Règles et situations de jeu

Diane Barabé mérite amplement le Prix Pierre-Nadon

temp fix empty alt images for attachment

Compétence à l’international et dévouement envers le golf d’ici s’avèrent beaucoup des synonymes dans la remise du prix Pierre-Nadon, lequel va à Diane Barabé, laquelle a connu une année absolument formidable.

Celle-ci a entrepris son printemps et fait son été en compagnie de Jordan, Sergio, Dustin, Rory et compagnie chez les plus grandes pointures ayant été invitée au Tournoi des maîtres de même qu’aux Omniums américain et britannique parmi les experts-officiels.

À titre de présidente du comité des règles chez Golf Canada, il faut ajouter l’Omnium canadien RBC en compagnie des experts de la PGA pour percer un autre plafond.

« Sur le parcours, je suis un des boys », mentionne-t-elle bien humblement.

Malgré tout le prestige d’Augusta National, Erin Hills, Royal Birkdale et Glen Abbey, Diane Barabé reste tout aussi fière de son club Minor, le neuf trous municipal de Granby.

LA MÉMOIRE D’ICI MALGRÉ LA RENOMMÉE

Créé depuis plus d’une décennie par ses pairs chroniqueurs de golf, le Prix Pierre-Nadon sert à diriger les réflecteurs vers les actions d’une personne pour appuyer son sport dans la province.

Diane Barabé aime bien rappeler qu’elle a fait ses débuts comme bénévole lors d’un tournoi sanctionné de l’Association des Cantons-de-l’Est disputé à Cowansville. On connaît la suite…

À chaque occasion, elle salue Claire Beaubien qu’elle appelle « sa sœur » pour toujours la pousser à aller plus haut et plus loin.

Une autre preuve que Diane n’oublie pas ses racines malgré son rayonnement sur la planète golf est sa présence en mai à un tournoi mosquito/peewee aux clubs Vieux Lennox et North Hatley entre le Tournoi des maîtres en avril et l’Omnium des USA en juin.  D’autres exemples existent.

« Voilà un hommage amplement mérité », déclare Denis Messier, de La Tribune.

« La compétence pour montrer l’excellence du bénévolat comme le fait si bien Diane Barabé représente exactement les valeurs que notre regretté ami-journaliste Pierre Nadon aurait souhaité pour prix », rajoute Gilles Terroux, porte-parole du regroupement cette année.

Règles et situations de jeu

Jouer en équipe

temp fix empty alt images for attachment
(Claus Andersen)

La traditionnelle partie par coups n’est pas la seule façon de jouer. Diverses formules de golf par équipes peuvent mettre du piquant dans le jeu.


L’automne dernier, le PGA TOUR annonçait un changement important à sa Classique Zurich de La Nouvelle-Orléans. Ce tournoi, comme tous ceux du circuit, s’était toujours joué en partie individuelle par coups depuis sa création en 1938. À compter de cette année, le tournoi adoptera une formule par équipes de deux partenaires, avec deux rondes jouées en quatuors et deux rondes à quatre balles.

Dans une compétition par coups en quatuor, deux golfeurs sont partenaires et jouent une seule balle en alternance. Le match à quatre balles est une compétition où chacun des deux partenaires joue sa propre balle, et le meilleur des deux scores pour chaque trou devient le score de l’équipe pour ce trou. Ce genre de match est souvent appelé « meilleure balle ».

Les divers noms donnés à ces formules de jeu portent souvent à confusion. Quand on parle de meilleure balle, plusieurs s’imaginent une partie de type Vegas.

Par ailleurs, un match à quatre balles semble indiquer que quatre golfeurs forment équipe, tandis que la formule en quatuor, ou à quatre, semble faire allusion à un simple quatuor de golfeurs qui prennent le départ à une heure donnée.

Le nom provient d’un type de partie par trous entre deux équipes de deux joueurs (soit avec quatre balles en jeu ou avec quatre joueurs). Pour ce qui est de la formule Stableford, elle porte le nom de celui qui l’a inventée dans les années 1930 et comporte plusieurs variantes, individuelles ou par équipes, où des points sont attribués en fonction du score de chaque trou.

Renseignez-vous sur ces diverses formules de jeu en consultant Les Règles du golf ou le Manuel de handicap de Golf Canada (section 9) que vous pouvez télécharger à partir du site Web de Golf Canada.

Lorsqu’on a annoncé la nouvelle formule pour la Classique Zurich, plusieurs ont salué la décision, soulignant que le golf pourrait profiter d’un coup de pouce en privilégiant la compétition par équipes.

On faisait entre autres allusion à la Coupe des Présidents (administrée par le PGA TOUR) et à la Coupe Ryder (USPGA et Circuit européen), deux exemples parfaits de compétitions par équipes on ne peut plus excitantes. Ces deux événements doivent leur grande popularité, si on en juge par le nombre de téléspectateurs et les commentaires des participants, aux formules de compétition par équipes utilisées.

Le golf est d’abord perçu comme un sport individuel, même si on joue d’ordinaire en groupes de trois ou quatre joueurs. Rien n’empêche d’y intégrer une forme de compétition amicale par équipes.

Dans le but de changer la perception que le golf est d’abord et avant tout un sport individuel, nous avons effectué des recherches dans les archives du musée de Golf Canada. Les formules de jeu mentionnées plus haut sont couvertes dans Les Règles du golf (règles 29, 30 et 31) et existent depuis longtemps.

Le golf se joue depuis 1467 (c’est 560 ans d’histoire, ce qui n’est pas rien) et notre recherche a révélé que la première mention officielle de ces façons de jouer par équipes remonte aux années 1800, mais on peut imaginer qu’ils existaient bien avant.

Hors des circuits majeurs, les compétitions par équipes existent au niveau des clubs depuis au moins 200 ans. Plusieurs clubs ont une tradition de compétitions membres/invités ou de tournois locaux qui sont pour la plupart des parties par coups à quatre balles.

C’est le type idéal de partie si vous jouez très mal sur un trou et que votre partenaire prend la relève; vous avez le loisir de ramasser votre balle et d’encourager votre ami à sauver l’équipe.

De plus, le système de handicap permet d’organiser ce genre de compétition de façon équitable pour toutes les catégories de golfeurs. Une section entière du Manuel de handicap (Section 9-4) y est consacrée et explique comment établir les allocations de handicap pour que le jeu soit équitable, quelle que soit la formule choisie.

Quiconque a fait l’expérience de ces compétitions peut témoigner du plaisir de faire équipe avec un ami (comme mon bon copain Ray qui excelle sous pression) et de profiter de la dimension sociale du golf. Si vous n’avez pas encore eu le bonheur de jouer ce genre de partie par équipes, nous vous encourageons à en faire l’essai au cours de la saison.


May_2017_cover-FR

Cet article a été publié dans l’édition Familles au jeu du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.

Règles et situations de jeu

Récapitulation de l’Atelier sur les règles et l’administration de tournoi

temp fix empty alt images for attachment
(Golf Canada)

Du 27 au 30 avril 2017, Golf Canada présentait la deuxième édition de son Atelier sur les règles et l’administration de tournoi (TARS) au Richmond Country Club (Richmond, C.-B.).

Plus de 50 participants de tout le pays ont assisté au séminaire dont les têtes d’affiche étaient des experts dans les règles du golf comme :

À leur arrivée, le jeudi, les participants ont passé l’examen sur les Règles du golf (Niveau 3 ou Niveau 4); la note de passage était de 85% et leur conférait le certificat d’Officiel des règles de Golf Canada.

Après l’examen, une réception a eu lieu à l’Ovale olympique de Richmond, site des compétitions de patinage de vitesse des Jeux olympiques d’hiver 2010, à Vancouver.

Ils ont été invités au théâtre ROX pour y visionner une courte mais émouvante vidéo sur l’expérience d’un athlète à la poursuite du rêve olympique. Les participants ont aussi pu faire l’essai de divers simulateurs interactifs, dans des sports comme le saut à skis, le bobsleigh, etc.

Les participants ont savouré des hors d’œuvre et siroté des boissons pendant que Golf Canada lançait le séminaire de belle façon. Golf Canada a aussi présenté le prix Bénévole de l’année 2016 à Bill Klein.

Le vendredi et le samedi, plusieurs sujets ont été abordés, notamment le projet de modernisation des règles. De plus, des golfeurs ont donné leur point de vue sur les règles et une table ronde sur l’arbitrage a eu lieu. Le séminaire a aussi donné lieu à diverses démonstrations pratiques pour étoffer les leçons théoriques.

Un participant a déclaré : « J’ai apprécié ma rencontre avec le personnel de Golf Canada, des personnes que je n’avais jamais vues pour la plupart. Je suis reconnaissant d’avoir eu la chance d’apprendre de personnes avec un bagage impressionnant d’expérience et de sagesse. » La participation et l’engagement de tous les participants ont été exceptionnels.

Le dimanche, jour de clôture, les participants se sont retrouvés sur le parcours pour mettre en pratique les connaissances acquises les deux jours précédents.

Les instructeurs, qui avaient mis au point divers scénarios en lien avec les règles, demandaient à un officiel de rendre une décision. Ces jeux de rôle ont plu aux participants qui ont pu se faire une idée précise de la tâche d’officiel dans un véritable tournoi.

Nous remercions mille fois les instructeurs qui ont partagé leurs expériences et transmis leurs sages conseils aux participants. Merci également au Richmond Country Club qui a été un hôte parfait dans ses superbes installations.

Finalement, Golf Canada remercie tous les participants au TARS 2017. Plusieurs commentaires ont été émis dont on tiendra compte la prochaine fois.

Nous espérons vous revoir tous et toutes lors d’un prochain séminaire ou sur le parcours dans votre rôle d’officiel. Merci de votre dévouement et de votre soutien du golf canadien.

Cliquez ici pour voir des photos du TARS 2.0.

Règles et situations de jeu

Pour le bien du jeu

temp fix empty alt images for attachment
(Robert Laberge/Getty Images)

Les changements proposés pour moderniser les règles du golf auraient peut-être évité à Lexi Thompson la pénalité de quatre coups qui lui a coûté un titre majeur.


Les règles du golf ont maintes fois fait la manchette ces derniers mois. La plupart des commentaires à ce sujet ont été positifs, surtout depuis le dévoilement par les organismes directeurs du golf, le 1er mars dernier, d’une refonte majeure des règles devant entrer en vigueur le 1er janvier 2019. Mais les amateurs de golf ont aussi remis en question certaines décisions prises en tournois professionnels.

L’incident le plus récent remonte à la ronde finale du championnat ANA Inspiration du Circuit de la LPGA. Alors que Lexi Thompson se dirigeait vers le départ du 13e trou, forte d’une avance de deux coups, les officiels l’ont avertie qu’on devait lui imposer une pénalité de quatre coups pour avoir replacé sa balle incorrectement durant la troisième ronde.

Sous le choc, avec seulement six trous à jouer, l’Américaine a fait preuve d’un esprit sportif et d’un calme hors du commun pour s’adapter à la situation et terminer au sommet, à égalité, avant de perdre en prolongation.

L’incident a suscité de vives réactions de golfeuses, d’entraîneurs et de médias. Certains n’ont pas hésité à dénoncer une décision qu’ils jugeaient injuste parce qu’elle aurait privé Thompson d’un deuxième titre majeur en carrière.

Quoi qu’on en pense, la LPGA a respecté les règles et agi correctement en imposant cette pénalité, malgré les conséquences regrettables.

Les officiels ont été informés d’une infraction possible dans un courriel reçu d’un téléspectateur dimanche, après le neuf d’aller de Thompson. Le comité responsable du tournoi était obligé de regarder la vidéo pour voir si Lexi avait effectivement replacé sa balle au mauvais endroit.

Selon la règle 16-1b, un joueur peut lever sa balle sur le vert après en avoir marqué l’emplacement, mais la balle doit être replacée au même endroit. Après avoir minutieusement étudié la séquence de Thompson sur le vert du 17e trou de la troisième ronde, le comité a conclu que la balle avait incontestablement été replacée à un endroit légèrement différent.

Le seul côté positif pour Thompson est que son action n’entraîne plus une pénalité de disqualification, une exception ayant été ajoutée à la règle 6-6d en 2016 pour couvrir une telle situation. Cette exception prévoit que

« si un compétiteur remet pour un trou quelconque un score plus bas que la réalité lorsque cela est dû au défaut d’inclure un ou des coups de pénalité que le compétiteur, avant de remettre sa carte de scores, ne savait pas avoir encourus, il n’est pas disqualifié. »

Dans les circonstances, Thompson a donc encouru une pénalité de deux coups selon la règle 16-1b pour avoir replacé incorrectement sa balle et une pénalité additionnelle de deux coups pour avoir remis un mauvais score pour le 17e trou.

Les appels des téléspectateurs, et en particulier les séquences vidéo, ont fait l’objet de nombreuses discussions dans l’étude entreprise par les organismes directeurs pour moderniser les règles et adopter un nouveau code en 2019.

Mais plutôt que d’attendre la fin du cycle de révision, ceux-ci ont décrété que prendrait immédiatement effet une décision disculpant les joueurs lorsqu’une vidéo révèle des faits qui n’auraient pu être raisonnablement vus à l’œil nu et quand les joueurs ont fait preuve de jugement pour déterminer un endroit, un point, une ligne, une zone ou une distance.

Ces normes reconnaissent qu’un joueur ne peut être tenu à la même précision qu’offrent parfois les technologies vidéo. Le comité aura toujours la responsabilité de déterminer si d’éventuelles infractions auraient pu raisonnablement être vues lorsque de telle situations se présentent.

Le nouveau code proposé réduit de 34 à 24 le nombre de règles. Il est écrit dans un style plus convivial en utilisant des phrases plus courtes, des expressions communes, des listes à puces et des en-têtes explicatifs. Cette initiative conjointe a pour but de faciliter la compréhension et l’application des règles, en insistant notamment sur la constance, la simplicité et l’équité des Règles du golf.

Voici un aperçu de changements proposés :

Laisser tomber une balle
Le joueur peut laisser tomber la balle à n’importe quelle distance du sol, en autant qu’elle puisse tomber librement sans toucher à rien dans sa chute.

Temps alloué pour la recherche
Le nouveau temps maximum permis pour chercher une balle est de trois minutes au lieu des cinq minutes allouées actuellement.

Réparation des marques de crampons
Sur le vert, le joueur peut réparer les marques de crampons et tout autre dommage semblable fait par les souliers, l’équipement, le drapeau, etc.

Laisser le drapeau dans le trou
Le joueur peut choisir de laisser le drapeau dans le trou, sans pénalité, pour un coup roulé.

Procédure assouplie dans les zones à pénalité
Le joueur peut toucher le sol avec son bâton et déplacer des détritus dans une zone à pénalité (nouveau concept élargi d’obstacle d’eau).


May_2017_cover-FR

Cet article a été publié dans l’édition Familles au jeu du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.

Règles et situations de jeu

Bruce Mitchell est le premier Canadien à être nommé capitaine du R&A

Bruce Mitchell
Bruce Mitchell (The Royal & Ancient)

Le Royal and Ancient Golf Club (R&A) de St Andrews a annoncé que Bruce Mitchell assumera les responsabilités de capitaine en 2017-2018, premier Canadien à occuper ce poste.

La candidature de Mitchell a été proposée par les anciens capitaines du R&A. Il commencera à s’acquitter de ses fonctions le 22 septembre 2017 à l’occasion de la cérémonie traditionnelle dite du « drive-in » sur le 1er tertre de l’Old Course.

Le capitaine représente le R&A et l’aide à développer le golf dans le monde. De plus, il assiste à tous les championnats du R&A tout en étant l’ambassadeur de ce club prestigieux.

Âgé de 71 ans, Mitchell est le fondateur, propriétaire et président de Permian Industries. Il a aussi siégé aux conseils d’administration de la Banque de Montréal et d’autres organismes publics, privés et à but non lucratif.

Il a été président du Toronto Golf Club en 1996-1997, club dont il est toujours membre. Il est membre du R&A depuis 1988.

Mitchell, qui réside à Toronto, a obtenu un baccalauréat en sciences (génie) de l’Université Queen’s de Kingston et une maîtrise en administration des affaires de l’Université Harvard.

Règles et situations de jeu

Balle déplacée?

Dustin Johnson
(Andrew Redington/Getty Images)

Les Règles du golf stipulent que, si un joueur provoque le déplacement de sa balle en jeu, celui-ci encourt une pénalité d’un coup et la balle doit être replacée. Cette règle s’applique de longue date, malgré quelques exceptions. Ces dernières années, toutefois, elle s’avère de plus en plus difficile à mettre en œuvre quand les joueurs et les officiels peinent à déterminer la véritable cause du déplacement.

Les organismes directeurs du golf ont étudié la question et, depuis le 1er janvier 2017, un comité (le comité responsable d’une compétition ou le comité des règles d’un club) pourra adopter une nouvelle règle locale modifiant la règle 18-2. Le texte suivant est recommandé :


Déplacement accidentel d’une balle sur le vert

Les règles 18-2, 18-3 et 20-1 sont amendées comme suit :

« Lorsque la balle d’un joueur repose sur le vert, il n’y a pas de pénalité si la balle ou le marque-balle est déplacé accidentellement par le joueur, son partenaire, son adversaire ou par l’un ou l’autre de leurs cadets ou équipement.

La balle ou le marque-balle déplacé doit être replacé tel que prévu dans les règles 18-2, 18-3 et 20-1.

Cette règle locale s’applique seulement si la balle ou le marque-balle du joueur repose sur le vert et que tout déplacement est accidentel.

Note : Si on détermine que le déplacement de la balle du joueur sur le vert a été causé par le vent, l’eau ou tout autre effet naturel comme la gravité par exemple, le joueur devra jouer la balle de son nouvel emplacement. Un marque-balle déplacé dans de telles circonstances est replacé. »


FAQ

Q : Si une balle est déplacée sous l’effet du vent, de l’eau ou de la gravité, est-ce que la nouvelle règle s’applique?

R : Non. La balle doit être jouée de son nouvel emplacement sans pénalité.

 

Q : Qu’entend-on par « déplacement accidentel »?

R : Cela comprend tout acte par lequel le joueur cause accidentellement le déplacement de sa balle ou de son marque-balle (par ex., échapper le marque-balle sur la balle, toucher accidentellement la balle en effectuant un élan d’exercice, etc.).

 

Q : Qu’est-ce qui est considéré « non accidentel »?

R : Tout geste intentionnel destiné à lever ou à déplacer la balle (par ex., frapper ou déplacer la balle dans un geste de colère, lever la balle sans en marquer l’emplacement, etc.).

 

Q : La nouvelle règle est-elle réservée seulement aux tournois ou aux niveaux d’élite?

R : Non. Même si cette règle locale sera d’abord adoptée pour tous les tournois professionnels et amateurs de haut niveau, elle est recommandée pour tous. On laisse cependant le choix de l’adopter à la discrétion de chaque comité, qu’il s’agisse d’un comité responsable d’une compétition ou d’un comité de club.

L’adoption de cette règle locale exempte le joueur d’une pénalité si sa balle en jeu sur le vert est déplacée par accident. Il faudra aussi noter que cette règle locale vient modifier la règle 18-3 et la règle 20-1; un joueur ne sera pas pénalisé en partie par trous pour avoir accidentellement déplacé la balle ou le marque-balle de son adversaire et aucune pénalité ne sera encourue pour le déplacement accidentel d’un marque-balle sur le vert.

La décision d’agir immédiatement pour introduire cette règle locale sans attendre la prochaine révision du code des Règles du golf pour 2020 découle du nombre croissant de situations où la balle d’un joueur est déplacée sur le vert. On se souvient tous des événements survenus en ronde finale de l’Omnium des États-Unis 2016.

Alors que Dustin Johnson s’apprêtait à faire un coup roulé pour la normale au 5e trou d’Oakmont, il a reculé en constatant un léger déplacement de sa balle. Après avoir visionné la vidéo et discuté de l’incident avec Dustin après sa ronde, la USGA a déterminé que les gestes posés par Johnson avaient causé le déplacement de la balle et, malgré son objection, on lui a imposé une pénalité d’un coup. Heureusement, cette décision n’a pas eu d’incidence sur le résultat final et l’Américain a remporté son premier tournoi majeur par trois coups.

Au golf moderne, la configuration et la vitesse de la surface des verts augmentent considérablement le risque que la balle bouge. Tous les circuits professionnels au monde vont adopter cette nouvelle règle locale, dont le PGA TOUR, le Circuit européen, le Circuit de la LPGA et la PGA des États-Unis.

Au Canada, toutes les associations provinciales de golf vont aussi ajouter cette règle locale dans leurs règles d’application générale, tout comme Golf Canada, d’ailleurs, car notre comité des règles et du statut d’amateur l’a officiellement adoptée lors de l’assemblée générale annuelle.

Cette nouvelle règle locale a été très bien accueillie et elle s’inscrit dans un vaste effort visant à rendre les Règles du golf plus faciles à comprendre et à appliquer. Les organismes directeurs procèdent actuellement à une révision importante des ces règles auxquelles on veut apporter plusieurs changements. La version préliminaire des nouvelles règles, qui s’inscrit dans le cadre du projet de modernisation des règles, a été dévoilée au public le 1er mars.   

Spring_2017_Cover_FRCet article a été publié dans l’édition de avril 2017 du magazine Golf Canada. Pour lire l’article dans le format original, cliquez sur l’image.

Règles et situations de jeu

Nouvelle décision pour restreindre l’utilisation de la vidéo

temp fix empty alt images for attachment
(Scott Halleran/ Getty Images)

L’USGA et le R&A ont adopté une nouvelle décision sur les Règles du golf, qui s’applique dès maintenant,  pour restreindre l’utilisation de la preuve vidéo dans le jeu.

Les deux organismes ont aussi mis sur pied un comité de travail formé de gens des circuits professionnels (LPGA, PGA, PGA européenne, Ladies European Tour et PGA des États-Unis) pour procéder immédiatement à une révision exhaustive des questions générales liées à la vidéo lors de compétitions télévisées, incluant les appels de téléspectateurs.

La nouvelle décision 34-3/10 établit deux critères à l’intention des comités de règles pour restreindre l’utilisation de la vidéo : 1) lorsque les faits révélés par la séquence vidéo ne pouvaient raisonnablement être vus à « l’œil nu » et 2) lorsque le joueur a exercé « un jugement raisonnable » pour déterminer un endroit précis dans l’application d’une règle. Le texte complet de la décision peut être vu ici.

Le premier critère vient affirmer que « l’utilisation de la technologie vidéo peut permettre d’identifier des actions qui ne peuvent être vues à l’œil nu », par exemple lorsqu’un joueur touche à son insu quelques grains de sable dans son élan arrière pour effectuer un coup dans une fosse de sable.

Si le comité en vient à la conclusion que de tels faits ne pouvaient raisonnablement pas avoir été constatés à l’œil nu et que le joueur n’était pas autrement conscient d’une infraction possible, le joueur sera considéré comme n’ayant pas enfreint les règles même si la technologie vidéo démontre le contraire. Ceci vient s’ajouter à la provision pour les cas de balle au repos déplacée introduite en 2014.

Le deuxième critère s’applique lorsqu’un joueur détermine un emplacement, un point, une position, une ligne, un espace, une distance ou autre endroit pour appliquer les règles en reconnaissant que le joueur ne peut être tenu au niveau de précision qui peut parfois être fourni par la technologie vidéo. Pensons par exemple à l’action de déterminer le point de dégagement le plus proche ou le geste de replacer une balle qui a été levée.

En autant que le joueur fait tout ce à quoi on pourrait raisonnablement s’attendre dans les circonstances pour faire une détermination précise, le jugement raisonnable du joueur sera accepté même si, par après, l’utilisation de preuve vidéo démontre le contraire.

Ces deux critères ont fait l’objet de nombreuses discussions dans le projet de modernisation des règles. L’USGA et le R&A ont décidé de mettre cette décision en vigueur dès maintenant à cause des nombreux problèmes suscités par les reprises vidéo lors des tournois télévisés.

Les critères établis par cette décision ne viennent aucunement modifier les exigences actuelles des règles. Les joueurs doivent toujours procéder avec attention, faire rapport de toute infraction connue aux règles et faire tout ce qui est raisonnable pour arriver à une détermination précise dans l’application des règles.

Les cas liés à la vidéo qui doivent faire l’objet d’une étude plus approfondie de la part du comité de travail comprennent l’information provenant de sources autres que les participants, tels les appels téléphoniques, les courriels et les médias sociaux, ainsi que l’imposition de pénalités après que la carte de scores a été remise.

Le directeur exécutif de l’USGA Mike Davis déclare : « Cette première initiative fournit aux officiels des outils pouvant avoir un impact direct et positif sur le jeu. Nous reconnaissons qu’il reste encore du travail à faire. Les progrès de la technologie vidéo améliorent l’expérience de visionnement des gens, mais peuvent aussi affecter sérieusement la compétition. Nous devons trouver un équilibre dans ces avancées pour appliquer les règles de façon équitable pour tous les joueurs. »

Selon le directeur général du R&A Martin Slumbers, « nous avons étudié l’impact des reprises vidéo sur le jeu et nous croyons qu’il est important d’introduire une décision pour clarifier les situations possibles dans ces circonstances. Le golf demeure un sport basé sur l’intégrité et nous voulons nous assurer qu’on continue de mettre autant que possible l’accent sur le jugement raisonnable du joueur au lieu de s’en remettre à la technologie vidéo. »

L’USGA et le R&A vont considérer d’autres changements suggérés par le comité de travail pour une application avant le 1er janvier 2019, date à laquelle le nouveau code résultant de l’étude conjointe sur le projet de modernisation des règles doit entrer en vigueur.

Décision 34-3/10 Restrictions quant à l’usage de preuve vidéo

Règles et situations de jeu

Jouez d’autres types de partie cet été

temp fix empty alt images for attachment
(Hugo Sanchez/ Golf Canada)

Lorsqu’un golfeur d’occasion pense au golf, il réfère la plupart du temps à la partie par coups classique, crayon et carte de scores en mains. Pourtant, le golf peut se jouer de toutes sortes de façons.

Au cours de l’histoire, de nouveaux types de partie sont apparus pour créer différentes façons de jouer une ronde de golf et de s’amuser. Certains types de partie ont été imaginés pour tenir compte des ajustements de handicap pour les événements sociaux ou les compétitions. D’autres représentent une variante de la partie par coups permettant d’inscrire les scores pour fins de handicap, en autant que les scores de chaque trou sont retenus.

Il existe une variété de types de partie qu’on peut jouer de façon individuelle ou en équipe et qu’il vaut la peine d’essayer lors de vos prochaines rondes. Faites-en l’essai, informez-vous auprès d’autres golfeurs, vous pourriez être surpris des résultats.

a) Le loup

Ce type de partie se joue à quatre joueurs de façon individuelle. L’objectif est de finir la ronde avec le plus de points possible.

L’ordre du jeu est déterminé au premier trou. Le « loup » frappe toujours le dernier. L’ordre de jeu au départ, peu importe l’honneur, change à chaque trou pour que chaque golfeur ait l’occasion d’être le loup une fois aux quatre trous.

Une fois qu’un joueur du groupe a frappé son coup de départ, le loup décide s’il va choisir ce joueur comme partenaire pour le trou. Le loup peut aussi décider de jouer le trou comme « loup solitaire ». Dans ce cas, son but sera de battre les trois autres en obtenant le meilleur score net pour le trou.

Chaque trou se joue à la meilleure balle, le score net le plus bas de chaque équipe étant retenu.

Si le loup choisit un partenaire et que son équipe gagne le trou, chaque joueur reçoit deux points.

Si l’autre équipe gagne le trou, chaque joueur reçoit trois points.

Si le loup solitaire bat le score des trois autres joueurs, il reçoit quatre points.

Si un des trois joueurs bat le score du loup solitaire, chacun des trois reçoit un point et le loup zéro.

NOTE : Des variantes existent. Par exemple, on peut jouer « loup aveugle » (comme un joueur de poker qui mise tout sans regarder d’abord ses cartes) en se déclarant loup solitaire avant qu’un seul joueur ait pris le départ.


b) Skins 

On commence par déterminer un nombre de points pour chaque trou. Chaque joueur du groupe contribue un montant fixe pour la cagnotte du trou. Le score net le plus bas sur le trou gagne le skin. Dans le cas d’une égalité, le skin est reporté au trou suivant. Quiconque gagne un trou remporte le skin de ce trou plus tous les autres skins reportés pour égalité.

Imaginez un joueur qui amorce mal sa ronde et connaît des difficultés sur les cinq premiers trous. S’il arrivait que ces cinq trous soient égalés, le même joueur pourrait réussir un coup exceptionnel au 6e trou, inscrire un oiselet et remporter la cagnotte accumulée. Pas forcément juste, mais amusant.

On peut utiliser des variantes, par exemple en décidant qu’un joueur qui remporte un skin doit le « confirmer » sur le prochain trou en égalant le score le plus bas sur ce trou. Si un autre joueur inscrit le score le plus bas sur le prochain trou, celui-ci peut voler le skin acquis par le premier. Cependant, il devra aussi confirmer son gain (à moins qu’il s’agisse du dernier trou et que le match soit terminé).


c) Nassau

Le format Nassau se divise habituellement en trois : meilleur premier neuf, meilleur neuf de retour et plus bas score total pour la ronde. Dans un quatuor avec un Nassau à 2$, le plus qu’un joueur puisse perdre est 6$, mais il pourrait possiblement gagner jusqu’à 18$ en battant les trois autres membres du groupe (à 6$ chacun).

NOTE : Comme variante à ce jeu, on peut introduire une option de doubler la mise après le neuf d’aller. La partie se continuera donc avec la deuxième gageure ajoutée au montant initial.


d) Combiner des coups variés 

Voici quelques idées pour combiner différentes façons d’accumuler des points sur les coups joués au cours d’une ronde.

« Greenies » : un point pour avoir atteint le vert en coups règlementaires. Les points accumulés par chaque membre du groupe durant la ronde permettent de décider du gagnant de cette catégorie.

« Chippies » : un point accordé pour avoir calé son coup d’approche de l’extérieur du vert. Les points accumulés par chaque membre du groupe durant la ronde permettent de décider du gagnant de cette catégorie.

« Barkies » : un point accordé pour avoir réussi la normale après avoir frappé un arbre. Les points accumulés par chaque membre du groupe durant la ronde permettent de décider du gagnant de cette catégorie.

« Fishies » : un point accordé pour avoir réussi la normale sur un trou après avoir envoyé sa balle à l’eau. Les points accumulés par chaque membre du groupe durant la ronde permettent de décider du gagnant de cette catégorie.

« Sandies » : un point accordé pour avoir réussi la normale après un coup à partir d’une fosse de sable. Les points accumulés par chaque membre du groupe durant la ronde permettent de décider du gagnant de cette catégorie.

Note : Libre à vous de donner le nom de votre choix aux catégories ou d’en inventer de nouvelles. L’important est de mettre du piquant dans le jeu.

Pour déterminer le gagnant, on peut additionner TOUS LES POINTS accumulés dans chaque catégorie ou faire le total des points de deux ou trois catégories au choix.

Plus des exemples additionnels de types de parties, allez sur golfcanada.ca/handicap et essayez quelque chose de nouveau cette saison.

Vous jouez un type de partie que vous aimeriez partager? Contactez-nous à membres@golfcanada.ca

Règles et situations de jeu

Les saisons actives ou comment assurer la précision de votre facteur de handicap

temp fix empty alt images for attachment
(Golf Canada)

Si vous avez joué au golf au Canada au cours des derniers mois et que vous avez inscrit vos scores dans le Système de handicap de Golf Canada, ces scores n’ont probablement pas été retenus pour l’établissement de votre facteur de handicap officiel de Golf Canada.

Au Canada, chaque province décrète une « saison active » durant laquelle les joueurs doivent inscrire leurs scores pour établir un facteur de handicap valide de Golf Canada.

Les joueurs sont parfaitement en droit d’inscrire aussi les scores des rondes jouées à leur club durant la saison inactive, mais il faut savoir que de tels scores ne comptent pas pour l’établissement du facteur de handicap.

Le Manuel de handicap de Golf Canada prévoit que chaque joueur a la responsabilité d’inscrire tous les scores admissibles pour les rondes jouées pendant la saison active – lorsque les conditions de jeu sont optimales.

Chaque année, les associations provinciales de golf tiennent compte de plusieurs facteurs pour établir la durée de leur saison active. L’exercice a pour but de garantir que la majorité des scores inscrits sont conformes à l’objectif de générer un facteur précis et honnête.

L’inscription de scores durant les saisons inactives – lorsque les parcours sont en mauvais état – peut avoir pour effet de gonfler artificiellement le facteur de handicap d’un joueur. L’usage volontaire d’un facteur incorrect est une pratique malhonnête et inacceptable qu’on peut qualifier de « tricherie » au golf.

Pour les mordus qui tiennent à jouer une dernière ronde coûte que coûte avant la fin de la saison ou pour ceux qui feront un voyage dans le sud avant l’arrivée du printemps, il est important de connaître les dates de la « saison active » au pays ou ailleurs.

Voici la saison active pour chaque province :


Il appartient aux associations provinciales autorisées de décider des dates des saisons actives et inactives. De leur côté, les clubs et les golfeurs de toutes les régions ont le devoir de respecter ces dates pour l’inscription des scores.

Il est important de se rappeler que les scores réalisés sur tout parcours d’une région où la saison est active doivent être inscrits pour fin de handicap, cela même si la saison est inactive dans la province ou au club du joueur qui établit un facteur de handicap. Si vous faites un voyage de golf en Floride pour jouer quelques rondes au soleil, vous devez inscrire vos scores à votre club d’appartenance au Canada, même si votre parcours est encore enseveli sous un mètre de neige.

Le comité de handicap de votre club doit s’assurer que les joueurs ont la possibilité d’inscrire les scores des rondes jouées à l’étranger dès le début de la saison active au club. Golf Canada se fera un plaisir de vous aider, en permettant aux joueurs d’inscrire leurs scores à golfcanada.ca ou au moyen de notre application mobile, disponible ici.

Lorsque vous voyagez à l’étranger, renseignez-vous sur les saisons actives pour éviter d’inscrire des scores inadmissibles. Votre club d’appartenance aura besoin de tous vos scores admissibles pour assurer que votre facteur de handicap est à jour et précis lorsque les facteurs seront recalculés au club pour l’ouverture de la prochaine saison.

Voici une liste détaillée des saisons actives et inactives aux États-Unis.

Pour plus de renseignements sur le handicap, cliquez ici.

Blog Règles et situations de jeu

Dates de l’Atelier 2017 sur les règles et l’administration de tournoi

temp fix empty alt images for attachment
(Chuck Russell/Golf Canada)

Le deuxième Atelier 2017 sur les règles et l’administration de tournoi (TARS) se tiendra à Richmond, en C.-B., du 27 au 30 avril 2017, à l’hôtel Radisson Aéroport de Vancouver.

Nouveauté en 2017 : l’invitation s’adresse aussi aux officiels certifiés de Niveau 2 et à tous les professionnels de la PGA du Canada!

L’objectif consiste à rassembler les bénévoles et les membres du personnel des principales associations de golf au Canada pour discuter d’importantes questions touchant l’administration de tournoi et les compétitions de golf. En outre, ce sera l’occasion d’harmoniser les initiatives concernant les compétitions de golf et les sujets connexes au Canada (c’est-à-dire les normes et les politiques relatives aux championnats) tandis que nous nous efforçons de fournir le meilleur environnement possible à nos membres.

L’assemblée aura l’occasion d’entendre des administrateurs de tournoi et des officiels des règles les plus réputés du Canada, ainsi qu’un invité spécial du R&A.

Sujets couverts

NOTE : Les participants auront la chance de passer l’examen des règles du golf des niveaux 3 ou 4 durant le séminaire.

Cliquez ici pour vous inscrire à TARS 2017

Séminaires sur les règles du golf de Niveau 4

Outre notre Atelier sur l’administration de tournoi et les règles, des séminaires de Niveau 4 de Golf Canada auront lieu à la grandeur du pays :

Calgary, AB (en anglais)
31 mars – 2 avril

Oakville, ON  (en anglais)
31 mars – 2 avril

Montréal, QC (en français)
21-23 avril

St. John’s, T.-N.-L. (en anglais)
21-23 avril

Richmond, C.-B. (TARS)
27-30 avril

Séminaires sur les règles du golf de Niveau 3

Pour de plus amples informations sur les séminaires sur les règles de Niveau 3, veuillez visiter le site Web de votre association provinciale ou contactez Mary Beth McKenna à mmckenna@golfcanada.ca.

Cliquez ici pour visualiser le Cheminement éducatif en matière de règles (format PDF).