Règles et situations de jeu

Jouez d’autres types de partie cet été

temp fix empty alt images for attachment
(Hugo Sanchez/ Golf Canada)

Lorsqu’un golfeur d’occasion pense au golf, il réfère la plupart du temps à la partie par coups classique, crayon et carte de scores en mains. Pourtant, le golf peut se jouer de toutes sortes de façons.

Au cours de l’histoire, de nouveaux types de partie sont apparus pour créer différentes façons de jouer une ronde de golf et de s’amuser. Certains types de partie ont été imaginés pour tenir compte des ajustements de handicap pour les événements sociaux ou les compétitions. D’autres représentent une variante de la partie par coups permettant d’inscrire les scores pour fins de handicap, en autant que les scores de chaque trou sont retenus.

Il existe une variété de types de partie qu’on peut jouer de façon individuelle ou en équipe et qu’il vaut la peine d’essayer lors de vos prochaines rondes. Faites-en l’essai, informez-vous auprès d’autres golfeurs, vous pourriez être surpris des résultats.

a) Le loup

Ce type de partie se joue à quatre joueurs de façon individuelle. L’objectif est de finir la ronde avec le plus de points possible.

L’ordre du jeu est déterminé au premier trou. Le « loup » frappe toujours le dernier. L’ordre de jeu au départ, peu importe l’honneur, change à chaque trou pour que chaque golfeur ait l’occasion d’être le loup une fois aux quatre trous.

Une fois qu’un joueur du groupe a frappé son coup de départ, le loup décide s’il va choisir ce joueur comme partenaire pour le trou. Le loup peut aussi décider de jouer le trou comme « loup solitaire ». Dans ce cas, son but sera de battre les trois autres en obtenant le meilleur score net pour le trou.

Chaque trou se joue à la meilleure balle, le score net le plus bas de chaque équipe étant retenu.

Si le loup choisit un partenaire et que son équipe gagne le trou, chaque joueur reçoit deux points.

Si l’autre équipe gagne le trou, chaque joueur reçoit trois points.

Si le loup solitaire bat le score des trois autres joueurs, il reçoit quatre points.

Si un des trois joueurs bat le score du loup solitaire, chacun des trois reçoit un point et le loup zéro.

NOTE : Des variantes existent. Par exemple, on peut jouer « loup aveugle » (comme un joueur de poker qui mise tout sans regarder d’abord ses cartes) en se déclarant loup solitaire avant qu’un seul joueur ait pris le départ.


b) Skins 

On commence par déterminer un nombre de points pour chaque trou. Chaque joueur du groupe contribue un montant fixe pour la cagnotte du trou. Le score net le plus bas sur le trou gagne le skin. Dans le cas d’une égalité, le skin est reporté au trou suivant. Quiconque gagne un trou remporte le skin de ce trou plus tous les autres skins reportés pour égalité.

Imaginez un joueur qui amorce mal sa ronde et connaît des difficultés sur les cinq premiers trous. S’il arrivait que ces cinq trous soient égalés, le même joueur pourrait réussir un coup exceptionnel au 6e trou, inscrire un oiselet et remporter la cagnotte accumulée. Pas forcément juste, mais amusant.

On peut utiliser des variantes, par exemple en décidant qu’un joueur qui remporte un skin doit le « confirmer » sur le prochain trou en égalant le score le plus bas sur ce trou. Si un autre joueur inscrit le score le plus bas sur le prochain trou, celui-ci peut voler le skin acquis par le premier. Cependant, il devra aussi confirmer son gain (à moins qu’il s’agisse du dernier trou et que le match soit terminé).


c) Nassau

Le format Nassau se divise habituellement en trois : meilleur premier neuf, meilleur neuf de retour et plus bas score total pour la ronde. Dans un quatuor avec un Nassau à 2$, le plus qu’un joueur puisse perdre est 6$, mais il pourrait possiblement gagner jusqu’à 18$ en battant les trois autres membres du groupe (à 6$ chacun).

NOTE : Comme variante à ce jeu, on peut introduire une option de doubler la mise après le neuf d’aller. La partie se continuera donc avec la deuxième gageure ajoutée au montant initial.


d) Combiner des coups variés 

Voici quelques idées pour combiner différentes façons d’accumuler des points sur les coups joués au cours d’une ronde.

« Greenies » : un point pour avoir atteint le vert en coups règlementaires. Les points accumulés par chaque membre du groupe durant la ronde permettent de décider du gagnant de cette catégorie.

« Chippies » : un point accordé pour avoir calé son coup d’approche de l’extérieur du vert. Les points accumulés par chaque membre du groupe durant la ronde permettent de décider du gagnant de cette catégorie.

« Barkies » : un point accordé pour avoir réussi la normale après avoir frappé un arbre. Les points accumulés par chaque membre du groupe durant la ronde permettent de décider du gagnant de cette catégorie.

« Fishies » : un point accordé pour avoir réussi la normale sur un trou après avoir envoyé sa balle à l’eau. Les points accumulés par chaque membre du groupe durant la ronde permettent de décider du gagnant de cette catégorie.

« Sandies » : un point accordé pour avoir réussi la normale après un coup à partir d’une fosse de sable. Les points accumulés par chaque membre du groupe durant la ronde permettent de décider du gagnant de cette catégorie.

Note : Libre à vous de donner le nom de votre choix aux catégories ou d’en inventer de nouvelles. L’important est de mettre du piquant dans le jeu.

Pour déterminer le gagnant, on peut additionner TOUS LES POINTS accumulés dans chaque catégorie ou faire le total des points de deux ou trois catégories au choix.

Plus des exemples additionnels de types de parties, allez sur golfcanada.ca/handicap et essayez quelque chose de nouveau cette saison.

Vous jouez un type de partie que vous aimeriez partager? Contactez-nous à membres@golfcanada.ca