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Nike ne fabrique plus d’équipement

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Quand viendra le temps de faire le bilan de la saison 2016, la première nouvelle économique dans le domaine du golf sera sûrement le retrait de Nike du domaine de l’équipement.

Plus de bâtons, plus de balles et plus de sacs. Nike retourne à la case départ se concentrant sur les chaussures et les vêtements.

Nike, c’est Tiger Woods, qui a signé un premier contrat en 1996 pour 40 millions de dollars. Une autre entente a suivi en 2001 valant au Tigre 20 millions annuellement.

Parmi les joueurs vedettes et multi-millionnaires, il ne faut pas oublier Rory McIlroy, surnommé « l’homme de 200 millions de dollars », ce qui est son cachet de longue durée.

La nouvelle a surpris parce qu’à titre de compagnie publique, Nike n’a pu rien laisser couler comme informations même à ses méga-étoiles.

Elle est en vigueur dès maintenant. Des représentants Nike au circuit de la PGA ont perdu leur emploi. Des designers aussi.

D’autres noms associés aux produits comme Paul Casey, Michelle Wie et Tony Finau attendent avant de réagir. Stephen Ames est aussi membre de l’équipe Nike chez les Canadiens.

Le choc est partagé chez les experts. Certains dans l’industrie disent qu’il fallait s’y attendre avec tout l’argent que Nike dépensait en publicité pour l’équipement pas si payant. Des pièces étaient achetées de fournisseurs réduisant les profits.

Reste que le départ est majeur. Les quatre grands Titleist, TaylorMade (aussi à vendre avec Adams), Callaway et Ping demeurent. Ils sont suivis de Cobra et Mizuno.

La vente de feu est en cours. Dans les super magasins de golf, des décocheurs à 400$ ont déjà été vus en solde à 150$ aux États-Unis.

JOEY SAVOIE… POUR ÉPIER P.K.!

Qu’est-ce que Joey Savoie, notre champion amateur du Québec, et P.K. Subban ont en commun ?

La réponse est que les deux évoluent dorénavant pour une équipe du Tennessee.

Après trois ans avec l’université Saint Leo, en Floride, qu’il a aidée à remporter son premier titre national NCAA Division II, le printemps dernier, Joey portera maintenant les couleurs du Middle Tennessee State University à compter de la fin août.

Il existe un processus à suivre afin que les athlètes sportifs puissent changer d’institution. La NCAA a donc cautionné le transfert amorcé par MTSU.

À Middle Tennessee, qui appartient à la conférence USA, la direction se réjouit de l’acquisition du membre du club Pinegrove.

« Non seulement nous alignons dorénavant un joueur de premier niveau, mais nous comptons également sur un chef de file dans nos rangs », a affirmé Brennan Webb, entraîneur-chef de l’équipe des Blue Raiders.

« Mon université n’est pas très loin de Nashville, ce qui me permettra de surveiller P.K. de plus près », a pour sa part mentionné avec humour le jeune homme de LaPrairie.

Mentionnons que Joey connaît un très bel été sur la scène compétitive.

En plus du Championnat amateur du Québec, remporté par la marge de cinq coups avec son cumulatif de -11 après avoir entrepris la journée finale à Islesmere sur un pied d’égalité en tête en compagnie du tenant du titre Étienne Papineau, il a participé au championnat de la Grande-Bretagne.

Il a aussi terminé 3e lors de la sélection de l’important tournoi « North & South » à Pinehurst, en Caroline du Nord, avant de se rendre jusqu’aux quarts de finale pour deux premières compétitions au golf québécois.

Autre belle réalisation de Joey, entraîné par Daniel Langevin, il s’est qualifié pour le prestigieux Championnat amateur des États-Unis qui suivra dans deux semaines.

À compter de lundi, il dispute toutefois le Championnat amateur du Canada, au club Royal Ottawa (aussi Eagle Creek pour les 36 premiers trous). Il y avait terminé 6e l’an passé.

Joey Savoie est membre d’Équipe Québec avec Hugo Bernard et Francis Berthiaume, deux autres talents de la NCAA liés au club Laval-sur-le-Lac.

BON SANG NE SAURAIT MENTIR CHEZ LES DOUCET

La tradition d’excellence se poursuit chez la famille Doucet avec la victoire de Phil et Andrew au championnat provincial parent-enfant.

Le duo a joué 70 au club voisin d’Elm Ridge, nos vainqueurs étant membres au club Royal Montréal.

Phil est d’ailleurs l’ex-capitaine du club ayant été maintes fois hôte de l’Omnium canadien sans oublier la Coupe des Présidents.

Nos gagnants ont de qui retenir. Ils sont le fils et le petit-fils de Duke Doucet, qui a tout balayé chez les pros après avoir fait de même chez les amateurs à ses glorieuses années à titre de compétiteur.

SHEA WEBER… AU MIRAGE

Shea Weber effectuera sa première visite à Montréal en passant par le club Le Mirage.

La nouvelle acquisition du CH est au nombre des participants au tournoi Michel Therrien.

FORE OU PLAYBALL?

Qu’ont fait bon des joueurs des Cubs de Chicago lors de leur journée de congé de baseball en Californie la semaine dernière?

Ils ont troqué le bâton rond en bois pour ceux en métal afin de s’offrir une sortie sur le mythique parcours de Pebble Beach.

RÉSULTATS QUÉBÉCOIS À L’EXTÉRIEUR DE LA PROVINCE

Valérie Tanguay, de Saint-Hyacinthe, s’est qualifiée au tableau principal du Championnat féminin des États-Unis réservées aux 64 premières la semaine dernière à Springfield, au New Jersey. Elle a été écartée au tour d’entrée par une rivale qui affichait -3 à sa carte de pointage.

Au circuit Mackenzie-PGA TOUR Canada à Calgary, Max Gilbert, de Saint-Georges de Beauce, a terminé à -3, ce qui lui a valu le 62e rang lors de la présentation écourtée de quatre à trois parcours en raison du temps inclément.

C’était congé la semaine dernière autant à la LPGA qu’à la série Symetra.

En Ontario, Marc Girouard, du club Le Diamant, a remporté l’Omnium de Cornwall, qui est un des plus anciens chez nos voisins. Il a inscrit 68 pour l’emporter par la marge de quatre coups devant Lee Curry, d’Ottawa.

C’EST QUAND LE GOLF OLYMPIQUE?

La question la plus demandée depuis que la vasque a été allumée, à Rio vendredi soir, en est une à deux volets: les hommes sont en action à compter de jeudi, jusqu’au 14 août, alors que les femmes suivront du 17 au 20.

Allez Brooke!

LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

Nul autre que le 58 enregistré dimanche par Jim Furyk lors du Championnat Travalers.

Furyk partageait depuis 2013 l’ancien record de 59 signé lors d’un tournoi de la PGA avec Al Geiberger (1977), Chip Beck (1991), David Duval (1999), Paul Goydos (2010), et Stuart Appleby (2011).

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Joey Savoie et sa très belle famille de golf

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Joey Savoie (Golf Quebec)

Que Joey Savoie ait remporté le Championnat du Québec au club Islesmere, la semaine dernière, est tout fait dans l’ordre normal des choses.

1 : Ses pointages de 67, 68, 73 et 69 pour – 11 au combiné lui ont permis de gagner la main haute par cinq coups après avoir entrepris la journée finale à égalité avec le tenant du titre Étienne Papineau.

2 : Déjà vainqueur de l’Omnium printanier avec les pros, il a joué la carte de la débrouillardise en allant chercher des sous pour se rendre apprendre à l’extérieur, notamment au réputé championnat North & South à Pinehurst, où il a pris récemment la 3e place des sélections avant d’atteindre les quarts pour amener le golf québécois dans une zone de succès jusque-là inconnue.

Il ne faut pas oublier la NCAA, où il a aidé son université Saint Leo à la fin mai à s’adjuger le titre américain de la division II avec son jeu et son influence en attirant Hugo Bernard alors agent libre.

3 : Joey possède les gènes pour les championnats du Québec celui-ci complétant son tour du chapeau ayant précédemment ravi ceux chez les juniors et les juvéniles.

Je connais la famille via l’oncle Jean-Louis Lamarre.

Je me souviens d’une partie disputée en compagnie de Joey et son père Pierre à Dufferin Heights. Maman Hélène était là aussi.

Le talent ne manquait déjà pas alors qu’il avait joué la normale ou presque à 12 ou 13 ans tard l’automne. La personnalité m’a plu, le garçon étant allumé et poli.

L’oncle Jean-Louis en a multiplié des championnats de la PGA du Québec après avoir d’abord été chez les juniors. Le cousin Iannick (Lamarre) a également été titulaire provincial junior.

En effet, quelle belle famille de golfeurs dont le grand-père Jean-Guy Lamarre est fier avec raison!

***

Toujours au sujet du championnat provincial, Francis Berthiaume, de Laval-sur-le-Lac, et Vincent Blanchette, de Pinegrove ont terminé 2e à -6.

Parler d’un tir groupé de Pinegrove est tout à fait juste puisqu’ils sont quatre de l’endroit parmi les cinq premiers avec Raphaël Lapierre-Messier et le champion en titre Étienne Papineau, auteur de 77 en conclusion, qui ont fini 4e et 5e à -4 et -3.

PROGRÈS ET CONGÉ MÉRITÉS POUR MAUDE-AIMÉE LEBLANC

Un mot à propos de Maude-Aimée LeBlanc qui n’a pu faire mieux que 79 en dernière ronde de l’Omnium britannique à Woburn, en Angleterre, pour sceller 69e après 71, 71 et 73.

Deux doubles bogeys aux 4e et 7e trous n’aident pas.

Mais bon, LeBlanc a le mérite d’être allée se qualifier et d’avoir complété les quatre jours des trois dernières étapes du grand chelem.

Elle améliore encore sa situation avec ses gains de 105 220 $ qui la place 92e pour un sommet personnel.

En comptant les tournois réguliers, elle a porté sa séquence à sept depuis juin.

C’est congé pour les prochaines semaines. La LPGA ne reprendra l’action qu’à la fin août avec l’Omnium féminin Canadien Pacifique au club Priddis Greens, à Calgary, en Alberta.

APRÈS LES AMATEURS, MÉNARD GAGNE CHEZ LES PROS

Évidemment qu’il existe une autre vie après les rangs amateurs. Raoul Ménard, titulaire provincial 2014 à Val des Lacs, l’a prouvé en remportant le titre de l’Omnium du Sud de l’Ontario avec panache.

Mentionnons seulement que Ménard a joué deux fois 63 dont son deuxième en toute fin et aussi deux fois 68 pour terminer à -24. C’est un coup seulement devant son principal rival qu’il a devancé avec une fin canon en enregistrant trois oiselets sur les quatre derniers trous.

Un ami de Joey Savoie, les deux étant associés à Pinegrove, Ménard a encaissé 8 000 $ de l’organisation Great Lakes Tour pour la réussite.

UN AUTRE TOP DIX POUR MAX GILBERT

Au tournoi Syncrude à Edmonton, lequel prenait en quelque sorte la relève de Fort McMurray pour les dévastatrices raisons que l’ont sait, Max Gilbert, de Saint-Georges de Beauce, a encore flirté avec les top dix ayant terminé 9e, suite à ses efforts de 70, 70, 66 et 69 pour -13.

Gilbert avait décroché des 4e et 11e positions à Winnipeg et au tournoi des frères Staal à Thunder Bay lors des rendez-vous précédents.

À l’Omnium du Kansas à la série Symetra, Anne-Catherine Tanguay a joué 71 et 72 pour prendre le 18e rang.

TITRE NATIONAL POUR NOS FILLES ET JOSÉE DOYON VA DANS LA BONNE DIRECTION

Félicitations au trio Josée Doyon, du club Beauceville et d’Équipe Canada, Katherine Gravel-Coursol, du Blainvillier, et Valérie Tanguay, de St-Hyacinthe, qui ont permis au Québec de remporter le titre interprovincial au Championnat canadien féminin sur le parcours Ken-Wo en Nouvelle-Écosse, la semaine dernière.

Josée a été la chef de file avec ses pointages de 70, 66, 74 et 70 qui l’ont placée au 9e rang au classement général très international cette année, mais 2e chez les Canadiennes ce qui bonifie ses possibilités de sélection afin de représenter le Canada au Championnat du monde au Mexique en septembre, qu’elle a établi comme principal objectif de l’été avant de tenter sa chance chez les professionnelles.

MARC-ÉTIENNE BUSSIÈRES JOUE 60

Marc-Étienne Bussières a été époustouflant avec une spectaculaire carte de 60 sur le parcours LongChamp.

C’est rien de moins que 10 oiselets et un aigle que le champion de la PGA canadienne couronné au début de l’été a enfilés, nous informe André Rousseau.

Même s’il cela est survenu en partie amicale, le résultat est impressionnant.

Paul Deshaies, Daniel Couture et Mario Sévigny ont été les heureux témoins.

Bien sûr qu’il s’agit d’une nouvelle marque de parcours.

HUGO BERNARD AUX USA

Absent du Championnat amateur du Québec, Hugo Bernard, aussi d’Équipe Canada a pris la 18e place à la prestigieuse Coupe Porter à Lewiston, dans l’État de New York, avec ses cartes de 71, 68, 71 et 70. Sensation de l’Omnium canadien RBC, Jared du Toit a terminée 4e.

Un rappel que Josée Doyon a gagné le volet féminin de la Coupe Porter en juin scellant en vertu d’un scintillant 66 en conclusion.

À SURVEILLER

Place cette semaine aux championnats nationaux divisés chez les juniors avec les filles à Shubenacadie, en Nouvelle-Écosse, et les garçons à St. John’s, Terre-Neuve.

Charles-Éric Bélanger, de Royal Québec et également d’Équipe Canada, avait remporté la palme l’an passé.

Le club Atlantide reçoit la Classique Acura chez les pros.

Enfin, bonne deuxième semaine de vacances aux quelques 200 000 travailleurs.

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L’équipe de golf olympique mérite déjà la médaille de… la détermination

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Graham DeLaet, Alena Sharp et David Hearn (Bernard Brault/ Golf Canada)

Voilà de quoi rendre envieux d’autres associations ou fédérations de la planète golf et au moins un autre sport au Canada.

Le sujet est l’attitude exemplairement positive des quatre membres de l’équipe canadienne de golf aux Jeux de Rio.

Golf Canada a eu la bonne idée de profiter de l’ouverture de l’Omnium canadien RBC plus tôt cette semaine afin de présenter devant le grand public son équipe olympique avec Graham DeLaet et David Hearn, qu’Alena Sharp est allée rejoindre à Glen Abbey alors que Brooke Henderson a participé via vidéo-conférence étant retenue à Calgary pour une visite promotionnelle en prévision de l’Omnium féminin Canadien Pacifique.

Le Canada est la nation championne en titre ayant gagné la dernière médaille d’or olympique grâce à George S. Lyons au Jeux de St. Louis en 1904.

Sachez que le quatuor canadien a déjà mérité sa place au podium pour son engagement absolument total au retour du golf dans la grande famille olympique 112 ans plus tard.

Tandis que Jason Day, Dustin Johnson, Jordan Spieth et Rory McIlroy, de même que Milos Raonic au tennis ont tous décliné leur sélection entre autres pour des motifs de santé avec le virus Zika, la formation unifoliée a droit à la médaille de la fierté.

UN RÊVE QUI SE RÉALISERA

« Je ne manquerais pas ce rendez-vous pour rien au monde », a déclaré DeLaet, 140e au classement mondial.

Grand amateur de hockey et fan inconditionnel des Flames de Calgary, il y a assisté à l’adhésion de la LNH à la famille olympique.

« Je pensais ce rêve impossible au golf il y a encore quelques années », commente-t-il.

Bien sûr que le Zika a été abordé par le golfeur de la Saskatchewan, dont l’apprentissage à la PGA a passé par l’omnium de Montréal qu’il a déjà remporté. Avec des jumeaux de huit mois à la maison, tout a été étudié en compagnie de son épouse Ruby.

« Nous n’avons pas de plans immédiats pour agrandir la famille », affirme-t-il.

Son cadet, Julien Trudeau, marié à la golfeuse Malory Blackwelder, a hésité avant de renoncer par prudence.

CHUTE DES RISQUES 

Toujours concernant le Zika, Alena Sharp est très bien informée de la situation avec une statistique qui l’a rassurée également.

« Selon les derniers chiffres, les risques de contamination ont diminué de 85 %. On peut contracter le virus en Floride, vous savez. Les autorités du comité olympique et de la Fédération de golf nous gardent informés », a mentionné la 85e mondiale alors que Brooke, en tête de liste chez les espoirs de médailles pour le Canada, se situe deuxième n’étant devancée que par Lydia Ko.

Alena Sharp arrivera munie de ce qu’il faut.

« Évidemment qu’il n’y a pas de chance à prendre. J’aurai des manches longues et un chasse-moustiques 24/7 », affirme-t-elle.

Au sien de la délégation canadienne, il faut ajouter l’ami Dan Pino qui fera le voyage à titre de responsable des communications.

Aux dernières nouvelles, voilà que Eugénie Bouchard hésite à son tour à propos de sa participation olympique.

DELAET DÉTERMINÉ

En ne visant personne, ses réflexions étant personnelles, Graham DeLaet est fébrile à l’approche de l’occasion.

« Bien que je vais être nerveux de représenter les millions de Canadiens, je considère cela un privilège de représenter le Canada », insiste-t-il.

Le volet masculin au golf à Rio se tiendra, du 11 au 14 août. Il sera suivi de celui des femmes, du 17 au 20.

La complétion individuelle est limitée à 60 inscriptions féminines et masculines.

À part les valises à boucler, Graham DeLaet est fin prêt et déterminé.

« Alena, Brooke, David et moi allons tous à Rio pour revenir avec quelque chose en métal », conclut-il, en faisant allusion à au moins une médaille.

Et cela n’inclut pas celle de l’enthousiasme définitivement déjà acquis.

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Omnium canadien RBC : Merci 25 fois Mike Weir!

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Mike Weir (Bernard Brault/ Golf Canada)

Bien que ce ne soit évidemment pas l’euphorie du tournoi des Maîtres en 2003, c’est néanmoins une étape mémorable en carrière que Mike Weir a atteint jeudi, lors de l’Omnium canadien RBC à Glen Abbey.

Son premier élan pris aux aurores à 7 h 50 marquait sa 25e participation au championnat national.

Quoique que les résultats ne suivent plus comme auparavant comme en témoigne sa 1733e place au classement mondial après y avoir été 3e juste derrière Tiger lors de son année magique de 2003, il reste que ce sont des cas d’exception qui ont participé autant de fois à leur championnat national comme Weir qui a débuté à 19 ans.

L’ami Jean-Louis Lamarre a été le premier à prédire la gloire éventuelle de Mike Weir à l’Omnium canadien de 1997 à Royal Montréal.

« Tu vois le gars qui marche là-bas, demande l’ex-champion de la PGA canadienne en voyant quelqu’un revenir du terrain d’exercice à la brunante en portant à l’épaule un gros sac Wilson.

« Mike Weir est un super joueur. Les gens vont vite le découvrir. Il sera le prochain à réussir », d’ajouter Jean-Louis devenu ami et admirateur de Weir au circuit canadien.

Deux ans plus tard, le gaucher mini format (5’9 » et 155 livres avec les crampons du temps en acier aux pieds) de Bright’s Grove, Ontario, Weir méritait le premier de ses huit titres à la PGA lors la classique Air Canada, à Vancouver.

L’année 2003 fut évidemment sa plus prolifique en s’adjugeant le veston vert pour devenir le premier vainqueur canadien au grand chelem en plus de s’assurer deux autres victoires.

L’OMNIUM ÉTAIT LE SIEN EN 2004

Encore cette année, la disette d’un succès canadien, le précédant remontant à Pat Fletcher, regretté pro du Royal Montréal, en 1954, a été évoquée.

Weir a échappé une occasion inouïe, ici, à Glen Abbey, en 2004.

Il menait par deux coups le dimanche de la journée finale avec seulement neuf trous à parcourir. Un bogey au 11e et deux triples roulés aux 13e et 16e trous à normale cinq ont finalement vu l’écart réduit à un seul coup.

Pendant ce temps, Vijay Singh enregistre l’oiselet au 18e pour créer l’égalité avant d’avoir le mot final en prolongation.

Weir aura été victime de roulés de huit et cinq pieds ratés en éliminatoire.

« Cet Omnium aurait pu être tout autre si j’avais pu accomplir davantage avec le fer droit », avait-il reconnu naturellement en point de presse.

MERCI AUSSI POUR LES GRANDS MOMENTS AU QUÉBEC

De tous les endroits, le Québec occupe une place important pour sa générosité dans la carrière de Mike Weir à plus d’une occasion.

À la surprise absolument générale incluant la sienne puisqu’Il était alors un jeune col bleu du circuit américain, il allait ravir en 1998 le Skins Game tenu au Mont-Tremblant devant des grandes pointures telles John Daly, David Duval et Fred Couples, le roi de ce genre de compétition.

Même s’il s’agissait d’une exhibition, cette réussite allait lui servir de tremplin.

Dans le survol du palmarès de Weir, il est impossible de passer outre la Coupe des Présidents de 2007 à Royal Montréal.

Les capitaines Jack Nicklaus (États-Unis) et Gary Player (équipe internationale) donnent exactement ce que le public espère : un duel Mike Weir-Tiger Woods en conclusion.

Dans une fin plus hyper excitante que si elle avait été scénarisée, Weir était venu de l’arrière pour l’emporter au 18e devant le numéro un dans une explosion de joie.

On se serait cru après une victoire du CH au 7e match de la Coupe Stanley tellement l’ambiance était électrique sur le site.

« Jamais je n’oublierai ce moment », déclare encore Mike Weir.

PREMIÈRE COMME ARCHITECTE À LAVAL

Les carrières ne sont pas éternelles et Weir, à 46 ans, avec sa dernière victoire ayant été enregistrée en 2007 n’a aucun tournoi officiel complété en huit sorties en 2016.

Il n’est pas à plaindre avec 28 millions de dollars en gains officiels, mais il reste que c’est ici qu’il a également obtenu son premier contrat comme architecte pour moderniser le parcours bleu de Laval-sur-le-Lac en association avec Ian Andrew.

La direction lavalloise est à finaliser les festivités de son centenaire l’an prochain, mais attendez-vous déjà à le retrouver lors des célébrations.

Mike Weir a dû se contenter jeudi d’une carte 78. On lui dit néanmoins 25 fois merci pour ses présences et les souvenirs à l’Omnium.

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Les numéros un et deux réunis est une rareté… ici et ailleurs

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Dustin Johnson (Golf Canada/ Bernard Brault)

L’affiche de l’Omnium canadien RBC scintille comme il y a longtemps avec la présence des numéros un et deux au monde Jason Day et Dustin Johnson à Glen Abbey, ce qui est plutôt rare dans les tournois qui ne font pas partie du grand chelem et des championnats du monde.

Il y a longtemps qu’on a vu les deux joueurs les mieux classés mondialement être présents à notre omnium national.

De fait, il faut retourner à 1997, au club Royal Montréal.

Qui étaient-ils?

Pour vous laisser le temps de bien y penser, on va vous aider en vous situant dans le temps.

L’année 1997 a été celle du championnat de Jacques Villeneuve en F1, du retour de Steve Jobs chez Apple et de la réélection de Jean Chrétien après qu’il eut participé au pro-am de l’Omnium canadien en compagnie de Tiger Woods qui n’était alors qu’un jeunot.

Toujours est-il que le joueur numéro un de la planète à l’époque était un requin plutôt qu’un Tigre. C’est effectivement Greg Norman qui coiffait le classement devant un jeune Woods qui allait toutefois vite dominer, et cela, pendant très longtemps.

En 1997 au Royal Montréal, Norman avait été un des grands acteurs toute la durée avant de céder par un coup, au 72e, devant Steve Jones.

À propos de Woods, son premier passage à Montréal (il y était aussi en 2001 et à la Coupe des présidents en 2007) est devenu une des grandes questions-piège des jeux questionnaires du monde. Lorsqu’on demande où il a raté sa première coupure à la PGA comme professionnel, sachez que c’était au club Royal Montréal, en 1997, avec son score de +6 avec une balle perdue dans un arbre qui n’est jamais retombée malgré les dizaines de spectateurs qui secouait le géant.

DAY A GAGNÉ SUR DEUX TROUS

Il n’est surtout pas nécessaire se taper une exhaustive recherche pour savoir de quelle façon Jason Day a remporté le titre canadien à Glen Abbey, l’an dernier.

Auteur de trois oiselets pour conclure le tournoi avec une fiche de -17, c’est rien de moins que dix coups à la normale qu’il a retranchés durant la semaine aux 16e et 18e, des normales 5 sur lesquelles il a transformé un déficit de deux coups la dernière journée en une victoire par un coup devant Bubba Watson.

David Hearn a fini troisième et Adam Hadwin septième, comme quoi les Canadiens peuvent être dans le coup.

D’ailleurs, notre ancien barbu Graham DeLaet rentre de l’Alabama avec une 8e place la semaine dernière.

GARE À DUSTIN JOHNSON!

Les chiffres 3-5-1-1-9 ne sont pas le code internet de Dustin Johnson, mais ses positions lors des cinq dernières sorties avec ses victoires survenant à l’Omnium américain et le Championnat Bridgestone (Firestone).

Il est toujours à surveiller de toute façon avec un impressionnant résultat : 11 places dans le top 10 en 15 tournois cette saison.

Enfin, Glen Abbey convient au très long cogneur qui avait pris la 2e place lors du gain de Brandt Snedeker en 2013.

AUSSI À SURVEILER

Jim Furyk, a été le dernier à enlever le titre canadien en 2006-07 cela ailleurs qu’à Glen Abbey, Emiliano Grillo, Brandt Snedeker et Matt Kuchar sont les noms sur la liste de prédictions des experts.

PLUS SUR LE CHAMPION EN TITRE DAY

L’Omnium canadien s’est avéré un véritable tremplin pour Jason Day.

Depuis son couronnement l’an dernier, c’est rien de moins que cinq tournois qu’il a remportés dont son premier titre majeur au championnat de la PGA.

À L’OMNIUM AVANT DE DÉFENDRE SON TITRE À… BROMONT

Dans notre série des belles histoires personnelles chez nos Canadiens à l’Omnium, il y celle de Garrett Rank.

Deux fois champion de la catégorie « mid-amateur » au pays (25 ans et plus), cet arbitre est en attente d’une permanence dans la LNH.

Il a officié dans 31 matches dans le circuit Bettman et 45 dans la Ligue américaine, l’hiver passé. Âgé de 28 ans, il est aussi un survivant du cancer.

Garrett Rank passera au parcours de l’Auberge Bromont avant le Centre Bell lorsque reprendra le hockey.

Au mois d’août, il viendra défendre son titre canadien tout en espérant devenir le premier chevalier du sifflet à réussir un tour du chapeau.

GOLFEUR UNIVERSITAIRE AU NOMBRE DES VICTIMES DE NICE

Permettez un moment de recueillement suite aux tragiques événements de Nice.

Parmi les trop nombreuses victimes, il faut ajouter Mykhaylo Bazelevsky.

Ce résidant permanent au Canada, natif de l’Ukraine, était membre de l’équipe de golf de l’Université MacEwan, à Edmonton. Il avait seulement 22 ans.

GLEN ABBEY EN SURVOL

Après que Glen Abbey eut jonglé avec la normale 72 et 71, la confusion est terminée celle-ci demeurant à 72.

La longueur du terrain conçu par la légende Jack Nicklaus est de 7 253 verges, alors que les verts ont 5 600 pieds carrés en moyenne.

En raison d’un été particulièrement chaud, les verts sont durs et rapides.

Pour compliquer la tâche, il y a 97 fosses de sable et 12 plans d’eau.

DEUX FOIS BRAVO BERNARD

Ces félicitations vont à l’ami et photographe Bernard Brault, de La Presse et Golf Canada, qui a été honoré deux fois gagnant à la remise des prix de l’Association des journalistes de golf.

Chapeau aussi à Jason Logan, de Score Magazine, qui a été honoré trois fois.

À QUELLE HEURE HUGO, DAVE ET BRAD JOUENT-ILS?

Hugo Bernard amorcera son omnium à 9 h jeudi, sur le tertre du premier trou, avant de poursuivre à 14 h 15 vendredi à partir du 10e en compagnie de Blair Hamilton, son coéquipier à Équipe Canada chez les amateurs, et l’Américain Sam Saunders, petit-fils d’Arnold Palmer.

Dave Lévesque entreprendra le sien à 14 h 05 au 10e, avant d’enchaîner le lendemain à 8 h 50 du 1er en compagnie de Rob Oppenheim, des États-Unis, et George Coetzee, de l’Afrique du Sud.

Pour nos lecteurs d’Ottawa et la région, Brad Fritsch sera en action jeudi à 14 h 15 du 1er, avant de revenir le lendemain à 9 h du 10e en compagnie de l’Australien Rhein Gibson et de l’Américain Billy Kennerly.

CÉLESTE BRILLE AUX USA

Puisqu’on surveille les nôtres ailleurs, mentionnons la très intéressante 8e place de Céleste Dao, de Summerlea, au Championnat junior des États-Unis en cours, à Paramus au New Jersey, en vertu de ses cartes de 72 et 75.

Grace Saint-Germain, d’Ottawa et Équipe Canada, est aussi des 64 qualifiées avec son 21e rang.

Le championnat passe maintenant au jeu par trou.

EN DIRECT À LA TÉLÉ

Puisque nous ne pouvons tous avoir la chance de se rendre à Glen Abbey, sachez que RDS retransmettra les quatre rondes comme lors des rendez-vous majeurs.

Michel Lacroix et Carlo Blanchard seront en direct à 16 h jeudi et vendredi. Ils sont à l’antenne dès 15 h la fin de semaine.

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Hugo Bernard : de cadet à compétiteur en trois ans à l’Omnium RBC

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Hugo Bernard (Bernard Brault/ Golf Canada)

Parmi les très jolies histoires trop souvent méconnues de l’Omnium canadien RBC, il y aura celle, cette année, de Hugo Bernard. Le Québécois est l’un des trois amateurs faisant partie de l’élite nationale qui ont été invités par Golf Canada à titre de participants. Les autres amateurs sont Jared du Toit et Blair Hamilton.

Âgé de 21 ans, Hugo Bernard est l’un des porte-couleurs d’Équipe Canada. Son niveau de jeu est actuellement hors du commun, comme en témoignent ses conquêtes des titres individuel et en équipe de la NCAA, division II, avec l’équipe de l’Université Saint Leo.

Cette compétition a eu lieu vers la fin mai, mais le grand gaucher n’a pas dérougi depuis, remportant consécutivement le tournoi Alexandre de Tunis, à Ottawa, puis en finissant à égalité en tête avec Hamilton lors de la sélection en vue du Championnat amateur des États-Unis qui s’est déroulée dans l’État de New York.

Mais l’histoire du golfeur de Mont Saint-Hilaire va bien au-delà de ses performances. Son jeu et son attitude rejoignent parfaitement l’une des missions de Golf Canada qui consiste à développer le talent de chez nous, ce que l’organisme réussit d’une manière de plus en plus efficace d’ailleurs.

Décision judicieuse

Hugo Bernard en sera à sa deuxième participation à l’Omnium canadien RBC. En 2014, au moment où l’Omnium national a été présenté pour la dernière fois au Québec (au club Royal Montréal), le représentant du club Laval-sur-le-Lac avait préféré agir comme cadet pour Dave Lévesque plutôt que de défendre son titre de champion amateur du Québec.

Deux ans plus tard, Hugo Bernard ne sera pas le cadet de Lévesque à Glen Abbey, mais bien l’un de ses concurrents!

« En 2014, indique son entraîneur et mentor, Daniel Langevin, l’idée était de profiter de la présentation de l’Omnium canadien à Montréal pour faire découvrir à Hugo l’ambiance dans laquelle sont plongés à chaque tournoi les joueurs du PGA TOUR. J’ai pensé que ça allait peut-être lui servir plus tard. Merci à Dave (Lévesque) de lui avoir permis que cela se fasse. »

Force est d’admettre que Langevin, qui est également responsable du programme de golf des Carabins de Montréal dont l’équipe féminine a mérité deux fois le titre canadien, avait fait la juste analyse du potentiel de son talentueux élève.

Et que dire de sa vision!

Objectif : les mondiaux amateurs

Durant l’Omnium canadien RBC, le cadet de Hugo Bernard sera Francis Berthiaume : « Les deux sont de bons amis et ils s’entraînent ensemble à Laval-sur-le-Lac », mentionne Langevin.

Toujours à propos de Berthiaume, qui représente Alabama State sur la scène du golf universitaire américain, il est un golfeur émérite. Il vient coup sur coup de gagner le Duc de Kent, à Québec, et d’établir un nouveau record de parcours en enregistrant un spectaculaire 62 à Valleyfield, où il a appris son golf.

La carrière qu’entreprend Hugo Bernard semble donc bien planifiée. Ses objectifs sont clairs et bien établis, et ce, avant même qu’il frappe sa première balle à Glen Abbey.

« Nos buts sont simples, mais ambitieux cette semaine, affirme Langevin. Dans l’ordre, ils consistent à continuer d’acquérir le plus d’expérience possible, réussir la coupure vendredi, tout en regardant vers le top 30 pour la suite. »

Quant à l’athlète de 6’ 3’’, 200 livres, ses ambitions sont à la hauteur de son talent.

« Mon été consiste à disputer principalement de grands tournois amateurs aux États-Unis, en plus du Championnat canadien (au club Royal Ottawa au début d’août). Je suis motivé à offrir des solides performances afin de faire ma place au sein de l’équipe nationale qui sera déléguée aux Championnats du monde amateurs, qui auront lieu au Mexique à la fin du mois de septembre. »

Quoique Équipe Canada soit costaude sur le plan des résultats, le pays avait dû se contenter de la médaille d’argent en 2014, au Japon, l’or allant aux représentants des États-Unis qui ont eu besoin d’un oiselet sur la distance de neuf pieds au 18e par leur as, Bryson DeChambeau (aussi à Glen Abbey actuellement) pour enlever les grands honneurs de cet événement biennal.

L’exemple de Brooke Henderson

La belle histoire de Hugo Bernard n’est pas tirée d’une fable ou d’un roman, mais bien de la réalité. Il sera sur le même terrain que les numéros un et deux au monde, Jason Day et Dustin Johnson, ainsi qu’avec tous les joueurs qui s’arracheront leur part de la bourse globale de 5,9 millions de dollars.

Golf Canada a une longue liste de besognes pour régir le golf au Canada, dont l’organisation de l’Omnium.

Un des autres secteurs où l’organisme se distingue de mieux en mieux s’avère être le développement de nos talents. La réussite de la jeune phénomène Brooke Henderson le reflète partout dans le monde.

Mais il y a d’autres d’indices qui montrent que Roland Deveau, Scott Simmons et Jeff Thompson, respectivement président, chef de la direction, et directeur en chef du sport, guident le golf dans la bonne direction.

Deux autres représentants québécois font partie de la formation régulière d’Équipe Canada, soit : Josée Doyon, de Beauceville, qui a remporté en juin la Coupe Porter aux États-Unis ; et Charles-Éric Bélanger, du Royal Québec, qui se prépare à défendre son titre national chez les juniors.

Voilà qui démontre toute l’importance du support financier que demande Golf Canada aux clubs de tout le pays. Ces sommes d’argent sont nécessaires pour contribuer au développement des prochains Hugo Bernard, Josée Doyon et Charles-Éric Bélanger.

La prochaine semaine pourrait bien nous montrer où en est rendu Hugo Bernard dans son développement.

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Un duel à inscrire parmi les illustres classiques

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Phil Mickelson et Henrik Stenson (Stuart Franklin/Getty Images)

C’est à un formidable duel auquel les amateurs ont assisté dimanche entre Henrik Stenson et Phil Mickelson à l’Omnium britannique.

On dit souvent que les chiffres ne révèlent pas tout dans le sport et c’est exactement le cas à propos de l’avance de trois coups du Suédois en toute fin.

La dernière journée aurait pu très bien balancer d’un côté comme de l’autre jusqu’au dernier droit.

Personne n’aurait pensé que Phil allait finir deuxième avec 65 pour -17 en conclusion. Lui non plus.

Vrai qu’il ventait peu ce qui est rare sur les parcours côtiers de l’Écosse, mais quand même.

Auteur dix oiselets après un début qui n’annonçait rien de très positif avec un bogey au départ, le nouveau titulaire a été remarquable avec sa carte de 63 qui égale la plus basse marque dans les grands chelems réalisée par Johnny Miller à l’Omnium américain de 1973 à Oakmont.

Et cela n’est qu’un record qu’il a éclipsé ou égalé parmi tant d’autres avec son cumulatif de -20.

Après tout, Royal Troon n’est pas un mini-golf.

Même les plus grands puristes du golf ont été ravis par ce grand spectacle entre le méthodique Stenson et Phil aux mains magiques avec rien de moins que 16 normales sauvées en 19 tentatives sur et autour des verts au dernier décompte.

En zappant à la télé, j’ai entendu David Feherty dire « qu’on devrait le faire payer pour assister à une démonstration de si haut niveau ».

Il a visé dans le mille.

Dans les grands chapitres de l’histoire de l’Omnium britannique, il y a eu Lee Trevino et Jack Nicklaus en 1972, Tom Watson et Nicklaus en 1977, Seve Ballesteros et Nick Price en 1984 et Greg Norman et Nick Faldo en 1993 avec le nom du gagnant en premier chaque fois.

Celui de cette année possède déjà sa place au classement des plus illustres classiques.

GILBERT 18e ET JUNEAU 22e

Au circuit Mackenzie PGA Tour Canada, Max Gilbert a complété en 18e position au tournoi de la Fondation des frères Staal à Thunder Bay.

Le Beauceron a remis des pointages de 72, 68, 68 et 72 pour -8.

À l’étape Symetra de Rochester, Sara-Maude Juneau, de Lac Saint-Joseph, a joué 69 en ouverture et fermeture avec 75 et 74 entre les deux pour boucler 22e à -1.

PERMANENCE MAINTENUE

Malgré la très difficile période que traverse la PGA du Québec au plan financier, Martine Laparé a le mérite de demeurer à la barre de l’organisme.

Le téléphone et l’ordi de la brave ne doivent pas dérougir pour des explications de la situation.

TROU D’UN COUP SUR UNE NORMALE QUATRE

Cette rarissime réalisation est celle d’André Robillard, lequel a réussi son as au 13e trou du club Milby, une normale quatre de 287 verges.

Le vert y est légèrement surélevé. D’ailleurs, le pro local expliqué que le groupe a cherché la balle avait de la retrouver on sait maintenant où.

BRAVO À NOS CHAMPIONS CHEZ LES JUNIORS

À la série des championnats du Québec, nos félicitations vont à Noémie Paré, de Victoriaville, et Cullen Chung, de Royal Montréal, couronnés la semaine dernière nouveaux titulaires de la province chez les juniors à Cowansville.

Noémie a enregistré son plus bas pointage à vie avec 69 et Cullen a égalé la normale au final des quatre jours.

DES PROJETS ICI POUR CLAUDE BROUSSEAU

Qui a dit qu’on n’était jamais prophète dans son pays? Il ne s’agit certes pas de Claude Brousseau.

Enseignant de l’année à la PGA d’Hawaii, expert au sein de l’équipe d’experts de Golf Channel et directeur de son académie en France, le Québécois natif de l’Abitibi était de passage à Montréal la semaine dernière avant de repartir une possibilité de projet.

« J’ai rencontré un ami durant mon séjour en compagnie de qui des choses pourraient se concrétiser », a-t-il annoncé.

GRAHAM DELAET PASSE… AU RASOIR

Après avoir porté la grosse barbe depuis belle lurette, Graham DeLaet a profité du tournoi Barbasol pour se raser.

Vous direz que le moment était bien choisi avec une compagnie de mousse à barbe comme commanditaire du rendez-vous disputé en parallèle à l’Omnium britannique.

Cela dit, le rasoir a fait le travail, DeLaet terminant 8e à quatre coups du vainqueur après une dernière ronde de 63.

JULIEN TRUDEAU RENONCE AUX J.O.

Le duo Graham DeLaet et Julien Trudeau sera séparé aux Jeux Olympiques, écrit Michel Marois, de La Presse.

Marié à la golfeuse professionnelle Malory Blackwelder, le cadet de Saint-Lambert s’ajoute à la longue liste des absents en raison des craintes du virus Zika.

À SURVEILLER…

Les rumeurs se multiplient à l’effet qu’un club privé de la couronne de Montréal aurait été vendu ou serait sur le point de l’être. On vérifie en début de semaine.

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Maude-Aimée LeBlanc : de mieux en mieux

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Maude-Aimée LeBlanc (Hunter Martin/Getty Images)

Maude-Aimée LeBlanc connaît sa plus prolifique séquence cette année et en carrière à la LPGA.

Une carte de 67 dimanche après 68 et deux 71 lui ont valu la 11e position à la Classique Marathon à Sylvania, en Ohio.

Elle aurait pu réaliser un top dix n’eut été d’un bogey au 18e, son seul de la journée contre cinq oiselets, qui lui aurait procuré le 9e échelon.

Il s’agissait du sixième tournoi de suite où elle complétait les quatre parcours. Elle a scellé à -7 sur un pied d’égalité avec Alena Sharp, membre de l’équipe olympique canadienne de 2016.

Sa semaine de travail lui a valu 23 180 $.

Pour la première aussi, elle se trouve parmi les 100 premières boursières. Des gains de 99 403$ la situent très exactement 90e pour l’ensemble du calendrier.

Lydia Ko est sortie victorieuse à -14 après une éliminatoire de quatre trous avec Mirim Lee et Ariya Jutanugarn.

Brooke Henderson et Anne-Catherine Tanguay ont fini 38e et 53e à la normale et +2.

Le précédent sommet personnel de LeBlanc avait été son 26e rang à l’Omnium des États-Unis le week-end dernier.

Dans une entrevue à la Presse canadienne la semaine dernière, LeBlanc avait dit avoir repris confiance en ses moyens en espérant davantage de son jeu sur les verts.

Elle étudiait la possibilité d’aller aux sélections de l’Omnium britannique.

LeBlanc voulait améliorer sa situation afin de recevoir une invitation au tournoi Evian, le cinquième majeur en France, ce qui est bien amorcé.

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Francis Berthiaume, cadet d’Hugo Bernard à l’Omnium canadien RBC

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Francine Berthiaume (Golf Québec)

Francis Berthiaume tiendra le rôle de cadet cette semaine auprès d’Hugo Bernard à l’Omnium canadien RBC à Glen Abbey, nous apprend de son côté Daniel Langevin, mentor d’Hugo. Bernard, qui participe à son premier Omnium canadien RBC, est membre de la formation nationale d’Équipe Canada.

Les deux s’entraînent ensemble à Laval-sur-le-Lac.

Le porte-couleurs de l’équipe d’Alabama State connaît très bien son golf ayant enlevé la victoire au tournoi Duc de Kent au Royal Québec voilà deux fins de semaine.

Il a aussi inscrit récemment un formidable 62 à Valleyfield où il a fait son golf chez les juniors. Ce pointage représente évidement un record de parcours.

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Dave Lévesque arrive à l’Omnium victorieux et… non moins ambitieux

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Dave Lévesque (Bernard Brault/ Golf Canada)

Dans la répartition des compétiteurs à l’Omnium canadien RBC disputé du 21 au 24 juillet au club Glen Abbey, on compte les numéros un et deux au monde Jason Day et Dustin Johnson, sept anciens champions de même que neuf des trente premiers au classement de la Coupe FedEx.

Depuis cette fin de semaine, il faut ajouter un 17e vainqueur en Dave Lévesque, lequel a profité du retour dans son patelin pour remporter vendredi le tournoi des Maîtres valeurs mobilières Desjardins-équipe René Gagnon au circuit CCPT.

Le représentant de la Vallée du Richelieu est natif de Price et la présentation avait lieu au Bic.

Encouragé par une foule nombreuse et évidemment acquise à sa cause à l’avance, il a enlevé la victoire dès le premier jour en enregistrant un spectaculaire 63 en ouverture avant de l’emporter à – 8 après deux jours, deux coups devant Billy Houle.

Cela explique qu’il arrivera à la seule étape de la PGA au Canada dans d’excellentes dispositions.

Si vous nous lisez ce week-end, sachez que Lévesque est déjà à Oakville comme participant-invité de Golf Canada à titre de nouveau détenteur de la première place au classement annuel de la PGA du Canada.

Après avoir été élu joueur par excellence au Québec ces cinq dernières années, il a accédé au sommet en terminant 9e en juin au Championnat canadien à Victoria en délogeant Billy Walsh, un Ontarien né dans les Laurentides, où son père ayant longtemps été pro à Val-Morin.

« Être numéro un au pays est définitivement un honneur dont je vais me souvenir toute ma vie compte tenu de la somme de travail, la discipline et la vision que cela demande pour en arriver là », commente Lévesque très impliqué au sein de son association étant également membre du comité de direction.

L’IMPORTANCE DE COMMENCER À TEMPS

À sa troisième participation en carrière avec les as de planète-golf après Glen Abbey en 2010 et particulièrement 2014, où il avait reçu son laissez-passer à la 11e heure de Bill Paul prédécesseur de Brent McLaughlin dans le rôle de directeur de l’Omnium, Lévesque aura eu le temps de se préparer davantage cette fois.

« Je vais disputer une ronde de reconnaissance dimanche avant de participer au pro-am de Golf Canada lundi », spécifie-t-il au sujet de son agenda très précis.

À ne pas en douter, l’élan est solide avec cette victoire. Il veut toutefois une meilleure approche.

Comme les occasions sont somme toute rares de se retrouver à la PGA, il raconte vouloir mettre une emphase accrue sur l’approche au jeu qui passe par l’aisance sur le parcours.

« Avant de me sentir confortable (à l’Omnium), il me faut toujours six ou huit trous. C’est avec l’idée de réduire cela à deux ou trois trous de façon à limiter les dommages et faire ma place vers le tableau de meneurs », évoque-t-il.

À QUOI S’ATTENDRE CETTE SEMAINE?

Lors de sa précédente participation en 2014, Dave Lévesque avait joué 73 et 70 pour rater les rondes finales de par deux coups.

Il est reconnu comme quelqu’un de très déterminé dans ses actions et qui croit en ses moyens.

À cet égard, force est d’admettre qu’il avait surpris le public en dévoilant en entrevue qu’il jouait à Royal Montréal pour l’emporter ce qu’aucun Canadien n’a réussi depuis Pat Fletcher, ancien pro de Royal Montréal, en 1954 quand même.

« Je crois sincèrement avoir une chance de gagner le titre national et la bourse d’un million de dollars », répète-t-il trois ans plus tard sur le site de la PGA du Canada.

Malgré la volonté, Dave Lévesque sait où il se situe dans sa carrière.

« À mon âge (42 ans), je n’ai plus les attentes comme dans la vingtaine alors que tu rêves à la PGA », admet-il.

Cela dit bien compris, les ambitions persistent.

« Mon objectif est de participer aux deux dernières journées, faire un bon montant et apprécier l’expérience », conclut-il.

Bonne semaine, Dave Lévesque!