Revoici Rory 553 jours plus tard et autres propos
La victoire de Rory McIlroy au tournoi Wells Fargo en fin de semaine a mis fin à une très longue disette.
Voilà 553 jours, soit depuis 2019, que Rory n’avait pas gagné.
J’en parle parce que son avant dernière avait été enregistrée il y a deux ans à l’Omnium canadien RBC, lequel est de nouveau très malheureusement annulé au début juin.
Après avoir été éliminé à mi-chemin au Masters, Rory a joint le réputé technicien Pete Cowen à son équipe.
Mais ce que le vainqueur de 19 titres à la PGA, dont quatre au Grand Chelem, a fait de mieux a été de redevenir… Rory.
Il s’est fait lui aussi prendre au piège de tenter d’imiter Bryson DeChambeau et le jeu tout en puissance au point de changer son élan afin d’ajouter des verges au compteur en frappant la balle de droite à gauche.
Erreur! On n’est pas un King Kong avec un physique de 5′ 10 » avec des semelles très épaisses.
Au Wells Fargo, il est revenu avec sa trajectoire de balle de gauche à droite qui lui est tellement plus naturelle avec le résultat que la clé est souvent de rester soi-même.
DeChambeau a détourné son jet, pourquoi?
Parlez donc d’une aventure que celle de Bryson DeChambeau à Charlotte.
Comme il ne pensait pas se qualifier pour la deuxième moitié après 74 vendredi, il a réservé un appareil d’une compagnie privée pour rentrer chez lui à Dallas. Vers la fin du vol de 1000 milles, il apprend qu’il demeure sur les rangs au Wells Fargo, le vent ayant fait monter les pointages.
Il a détourné son jet et est reparti à 2h45 dans la nuit pour inscrire 68 samedi et encore dimanche. Il est remonté en 9e place valant un chèque de 228 825$.
Mettons que ça aide à payer la facture de gaz!
Le prix du birdie la semaine à Noémie
La gagnante est sans conteste Noémie Paré, une amateure de Victoriaville qui le mérite haut la main avec sa qualification au prestigieux Omnium des États-Unis à l’Olympic Club de San Francisco, et ce, en 1ère place à égalité. Cela viendra vite, les dates étant celles du 3 au 6 juin.
On vous invite à lire le compte-rendu de sa performance de haut niveau dans la région de Boston sur le site du 19e.ca ou l’Infolettre.
Dereck Joubert à Baie-Comeau, prise numéro 2
Dans les nominations, tournons-nous donc du côté de Baie-Comeau. Dereck Joubert y obtient le poste de professionnel.
Bien que de Sept-Îles, le titulaire ne se retrouve certainement pas en terrain inconnu.
Il s’agit d’un retour à Baie-Comeau pour le diplômé universitaire. Il était à la barre du 18 trous de 2014 à 2016. Il a lancé son entreprise dans la région de Québec avant de revenir et s’y installer à temps pour l’ouverture.
Nicolas Quirion, un pro qui connait les bonnes recettes!
Toujours dans les changements de clubs en ce début de saison, Denis Messier de La Tribune de Sherbrooke, nous apprend que Nicolas Quirion, nouveau pro à Venise après avoir été adjoint à Laval-sur-le-Lac, est un chef cuisinier diplômé de l’Institut d’hôtellerie du Québec.
Earl Cohen était dédié à son sport
On apprend le décès d’Earl Cohen, un grand bénévole du golf.
En plus d’avoir été président du club Elm Ridge, l’avocat de formation a servi son sport pendant presque 20 ans avec son expertise légale au conseil de direction de Golf Québec.
Nos condoléances à la famille.
Les Cantons en rouge
Depuis 0h01 dans la nuit de dimanche à lundi, les Cantons-de-l’Est sont de retour dans la zone rouge.
Les parcours restent en opération, mais pas les pavillons à moins que la commande à manger soit pour emporter avec soi.
10 000 comme chiffre à retenir
Tel était le nombre spectateurs chaque jour à la PGA au Wells Fargo.
Ouverture (enfin!) des boutiques de pros en zone rouge, et la PGA n’entend pas se laisser faire
Les professionnels de golf de la zone rouge foncé, notamment ceux de la Capitale nationale de Québec et Lévis, de l’Outaouais, les municipalités des MCA de Bellechasse, Lotbinière, Montmagny, l’Islet, Chaudière-Applaches ainsi que Papineau, ce qui fait beaucoup quand même, achèvent ou ont fini de compter les dodos selon la journée que vous nous lisez.
À compter de 00h01 le 10 mai, donc lundi, les activités dans les boutiques peuvent reprendre, la Santé publique levant ses mesures d’urgence dans ces régions
qui passent enfin au palier 4.
Si les parcours fonctionnent depuis quelques semaines avec la fonte hâtive de la neige partout, les boutiques dans les secteurs pré-cités étaient restées inopérationnelles tout ce temps étant catégorisées commerces non essentiels.
Le service y était vraiment minimal se limitant à la location de voiturettes motorisées et quelques achats vraiment de base du style balles, tees et gants.
«Nos pros de ces régions méritent absolument de pouvoir revenir à l’ensemble de leurs opérations. Même si c’était difficile ne pas être entièrement actifs comme les collègues partout ailleurs, ils se sont soumis aux règles sanitaires tout au long de l’attente ce qui mérite notre reconnaissance dans les circonstances», commente Dominic Racine, directeur général de la PGA du Québec.
On le sait. Le début de saison est crucial pour les ventes d’équipement, vêtements et accessoires sur les revenus d’une année.
Nos amies golfeuses seront heureuses de savoir que les salons de coiffure reprennent aussi, lundi.
Menacée par les pétrodollars, la PGA brandit suspension et expulsion
Les nouvelles ligues dans le sport professionnel ne fonctionnent pas. Pensons un instant à la Super League de soccer entre les plus riches clubs d’Europe qui a commencé à tomber avec des désistements dès le lendemain de son annonce.
Cela n’empêche pas la PGA de se montrer très prudente, préoccupée et en mode réaction face à la Permier/Super League de golf qui veut changer la manière de faire avec la création d’un circuit mondial avec des montagnes d’argent aux éventuels participants.
Le commissaire Jay Monahan a fait le déplacement la semaine passée au tournoi Wells Fargo pour informer on ne peut plus sévèrement une rencontre du conseil des joueurs et a mis vite les dangers au clair que ce serait la suspension automatique à quiconque joindrait la nouvelle organisation. Rien de moins que l’expulsion suivrait.
Sachez que l’argent ne manque pas pour tout chambouler provenant des pétro-dollars saoudiens.
Journaliste à GolfWeek, Alan Shipnuch a dévoilé des détails de la proposition.
Pour attirer l’élite et conséquemment les droits-télé qui sont si payants, il y aura 20 tournois dotés de 20 millions de dollars chacun pour un peloton réduit à 48 joueurs sans élimination pour s’assurer de recevoir juste les meilleurs ou les plus connus.
La réparation des bourses va de quatre millions au gagnant à 250 000$ pour un salaire minimum garanti de cinq millions au bout du calendrier en multipliant par 20 événements.
Le maraudage est entrepris et toutes les étoiles sont dans la mire.
Dustin Johnson, Rory McIlroy, Bryson DeChambeau, Justin Rose, Brook Keopka et Phil Mickelson ont été contactés. Surement que Tiger Woods l’a été avant son accident.
À part McIlroy qui a décliné n’ayant pas non plus le choix dans son nouveau rôle de président du comité des joueurs, personne n’a dit non publiquement. À propos de Lefty, le bruit circule fort qu’il ait une proposition de 100 millions sur la table pour prendre la tête des futurs dissidents.
À suivre…
Oui ou non?
À savoir maintenant qu’elles sont les chances de la PGA de demeurer la référence ou du gros «cash» de l’emporter, retenons ceci.
Ce qui fera la différence que le modèle reste ou casse est la réaction des tournois du Grand Chelem dans le dossier.
De l’argent, les têtes d’affiches en ont plein et plus encore, mais n’oublions jamais que ce sont les majeurs qui définissent les carrières et conséquemment déterminent la place dans l’histoire.
Entretien de Mario Brisebois avec Anne Chouinard, nouvelle professionnelle en titre à The Links at Crowbush Cove
S’il y a un nom du golf québécois dans les grands honneurs en ce début de saison c’est bien celui d’Anne Chouinard à… L’Ïle-du-Prince-Édouard.
Anne y mène une carrière d’exception.
Arrivée de Québec il y a 23 ans pour y diriger l’Académie y étant référée par Lorie Kane, quatre fois gagnante à la LPGA, dont elle est I’instructeur, voilà que le gouvernement l’a choisie professionnelle en titre à The Links at Crowbush Cove, le parcours numéro un de la province, où le golf est un moteur économique de l’industrie touristique.
Honorée par ses pairs l’ayant nommée pro de l’année pour l’ensemble de Maritimes, faut-il préciser, Anne, qui a appris son golf de son père Alfred jadis pro au club Alpin, réussit sa carrière et sa vie professionnelle y ayant rencontré son mari.
Mario Brisebois a mené une entrevue en compagnie d’Anne Chouinard. Sans plus de préambule, voici le contenu:
Depuis combien de temps à l’Île?
Je suis arrivée à L’Île en avril 1999, donc j’entreprends ma 23ième année.
Quelles circonstances t’y ont amenée?
J’étais l’instructeur de Lorie Kane depuis 1996 et un groupe d’investisseurs l’ont contactée en janvier ’99 pour savoir si elle serait intéressée à faire partie de leur projet d’école de golf (la vision était un centre d’enseignement pour tous les âges et tous les niveaux d’habiletés). Ils auraient appelé le centre « The Lorie Kane Golf Center »… Elle en était à sa 2ième année sur la LPGA et voulait se consacrer pleinement au jeu et elle leur a suggéré de me parler. Après conversations téléphoniques et fax (c’est pas hier!) nous sommes arrivés à une entente. Donc, je me suis dirigée avec passion vers IPE dans le but de créer un centre d’enseignement, de construire le curriculum, d’embaucher les instructeurs et de les former et les superviser…
Tu avais prévu rester longtemps à l’origine?
J’ignorais exactement la durée de mon séjour; je n’avais pas de chiffre en tête. J’ai rencontré mon futur époux et je suis heureuse avec lui depuis!
Tu as géré l’Académie et qu’elles ont été les autres fonctions au fil des ans.
En 2006, Le collège communautaire de L’Ile (Holland College) a fait l’acquisition de l’Academy et on a ajouté à mes fonctions celle de gérer le programme d’étude PGM (Professional Golf Management). Donc des journées de 12-13 heures presqu’à l’année.
En 2010, je suis devenue professionnelle en titre au parcours provinciaux Brudenell River et Dundarave. Donc un complexe hôtelier de 36 trous. J’ai occupé ce poste jusqu’en 2019. J’avais 29 employés sous ma direction.
En 2019-2020, j’ai continué à Brudenell / Dundarave à temps partiel comme professionnelle associée.
Ce printemps, le poste au Links at Crowbush Cove est devenu vacant lorsque Terry Hamilton a pris sa retraite et donc j’ai postulé… C’est également un parcours qui est propriété de la province.
Ta nomination cette fois consiste à quoi comme responsabilités?
Je suis professionnelle en titre et donc en charge de toutes les opérations qui ont trait au golf: (boutique et son personnel, préposés aux départs, « patrouilleurs », personnel qui accueille les golfeurs à l’arrivée, gestion et entretien de la flotte de voitures motorisées, terrain de pratique, toutes les activités et services golf pour les membres, les visiteurs et événements. Il y a aussi un hôtel et cottages sur le site (Rodd properties) et donc nous travaillons ensemble. J’ai 20 employés sous ma direction.
En pourcentage, les golfeurs (ses) du Québec représentent combien de la business dans l’Île?
Ma source pour cette statistique est Mark McLane (DG de GolfPEI): selon leurs chiffres, les golfeurs (ses) du Québec représentent 14 % des visiteurs golf à l’Ile en 2019 (année normale). Le pourcentage augmente d’année en année depuis 5 ans.
Grand merci, Anne.
Chris Vandette et Kent State champions et tous les échos du weekend
Aidé par Chris Vandette, Kent State a remporté en fin de semaine le championnat de la conférence Mid-Americain à la NCAA, à Fort Wayne, Indiana.
Chris, dont le père Jim est le pro en titre du club à Kanawaki après de très nombreuses années à Summerlea, a coiffé le classement individuel avec une fiche de 10 au-dessus de la normale au terme des trois jours.
Kent State est l’alma mater de Corey Conners et Mackenzie Hughes, deux Canadiens se distinguant à la PGA.
Joueur de deuxième année à Kent State à l’âge de 20 ans, Chris est dans les honneurs deux fois plutôt qu’une ayant été choisi au sien de l’équipe d’étoiles.
Celui-ci est un ex-titulaire du Québec et du Canada chez les juniors qui a aussi enlevé la palme chez les amateurs de la province alors qu’il était junior.
La prochaine étape sera celle des Championnats régionaux. Un tirage en début de semaine déterminera l’endroit et qui seront les rivaux.
Connaissez-vous l’Omnium… automnal?
Pour la deuxième année de suite, l’Omnium du printemps, une tradition de la fin mai sur la scène compétitive québécoise, déménage.
L’événement reste à Beaconsfield, mais devient automnal. En raison des restrictions sanitaires, on change de saison et la présentation est transférée au même endroit le 17 septembre pour l’élite chez les professionnels et les amateurs.
Ajout chez nos pros
Toujours dans les activités à venir dans la province, la PGA du Québec ajoute l’organisation d’un pro-am à Knowlton. Ce sera au mois d’août.
On veut Phil!
Phil Mickelson n’est plus et ne sera plus jamais à 50 ans le golfeur du niveau des grands ténors qu’il a été, mais bon…
Malgré sa glissade au 113e rang au monde, «Lefty» mérite définitivement une exemption spéciale de la USGA à l’Omnium de États-Unis de la mi-juin à Torrey Pines, à San Diego, deux fois plutôt qu’une.
Au-delà de la sentimentalité, Phil, étant natif de cette ville californienne, mérite définitivement la reconnaissance pour avoir terminé 2e rien de moins que six fois.
Elles seront deux d’ici aux régionaux de la NCAA
Toujours dans le domaine des invitations, deux membres du Québec à l’Équipe Canada, Brigitte Thibault (Fresno State) et Sarah-Ève Rhéaume (Furman) ont reçu la leur aux championnats régionaux de la NCAA, division 1, la semaine prochaine.
C’est à titre personnel, leur université n’ayant pas passé le test.
Josée passe au Kansas, mais pas Valérie
Alors que Maude-Aimée LeBlanc se préparait pour la qualification de l’Omnium des États-Unis ce lundi (lire autre texte), Josée Doyon, du club Beauce, et Valérie Tanguay, de Saint-Hyacinthe, ont pris sa relève au tournoi du Kansas à la série Symetra, la semaine dernière.
Josée a pris la 40e place avec des pointages de 74, 74 et 75 alors que Valérie a été retranchée suite à ses comptes de 74 et 77.
Birdie!
On me dit que la demande est forte dans les clubs pour les camps d’été chez les enfants.
Histoire de couple
Le couple de la semaine est certes celui d’Imbee Park et son mari dans le rôle de cadet pour la deuxième fois seulement.
Ensemble, ils ont bouclé 3e en fin de semaine au tournoi de Singapour, premier de deux tournois en Asie en ce début mai.
«Je n’ai pas besoin des distances. De fait, je n’ai besoin de rien sauf d’être près de lui», mentionne-t-elle.
Il faut dire que Gi Hyoeb Nam connaît son golf. Il est l’entraîneur de la championne.
Toujours fermé…
Telle est la situation qui persiste sur les parcours en Ontario malgré les fortes pressions de l’industrie au bureau du premier ministre Doug Ford.
Vérifications faites, Ford n’est pas golfeur, mais réside dans un secteur connu pour ses golfs, dont St. Georges, où l’Omnium canadien RBC a été annulé une deuxième année de suite.
Du nouveau monde dans la famille
Présidente de l’Association des propriétaires de clubs du Canada, section Québec,Nadia Di Menna, du Versant, fait part de deux nominations à la permanence. David Bérubé devient directeur des opérations dans la province et Joanne St-Pierre obtient la responsabilité des événements et plus particulièrement des salons ExpoGolf.
Bienvenue dans la famille.
Boguey
Pas vrai qu’il était temps que Pine Valley, le club du New Jersey classé numéro un aux USA, ouvre enfin ses portes aux femmes comme membres!
Les chiffres de la semaine de Brooke
Qu’est-ce qui possède une vitesse de bâton de 105 m/h et de balle à 154 m/h pour 2366 révolutions à la minute donnant un envol de 258 verges et une distance totale de 279 verges?
La réponse est la moyenne des statistiques des coups de départ de Brooke Henderson, victorieuse à Los Angeles, et déjà dix fois à la LPGA à 23 ans seulement.
Un autre Canadien en PGA après avoir gagné au Québec
Un autre ex-gagnant d’une étape du circuit canadien deviendra membre officiel de la PGA après avoir fait son apprentissage en gagnant au Québec.
Le plus récent est Taylor Pendrith cette semaine.
Il faut avoir amassé 1700 points au circuit Korn Ferry pour graduer en PGA et l’Ontarien membre d’Équipe Canada en affiche maintenant 1748, merci à sa 15e place au Texas, la semaine passée.
S’il rejoue à la série Korn Ferry cette semaine et non à Tampa où s’arrête la PGA, c’est en raison temporaire des dates des inscriptions.
Comme Will Zalatoris
Âgé de 29 ans, Pendrith, avait littéralement «brûlé» le parcours Elm Ridge à l’Omnium Placements Mackenzie avec son spectaculaire combiné de 28 sous la normale obtenu en vertu de deux cartes non moins éblouissantes de 62 en cours de route.
«C’est le rêve d’une vie qui se réalise», déclare Pendrith avec son quotidien qui se bouscule pour le mieux.
Deuxième au Tournoi des maîtres ce mois-ci, Will Zalaratoris est une autre recrue issue des activités Korn Ferry.
Les autres ont été…
Les autres Canadiens victorieux au Québec avant d’adhérer à la PGA ont été Dave Barr en 1977, le Montréalais d’origine Jerry Anderson (deus fois en 1981-82), Graeme DeLaet à l’Omnium de Montréal Saint-Raphaël en 2008.
Il faut savoir que Pendrith est un talent de la filière canadienne Kent State à la NCAA à l’instar de Mackenzie Hughes, Corey Conners auparavant et maintenant l’ex-champion du Québec et du Canada, Chris Vandette, de Beaconsfield,
Valérie et Josée au Kansas
Malgré l’absence de Maude-Aimée LeBlanc pour sa préparation à la qualification de l’Omnium des États-Unis lundi, il y a deux raisons de suivre le tournoi du Kansas. à la série Symetra.
Valérie Tanguay, de Saint-Hyacinthe, et Josée Doyon, du club Beauce, sont au nombre des participantes de cette présentation de 150 000$.
Maude-Aimée en pause afin de bien se préparer pour la qualification de l’Omnium des États-Unis, lundi
Bien qu’elle ait été 2e deux fois lors de deux des trois derniers tournois à la série américaine Symetra, ne cherchez pas lundi matin le nom de Maude-Aimée LeBlanc au classement final.
Elle a opté de faire l’impasse cette semaine sur l’étape de Garden State, au Kansas, afin de se préparer en prévision de sa qualification à l’Omnium des États, lundi, à Bradenton, en Floride.
Ça se comprend vite.
Un, Maude Aimée n’est pas une machine, la sélection étant un marathon de 36 trous le même jour, et deux, la bourse à l’Omnium américain est la plus lucrative de l’année à la LPGA avec une magot de 5,5 millions de dollars en jeu du 3 au 7 juin au club mythique de l’Olympic Club de San Francisco, versus 150 000$ au Kansas.
Dans La Tribune, à Sherbrooke, Sébastien Lajoie a mené une intéressante entrevue avec celle qui a appris son ABC au programme études-golf Estrie de La Ruche, à Magog, en compagnie de Pierre Lallier.
Maude-Aimée a le succès prudent malgré son 3e rang avec des gains de 33 882$ en quatre événements. Les dix premières à la fin du calendrier en regroupant 20 gradueront automatiquement à la LPGA en 2022.
«Cela donne confiance pour la suite», commence par dire la golfeuse de 32 ans au sujet de ses résultats. Mais en même temps, je connais assez bien la «game» pour savoir que c’est fragile et qu’alors, on ne peut jamais rien prendre pour acquis», poursuit-elle.
Maude Aimée avait délaissé le golf en 2019 avant de revenir l’an dernier avec un nouvel engagement.
«Je me suis aperçue durant l’éloignement que j’aimais la «game» plus que je le pensais», explique-elle aussi à propos de son retour réussi jusqu’ici.
Très peu d’élues
Les qualifications de l’Omnium des États-Unis sont toujours aussi courues. Elles sont 1595 aspirantes cette année. C’est vraiment peu pour seulement 79 places disponibles dans un mois.
D’autres nouvelles de nos filles
Anne-Catherine Tanguay, de Québec, et Josée Doyon, du Club Beauce, disputeront leur sélection le 11 mai sur le parcours Bayan, à West Palm Palm Beach.
Brigitte Thibault, de Rosemère, ne sera pas de l’Omnium des États-Unis. Des cartes de 77 et 75 ces derniers jours, à Beaumont, en Californie, font que la joueuse numéro un d’Équipe Canada et de Fresno State n’a pas obtenu son laissez-passer.
Les échos du weekend, en direct du 19e
Comme ça, la PGA va récompenser ses joueurs les plus populaires avec la mise en place prochaine d’un système de bonis d’une valeur de 40 millions de dollars, dont huit iront aux premiers.
Je comprends que le golf américain se presse de gâter son monde avec la menace d’une ligue mondiale de golf financée par les pétro-dollars saoudiens, dit-on.
Mais pas vrai que le concept ressemble beaucoup à la Coupe Fedex? De fait, on dirait une photocopie, c’est trop du pareil au même.
Pensons vite à Lebron James au basket, Connor McDavid au hockey, Tom Brady au football et on pourrait continuer la liste longtemps. Pas vrai que les noms les plus appréciés et dont le grand public jase toujours en raison de leur haute estime sont ceux qui se distinguent en premier par leur excellence au jeu, ce que fait très déjà très généreusement la Coupe FedEx dotée de 60 millions.
Mark Calcavecchia suggère de donner cet argent au circuit Korn Ferry.
Revoici Étienne… au jeu
Après avoir manqué l’ensemble du calendrier NCAA en raison d’une opération à un genou, Étienne Papineau, ex-champion du Québec chez les juniors et les amateurs, de Saint-Jean-sur-Richelieu, a eu le feu vert médical pour réintégrer les rangs de la formation de l’Université West Virginia pour le dernier droit.
En Ontario: pression sur le gouvernement et une première désobéissance
Malgré les demandes par les plus hautes instances et la mise en circulation d’une pétition en ligne, le premier ministre Doug Ford et son monde de la santé publique maintiennent la fermeture des golfs en Ontario dans ses mesures de confinements.
La pression est forte La tension aussi.
En fin de semaine, le club The Bridges a défié la consigne pour rouvrir malgré la surveillance policière. D’autres considèrent peut-être suivre.
Pas question de faire la morale ici, ce qui n’est pas la politique de la maison, mais on dit «Fore»! tous ensemble pour le respect des règles sanitaires. Il ne faudrait tellement pas que la situation «traverse» au Québec.
La citation de la semaine
Le prix va à la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada.
«Nous sommes raisonnablement optimistes que les efforts et les restrictions renforcées vont commencer à porter fruits», déclare-t-elle.
Souhaitons-nous que la dame ait raison.
Il y aura-t-il des J.O. ou… pas?
La question ne change plus rien pour l’Australien Adam Scott. C’est à son tour d’annoncer qu’il ne fera pas le déplacement à Tokyo.
Le numéro un Dustin Johnson a auparavant confirmé son indisponibilité.
Birdie!
L’honneur va à Sarah-Ève Rhéaume, de Royal Québec, pour son entrée dans le cercle des titulaires à la NCAA.
Membre d’Équipe Canada et championne provinciale dans les rangs amateurs, elle porte les couleurs de l’Université Furman. Voir détails additionnels dans un autre texte sur le site dans l’Infolettre dépendant de la façon de nous suivre en vous remerciant de le faire.
Thetford à la recherche d’archives pour son 100e!
Dans les anniversaires spéciaux cette année, il y a le centenaire du club Thetford-Mines, qui a la caractéristique d’être situé «en ville».
La direction sollicite des informations aux gens de l’endroit sur l’historique, ce qu’elle ne possède plus.
À la fin des années 1980, le pavillon a été rasé par les flammes. Les archives aussi ont fini en cendres.
L’art de ne pas oublier les amis
En vrai bon Irlandais, Graeme McDowell sait fêter.
C’est une glacière remplie de bières qu’il a fait envoyer à la salle des médias suite à son trou d’un coup en deuxième journée à la Nouvelle-Orléans.
Il s’agissait du premier as de McDowell à la PGA.
On déménage aux… USA
Pas le choix avec la Colombie-Britannique qui demande aux touristes de rester chez eux et c’est ainsi que le circuit Mackenzie PGA Tour Canada déménage sa septième et dernière qualification à la fin mai aux États-Unis, plus exactement à Tacoma.
Boguey
Pourquoi pas aux milliers de spectateurs entassés SANS MASQUE derrière les câbles au tournoi de la PGA en fin de semaine?
Tout va bien aussi pour Maude-Aimée LeBlanc, à nouveau 2e sur le Circuit Symetra
Jouer du grand golf ces temps-ci n’est pas l’exclusivité que de Brooke Henderson que l’on félicite pour son titre au tournoi LPGA de Los Angeles, son dixième à seulement 23 ans, faut-il mentionner.
Maude-Aimée LeBlanc fait partie du même club de façon différente certes, mais efficace.
Plutôt que par le brio de la victoire comme Brooke, Maude-Aimée se distingue par son excellence dans la régularité ayant ajouté en fin de semaine une autre 2e place à la série Symetra, lors du Championnat Copper Rock, dans l’Utah, offrant 200 000$.
Cette 2e place valant 16 463$ s’avère sa deuxième à ses trois dernières sorties en comptant celle de Beaumont, en Californie, au début du mois.
Oui, les affaires de la golfeuse de Windsor âgée de 32 ans vont très bien.
À cela, il faut greffer son bond du 7e au 3e rang avec 33 382$ en caisse au classement des boursières, lequel déterminera à la fin du calendrier à l’automne les dix filles qui gradueront directement à la LPGA en 2022.
On peut presque parler d’une autre 2e position aussi dans les gains, l’écart n’étant que de 1028$.
Spectaculaire remontée grâce à un festival de birdies
Les grands honneurs et le premier chèque de 30 000$ sont allés à l’Américaine Bailey Tardy en vertu d’une fiche de dix en deçà de la normale au cumulatif des trois jours soit trois coups de mieux que Maude-Aimée.
Merci à un départ canon en dernière journée, Maude-Aimé a néanmoins donné une vraie frousse à la gagnante en enregistrant des birdies à quatre de ses cinq premiers trous en route vers une carte de 69.
Bailey (70) mérite son succès ayant été solide tout au long, de dire sur le site Symetra.com Maude-Aimée, elle-même une véritable machine à birdies avec douze les deux derniers jours en incluant son 67 en ronde médiane pour un retour fort réussi.
Elle avait entrepris le tournoi avec 73 pour le lointain 33e échelon.
Les verts font toute la différence
Favorisée par ses 6’1 », Maude-Aimée a toujours su frapper la très longue balle à 300 verges et bonne nouvelle, voilà que le fer droit, son éternel tendon d’Achille, commence à l’appuyer.
Elle n’a eu besoin que de 26 roulés en conclusion pour une moyenne cette saisonsous la barre de 30 (29,79) pour la 16e place.
Voilà toute une nouvelle, celle-ci avait été longtemps parmi les dernières de classe sur les verts.
Si Maude-Aimée avait eu auparavant cette nouvelle confiance, elle n’aurait pas abandonné la compétition à la fin de 2019, les résultats tardant trop. Elle serait déjà à la LPGA et non à sa troisième tentative de revenir avec les grandes dames du golf.
Le golf féminin en bref
La série Symetra est un feu roulant. Le prochain arrêt suivra au Kansas de vendredi à dimanche. Anne-Catherine Tanguay y avait été victorieuse en 2018.
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C’est dès le début de la semaine que s’amorcent les qualifications de l’Omnium féminin des États-Unis.
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La LPGA s’installe en Asie cette semaine et la suivante avec deux événements dotés de 1,5 million de dollars chacun à Singapour et en Thaïlande.
Sarah-Ève Rhéaume s’ajoute à la tradition gagnante de Furman en NCAA
C’est beaucoup plus que son premier titre à la NCAA que Sarah-Ève Rhéaume a remporté mardi en Caroline du Sud, lors du tournoi Socon, à Kiawah Island, reconnu pour ses parcours de haut niveau, dont celui de Oak Point où elle évoluait.
La porte-couleurs de Royal Québec, de même qu’Équipe Canada et de l’Université Furman, a joué des comptes de 70, 68 et 74, ce qui lui a valu en plus les compliments de son entraîneur Jeff Hull.
Merci à son jeu sans faille lors du marathon de 36 trous lundi, elle détenait une avance de six coups avant la ronde finale.
Elle a devancé sa coéquipière Madison Moosa par un coup, les deux permettant à leur institution de boucler deuxième en équipe.
«Je suis d’autant plus fier de Sarah-Ève que ce titre lui vaut une invitation automatique aux Championnats régionaux du 10 au 12 mai, lesquels mèneront au national», explique son entraîneur Hull.
Quatre sites sont déterminés et un tirage retransmis à Golf Channel le 28 avril déterminera qui jouera où.
Âgée de 20 ans, la joueuse de Lac-Delage est actuellement la titulaire du Québec au golf féminin.
En célèbre compagnie
Furman est un château fort du golf de la LPGA.
Sarah-Ève Rhéaume y suit les traces de graduées de renom dont Betsy King, Beth Daniel et Dottie Pepper, qui ont toutes été championnes plusieurs fois plutôt qu’une dans les événements Grand Chelem. Brad Faxon est aussi un ancien de Furman qui a fait carrière à la PGA.
Ce qu’il faut aussi savoir
Médaillée d’or aux Jeux du Canada et championne collégiale avec St.Lawrence- Champlain, Sarah-Ève est issue de l’Académie Fred Colgan, à Québec. Patrick Rhéaume, directeur de Golf Canada au Québec, n’a aucun lien parental bien qu’il lui ait enseigné plus jeune.
Maude-Aimée (7e) en belle posture pour une place en LPGA
Maude-Aimée LeBlanc aurait espéré mieux comme position que 22e à la classique Casino Del Sol à Tucson, en Arizona.
Pourquoi pas surtout que 67 en ouverture l’avait propulsée en deuxième place.
La différence avec la suite est que les birdies ont été moins nombreux avec le résultat que l’Estrienne de 32 ans a suivi avec 72, 72 et 73 pour un combiné de mois quatre lui valant un chèque de 2 185$.
On le précise parce que c’est le classement des gains qui compte.
Les $$$ décideront à la fin du calendrier à l’automne qui graduera automatiquement à la LPGA en 2022.
Les dix premières obtiendront leur ticket pour les ligues majeures.
Merci à son deuxième rang en Californie à sa précédente sortie, elle se situe 7e avec des recettes de 16 919$ après trois événements sur vingt à la série Symetra.
Tout un revirement!
La Suissesse Morgane Metraux (73) a laissé filer une avance de cinq coups en ronde finale et la victoire, de même que la première bourse de 30 000$, sont allées à la Chinoise Ruixin Liu (67), en prolongation, les deux ayant bouclé à moins quinze.
Cette semaine, la série Symetra est dans l’Utah.