Hommage à la résilience de Maude-Aimée LeBlanc… et bonne nouvelle année qui s’amorce
Avis à Scottie, Rory et à leurs petits amis de la PGA, on se tasse, s’il vous plait. Cette semaine, l’entièreté de notre attention est dirigée vers Maude-Aimée LeBlanc.
À son tour d’entreprendre, jeudi, son année 2025, alors que la LPGA tient son tournoi « The Founders », doté de deux millions de dollars en bourses, à Bradenton, en Floride. Il faut plutôt écrire qu’elle rentre dans une autre année.
Maude-Aimée a amorcé sa carrière professionnelle en 2012 après avoir mené Purdue au titre national universitaire américain de la NCAA, division I.
Voilà que dans quelques jours, soit à la Saint-Valentin, elle célèbrera déjà son 36e anniversaire.
Quatorze ans, ça se célèbre aussi dans un domaine si planétaire !
S’ACCROCHER…
Justement, c’est cette notion de durée qui définit le plus Maude-Aimée.
Les blessures ont été, historiquement et malheureusement, à l’avant-plan dans cette carrière qui ne cesse pourtant pas.
Qu’elle ait néanmoins pu garder une bonne attitude dans les circonstances ajoute à son mérite.
Prenons les récentes années pour donner une idée du type de parcours et, plus encore, des multiples détours personnels.
En 2022, elle venait de connaître sa plus productive année avec 260 509$ amassés en bourses, alors que la lumière rouge s’allumait.
Une blessure à la main en s’entraînant avec un ballon de football mettait fin à son année beaucoup trop prématurément, en juin.
Comme il faut payer les comptes, elle avait passé l’été 2023 à la boutique de Laval-sur-le-Lac.
C’est loin de Lydia Ko, Nelly Korda, Lexi Thompson et, bien sûr, Brooke (Henderson).
…ET CONTINUER
Membre d’Équipe Canada à l’instar d’Étienne Papineau et Joey Savoie, en espérant fort au passage que Josée Doyon obtienne prochainement sa promotion, Maude-Aimée continue, à ce jour, de s’accrocher.
Grâce à l’octroi d’une exemption médicale de la part de son association, elle avait pu reprendre l’action en 2024, avant de devoir se requalifier une « xième » fois en décembre…
La marge de manœuvre y était nulle ou presque. Il fallait finir 25e ou mieux afin de sécuriser sa présence dans les ligues majeures. Sinon, il fallait prendre un an pour refaire ses classes.
Sûre de rien donc concernant son avenir, elle avait décidé de prendre des cours avec Debbie Savoy Morel portant sur la technique de l’enseignement, au cas où…
Grand merci à sa carte de 68 au final des sélections, elle avait conséquemment sécurisé, à son immense soulignement, sa participation pour l’ensemble du calendrier 2025, qui commence maintenant.
Au golf ou ailleurs, plusieurs seraient passés à autre chose depuis longtemps.
C’est cette résilience qu’on souligne, en lui souhaitant une année faste et en santé.
Allez Maude-Aimée LeBlanc, en souhaitant une 2025 à la hauteur du travail investi depuis toutes ces années !
MAUDE-AIMÉE EN CHIFFRES …
CARRIÈRE: 762 000$ en gains cumulés avec quatre places parmi les dix premières.
PLUS PRODUCTIVE ANNÉE: 2022 suite à son record de 260 500$ pour la 82e position au classement final.
L’AN DERNIER: 95 059$ en bourses et le 147e rang dans les points de la LPGA avec neuf évènements complétés en 19 participations.
RANGS AMATEURS: Championnat national de la NCAA avec Purdue, en plus d’être gagnante des titres du Canada et de l’Orange Bowl chez les juniors. Au Québec, elle a maintes fois tout balayé dans les rangs juniors ou amateurs, et bien souvent les deux en même temps.
Maude-Aimée LeBlanc signe la performance de sa vie pour demeurer à la LPGA en 2025
Si ce n’est pas la meilleure performance en carrière de Maude-Aimée LeBlanc, il s’agit très certainement de l’une de ses plus mémorables.
Une dernière carte de 68 sous forte pression en conclusion des finales Q-Series à Mobile, en Alabama, mardi, a permis à la porte-couleurs d’Équipe Canada de racheter un déficit de quatre coups au dernier droit pour conserver sur la coche sa permanence à la LPGA en 2025.
Pour finir parmi les 25 premières et donc garantir son éligibilité lors de ce marathon de cinq rondes en six jours au lieu de cinq en raison des pluies diluviennes, le travail était colossal. C’est exactement ce qu’elle a accompli in extremis en bouclant 24e, en triple égalité, à -6, en situation de non-retour.
C’était « ça passe ou ça casse », une démotion à la série Epson l’attendant sinon comme prix de consolation.
DU JEU ET DES NERFS SOLIDES
Maude-Aimée a joué du golf parfait. Son 68 en conclusion est le résultat d’un aigle et de deux birdies réalisés contre aucun boguey commis.
L’aigle à son 7e trou à normale 5 a définitivement donné des ailes, survenant à la reprise du jeu, là où il avait été suspendu la veille en raison des pluies diluviennes.
Son score de 68 s’avère le cinquième plus bas pointage du jour chez les qualifiées.
Bravo!
C’est davantage que la prochaine année que Maude-Aimée LeBlanc a maintenant sécurisée. Il s’agit de sa carrière qu’elle a littéralement sauvée, les occasions de la sorte se faisant rare dans le sport, surtout à 35 ans comme elle.
CE QU’IL F AUT AUSSI SAVOIR
Brooke Henderson aura de la compagnie en double chez les Canadiennes en 2025.
En plus de Maude-Aimée, Alena Sharp (74 en toute fin pour le 21e rang, à -7) a mérité sa promotion comme régulière auprès des plus grandes dames du golf.
Une recrue à ces finales de la LPGA, Josée Doyon avait mérité, à la fin de semaine passée, sa certification pour le circuit Epson.
Les Canadiennes Sharp et Leblanc obtiennent leur carte pour le circuit de la LPGA en 2025
Les golfeuses canadiennes Alena Sharp et Maude-Aimée Leblanc feront leur retour sur le circuit de la LPGA en 2025 après avoir obtenu leur carte lors de la série de qualification de la LPGA. Sharp, originaire de Hamilton, en Ontario, a terminé à égalité au 21e rang à -7, tandis que Leblanc, de Sherbrooke, au Québec, a terminé à égalité au 24e rang à -6.
Sharp poursuit une carrière remarquable
À 43 ans, Alena Sharp est une figure incontournable du circuit de la LPGA depuis 2005. Au cours de sa carrière, elle a participé à 375 tournois officiels, accumulé 3 086 599 $ en gains et enregistré 16 top 10. Son meilleur résultat sur le circuit est une quatrième place obtenue lors de l’Omnium féminin CPKC en 2016.
En 2024, Sharp a franchi sept coupes en 13 tournois, son meilleur résultat étant une égalité au 19e rang à l’Omnium Dana. Elle a terminé la saison au 123e rang sur la liste de points Race to CME Globe.
Sharp a également connu du succès sur le circuit Epson, où elle compte deux victoires en carrière et 14 autres top 10. Sa victoire la plus récente a été au Champions Fore Change Invitational en 2023.
Triple olympienne, Sharp a représenté le Canada à Rio en 2016, à Tokyo en 2021 et à Paris en 2024, où elle a obtenu son meilleur résultat olympique avec une égalité au 30e rang à Rio.
Diplômée de l’Université d’État du Nouveau-Mexique, Sharp continue d’être un modèle pour les golfeuses canadiennes.
Leblanc poursuit sur sa lancée
Maude-Aimée Leblanc, 35 ans, joue sur le circuit de la LPGA depuis 2012. En 2024, elle a franchi huit coupes en 19 tournois, son meilleur résultat étant une égalité au 19e rang à l’Omnium féminin CPKC.
Leblanc compte quatre top 10 en carrière sur le circuit, le plus récent étant une égalité au huitième rang lors de l’Omnium féminin ISPS HANDA en Écosse en 2022.
Elle s’est également démarquée sur le circuit Epson, où elle a cumulé 26 top 10 en carrière. Lors de sa dernière saison complète sur ce circuit en 2021, elle a franchi 12 coupes en 17 tournois et réalisé neuf top 10.
Diplômée de l’Université Purdue, Leblanc a aidé les Boilermakers à remporter le championnat NCAA par équipes en 2010. Ancienne membre d’Équipe Canada, elle a également connu une carrière amateur exceptionnelle, remportant le Championnat canadien junior et le International Junior Orange Bowl en 2006.
Les Canadiennes prêtes pour 2025
Sharp et Leblanc s’apprêtent à apporter expérience et constance au circuit de la LPGA en 2025, mettant en valeur la force du golf canadien sur la scène internationale.
Leurs accomplissements reflètent la détermination et le dévouement qui font d’elles des modèles pour la prochaine génération de golfeuses. Avec de nouvelles opportunités à l’horizon, elles chercheront à poursuivre leur carrière et à inspirer les amateurs de golf à travers le Canada.
Ce n’est certainement pas le genre de conclusion que Maude-Aimée LeBlanc souhaitait au calendrier de la LPGA
Pourtant, parmi les joueuses inscrites et acceptées depuis des semaines, Maude-Aimée n’était pas au départ du tournoi de la légende Annika Sorenstam, jeudi, à Belleair, en Floride, lors du dernier évènement régulier de 2024. C’est dans le secteur St. Petersburg/Tampa.
Sa relégation au 146e rang du classement des points de l’année, cette semaine, l’a écartée d’une acceptation directe par 11 places.
Il faut reconnaître que c’est plus sévère comme critères. Le changement d’heure réduit de 144 à 120 le nombre de partantes.
LA SUITE…
En 18 rendez-vous de la LPGA, Maude-Aimée, membre d’Équipe Canada, a complété la durée à huit reprises pour des gains de 95 100$.
Il y existe toutefois une suite.
À 35 ans, elle devient éligible aux qualifications finales, au début décembre. Ce sera alors à Palm Springs, en Californie.
Josée Doyon sera de ces ultimes sélections.
Brooke Henderson « repêchée » par les Sénateurs, birdie à Golf Canada et d’autres nouvelles
Dans une nouvelle à double teneur « golf et hockey » pour bien entreprendre septembre, la gardienne de but dans son enfance et toujours ardente partisane, Brooke Henderson, a été « repêchée » par les Sénateurs d’Ottawa.
Mario Brisebois | Au19e.ca
Collaboration spéciale
La gagnante de 13 titres à la LPGA et l’équipe de la Ligue nationale possèdent dorénavant un partenariat de plusieurs années impliquant également sa sœur et cadette, Brittany.
La native de Smiths Falls, pas loin d’Ottawa, aura donc le logo des Sénateurs sur des accessoires comme sa gourde et sa serviette lorsqu’elle sera en action.
Brittany portera les couleurs de la formation un jour de tournoi par semaine dans ce qui apparaît de plus naturel comme lien chez la championne et le proprio de la formation, Michael Andlauer.
« J’aime le hockey. J’ai grandi en jouant. J’aime aussi les Sénateurs, ce qui donne donc un fit parfait », affirme-t-elle.
BRAVO AU RECORD
Cette semaine, le prix du birdie va au golf canadien pour la sélection de trois talents d’ici (Corey Conners, Mackenzie Hughes et Taylor Pendrith) à l’équipe internationale de la Coupe des Présidents, à la fin du mois, à Royal Montréal.
Il s’agit du jamais vu avec une mention particulière à Golf Canada et à ses programmes qui fonctionnent bien.
DÉBUT DES COUPES
À ne pas en douter, ce mois-ci s’avère celui des grandes Coupes.
Avant celle des Présidents entre les États-Unis et l’équipe internationale, place d’abord, cette fin de semaine, à la Coupe Solheim au golf féminin confrontant, cette fois, les États-Unis et l’Europe au club Robert Trent Jones à l’ombre de la capitale de Washington.
LA LISTE DES BLESSÉS S’ALLONGE
Qui a dit que le golf est un sport « doux » ? La pratique peut pourtant devenir surtaxante physiquement.
La liste actuelle des opérés à la PGA va de Jordan Spieth (poignet) à la jeune sensation scandinave de 24 ans, Ludvig Aberg (genou), en passant par le vétéran « Fluff » Cowan (hanche), qui sont tous récemment passés sous le bistouri.
Cadet de Jim Furyk, Cowan ne compte surtout pas lâcher à 76 ans.
« Mon objectif est Montréal. Je veux revenir à temps pour la Coupe des Présidents afin de servir de chauffeur pour Jim, capitaine de l’équipe américaine », souhaite le moustachu cadet.
QUEL AVENIR POUR MILBY?
Alors que plein de rumeurs circulent au sujet de la situation financière et donc de l’avenir de l’ex-château fort du golf à Sherbrooke et des Cantons-de-l’Est, la haute direction de Milby convoque une assemblée qu’elle prend grand soin de qualifier de « générale et extraordinaire ».
On sera très vite fixés. La rencontre est convoquée pour mardi.
CONGÉ DE CLASSE
C’est le cas en ce début de semaine, alors que les universitaires disputent la deuxième de trois étapes sur le circuit provincial. C’est à Lévis.
LE MATCH DES MATCHS ENTRE LA PGA ET LE LIV GOLF DANS L’AIR
Dans la section des vraiment très grosses nouvelles en attente, il y a, en haut de liste, l’officialisation à venir d’un duel unique.
La série The Match veut mettre le paquet pour son 10e anniversaire. Tenez-vous bien!
Ce serait un duel opposant Scottie Scheffler et Rory McIlroy d’un côté, versus Brooks Koepka et Bryson DeChambeau de l’autre.
Bref, les « bons » de la PGA, qui ne le sont pas toujours, contre les « méchants » du LIV GOLF, qui ne le sont quand même pas tout le temps puisqu’ils ont enrichi l’ensemble du sport.
Le travail est avancé. La date est arrêtée et le site aussi. Ce serait à Las Vegas en décembre.
Tout ce qui manque, c’est une autorisation de libération de la PGA à ses joueurs, ce qui n’est pas un automatisme non plus. On continue donc de suivre le dossier pour vous.
L’occasion est trop belle. Depuis le temps que le golf professionnel évoque une réunification, pas vrai qu’il faudra bien accepter, un jour, de commencer à quelque part ?
Coughlin gagne l’Omnium canadien à Calgary; Henderson est la meilleure Canadienne
Lauren Coughlin a remporté l’Omnium canadien CPKC par deux coups, dimanche, décrochant son premier titre à la LPGA, à son 103e tournoi.
L’Américaine a réussi deux oiselets dans les quatre derniers trous pour inscrire un 71 et conclure l’événement à moins 13.
Après avoir battu la veille le record du tournoi et du parcours avec un 61 (moins 11), la Japonaise Mao Saigo a joué 69 pour terminer en deuxième place, à moins 11.
La Sud-Coréenne Haeran Ryu a eu une ronde décevante de 75 (plus 3). Elle a fini troisième, à égalité avec sa compatriote Jenny Shin, à moins 10.
La Canadienne Brooke Henderson a ramené une carte de 68 pour atteindre le huitième rang à moins six, avec l’Américaine Alison Lee (67), la Danoise Nanna Koerstz Madsen (69) et la Néo-Zélandaise Lydia Ko (69).
L’Ontarienne Alena Sharp (68) s’est classée 14e à moins 4, un coup devant la Sherbrookoise Maude-Aimée Leblanc (69), qui a terminé 19e.
Leblanc a notamment réussi un aigle, en route vers son meilleur score du tournoi.
50e anniversaire de « La Canadienne » : à l’instar de Jocelyne, Debbie était aussi de la première cohorte
Jocelyne Bourassa est présente dans la mémoire collective du golf féminin, cette semaine, à Calgary, lors de la célébration du 50e anniversaire de présentation de « La Canadienne », devenue l’Omnium canadien CPKC. Dans un scénario digne du plus grand cinéma, elle avait gagné à la LPGA dans une ambiance de fête devant son monde, au club Municipal, à Montréal.
Aussi chez les inscrites avec les plus grandes dames comme Kathy Whitworth, Judy Rankin, Sandra Haynie, Joanne Carner et la Canadienne Sandra Post, il y avait Louise Larochelle, de Cap-Rouge, Judy Darling, de Whitlock, de même qu’une élancée et élégante compétitrice de 20 ans et fière membre du neuf trous de La Tuque parmi cette première cohorte.
Elle est très populaire. Son nom est Deborah Savoy Morel, mieux connue comme Debbie.
Directeur de l’évènement financé par Jean-Louis Lévesque et également mécène de Jocelyne, Luc Briem avait eu cette excellente idée d’inviter trois joueuses des rangs amateurs à vivre cette expérience unique en tant que participantes, s’il vous plaît.
« J’ai un cadre avec le dossard de mon cadet accroché à un mur de mon bureau à la maison », dit Debbie au sujet des souvenirs qui l’accompagnent toujours.
Elle se rappelle du « Pro-Célébrités » impliquant les colonies sportive et artistique, de même que sa semaine à l’hôtel officiel défrayée par ses parents, qui étaient installés ailleurs pour la laisser vivre la totale comme expérimentation.
Mais par-dessus tout, il y a l’impact que « La Canadienne » a eu sur le cours de sa carrière d’exception.
UN PARCOURS DE CARRIÈRE DIFFÉRENT…
Le Mirage, avec lequel elle est associée depuis plus de 25 ans avec le compteur qui tourne encore, et le golf en général dans la province doivent dire merci à « La Canadienne ».
Contrairement à Isabelle Beisiegel, Lisa Meldrum, Marie-Josée Rouleau, Denise Lavigne, Sara-Maude Juneau, Anne-Catherine Tanguay et, actuellement, Maude-Aimée LeBlanc, Brigitte Thibault, Sara-Eve Rhéaume et Josée Doyon, qui sont parties à l’aventure des circuits américains, Debbie a opté pour rester ici.
« C’est lors de ma participation à La Canadienne que j’ai réalisé et décidé que la carrière de compétitrice à la LPGA, ce n’était pas fait pour moi », confie-t-elle.
« En plus de ne pas vouloir imposer ce genre de pression financière à mes parents, ce n’était pas vraiment mon plan de vie. Il me restait deux ans à l’université et il était clair que j’allais les terminer avant de passer au marché de l’emploi. Dans cette situation, mon golf de compétition se poursuivrait dans les rangs amateurs », mentionne Debbie.
Elle a représenté le Québec sur la scène nationale et également le Canada à l’international.
Vainqueure quatre fois à la LPGA, Lorie Kane a été une coéquipière pour montrer le haut niveau de jeu maintenu.
…MAIS NÉANMOINS ABSOLUMENT RÉUSSI
Le temps a filé. Debbie est allée à l’administration à la papetière CIP. Elle a marié Denis Morel. Elle a eu et élevé deux enfants avec son arbitre de hockey avant le grand saut.
En attente, l’appel du golf professionnel est venu plus tard.
La transition a débuté dans le rôle d’entraîneure au programme golf-études des Estacades, à Trois-Rivières, avant que René Noël ne la repêche pour la promouvoir comme seule femme dans l’ensemble de la PGA du Canada à agir comme professionnelle en titre d’un complexe de 36 trous et, très important, comme enseignante privée de Céline.
Bravo encore pour ce parcours qui l’a mené au Panthéon du golf et, ensemble, un grand merci à La Canadienne pour la valeur ajoutée que Debbie Savoy Morel, tout comme Jocelyne Bourassa, apporte au golf.
CE QU’IL FAUT AUSSI SAVOIR
Le golf féminin est un monde tricoté serré pour vrai.
Lorsque Jocelyne Bourassa a tenté d’entreprendre ce que nous interpréterons comme une semi-retraite, parce que la générosité envers son sport était telle qu’elle ne savait jamais s’arrêter, Debbie Savoy Morel est allée chercher son modèle de jeunesse et amie de toujours pour l’associer au Mirage afin de bonifier l’enseignement aux dames.
Sachez que l’implication se poursuit à titre posthume comme administratrice au comité de la fondation de Jocelyne.
On s’en reparle ! D’excellentes nouvelles arrivent cette semaine en ce 50e anniversaire de l’Omnium.
Jocelyne Bourassa célébrée pour les 50 ans de l’Omnium cette semaine
Il faut ajouter un nom, cette semaine, à ceux de Lydia Ko, Lilia Vu, Lexi Thompson et Brooke Henderson parmi les étoiles à l’Omnium féminin CKCP du Canada, disputé à compter de jeudi, pour 2,6 millions de dollars américains, à Calgary. Vous la connaissez très. Son nom : Jocelyne Bourassa à titre posthume.
Cette année en est une particulière, s’avérant celle du 50e anniversaire de la création du seul évènement de la LPGA au Canada que Jocelyne a personnalisé et marqué comme personne.
En plus de gagner la présentation inaugurale, alors appelée « La Canadienne », elle a par la suite agi pendant 20 ans à titre de directrice de l’organisation de ce qui est devenu l’Omnium canadien avec sa mission de promouvoir le golf chez les femmes.
La victoire de la « grande dame » du golf représente certes l’un des moments les plus forts dans les annales du golf, mais aussi du sport en général au Québec et au Canada. Elle avait été acquise avec grande émotion au club Municipal, à Montréal, devant de grandes pointures. Elle avait eu le dessus devant Sandra Haynie et Judy Rankin, qui étaient les deux meilleures de l’époque, en prolongation pour ajouter à la fête.
Pour donner une idée de l’impact, 42 000 spectateurs avaient assisté à la prestation.
POURSUITE DE SON OEUVRE
Toujours est-il que Golf Canada honore Jocelyne Bourassa en cette année semaine jubilaire.
Sa photo géante est affichée au club Earl Grey avec l’exposition de sa collection de trophées envoyée par la famille.
Un pourcentage des profits du « Pro-Am », lundi, ira à la Fondation Jocelyne Bourassa.
Quoiqu’elle nous ait quitté trop tôt, à l’âge de 74 ans, en 2021, suite à une longue maladie, il faut savoir que Jocelyne n’a jamais cessé de redonner à son sport. Elle continue, via ses amies, d’exaucer ses dernières volontés, qui passent par la poursuite du financement servant au développement.
Une annonce très intéressante à cet effet est prévue cette semaine.
ON SE SOUVIENT
Mary Lee Cobick, une élève de Jocelyne au Québec à l’instar de Debbie Savoy Morel, Denise Lavigne et de Josée Pérusse, est à Calgary, cette semaine. L’Abitibienne est maintenant vice-présidente à la LPGA et prendra la parole, jeudi, lors d’une cérémonie officielle.
« Nous célébrons Jocelyne comme joueuse et, très important aussi, pour sa contribution sans limite à développer et accompagner des jeunes golfeuses du pays », dit-elle.
« Au nom, donc, de toutes les joueuses, continue-t-elle, en nommant également Lorie Kane, Dawn Coe Jones, Gail Graham et Nancy Harvey [toutes victorieuses à la LPGA], je veux remercier publiquement Jocelyne d’avoir toujours cru en nous et d’avoir pavé la voie. Son influence va bien au-delà des parcours de golf et nous sommes et en serons reconnaissantes pour toujours. »
EN DIRECT DE CALGARY
Maude-Aimée LeBlanc et Brigitte Thibault sont les deux Québécoises sur les rangs….
La bourse est de 2,6 millions (US) versus 60 000$ il y a 50 ans…
Malgré le fait que les Jeux olympiques seront diffusés mur à mur à compter de vendredi, les quatre jours de l’Omnium canadien seront à la télé, dont à RDS2…
USA 4, LE RESTE DU MONDE 0
Merci au succès au Championnat de la PGA, avant celui de Xander Schauffele à l’Omnium britannique, le golf américain complète son premier balayage du Grand Chelem depuis 1982.
RIEN DE SÛR
Qui a dit que les évènements majeurs permettaient aux plus grands d’exprimer le maximum de leur talent?
Sûrement pas l’Omnium britannique avec 10 des 20 premiers joueurs au monde – et pas n’importe lesquels – à avoir été mis K.O. à mi-chemin !
Des noms? Rory, DeChambeau, Hovland, Aberg et Tiger démontrent que le golf est un jeu de grande humilité.
CHACUN SA PLACE
On va tous s’entendre que nos étés sont trop courts, mais trois évènements (les championnats femmes-hommes du Québec et la série PGA TOUR Americas), tous disputés la même semaine, n’est pas nécessairement une décision d’avenir.
SOLUTION
Pourquoi les clubs privés du service de restauration, faute de personnel ou de budget, ne feraient-ils pas appel aux cuisines mobiles (food truck) pour accommoder lors de leurs évènements?
« D-É-F-I-N-I-T-I-V-E-M-E-N-T! »
Telle a été la réponse de Tiger Woods, confirmant son intention de retour au Grand Chelem l’an prochain malgré sa fiche d’un en quatre chez les rendez-vous majeurs complétés, ce qui était très en-deçà des attentes.
« C’est en espérant avoir plus de temps pour mieux me préparer physiquement », précise-t-il cependant.
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Telle est l’estimation, en pourcentage, des 200 000 personnes de la construction qui comptent passer l’entièreté de leurs vacances ici. C’est positif pour l’industrie.
QU’EN PENSEZ-VOUS?
Déjà que c’est assez dur, pas sûr du tout que les conditions de golf extrêmes en Écosse, samedi dernier, auraient fait de nous des gens très heureux avant le… 19e !
LPGA TOUR : alors que les étoiles partent, Maude-Aimée LeBlanc reste !
La numéro au monde, Nelly Korda, est partie, de même que Brooke Henderson et Lydia Ko, mais Maude-Aimée LeBlanc est toujours bien présente à l’Omnium des États-Unis, qui est en cours en fin de semaine.
C’est au club Lancaster, en Pennsylvanie, qu’est devenue la place de la souffrance tellement c’est sévère comme test de jeu.
Vendredi, Maude-Aimée a remis une carte 75 avec six bogueys contre un birdie pour ajouter à son 71 de la veille.
Elle a doublé son classement en glissant de la 15e place, la veille, à la 34e. Cela dit, elle a maintenant le mérite d’être quatre en quatre dans ses participations de quatre jours de cet évènement doté d’un montant record de 12 millions $.
Il fallait +8 et donc 148 afin de poursuivre en deuxième moitié, ce qui est inhabituellement très élevé à la LPGA.
Maude-Aimée LeBlanc a réussi le rude examen par la marge de trois coups, à 145.
QUI L’EÛT CRU!
Déjà gagnante de six tournois cette année, dont cinq de suite, et, conséquemment, première favorite incontestée, Korda a joué 70 vendredi. Aussi vaillant soit-il, l’effort reste néanmoins insuffisant pour racheter son horrible 80 du début suite à un stupéfiant 10 sur une normale 3.
Aussi auteures de 80 lors du premier jour de misère, Brooke Henderson et Lydia Ko se sont reprises avec 72 et 73 respectivement, ce qui s’est avéré trop peu, trop tard.
Pour revenir au golf extrême qui est en cours à l’Omnium américain pendant encore deux jours, seulement quatre joueuses se situent sous la normale à mi-chemin, en rappelant qu’elles sont toutes les meilleures au monde.
Grâce à 14 birdies le même jour, Maude-Aimée LeBlanc officiellement qualifiée pour le US Open
Préparons-nous à une semaine occupée à venir entre le 27 mai et le 2 juin ! En plus de l’Omnium canadien RBC, à Hamilton, voilà que s’ajoute maintenant Maude-Aimée LeBlanc au US Open.
Entre deux évènements de la LPGA, au New Jersey, la membre d’Équipe Canada a participé à Haworth, dans le même État, au marathon de 36 trous, tous disputés le même jour pour augmenter le défi.
Maude-Aimée y a très bien fait, s’emparant de la deuxième place en vertu de ses cartes de 67 et de 65 pour un combiné de 12 coups sous la normale.
Seule l’Allemande Caroline Masson (64-67) a fait mieux à -13.
Maude-Aimée s’est avérée une véritable machine à birdies avec 14 au total, soit sept le matin et sept autres en après-midi.
La différence, en matinée, a été un double boguey à son 14e trou à normale 3 qu’elle a racheté dans une situation nécessaire. Seulement quatre joueuses étaient retenues à la toute fin.
LE BON MOMENT ?
Il s’agit d’un retour pour Maude-Aimée au lucratif championnat américain, maintenant haussé à 12 millions $ en bourses.
Pour donner une idée, c’est quatre fois plus que le rendez-vous de la LPGA au calendrier cette semaine.
Le rendez-vous est important. Maude-Aimée a besoin de solides performances au plus vite. Son exemption médicale n’est pas éternelle. Il y a aussi la sélection aux Olympiques, à Paris, avec Brooke Henderson qui entre dans le sprint final.
LA PATIENCE DE JOSÉE
Quant à Josée Doyon, elle reste collée à son téléphone. Pas le choix, car elle est condamnée à attendre l’appel de la USGA. Elle est de la liste de réserve avec sa troisième position lors de la sélection d’Alexandria, en Virginie.