptionnelles.
WARREN SYE – 18 juin – Weston Golf & Country Club

Warren Sye et les invités jettent un regard sur le passé.

Warren Sye et sa famille montent sur le podium.

Warren Sye, Sandra Post, Marlene Streit et Gary Cowan

Gary Cowan, Liz Hoffman, Sandra Post, Warren Sye et Kelly Roberts
BOB WEEKS – 20 juillet – Weston Golf & Country Club

Mike Weir prononce une brève allocution lors de la cérémonie d’intronisation.

Bob Weeks et Sandra Post

Bob Weeks et sa famille

Warren Sye, Lorne Rubenstein, Mike Weir, Bob Weeks, Sandra Post, Marlene Streit, Gary Cowan et Richard Zokol
LORIE KANE – 23 août – Édifice Royal Canadian Pacific

Tiffany Gordon, Marlene Streit, Sandra Post et Marilyn O’Connor participent avec joie aux festivités.

Lorie Kane et sa famille

Lorie Kane et Hunter Harrison

Marilyn O’Connor, Marlene Streit, Lorie Kane et Sandra Post
Qui de Tiger ou de Carey effectuera le meilleur retour?
Qui a dit que le chiffre 13 était à éviter? Sûrement pas l’ensemble des amateurs de sports, lesquels seront gâtés deux fois plutôt qu’un le 13 octobre prochain, avec enfin le retour des deux méga personnalités qui n’ont pas cessé de faire jaser et de susciter les doutes quant à leur avenir, Carey Price et Tiger Woods.
Price disputera son premier match officiel alors que le Canadien entreprendra son calendrier le 13, à Buffalo. Woods a choisi la même date pour revenir à la compétition après 14 mois d’absence, au tournoi Safeway de Napa, en Californie. Qui a dit qu’il n’y avait que le football de la NFL dans le monde sportif à l’automne?
C’est bien beau toute la promotion du Canadien autour de Shea Weber pour faire « oublier » P.K. Subban, mais le principal centre d’intérêt chez les partisans est et demeurera la condition de Carey Price.
Ceux-ci sont chanceux et voilà pourquoi. Ils ont la Coupe du Monde de hockey à se mettre sous la dent et qui tombe pile avant le calendrier régulier de la LNH. Le niveau très relevé permettra d’analyser de manière juste les réflexes de Price et, à ne jamais mésestimer, sa confiance, si essentielle dans la réussite.
Dans le cas des fans de Tiger, c’est l’énigme total. Ce n’est quand même pas son rôle d’assistant au capitaine Davis Love III, à la coupe Ryder, en étant bien assis dans une voiturette motorisée avec une casquette USA sur la tête, qu’on en apprendra très long sur ses dispositions physiques.
Or, avec un seul Top 10 (à Greensboro) à ses 18 tournois précédant sa blessure, Tiger était tout sauf le Tiger des grands jours lorsqu’il a quitté.
Côté élan, les opérations lui ont-elles fait perdre de la distance devenue essentielle au golf? Interrogation encore plus capitale, qu’en est-il des « yips » qui l’avaient rendu absolument pathétique avant sa convalescence?
Si la moyenne à la PGA est de 35 ans et qu’il en a 40, l’âge polit, puisque Jack Nicklaus, jadis, et Phil Mickelson, plus récemment, ont prouvé qu’on pouvait très bien gagner dans la quarantaine même, en grand chelem.
Mais au-delà de l’élan, de la technique et de l’âge, LA question se situe au plan de la santé.
À n’en pas douter, Tiger a appris. Sa longue absence, après deux passages sous le bistouri, nous montre qu’il a définitivement compris la précaution et la nécessité de revenir seulement une fois complètement guéri. Mais tout le mystère est dans son corps, qui a commencé à craquer de partout depuis 2002 et qui nous fait demander combien de temps encore il pourra suivre.
La vraie réponse pour Tiger, sera à compter du 13 octobre. Tout comme Carey Price, finalement!
NOS QUÉBÉCOIS EN ACTION
Sara-Maude Juneau a pris la 23e place en fin de semaine, au tournoi Symetra au Kansas, et Max Gilbert, la 29e au Championnat de Niagara inscrit à la série Mackenzie-PGA TOUR Canada.
VIVE LA FRANCE!
Inactive la semaine dernière, puisque la LPGA étant en congé après deux étapes canadiennes, Maude-Aimée LeBlanc est en France, plus précisément à Evian. Elle dispute le tournoi du même nom, qui est le cinquième majeur du circuit féminin.
C’ÉTAIT IL Y A 15 ANS
Les mentions de la 15e année des tristes attentats du 11 septembre 2001 nous rappellent que les attaques étaient survenues deux jours après l’Omnium canadien, disputé au Royal Montréal. Le tournoi de la semaine suivante, à St. Louis, avait été annulé par la PGA et la Coupe Ryder USA-Europe en Angleterre, à la fin du mois, avait été reportée un an plus tard. Tristes souvenirs…
FIN D’UNE INSTITUTION
Faute de fonds, la PGA du Québec a été forcée de cesser officiellement ses opérations. Il s’agit de la fin d’une institution ce qui est tout à fait regrettable.
Le président Rémi Bouchard et la directrice générale Martine Laparé se montrent très nobles et limpides dans la situation. On y reviendra parce qu’il faudra une représentation provinciale à la PGA du Canada un de ces jours. D’autres informations restent à sortir…
Le très bel été de Daniel Langevin… André Gagné, LPGA et plus encore
Vous avez passé une belle Fête du travail? La réponse est très certainement oui dans le cas de Daniel Langevin pour la besogne très bien accomplie ces derniers mois.
Aucun entraîneur, sinon très peu, possède une équipe qui a gagné aussi souvent et partout que la sienne.
Ses joueurs comptent une dizaine de titres provinciaux et même un canadien.
Premier titulaire du Québec chez les amateurs au pays en presque vingt ans suite au Championnat canadien de la catégorie amateur au mois d’août, Hugo Bernard s’avère le chef de file de la formation de Langevin.
« Je préfère le mot aide pour mon travail à celui d’entraîneur », précise Langevin, qui, de toute façon, accomplit les deux très bien.
À propos de Bernard, également double vainqueur aux Championnats de la NCCA, division II, aux classements individuel et en équipe avec Saint Leo en mai, le mentor parle « d’un véritable bel espoir très fier de la progression ».
Que ce soit chez les amateurs, les juniors ou les juvéniles, les trois champions de la province, Joey Savoie, (qui est passé de Saint Leo à Middle Tennessee University en division II cet été), Cullen Chung et Laurent Desmarais, sont aussi des talents dirigés par Langevin.
Du côté féminin, Langevin dirige le volet féminin qu’il a aussi déjà mené au titre canadien.
Bien sûr que d’autres ont fait du bon travail et qu’il est de toute manière encore beaucoup trop tôt pour les prix de fin d’année, mais chose certaine, Daniel Langevin a déjà pris une option sur le titre dans sa spécialité.
QUAND GOLF CHANNEL DEVIENT… GOLF CANADA
Tel aura été le cas avec la programmation tout au long du long congé de la Fête du travail de la chaîne spécialisée Golf Channel omniprésente au pays au point de devenir effectivement Golf Canada.
En plus de la télédiffusion du tournoi ManuVie à la LPGA en provenance de Cambridge, Ontario, et il faut ajouter la classique Shaw à Calgary inscrite à la série des Champions de la PGA.
Golf Channel n’a pas fermé ses caméras au Canada pour très longtemps. Tout le personnel revient du 23 au 25 septembre pour le Championnat Pacific Links à Victoria, toujours chez les vétérans de la PGA. À la barre de l’Omnium ou Championnat de Montréal (et de Québec la dernière année) très malheureusement disparu, David Skitt a été repêché comme directeur du tournoi.
On en reparle d’ici là, mais on dit que l’organisation de Skitt à cette étape dotée de 2,5 millions de dollars va plus que rondement ce qui est tant mieux.
BRAVO À ANDRÉ GAGNÉ ET AU COMITÉ DU PANTHÉON
Présidente du Panthéon québécois, Diane Dunlop et les membres de son comité de sélection ont visé juste en élisant André Gagné comme nouveau membre.
André a été le phare du golf dans la région de Québec et dans l’ensemble du Québec avec plus de 265 victoires. Il faut ajouter le championnat canadien chez les séniors à son palmarès et aussi son rôle à l’Association régionale à sa large contribution à son sport.
Membre du club Royal Québec, André avait déjà un pied dans la porte du Panthéon à titre de vainqueur du prix Pierre-Nadon pour sa réussite sur la scène compétitive et son implication qui est aussi passée par la conception de plusieurs parcours.
LA FIN DE TROP POUR NOS FILLES À LA LPGA
Maude-Aimée LeBlanc et Anne-Catherine Tanguay auraient payé cher pour reprendre les 17e et 18e trous en cette dernière journée de la classique ManuVie.
Les deux y ont commis des bogeys. LeBlanc (69 en conclusion) a bouclé en 39e place sur un pied d’égalité avec Brooke Henderson à -7 et Tanguay (73) en 44e place à -6.
LeBlanc monte 80e dans les gains pour un sommet personnel ayant empoché 142 768$. Membre de la LPGA avec une participation limitée, Tanguay se situe 146e avec 23 603$.
D’AUTRES RÉSULTATS D’ICI
En vertu de ses cartes de 69 ,72, 73 et 72, Max Gilbert a pris la 50e position à -3 à l’Omnium du Cap Breton au circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada.
Des comptes de 74 et 75 n’ont pas suffi à Sara-Maude Juneau éliminée à mi-chemin à l’étape de Sioux Falls, au Dakota, dans le cadre de la série Symetra.
Pour revenir à Max Gilbert, il est 24e boursier avec des recettes de 19 893$.
Il lui reste deux épreuves pour accéder à la 20e place ou mieux qui lui vaudrait un ticket direct pour la deuxième des trois étapes de qualification du circuit Web.com à l’automne.
SEPTEMBRE PROMET AVEC UNE DOUBLE REPRÉSENTATION AUX MONDIAUX
Bravo à Josée Doyon et Hugo Bernard, deux talents d’ici, qui ont été confirmés par Golf Canada au sein des équipes nationales en prévision des Championnats du monde chez les amateurs à venir plus tard en septembre.
LE 19e TROU…
La victoire de Rory McIlroy a mis fin à une disette de 16 mois aux États-Unis… Josée Pérusse retourne au club Sherbrooke, où elle a déjà été professionnelle… Les informateurs soutiennent qu’on pourrait être fixé aussitôt que cette semaine sur l’avenir de la PGA du Québec. La nouvelle pourrait faire très mal à cette institution…
Maude-Aimée LeBlanc poursuit sur sa lancée
Décidément, le mois d’août aura été celui des femmes dans le sport au Canada.
Après avoir gagné 16 des 22 médailles, dont trois des quatre d’or, durant les deux semaines olympiques, voilà une double bonne nouvelle avec le golf et Maude-Aimée LeBlanc, entre autres, qui ont poursuivi le succès durant le week-end.
Personne ne sait plus que LeBlanc que son bogey en toute fin, lequel allait lui coûter son premier top dix à la LPGA en carrière, était absolument inopportun d’autant plus qu’il a été commis sur une normale cinq supposée la favoriser avec ses coups de départ. Cela dit, il y a des aspects positifs à tirer de sa 14e position avec des comptes de 69, 69, 70 et 69 pour un cumulatif de – 11.
Bien sûr que les nerfs ont joué un rôle en conclusion, mais la pression est énorme pour les Canadiennes à l’Omnium féminin CP présenté cette année à Calgary.
Parlez-en Alena Sharp, que l’on félicite son excellente 4e place, et Brooke Henderson, qui espérait évidemment mieux que faire 14e même si on sait que son tour viendra à 18 ans.
Ce n’est pas un hasard si Jocelyne Bourassa demeure, cela 43 ans plus tard, toujours la seule au pays à avoir gagné l’Omnium national (alors appelé La Canadienne) devant son monde au club Municipal sacrifié pour les Jeux de 76.
DES CHIFFRES QUI PARLENT EN SA FAVEUR
LeBlanc a réussi des éléments intéressants et même encourageants.
Son 32 au premier neuf dimanche suivi d’un autre oiselet l’ont propulsée jusqu’à 4e position après le 12e trou avant les deux bogeys pour 37 au retour.
Oublions la victoire. La gagnante Ariya Jutanugarn était seule sur le parcours comme en témoigne son combiné de -23 et son avance de quatre coups sur sa plus proche poursuivante.
Il faut réaliser le bel effort quand même réussi par LeBlanc étant partie de la 21e position le matin de la dernière ronde.
Bien que le chèque de 29 436$ représente le deuxième plus lucratif de sa carrière tout en haussant son compte de banque à 134 698$ cette année, ce n’est pas tant l’argent comme son nouveau 84e échelon CME (le pendant FedEx à la LPGA) qui la rapproche considérablement de sa permanence à la LPGA l’an prochain qu’elle n’a jamais conservée deux années d’affilée.
Une autre évidence est qu’elle joue son plus reluisant golf dans les rangs professionnels à 27 ans, l’Omnium féminin CP portant à huit sa séquence de tournois complétés après avoir précédemment été éliminée à sept occasions successives à mi-chemin entre mars et mai.
Ce qui est très positif également est le niveau de jeu qu’elle croit encore pouvoir rehausser d’un cran ou deux à l’entendre.
«Je joue bien, mais j’ai le sentiment d’être capable de faire encore mieux», de déclarer Maude-Aimée LeBlanc aux médias.
Ce sera à surveiller cette semaine alors que la LPGA se transporte à Cambridge, en Ontario, pour le Championnat ManuVie.
AUTRES RÉSULTATS D’ICI
Seule autre du Québec à participer aux quatre journées, Anne-Catherine Tanguay a gardé le meilleur pour la fin en scellant avec 69 et -2 au total pour la 59e place.
Sara-Maude Juneau (76-71) et Brigitte Thibault (87-82) ont été écartées à mi-chemin.
Il s’agit néanmoins d’une enrichissante expérience pour Brigitte, une junior de 17 ans qui avait fini très bonne deuxième lors de la qualification lundi.
PAS DE LPGA L’AN PROCHAIN
À l’exception de Josée Doyon, nos filles devront attendre dans un an afin de réaliser leur rêve de joindre la LPGA à temps plein.
Sabrina Sapone (75-76-76), Lisa Meldrum (78-77-81) et Josée Doyon (75-79-81) ont été écartées en fin de semaine après le troisième des quatre tours de la première des trois étapes qualificatives tenues à Rancho Mirage, en Californie.
Elles étaient rien de moins que 347 candidates de partout dans le monde pour 90 places.
JOSÉE DOYON ET ANNE-CATHERINE TANGUAY INVITÉES
Josée Doyon a toutefois reçu un « cadeau », ayant obtenu une invitation de ManuVie afin de participer à la classique du même nom à Cambridge, en Ontario, à titre de membre d’Équipe Canada dans les rangs amateurs.
Ce rendez-vous peut rapporter à la titulaire du Québec et de la Coupe Porter aux USA puisque les sélections en prévision des Mondiaux amateurs au Mexique qui approchent.
Alors que Maude-Aimée LeBlanc a sa place garantie avec son rôle de membre régulière de la LPGA, Anne-Catherine Tanguay fera le voyage étant une invitée de l’assureur.
LA VICTOIRE DE LA RÉSILIENCE
Au Québec, impossible ne pas se réjouir pour le Montréalais d’adoption Beon Yeong Lee, vainqueur du premier chèque de 18 000$ à l’Omnium Manac, disputé à Saint-Georges de Beauce, avec un irréel -30 pour les quatre jours après son deuxième 63 de la semaine au final.
Il avait dû cesser la compétition l’hiver dernier faute de moyens.
Bravo au Coréen d’origine installé à Montréal depuis plusieurs années pour sa résilience. Les mêmes félicitations vont à son très fidèle entraîneur Martin Wheland.
NOS UNIVERSITAIRES EN ACTION
Nos universitaires ne perdent pas de temps. À peine de retour en classes, ils entreprennent dès cette semaine les activités.
Les institutions ont rendez-vous au Nordet mardi et mercredi. L’organisation est celle du Rouge et Or et a choisi Lévis comme site.
Un grand absent sera l’Université du Québec, laquelle a annoncé sa sortie des rangs le printemps dernier se disant en manque de moyens comparativement aux autres.
Espérons que la situation n’est que temporaire et que ce géant de 43 703 étudiants (selon le plus récent relevé) continuera de chercher des solutions afin de trouver au plus vite l’encadrement nécessaire.
Quatre Québécoises à l’Omnium féminin CP
Le tableau de l’Omnium féminin CP du Canada qui se déroule cette semaine à Calgary comptera quatre Québécoises.
En plus de Maude-Aimée LeBlanc, membre régulière de la LPGA, il faut ajouter Sara-Maude Juneau et Anne-Catherine Tanguay à qui Golf Canada a accordé un carton d’invitation à la compétition dotée d’un enjeu de 2,25 millions en devises américaines. Brigitte Thibault, de Rosemère, une golfeuse amateur âgée de 17 ans, a pris le deuxième rang de la qualification du lundi. Elle participera pour la première fois à un tournoi de la LPGA.
Dans le cas de LeBlanc, espérons que ses 72 trous à Victo dans un tournoi masculin où elle a pris la 13e place à -8 n’auront pas trop pris de son énergie.
Au tournoi de Milwaukee à la série Symetra en fin de semaine dernière, Tanguay a fini 16e à -2.
LES ÉCHOS DU 19e
Des cartes de 72 et 71 n’ont pas suffi à Max Gilbert pour se qualifier aux rondes du week-end lors du tournoi de la Capitale Nationale, une étape du circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada disputé au club Hylands à Ottawa.
Cela était seulement la deuxième fois cette saison que Max, qui a gagné 19 298 $ à ce jour, était mis en congé forcé.
RÉFÉRENDUM DANS L’AIR À VENISE
Suffisamment de citoyens de Magog se sont manifestés et un référendum sur la vente du club Venise devra être tenu. Les acquéreurs intéressés veulent aménager un site pour les véhicules récréatifs de luxe ce qui amputera neuf de 36 trous.
TRANSFERT DES CACTUS AUX VAGUES BLEUES
La PGA du Canada a décidé de déménager son Championnat des professionnels de club Titleist-FootJoy en bordure de l’océan aux Bermudes après deux ans dans le désert de l’Arizona.
La présentation demeurera en novembre alors que les clubs au Canada ont cessé les opérations sauf advenant l’été indien que l’on se souhaite tous.
2e AU CLASSEMENT, IL EST DISQUALIFIÉ
Une bonne pensée pour l’Ontarien Drew Nesbitt, qui a signé une carte erronée au tournoi Coupe Canada Sani-Marc de Victoriaville.
Meneur à mi-chemin, il était deuxième dans la course pour le gros lot de 30 000 $ avec une seule journée à faire.
Longtemps assigné à la table des pointages de l’Omnium canadien, Roger Plante pourrait probablement écrire un livre sur le nombre de joueurs de la PGA qu’il a « sauvé » au fil des ans…
DÉCISION À VENIR
La grande question demeure toutefois de savoir quelle décision l’association nationale prendra avec la PGA du Québec en difficultés financières.
BROMONT COURONNE UN CHAMPION CANADIEN CETTE SEMAINE
Après celui chez les amateurs joué à Royal Ottawa situé à Gatineau malgré son nom et remporté par Hugo Bernard, le Québec reçoit cette semaine un deuxième championnat canadien, celui-là chez les « mid-amateurs » (25 ans et plus).
La présentation est au golf du Château-Bromont.
Arbitre au hockey qui fait la navette entre la LNH et la Ligue américaine, Garrett Rank défend son titre.
Concepteur du parcours, Graham Cooke détient le record avec rien de moins que sept titres « mid-am », à son très long palmarès.
De Montréal à Rio pour aider une golfeuse israélienne…
Les intéressantes histoires ne cessent jamais aux Jeux et Andrew Phillip, pro émérite au club Elm Ridge, dans le secteur de l’Île Bizard, s’ajoute à la preuve.
À 69 ans, il séjourne présentement à Rio dans le rôle d’entraîneur de la joueuse Laetitia Beck, une des inscrites du volet féminin qui complètera de mercredi à samedi le retour du golf dans la famille olympique après 112 ans d’éclipse.
À sa façon, Phillip est un modèle de style Nations Unies: né en Angleterre, il a passé sa vie à Montréal une fois arrivé, et il dirige maintenant une joueuse israélienne native de la Belgique.
Son lien olympique avant Laetitia est d’être arrivé ici en 1976, l’année des Jeux à Montréal, lorsqu’engagé dans le rôle d’adjoint par John Porter avant de prendre la barre des 1000 membres et 36 trous au départ de ce dernier.
HEUREUX HASARD
La rencontre entre Andrew Phillip et sa joueuse Laetitia Beck est survenue lors d’un tournoi caritatif à Elm Ridge, raconte Kathryn Greenaway, dans le quotidien The Gazette.
Connaissant l’excellente réputation de Phillip comme enseignant à l’œil aux recommandations très justes, un dirigeant de la Fédération israélienne aussi sur place lui a demandé d’analyser l’élan de leur perle Beck.
Celle-ci a été cinq fois championne du pays, dont la première à 12 ans.
La rencontre initiale a eu lieu en 2012 et les deux n’ont jamais cessé depuis de travailler ensemble.
Avant de devenir première Israélienne membre à part entière de la LPGA en 2014, Laetitia a été boursière de la réputée université américaine Duke.
Phillip se rendait visiter la golfeuse de 26 ans une fois par mois, explique la journaliste.
Laetitia a fait le bond chez les pros à l’Omnium britannique de 2014.
En raison des constants déplacements chez les pros, les deux fonctionnent maintenant via Skype. Elle filme ses entraînements le jour et lui analyse en soirée les images.
LES MEILLEURES Y SONT
Une chose qu’Andrew Philip n’a jamais eu à faire est instaurer un encadrement à suivre.
« Laetitia est une incroyable travaillante que ce soit au jeu, au terrain d’exercice ou au gymnase », affirme-t-il à Kathryn Greenaway.
De fait, lui changer les idées du golf est le grand défi.
Contrairement aux hommes la semaine dernière, l’ensemble de l’élite du golf féminin a fait le voyage à Rio ce qui ne surprend aucunement Andrew Phillip.
Selon lui, les hommes jouent de gros tournois ensemble toutes les semaines alors que l’enthousiasme accru du côté féminin s’explique par l’ampleur du forum offert, donne-t-il comme vision des choses.
Puisque le golf commence mercredi pour se poursuivre jusqu’à samedi, Andrew Phillip sera encore à Rio pour la cérémonie de clôture à laquelle il compte assister pour maximiser son expérience.
Pourquoi pas!
MAUDE-AIMÉE TENTE L’AVENTURE…
Maude-Aimée LeBlanc aurait elle-même initié sa participation cette semaine à la Coupe Canada Sani-Marc à Victoriaville avec la LPGA en pause olympique.
Compte tenu de sa puissance, elle devrait tirer profit de six normales cinq du parcours en espérant que le fer droit collabore.
Espérons toutefois que LeBlanc ne laissera pas trop d’énergie dans les Bois-Francs avec l’attention accrue qu’elle recevra.
L’Omnium CP à Calgary et le Championnat ManuVie sont au calendrier les deux semaines suivantes.
Avec sa 87e place chez les boursières en vertu de ses gains de 105 220$, LeBlanc connaît ses meilleurs moments depuis ses débuts chez les professionnelles, mais il reste qu’elle a besoin de bonifier son classement pour être admissible pour le tournoi Evian en France et aussi en Asie à l’automne.
CHARLES PELLERIN FAIT MENTIR LE DICTON
Qui a dit qu’on n’était jamais prophète dans son pays?
Sûrement pas Charles Pellerin, de Trois-Rivières, couronné champion du Québec chez les séniors (55 ans et plus) à son club Ki-8-Eb la semaine dernière.
En raison de son emploi, Pellerin ne pourra représenter le Québec au championnat canadien.
Il est anesthésiste en Mauricie.
LE 19e TROU
Des cartes de 71, 70 et 76 ont valu le 53e rang à Sara-Maude Juneau au tournoi de Decatur, en Illinois, au circuit Symetra. Après une semaine de congé, la série Mackenzie-PGA TOUR Canada reprend du service à Ottawa cette semaine. Max Gilbert y sera… Félicitations au Canadien Mackenzie Hughes pour sa victoire au tournoi web.com le week-end dernier.
L’honneur du golf olympique est sauvé
Il est à espérer que les grands absents olympiques avec Rory McIlroy, Jason Day, Dustin Johnson et Jordan Spieth en tête de liste vont inviter Justin Rose à souper. Ils doivent ajouter Henrik Stenson et Matt Kuchar aux mêmes agapes.
Les trois ont sauvé la face du golf de la façon qu’ils sont montés au podium.
Force est d’admettre que bouder Rio n’était pas très courtois, surtout lorsque ces Jeux marquent le retour du golf dans la grande famille olympique après 112 ans d’éclipse.
« Moi, je représente mon pays toutes les semaines lorsque je joue », avait même dit Adam Scott, un des ténors se butant à l’expérience des J.O.
LA RECETTE IDÉALE
Comme plusieurs, je suis un élève des Jeux de Montréal en olympisme et de Richard Garneau de même que Jo Malléjac.
Ayant depuis écrit sur tous les Jeux sauf 1980 en raison du boycott à Moscou, j’ai appris qu’il fallait absolument trois ingrédients pour faire lever le gâteau aux Jeux.
D’abord, il y a la qualité de la performance et l’Anglais Rose, le Suédois Stenson et l’Américain Kuchar obtiennent une très haute note en scellant les quatre jours avec des combinés de -16, -14 et -13.
À cela, il faut ajouter le spectacle avec le jeu serré, et on a été servi à souhait dans ce domaine.
Rose a pris l’avance au 15e trou de la journée finale avec l’oiselet avant d’être aussitôt rejoint par Stenson qui l’imitait au 16e.
Que demander de mieux pour l’intensité qu’un tournoi qui se décide à la limite?
C’est ce que Rose (67) a réussi en plaçant son troisième coup sur cette normale cinq à deux pieds du fanion pour le plus important oiselet depuis ses débuts au golf alors que Stenson (68), forcé de jouer d’audace pour maintenir la cadence à 22 pieds de distance, a commis le triple roulé pour le bogey.
Ajoutons Kuchar parmi les étoiles avec son 63 en conclusion.
Enfin, il ne faut pas oublier l’émotion et il en a eu plein qu’importe la couleur du métal décerné.
« Jamais de toute ma carrière que je suis aussi comblé par une victoire », de déclarer Rose, dont le palmarès inclut le titre de l’Omnium américain de 2013.
La fierté était contagieuse au podium suite à l’expérience.
« Je suis très heureux de ma médaille d’argent », de mentionner Stenson, vainqueur de l’Omnium britannique le mois passé.
« Depuis le temps que je joue au golf, je ne me souviens pas d’avoir été aussi content de finir 3e! », de renchérir Kuchar.
LA CRÉDIBILITÉ ÉTAIT EN JEU
Les retrouvailles du golf après les Jeux de 1904 à St. Louis ne sont pas terminées. Il reste les femmes à entrer en scène dès mercredi avec une participation massive de ses étoiles.
Parlant des grands noms, des mentions vont à Sergio Garcia avec un dernier effort de 66 pour rejoindre Bubba Watson au 8e rang. Patrick Reed a scellé avec 64 pour remonter 11e.
Chez les Canadiens, Graham DeLaet, candidat potentiel à une médaille se retrouvant à trois coups du bronze à mi-chemin, et David Hearn ont scellé en force avec 69 et 66 pour les 20e et 30e places à -4 et -1.
Avec la liste d’absents, ma crainte était que le podium soit l’affaire d’inconnus ce qui aurait été immensément défavorable pour l’avenir.
Mais non, grâce au brio de Rose, Stenson et Kuchar, trois compétiteurs respectés, le golf garde sa crédibilité ce qui est crucial, le retour n’étant confirmé que jusqu’en 2020.
En plus du repas, Rory et ses amis doivent payer le vin itou! Et du très bon comme il se doit.
Quelle année pour Hugo Bernard!
Après avoir tout balayé tant du côté individuel qu’en équipe avec l’université Saint Leo aux championnats de la NCAA, division II, à la mi-mai, le voilà maintenant nouveau titulaire du golf amateur au Canada.
Le porte-couleurs de la formation Golf Canada a enchaîné avec brio jeudi au club Royal Ottawa, situé à Gatineau, en rachetant admirablement un décevant 73 en ouverture pour l’emporter à -11.
Ses cartes subséquentes de 64, 69 et 65 lors de la 112e présentation sont dignes des ligues majeures.
Hugo a vite manifesté ses intentions en enregistrant 31 au premier neuf de la dernière journée.
Décidément, le golfeur gaucher de Mont Saint-Hilaire associé au club Laval-sur-le-Lac, où il compte entre autres, Vincent Damphouse et Guy Carbonneau parmi ses supporters, continue donc d’allier talent et force caractère.
C’est rien de moins qu’un déficit de neuf coups le jour un qu’il a transformé en un triomphe par deux coups au final.
Il avait effectué presque la même remontée l’an dernier au club Weston, de la banlieue torontoise, en terminant 2e en conclusion malgré 76 au départ.
Le golf doit célébrer le brio d’Hugo Bernard parce que les champions canadiens chez les amateurs ne courent pas les rues.
Avant Craig Matthew, de Royal Montréal, en 1998, il faut remonter à Greg Olson, d’Aylmer (maintenant Gatineau) en 1980 pour le précédent succès d’ici.
AU CHAMPIONNAT DU MONDE…
Dans une longue entrevue qui fait la première page du magazine Golf International, le très calme et gentil Hugo Bernard n’avait pas cherché de détour. Son travail était loin d’être terminé après son doublé chez les universitaires américains.
Il a raconté avoir un but précis en tête cette année.
Qu’il avait été décidé en compagnie Daniel Langevin, son efficace et fidèle entraîneur depuis les rangs juniors, de viser les grands tournois amateurs surtout aux États-Unis et au Canada.
«Je souhaite réaliser suffisamment de solides performances à un plus haut niveau afin de mériter ma sélection au sein d’Equipe Canada au championnat du monde chez les amateurs qui suivra au Mexique au mois de septembre», avait révélé le golfeur de 6 pi 3 po à l’élan fluide.
Un considérable pas a été franchi alors que le calibre, soulignons-le, s’avère plus relevé que jamais au pays.
Son coéquipier à Équipe Canada, Jared duToit, n’a-t-il pas mérité une excellente 8e place à l’Omnium canadien RBC avec les joueurs de la PGA le mois passé!
En boni, Hugo est assuré d’une participation à l’Omnium à Glen Abbey l’an prochain.
…APRÈS CELUI DES ÉTATS-UNIS
Mais avant les Mondiaux, un autre défi attend Hugo Bernard.
C’est déjà direction Detroit, où il entreprend aussitôt que lundi le championnat des États-Unis cette fois, cela sur le réputé parcours d’Oakland Hills, jadis hôte de l’Omnium américain, du championnat de la PGA et de la Coupe Ryder plus d’une fois dans la majorité des cas.
Avec le genre d’année qu’il connaît, vous ne serez pas étonné qu’il a aussi fini premier de la qualification de l’État de New York plus tôt en juillet.
Enfin, sur son compte twitter, le nouveau champion écrit: «Grosse semaine pour moi. Rendons cela irréel au US Am la semaine prochaine…».
Pourquoi pas!
Rio propose du golf style Omnium britannique
Depuis le temps qu’on en parle, et qu’on se prépare, ce sera le jour J jeudi avec le retour du golf dans la famille olympique avec ses qualités et ses défauts.
Il faudra se lever aux aurores. Le premier trio olympique composé du Brésilien Adilson da Sylva, le Canadien Graham DeLaet et le Coréen Ryeong Hun An prendra le départ aussitôt qu’à 6 h 30 à notre heure.
Bon choix de la Fédération internationale de réunir le Brésil, le pays-hôte, et le Canada, la nation championne en titre, l’Ontarien George S. Lyon ayant raflé la dernière médaille d’or aux Jeux de St. Louis en 1904.
David Hearn suivra à 8 h 25 et les temps des deux Canadiens seront inversés vendredi.
Le volet féminin suivra la semaine prochaine et le golf représente très certainement un podium potentiel avec Brooke Henderson au compteur d’Équipe Canada dont l’objectif se situe à «19 médailles et plus».
PAS D’HERBE LONGUE ET NI D’ARBRES
Alors qu’on pourrait s’attendre à une nature luxuriante au pays de l’Amazonie, mais non.
Il n’y a pas d’arbres sur le parcours et ni d’herbe longue.
Des tertres de départ, la balle roulera dans les plantes indigènes plantées dans de la terre séchée au soleil lorsque celle-ci débordera des allées.
Les fosses de sable sont au nombre de 79 et l’eau – même si on ne la retrouve que sur quatre trous – représentent les principaux obstacles.
En résumé, le concept est considérablement du modèle Omnium britannique.
C’est d’autant le vas que la localisation du terrain est en bordure de la mer, où le vent sera un élément majeur surtout s’il souffle de l’océan atlantique.
On dit le vent inévitable de toute façon, le routage des trous allant dans trois directions distinctes.
Gare aux verts très durcis toujours en raison du vent de l’océan.
Pour cette raison, un avantage certain est accordé aux joueurs précis avec les fers du calibre d’Henrik Stenson, le champion britannique et évidemment parmi les grands favoris.
INVITATION À LA FÊTE POUR TERMINER
Une conception de l’Américain Gil Hanse et son équipe comprenant Amy Alcott, ex-titulaire de l’Omnium canadien féminin à la Vallée du Richelieu, le Club Olympique est une normale de 71.
Il mesure 7128 verges pour les hommes ce qui est amical d’après les standards de la PGA et 6245 pour les dames avec une motivation particulière.
Les distances sur la carte ne sont pas un hasard pour l’architecte qui a été préféré à des grands noms tels Jack Nicklaus, Gary Player et Greg Norman dans un concours de sélection.
L’architecte Hanse a multiplié les tests avec Amy Alcott afin de s’assurer que les deux sexes utilisent les mêmes bâtons pour atteindre le vert.
Les fins de partie, lequel deviendra public après les Jeux, sont à ne pas rater dans nos salons.
Le 16e trou à normale quatre de 303 verges peut être atteint du tertre de départ, le 17e représente le trou le plus court à 133 verges alors que le 18e est une autre invitation à passer en mode attaque, cette quatrième du terrain normale cinq faisant 571 verges.
Une conclusion oiselet-oiselet et aigle dans une ambiance style Carnaval de Rio surviendra sûrement au fil des quatre jours.
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Il n’y a pas d’herbe longue et d’arbres sans les allées style aires ouvertes, mais il y aura un grand absent : le public.
Ne vous attendez pas à avoir des bousculades avec la foule auprès des groupes de meneurs.
Malgré de 200 millions comme population, le Brésil ne compte que 20 000 golfeurs fédérés.
Quoique qu’en pense Rory McIlroy, c’est aussi le rôle des Jeux de développer le sport.